3. Définition de l’écosystème .
L’écosystème est l’unité de base du champ
d’étude scientifique de la nature (l’écologie
scientifique). Selon cette discipline,
l’écosystème est un milieu physiquement
délimité, constitué de ses deux
composantes indissociables :
Le biotope : c’est-à-dire un
environnement physique particulier avec
des caractéristiques physiques spécifiques
(température, humidité, climat)
La biocénose : c’est-à-dire un ensemble
d’êtres vivants (animaux, végétaux, micro-
organismes) en interaction, et donc en
interdépendance.
4. L'écosystème forestier sont des zones dans lesquelles prédominent les
arbres où il existe des communautés biologiquement intégrées
d'animaux, de plantes et de micro-organismes formant la biocénose, ou
l'ensemble biotique, et à leur tour ces communautés interagissent avec
les éléments abiotiques présents (sols, climat, eau...).
Comme nous l'avons dit, dans ce type d'écosystème prédominent les
arbres qui forment des forêts, les forêts de l'écosystème forestier
agissent comme un ensemble de processus de l'écosystème.
Définition de l'écosystème forestier
5. Les écosystèmes forestiers sont constitués de formations naturelles de
feuillus (chêne vert, chêne liège, chêne tauzin, arganier, oléastre, .) et de
résineux (cèdre, Pin d'Alep, Pin maritime, Pin noir, thuya,.), répartis entre les
différents étages bioclimatiques, du semi-aride à l'humide.
Les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la
cédraie occupe les zones de montagne dans le Rif et le Moyen Atlas. Les
pinèdes climaciques (Pin maritime et Pin noir) sont localisées dans des
régions d'altitude. La seule sapinère marocaine occupe les hauteurs du Rif
occidental dans la région de Chaouen. Au Sud, l'arganeraie, endémique,
occupe des zones semi-arides et arides et constitue, avec l'acacia, des
espèces adaptées à l'aridité.
Le cortège floristique des forêts marocaines est riche en espèces d'arbustes
et d'herbacées, dont; un grand nombre d'endémiques ou d'intérêt médicinal et
aromatique. La faune des forêts est également très diversifiée et riche en
espèces d'oiseaux, reptiles, mammifères (Passereaux, Singe Magot, Porc
épic, Sanglier, ..).
Dèfinition 2
6. • Caractéristiques de l'écosystème forestier
• Pour que les arbres croissent dans un écosystème forestier,
sont nécessaires des températures supérieures à 10ºC.
• Ils se développent sur des sols riches en nutriments et
profonds, mais ils ne le feront pas sur des sols pierreux et
peu profonds.
• Se produit une symbiose positive entre les
champignons et les racines présentes dans le sol de
l'écosystème forestier.
7. Pourtant, l’être humain dépend des écosystèmes naturels au même titre
que tous les autres êtres vivants. Par exemple, l’agriculture qui fournit
notre nourriture dépend des caractéristiques de l’écosystème. Les
céréales ou les légumes ne poussent que dans certaines conditions de
température et d’humidité, sous certains climats, et à condition que
certains processus naturels aient lieu, comme la pollinisation. Si on
modifie trop profondément ces caractéristiques, il y a un risque que l’on
ne puisse plus produire ce que nous produisons aujourd’hui, ou plus de la
même façon. C’est ce qui se passe dès aujourd’hui en France : à force
d’exploiter les sols pour l’agriculture, nous avons réduit la qualité
organique de ces derniers et ils sont moins propices aujourd’hui pour
produire certains aliments. De ce fait, la productivité des céréales baisse
depuis plusieurs années. Un autre exemple connu est celui des abeilles :
elles sont un maillon essentiel de certains écosystèmes, et leur disparition
(à cause de l’utilisation de pesticides et de l’urbanisation) pose d’ores et
déjà des problèmes.
Pourquoi préserver les écosystèmes ?
8. Les écosystèmes élargis aux environnements humains
Paradoxalement, c’est par la mise en perspective et la rationalisation
de ces écosystèmes artificiels que l’Homme parviendra peut-être à
restaurer une cohabitation plus harmonieuse et pérenne avec les
biotopes naturels et leurs populations vivantes, dont les services
rendus à notre espèce sont vitaux, notamment dans les domaines
suivants :
Approvisionnement : eau, nourriture, matériaux, ressources
énergétiques, pharmacopée…
Régulation : climat, cycle de l’eau, cycles bio-écologiques, stabilité
atmosphérique (production d’oxygène) et géologique…
9. Comment fonctionne un écosystème naturel
On dit souvent que les écosystèmes naturels sont des systèmes
« équilibrés ». Cela signifie que les interactions entre les différents
organismes qui constituent l’écosystème contribue à une certaine stabilité.
Par exemple, dans les écosystèmes des plaines herbeuses, les herbivores
consomment de l’herbe, mais nourissent aussi le sol avec leurs déjections,
ce qui permet à l’herbe de repousser et permet une sorte d’équilibre. Mais
cela ne veut pas dire pour autant qu’un écosystème, même sain, soit
statique. En réalité, un écosystème évolue en permanence, son
fonctionnement reposant sur des processus dynamiques en constante
mutation.
Par exemple, la biocénose, les organismes vivants, interagissent avec leur
milieu et le transforment sans cesse : les animaux tassent le sol, les
végétaux créent de l’humidité ou régulent la température, parfois certaines
espèces deviennent envahissantes et d’autres disparaissent. Un
écosystème évolue aussi lorsqu’un événement ou une contrainte extérieurs
ou imprévus tendent à le modifier : un phénomène climatique ou naturel par
exemple peuvent entraîner des transformations dans le milieu, mais aussi
obliger les organismes vivants à s’adapter à de nouvelles contraintes.
11. LA DÉCOUVERTE DES DIVERSES ESSENCE D'ARBRES AU MAROC !
Le Maroc, pays où l’arboriculture occupe un rôle important, qui compte
de nombreuses essences d’arbres.
Le Maroc, pays de passage, a connu et connaît encore, des introductions
d’espèces végétales. Que ce soit de manière volontaire (introduction) ou
accidentelle (graines apportées en mélange avec des semences
économiques, par les courants océaniques, les vents, les oiseaux ou les
voyageurs), ces arbres qui ont depuis « colonisé » le Maroc, ont pu
s’adapter aux conditions climatiques et terrestres, et sont devenus bien
intégrés dans le paysage naturel du Royaume.
12. Les cèdres :
Sur 134.000 hectares, Le Maroc possède la principale cédraie du bassin
méditerranéen. Le "Cedrusatlantica" est peu connu comparé à son
cousin libanais, le "Cedruslibani", 2.000 hectares au Liban, le "pays du
Cèdre".
Au Maroc, le cèdre est considéré comme un "trésor national", parce qu'il
est à la fois atout touristique et un arbre dont le bois est très prisé des
ébénistes. Une demande de classement en "réserve de biosphère" et
"patrimoine mondial" est à l'étude.
Près d'Azrou, au cœur du massif du Moyen-Atlas, où sont recensées les
plus vastes étendues, le "cèdre Gouraud", 42 m de haut et 900 ans d'âge,
symbolise aussi bien la majesté que la fragilité de l'espèce: ce spécimen
rare, qui porte le nom d'un officier français du temps du protectorat.
13. Les palmiers :
le palmier est un élément irrémédiablement lié à la végétation qui
décore les jardins marocains. Il suffit de faire un tour dans les
luxueuses résidences de particuliers ou certains palaces hôteliers pour
se rendre compte de la place prépondérante que prend cet arbre
dans les espaces verts marocains.
Dans le sud du pays, les oasis qui longent la vallée du Drâa étaient
historiquement les premières traces de civilisation dans lesquelles
arrivaient, à l'époque, les caravaniers en provenance du désert. En plus
d'être des espaces de commerce, les oasis étaient également des lieux
d'échanges culturels.
Les palmiers ont en effet une place essentielle dans l'équilibre naturel
des palmeraies. Ils permettent d'apporter de l'ombre et de la fraîcheur
aux arbres fruitiers qui eux-mêmes abritent les plantes basses.
Face à la désertification, le travail dans les oasis est devenu compliqué
et la situation des habitants s'est peu à peu détériorée. Les palmiers ne
sont plus suffisamment rentables pour ses dattes, ils occupent
aujourd’hui une placede décoration dans les jardins.
14. Les thuyas :
Ils poussent à des hauteurs qui oscillent du
niveau de la mer jusqu’à 1800 m d’altitude dans
un climat méditerranéen en zone semi aride. On
le trouve au Maroc, en Algérie, en Tunisie et
plus rarement en Espagne et sur l’île de Malte.
Au niveau de l’Afrique du Nord, les forêts de
thuya de Berbérie couvrent une superficie
totale de 1 million d’hectares, parmi lesquels
600 000 ha sont au Maroc.
On trouve aussi des petites superficies bien
denses dans la zone de Debbouz à des
altitudes au-delà de 500 mètres, ainsi que dans
la zone d’Adouz. Les marabouts sont d’autres
endroits où cet arbre est protégé. Il est travaillé
en artisanat à Essaouira et dégage une odeur
agréable dans l’air !
15. L’amandiers:
L'Amandier au Maroc constitue la seconde spéculation arboricole
après I'olivier. Il occupe 73p. cent de la superficie totale des rosacées.
La moitié de la population d'Amandier (six millions) est issue de semis.
Elle est localisée essentiellement long des vallées des principaux
oueds- du sud du pays et dans certaines zones de montagne.
Des prospections ont été revitalisés dans ces populations et ont
permis la sélection d'un ensemble d'individus. L'autre moitié est
cultivée en intensif et semi-intensif selon des plantations régulières, et
dans le cadre de la défense et restauration des sols.
16. Les figuiers :
Le figuier occupe une superficie totale de 46.000 hectares (ha), soit 5%
du patrimoine arboricole marocain. La production nationale est estimée
à 57.000 tonnes et atteint un rendement moyen de 1,2 tonnes/ha.
La culture est principalement localisée dans les zones montagneuses,
sur des sols pauvres, schisteux-marneux (dans le Rif et à
Chefchaouen) ou calcaires.
Mais aussi, dans des terrains souvent accidentés et bénéficiant de très
peu de soins. Les cinq grandes zones de production
sont: Taounate (22.230 ha), Chefchaouen (7.050 ha), Al Hoceima (5.000
ha), Ouazzane (3.150 ha), Tétouan (2.000 ha).
Les autres plantations sont réparties entre Taza, Nador, Essaouira, El
Jadida et Safi. Cependant, la culture du figuier est en régression et elle
souvent remplacée par des céréales. 3 espèces peuvent être reconnues
par la couleur de leurs fruits et leur précocités ou leurs récoltes plus
tardive.
17. L'olivier :
L’Olivier occupe une surface de 560.000 ha dont 220.000 ha en zone
irriguée (Haouz, Tadla, Souss-Massa, Moulouya, Nador, Boulemane,
Oujda, El Kelaâ, Marrakech, Chichaoua, Bénimellal, Ouarzazate,
Tafilalet. Figuig, Essaouira), 200.000 ha en zone de montagne
(Chefchaouen, Taounate,Taza, Tanger,Tétouan, Azilal, Khénifra, Al
Hoceima), 100.000 ha en zone bour favorable (Sefrou, El Hajeb, Fès,
Meknès, Sidi Kacem, Gharb, Loukkos, Benslimane) et 40.000 ha
dispersés entre Safi, Settat, Khémisset et Khouribga.
L’Olivier contribue à l’emploi en milieu rural avec 11 millions de
journées de travail annuellement. La production d’olive se situe
autour de 560.000 T et permet de générer 50.000 T d’huiles d’olives et
90.000 T d’olives de table .
18. Le chêne vert :
Au Maroc, le chêne vert est la première essence forestière par sa
surface (1.415.201 ha) et par sa production en bois de feu. Par ailleurs,
ses rôles écologique et socio-économique sont partout très
importants. Présent dans toutes les régions non arides du pays, il est
qualifié de « ciment vivant qui relie les massifs forestiers ».
Sa tranche altitudinale se situe entre 300 m et 2.700 m. Normalement,
il occupe une place intermédiaire entre le thuya de Berbérie à la base
et le cèdre ou le genévrier thurifère au sommet; mais il peut parfois
former la limite supérieure de la végétation forestière comme c’est le
cas dans le Haut-Atlas (Seksaoua) où le thurifère est absent.
Le chêne vert est répandu dans les bioclimats humide et subhumide,
localement semi-aride, tempérés, frais et froids, sur tous les types de
substrats. Ses peuplements sont très hétérogènes, mais les Chênaies
vertes pures ne sont pas rares.
De par sa plasticité écologique, sa résistance aux mutilations et son
grand dynamisme, il est très présent dans le quotidien des forestiers,
des exploitants et des populations rurales.
19. Les pinus :
Le genre Pinus est représenté au Maroc par trois espèces : le Pin d’Alep, le Pin
maritime avec deux sous-espèces –moghrebiana qui est endémique du Maroc et
iberica qui se trouve surtout en Espagne et le Pin noir du Maroc.
l'eucalyptus :
Les Eucalyptus appartiennent à la famille des Myrtacées qui est représentée en Afrique du
Nord par le Myrte (Myrtuscommunis), un arbrisseau très répandu. Leur aire naturelle est
spécifique au continent australien où ils forment un genre extrêmement important puisqu’il
renferme près de six cents espèces ou variétés.
Les Eucalyptus ont fait l’objet d’introductions dans tous les autres continents et en
particulier en Afrique du Nord où il font partie du paysage floristique au même titre que les
essences naturelles principales.
Des plantations ont été réalisées sur l’ensemble du territoire national et plus
particulièrement, sur la côte atlantique et dans les plaines. Les plus importantes plantations
ont été entreprises dans le Gharb et dans les vides de la Mamora, qui ont débouché sur
«l’opération cellulose » avec l’installation de l’usine de cellulose de Sidi Yahia du Gharb.
20. L'arganier :
L'arganier est un petit arbre endémique du
Maroc, surtout présent dans la plaine du
Souss dans le sud-ouest aride du pays.
L'arganier tient son nom du berbère
"argân", mais est aussi parfois appelé
l'olivier du Maroc, l'arbre de fer ou même
l'arbre à chèvres.
En effet, ces dernières sont
particulièrement friandes de ses feuilles et
fruits et n'hésitent pas à y grimper, malgré
les épines qui se trouvent sur ses
rameaux.