1. La Gestion Intègrèe
Des Ressources Et
Eau Au Maroc
Master Dynamique
Et Gestion de Lenvironnement
Rèalisè par :
chacha badr et mustapha mahrouk
2. 1. Introduction
• Problèmes
• Les Dèfinitions
• QUESTION ET REPONSE
2
LES RESSOURCE EAU AU MAROC
QUESTION ET REPONSE
les sources d'eau
la problématique de l'eau au maroc
Politique De L’eau Du Maroc
bibliographie
Conclusion
3. Introduction
Au Maroc la maitrise de l’eau revêt un caractère vital car le contexte climatique et
hydrologique y est extrêmement fragile. L’impact de la sécheresse et des
inondations et la pression d’une demande croissante sont autant des facteurs qui
imposent que les stratégies de développement et de gestion des ressources en
eau soient planifiées. C’est ainsi que depuis les années 1970 que les premières
études de planification des ressources en eau sont entamées.
Le Maroc a entrepris les études de planification intégrée de l’utilisation de l’eau,
en vue de faire face de façon permanente aux besoins en eau de la collectivité, les
objectifs suivants sont poursuivis :
Une planification et gestion intégrée des eaux superficielles et souterraines,
L’affectation optimale des ressources en eau pour satisfaire la demande présente
et future à moyen et long terme en cohérence avec le processus de
développement économique et social du pays, au niveau national, régional et
sectoriel,
L’accès des différentes régions du pays à l’eau pour assurer un développement
équilibré et la promotion des régions pauvres en eau par des transferts d’eau des
régions excédentaires vers les régions déficitaires, et
Une protection et conservation des ressources en eau.
4. Quels sont les problèmes au Maroc ?
Quelle est la problématique de l'eau ?
Pourquoi le Maroc est en stress hydrique ?
Quelle sont les solutions pour le manque d'eau au
Maroc ?
Quels sont les solutions au problème de l'eau ?
les problèmes
6. La GIRE
est un processus favorisant le développement et la
gestion coordonnée de l'eau , des territoires et des
ressources qui s'y rapportent en vue de maximiser de
manière équitable le bien être économique et social,
sans toutefois compromettre la pérennité des
écosystèmes vitaux.
Dèfinition 1
la gestion intégrée ?
La gestion intégrée est une approche qui cherche à inclure les intérêts, les
ressources et les contraintes de l'ensemble des acteurs qui interviennent dans un
même domaine plutôt que de considérer exclusivement les préoccupations et les
responsabilités propres à chacun.
7. La gestion intégrée de la ressource en eau
(GIRE) est l’application des principes du développement durable au secteur de l’eau.
Dans un cadre territorial cohérent, la GIRE vise à intégrer les multiples parties
prenantes, usages et enjeux concurrents, dont la préservation environnementale,
afin d’assurer la pérennité des ressources en eau. Pour prendre en compte les
nombreuses interactions et interdépendances entre ces composantes, la GIRE
prône une gouvernance participative.
L’eauest une ressource indispensable à la survie des écosystèmes et
de l’humanité, mais est parfois sujette à pénuries et pollutions. L’originalité de la GIRE
est l’intégration à une échelle spatiale cohérente (le bassin versant) des différentes
masses d’eau (souterraines et de surface, eau douce et eau marine), des acteurs et
de leurs usages (besoins agricoles, industriels, énergétiques, domestiques, ludiques,
etc.), des enjeux environnementaux (préservation des milieux naturels, par exemple)
et socio-économiques. Les interactions des activités humaines entre elles et avec les
systèmes naturels doivent être prises en compte, afin de garantir l’équilibre de l’offre et
de la demande en eau, tout en préservant la qualité de cette ressource. L’approche
stratégique et participative de la GIRE
dèfinitions :2
9. QUESTION ET REPONSE
Pourquoi la gestion de l'eau est importante
?
Gérer durablement l'eau est indispensable pour permettre un développement
économique compatible avec un accès à une eau de qualité pour tous, tout
en protégeant les milieux et la biodiversité.
Comment se fait la gestion des ressources en eau
?
La gestion des ressources en eau couvre l'approvisionnement en eau de
différents secteurs (agriculture, industrie, énergie et municipalités), ainsi que les
services d'assainissement, le traitement des eaux usées et la réduction des risques
de catastrophes liées à l'eau.
Pourquoi la GIRE ?
La GIRE est un processus favorisant le développement et la gestion coordonnée de
l'eau , des territoires et des ressources qui s'y rapportent en vue de maximiser de
manière équitable le bien être économique et social, sans toutefois compromettre la
pérennité des écosystèmes vitaux.
10. Quelles sont les principales ressources en
eau ?
62 % de l'eau potable provient des eaux souterraines (nappe phréatique
superficielle et profonde), les 38 % restants proviennent des eaux
superficielles (torrents, rivières, lacs). L'eau est prélevée par captage dans un
forage ou un puits.
Quels sont les différents types de ressources en
eau ?
Sur la Terre, il y a l'eau visible : l'eau de mer, l'eau contenue dans les calottes
polaires, les lacs, les rivières, les nuages et la pluie ; et l'eau invisible : les eaux
souterraines. Si l'eau est très présente sur la Terre, 97 % de la ressource est de
l'eau salée et 2 % est bloquée sous forme de glace.
Qui gère l'eau au Maroc ?
- Acteurs de distribution d'eau et d'assainissement : les services de distribution et
d'assainissement liquide relèvent des compétences des communes, sous la
tutelle du Ministère de l'Intérieur. Toutefois, la gestion de ces services peut être
déléguée à d'autres opérateurs (Régies autonomes, privé, ONEP).
SUITE QUESTION ET REPONSE
11. Quels sont les objectifs de la GIRE ?
La GIRE est un processus favorisant le développement et la gestion coordonnée de
l'eau , des territoires et des ressources qui s'y rapportent en vue de maximiser de
manière équitable le bien être économique et social, sans toutefois
compromettre la pérennité des écosystèmes vitaux.
Quels sont les problèmes liés à la gestion de l'eau ?
Les facteurs de risque de l'eau comprennent le stress hydrique (lorsque la demande
locale en eau dépasse la disponibilité d'eau douce dans la région), la sécheresse, les
précipitations insuffisantes, les inondations et la pollution.
Qui consomme le plus d'eau au
Maroc ?
L'agriculture pèse pour 87% de la consommation directe annuelle en eau. Selon
le Haut-Commissariat au Plan (HCP), l'agriculture consomme la plus grande partie des
ressources en eau.
SUITE QUESTION ET REPONSE
12. Quel est l'importance des ressources en
eau ?
L'eau représente l'un des besoins humains les plus fondamentaux. Elle est
indispensable à tous les secteurs de l'économie ou presque, notamment
l'agriculture, la production d'énergie, l'industrie et les activités extractives
Quel est le rôle de l'eau dans l'environnement
?
L'eau est indispensable à la vie. Elle soutient nos écosystèmes et régule le climat.
Agriculture, alimentation, énergie, transports : l'eau est au cœur de notre existence.
Cependant, elle est inégalement répartie.
Comment est l'eau au Maroc ?
Le Maroc est un pays semi-aride dont les ressources naturelles en eau sont
inégalement réparties entre le nord et le sud. Ce manque d'eau est en partie palié
par 135 grands barrages dont la capacité de stockage s'élève à plus de 17,5 Mds
m3 d'eau et 5 stations de dessalement d'eau de me
SUITE QUESTION ET REPONSE
13. Quelles sont les ressources en eau du Maroc
?
A l'état actuel des connaissances, le potentiel exploitable des ressources en
eau souterraine, est d'environ 3,9 milliards m3, avec un minimum de 22 millions m3/an
enregistré au niveau du bassin Sakia El Hamra et Oued Eddahab et un maximum de
1,11 milliards m3/an au niveau du bassin du Sebou.
Quel est l'importance des ressources en
eau ?
L'eau représente l'un des besoins humains les plus fondamentaux. Elle est
indispensable à tous les secteurs de l'économie ou presque, notamment
l'agriculture, la production d'énergie, l'industrie et les activités extractives
Quel sont les ressource de l'eau ?
L'eau douce.
Les eaux souterraines.
Les nappes phréatiques.
Les eaux continentales.
La pluie.
Le bassin versant.
QUESTION ET REPONSE
14. Quelles sont les différentes sources
d'eau et leurs caractéristiques ?
Les différentes sources d'eau pour une utilisation
en eau potable sont en théorie très nombreuses,
l'eau recouvrant plus de 70% de la surface de la
Terre. Ainsi, l'on peut citer: les eaux
souterraines, les eaux de surface, l'eau de
mer/ océan, l'eau de pluie, les glaciers et
l'humidité de l'air
17. Les ressources en eau regroupent l'ensemble des eaux disponibles et dans les
ressources naturelles, que l'on peut mobiliser, pour satisfaire en quantité et en qualité
une demande donnée en un lieu donné, pendant une période appropriée.
Parmi les ressources en eau de la Terre, seulement trois pour cent ne sont pas salés et
les deux tiers de l'eau douce sont piégés sous la forme de calottes polaires et de
glaciers. Une grande partie de l'effort consacré à la gestion des ressources en eau vise
à optimiser l'utilisation de l'eau et à minimiser l'impact environnemental de l'utilisation de
l'eau dans l'environnement naturel.
La gestion réussie de toutes les ressources nécessite une connaissance précise des
ressources disponibles, des utilisations pour lesquelles elles seront allouées, des
besoins simultanés de ces ressources et des mesures et processus qui mesurent
l'importance et la valeur des besoins et des mécanismes, afin de traduire les décisions
politiques dans les actions pratiques.
Les ressources
19. Ressources en eau de
surface
Les ressources en eau superficielle sur
l’ensemble du territoire sont évaluées, en
année moyenne, à près de 18 milliards de m³,
variant selon les années de 3 Milliards à 48
Milliards de m³.
Le régime hydrologique de l’ensemble des
bassins est caractérisé par une très grande
variabilité interannuelle et intra-annuelle
marquée par l’alternance des séquences
humides et sèches, intercalées par des années
de forte hydraulicité ou de sécheresse sévère.
Ressources en eau
souterraine
Au Maroc, l’eau souterraine
constitue une ressource
stratégique. Elle représente environ
20 % du potentiel en ressources en
eau du pays. Sur les 130 nappes
aquifères, 32 sont des nappes
profondes et 98 superficielles. A
l’état actuel des connaissances, le
potentiel exploitable des ressources
en eau souterraine, est d’environ
3,9 milliards m3, avec un minimum
de 22 millions m3/an enregistré au
niveau du bassin Sakia El Hamra et
Oued Eddahab et un maximum de
1,11 milliards m3/an au niveau du
bassin du Sebou.
33. Infrastructures hydrauliques de mobilisation de
l’eau
Eau de surface
Le Maroc dispose aujourd’hui d’un patrimoine de 145 grands barrages totalisant une
capacité de stockage évaluée à 18,67 milliards de m3 , et de 15 barrages structurants
en cours de construction avec une capacité de stockage totale de 3,4 milliards de m3,
ce qui va porter la capacité de stockage à 22 milliards de m3.
Ce patrimoine hydraulique sera renforcé par 5 autres grands barrages avec une
capacité de stockage totale de 2.26 Milliards de m3 dont les appels d’offres seront
lancés en 2020.
Dessalement de l’eau de mer et déminéralisation des eaux
saumâtres
De nos jours, la capacité de production de l’eau de mer dessalée pour l’approvisionnement en eau
potable, s’élève à 55 080 m3/j après la mise en service de la station d’Al Hoceima. Cette capacité
sera renforcée par les projets en cours de réalisation avec une capacité de production de 186 400
m3/j notamment pour le renforcement de l’AEP de la ville de Laâyoune et la 1ère tranche du projet
mutualisé de renforcement de l’AEP du Grand Agadir et l’irrigation du Chtouka.
L’Office Chérifien des Phosphates développe également le dessalement de l’eau de mer avec une
capacité de production actuelle de 72 329 m3/j. Cette capacité sera renforcée par les projets en
cours au niveau de Jorf Lasfar et Laâyoune avec une capacité de production supplémentaire de
68 000 m3/j.
Concernant la déminéralisation des eaux saumâtres, la capacité de production actuelle est de
34. Réutilisation des eaux usées épurées
A ce jour, 46 projets de réutilisation organisée et contrôlée ont été réalisés ou sont
en cours de réalisation à l’échelle nationale pour différents usages (espaces verts,
golfs et agriculture).
Le volume d’eau usée épurée mobilisé pour la réutilisation fin 2019 est de l’ordre de
65 Mm3 dont près de 51 % pour l’arrosage des golfs et des espaces verts et 17 %
en industrie (OCP). A l’achèvement de la mise en œuvre des projets en cours de
réalisation, le volume d’eau usée épurée mobilisé atteindra les 100 Mm3/an en
2021.
40. 1 la température
.
La chaleur est la source d'énergie du cycle naturel de l'eau, et dans le cas des
systèmes continentaux, les changements thermiques restent responsables du
stockage des eaux de précipitations, des rivières et des lacs, ainsi que des eaux du
sol, ce qui permet d'activer le ruissellement en faisant fondre l'eau solide (neige ),
et il fonctionne également pour alimenter l'atmosphère en vapeur d'eau dans le cas
de la remontée par évaporation des zones d'eau de surface, et pour le Maroc, la
température varie du nord au sud et d'ouest en est, et les différences thermiques
atteignent entre 25 et 35 degrés, mais le dépasse parfois à 45 degrés à l'intérieu
changements de temps Les ressources en eau au Maroc, comme le reste
du monde, souffrent du problème des changements climatiques, ce qui peut entraîner
plusieurs résultats négatifs principalement représentés dans les ressources en eau et
la forte concentration de sels dans l'eau d'irrigation, ainsi que l'augmentation de la
niveau des eaux souterraines à un niveau critique. En plus de cela, un changement
dans le régime des précipitations pourrait entraîner des effets positifs ou négatifs sur le
pays, en particulier les zones côtières, ([10]) Ensuite, les ressources en eaux
souterraines ont été affectées par l'interférence de l'eau de mer avec l'augmentation du
niveau de la mer. augmenter.
41. Problème de sécheresse au Maroc :
Le Maroc a connu plusieurs périodes de sécheresse dont les plus sévères
ont été celles qui l'ont balayé durant les périodes (1980-1985), (1990-1995)
et (1998-2000 /2010/2022), au cours desquelles la situation pluviométrique
a été caractérisée par un déficit général qui couvrait toutes les régions du
pays, et ce déficit variait dans certaines régions entre 50 et 60 pour
cent.Quant au niveau hydrographique, le déficit est d'environ 70 pour cent.
Au cours de ces périodes, des baisses importantes ont été enregistrées
dans le coefficient de débit
43. Comment préserver l'eau au Maroc ?
préserver l'eau au Maroc
Développement de l'offre à travers l'accumulation des eaux de
surface par les barrages, le recours au dessalement de l'eau de
mer, la réutilisation des eaux usées épurées et la possibilité de
transférer l'eau à partir des bassins excédentaires du Nord-Ouest
vers les bassins déficitaires du Centre-Ouest
Rationalisation de l'utilisation de
l'eau
51. Principales contraintes
Le secteur de l’eau du Maroc est confronté à plusieurs
contraintes naturelles et anthropiques, dont notamment
:
Elles sont constituées par
:
• l’hétérogénéité spatiale et temporelle des apports d’eau (Fig. 1);
• leur faiblesse (22 milliards m3 /an) ;
• des inondations dévastatrices de plus en plus fréquentes
;
• l’importance de l’érosion des sols et la forte dégradation des sols
(23 Millions ha touchés par l’érosion), perte de capacité de
stockage des barrages par envasement (75 Millions m3 /an et
perte totale cumulée: 1 750 Millions m3 sur 17.5 Milliards m3 de
capacité totale de stockage des barrages du Maroc)
Contraintes anthropiques :
52. Elles sont constituées par :
• la surexploitation des ressources en eau souterraine et à la baisse alarmante
des niveaux de plusieurs nappes
• la détérioration de la qualité naturelle des ressources en eau superfi cielles et
souterraines par les rejets polluants
• la faiblesse de valorisation des ressources en eau mobilisées (notamment dans
le secteur agricole).
53. Institutionnalisation de la planifi cation et de la Gestion Intégrée des
Ressources en Eau
• Institutionnalisation du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat (CSEC) ;
• Institutionnalisation de la gestion intégrée, décentralisée et concertée des
ressources en eau à travers la création de neuf agences de bassins
hydrauliques (ABH) ;
• Planifi cation intégrée des ressources en eau :
• Plan National de l’Eau (PNE) ;
• Plans Directeurs d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau
(PDAIREs)
Grand eff ort de mobilisation des ressources en eau conventionnelles
Les réalisati ons du Maroc dans le domaine de l’eau sont nombreuses, dont les
principales sont citées ci-dessous:
• Réalisation de 135 grands
barrages, totalisant une capacité de
stockage de 17.5 Milliards de m3
(Fig. 6). 14 grands barrages sont en
cours de réalisation, avec une
capacité de stockage additionnelle
de 2.6 Milliards m3 ;
• Réalisation de 13
systèmes de
transfert d’eau
superfi cielle.
54. Développement du dessalement de l’eau de mer
• Capacité actuelle de production : environ 30 000 m3 /j pour l’alimentation en eau
potable (AEP) des villes de Laâyoune, de Boujdour et d’Akhfennir ;
• De nouvelles stations de dessalement sont programmées pour l’AEP des villes
d’Agadir (100 000 m3 /j), de Sidi Ifni et de Tantan (10 000 m3/j).
Développement de l’assainissement liquide et de l’épuration
des eaux usées
Milieu Urbain
• Elaboration et mise en œuvre du Plan
National d’Assainissement (PNA) lancé en
2006 au profi t de 300 villes et centres
(taux de raccordement actuel au réseau
d’assainissement : 72%) ;
• Taux d’épuration des eaux usées : 26%
(volume des eaux usées rejetées : 600
Mm3/an) ;
- Milieu rural :
• 40% de la
population
dispose d’un
dispositif
55. Développement de l’irrigation dans
l’agriculture
• Irrigation de 1.5 millions d’hectares, dont les 2/3 sont équipés par les pouvoirs
publics
• Participation de l’agriculture irriguée à :
• 14% du PIB national ;
• 45% de la valeur ajoutée agricole ;
• 75% des exportations du secteur agricole ; •
40 % des emplois en milieu rural et à 25% au niveau national.
56. • Instauration d’un régime d’autorisation et de contrôle de l’utilisation des
ressources en eau ;
Instauration en cours des zones de protection contre la surexploitation et la
pollution (contrats de nappes);
• Instauration d’instruments fi nanciers en application des principes de
préleveurpayeur et de pollueur-payeur (loi sur l’eau 10/95).
58. Le Plan National de l’Eau (PNE)
Le plan national de l’eau est établi par l’administration sur la base des résultats et
conclusions des PDAIRE. Il est approuvé par décret, après avis du Conseil Supérieur
de l’Eau et du Climat. La consistance du document du PNE porte essentiellement sur
les points suivants :
• Synthèse des PDAIRE
• État des lieux du secteur de l’eau
• Contexte institutionnel et réglementaire
• Acquis et contraintes
• Synthèse des connaissances des ressources en eau
• Demande en eau
• Orientations et priorités en matière de développement des ressources en eau
• Plan de financement
• Suivi de la mise en œuvre
59. bibliographie
ARRIFI, EL M. (2009). La gestion intégrée en eau au Maroc: ressources,
contraintes et implications sur l’économie d’eau, 77-80. CESE. (2014)
. Gouvernance par la gestion intégrée des ressources en eau au Maroc :Levier
fondamental de développement durable EDDAHMOUNY H.
& ELBROUMI S. (2019) «Evaluation de l'offre et de la demande des services
hydrologiques : cas des services de régulation dans le bassin versant Ourika »
Revue du contrôle, de la comptabilité et de l’audit « Numéro 9 : Juin 2019 /
Volume 4 : numéro » p : 474 - 496 EL JIHAD, M. (2001) . The water from the
mountains and the State power inMorocco : between past and present . Annales
de géographie, N° 622(novembre): 665-72. EL MOKADDEM, A &
BENCHEKROUN, F. (2016) . La conservation des ressources en eau par la
mise en oeuvre de paiements pour services environnementaux dans un bassin
versant . Revue des sciences de l’eau / Journal of Water Science 29: 109-17.
60. Conclusion
Les grands succès enregistrés par la politique de l’eau au Maroc dans le
domaine de l’off re, ne doivent pas cacher les baisses alarmantes et
continues des niveaux de la plupart des nappes (dépassant parfois 2 m/an),
la forte et l’étendue de la pollution des ressources en eau superfi cielles et
souterraines et la faiblesse de la valorisation des ressources en eau
mobilisées du pays et de la non maîtrise de la demande au niveau
dessecteurs productifs et des ménages. Une des principales causes à la
racine de cette situation est liée au mode actuel de gouvernance du secteur
de l’eau,