Le choix et la construction de sujet de mémoire et le sommaire dans la rédaction
1. Rendu d’initiation
à la rédaction
d’un mémoire
architectural
Le choix et la
construction de sujet de
mémoire
Le sommaire dans un
mémoire.
Université Saad Dahleb Blida
institut d’Architecture et d’Urbanisme
Travail élaboré par :
CHARMATI Maroua.
TOUAMI Ahlem.
Groupe: 02
Année universitaire : 2018/2019
2. Plan de travail :
I. Le choix et la construction
de sujet de mémoire:
I.I. Introduction.
I.II. Les caractéristiques d’un
bon thème de mémoire.
I.III. Quel sujet choisir ?
I.IV. Les 8 étapes pour choisir
votre sujet de mémoire
I.V. Astuces.
I.VI. Les différentes
inspirations
I.VII. A éviter
I.VIII. Conclusion
II. Le sommaire :
I. L’objectif de notre projet :
II. Introduction.
III. Définition du sommaire
IV. Quelle différence entre «
sommaire » et « table des
matières » ?
V. À quoi sert un sommaire ?
VI. Les spécificité d’un
sommaire
VII. Des titres clairs pour un
sommaire de mémoire
efficace
VIII. Numérotez les subdivisions
IX. Qu’est-ce qu’il ne faut pas
mettre dans le sommaire
d’un mémoire ?
X. Maximum deux pages pour
le sommaire d’un mémoire
XI. Sommaires secondaires
XII. Exemple Présentation d'un
sommaire
3. Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
Introduction :
• Choisir un sujet pour votre mémoire n’est pas
chose facile. Il est extrêmement important de
choisir un sujet de mémoire pertinent, faisable
et qui vous intéresse.
• Un sujet de mémoire bien choisi vous garantit
un mémoire de qualité. Bien choisir son sujet de
mémoire, c’est aussi rendre plus plaisant le
processus de recherche et d’écriture.
4. Les caractéristiques d’un bon thème de
mémoire :
D’abord, il faut noter que le choix d’un thème de
mémoire a un caractère personnel et surtout relatif. Il
peut être bon pour une personne mais mauvais pour une
autre. Toutefois, il existe un constat qui fait l’unanimité. Un
bon thème de mémoire doit concilier les éléments
suivants:
– L’intérêt personnel : Le thème de mémoire doit être
cohérent avec les objectifs personnels. Ainsi, il ne faut
choisir un thème qu’on n’apprécie guère car cela ne va
motiver en rien. Par ailleurs, le thème de mémoire peut
servir à montrer nos capacités de réflexion, ainsi que nos
motivations personnelles.
– L’intérêt académique : Le thème doit bien entendu avoir
des références académiques, du moins pour compléter les
revues de littératures et enrichir les notions théoriques. Il
doit surtout permettre de mettre en œuvre les outils
étudiés en cours.
– L’intérêt professionnel : Le thème doit enfin être en
adéquation avec l’intérêt professionnel. L’objectif du
mémoire étant d’analyser les expériences vécues dans le
monde professionnel.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
5. Quel sujet choisir ?
Le sujet doit remplir quatre critères :
1. Il doit vous intéresser : vous allez passer au moins 10
mois à faire des recherches et à rédiger votre mémoire et
fiches terminologiques. Il faut donc trouver un sujet qui
vous intéresse réellement mais ce n'est pas le principal
critère.
2. Il doit permettre une vraie recherche
terminologique: permettant de dégager au moins 20
termes qui présentent un intérêt réel pour établir des
fiches terminologiques
3. Il doit vous être utile dans votre vie professionnelle
future: il est dans votre intérêt professionnel de pouvoir
faire valoir votre mémoire auprès d'un futur employeur.
4. il faut viser des objectifs raisonnables et tenir
compte des possibilités d’accès au terrain de
recherche, aux documents, aux personnes
compétentes. Le thème étant un compromis entre nos
centres d’intérêt intellectuels et les différentes
contraintes matérielles. Ceci implique en fait qu’un bon
thème de mémoire doit prendre en considération
l’accessibilité des données, la faisabilité de l’étude, ainsi
que l’ampleur du champ d’application de la recherche.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
6. Les 8 étapes pour choisir votre sujet de
mémoire
Étape 1 : les impératifs
Regarder les impératifs imposés par vos études et votre
établissement.
•Devez-vous choisir le sujet de votre mémoire dans une
liste de sujets ou bien devez-vous le choisir vous-même ?
•Devez-vous vous plier à des règles ou conditions
particulières ?
Étape 2 : le type de recherche
Décider quel type de recherche vous souhaitez faire
•Voulez-vous simplement comparer des articles
scientifiques existants ?
•Voulez-vous faire des recherches vous-même, par
exemple sous forme d’étude sur le terrain ou en
recherche expérimentale ?
Étape 3 : le domaine de recherche
Choisir un domaine de recherche assez général. Assurez-
vous que le domaine choisi possède assez
d’informations pour l’étudier. Certains ont beaucoup
moins de données que d’autres.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
7. Les 8 étapes pour choisir votre sujet de
mémoire
Étape 4 : faites des lectures
Au sein de votre domaine de recherche, tentez de
trouver des documents et articles récents. Chaque
domaine a un certain nombre de grandes revues
professionnelles. Assurez-vous que les articles de ces
revues soient bien liés à votre domaine d’études.
Étape 5 : les sous-thèmes possibles
Sélectionner les sous-thème dans votre domaine de
recherche.
Étape 6 : choisir 3 sous-thèmes
Faire une liste de 3 sous-thèmes
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
8. Les 8 étapes pour choisir votre sujet de
mémoire
Étape 7 : demander l’avis de vos proches
Montrer cette liste à vos camarades ou à votre
famille. S’ils montrent de l’enthousiasme à l’égard
d’un sous-thème, c’est que celui-ci est le bon.
Étape 8 : un thème avec lequel vous avez des
affinités
Sur ces trois sous-thèmes, il vous faut sélectionner
celui avec lequel vous avez la plus grande affinité.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
9. Astuces :
• Il faut faire très attentifs quand vous choisissez le
sujet de votre mémoire parce qu’il faut tenir
compte qu’une compatibilité doit exister entre
votre sujet et le professeur coordonnateur.
Autrement dit, le thème choisi il faut se situer
dans le champ des activités didactiques du votre
professeur coordonnateur choisi.
• Faire attention aux consignes données. Parfois,
vous devez choisir parmi une liste de sujets dans
de votre domaine d’études.
• Choisir un sujet de mémoire actuel. Il est souvent
plus facile de trouver beaucoup d’informations
sur un sujet actuel par rapport à un sujet plus
ancien pour lequel rien de récent n’a été écrit.
• Toujours être sûr qu’il existe assez de sources
scientifiques sur votre sujet d’étude. Pour cela,
regardez les meilleures revues scientifiques de
votre discipline. C’est une bonne initiative de se
pencher sur les dernières éditions des revues
spécialisées qui vous concernent.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
10. Astuces :
• Afin d’affiner davantage votre sujet, n’hésitez pas
à lui donner des bornes géographiques et
chronologiques. Votre mémoire doit entrer dans
un cadre spatio-temporel clairement établi dès le
début.
• Essayer de donner une dimension commerciale à
votre domaine de recherche. Cela peut être très
utile plus tard, lorsque vous rechercherez un
emploi dans votre domaine de prédilection.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
11. Les différentes inspirations
Un bon thème de mémoire peut être inspiré de
diverses sources, à savoir les ouvrages
académiques, les travaux dirigés en cours, les
expériences professionnelles y compris les
stages, ou alors le projet professionnel. Mais
toujours est-il que sa construction devrait suivre
la méthodologie étudiée en cours.
Cependant, il est plus efficace de trouver un bon
sujet de mémoire durant un stage ou une
insertion professionnelle car dans ce cas, le
thème de mémoire est basé sur l’activité de
l’entreprise où l’étudiant réalise son stage. De
plus, l’étudiant peut y disposer de presque
toutes les informations et les diverses pratiques
sont à proximité.
• Si vous manquez encore d’inspiration, n’hésitez
pas à consulter des banques de données ou sites
ressources pour jeter un œil aux travaux d’autres
étudiants. S’il n’existe pas de fichier national des
mémoires, vous en trouverez malgré tout quelques
milliers sur : DUMAS ; ou bien vous inspirer des
thèses de vos aînés sur Thèses.fr ; ou encore
rechercher sur notre site Doc-Etudiant.fr...
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
12. A éviter
Si la liberté est presque totale en matière de sujet
de mémoire, il y a cependant quelques pièges à
éviter : sujet traité plusieurs fois, sujet trop vaste ou
sujet qui vous rebute…
1. Le sujet déjà traité
Dans le choix du sujet, le premier critère est
l’originalité : certes, aucun domaine n’est vraiment
vierge ou inexploré, mais tout n’a pas pour autant
déjà été dit. À vous de renouveler l’approche du
thème en l’abordant sous un angle nouveau.
Affinez encore votre recherche
Vous pouvez concentrer vos efforts sur une piste
intéressante qui n’aurait été qu’évoquée jusqu’ici.
Pensez également à varier le corpus, le domaine
d’application d’une théorie : élargissez votre propos
à un champ plus vaste, proposez un mémoire
comparatiste… Vérifier l’intuition d’un autre
chercheur vous obligera à un travail personnel.
Connaître les sujets des thèses déjà soutenues
Pour éviter ce genre de mésaventure, il suffit de se
renseigner auprès des enseignants ou encore de se
connecter au portail theses.fr. Conçu et développé
par l’Agence bibliographique de l’enseignement
supérieur (ABES), ce site Internet héberge depuis
2011 les données issues du Fichier central des
thèses : vous y trouverez en accès libre les sujets de
plus de 66 000 thèses en préparation dans les
universités depuis 2001.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
13. A éviter
2. Le sujet irréalisable
Définissez un sujet faisable », serinent tous les
professeurs. Chaque année, des milliers d’étudiants se
trouvent débordés par l’ampleur de la tâche qu’ils
s’étaient fixée.
Ne choisissez pas un sujet trop vaste
Votre étude doit pouvoir être traitée exhaustivement
en une centaine de pages. Vous ne serez jamais assez
pointu dans le choix de votre sujet. « Il faut savoir
restreindre sa problématique, explique Jean-Marc.
Ne vous acharnez pas si le sujet est vraiment
intraitable
Sachez renoncer à votre sujet si le corpus s’avère mille
fois trop vaste pour une étude d’un an, ou en cas de
documents absolument inaccessibles : « Il vaut mieux
changer de sujet en catastrophe, même au mois de
janvier, plutôt que de s’obstiner huit mois sur une
question sans issue », conseille Jean-Marc. Cette
solution ne doit cependant être prise qu’en dernier
recours : ne confondez pas sujet irréalisable et
découragement passager.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
14. A éviter
3. Le sujet fastidieux
L’envie, la motivation, l’intérêt sont décisifs pour
mener à bien le travail difficile du mémoire, tout
comme la maîtrise de la langue de la
documentation récoltée.
Ne vous laissez pas imposer un sujet qui ne
vous dit vraiment rien
Certes, il existe des étudiants bien disciplinés qui
acceptent de traiter un sujet qui ne les tentent pas,
mais généralement, quand on sait que l’on va
travailler longtemps sur un sujet, on préfère le
choisir soi-même.
Ne vous lancez pas dans un sujet uniquement
sur un coup de cœur
Il convient de procéder à des « sondages » préalables
afin de vérifier que votre sujet est traitable.
Dans un mémoire, l’investissement personnel et
affectif est de toute manière déjà très fort, car le
travail est long et parfois pénible :
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
15. A éviter
si vous entretenez des relations passionnelles
avec votre sujet, vous courez le risque de prendre
tous les revers trop à cœur. Malgré votre profonde
implication dans ce travail de recherche,
souvenez-vous que le mémoire reste un exercice.
Pour un sujet centré sur l’étranger, veillez à
maîtriser la langue des documents
De manière générale, pour tout sujet centré sur
un pays étranger, on a donc intérêt à bien
pratiquer la langue si l’on ne veut pas se
retrouver rapidement bloqué.
5. Il vaut mieux éviter les sujets de mémoire
trop spécifiques à un pays ou à une culture.
6. De même, les sujets sensibles ou les sujets
pour lesquels la collecte de données empiriques
est complexe sont à éviter.
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
16. Conclusion :
Se poser les bonnes questions !
Arrive enfin l’instant décisif où vous ne pouvez
plus reculer. Une fois votre sujet élaboré au propre
et cerné, il ne faudra en changer sous aucun
prétexte sous peine d'accumuler du retard dans
vos travaux. Vous devez impérativement vous
poser les questions suivantes :
* Ai-je assez de connaissances dans ces
domaines pour produire une bonne analyse ?
* Vais-je disposer de suffisamment de ressources
documentaires pour étoffer mes recherches ?
* Est-il possible d’établir un plan équilibré à partir
de ce sujet ?
* Disposerai-je d’assez de temps pour traiter mon
sujet en profondeur ?
* Suis-je capable de me passionner pour ce sujet
pendant plusieurs mois d'affilée ?
Faites-vous aider par votre directeur ou tuteur de
mémoire pour effectuer le(s) meilleur(s) choix
possible(s). N’oubliez pas pour autant qu’il s’agit
de votre travail et que c’est vous qui passerez des
heures à plancher dessus... Quoi qu’il arrive, vous
devez prendre la décision finale seul(e).
Le choix et la construction de
sujet de mémoire :
17. II. Le sommaire :
L’objectif de notre projet :
• L’objectif principal est d’amener les étudiants à
saisir l’importance du sommaire dans l’exécution
d’une recherche académique.
• Ce travail consiste aussi à les orienter dans la
manière de lire ou de consulter les ouvrages afin
d’éviter le feuilletage continu des livres.
• Étant donné que dés fois l’étudiant chercheur ne
soit pas en mesure de lire tout l’ouvrage, alors nous
nous sommes posés également comme objectif de
guider le chercheur à travers le sommaire pour
retrouver toutes les information qui peuvent l’aider
dans sa recherche.
• Étant donné que le sommaire présente la liste ou
les grandes lignes qui sont traitées dans un ouvrage
ou dans une monographie quelconque, alors leur
consultation serviront de guide.
18. II. Le sommaire :
Introduction :
• Dans la mesure ou le sommaire est une partie
intégrante de toute recherche académique, il aidera à
se perfectionner dans la consultation des ouvrages.
• Vu qu’il existe plusieurs types de lectures, et s’il
arrive que l’étudiant chercheur ne soit pas en mesure
de lire tout l’ouvrage, alors cet aspect aspect servira
de guide.
• Il facilitera la tâche au chercheur du fait qu’il
fournira un certain nombre d’informations sur les
chapitres traitées dans le livre consulté.
19. II. Le sommaire :
Définition du sommaire :
•Le mot sommaire vient du latin « summarium » qui
signifie « abrégé ». Au XIIIe siècle, le terme (sommaire)
était considéré comme étant un adjectif, et c’est au
XIVe siècle, qu’il a été pris comme étant un nom.
• Etant donné que le sommaire signifie « abrégé »,
ceci renvoi à quelque chose de peu développé, qui est
réduit à l’essentiel.
• Le sommaire se définit aussi comme étant un fait
qui est trop Simplifié.
• Dans une définition plus académique, le sommaire,
désigne la liste des chapitre d’un ouvrage ou encore le
résumé abrégé d’un ouvrage.
•Il signifie également la liste organisée pour une
information rapide sur les chapitres d’un livre ou d’un
document pour orienter rapidement un lecteur sur les
informations.
20. II. Le sommaire :
Quelle différence entre « sommaire » et « table
des matières » ?
• Sommaire et table des matières résument en une
liste la façon dont un livre est divisé. La table des
matières est placée à la fin de l’ouvrage. Elle
détaille l’ensemble des divisions d’un document :
parties, sous-parties, chapitres, paragraphes, etc.
• Un sommaire est généralement placé au début de
l’ouvrage. Il présente une liste synthétique des
divisions du livre (par exemple, les grandes parties).
• Dans les ouvrages anglo-saxons, la table des
matières est souvent placée au début d’un livre. Le
sommaire devient alors inutile.
• Le sommaire présente uniquement les parties,
chapitres et grandes subdivisions du mémoire ou
du rapport de stage, de manière à tenir sur une
page aérée (c'est impératif ! Il faut choisir en
conséquence le dernier niveau de sous-partie qui y
figurera). On trouve exceptionnellement des
sommaires de deux pages, qui doivent alors être
placées en vis-à-vis.
21. II. Le sommaire :
Quelle différence entre « sommaire » et « table
des matières » ?
• À la différence de la table des matières, le
sommaire ne porte pas les numéros de pages, et ne
mentionne pas non plus ce qu'on appelle l'appareil
de référence (annexes, tables, index, bibliographie,
etc.). Les intitulés des titres doivent être les mêmes
dans le sommaire et dans le corps du mémoire ou
du rapport.
22. II. Le sommaire :
À QUOI SERT UN SOMMAIRE ?
- Le sommaire sert essentiellement à faire un abrégé
ou un condensé des productions textuelles, par le
biais de titres ou de chapitres lesquels joueront un
rôle d’informateurs.
- Bien qu’il soit moins détaillé que la table des
matières; il sert également à faire le résume , la
somme, mais surtout il sert à évoquer une période
longue en quelques phrases.
23. II. Le sommaire :
LES SPECIFICITES D’UN SOMMAIRE :
•Les spécificités du sommaire constituent un des
traits distinctifs qui différencient le sommaire et la
table des matières.
• Évoquer les spécificités du sommaire, revient à
évoquer la place où est située le sommaire dans une
monographie (roman, essais, mémoire, etc.).
• Dans la quasi-totalité des ouvrages publiés dans le
monde , le sommaire est généralement au début de
l’ouvrage.
24. II. Le sommaire :
Des titres clairs pour un sommaire de
mémoire efficace :
• Décider des titres n'est pas le moindre des casse-tête
du rapport de stage, et plus encore du mémoire.
• Les titres revêtent en effet souvent une importance
particulière, dont l'affectivité n'est pas absente. Il est
important d’utiliser des titres et sous-titres clairs.
• L'ensemble des intitulés (du titre général à celui des
sous-parties) mérite donc d'être réfléchi tout au long
du travail. Ce n'est cependant qu'à la fin, une fois
rédigé l'ensemble du texte, qu'ils doivent être
définitivement adoptés.
25. II. Le sommaire :
Des titres clairs pour un sommaire de mémoire
efficace :
Qu'exprime un titre ?
• Les intitulés des parties et sous-parties, et bien sûr le titre
général du devoir, doivent indiquer clairement le contenu
de la division. Cette règle évidente a trois conséquences.
• Les titres doivent donner une idée exacte du domaine
dont il sera question , ils doivent donc être suffisamment
précis. Réservez le cas échéant les titres imagés à des
subdivisions mineures. Les sous-titres peuvent également
servir à préciser ce dont il sera question.
• Les titres doivent refléter un contenu réel. Il est donc
préférable d'éviter la mégalomanie : les conclusions d'un
mémoire ou d'un rapport de stage sont nécessairement
restreintes ; il est indispensable que les titres traduisent
ces limites.
• Les titres doivent dessiner les orientations majeures de la
pensée, c'est-à-dire les centres d'intérêt et les partis pris
de l'auteur. Pour mieux comprendre cette exigence,
prenez deux journaux de tendances politiques opposées,
ou deux ouvrages scientifiques appartenant à des écoles
différentes, et comparez.
26. II. Le sommaire :
Des titres clairs pour un sommaire de
mémoire efficace :
Quel style adopter pour les titres ?
• Quand on réfléchit aux titres possibles, la tentation
est grande de prouver toute l'étendue de son
originalité. La plupart du temps, il faut résister à
cette lubie. Le mémoire et le rapport signent en
effet votre entrée dans le monde des chercheurs ou
dans celui des professionnels. Cette intronisation
exige en retour de la maturité et un soupçon de
gravité.
• Jetez un œil à la table des matières de plusieurs
ouvrages de votre discipline : les titres ne sont
jamais humoristiques, poétiques ou affectifs. Vous
auriez toutes les chances de regretter par la suite
une fantaisie qui vous aura paru géniale sur le
moment. Attention ! Les intitulés pédants sont aussi
à proscrire.
• Deuxième règle : les intitulés doivent être
harmonisés, de manière à ce qu'à un niveau donné
les titres possèdent une unité de style (longueur et
forme comparables).
27. II. Le sommaire :
Numérotez les subdivisions :
Pour numéroter les sous-chapitres, on peut se
contenter du système simple, utilisé par exemple dans
les dissertations : I, II, III..., A, B, C...
Il existe cependant une autre méthode, appelée «
numérotation emboîtée », qui consiste à ajouter un
chiffre supplémentaire au numéro du chapitre,
chaque fois que l'on atteint une nouvelle subdivision .
- Exemple :
Chapitre 4 ..................
4.1................
4.1.1...............
4.1.2...............
4.1.2.1...............
4.2.................
4.2.1...............
28. II. Le sommaire :
Numérotez les subdivisions :
Normalement, ce système permet de mettre en
lumière l'architecture du chapitre ; en réalité, il
apparaît souvent confus et rébarbatif aux yeux de
ceux qui n'y sont pas habitués (faites un test autour de
vous !).
Le système de la numérotation emboîtée peut en fait
être adopté lorsque le plan du travail n'est pas trop
touffu : quatre chiffres à la suite semblent être un
grand maximum.
29. II. Le sommaire :
Maximum deux pages pour le sommaire d’un
mémoire
Le sommaire d’un mémoire présente votre plan comme
nous l’avons dit. Il doit donc être très clair et donner un
sentiment de clarté au lecteur. C’est pour ces raisons qu’il ne
doit pas excéder 2 pages.
Votre sommaire de mémoire ou thèse fait plus de deux
pages ? Dans ce cas retirez les sous-titres.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas mettre dans le
sommaire d’un mémoire ?
La préface, le résumé et le sommaire de mémoire lui-même
ne doivent pas être mentionnés dans le sommaire. Les deux
premiers sont situés avant le sommaire. Ainsi le lecteur a
déjà vu ces pages avant d’arriver au sommaire.
Si vous avez beaucoup d’annexes dans votre mémoire
ou thèse cela peut rendre le sommaire de mémoire peu clair
et long. Vous pouvez donc supprimer ces éléments de votre
sommaire.
Vous devez toujours inclure la bibliographie dans le
sommaire.
30. II. Le sommaire :
Sommaires secondaires : en option
Certains chercheurs disposent également
des sommaires secondaires en tête de chaque partie
ou chapitre, sur la page de titre concernée. Ces
sommaires complémentaires détaillent le contenu de
la section à venir. Ils ont pour avantage de préparer la
lecture de ce qui suit et de donner synthétiquement à
voir l'architecture de l'ouvrage.
Les sommaires secondaires ne contribuent
cependant pas à l'allégement du texte, c'est le moins
que l'on puisse dire, et surtout ils volent la vedette aux
transitions, qui doivent conserver leur rôle : faire le
lien avec la partie qui suit et en annoncer
élégamment le plan.
31. II. Le sommaire :
Exemple Présentation d'un sommaire
Introduction
PREMIÈRE PARTIE : UNE IMAGE DE L'ENTREPRISE
Chapitre premier : L'histoire de l'entreprise
I. ..........
II. .........
Chapitre II : Le positionnement de l'entreprise dans le
secteur
I. ..........
II. .........
32. II. Le sommaire :
Exemple Présentation d'un sommaire
DEUXIÈME PARTIE : UNE PREMIÈRE VISION DU MONDE
DU TRAVAIL
Chapitre premier : Une première vision sociale de
l'entreprise
I. .........
II. ........
Chapitre II : Une première expérience professionnelle
I. ..........
II. .........
Conclusion
33. II. Le sommaire :
Exemple Présentation d'un sommaire
Notez bien les intitulés : parties en majuscules ; «
Chapitre premier » en toutes lettres, puis « Chapitre II,
III... ».
Par ailleurs, à l'intérieur de votre mémoire, notez
que chaque page ouvrant une nouvelle partie doit être
située « en belle page » c'est-à-dire en page de droite (ou
page impaire).
Vous écrirez PREMIÈRE PARTIE, puis, quelques lignes
plus bas, le titre, en majuscules lui aussi, suivi
éventuellement du sous-titre, en dessous et en
minuscules.
Il faut s'arranger pour centrer le texte par rapport aux
quatre côtés de la feuille. Les titres des autres divisions
majeures (chapitres, sous-chapitres) s'écrivent eux aussi
en majuscules, en haut de la page.