1. Écosystèmes Forestiers Au Maroc
Exposè:
réalisé par:
Mohamed Hajjaji Badrchacha Mustapha Mahrouk
Master
Dynamique Et
Gestionde
Lenvironnement
2. PLAN:
I. A
II. A
III. A
IV. A
V. A
VI. A
VII. A
VIII.A
IX. A
X. A
XI. A
XII. A
XIII.A
XIV.AA
3. Définition de l’écosystème .
L’écosystème est l’unité de base du champ
d’étude scientifique de la nature (l’écologie
scientifique). Selon cette discipline,
l’écosystème est un milieu physiquement
délimité, constitué de ses deux
composantes indissociables :
Le biotope : c’est-à-dire un
environnement physique particulier avec
des caractéristiques physiques spécifiques
(température, humidité, climat)
La biocénose : c’est-à-dire un ensemble
d’êtres vivants (animaux, végétaux, micro-
organismes) en interaction, et donc en
interdépendance.
4. L'écosystème forestier sont des zones dans lesquelles prédominent les
arbres où il existe des communautés biologiquement intégrées
d'animaux, de plantes et de micro-organismes formant la biocénose, ou
l'ensemble biotique, et à leur tour ces communautés interagissent avec
les éléments abiotiques présents (sols, climat, eau...).
Comme nous l'avons dit, dans ce type d'écosystème prédominent les
arbres qui forment des forêts, les forêts de l'écosystème forestier
agissent comme un ensemble de processus de l'écosystème.
Définition de l'écosystème forestier
5. Les écosystèmes forestiers sont constitués de formations naturelles de
feuillus (chêne vert, chêne liège, chêne tauzin, arganier, oléastre, .) et de
résineux (cèdre, Pin d'Alep, Pin maritime, Pin noir, thuya,.), répartis entre les
différents étages bioclimatiques, du semi-aride à l'humide.
Les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la
cédraie occupe les zones de montagne dans le Rif et le Moyen Atlas. Les
pinèdes climaciques (Pin maritime et Pin noir) sont localisées dans des
régions d'altitude. La seule sapinère marocaine occupe les hauteurs du Rif
occidental dans la région de Chaouen. Au Sud, l'arganeraie, endémique,
occupe des zones semi-arides et arides et constitue, avec l'acacia, des
espèces adaptées à l'aridité.
Le cortège floristique des forêts marocaines est riche en espèces d'arbustes
et d'herbacées, dont; un grand nombre d'endémiques ou d'intérêt médicinal et
aromatique. La faune des forêts est également très diversifiée et riche en
espèces d'oiseaux, reptiles, mammifères (Passereaux, Singe Magot, Porc
épic, Sanglier, ..).
Dèfinition 2
7. • Caractéristiques de l'écosystème forestier
• Pour que les arbres croissent dans un écosystème forestier,
sont nécessaires des températures supérieures à 10ºC.
• Ils se développent sur des sols riches en nutriments et
profonds, mais ils ne le feront pas sur des sols pierreux et
peu profonds.
• Se produit une symbiose positive entre les
champignons et les racines présentes dans le sol de
l'écosystème forestier.
8. Pourtant, l’être humain dépend des écosystèmes naturels au même titre
que tous les autres êtres vivants. Par exemple, l’agriculture qui fournit
notre nourriture dépend des caractéristiques de l’écosystème. Les
céréales ou les légumes ne poussent que dans certaines conditions de
température et d’humidité, sous certains climats, et à condition que
certains processus naturels aient lieu, comme la pollinisation. Si on
modifie trop profondément ces caractéristiques, il y a un risque que l’on
ne puisse plus produire ce que nous produisons aujourd’hui, ou plus de la
même façon. C’est ce qui se passe dès aujourd’hui en France : à force
d’exploiter les sols pour l’agriculture, nous avons réduit la qualité
organique de ces derniers et ils sont moins propices aujourd’hui pour
produire certains aliments. De ce fait, la productivité des céréales baisse
depuis plusieurs années. Un autre exemple connu est celui des abeilles :
elles sont un maillon essentiel de certains écosystèmes, et leur disparition
(à cause de l’utilisation de pesticides et de l’urbanisation) pose d’ores et
déjà des problèmes.
Pourquoi préserver les écosystèmes ?
9. Les écosystèmes élargis aux environnements humains
Paradoxalement, c’est par la mise en perspective et la rationalisation
de ces écosystèmes artificiels que l’Homme parviendra peut-être à
restaurer une cohabitation plus harmonieuse et pérenne avec les
biotopes naturels et leurs populations vivantes, dont les services
rendus à notre espèce sont vitaux, notamment dans les domaines
suivants :
Approvisionnement : eau, nourriture, matériaux, ressources
énergétiques, pharmacopée…
Régulation : climat, cycle de l’eau, cycles bio-écologiques, stabilité
atmosphérique (production d’oxygène) et géologique…
10. Comment fonctionne un écosystème naturel
On dit souvent que les écosystèmes naturels sont des systèmes
« équilibrés ». Cela signifie que les interactions entre les différents
organismes qui constituent l’écosystème contribue à une certaine stabilité.
Par exemple, dans les écosystèmes des plaines herbeuses, les herbivores
consomment de l’herbe, mais nourissent aussi le sol avec leurs déjections,
ce qui permet à l’herbe de repousser et permet une sorte d’équilibre. Mais
cela ne veut pas dire pour autant qu’un écosystème, même sain, soit
statique. En réalité, un écosystème évolue en permanence, son
fonctionnement reposant sur des processus dynamiques en constante
mutation.
Par exemple, la biocénose, les organismes vivants, interagissent avec leur
milieu et le transforment sans cesse : les animaux tassent le sol, les
végétaux créent de l’humidité ou régulent la température, parfois certaines
espèces deviennent envahissantes et d’autres disparaissent. Un
écosystème évolue aussi lorsqu’un événement ou une contrainte extérieurs
ou imprévus tendent à le modifier : un phénomène climatique ou naturel par
exemple peuvent entraîner des transformations dans le milieu, mais aussi
obliger les organismes vivants à s’adapter à de nouvelles contraintes.
11. Diversité des formations botaniques :
Les arbres luxuriants sont très répandus au Maroc, (feuilles vivaces ;
chêne liège, hêtre, olivier, arganier, et gommiers comme le cèdre, le pin
maritime, le pin noir, le genévrier…).ici
1. Abies : est un genre d'arbres conifères faisant partie de la famille
des Pinaceae et originaires des régions tempérées de l'hémisphère
nord. Ils sont reconnaissables au mode de fixation des aiguilles sur
la tige ainsi qu'à leurs cônes dressés qui se désagrègent à maturité.
Il ne dépasse pas 6 000 hectares. Il est endémique au Maroc et est
répandu dans les montagnes calcaires de la campagne orientale près
de Chefchaouen. Il se mêle aux cèdres. Environ 30 espèces d'oiseaux
nicheurs vivent dans ses forêts, et des mammifères comme le singe
ZaAtoot, le rat et la loutre Loutre vivent.
12. Cedrus atlantica :
Ses forêts couvrent environ 132 000 hectares, on le trouve dans les
montagnes du Rif et de l'Atlas, il a une grande valeur économique et
biogéographique. Les arbres se retrouvent sous forme de masses
sporadiques mélangées à d'autres espèces arborescentes ou herbacées
dans le cèdre du Moyen Atlas. Plus de 260 espèces d'arthropodes et 30
espèces d'oiseaux nicheurs ont été dénombrées. Ainsi, il est considéré
comme l'une des forêts les plus riches du Maroc. .
13. Cyprès de l'atlas :
couvre environ 6 000 hectares de forêt, et est une espèce endémique
au Maroc. Il est considéré comme le seul représentant naturel de son
espèce.
Chène vert : le plus répandu au Maroc. Ses forêts couvrent environ 1
364 100 hectares. On la retrouve dans toutes les régions
montagneuses. Elle s'adapte aux conditions écologiques difficiles. Elle
est endémique à toutes les terres. Elle permet la présence de
nombreuses autres espèces. Dans le Moyen Atlas, on la trouve en
abondance, et plus de 400 espèces d'arthropodes et plus de 35
espèces d'oiseaux vivent dans ses forêts.
Cyprès de l'atlas
Chène vert
14. Juniperus : Les streptocoques ne sont généralement pas associés au
centre et ont une large répartition géographique. Le genévrier rouge,
par exemple, se répand sur les côtes et l'intérieur des terres. le
saprophyte est un arbre caractérisé par la longévité et la vigueur,
s'étendant jusqu'aux sommets des montagnes atlantiques, et couvrant
environ 30 000 hectares. On y trouve quelques vieux arbres pouvant
atteindre 5 mètres de diamètre, et des coques avec plusieurs espèces
végétales et animales.
Oleasreales : C'est le plus répandu au Maroc, il est mélangé avec
différents types comme le dom, le tabegha, le mastic, le juulak et la
lavande.
Cératanaioies : espèce endémique de la région méditerranéenne,
rarement trouvée seule car généralement mélangée à des genévriers.
C'est un arbre vigoureux qui atteint 15 à 20 mètres de hauteur et plus
d'un mètre de diamètre.
15. Forêts de genévriers (Tetraclinis articolatal) : couvre environ 607 900
hectares, il a la capacité de se reproduire par rejet de souche,
contrairement aux gummies. On le trouve avec plusieurs autres espèces
végétales et animales.
Argana spinosa : L'arganier est endémique du Maroc et couvre environ
828 300 hectares. On le trouve dans les régions semi-arides sous forme
de vieux arbres. Dans les aires protégées, il a pu contribuer à la
formation d'une strate arborée très importante et diversifiée avec des
espèces animales rares ou endémiques comme les amphibiens et les
oiseaux.
16. Alliés Steppe à armoise : Préférez les sols riches en microéléments,
présents dans l'est du Maroc. Ce sont de bonnes zones de pâturage, car
les animaux préfèrent ces types de plantes, en particulier les vaches. Il
est également riche en faune de mammifères et d'oiseaux.
Allies Steppe à alfa : s'étendant sur environ 3 186 000 hectares, Allies
Stipa tenacissima couvre de vastes étendues à l'est du Maroc, dans
lesquelles vivent plusieurs espèces d'animaux, dont 3 espèces de
reptiles rares au Maroc, et plusieurs espèces désertiques. Pour les
oiseaux, 37 espèces nicheuses sont connues, et 11 espèces d'entre elles
sont menacées, dont les barbus, 13 espèces de mammifères.
17. Retamaies et adénocarpaies : espèce d'arbustes endémiques au Maroc
dont les plus importants se trouvent dans la vallée intérieure du Moyen
Atlas, il existe une espèce à épines Steppes à xérophyte épineux, se
présentant sous forme de coussinets circulaires, s'étalant sur de
vastes zones d'une hauteur de 2000 à 3500 mètres ou plus. On trouve
de nombreuses espèces vivantes endémiques, comme c'est le cas
dans les monts du Toubkal, dont les plus importantes sont : Arenaria
pungens, Bupleurum spinosum, Cytisus balansae, Alyssum spinosum,
Erynacea anthyllis, Onosis atlantica, et des types de serpents, lézards,
murènes, et les écureuils.
18. Diversité des écosystèmes continentaux et désertiques :
Le Maroc est situé sur la frontière atlantique de la plus grande zone
désertique du monde. La sécheresse, les températures élevées et les
violentes tempêtes de sable sont les caractéristiques du climat
désertique, qui couvre 65 % de la superficie totale du pays. Sa
superficie est caractérisée par la diversité entre les montagnes , plaines
de gravier, dunes de sable et oasis Vallées pré-désertiques sur une
superficie d'environ 44 000 hectares
19. Il y a des bosquets autour des arbres à oxia, par exemple... Il y a Al-Raq,
qui occupe une zone désertique étendue avec un terrain plat et couvert
de galets (où des groupes dispersés sont organisés avec des plantes
comme Anabasis, Nucularia hamada. Et il y a l'Erg, qui sont les livres de
sable du désert) (il manque de plantes et d'animaux sauf dans la zone de
la vallée, des zones marines humides et des oasis Il abrite des animaux
adaptés au désert, comme les insectes, qui sont abondants : Coléoptère
et plus de 500 familles d'hyménoptères Plus de 100 familles
d'arthropodes, et plus de 500 familles d'amphipodes et de lépidoptères
Plus de 50 groupes de reptiles sont représentés par plus de 40 espèces,
soit plus du tiers du nombre total dans le pays, il existe 12 espèces de
serpents et de vipères, comme la vipère à deux cornes, la vipère des
sables qui ne montre qu'une partie de sa tête dans le sable, et le cobra.
Il existe plus de 250 espèces d'oiseaux, et certaines oasis sont des lieux
d'hivernage d'oiseaux européens migrateurs et d'autres résidents,
comme les Habraia, et 40 espèces de mammifères, en particulier de
rongeurs, comme l'oryx Husami, le cerf et le L'orignal marocain, dont
certains sont menacés d'extinction, tandis que d'autres se sont éteints et
ont été réintroduits.
20. Diversité des espèces biologiques animales (biodiversité animale) :
Le Maroc est considéré comme l'un des pays leaders dans le domaine
des espèces biologiques, que ce soit au niveau de la richesse ou de la
diversité.Cependant, le problème soulevé est la non découverte d'un
groupe d'espèces dans plusieurs régions, en plus des faibles
compétences dans le domaine de la recherche sur la biodiversité au
niveau national.