1. L’« Agave Sisalana » Aloes Sisalana
a été importé du Mexique Introduit tout d’abord sur
par un français
Jacques Boureau Tananarive en 1900 encouragé
par Gallieni- premier
gouverneur général français à
Madagascar. Comme
l’expérience n’a pas été
concluante, le sisal est planté
à Marovoay ( Majunga) en
1912. Des essais ont
également été faits dans le
nord et l’ouest du pays de
1912 à 1947. Puis des essais
dans la région en 1930.
Depuis 1956, seules les
exploitations de la vallée du
Mandrare perdurent.
Actuellement planté sur des
hectares
Est cultivé de façon industrielle dans la région de l’ Androy.
2. Fiche d’identité
Nom : Le sisal
Nom scientifique : Agave Sisalana.
Lieux de plantation : dans les zones arides *
au Brésil, en Afrique et au Yucatàn (péninsule * sur la côte
ATLANTIQUE de l’AMERIQUE centrale appartenant au
Mexique et au GUATEMALA .)
Forme des feuilles : feuilles charnues , allongées et
souvent épineuses de couleur verte.
Longueur : la longueur d’une feuille peut aller de 110 à
180cm
3. Le sisal L’agave
possède de grandes feuilles
charnues et épaisses
disposées en rosette à la
base du plant, pouvant
emmagasiner des quantités
d’eau considérable . Les
feuilles peuvent avoir
jusqu’à 2 m de haut. La
Les bubilles ou hampe florale qui part du
Dans les champs il centre de la rosette peut
drageons de sisal
peut y avoir deux atteindre
sont mis en
variétés de sisal 10 à 12 m de haut. Elle ne
pépinières
hybride; A et D. se forme qu’une fois le cycle
Puis repiqué au bout
de la plante terminé. Après
de quelques mois bien
avoir fleurie, se forment des
alignés. On laisse
bubilles sur les parties
pousser le plant
aériennes ou des surgeons
jusqu’à 2,5 m avant
au pied de la plant ce qui
d’envisager la
permet de préparer les
première coupe.
pépinières.
4. Sisal
Le sisal est une plante fibreuse* avec des feuilles charnues et souvent
épineuses de couleur verte. A MADAGASCAR on en trouve
principalement dans le district d’AMBOASARY, le long de la vallée du
fleuve MANDRARE.
Pour le planter, on fait pousser d’abord des bourgeons* en pépinière.
Ensuite on repique les jeunes plants dans des plates-bandes* avec un
espacement bien défini entre chaque plant où ils poussent jusqu’à la
récolte. A l’âge adulte on peut avoir jusqu’à 30 feuilles par plant et par
année.
On coupe les feuilles, on les range par paquets que l’on charge sur des
tracteurs qui viennent les récupérer et les transporter jusqu’à l’usine. Une
fois à l’usine, on met les feuilles dans une machine appelée : défibreuse*
où elles seront épluchées pour libérer les fibres*. Puis les fibres seront
lavées, séchées, blanchies au soleil et calandrées*. Le poids du sisal
séché équivaut à 66 % du poids des feuilles vertes.
Une partie du produit sortant de l’usine sera exporté vers l’Europe. Celle
-ci servira de matière première* pour la fabrication de ficelles, de cordes,
de tapis. ..
Les artisans* locaux utilisent l’autre partie pour réaliser des produits
artisanaux d’utilité à la vie courante : descentes de lits, paniers, dessous
de plats, sous-verre, rideaux, macramés…... Pour donner de belles
couleurs à ces produits, les artisans utilisent du katso* pour teindre la
fibre.
5. Préparation de la fibre
1. La fibre est
livrée à l’usine.
4 .Pendant 3 jours
la fibre sèche en
plein soleil.
2 .Puis elle est
passée à la
défibreuse
5. La fibre est triée
et ensuite pesée
3. En chariot la fibre mouillée,
l’étoupe, est amenée jusqu’au
séchoir.
6. Puis elle est brossée avant
d’être mise en ballot de 200 kg.
7. Création artisanale
Comment faire ?
D’abord on lisse la fibre, puis on la tresse pour obtenir
une corde de longueur suffisante pour réaliser des objets
tels que : paniers, sacs, chapeaux, tapis .
La C’est très facile de tresser le sisal.
Par contre pour confectionner des objets c’est plus
difficile car il faut apprendre à tenir une aiguille !