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Design : MBOUSSOU Yoan

A Desvars F Naze E Cardinale A Michault
ZOONOSE
Affections qui sont transmises des animaux à
l’homme et inversement

62%

des pathogènes humains
sont des zoonoses
ANTHROPOZOONOSE
Affections qui sont transmises
de l’homme à l’animal
Leptospirose = zoonose

ANIMAUX
ANIMAUX

HOMME
HOMME
Réservoir
Ashford

Système écologique qui permet la survie indéfinie de
l’agent infectieux
Haydon

Une ou plusieurs populations ou environnements dans
lesquels l’agent pathogène peut être maintenu de façon
permanente et qui transmet l’infection à
une population cible
« When we all agree on 
what we are talking 
about, we will 
understand each other 
better »
TRANSMISSION
?

Réservoir (s)
Animaux ?

Population cible

?

?
Autres
Animaux ?

Populations satellites
CONTROLER L’INFECTION
Réservoir (s)
Animaux ?
Population cible

Nécessite de connaître
Nécessite de connaître
Les réservois
Les réservois

Vaccination
Vaccination
Protections individuelles
Protections individuelles
Populations satellites
Populations satellites

Population
Population

Cible
Cible

Réservoir(s) animaux ??
Réservoir(s) animaux
Populations satellites
Populations satellites

Population
Population

Cible
Cible

Réservoir(s) animaux ??
Réservoir(s) animaux
CONTROLER L’INFECTION
CONNAITRE LES
RESERVOIRS

VACCINATION

PROTECTION
INDIVIDUELLES
Casse-tête ?
CLASSIFICATION
Ordre des SPIROCHAETALES
Borrelia
Brachyspira
Brevinema
Clevendina
Cristispira
Diplocalyx
Hollandina
Leptonema
Leptospira
Pillotina
Serpulina
Spirochaeta
Treponema
…
Genre LEPTOSPIRA
2 CLASSIFICATIONS
• GENOMIQUES
– 20 espèces dont 9 pathogènes

• ANTIGENIQUES
– 320 Sérovars
9 espèces pathogènes
9 espèces pathogènes
6 espèces saprophytes
6 espèces saprophytes
5 espèces intermédiaires
5 espèces intermédiaires

Arbre phylogénétique des Spirochaetes Séquence du géne rrs
Recognition of Two New Species of Intestinal Spirochetes: Serpulina intermedia sp. nov. and Serpulina murdochii sp. nov.
T. B. Stanton, E. Fournié-Amazouz, D. Postic, D. J. Trott, P. A. D. Grimont, G. Baranton, D. J. Hampson, and I. Saint Girons

.

Int. J. Syst. Bacteriol., Oct 1997; 47: 1007 - 1012
Classification antigénique
•Basée sur l'expression des épitopes de surface au sein des
antigènes du lipopolysaccharide (LPS)
•Plus de 60 sérovars saprophytes
•Plus de 260 sérovars pathogènes
•Sérovars proches antigéniquement  regroupés en
sérogroupes
Classification sérologique reste très utilisée car étroitement
liée à la méthode de référence pour le diagnostic
sérologique de la leptospirose (MAT (sérogroupes) ).
Levett PN (2001) Leptospirosis. Clin Microbiol Rev 14: 296--326.
Levett PN (2001) Leptospirosis. Clin Microbiol Rev 14: 296--326.
Serovar et hôte préférentiel
•
•
•
•

IH et rat
Ballum et souris
Canicola et chien
Pomona et porc …

Relation spéciale Hôte Leptospires
Ratus norvegicus
Pas de signe clinique
220 j urines + rein +
Lepto dans tubules

IH souche 1

Pas de signe clinique
220 J urines + rein +
Lepto dans tubules

IH souche 2

Pas de signe clinique
Urines – après 40 j
Rein – à 220 J

Hamsters
mêmes souches

Grippo

Infections aigues décès
AB Thiermann Journal of wildlife disease 17 39-411981
DIAGNOSTIC
INCUBATION

1 à 3 semaines
Augmentation du nombre de cas environ 15 jours après des pluies
CLINIQUE
Majorité des formes asymptomatiques
ou pauci symptomatiques
FORME BENIGNE ANICTERIQUE
PSEUDOGRIPPALE
CLINIQUE
FORME SEVERE avec HOSPITALISATION
• Début brutal
• Fièvre élevée, céphalées intenses, myalgies, parfois nausées,
vomissements
• Signes caractéristiques au bout de 5 à 10 jours
– ictère, syndrome hémorragique, méningé

• En fonction de la diffusion
– atteinte rénale, pulmonaire (Réunion Seychelles Amérique du sud),
cardiaque
MALADIE DE WEIL

FORME ICTERO-HEMORRAGIQUE
• Phase initiale début brutal, tableau septicémique (céphalées,
fièvre élevée, prostration, troubles de la conscience) puis
défervescence vers le 5ème jour

• Deuxième phase insuffisance rénale, hémorragies diffuses,
atteinte hépatique (ictère flamboyant), rash cutané, signes
méningés et myocardiques
MALADIE DE WEIL

FORME ICTERO-HEMORRAGIQUE

L’ictère disparaît entre le 15ème et 25ème jour
avec une remontée thermique

Mortalité 15%

à 40%
Chez L’Animal
Leptospirose animal
• Clinique très variable suivant espèces
animal et la souche de leptospires
• Certaines espèces Clinique inconnue
Chez le RAT

asymptomatique
Chez le chien
• Asymptomatique
• Aigu

– Hépatite Aigue

• Chronique

– Insuffisance rénale chronique
Chez le cheval
•Aigu
– Rare mortelle

•Chronique
– Amaigrissement
– Avortement
– Uvéite
Chez les bovins
•Subclinique
– Chute de la production
laitière
– Chute des performances
de reproduction
– Avortement (3% en
france)
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
NON SPECIFIQUE
SPECIFIQUE
NON SPECIFIQUE
•Sang














•LCR


Hyperleucocytose
Thrombopénie
Hypertransaminasémie modérée
Hyperbilirubinémie mixte
Protéinurie
Leucocyturie
Hématurie microscopique.
pleiocytose.
SPECIFIQUE
• Culture
• Sérologie : ELISA MAT
• Biologie moléculaire
CULTURE
• Milieu EMJH 28°C Obscurité
• Lecture fond noir
• Culture lente 1 à 2 mois : diagnostic rétrospectif
• Positif la 1ère semaine dans le sang
CULTURE
 Milieu très riche qui se contamine très facilement :
• 5FU et rifampicine pour rein

--

TRES FAIBLE RENDEMENT
COÛT / TEMPS

+
+

Quantité ADN (pour typage)
Détermination du sérovar
MAT: Micro Agglutination Test
• Nécessite l’entretien de nombreuses souches en
culture
• Choix des sérogroupes en fonction de
l’épidémiologie




Patoc pour réactions croisées avec autres serogroupes
Souches locales pour augmenter la sensibilité
Nouveau serovar

• Lecture fond noir
 longue, par personnel formé

Test de
Test de
Référence
Référence
MAT: Micro Agglutination Test
• positif vers le 10-12 ième jour
• Retard à l’apparition des anticorps si antibiothérapie
précoce (20-30ième jour)
•

Diagnostic animal : Avantage Valable pour toutes les
espèces

•

Problème du seuil suivant publications (1/20 à 1/1600)

•

Intérêt épidémiologique : détermination des sérogroupes
mais problème des coagglutinines Même sérogroupe chez
plusieurs espèces
Sérologie
 TECHNIQUE ELISA
• Apparition des IgM anti lepto vers 6ième jour
• Ag Pato Réaction croisée avec lepto pathogénes

 EPIDEMIOLOGIE
• Recherche des IgG anti lepto

Valeurs IgG en UA

MAT >= 1/400
ELISA IgG
• Excellente sensibilité (100%) et spécificité (97%) de la
technique
• Utilisable pour une recherche sur les sérums positifs en MAT≥
1/400 et PCR négative
ELISA / MAT
• Pour les laboratoires faisant le diagnostic de la
leptospirose par le MAT
– ELISA : technique de screening limitant le nombre de MAT
à réaliser
– choix des antigènes utiliser pour l’ELISA IgG en fonction
des souches circulantes : ELISA IgG Réunion avec Ag Patoc
+ IH

• Epidémiologie pour les animaux
– Inconvénient : conjugué
Sérologie et épidémiologie
• Détermination de la séroprévalence
– Incidence ne reflète que les formes cliniques ( formes grippales graves
: variation de l’incidence)
– Enquête de séroprévalence doivent être réalisées les mêmes mois
pour comparaison en raison de la durée de vie des anticorps et de la
saisonnalité des infections

• Faciliter de prélèvement :
– buvard

• Détermination des sérogroupes :
– Nelle souche
Sérologie et épidémiologie
• Suivi d’actions prises :
– comparaison de séroprévalences

• Animaux protégés dont on ne peut obtenir les reins
– (excrétion urinaire inconstante)

• Inconvénient :
– Porteurs sans anticorps
Biologie moléculaire (PCR)
•Diagnostic humain et animal :

- sang (héparine mieux que sérum)

•Positive pendant la phase bactériémique

- Homme : 5 à 7 jours après le début des signes

•Réponse rapide (différent de la culture)
Biologie moléculaire (PCR)
•Nécessité PCR sensible car charge bactérienne faible
– spécifique (Tm, sonde Taq man)
– mais qui détecte toutes les espèces (G1G2 pas Kirschneri)

•Choisir une séquence stable :

- Les mutations diminuent la Sensibilité

•Urines Homme vers 12ième jour jusqu’à 30 jours décrits 1
an
Diagnostiques chez l’homme
3 techniques PCR + ELISA IgM + MAT

PCR
PCR

Elisa MAT
Elisa MAT
IgM
IgM

Levett PN (2001) Leptospirosis. Clin Microbiol Rev 14: 296--326.
Biologie moléculaire
• PCR

– Choisir une bonne technique d’extraction

• Urines

– Recherche dans les urines pour les animaux excréteurs mais
l’excrétion peut être intermittente
– Problème des inhibiteurs de la Taq polymerase : CI

• Reins

– Problème des animaux protégés
– Problème du lieu de prélèvement sur les gros reins : tubules
– Taille de l’échantillon si PCR en temps réel
Biologie moléculaire
--

Charge bactérienne faible pour
le typage

+
+

RAPIDE
SENSIBLE
SPECIFIQUE
TYPAGE : Nombreuses techniques
• Séquençage, MLVA (VNTR, gènes de ménage), électrophorèse en
champ pulsé
– Ces techniques nécessitent beaucoup d’ADN
– Applicables sur les souches plus difficiles sur ADN (nested)
– Typage nécessite plusieurs techniques

• HRMA
–
–
–
–

Directement sur prélèvement ou après une amplification non spécifique
Deux couples d’amorces
Amorces spécifiques sensibles
Définition de cluster (simple analyse après la PCR)
CONCLUSION
Tulsiani et al recommande
l’association de plusieurs tests

Culture MAT PCR rein

Tulsiani et al Annals of tropical medicine & parasitology Vol 105 145-162 2011
TRANSMISSION
TRANSMISSION DIRECT
• par les tissus infectés ou les urines
• dont transmission congénitale ou néonatale
TRANSMISSION INDIRECT
• Eau contaminée par les urines
• ne se multiplie pas à l’extérieur
• peut survivre jusqu’à 6 mois :
-

dans l’eau,
les sols boueux à PH alcalin, à salinité très faible,
et en l’absence de rayonnement ultraviolet
VOIE DE PENETRATION
• muqueuses
• tous types de plaie
• peau macérée
TRANSMISSION
• MALADIE PROFESSIONELLE
– Egouttiers
– Travailleurs de abattoirs
– Vétérinaires

• ZONES A FORTE PLUVIOMETRIE
– Îles tropicales
– Risque d’inondations
Facteur de risque climatique
Cumuls mensuel du nombre de cas de leptospirose humaine
Ile de La Réunion 1998-2009

 Saisonnalité : fevrier-avril +++

Desvars A, Jégo S, Chiroleu F, Bourhy P, Cardinale E, et al. (2011) Seasonality of human leptospirosis in Reunion
island (Indian Ocean) and its association with meteorological data. PLoS ONE 6: e20377.
Nombre de cas mensuel de leptospirose
humaine et pluviométrie mensuelle

Desvars A, Jégo S, Chiroleu F, Bourhy P, Cardinale E, et al. (2011) Seasonality of human leptospirosis in Reunion
island (Indian Ocean) and its association with meteorological data. PLoS ONE 6: e20377.

 Saisonnalité liée à la pluviométrie
Nombre de cas mensuel de leptospirose humaine 1998-2009
et résultat de la modélisation pour l’année 2009
nb de cas en fonction de la pluie + température + rayonnement global

Desvars A, Jégo S, Chiroleu F, Bourhy P, Cardinale E, et al. (2011) Seasonality of human leptospirosis in Reunion island (Indian
Ocean) and its association with meteorological data. PLoS ONE 6: e20377.
Leptospirose et climat
Les Changements climatiques peuvent
affecter le comportement
des animaux réservoirs
• Augmentation des zones insalubres favorables aux
rongeurs
• Augmentation des contacts animaux-hommes
• Dynamique difficile à prévoir
Leptospirose humaine

Incidence
Madagascar ?
Comores ?
Maurice ?
Réunion 1987 : 15/100000 h/an
2 fois
2006 : 7.5/100000h/an
Mayotte 9/100000
Seychelles 101/100000
(mais 37% de syndrome grippal)
Séroprévalence
Réunion 1987 1.1%
2009

1.8 fois

0.66%

Durée de vie des Ac 1 à 2 ans : 98 à 99% des leptospiroses humaines sont
asymptomatiques ou paucisymptomatiques (syndrome grippal)
Duval G, Michault A, Baranton G, Law-Koune JD, Folio G, et al. (1991) Sero epidemiological survey on human
leptospirosis in Reunion Island [in French]. Rev Epidémiol Santé Publique 39: 135—141.
Desvars A, Gigan J, Hoarau G, Gerardin P, Favier F, Michault A. (2011) Seroprevalence of human leptospirosis in
Reunion Island (Indian Ocean) assessed by microscopic agglutination test on paper disc-absorbed whole blood
. Am J Trop Med Hyg
Pourquoi cette évolution à La Réunion?
•

Facteurs socio économiques
Distribution de la population
Modification de l’activité
Modification de l’habitat
Distribution de la population
Facteur de risque : facteurs climatiques
Augmentation de la population dans l’ouest et diminution dans l’est
Modification de l’habitat
•

Vivre en appartement
–
–

•

1987 17.9% de la population
2006 28.4% de la population

Conditions sanitaires du logement
–
–

1987 23.9% des logements sans eau
courante, sans toilette, sans salle de bain
2006 5% des logements
Modification de l’activité
• Diminution du risque d’être en contact avec les rats
• Secteur tertiaire
– 1987 secteur tertiaire moins de 75%
– 2006 secteur tertiaire 85%

• Travailleurs agricoles
– 1987 14% de la population active
– 2006 7.7% de la population active

• Augmentation de la mécanisation des tâches agricoles
Animaux à La Réunion
• Treize mammifères sur 16 vivant à La Réunion


Rats R. rattus, R. norvegicus



Souris M. musculus



Musareignes S. murinus



Tangue T. ecaudatus

Porcins Truies
Ovins



Chauve souris M. francoismoutoui

Cerfs

Bovins
Caprins

Chiens
errants
Chats
errants

Tests réalisés
- Sérologie MAT sur 17 Ag
- PCR lipl32 sonde Taqman CI sur reins
et urines

Domestic and wild animal species as reservoir hosts of leptospirosis in Reunion Island (Indian Ocean) Desvars et al soumission en cours
Séroprévalence
• Séroprévalence globale : 48.8%
• Rongeurs
– Plus de 80% (IH et Canicola)

• Insectivores
– Tangue 16% Musareignes 66%

• Chiens (46%) et chats errants (26%)
• Animaux d’élevage
– Cerfs chèvres 60% Truies 47% bovins 34%

• Pas d’évolution des séroprévalences
– Chiens errants 1977-1979 : 40%

1978-1983 : 40%
PCR reins
• % de PCR positive globale : 29.7%
• Rongeurs
– plus de 66%

• Insectivores
– Tangue 0% Musareignes 31%

• Chiens (29%)
• Chats errants (29%)
• Animaux d’élevage
– Cerfs Bovins 18% Truies 16% Caprins 26%
PCR urines
• 12.8% des animaux sont excréteurs dont
chauve souris

• 35% des rongeurs sont excréteurs
Conclusion Réunion
•

•
•
•

•

Rongeurs Probablement le réservoir principal
– (MAT + plus de 80% IH Canicola, PCR reins plus de 66%,
PCR urines 35%)
HRMA chez homme hospitalisé
–
Plus de 90% sexe Masculin
1 seul cluster Interrogans IH
2 sérogroupes prédominants
– Sexe féminin Canicola
– Sexe masculin IH
Animaux d’élevage : problème économique
Mayotte Homme
MAT
• Sérogroupe prédominant Mini (70%)
• Sérogroupe IH absent
Espèces génomiques
L kirschneri
L Borgpeterseni
Nouvelle souche L Borgpeterseni groupe B
Les souches isolées en Afrique appartiennent aux espèces Kir et Bor
•

Isolation and characterization of new leptospira genotypes from patients in Mayotte Borhy et al Plos Neglected Tropical
Diseases 2010 Vol 4
Mayotte Rats

• MAT avec les souches isolées chez l’homme
11% des rats (R rattus) sont séropositifs
• PCR sur les reins
30% positifs
Séquençage ARN 16s
4 espèces trouvées : L kirschneri, L Borgpeterseni,
L Borgpeterseni groupe B L interrogans
Le rat est probablement le réservoir à Mayotte

Similarity of the distribution of Leptospira serogroup and species in animals and humans in Mayotte
Desvars et al Soumis à AJTMH
Diversité des souches à Mayotte
bien que faible diversité des mammifères
• L’introduction d’une espèce animal sur une île induit
l’introduction simultanée du pathogéne
• Les rats ont été introduits de l’Afrique de l’Est au
début du 8ième siècle puis une 2ième colonisation par des
rats venant de Madagascar (3 variants retrouvés par Tollenaere et
al)

• A La Réunion Rattus Rattus est génétiquement
identique au rat européen
Tollenaere et al Phylogeography of the introduced species Rattus rattus in the western Indian Ocean with special emphasis
On the colonization history of Madagascar Journal of biogeography 2010 37 398-410
VACCINATION
Existe-t-il une population à risque ?
• Enquête 1987 : seul facteur de risque trouvé
eau stagnante après les pluies
• Etude sur une population considérée comme à
risque
Population à risque
Taux de participation 97.8% (226 personnes sur 231)

Etude transversale de la leptospirose en 1998 à l’île de La Réunion
Dr Daures-David Margarette Mémoire DES Médecine du travail
POPULATION A RISQUE
• Sur 226 sérologies réalisées en MAT une seule positive :
0.44%
• Enquête 1987 Population générale 1.1% 2006 : 0.66%
• Personne travaillant dans un abattoir
• MAT >1/800 en IH pomona australis
• Aucun problème de santé depuis un an
• Enquête 1988 en Nouvelle Calédonie/

– Pas de différence significative entre la population exposée à un risque
professionnel et la population générale
– dans une région de forte endémicité où les habitudes de vie exposent
autant au risque de contact avec les leptospires que les milieux
professionnels.
VACCINATION DES ANIMAUX
• En France uniquement les chiens
• Uniquement 2 sérogroupes dans le vaccin
– IH
– Canicola
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La leptospirose

  • 1. Design : MBOUSSOU Yoan A Desvars F Naze E Cardinale A Michault
  • 2.
  • 3. ZOONOSE Affections qui sont transmises des animaux à l’homme et inversement 62% des pathogènes humains sont des zoonoses
  • 4. ANTHROPOZOONOSE Affections qui sont transmises de l’homme à l’animal
  • 6. Réservoir Ashford Système écologique qui permet la survie indéfinie de l’agent infectieux Haydon Une ou plusieurs populations ou environnements dans lesquels l’agent pathogène peut être maintenu de façon permanente et qui transmet l’infection à une population cible
  • 8. TRANSMISSION ? Réservoir (s) Animaux ? Population cible ? ? Autres Animaux ? Populations satellites
  • 9. CONTROLER L’INFECTION Réservoir (s) Animaux ? Population cible Nécessite de connaître Nécessite de connaître Les réservois Les réservois Vaccination Vaccination Protections individuelles Protections individuelles
  • 17. 2 CLASSIFICATIONS • GENOMIQUES – 20 espèces dont 9 pathogènes • ANTIGENIQUES – 320 Sérovars
  • 18. 9 espèces pathogènes 9 espèces pathogènes 6 espèces saprophytes 6 espèces saprophytes 5 espèces intermédiaires 5 espèces intermédiaires Arbre phylogénétique des Spirochaetes Séquence du géne rrs Recognition of Two New Species of Intestinal Spirochetes: Serpulina intermedia sp. nov. and Serpulina murdochii sp. nov. T. B. Stanton, E. Fournié-Amazouz, D. Postic, D. J. Trott, P. A. D. Grimont, G. Baranton, D. J. Hampson, and I. Saint Girons . Int. J. Syst. Bacteriol., Oct 1997; 47: 1007 - 1012
  • 19. Classification antigénique •Basée sur l'expression des épitopes de surface au sein des antigènes du lipopolysaccharide (LPS) •Plus de 60 sérovars saprophytes •Plus de 260 sérovars pathogènes •Sérovars proches antigéniquement  regroupés en sérogroupes Classification sérologique reste très utilisée car étroitement liée à la méthode de référence pour le diagnostic sérologique de la leptospirose (MAT (sérogroupes) ).
  • 20. Levett PN (2001) Leptospirosis. Clin Microbiol Rev 14: 296--326.
  • 21. Levett PN (2001) Leptospirosis. Clin Microbiol Rev 14: 296--326.
  • 22. Serovar et hôte préférentiel • • • • IH et rat Ballum et souris Canicola et chien Pomona et porc … Relation spéciale Hôte Leptospires
  • 23. Ratus norvegicus Pas de signe clinique 220 j urines + rein + Lepto dans tubules IH souche 1 Pas de signe clinique 220 J urines + rein + Lepto dans tubules IH souche 2 Pas de signe clinique Urines – après 40 j Rein – à 220 J Hamsters mêmes souches Grippo Infections aigues décès AB Thiermann Journal of wildlife disease 17 39-411981
  • 25. INCUBATION 1 à 3 semaines Augmentation du nombre de cas environ 15 jours après des pluies
  • 26. CLINIQUE Majorité des formes asymptomatiques ou pauci symptomatiques FORME BENIGNE ANICTERIQUE PSEUDOGRIPPALE
  • 27. CLINIQUE FORME SEVERE avec HOSPITALISATION • Début brutal • Fièvre élevée, céphalées intenses, myalgies, parfois nausées, vomissements • Signes caractéristiques au bout de 5 à 10 jours – ictère, syndrome hémorragique, méningé • En fonction de la diffusion – atteinte rénale, pulmonaire (Réunion Seychelles Amérique du sud), cardiaque
  • 28. MALADIE DE WEIL FORME ICTERO-HEMORRAGIQUE • Phase initiale début brutal, tableau septicémique (céphalées, fièvre élevée, prostration, troubles de la conscience) puis défervescence vers le 5ème jour • Deuxième phase insuffisance rénale, hémorragies diffuses, atteinte hépatique (ictère flamboyant), rash cutané, signes méningés et myocardiques
  • 29. MALADIE DE WEIL FORME ICTERO-HEMORRAGIQUE L’ictère disparaît entre le 15ème et 25ème jour avec une remontée thermique Mortalité 15% à 40%
  • 31. Leptospirose animal • Clinique très variable suivant espèces animal et la souche de leptospires • Certaines espèces Clinique inconnue
  • 33. Chez le chien • Asymptomatique • Aigu – Hépatite Aigue • Chronique – Insuffisance rénale chronique
  • 34. Chez le cheval •Aigu – Rare mortelle •Chronique – Amaigrissement – Avortement – Uvéite
  • 35. Chez les bovins •Subclinique – Chute de la production laitière – Chute des performances de reproduction – Avortement (3% en france)
  • 38. SPECIFIQUE • Culture • Sérologie : ELISA MAT • Biologie moléculaire
  • 39. CULTURE • Milieu EMJH 28°C Obscurité • Lecture fond noir • Culture lente 1 à 2 mois : diagnostic rétrospectif • Positif la 1ère semaine dans le sang
  • 40. CULTURE  Milieu très riche qui se contamine très facilement : • 5FU et rifampicine pour rein -- TRES FAIBLE RENDEMENT COÛT / TEMPS + + Quantité ADN (pour typage) Détermination du sérovar
  • 41. MAT: Micro Agglutination Test • Nécessite l’entretien de nombreuses souches en culture • Choix des sérogroupes en fonction de l’épidémiologie    Patoc pour réactions croisées avec autres serogroupes Souches locales pour augmenter la sensibilité Nouveau serovar • Lecture fond noir  longue, par personnel formé Test de Test de Référence Référence
  • 42. MAT: Micro Agglutination Test • positif vers le 10-12 ième jour • Retard à l’apparition des anticorps si antibiothérapie précoce (20-30ième jour) • Diagnostic animal : Avantage Valable pour toutes les espèces • Problème du seuil suivant publications (1/20 à 1/1600) • Intérêt épidémiologique : détermination des sérogroupes mais problème des coagglutinines Même sérogroupe chez plusieurs espèces
  • 43. Sérologie  TECHNIQUE ELISA • Apparition des IgM anti lepto vers 6ième jour • Ag Pato Réaction croisée avec lepto pathogénes  EPIDEMIOLOGIE • Recherche des IgG anti lepto Valeurs IgG en UA MAT >= 1/400
  • 44. ELISA IgG • Excellente sensibilité (100%) et spécificité (97%) de la technique • Utilisable pour une recherche sur les sérums positifs en MAT≥ 1/400 et PCR négative
  • 45. ELISA / MAT • Pour les laboratoires faisant le diagnostic de la leptospirose par le MAT – ELISA : technique de screening limitant le nombre de MAT à réaliser – choix des antigènes utiliser pour l’ELISA IgG en fonction des souches circulantes : ELISA IgG Réunion avec Ag Patoc + IH • Epidémiologie pour les animaux – Inconvénient : conjugué
  • 46. Sérologie et épidémiologie • Détermination de la séroprévalence – Incidence ne reflète que les formes cliniques ( formes grippales graves : variation de l’incidence) – Enquête de séroprévalence doivent être réalisées les mêmes mois pour comparaison en raison de la durée de vie des anticorps et de la saisonnalité des infections • Faciliter de prélèvement : – buvard • Détermination des sérogroupes : – Nelle souche
  • 47. Sérologie et épidémiologie • Suivi d’actions prises : – comparaison de séroprévalences • Animaux protégés dont on ne peut obtenir les reins – (excrétion urinaire inconstante) • Inconvénient : – Porteurs sans anticorps
  • 48. Biologie moléculaire (PCR) •Diagnostic humain et animal : - sang (héparine mieux que sérum) •Positive pendant la phase bactériémique - Homme : 5 à 7 jours après le début des signes •Réponse rapide (différent de la culture)
  • 49. Biologie moléculaire (PCR) •Nécessité PCR sensible car charge bactérienne faible – spécifique (Tm, sonde Taq man) – mais qui détecte toutes les espèces (G1G2 pas Kirschneri) •Choisir une séquence stable : - Les mutations diminuent la Sensibilité •Urines Homme vers 12ième jour jusqu’à 30 jours décrits 1 an
  • 50. Diagnostiques chez l’homme 3 techniques PCR + ELISA IgM + MAT PCR PCR Elisa MAT Elisa MAT IgM IgM Levett PN (2001) Leptospirosis. Clin Microbiol Rev 14: 296--326.
  • 51. Biologie moléculaire • PCR – Choisir une bonne technique d’extraction • Urines – Recherche dans les urines pour les animaux excréteurs mais l’excrétion peut être intermittente – Problème des inhibiteurs de la Taq polymerase : CI • Reins – Problème des animaux protégés – Problème du lieu de prélèvement sur les gros reins : tubules – Taille de l’échantillon si PCR en temps réel
  • 52. Biologie moléculaire -- Charge bactérienne faible pour le typage + + RAPIDE SENSIBLE SPECIFIQUE
  • 53. TYPAGE : Nombreuses techniques • Séquençage, MLVA (VNTR, gènes de ménage), électrophorèse en champ pulsé – Ces techniques nécessitent beaucoup d’ADN – Applicables sur les souches plus difficiles sur ADN (nested) – Typage nécessite plusieurs techniques • HRMA – – – – Directement sur prélèvement ou après une amplification non spécifique Deux couples d’amorces Amorces spécifiques sensibles Définition de cluster (simple analyse après la PCR)
  • 54. CONCLUSION Tulsiani et al recommande l’association de plusieurs tests Culture MAT PCR rein Tulsiani et al Annals of tropical medicine & parasitology Vol 105 145-162 2011
  • 56.
  • 57. TRANSMISSION DIRECT • par les tissus infectés ou les urines • dont transmission congénitale ou néonatale
  • 58. TRANSMISSION INDIRECT • Eau contaminée par les urines • ne se multiplie pas à l’extérieur • peut survivre jusqu’à 6 mois : - dans l’eau, les sols boueux à PH alcalin, à salinité très faible, et en l’absence de rayonnement ultraviolet
  • 59. VOIE DE PENETRATION • muqueuses • tous types de plaie • peau macérée
  • 60. TRANSMISSION • MALADIE PROFESSIONELLE – Egouttiers – Travailleurs de abattoirs – Vétérinaires • ZONES A FORTE PLUVIOMETRIE – Îles tropicales – Risque d’inondations
  • 61. Facteur de risque climatique Cumuls mensuel du nombre de cas de leptospirose humaine Ile de La Réunion 1998-2009  Saisonnalité : fevrier-avril +++ Desvars A, Jégo S, Chiroleu F, Bourhy P, Cardinale E, et al. (2011) Seasonality of human leptospirosis in Reunion island (Indian Ocean) and its association with meteorological data. PLoS ONE 6: e20377.
  • 62. Nombre de cas mensuel de leptospirose humaine et pluviométrie mensuelle Desvars A, Jégo S, Chiroleu F, Bourhy P, Cardinale E, et al. (2011) Seasonality of human leptospirosis in Reunion island (Indian Ocean) and its association with meteorological data. PLoS ONE 6: e20377.  Saisonnalité liée à la pluviométrie
  • 63. Nombre de cas mensuel de leptospirose humaine 1998-2009 et résultat de la modélisation pour l’année 2009 nb de cas en fonction de la pluie + température + rayonnement global Desvars A, Jégo S, Chiroleu F, Bourhy P, Cardinale E, et al. (2011) Seasonality of human leptospirosis in Reunion island (Indian Ocean) and its association with meteorological data. PLoS ONE 6: e20377.
  • 64. Leptospirose et climat Les Changements climatiques peuvent affecter le comportement des animaux réservoirs • Augmentation des zones insalubres favorables aux rongeurs • Augmentation des contacts animaux-hommes • Dynamique difficile à prévoir
  • 65. Leptospirose humaine Incidence Madagascar ? Comores ? Maurice ? Réunion 1987 : 15/100000 h/an 2 fois 2006 : 7.5/100000h/an Mayotte 9/100000 Seychelles 101/100000 (mais 37% de syndrome grippal) Séroprévalence Réunion 1987 1.1% 2009 1.8 fois 0.66% Durée de vie des Ac 1 à 2 ans : 98 à 99% des leptospiroses humaines sont asymptomatiques ou paucisymptomatiques (syndrome grippal) Duval G, Michault A, Baranton G, Law-Koune JD, Folio G, et al. (1991) Sero epidemiological survey on human leptospirosis in Reunion Island [in French]. Rev Epidémiol Santé Publique 39: 135—141. Desvars A, Gigan J, Hoarau G, Gerardin P, Favier F, Michault A. (2011) Seroprevalence of human leptospirosis in Reunion Island (Indian Ocean) assessed by microscopic agglutination test on paper disc-absorbed whole blood . Am J Trop Med Hyg
  • 66. Pourquoi cette évolution à La Réunion? • Facteurs socio économiques Distribution de la population Modification de l’activité Modification de l’habitat
  • 67. Distribution de la population Facteur de risque : facteurs climatiques Augmentation de la population dans l’ouest et diminution dans l’est
  • 68. Modification de l’habitat • Vivre en appartement – – • 1987 17.9% de la population 2006 28.4% de la population Conditions sanitaires du logement – – 1987 23.9% des logements sans eau courante, sans toilette, sans salle de bain 2006 5% des logements
  • 69. Modification de l’activité • Diminution du risque d’être en contact avec les rats • Secteur tertiaire – 1987 secteur tertiaire moins de 75% – 2006 secteur tertiaire 85% • Travailleurs agricoles – 1987 14% de la population active – 2006 7.7% de la population active • Augmentation de la mécanisation des tâches agricoles
  • 70. Animaux à La Réunion • Treize mammifères sur 16 vivant à La Réunion  Rats R. rattus, R. norvegicus  Souris M. musculus  Musareignes S. murinus  Tangue T. ecaudatus Porcins Truies Ovins  Chauve souris M. francoismoutoui Cerfs Bovins Caprins Chiens errants Chats errants Tests réalisés - Sérologie MAT sur 17 Ag - PCR lipl32 sonde Taqman CI sur reins et urines Domestic and wild animal species as reservoir hosts of leptospirosis in Reunion Island (Indian Ocean) Desvars et al soumission en cours
  • 71. Séroprévalence • Séroprévalence globale : 48.8% • Rongeurs – Plus de 80% (IH et Canicola) • Insectivores – Tangue 16% Musareignes 66% • Chiens (46%) et chats errants (26%) • Animaux d’élevage – Cerfs chèvres 60% Truies 47% bovins 34% • Pas d’évolution des séroprévalences – Chiens errants 1977-1979 : 40% 1978-1983 : 40%
  • 72. PCR reins • % de PCR positive globale : 29.7% • Rongeurs – plus de 66% • Insectivores – Tangue 0% Musareignes 31% • Chiens (29%) • Chats errants (29%) • Animaux d’élevage – Cerfs Bovins 18% Truies 16% Caprins 26%
  • 73. PCR urines • 12.8% des animaux sont excréteurs dont chauve souris • 35% des rongeurs sont excréteurs
  • 74. Conclusion Réunion • • • • • Rongeurs Probablement le réservoir principal – (MAT + plus de 80% IH Canicola, PCR reins plus de 66%, PCR urines 35%) HRMA chez homme hospitalisé – Plus de 90% sexe Masculin 1 seul cluster Interrogans IH 2 sérogroupes prédominants – Sexe féminin Canicola – Sexe masculin IH Animaux d’élevage : problème économique
  • 75. Mayotte Homme MAT • Sérogroupe prédominant Mini (70%) • Sérogroupe IH absent Espèces génomiques L kirschneri L Borgpeterseni Nouvelle souche L Borgpeterseni groupe B Les souches isolées en Afrique appartiennent aux espèces Kir et Bor • Isolation and characterization of new leptospira genotypes from patients in Mayotte Borhy et al Plos Neglected Tropical Diseases 2010 Vol 4
  • 76. Mayotte Rats • MAT avec les souches isolées chez l’homme 11% des rats (R rattus) sont séropositifs • PCR sur les reins 30% positifs Séquençage ARN 16s 4 espèces trouvées : L kirschneri, L Borgpeterseni, L Borgpeterseni groupe B L interrogans Le rat est probablement le réservoir à Mayotte Similarity of the distribution of Leptospira serogroup and species in animals and humans in Mayotte Desvars et al Soumis à AJTMH
  • 77. Diversité des souches à Mayotte bien que faible diversité des mammifères • L’introduction d’une espèce animal sur une île induit l’introduction simultanée du pathogéne • Les rats ont été introduits de l’Afrique de l’Est au début du 8ième siècle puis une 2ième colonisation par des rats venant de Madagascar (3 variants retrouvés par Tollenaere et al) • A La Réunion Rattus Rattus est génétiquement identique au rat européen Tollenaere et al Phylogeography of the introduced species Rattus rattus in the western Indian Ocean with special emphasis On the colonization history of Madagascar Journal of biogeography 2010 37 398-410
  • 78. VACCINATION Existe-t-il une population à risque ? • Enquête 1987 : seul facteur de risque trouvé eau stagnante après les pluies • Etude sur une population considérée comme à risque
  • 79. Population à risque Taux de participation 97.8% (226 personnes sur 231) Etude transversale de la leptospirose en 1998 à l’île de La Réunion Dr Daures-David Margarette Mémoire DES Médecine du travail
  • 80. POPULATION A RISQUE • Sur 226 sérologies réalisées en MAT une seule positive : 0.44% • Enquête 1987 Population générale 1.1% 2006 : 0.66% • Personne travaillant dans un abattoir • MAT >1/800 en IH pomona australis • Aucun problème de santé depuis un an • Enquête 1988 en Nouvelle Calédonie/ – Pas de différence significative entre la population exposée à un risque professionnel et la population générale – dans une région de forte endémicité où les habitudes de vie exposent autant au risque de contact avec les leptospires que les milieux professionnels.
  • 81. VACCINATION DES ANIMAUX • En France uniquement les chiens • Uniquement 2 sérogroupes dans le vaccin – IH – Canicola
  • 82. MERCI DE VOTRE ATTENTION

Notas del editor

  1. BIPHASIQUE
  2. Inconvénient : Très faible rendement Coût Temps Avantage : Quantité d’ADN pour typage Détermination du sérovar
  3. Seuil de positivité : >1/200 à La Réunion pour tenir compte des anticorps résiduels
  4. Seuil de positivité : >1/200 à La Réunion pour tenir compte des anticorps résiduels