4. 4
• L’économie, ou l’activité économique est l'activité humaine qui
consiste à la production, la distribution, l'échange et la
consommation de biens et services. L’économie est étudiée par
les sciences économiques qui prennent appui sur des théories
économiques.
• On parle également de l'économie comme de la situation
économique d'un pays ou d’une zone, c'est-à-dire de sa position
conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou
structurelle.
• Un des principaux indicateurs économiques est le produit
intérieur brut (PIB), qui permet des comparaisons de puissance
économique entre pays.
Qu’est ce que l’économie?
5. 5
• L’analyse microéconomique
– La microéconomie étudie les comportements individuels et
considère que les phénomènes économiques sont la
résultante de la somme de comportements individuels
– Les individus entrent en relation sur le marché en tant que
consommateurs et en tant que producteurs :
• En tant que consommateurs ils souhaitent satisfaire leurs
besoins et se trouvent limités par une contrainte budgétaire qui
est leur revenu ;
• En tant que producteurs ils souhaitent vendre leur production et
font face à la contrainte de la concurrence qui les pousse à
satisfaire au mieux leur clientèle.
– Les consommateurs cherchent la satisfaction la plus grande
possible pour leur budget, et les producteurs recherchent le
profit le plus élevé possible. Le prix de marché traduit l'accord
des parties.
Théorie économique
6. 6
• La macroéconomie
– ne s’intéresse pas aux comportements individuels mais aux
phénomènes économiques à une échelle collective, par exemple
l’échelle nationale. Ainsi, la macroéconomie traite des relations qui
sont établies statistiquement entre des grandeurs correspondant à
des concepts comptables que l'on appelle agrégats.
Entreprises
Ménages
Revenus
monétaires
Dépenses
de consommation
Biens
et services
Travail
7. Différentes domaines de recherche en science
économie
• Economie politique, Économie appliquée, Économie et
humanisme
• Economie internationale, Prospective Internationale,
Économie publique, Économie rurale
• Études rurales, économie du développement, économie
financière,
• économie industrielle, économie de l’environnement, …
• …
• Et l’économique du tourisme (discipline récente)
7
8. 8
• La demande touristique profite à un grand nombre de secteurs
• Le tourisme est difficilement recensable. La restauration est-elle à
100% une activité touristique? Le transport? Les branches non
touristiques ne sont-elles pas aussi liées au tourisme (commerce)?
• Il est difficile de définir le tourisme en tant que secteur ou branche
d’une économie à l’inverse de l’agriculture ou de l’industrie
• Le tourisme est un secteur très hétérogène. Il recouvre des activités
diverses et donc par là aussi il réunit des entreprises de natures
différentes, de tailles différentes. Ces firmes sont, de plus, logiquement
éparpillées dans d’autres secteurs.
… Et l’économie du tourisme
9. 9
• Une définition trop restrictive du tourisme consisterait à l’assimiler à
la branche de l’hôtellerie et de la restauration. Dormir à l’hôtel et y
manger est par essence une activité typique de tourisme, à savoir
effectuer un séjour à l’étranger plus où moins loin de son domicile.
• L’Organisation Mondiale du Tourisme défini donc le tourisme du côté
de la demande, c’est-à-dire que le tourisme correspond aux
« activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement
habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une
année, à des fins de loisirs pour affaires et autres motifs ».
• Cela signifie que:
« Le tourisme génère directement et indirectement une augmentation
de l’activité économique dans les endroits visités (et au-delà),
essentiellement en raison de la demande de biens et de services qui
doivent être produits et fournis » (OMT)
Une définition de l’économie du tourisme liée à celle du tourisme?
10. Différence entre contribution et impact économique
• Dans l’analyse économique du tourisme, il faut opérer une distinction entre
la contribution économique du tourisme, qui renvoie aux conséquences
directes du tourisme et est évaluable grâce au Compte Satellite du
Tourisme,
• et l’impact économique du tourisme, concept beaucoup plus vaste qui
représente la synthèse des effets directs, indirects et induits du tourisme et
qui doit être évalué en appliquant des modèles.
• Les études sur l’impact économique visent à quantifier les avantages
économiques, à savoir l’augmentation nette des richesses des résidents
résultant du tourisme, évaluée en termes monétaires, en sus des niveaux
qui existeraient autrement.
• Enfin, on peut également l’évolution de l’activité du tourisme
10
11. Comment étudier l’économie du tourisme… à La
Réunion
Par l’Offre
• Enquête fréquentation hôtelière
• Statistiques UHR
• La fréquentation des offices de
tourisme
• Enquête de conjoncture de l’IEDOM
et l’ORT
• Enquête sur les meublés de
tourisme
Par la demande
• Enquête fréquentation touristique
• Enquête de comportement des non
résidents
• …
11
Un compte Satellite tu Tourisme
12. (Parenthèse …
• Qui dit étudier implique d’illustrer ce que
l’on comment, analyse, ou observe…
12
23. …fin de la parenthèse)
23
• Plusieurs façons de suivre l’activité
touristique…
24. 24
Une analyse conjoncturelle avec des données infra-
annuelles
400
450
500
550
600
Nombre total de passagers (en milliers)
Source : Aéroports de Gillot et de Pierrefonds - CVS
200
250
300
350
Nombre de passagers sur l'axe La Réunion - Métropole
(en milliers)
Source : Aéroports de Gillot et de Pierrefonds - CVS
27. Une analyse proche de la conjoncture avec
d’autres données infra-annuel
27
28. Une analyse « plus » structurelles avec des données
annuelles voir moins fréquentes
0
100
200
300
400
500
0
100,000
200,000
300,000
400,000
500,000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Fréquentation touristique et dépenses durant le séjour des touristes
Nombre de touristes Dépenses durant leur séjour
Source: Insee- IRT
M€
29. 29
0
2,000
4,000
6,000
8,000
10,000
12,000
14,000
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Capacité d'hébergement (en lits)
Autres hébergements non classés Hôtels classés
Autres hébergements classés Gîtes de montagne
Source: IRT - Observatoire
1,500
1,875
2,250
2,625
3,000
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Evolution de la capacité hôtelière classée en chambre
Source: IRT - Observatoire
Sur l’hébergement
30. Sur les prix de l’aérien
30
884
1,420
0
400
800
1,200
1,600
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Source: IRT - Observatoire
1 029 € en moyenne
100
110
120
130
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Indice des prix (en base 100 décembre 2004)
Transport IPC Fra aérien
34. Le Compte Satellite du Tourisme, un outil pour mesurer
l’impact du secteur
Dépenses
des visiteurs
extérieurs
Dépenses
des visiteurs
résidents
Consom-
mation
touristique
Demande
touristique
Offre
touristique
Poids dans
le PIB
+
Emplois
35. Tourism satellite account overview
Tourism Non tourism Total
industry Industry Production
Tourism
Value
added
Tourism Satellite Account
Suppl
y
table
Use
table
Input-output table
Hotel-
restaura
nt
Air
transport
Recreational
activities
Travel
agencies
Trade
Car
rental
37. Plus de la moitié des dépenses touristiques provient des
résidents
Répartition des dépenses des visiteurs
selon leur origine en 2005
• Les visiteurs résidents = 57% des dépenses touristiques
• l’agrégation des dépenses des résidents et des touristes affinitaires
représente plus des trois quarts des dépenses touristiques
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Location de véhicules
Services récréatifs
Hébergement
Transports
Restauration
Commerce
Agences de voyages
visiteurs résidents visiteurs non résidents
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
TOTAL
Réside
nt
40%
Non
résiden
t
60%
Estimation 2010
38. Répartition de la valeur ajoutée par branche d’activité
à La Réunion en 2005
• Le tourisme = 2,6 % de la valeur ajoutée totale créée en 2005
• le tourisme = activité émergente participant à sa diversification
économique de l’île
Le tourisme contribue à la diversification de l’économie de
l’île
24,3%
19,7%
12,1%
10,2%
9,3%
7,6%
5,7%
3,8%
2,1%
1,8%
1,0%
2,6%
0% 5% 10% 15% 20% 25%
Educ., santé, action soc.
Activités finan. et immo.
Administrations
Autres services*
Commerce*
Construction
Transports*
Autres industries
Tourisme
IAA
Agri., sylvi. et pêche
Energie
* en excluant la partie touristique de cette activité
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
2,9% en 2010 ?!
39. 11/0
3/20
La p- 39
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000
Educ. santé, action soc.
Administrations
Autres services*
Commerce*
BTP
agri, sylvi et pêche
Autres industries
Tourisme
Activités finan. et immo.
Transports*
IAA
Energie
* en excluant la partie touristique de cette activité
Source: Recensement / IEDOM - INSEE - CEROM 2009
Répartition des emplois (salariés et non salariés) selon le
recensement de la population à La Réunion en 2006
• Le tourisme = 4% de l’emploi total (salarié et non salarié)
• Le tourisme est une activité de main d’œuvre poids plus élevé dans
l’emploi que dans la valeur ajoutée
Près de 9 000 emplois directs dans le tourisme
40. 11/0
3/20
La p- 40
193
70
366
0
100
200
300
Tourisme Produits des Indus.
Agri. et alim.
Autres produits
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
Le tourisme, première source d’exportation de l’île
Exportations de La Réunion en 2005
(en millions d’euros)
• Les dépenses des touristes extérieurs sur le sol réunionnais = 366 millions
d’euros en 2005 et représentent la première recette d’exportation de l’île
• Le tourisme génère 40 % de recettes de plus que l’ensemble des
exportations de biens manufacturés de l’île en 2005
41. 11/0
3/20
La p- 41
Représentation de l’impact économique de l’activité
économique à La Réunion
Dépenses
des visiteurs extérieurs
366 millions d’euros
Dépenses
des visiteurs résidents
480 millions d’euros
Dépenses
du tourisme intérieur
846 millions d’euros
2,6%
de la VA totale
9 000
emplois directs
1ière recette
d’exportations
42. Zoom sur l’emploi : les caractéristiques des emplois dans
le tourisme
Le tourisme, ce n’est pas
que des emplois peu
qualifiés
7 200 emplois en ETP
(équivalent temps plein)
82.0% 86.3%
16.1% 13.2%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Tourisme Ensemble
Temps complet Temps partiel Faible temps partiel
8.4%
13.4%
70.3%
7.8%6.9%
20.1%
41.1%
31.9%
0.0%
20.0%
40.0%
60.0%
80.0%
Cadres, prof.
Intell. Sup. et
chefs
d'entreprises
Prof.
Intermédiaires
Employés Ouvriers
Tourisme Ensemble
43. Des emplois plus féminins
mais pas uniquement
Des emplois plus jeunes
41.6%
49.8%
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Ensemble Tourisme
Homme Femme
Source : IEDOM - INSEE
0.0%
10.0%
20.0%
30.0%
40.0%
Moins de 25
ans
25-34 ans 35-44 ans 45 ans et +
Tourisme Ensemble
Source : IEDOM - INSEE
Des emplois plus féminins, plus jeunes et dans des
entreprises de petite taille
44. Conséquences sur l’emploi
Source: IRT - Pôle Emploi
Croissance des emplois et du nombre d’établissement dans le
tourisme : +12,7% entre 2006 et 2009
6,3%
en 2010
6,9%
en 2009
45. Une croissance de l’emploi dans le tourisme plus forte
90
100
110
120
130
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Evolution emplois salariés (indice 100 : 2005)
Tourisme Construction Secteurs marchands
Source: IRT - Pôle Emploi
-9,8% entre
2005 et 2010
+6,4% entre
2005 et 2010
+10,1% entre
2005 et 2010
46. Encore une autre source et donc un autre
chiffre de l’emploi…
46
48. 48
• Avant la départementalisation :
– Difficilement accessible avant l'apparition de l'aviation commerciale
– Dans l'île même, les déplacements sont aussi problématiques
• Inauguration du tronçon de chemin de fer entre Saint-Denis et
Saint-Pierre en 1882
• Apparition du thermalisme au XIXe siècle à Hell bourg et Cilaos
pour une clientèle réunionnaise aisée
Un peu d’histoire
49. 49
• Dès la fin de la guerre, des liaisons aériennes régulières mettent
La Réunion à trois journées seulement de la métropole
• En 1963, la Réunion ne possède que 4 hôtels de tourisme, et
reçoit 3.000 visiteurs
Un peu d’histoire
50. 50
• Quelques groupes tentent leur chance, le Club Méditerranée dans la
première moitié des années 1970, Novotel en 1976
• En 1989, l'île se dote d'une structure spécifique, le Comité du tourisme
de la Réunion
• 1992-2005 : le grand boom touristique
• 2006: crise liée au chikungunya
• 2010: retour au niveau de fréquentation d’avant-crise
0
100
200
300
400
500
Nombre de touristes à la Réunion par segment
(en milliers)
Total Agrément Affinitaires: IRT/InseeSource
51. 51
Que faut il pour transformer une région en une
destination touristique à succès?
• Être attractif
– paysage, nature, climat, culture, histoire
• Avoir des équipements touristiques
– hébergements, restaurants, services
• Etre accessible: l’Accessibilité
– Transports – accès facile
– Distribution – réservation facile
53. 53
Une nature riche, mais insuffisamment accessible
• Un patrimoine naturel avec une forte identité
– Le lagon, les cirques, un paysage volcanique, le Piton de la
Fournaise, le Piton des Neiges, …
• Une mosaïque de milieux naturels
– Des micro-régions avec des climats bien marqués
• Des richesses insuffisamment valorisées
– Préservation et fréquentation
– Les sites et les sentiers : l’ONF, ne dispose pas des moyens
humains et financiers pérennes pour entretenir l’espace
départemento-domanial. Les hébergements existants et gérés par
l’ONF doivent être rénovés et mis aux normes :
– Les activités sportives de pleine nature : les professionnels du
secteur ne sont pas encore suffisamment organisés pour
s’inscrire dans une véritable démarche touristique.
– Insuffisance d’équipements structurants : les équipements de
type « artificialisation » de la nature n’existent pas.
54. 54
Une activité balnéaire limitée :
Un récif corallien faible = 40 km de plages, sur 208
km de côte, soit 19 % du littoral
Un poids fort de l’urbanisme et des activités
humaines sur les plages
– 15 % de l’espace urbain se concentre sur une bande
littorale de 500 m de large. La quasi- intégralité des zones
d’activités économiques est rassemblée sur l’espace littoral
Des plages limitées et surfréquentées
– 22 plages à la Réunion dont 6 font vraiment l’objet d’une
fréquentation intense. Les jours et les heures de
pointe, cette fréquentation dépasse les 20 000 personnes
55. 55
Un patrimoine culturel, confidentiel hors de La Réunion
• Une terre d’excellence pour la culture
– Pas de lien entre la culture et les autres pratiques de découvertes
(gastronomie, nature, géologie, paysages, flore, faune, coutumes
locales)
• Des lieux, des évènements, des structures à faire vivre
– Les jardins
– Le patrimoine muséologique (Musée du volcan : 25 000 visiteurs
annuels)
– Le patrimoine événementiel : fêtes traditionnelles, culturelles, festival
– Le patrimoine économique : usine sucrière
– Le patrimoine créole
• Des circuits et des itinéraires à rendre accessibles à tous les
touristes
56. 56
L’île trop peu tourné vers l’extérieur
• Les espaces urbains sont peu mis en valeur touristiquement
• Les activités de divertissement sont peu ouvertes aux touristes.
L’île foisonne d’évènements et d’activités. Celles-ci sont peu
accessibles ou programmées vers les touristes extérieurs :
– En matière de « produits » de pleine nature, ces derniers sont, soit
majoritairement destinés aux résidents soit orientés vers la
performance sportive, créatrice d’image, mais peu incitative
– Une insuffisante prise en charge du touriste pour l’ensemble de la
prestation (au départ des hôtels, transport inclus).
– Peu d’équipements d’accueil sur les sites de pratiques et de visites
58. 58
Une capacité d’hébergement trop limitée
Capacité d'accueil hôtelier par
région en 2010
58
Source: INSEE
7.1
1.9
0.5
0.0 2.0 4.0 6.0 8.0
Corse
Provence-Alpes-…
Midi-Pyrénées
Île-de-France
Guadeloupe
Rhône-Alpes
Languedoc-…
Aquitaine
France
Bretagne
Pays de la Loire
Nord-Pas-de-Calais
Picardie
La Réunion
Intensité touristique (nobre de lits en hôtel pour
100 habitants)
Source: INSEE
59. 59
Une intensité touristique plus faible
9.0
3.8
1.1
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Corse
Languedoc-Roussillon
Poitou-Charentes
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aquitaine
Rhône-Alpes
Bretagne
Auvergne
Midi-Pyrénées
Pays de la Loire
Limousin
Franche-Comté
Alsace
Bourgogne
Centre
Picardie
Lorraine
Nord-Pas-de-Calais
Guadeloupe
Champagne-Ardenne
Île-de-France
La Réunion
Nombre de lits tout hébergement touristique pour 100 habitants
Source: INSEE
France
60. 60
L’hôtellerie en perte de vitesse
– La branche « hôtels-restaurants » ne semble pas être
l’accélérateur de croissance escomptée
• Entre 2000 et 2007, croissance 5,2% contre 7,0% en moyenne par an
• Son poids dans la valeur ajoutée globale créée s’est amoindri. En
2000, le secteur hôtels-restaurants représente 2 % de la VA totale et
seulement 1,8 % en 2007.
61. 61
Des hébergements peu standardisés
• Un parc hôtelier et des services difficilement commercialisables
par les tour-opérateurs
– L’offre d’hébergement est essentiellement moyen de gamme avec
des établissements en majorité de taille assez faible (moins de 40
chambres), ce qui rend plus difficile la commercialisation via des TO
– Le taux de pénétration des chaînes intégrées est très faible (Accor et
Concorde Hôtels)
– Peu d’établissements 4 étoiles et une offre en 3 étoiles où la qualité
est insuffisante
• Aucun hébergement d’exception sur les sites emblématiques
63. 63
Quasiment uniquement accessible par les airs
– .
Trafic de passagers de Port Réunion
en nombre de passagers
2007 2008 2009 2010
Source : Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion (CCIR)
Croisières dont 8 644 28 778 46 618 49 647
Arrivées 14 310 23 396
Départs 14 468 23 222
Inter-îles dont 30 892 24 616 26 476 24 170
Arrivées 12 145 13 055
Départs 12 471 13 581
• Transport aérien : deux millions de passagers
• Transport par eau :
64. Historique de l’aéroport Rolland Garros
• 1929 : Atterrissage du 1er avion en provenance de Tamatave à
Madagascar, sur le champ d’aviation de GILLOT
• 1951 : Première construction en « dur » de l’aérogare passagers de
GILLOT, au nord de la piste (côté mer), en remplacement du
bungalow en chaume et bambou balayé par le dernier cyclone
• 1976.: Construction d’une nouvelle aérogare passagers, d’une
aérogare de fret, de bâtiments techniques et aire de stationnement
avions, avec comme concept architectural celui de « Fougère »
64
65. Historique de l’aéroport Rolland Garros
• 1993 : Passage du cap du million de passagers annuels
• 2001, 2003 et 2004 : Liquidation d’AOM et Air Liberté, Air Lib et Air
Bourbon
• 2011 : Création de la SA Aéroport de La Réunion Roland Garros
• 2012-2020 : Plan de développement et de modernisation de l'Aéroport
de La Réunion Roland Garros
65
66. Trafic aérien aux 2 aéroports depuis 1995
66
1.0
1.2
1.4
1.6
1.8
2.0
2.2
1995 1996 1997 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Millions
Nombre de passagers
• 11e aéroport de France en nombre de passagers
67. 67
Caractéristiques des flux aériens
Poids important du trafic passagers vers la métropole
• ≈ 60% du trafic passagers en direction de la métropole
• 22% vers Maurice
Prédominance des vols directs
• 82% des flux se font directement avec La Réunion
• 18% des passagers ont rejoint la Réunion viaunecorrespondance
• Orly, plateforme de correspondance principale
Une offre déconnectée des marchés européens
• LaRéunionenEurope:uniquementsurlamétropoleetfaiblerôledeRoissy
• Maurice:outrelaFrance,connectéeà 4pays(UK,All,ItalieetSuisse)
67
69. 69
• Le tourisme est une activité transversale qui concerne une
multitude d’autres activités telles que le bâtiment, les
services, les
commerces, l’agriculture, l’aménagement, l’urbanisme, …
• En théorie, l’économie d’un pays se résume en un jeu de trois
acteurs : l’entreprise, le consommateur et l’État. Ce marché suit
les lois (attentes, besoins) de l’Offre et la Demande; l’État étant
là pour réguler le marché.
Le tourisme, un jeu à trois
70. 70
• Dans le tourisme ce jeu d’acteur comprend :
Territoire
Professionnels Client
Le tourisme, un jeu à trois
71. 71
– Le territoire englobe toutes les collectivités, organismes et
institutions concernant directement ou indirectement pour le
tourisme
– Les professionnels représentent ceux du secteur
(hôteliers, restaurateurs, …) et ceux des autres secteurs liés
au tourisme (les commerçants, les professionnels du
BTP, …)
– Les clients correspondent à l’ensemble des clientèles qui
pratiquent une activité touristique.
73. Pyramide des besoins de Maslow
BESOINS PHYSIOLOGIQUES (faim, soif)
BESOINS DE SECURITE (abri,protection)
BESOINS D’APPARTENANCE
ET D’AFFECTION
BESOINS D’ESTIME
(statut,reconnaissance)
BESOIN
DE
S’ACCOMPLIR
74. Les motivations d’un touriste
74
• Les motivations sont des forces psychologique qui sont liées à
l’individu et qui l’incitent à agir d’une façon ou d’une autre dans
un contexte précis.
Motivations Caractéristiques
Physiques Le désir de se reposer
Le désir de participer à des activités sportives
Le désir de prendre soin de soi
Culturelles Le désir de connaître d’autres pays, régions, …
Le désir de la culture d’un pays
Le désir de connaître les arts, la musiques, les musées,
les sites historiques, …
Interpersonnelles Le désir de rencontrer de nouvelles personnes
Le désir de rendre visite à des mais, la famille
Le désir de se soustraire à l’environnement quotidien
Relative au statut
et au prestige
Le désir d’être reconnu
Le désir d’être estimé
Le désir de véhiculer une image positive
75. 75
• Différents types de clientèles … aux attentes différentes
Touristes
extérieurs
Excursionnistes Résidents
Les clients
78. 0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
Commerce Transport Agences de
voyages
Restauration Hébergement services
récréatifs
Location de
véhicule
Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
En terme de dépenses
Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des
visiteurs à La Réunion en 2005
• Pour les résidents, autour de deux grands thèmes : l’envie de passer des
vacances hors du département et le besoin de s’évader tout en restant sur
l’île
79. 79
Trois cibles comportementales concernant
la clientèle locale (étude CTR/DEM - 2003)
Exclus
des vacances
Pratiquant
des vacances
à la Réunion
Excluant
des vacances
à la Réunion
1/2 des ménages
CSP modestes ou inactives
Chef de famille plutôt âgé
% élevé de famille
nombreuses
Cible qui aura tendance à se
réduire. Sensible à une offre
adaptée à ses
attentes, surtout financières
28% des ménages
(18% que dans l’île)
Surtout dans le nord et l’Est
Pop. Jeune et active
Prof. Indépendantes et surtout
intermédiaires
-Présence forte d’enfants jeunes
Déjà acquises
A convaincre de rester en vacances à
la Réunion surtout après le départ
des enfants
¼ des ménages
Foyers habitants majoritairement
dans l’Ouest
Taux de chômage réduit
Population âgée
Présence faible d’enfant au foyer
Peu captive
Besoins d’atouts puissants
pour les faire rester
80. 80
4 types de consommation observés
Séjours
en famille
Séjours
sportifs
Séjours
entre amis
Séjours
en couple
Dans les Hauts
WE souvent
dans les Hauts
Objectif :
se retrouver, se reposer
WE Quasi-systématiquement
dans un hôtel de l’Ouest
Objectif :
Activités de détentes,
se couper des
Contraintes quotidiennes
87. 0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
Commerce Transport Agences de
voyages
Restauration Hébergement services
récréatifs
Location de
véhicule
Visiteurs résidents Visiteurs extérieurs
Source: IEDOM - INSEE - CEROM 2009
En terme de dépenses
Ventilation des dépenses touristiques par poste et selon l’origine des
visiteurs à La Réunion en 2005
• Pour les visiteurs extérieurs : l’éloignement et les besoins de se loger, se
nourrir et se déplacer pèsent sur la structure des dépenses
89. Image des DOM
• Sans penser aux aspects financiers, où préféreriez vous partir
en vacances?
• A l’étranger : 44%
• En France métropolitaine: 30%
• En Outre-Mer: 25%
• NSP: 1%
• Si vous partiez en Outre Mer, votre priorité?
• Polynésie: 27%
• La Réunion: 26%
• Autres: 15%
• Martinique :12%
• Guadeloupe : 10%
• Nouvelle Calédonie: 9%
90. • Les principaux atouts des DOM et COM ?
• Soleil: 38%
• Patrimoine culturel et historique: 22%
• Mer: 19%
• Population locale: 9%
• Loisirs proposés: 5%
• Produits locaux: 4%
• Equipements hôteliers: 2%
91. 91
Mesure des motivations et comportements touristiques
au départ et au retour
Au départ Au retour
Pourquoi partez-vous
aujourd’hui ?
Qu’avez-vous fait pendant votre
voyage ?
Profiter du soleil et de la plage 92% 93%
Découvrir de nouveaux paysages
et de nouvelles cultures
78% 91%
Ressentir des émotions 73% 70%
Éprouver des sensations 71% 66%
Augmenter ses connaissances 70% 49%
Vivre des expériences fortes 60% 49%
Faire des rencontres 58% 49%
Visiter des musées 34% 34%
Faire du sport intensément 16% 25%
Vous occuper de vos enfants 20% 13%
Source : FIGESMA/ODIT France
92. AFIT / Figesma / R94 - Etude d'image des DOM et déterminants au départ outre-mer - Etude quantitative - 18 janvier 2005 92
LES PRINCIPAUX ATOUTS TOURISTIQUES DE LA REUNION
Touristes
métropolitains Domiens
Le soleil 76 % 75 %
Les belles plages 70 % 69 %
Les beaux paysages 58 % 73 %
La mer chaude 48 % 38 %
Les habitants accueillants 30 % 38 %
La culture créole 15 % 15 %
Les randonnées 14 % 22 %
La diversité ethnique et culturelle 12 % 12 %
Les animations culturelles et festives 9 % 9 %
Les fruits exotiques 9 % 11 %
La plongée 7 % 9 %
Le volcan 7 % 8 %
La gastronomie 4 % 9 %
Réponses spontanées
93. Etude d'image des DOM et des déterminants au départ outre-mer - 14 décembre 2005 - R134 93
La REUNION
• La diversité et la
richesse de l ’éco-
système
- Les climats
- Les sites
- La mer / la montagne
- La faune / la flore
Une IMAGE en CONTREPOINT
des DESTINATIONS ANTILLAISES
• Une population
ouverte et tolérante
• Une forte intégration
nationale
• Les infrastructures à
taille humaine
• Un tourisme vert
respectueux de
l ’environnement
• Des offres adaptées
(randonnées / trekking
…)
Un accueil
chaleureux
Une offre
touristique
« naturelle »
complète
Des opérateurs
touristiques
réunionnais créatifs et
innovants
ETUDES
QUALITATIVES
94. • La destination Réunion est une destination choisie, réfléchie
• 86% des personnes qui sont venues à La Réunion n’avaient pas
choisi d’alternative
• Si on se concentre sur les touristes d’agrément, seulement 30% ont
hésité avec une autre destination. Lorsque La Réunion a fait l’objet
d’un choix, elle se trouve dans un tiers des cas en concurrence
• avec l’Ile Maurice.
• La Réunion est aussi en concurrence avec les « Iles tropicales »
pour 22% des cas. Les touristes ont hésité avec les Seychelles, la
Martinique, la Guadeloupe, la Nouvelle Calédonie ou encore
• Mayotte et Rodrigue, les Caraïbes… La Réunion est en concurrence
avec les destinations « plages et cocotiers » assez éloignées de ce
qu’elle a offrir.
94
MOTIVATIONS, CHOIX ET ATTENTES des touristes qui
ont visité La Réunion (2009/2010)
95. Le tourisme d’agrément : la nature et la montagne
• Près d’un touriste sur deux a choisi La Réunion pour la nature et la
montagne
• La mer et la plage n’arrivent qu’en seconde position et ne sont
citées que par un peu moins d’un tiers des touristes. Le soleil et la
chaleur ne concerne que 26% des touristes.
• Le bouche à oreille et l’expérience des autres voyageurs restent un
facteur important puisque 24% des touristes sont venus à La
Réunion suite aux échos positifs.
Le tourisme affinitaire : la famille et les amis avant tout
• La famille et les amis sont la première motivation du tourisme
affinitaire (76%).
95
96. Plus globalement …
• Lorsqu’on demande aux touristes s’ils souhaitaient profiter de la mer
ou de la montagne, ils sont 81% à déclarer vouloir profiter des deux.
Par ailleurs, ils ont été un peu plus de la moitié à être indifférents
entre les deux attractions.
• Comme le résume un touriste « La Réunion c’est super, il y a la mer
et la montagne et il y fait chaud »
• Alors que la nature et la montagne sont les deux principaux facteurs
d’attractivité, seulement 25% des touristes connaissaient le Parc
National de La Réunion avant de venir à La Réunion. 56% quittent
l’île sans en avoir attendu parlé
96
97. 97
1 600 touristes ont été interrogés entre juillet
2009 et juin 2010 au moment de leur départ à
de l’aéroport
99. Modes de restauration
• Un touriste sur deux déjeune principalement chez ses amis ou sa famille et
42% d’entre eux se rendent principalement au restaurant. La Restauration rapide
et les camions bars séduisent 23% des touristes.
99
100. Les plages : une forte fréquentation
• Le taux de fréquentation des plages est de 83% sur l’ensemble de l’année contre
79% en 2003.
• La plage de l’Hermitage est la plus populaire : un touriste sur deux qui s’y est rendue.
• Boucan Canot est en seconde position et a été fréquentée par 29% des touristes,
suivie de très près par La Saline avec un taux de fréquentation de 28%. Les Roches
Noires avait accueilli 37% des touristes en 2003, seulement 17% ont fréquenté cette
plage en 2009/2010.
100
101. Les activités
• Les touristes ont réalisé en moyenne 2,28 activités durant leur séjour. Seulement
16% n’ont participé à aucune activité.
• Durant leur séjour, les touristes participent largement aux activités culturelles
(79%). Les musées ont été fréquentés par 37% des touristes et 24% d’entre eux ont
visité les jardins. 13% des touristes ont assisté à un concert ou à une pièce de
théâtre ou encore se sont rendus au cinéma.
• Largement populaires, les activités liées à la montagne ont occupé 69% des
touristes. 26% des vacanciers ont fait une randonnée pédestre d’une journée, 22%
d’une demi-journée et 19% de plus d’une journée. Les autres activités (randonnées
équestres, canyoning, parcours acrobatiques en forêt) ont concerné moins de 1%
des touristes.
• Les activités ayant trait à la mer n’ont concerné qu’un peu plus d’un tiers des
touristes (37%). La promenade en mer est l’activité préférée et a concerné 13% des
touristes. La plongée a été pratiquée par 10% des touristes.
101
108. Zoom sur la clientèle affinitaire
Quelques constats:
1. Le tourisme affinitaire vient de France métropolitaine: 90% par la métropole
2. Les touristes affinitaires sont nombreux à se fidéliser sur la destination :
chaque année, 6 touristes affinitaires sur 10 indiquent être déjà venus
précédemment sur l'île, et les visites précédentes remontent souvent à un ou deux
ans à peine
en 2011
109. La clientèle affinitaire
3. Les touristes affinitaires voyagent souvent en famille (2 personnes voire
plus), plus souvent que les autres touristes
4. 75 à 80% limitent leur déplacement à un séjour sur l'île mais 20 à 25%
combinent leur visite à La Réunion avec un séjour dans d'autres pays de la zone
Océan Indien, notamment Maurice généralement associée à La Réunion
5. Les touristes affinitaires séjournent quasiment 1,5 fois plus longtemps sur La
Réunion que les touristes d'agrément (22 jours vs 15 jours en moyenne en 2006).
110. La clientèle affinitaire
6. On différencie ainsi 2 publics avec des comportements et des attentes variables:
– d'une part ceux attachés à La Réunion, via de la famille, revenant
régulièrement sur l'île et y prolongeant leur séjour (plus de 1 mois en
moyenne), représentant environ 60% des touristes affinitaires soit 100 à
110 000 touristes par an, qui vont s'inscrire dans des activités familiales,
peu tournées vers la découverte de l'île : plage …
– d'autre part, ceux qui découvrent l'île pour la première fois, y restent un
peu moins longtemps (2 à 3 semaines en moyenne), environ 40% des
touristes affinitaires, soit 60 à 70 000 touristes par an, attirés par
l'installation sur place d'amis, celle-ci ayant facilité la décision de venir sur
l'île où les activités pratiquées vont être orientées vers la découverte:
balades, visite de sites touristiques ou culturels …
111. La clientèle affinitaire
7. Les proches représentent un point d'appui fréquent pour organiser le
séjour, notamment lors d'un premier séjour à La Réunion. Par exemple, les
hôtes locaux se chargent dans la moitié des cas des réservations
d'hébergements payants.
8. La recherche d'informations sur les activités touristiques se fait parfois à l'aide
d'Internet, des guides ou brochures touristiques ou en visitant les Offices de
tourisme. Mais ces différents moyens d'information sont souvent court circuités
par la fonction fréquemment dévolue aux proches de recueillir l'information et
participer à l'organisation du séjour, ce qui augmente le risque d'une information
insuffisante sur l'offre, notamment de loisirs sur place
9. 7 touristes affinitaires sur 10 signalent changer de lieu d'hébergement en
cours de séjour et 5 sur 10 signalent la fréquentation de structures payantes
(hôtels ou gîtes). Mais les nuitées chez la famille ou les amis restent les plus
fréquentes et représentent plus de 80% du séjour (23 nuits sur 28).
118. 118
• La puissance publique à l’inverse des autres acteurs à une
vision à long terme de la question du tourisme sur son
territoire. Elle doit préserver la ressource tout en assurant le
développement économique des professionnels
• Accueillir dans les meilleurs conditions les touristes
Le territoire
119. 119
• L’Etat qui assure le contrôle et le respect des normes et
classement … mais aussi contrôle les fonds européens
• La Région qui doit assurer le développement de ce secteur
(subvention, etc.) et qui a la charge de compétence d’un Comité
Régional du Tourisme
• Les communautés d’agglomération ou les communes: accueil
et informations
Qui sont-ils?
120. L’Europe
• La Réunion mobilise les fonds structurels du fonds européen de
développement régional : Feder
• Dans le cadre des programmes opérationnels européens 2007-
2013, une ligne « aide aux entreprises touristiques » a été retenue.
La cible de cette aide est bien plus large que le seul secteur hôtelier.
• Dans la pratique, le bilan en octobre 2012 montre qu’il en est le
principal bénéficiaire : 30 opérations ont mobilisé 5,76 millions
d’euros, dont 5,43 millions d’euros ont été destinés à 16 opérations
de création, extension ou rénovation d’hôtels.
120
121. L'État soutient l’emploi et la rénovation hôtelière en complément
de la défiscalisation
• Dans le cadre de la loi pour le développement économique des
outre-mer (Lodeom), de nouvelles exonérations de cotisations
sociales patronales sont applicables depuis le 1er juillet 2010. Ces
exonérations sont renforcées à La Réunion pour le secteur
touristique déclaré secteur prioritaire.
• Les hôtels de plus de 15 ans sont éligibles à l'aide à la rénovation
hôtelière. En 2011, cinq opérations de rénovation (pour 213
chambres), représentant un investissement total de 6,17 millions
d’euros, ont été aidées à hauteur de 1,35 millions d’euros.
121
122. La Région Réunion en renfort
• Pour chacune des opérations subventionnées par le Feder, la
Région Réunion apporte aussi sa part d’aide financière.
• En 2010, les aides au secteur hôtelier sont déplafonnées et les 16
opérations bénéficiaires du Feder ont reçu un total de 3,62 millions
d’euros de la Région.
• En moyenne, chacun de ces chantiers hôteliers a reçu une aide
cumulée d’un montant de plus de 500 000 euros.
122
126. 126
• Le positionnement
– « On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui
cherche à donner à une offre (produit, marque ou enseigne) une
position crédible, différente et attractive au sein d’un marché et dans
l’esprit des clients » (Mercator, 8ème édition, 2006).
– Cette définition souligne trois aspects d’un positionnement :
• le positionnement est une politique et non un résultat ou un état de fait. Si
chaque offre occupe une position dans l’esprit du client, le positionnement est la
politique qui cherche à influencer cette perception ;
• le positionnement est un choix stratégique global en matière d’offre : un
positionnement se traduit dans la communication ou la publicité, mais c’est dans
l’ensemble des dimensions d’une offre que perçoit le client (politique de
produit, de prix, de distribution, ...) qu’il doit s’exprimer ;
• la finalité du positionnement est une finalité de perception. L’offre doit être
perçue comme crédible, différente et attractive dans l’esprit des clients par
rapport aux concurrents.
A. Le marketing stratégique
127. 127
• Exemples de positionnement :
– Bonne Maman : la confiture traditionnelle aussi bonne que celle faite à la
maison
– Les piles Duracel durent plus longtemps
– Petit Ecolier : un petit beurre et une tablette de chocolat rassemblés
pour le goûter des gourmands de tous les âges
– L’Occitane vous apporte les bienfaits traditionnels de la Provence
– La Rav 4 de Toyota est le 4x4 urbain
– …
139. 139
• En tourisme
Exemples de positionnement de station balnéaire
en France
Catégorie sociale
« Aristocrate » : Dinard,
Monte-Carlo
« Bourgeoise » : La Baule,
Arcachon
« Jet Set » : Saint-Tropez,
« Intello » Île de Ré
« Tourisme de masse » : la
Grande-Motte
Activité « traditionnelle »
Ostréiculture : Arcachon
Marais salants : Noirmoutier
Sport
Surf : Biarritz et Hossegor
Plaisance : ports bretons et
azuréens
Yachting : Antibes, Saint-
Tropez, Monaco
Le cinéma :
Cannes, Deauville, Cabourg
140. 140
Le marché
français
Les nouveaux marchés
Les
professionnels du
tourisme
réunionnais
•Nature vierge
• Destination
authentique
•Volcan, cirques, flore
•Nature vierge,
• Destination
authentique
• La combinaison randonnées
et plage
• Authenticité
• Beauté
• Variété/
diversité
Unique Selling Position
Etudes KAIROS Future 2007
141. 141
• Définir un positionnement pour le territoire signifie :
– identifier des spécificités du territoire par rapport à la concurrence en
matière d’offre, d’espaces touristiques, d’espaces naturels, de
patrimoines, …
– déterminer des éléments constitutifs de l’image et de l’identité du
territoire
– définir d’un positionnement en tenant compte de l’environnement
concurrentiel et du marché
• Afin de déterminer des cibles de clientèles pertinentes, c’est-à-dire
d’identifier des clientèles actuelles et potentielles (au regard du
positionnement défini)
Le positionnement stratégique en tourisme
142. 142
Les composantes
du positionnement stratégique
Positionnement
Identité
objective
concurrence
perception
du marché
Identité
projetée
L’identité objective
Origines, histoire, forces et
faiblesses, menaces et
opportunités
Les concurrents
internes et externes
Sa personnalité projetée,
c’est-à-dire son ambition, son
« vouloir être »
La perception du marché
Quelle image en ont les
acteurs du marché
touristique
(réceptifs, TO, professionnels
, clients) ?
143. 143
• Trouver un équilibre entre notoriété
et l’image
– La notoriété mesure la connaissance
de la station, sans jugement de valeur.
– L’’image ou image de marque est
l’ensemble des représentations
rationnelles et affectives associées par
une personne ou un groupe de
personnes une marque, une station
balnéaire par exemple
l’image = importance capitale. Les
consommateurs ne recherchent plus
seulement la consommation «utilitaire »
mais également une certaine part
d’imaginaire. Les valeurs liées à la ville
détermine son image en bien ou en mal.
– Exemple de station balnéaire :
• forte notoriété mais une image négative Pallavas les flots
• Excellente image mais sans très connue du grand public Porto Cervo
• D’autre possède une image et une notoriété forte Saint Tropez
Image
Notoriété
147. 147
Fondements du positionnement
Attractivité
Durabilité
Lisibilité
• Tout positionnement touristique s’articule dans un espace tri-
dimensionnel comprenant :
• L’Attractivité qui passe par
– les aménagements et les équipements touristiques.
– Les évènementiels
– Le développement de tendanciels
• La lisibilité. Objectifs : se déplacer
mais surtout de comprendre le
territoire et savoir le consommer
• La durabilité. Objectifs :
développer le territoire dans le
temps et répondre à des besoins
économiques, sociaux et
écologiques
149. 149
des aménagements
des équipements
des évènementiels
créatifs
des produits touristiques
des tendanciels créatifs
- Économiques (emplois),
- Sociale (mixité des populations),
- Écologiques (protection de
l’environnement)
- Éthique (équitable et participative)
des aménagement
des produits, des
territoires pour :
- Les résidents,
- Les réunionnais,
- Les touristes
- Les professionnels
- Assumer l’existant
- Répondre au marché
- Assurer le développement
touristique réunionnais
des usages, des
traditions, des
populations, des
activités, des territoires
Leader
Attractif
Lisibilité
Durabilité Mosaïque
155. 155
• « Le marketing est l'effort d'adaptation des organisations à des
marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le
comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est
durablement supérieure à celle des concurrents » (Mercator, 8e
édition, 2006)
• Le mix marketing, cad :
– Le produit (product)
– Le prix (price)
– La distribution (place)
– La communication (promotion)
Le mix marketing
156. 156
Le produit
• Filière : Ensemble d’activités de loisirs et de tourisme qui
offrent une taille (emplois, CA) et spécificité (thématique)
suffisante pour motiver un séjour partiellement ou totalement
et justifier d’une stratégie autonome de création, de
production, de promotion, de distribution, de formation.
• Produit : Soit une activité identifiée au sein de la filière, soit
en dehors (spectacles, sites remarquables, activités
sportives ou de loisirs, etc..) qui nécessite une conception et
un packaging de qualité (ex : accrobranche, visiobul, etc..).
159. 159
L’hébergement comme produit différenciateur
Un Boeing 747 reconverti
Une prison réaménagée
St Malo
Hotel troglodyte
Anjou
160. Oberoi Wildflower Hall, Shimla, Himalayas
Jackson Lake Lodge, Jackson, Wyo.
Enchantment Resort and Mii amo Spa,
Sedona, Ariz.
Dreams Luxury Suites, Santorini, Greece
161. 161
Le prix
Politique tarifaire
• La demande est généralement élastique : le nombre d'achats
évolue par rapport à l'évolution du prix
• Si le prix augmente, la demande baisse et inversement. En
conséquence, différentes politiques de prix sont
possibles, comme par exemple la politique d’écrémage, qui
cherche à vendre moins de produits, mais plus cher, et donc ainsi
à dégager un plus grand bénéfice.
• Le prix peut également être vu de manière qualitative (fixe-
variable), de manière dynamique (politique de solde) ou
relationnelle (politique de fidélisation).
162. 162
Le prix
• D’un côté, il y a la masse:
– produit indifférencié et bataille de prix
– Internet a introduit la transparence des prix et le reste s’est
enchaîné… l’internaute s’est mis à les comparer, les outils lui
facilitant cette comparaison se sont multipliés et, le consommateur
ne voyant pas vraiment de différence entre les produits «dits de
masse», le meilleur prix est devenu alors le critère de choix.
• De l’autre, il y a le créneau, le produit de niche et la bataille sur la
différenciation
– En marge des produits de masse, se sont développés des produits
qui se veulent distinctifs, qui s’adressent à une clientèle ciblée, qui
promettent de faire vivre une expérience au voyageur… la qualité et
l’originalité de l’expérience expliquent le prix puisque le produit a
peu de comparables.
163. 163
La communication
Communication
• La communication est l'action, le fait de communiquer, d'établir
une relation avec autrui, de transmettre quelque chose à
quelqu'un, l'ensemble des moyens et techniques permettant la
diffusion d'un message auprès d'une audience plus ou moins
vaste et hétérogène et l'action pour quelqu'un, une entreprise
d'informer et de promouvoir son activité auprès du public,
d'entretenir son image, par tout procédé médiatique.
164. 164
La communication
• le développement d’une image de marque forte et distinctive = le défi
marketing n°1 pour les destinations
• Communication sur une image de marque qui évoque les
émotions, les attitudes ou les états d’esprit liés à une visite de la
destination, afin que les consommateurs y associent leurs désirs et
leurs aspirations
• Il faut tenir compte de toutes les réalités sociales, économiques et
politiques d’une destination lors de l’élaboration de l’image de marque
touristique
• Différentes façons de communiquer sur différentes populations
169. 169
Le logo de l’IRT a ainsi évolué vers un principe
créatif qui suscite l’envie, illustre la pluralité des
activités de l’île et s’inscrit dans la tendance
actuelle du marché.
Le mot ILE DE LA REUNION évoque un endroit
rassurant et sécuritaire grâce à sa typographie
statutaire et ronde, mais est également le
symbole d’une île volcanique grâce à sa
couleur chaude ocre rouge.
Les courbes qui l’entourent font allusion aux
multiples voyages que l’on peut réaliser sur
cette seule et même île :
- La rouge pour le spectacle fascinant du volcan
- La jaune pour la chaleur de l’accueil des
réunionnais
- La bleue pour la douceur du lagon et les
merveilles de l’océan indien
- La verte pour la beauté exceptionnelle des
paysages naturels, inscrits au patrimoine
mondial de l’UNESCO.
187. 187
• Une communication ciblée:
– Développer une niche au sein d’un monde de géants meilleur moyen
d’éliminer la compétition directe.
– Le consommateur recherche de plus en plus des services personnalisés.
Une niche essaie de combler un besoin insatisfait ou de cibler un groupe
de personnes qui possèdent des attentes spécifiques.
• La communication virale ou « buzz » ou le bouche à oreille
réactualisé
• L’e-tourisme cf. distribution
204. 204
La distribution
• Le moteur de la commercialisation active d’une destination est
principalement du risque pris par le TO
• Risque qui repose sur deux facteurs : la rentabilité et la confiance
• Plus le produit est simplifié dans sa présentation et dans son processus
de vente, plus il est disponible en ligne
• Plus il est standardisé dans ses formats de production, mieux il est
programmé par les TO, mieux il est vendu par les agences et mieux il est
promu auprès du grand public
205. 205
La plateforme e-tourisme : « SOUBIK »
• L’ambition stratégique : mettre les technologies de l’information et de la communication au
service du développement de la fréquentation touristique de la Réunion et de la qualité des
séjours sur l’île.
• L’ambition opérationnelle : construire le cadre de référence pour les acteurs privés et
publics, permettant de générer les contenus d’info-réservation et les dispositifs en ligne
nécessaires à la conquête et à la fidélisation des clientèles
• Quatre objectifs spécifiques pour le e-tourisme
1/ Développer massivement l’audience et la visibilité de la destination sur l’internet,
pour desserrer le marché, multiplier et organiser les opportunités de contacts avec les
clientèles, dans une logique de e-marketing allant de la conquête à la fidélisation
2/ Adapter les produits en fonction des attentes plurielles des différents segments de
clientèles, du visiteur découvrant la Réunion pour la première fois à l’habitant.
• 3/ Mettre en réseau les différents éléments du produit pour une meilleure prise en
charge du touriste
• 4/ Organiser une mise en réseau respectueuse des acteurs publics et privés, dans une
logique privilégiant la mutualisation des visions, des stratégies et des moyens, comme
l’optimisation des investissements en matière de ressources humaines, de marketing et de
technologies
E-tourisme
209. 209
Le Mix marketing : conclusion
Points à retenir :
• Comprendre ce qui fait l’attraction de la destination et capitaliser
sur ses caractéristiques et ses avantages distinctifs.
• Développer de nouveaux produits qui prennent en compte les
changements sociodémographiques et les valeurs des
voyageurs.
• Connaître le profil des visiteurs.
• Orchestrer le marketing en fonction de la clientèle cible.
• Amener les citoyens à participer à la réussite de l’expérience
210. 210
On résumé le marketing c’est simple …
• A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu t'approches et tu lui dis:
"Je suis un très bon coup."
Ça, c'est du marketing direct.
Tu es à une soirée avec des copains et vous voyez une très jolie nana.
Un de tes amis s'approche et lui dit en te désignant :
"Tu vois ce garçon là-bas, c'est un très bon coup."
Ça, c'est de la publicité.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu lui demandes son numéro de téléphone.
Le lendemain, tu l'appelles et tu lui dis :
"Je suis un très bon coup."
Ça, c'est du télémarketing.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu la reconnais, tu t'approches et tu lui rafraîchis la mémoire :
"Tu te souviens que je suis un très bon coup?"
Ça, c'est du "customer relationship management".
211. 211
On résumé le marketing c’est simple …
• A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Tu te lèves, tu arranges un peu tes vêtements, tu t'approches et tu lui sers
un verre.
Tu lui ouvres la porte lorsqu'elle part, tu ramasses son sac lorsqu'il tombe.
Tu lui offres une cigarette et tu lui dis : "Je suis un très bon coup."
Ça, ce sont des relations publiques.
A une soirée, tu vois une très jolie nana.
Elle s'approche et te dit :
"J'ai entendu dire que tu es un très bon coup."
Ça, c'est du branding, le pouvoir de la marque!
A une soirée, tu vois une super belle nana.
Tu la mates avec des potes, tu fais des réflexions très fines, tu te bourres la
gueule...
Tu ne fais rien du tout et tu rentres bredouille.
Ça, c'est la réalité du marché
213. 213
• Impact du tourisme sur les sociétés d’accueil :
• Bénéfices: emplois, transferts financiers, …
• Inconvénients : pression foncière, colonisation
économique, …
• Impact du tourisme sur le milieu naturel: dégradation de
sites, pollution, …
• Nécessite de l’intervention publique
L’aménagement touristique de l’espace
214. 214
• L’aménagement n’est ni une fin en soi ni indépendant de
son contexte
• L’aménagement touristique doit offrir aux touristes comme
aux populations locales le maximum de satisfaction des
réalisations effectuées
Finalité de l’aménagement touristique
215. 215
• Le développement touristique d’une destination relèvent le plus
souvent de logiques de marché (marchés émetteurs, profils de
clientèles, implantation des équipements
professionnelles, constitution des filières touristiques)
• Il n’a pas pour objet premier de constituer une politique
d’aménagement en tant que tel néanmoins les constituants
majeurs du tourisme doivent s’insérer dans cette problématique
territoriale
Développement du tourisme et le territoire
216. 216
• La fonction de production touristique, à la différence d’autres
types de développement économique, se fait sur un territoire
physique, qui en constitue le facteur de production
• La gestion et la programmation de ce territoire polyvalent
obéissent à des impératifs d’origines multiples et parfois
difficiles à concilier
• In fine, c’est le territoire associé à des services et des
équipements que le professionnel vendra et ainsi que le
consommateur ou client final utilisera
Développement du tourisme et le territoire (suite)
218. 218
• Intégrer les problématiques touristiques dans la gestion
urbanistique de la ville est devenu peu à peu une impérieuse
nécessité à laquelle se plie désormais la cité, et pas seulement
pour des raisons d’image
• Pour les destinations touristiques que sont devenus les
mondes urbains, la question de la production, de
l’aménagement et du fonctionnement des lieux publics donne
son originalité, son caractère, sa différence
• Le tourisme urbain est donc devenu un véritable enjeu pour les
villes, par la production d’images valorisantes susceptibles
d’accroître leur attractivité, mais aussi par les retombées
économiques escomptées à la destination
l’enjeu touristique urbain
219. 219
• Chaque territoire dispose d’atouts et subit des contraintes
spécifiques au regards de la clientèle
• Le territoire est le cœur de la fonction de production touristique
• L’attractivité de chacun se définit par des batteries de critères :
équipements, hébergements, activités, produits, moyen de
communication, flux de fréquentation, innovations, sites
remarquables.
• Ces critère permettent de définir leur degré de touristicité, les
filières à privilégier, les produits et équipements
correspondants
Touristicité des territoires
220. 220
• En théorie
Les espaces publics sont la partie non bâtie du domaine public
• En pratique
Ils se constituent de l’ensemble des lieux ouverts ou
accessibles à tous, fréquentés par des personnes de tous âges
et de toutes catégories pour se détendre, se divertir, etc.
C’est un lieux de rencontre et d’échange.
• C’est non seulement une juxtaposition de fonctions
(déplacement, représentation, échanges) mais aussi le lieu
d’une pratique urbaine
• En terme touristique, cet espace doit permettre de répondre aux
besoins et attentes élémentaires des individus cad se déplacer
(se promener), s’arrêter (se reposer, se baigner, …), jouer.
L’espace public
comme source de développement du tourisme
221. 221
• L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme
vitrine de celle-ci
• La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion
amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou
autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs
d’actions possibles pour la développer et l’embellir
222. 222
• L’espace public contribue souvent à l’image de la ville comme
vitrine de celle-ci
• La réalisation d’EP de qualité nécessite d’engager une réflexion
amont afin de comprendre l’origine d’une commune ou
autres, son originalité, son organisation actuelle et les champs
d’actions possibles pour la développer et l’embellir
• Outils de planification
– Plan de référence, Plan-Vert, Plan-Paysage, Plan-
Lumière, Plan des Plages, …
– Charte architecturale
223. 223
Plan de référence
• Axes de réflexions
– Relever une identité territoriale
souvent effacée
– Repenser les déplacements : fin du
tout voiture et favoriser les
déplacements doux
– Penser et repenser l’espace du
territoire (mis en valeur du
patrimoine, lieux emblématiques, etc.)
226. • Exemple de sentiers « différents »
• Arles ville laboratoire du numérique,
• grâce au Sentier numérique: dispositif de signalétique dynamique,
enrichi de technologies innovantes,
testé grandeur nature
226
227. • La Tabaluz est une fenêtre lumineuse colorée
délivrant de l’information aux habitants comme aux
touristes
• Chaque Tabaluz est agrémenté de QR codes,
passerelles vers des contenus virtuels enrichis
(vidéos, sons, jeux, photos, 3D, dessins animés,
etc.), dont la clef d’accès est le smartphone ou la
tablette numérique
• Grâce à la technologie numérique, de nouvelles
expériences sont proposées : écouter le son
podcasté d’un groupe se produisant en concert le
soir même, jouer et se familiariser avec les
expositions du moment, découvrir chaque mois les
coups de cœurs des libraires en vidéo, …
•
Les murs deviennent supports médiatiques
urbains
227
237. 237
• Face à se constat, les élus ont décidés de stopper cette
évolution
• Comment ? Une politique volontariste
– Guide d’architecture pour tous permis
– Accompagnement des projets
– Réglementation (sans classement) pour garder les villas
typiques
Exemples de Charte Architecturale et paysagère (suite)
238. 238
Exemple de Saint Gilles les bains
ÉTUDE PRÉ OPÉRATIONNELLE PROJET D’AMÉNAGEMENT DE SAINT-GILLES
http://www.mairie-saintpaul.fr/IMG/pdf/etude_pre_operationnelle_amenagement_st_gilles.pdf
247. 247
Exemple de plan d’aménagement touristique
Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement
touristique du territoire francilien
248. 248
Exemple de plan d’aménagement touristique
Les pôles touristiques régionaux prioritaires, une politique d’aménagement
touristique du territoire francilien