735 utilisateurs aimantés par LinkedIn, le nouveau livre blanc d'Alban Jarry est en ligne depuis le 18 janvier 2015 . Non seulement Alban Jarry est partout sur les réseaux sociaux professionnels, mais il enchaîne également les conférences et les études. Lorsque j’ai rencontré cet expert en finance et assurance, il a fait référence à LinkedIn en évoquant « mon ami LinkedIn » dans la conversation. J’ai été un peu surprise, mais en poursuivant ma lecture de ce livre blanc, j’ai pu constater qu’il n’était pas le seul à ressentir des liens d’amitié avec ce réseau social que beaucoup des personnes interrogées considèrent comme un réel partenaire .
LinkedIn cet allié pour développer un business (Joëlle de Luzy @JoelledeLuzy)...
LinkedIn : le nouvel ami des professionnels avertis
1. LinkedIn : le nouvel ami des
professionnels avertis
Par @VioChamp
2. 735 utilisateurs aimantés
par LinkedIn, le nouveau
livre blanc d'Alban Jarry est
en ligne depuis le 18
janvier 2015 . Non
seulement Alban Jarry est
partout sur les réseaux
sociaux professionnels,
mais il enchaîne également
les conférences et les
études.
3. Lorsque j’ai rencontré cet expert en
finance et assurance, il a fait référence à
LinkedIn en évoquant « mon ami
LinkedIn » dans la conversation. J’ai été
un peu surprise, mais en poursuivant
ma lecture de ce livre blanc, j’ai pu
constater qu’il n’était pas le seul à
ressentir des liens d’amitié avec ce
réseau social que beaucoup des
personnes interrogées considèrent
comme un réel partenaire.
4. En effet, 46 utilisateurs avertis ont
participé à la préface en commentant
et analysant leur pratique de ce réseau
social distillant à travers ce livre blanc
leur savoir faire et leur expertise
unique.
https://albanjarry.wordpress.com/livre-blanc-linkedin/
5.
6. Pourquoi avez-vous écrit ce livre blanc sur
LinkedIn ?
Avec les réseaux sociaux nous entrons de
plein fouet dans une nouvelle ère de la
gestion du travail collectif. Au-delà des
associations, clubs, conférences et autres lieux
où les professionnels ont l’habitude de
s’exprimer, ils apportent de nouvelles
perspectives à un monde dont les frontières ne
sont plus que virtuelles. Les réseaux sociaux
professionnels entament un décloisonnement
des « business relations ».
7. Ce nouveau monde explore de nouveaux
horizons ! La relation traditionnelle s’est
étendue comme un réseau neuronal
capable d’interagir avec toute la
websphère. Le web 3.0 transfère dans le
Cloud les Rolodex et autres carnets
d’adresses professionnels archaïques
(objets qui figurent en bonne place des
recherches des kilimandjeteurs) pour les
remplacer par des utilitaires
synchronisables sur smartphone, tablette,
etc.
8. L’expertise est devenue
partageable sur tous les supports
en un clic : blogs, réseaux
sociaux, médias de partages
d’idées, outils de curation. Les
internautes mutualisent leurs
savoir-faire : l’utopie est en train
de devenir réalité.
9. Les réseaux sociaux professionnels sont
aussi un moyen de se découvrir entre
humains, ils sociabilisent les relations
professionnelles et le résultat risque d’être
totalement inattendu, mais je ne doute pas
que ce qu’il s’y reflètera sera synonyme de
valeurs. Mixité, diversité…les réseaux
sociaux balayent les différences. Le seul
critère de distinction est la qualité des
contenus.
10. Ce livre blanc est ma façon de
scruter ces évolutions
fondamentales et de montrer
que ces réseaux sont devenus
des aimants entre talents qui
doivent être fabriqués en
néodyme !
11. • Quel risque prend un professionnel qui n’est
pas présent sur les réseaux sociaux ?
Être aujourd’hui absent des réseaux sociaux
coupe le professionnel :
- d’une partie de l’expertise disponible dans
son domaine
- de la possibilité de s’autoformer
continuellement,
- de l’occasion de faire progresser simplement
son domaine d’activité en partageant ses
interrogations avec d’autres.
12. Un manager pourra-t-il faire longtemps
abstraction d’une relation avec ses équipes
qui sont déjà présentes sur les réseaux
sociaux ? Un expert pourra-t-il se tenir très
longtemps éloigné des discussions qui
viennent compléter les conférences où il se
rend régulièrement ?
13. Notre société évolue de plus en plus
rapidement, sans cesse de nouvelles
idées et technologies voient le jour. Il
me semble que les réseaux sociaux
professionnels vont devenir dans les
prochaines années un outil
indispensable de communication
interentreprises (voire même intra-
entreprise). Rester à la porte de ces
outils modernes et ne pas les maîtriser
est un risque que chaque professionnel
doit évaluer. LinkedIn est devenu la
vitrine des professionnels et ne peut
plus être négligé sous peine d’être en
dehors du système. Le risque
aujourd’hui est très clair pour ceux qui
n’y seront pas.
14. • À qui ce livre blanc s’adresse-t-il ?
Ce livre blanc s’adresse à tous les utilisateurs
de LinkedIn, aux professionnels de tous les
secteurs d’activité, à ceux qui souhaitent en
savoir plus sur l’usage que les professionnels
font de LinkedIn, à tous ceux qui cherchent à
décoder et mieux comprendre l’univers mis
à la disposition de chacun par LinkedIn.
Je ne connais que virtuellement la plupart
des contributeurs et à chaque rencontre en
IRL (dans la vie réelle) ces livres sont
l’occasion de se lier plus facilement.
15. Je suis toujours impressionné par cette capacité
qu’ont les réseaux sociaux de renforcer les liens
professionnels et souvent de générer des liens
d’amitié. Cet aspect de la relation humaine est
totalement sous-estimé aujourd’hui. En 2 ans,
j’aurais raté beaucoup de rencontres si je n’y avais
pas été présent sur ces réseaux … je regrette
aujourd’hui de ne pas y avoir été présent plus tôt.
C’est probablement une des raisons qui explique
que j’essaye de rattraper le retard rapidement. Ces
2 ans prouvent aussi qu’il n’est jamais trop tard
pour y aller.
16. • Quel est l’objectif de ce livre blanc sur
LinkedIn ?
Ce livre blanc a pour objectif de refléter l’usage de
LinkedIn de 735 utilisateurs. Il s’appuie sur une base
de questions posées au travers d’un formulaire
Google en septembre 2014. Le but est d’illustrer
l’utilisation croissante des réseaux sociaux dans le
milieu professionnel et ce que peuvent en retirer
ses utilisateurs afin de :
17. • montrer que l’usage de LinkedIn ne cesse de se
développer.
• observer la démocratisation de l’utilisation de
LinkedIn.
• rendre compte de l’importance croissante prise par
LinkedIn pour informer les professionnels.
• montrer que l’information véhiculée via LinkedIn est
pertinente et de qualité. Son usage ne cesse de se
développer.
• montrer qu’il est possible de s’y positionner
professionnellement.
18. LinkedIn est une merveilleuse
vitrine professionnelle, il permet
d’afficher ses principales
compétences. Il ne faut jamais
perdre de vue que de nombreux
recruteurs déambulent souvent
dans cette sorte de
« supermarché » des talents.
19.
20. Comment se bâtit un réseau social professionnel ?
Le réseau social professionnel se bâtit dès que
l’utilisateur se lie avec d’autres professionnels. Les
outils de dernière génération facilitent la croissance
de ce réseau en proposant automatiquement de se
connecter avec des profils similaires. Très vite, le
réseau accueille le nouvel inscrit qui reçoit des
invitations. À ce stade avoir un profil et un début de
réseau ne suffit pas encore pour avoir une présence
active sur les réseaux sociaux.
21. Les réseaux sociaux professionnels actuels incitent
chaque utilisateur à se positionner au centre de
groupes, à y lire et à y diffuser des informations
pertinentes qui provoquent des interactions avec
d’autres spécialistes de son métier. Chacun est un
expert dans son domaine, chacun peut apporter sa
pierre à l’édifice qui est en train de se construire.
L’internaute va donc se positionner au sein de
groupes de discussions ou relayer l’information en
utilisant la curation et le partage de contenu. Il va
ainsi progressivement contribuer à alimenter la
bibliothèque professionnelle universelle.
22. La somme d’informations actuellement
disponibles sur les médias et réseaux
sociaux est exponentielle et chaque jour
plus surprenante. Les professionnels du
monde entier ont commencé à battre en
brèche les frontières du monde habituel
et collectivement progressent en
échangeant de l’information.
23. Pour accéder à cette mine d’or d’informations,
aujourd’hui Twitter est le leader. A n’importe
quel moment il est possible d’y trouver la
dernière nouvelle sur son cœur de métier, c’est
impressionnant. Progressivement, Twitter est
devenu ma « tour de contrôle » de l’actualité. Le
monde professionnel actuel s’est doté de
nouveaux codes de visibilité. Pour y naviguer
avec aisance, il est utile d’en suivre les
tendances.
24. Chaque nouvelle livraison de
fonctionnalités est l’occasion de tester la
nouvelle collection d’innovations
proposées. Changement de présentation
des profils sur Twitter, pages d’auteurs
intégrées dans Linkedin, l’exploration de
ce Nouveau Monde est permanente et
nécessite une mise à jour régulière de ses
connaissances.
25. Lors d’une récente conférence, j’ai expliqué
que la recette « idéale » du réseautage
pouvait se résumer à 5C. Les ingrédients
sont la crédibilité (ou la présence en
associations professionnelles), les
connaissances (ou l’importance des réseaux
les plus visibles possibles), la
communication (au travers de conférences),
la créativité (pour rédiger des articles pour
la presse ou les médias) et le fait de créer
(en réalisant des études ou des livres).
Depuis 2 ans, c’est celle que j’applique.
26. Les personnes interrogées sont-elles très
actives sur LinkedIn ?
54% des répondants utilisent LinkedIn
quotidiennement ! LinkedIn est en train
de devenir le réseau de référence des
professionnels avec ses flux de nouvelles
et d’activités, l’accès aux coordonnées de
ses contacts ou la présence de plus en
plus marquante des entreprises. LinkedIn
devient aussi un outil générateur de
business.
27. 90% viennent sur LinkedIn au moins une fois par
semaine et seulement 47% s’y trouvent actifs ! Ces
deux chiffres reflètent probablement les
interrogations actuelles des utilisateurs. Ils y
trouvent de l’information, mais sont moins
nombreux à en fournir et à utiliser les
fonctionnalités d’interaction. LinkedIn a encore un
énorme potentiel et peut attirer ces profils dans une
utilisation plus active. Cela passe probablement par
une simplification de l’accès aux news, de
l’utilisation des groupes, de recherche des
interactions d’un utilisateur...
28. 69% des sondés font partie de maximum 10
groupes, alors que la limite est de 50-51 groupes
accessibles par utilisateurs. LinkedIn n’a toujours
pas trouvé le moyen de simplifier leur utilisation
et le fait d’avoir des news à la fois dans la page
d’accueil, dans les groupes et dans pulse ne
simplifie pas les recherches et l’accès à
l’historique des messages.
29. Est-ce que LinkedIn est le réseau social des
quadras ?
La pyramide des âges de l’étude illustre probablement
l’usage actuel des réseaux sociaux : 17% ont de 20 à 30
ans, 30% ont de 31 à 40 ans 38% ont de 41 à 50 ans
16% ont plus de 50 ans. LinkedIn profite pour les plus de
40 ans de son image de réseau professionnel par
excellence. A 40 ans, il est temps de faire un tri dans ses
cartes de visite, de retrouver des amis, de se relancer
dans les groupes des anciens d’écoles, de partager avec
d’autres professionnels et d’élargir son réseau en
profitant de son expertise.
30.
31. 88% trouvent leurs profils suffisamment
détaillés. On peut supposer qu’ils ont travaillé
leurs profils ou eu recours aux conseils de
professionnels. A ce propos, je vous conseille
d’aller voir le profil de Cyril Bladier
(https://www.linkedin.com/in/cyrilbladier) qui
est très intéressant et qui intègre les dernières
nouveautés.
32. L’option payante est avant tout une question de
crédibilité pour certains professionnels (notamment les
consultants) et plutôt indispensable pour des
recruteurs. De multiples options s’ouvrent alors pour
ceux qui savent utiliser cette base. Par exemple, un
Directeur des ressources humaines pourra avoir accès
au « ranking » complet des profils de son entreprise et
avoir ainsi la liste des salariés les plus regardés … par le
marché. La variation du ranking d’un salarié est
souvent associée à une modification de son profil et
n’est jamais dûe au hasard.
33. En ce qui concerne la propriété des carnets
d’adresses d’outils tels que LinkedIn, il existe un
véritable débat juridique sur le sujet. Quand
l’entreprise paye la version premium, il s’agit
probablement d’un outil de travail appartenant à
l’entreprise (sauf accord spécifique prévu au
préalable). Quand cet outil est utilisé par le salarié
et non connecté au système d’information de
l’entreprise (y compris via un smartphone) alors la
propriété est celle du salarié. Entre les deux la
frontière assez est compliquée à trouver.
Personnellement, je privilégie la 2eme option.
34. En rencontrant un contact LinkedIn (ou
Twitter) dans la vie réelle (ou IRL), la
relation initiée dans ces univers virtuels
permet souvent de briser la glace
beaucoup plus facilement. Je suis toujours
étonné par ces rencontres et la facilité de
la discussion qui s’engage en rencontrant
pour la première fois un contact issu de
l’un de ces plateformes.
35. La tendance vers un élargissement
des réseaux se confirme avec cette
question. Dans cette étude, 37%
acceptent les mises en relation avec
toutes les personnes dont ils
comprennent le profil ! Ce point
reflète aussi l’importance de bien
renseigner son profil et d’y être très
clair.
36. Les mots clés sont l’arme absolue d’un bon
référencement. Ce point est d’autant plus
important quand vous êtes chef d’entreprise
et que votre « personal branding » accentue
la visibilité de votre marque entreprise. Il est
alors possible d’envisager sur les réseaux
des stratégies de marques combinées.
37.
38. Quelles vont être les principales évolutions à
venir sur les réseaux sociaux professionnels ?
Que ce soit LinkedIn ou Twitter, ces plateformes sont
en train de se transformer rapidement en « aimants
» à talents. Ils participent à une émulation collective
et à une économie de partage des connaissances
que nul n’aurait été capable d’imaginer il y a peu de
temps encore. Après plusieurs mois d’observations
des comportements, il me semble que les utilisateurs
de LinkedIn, ayant un compte Twitter, sont
globalement plus actifs que ceux n’en ayant pas.
39. Cela s’explique probablement par le fait
que les utilisateurs présents sur Twitter
sont plus habitués à l’interactivité qui y
règne et transposent cette interaction sur
d’autres plateformes comme LinkedIn.
Personnellement, je pense que LinkedIn
et Twitter ne coupent pas les relations
réelles, mais les renforcent.
40. Alors que LinkedIn est en train de
bouleverser la notion de réseau entre
professionnels, Twitter est devenu le
fil AFP des nouvelles à destination des
experts. 2015 devrait voir la
consolidation de ces places de leaders
pour les 2 réseaux.
41. Violaine Champetier de Ribes
pour le blog du Meunier qui dort,
publié le 20 janvier 2015
@VioChamp
www.leseditionsdumeunierquidort.com
Lien vers l’étude complète :
http://fr.slideshare.net/AlbanJarry/livre-blanc-735-utilisateurs-
aimantes-par-linkedin-alban-
jarry?ref=https://albanjarry.wordpress.com/livre-blanc-linkedin/