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CHACHA
CHACHAPROF en CHACHA
La Gestion Intègrèe Des
Ressources Et Eau Au Maroc
Exposè
RÈALISÈ PAR : CHACHA BADR ET MUSTAPHA MAHROUK
Master :
Dynamique et Gestion de
l'environnement
a) INTRODUCTION
b) Efezfezfez
c) Fez
d) Ezfzefzef
e) Ezf
f) Fe
g) Ef
h) Ef
i) Ezf
j) Ezf
k) Ef
l) Ef
m) Ef
n) Efz
o) Ezf
p) Ef
q) E
r) fe
L'eauest une ressource naturelle essentielle à la vie humaine, et nécessaire pour mener à
bien ses activités économiques. C'est aussi une ressource rare dont la disponibilité se
caractérise par une irrégularité dans le temps et dans l'espace. Enfin, elle est fortement
affectée par les répercussions négatives des activités humaines. La maîtrise de cette ressource
au Maroc revêt donc un caractère vital, du fait de la fragilité du cadre climatique et
hydrologique du pays, ainsi que de la répartition inégale du système pluviométrique. La rareté
des ressources en eau est le défi le plus important auquel est confronté le Maroc, en raison de
la perturbation des précipitations saisonnières et de ses répercussions sur les ressources en
eau, la perturbation du système de la vallée et la détérioration de la qualité de l'eau, en plus
de la croissance démographique, de la pollution, la sécheresse et le gaspillage... qui menacent
cette richesse vitale.
La situation dangereuse dans le domaine des ressources en eau au Maroc se reflète
également dans les données et les chiffres enregistrés, car la rareté de l'eau et la détérioration
de sa qualité non seulement entravent le processus de développement économique et social,
mais menacent également son existence
INTRODUCTION
a Gestion
La Gestion est employée dans son sens le plus large. Elle souligne que nous devons
non seulement nous concentrer sur la mise en valeur des ressources en eau mais que
nous devons gérer consciemment la mise en valeur de l'eau de manière à assurer son
utilisation durable à long terme pour les générations futures.
La gestion intégrée des ressources en eau est donc un processus
systématique pour le développement durable, l’attribution et le
suivi de l'utilisation des ressources en eau dans le contexte des
objectifs sociaux, économiques et environnementaux. Elle diffère
de l'approche sectorielle qui s'applique dans de nombreux pays.
Quand la responsabilité de l'eau potable repose sur une agence,
pour l'eau sur une autre pour l'irrigation et encore une autre pour l’environnement, le
manque de relations intersectorielles entraîne une gestion et une mise en valeur non
coordonnées des ressources en eau, ayant pour résultat des conflits, du gaspillage et
des systèmes non durables.
La Gestion
Gestion Intégrée veut dire que toutes les différentes utilisations des ressources en
eau
sont prises en compte ensemble. Les attributions et les décisions de gestion de l’eau
prennent en compte les effets de chaque utilisation sur les autres. Elles sont en mesure
de tenir compte des objectifs sociaux et économiques globaux, y compris la réalisation
du développement durable. Ceci signifie également assurer une prise de décision
politique logique liée à tous les secteurs. Car nous le verrons, le concept GIRE de base
a été élargi pour incorporer la prise de décision participative. Différents groupes
d'utilisateurs (paysans, communautés, écologistes ...) peuvent influencer les stratégies
de gestion et de mise en valeur des ressources en eau. Cela apporte des avantages
additionnels, car les utilisateurs avisés appliquent une autorégulation locale par
rapport aux questions telles que la conservation de l'eau et la protection du bassin bien
plus efficacement que la réglementation et la surveillance centralisées ne peuvent
réaliser.
Quelle Est La Définition De L'eau
L'eau est une substance chimique constituée de molécules H₂O. Ce composé, très stable,
mais aussi très réactif, est un excellent solvant à l'état liquide. Dans de nombreux contextes, le
terme eau est employé au sens restreint d'eau à l'état liquide, ou pour désigner une solution
aqueuse diluée
Pourquoi la gestion intégrée des ressources en eau ?
La gestion de l'eau, qui a une incidence sur la santé, l'égalité des sexes, l'éducation et les
moyens de subsistance des populations, est cruciale au développement économique durable
et à la réduction de la pauvreté
CYCLE DE LEAU
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Quelles sont les ressources en eau au Maroc ?
1: ressources en eau de surface
ressources en eaux souterraines
Les problèmes et défis au Maroc, que la GIRE peut
contribuer à solutionner sont de plusieurs types.
 L’amélioration des efficiences des réseaux de transport et de distribution de l’eau ,
 La faible adhésion des usagers à l’application des mesures des plans de GIRE
comme les contrats de nappe
 L’impact du changement climatique sur les ressources en eau,
 La raréfaction de la ressource en eau et sa variation dans le temps et l’espace,
 La dégradation de la qualité de la ressource en eau,
 La gestion sectorielle de l’eau au détriment d’une gestion intégrée
 La lutte contre les maladies d’origine hydrique.
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GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN EAU (GIRE)
Moteur du développement économique et social, l'eau est également un élément essentiel à la
préservation de l'environnement naturel. L'eau n'étant cependant qu'une ressource naturelle
vitale parmi bien d'autres, il importe de ne pas envisager isolément les questions relatives aux
ressources en eau.
Les dirigeants des secteurs publics ou privés ont des décisions cruciales à prendre en matière de
répartition de l'eau. Ils sont confrontés à la nécessité de répartir des réserves en diminution,
afin de répondre à des demandes toujours plus grandes. Des facteurs tels que les changements
climatiques et démographiques accentuent encore les enjeux liés aux ressources en eau. À
l'heure où l'approche fragmentée traditionnelle n'est plus viable, il convient d'adopter une
approcheglobale de la gestion des ressources en eau.
Tel est l'objectif auquel entend répondre la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE),
désormais internationalement reconnue comme la meilleure approche pour une mise en valeur
et une gestion efficace, équitable et durable des ressources mondiales limitées en eau, face à
des demandes grandissantes.
Qu'est-ce que la « gestion intégrée des ressources en eau »
La gestion intégrée des ressources en eau est un concept empirique élaboré à partir
d'expériences sur le terrain. Plusieurs de ses éléments existent déjà depuis plusieurs décennies
(depuis la première conférence mondiale sur l'eau qui s'est tenue à Mar del Plata en 1977), mais
c'est à partir de l'Agenda 21 et du Sommet mondial pour le développement durable en 1992 à
Rio de Janeiro que l'on s'est véritablement interrogé sur la dimension pratique de ce concept.
La définition de la gestion intégrée des ressources en eau formulée par le Partenariat mondial
pour l'eau fait désormais autorité. Elle établit que « la GIRE est un processus qui encourage la
mise en valeur et la gestion coordonnées de l'eau, des terres et des ressources associées, en vue
de maximiser le bien-être économique et social qui en résulte d'une manière équitable, sans
compromettre la pérennité des écosystèmes vitaux ».
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Étapes de la planification et la mise en œuvre de la gestion intégrée
des ressources en eau
Quels sont les problèmes que rencontre le Maroc
dans le domaine de l'eau ?
la température.
La chaleur est la source d'énergie du cycle naturel de l'eau, et dans le cas des systèmes
continentaux, les changements thermiques restent responsables du stockage des eaux de
précipitations, des rivières et des lacs, ainsi que des eaux du sol, ce qui permet d'activer le
ruissellement en faisant fondre l'eau solide (neige ), et il fonctionne également pour
alimenter l'atmosphère en vapeur d'eau dans le cas de la remontée par évaporation des
zones d'eau de surface, et pour le Maroc, la température varie du nord au sud et d'ouest
en est, et les différences thermiques atteignent entre 25 et 35 degrés, mais le dépasse
parfois à 45 degrés à l'intérieur.
 Changement climatique
changements de temps Les ressources en eau au Maroc, comme le reste du monde,
souffrent du problème des changements climatiques, ce qui peut entraîner plusieurs résultats négatifs
principalement représentés dans les ressources en eau et la forte concentration de sels dans l'eau
d'irrigation, ainsi que l'augmentation de la niveau des eaux souterraines à un niveau critique. En plus de
cela, un changement dans le régime des précipitations pourrait entraîner des effets positifs ou négatifs sur
le pays, en particulier les zones côtières, ([10]) Ensuite, les ressources en eaux souterraines ont été
affectées par l'interférence de l'eau de mer avec l'augmentation du niveau de la mer. augmenter.
Problème de sécheresse au Maroc :
Le Maroc a connu plusieurs périodes de sécheresse dont les plus sévères ont été celles qui
l'ont balayé durant les périodes (1980-1985), (1990-1995) et (1998-2000 /2010/2022), au
cours desquelles la situation pluviométrique a été caractérisée par un déficit général qui
couvrait toutes les régions du pays, et ce déficit variait dans certaines régions entre 50 et 60
pour cent.Quant au niveau hydrographique, le déficit est d'environ 70 pour cent. Au cours de
ces périodes, des baisses importantes ont été enregistrées dans le coefficient de débit
ABH – Loukkos, Tangérois et côtiers méditerranéens
ABH – Moulouya
ABH – Sebou
ABH – Bouregreg et des côtiers atlantiques de Casablanca
ABH – Oum Er R’bia
ABH – Tensift et côtiers d’Essaouira
ABH – Souss, Massa
ABH – Draa,Oued Noun
ABH – Guir, Ziz, Rheriss
ABH- Sahara
Agence de Bassins Hydrauliques
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Ressources Eau en chiffres
Ressources en eau de surface
Les ressources en eau superficielle sur
l’ensemble du territoire sont évaluées,
en année moyenne, à près de 18
milliards de m³, variant selon les années
de 3 Milliards à 48 Milliards de m³.
Le régime hydrologique de l’ensemble
des bassins est caractérisé par une très
grande variabilité interannuelle et intra-
annuelle marquée par l’alternance des
séquences humides et sèches,
intercalées par des années de forte
hydraulicité ou de sécheresse sévère.
Ressources en eau souterraine
Au Maroc, l’eau souterraine constitue une ressource
stratégique. Elle représente environ 20 % du potentiel
en ressources en eau du pays. Sur les 130 nappes
aquifères, 32 sont des nappes profondes et 98
superficielles. A l’état actuel des connaissances, le
potentiel exploitable des ressources en eau
souterraine, est d’environ 3,9 milliards m3, avec un
minimum de 22 millions m3/an enregistré au niveau
du bassin Sakia El Hamra et Oued Eddahab et un
maximum de 1,11 milliards m3/an au niveau du
bassin du Sebou.
Infrastructures hydrauliques de mobilisation de l’eau
Eau de surface
Le Maroc dispose aujourd’hui d’un patrimoine de 145 grands barrages totalisant une capacité de
stockage évaluée à 18,67 milliards de m3 , et de 15 barrages structurants en cours de
construction avec une capacité de stockage totale de 3,4 milliards de m3, ce qui va porter la
capacité de stockage à 22 milliards de m3.
Ce patrimoine hydraulique sera renforcé par 5 autres grands barrages avec une capacité de
stockage totale de 2.26 Milliards de m3 dont les appels d’offres seront lancés en 2020.
Dessalement de l’eau de mer et déminéralisation des eaux saumâtres
De nos jours, la capacité de production de l’eau de mer dessalée pour l’approvisionnement en
eau potable, s’élève à 55 080 m3/j après la mise en service de la station d’Al Hoceima. Cette
capacité sera renforcée par les projets en cours de réalisation avec une capacité de production
de 186 400 m3/j notamment pour le renforcement de l’AEP de la ville de Laâyoune et la 1ère
tranche du projet mutualisé de renforcement de l’AEP du Grand Agadir et l’irrigation du
Chtouka.
L’Office Chérifien des Phosphates développe également le dessalement de l’eau de mer avec
une capacité de production actuelle de 72 329 m3/j. Cette capacité sera renforcée par les
projets en cours au niveau de Jorf Lasfar et Laâyoune avec une capacité de production
supplémentaire de 68 000 m3/j.
Concernant la déminéralisation des eaux saumâtres, la capacité de production actuelle est de
l’ordre de 90400 m³/j qui sera renforcée par les projets en cours avec une capacité de production
de 5 830 m³/j.
Réutilisation des eaux usées épurées
A ce jour, 46 projets de réutilisation organisée et contrôlée ont été réalisés ou sont en cours de
réalisation à l’échelle nationale pour différents usages (espaces verts, golfs et agriculture).
Le volume d’eau usée épurée mobilisé pour la réutilisation fin 2019 est de l’ordre de 65 Mm3
dont près de 51 % pour l’arrosage des golfs et des espaces verts et 17 % en industrie (OCP). A
l’achèvement de la mise en œuvre des projets en cours de réalisation, le volume d’eau usée
épurée mobilisé atteindra les 100 Mm3/an en 2021.
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Planification des ressources en Eau
DESCRIPTION DU PROCESSUS
La loi sur l’eau consacre son chapitre 4 (articles 13 à 24) à la planification de
l’aménagement des bassins hydrauliques et à l’utilisation des ressources en eau. Tout
en institutionnalisant le CSEC, la loi développe trois instruments pour assurer cette
planification :
 (i) le support territorial représenté par l’unité géographique qu’est le bassin
hydraulique,
 (ii) les plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau pour
chaque bassin hydraulique,
 (iii) le plan national de l’eau.
Aux termes de l’article 19, une relation croisée s’installe entre la planification
décentralisée par bassin et la planification nationale. En effet, suivant ces dispositions,
le PNE est établi sur la base des résultats et conclusions des PDAIRE, mais en même
temps ce plan fixe d’une part les priorités nationales en matière de mobilisation et
d’utilisation des ressources en eau, d’autre part les articulations qui doivent exister
entre le PNE et les PDAIRE et enfin les conditions des transferts des eaux entre bassins
hydrauliques.
Les Plans Directeurs d’Aménagement Intégrée des
Ressources en Eau (PDAIRE)
Les PDAIRE constituent des outils de planification importants et nécessaires pour mieux gérer le
développement des ressources en eau. L’élaboration des PDAIREs a été confiée, selon la loi sur
l’eau 10-95, article 20, aux Agences des Bassins Hydrauliques (ABHs).
D’une manière générale, le PDAIRE est élaboré par l’ABH pour chaque bassin ou ensemble de
bassins hydraulique relevant de sa zone d’action. Le processus en vigueur a été mis à l’épreuve
depuis 2004 par les ABHs. Les PDAIREs des principaux bassins du pays sont à l’état de fin 2011
finalisés et envoyés aux ministères concernés pour avis.
La consistance des documents du PDAIRE porte essentiellement sur les points suivants :
Le cadre général et les caractéristiques climatiques, naturelles et socio-économiques de la zone
d’étude;
L’évaluation des ressources en eau sur le plan quantitatif et qualitatif ;
L’état de l’aménagement et de l’utilisation des ressources en eau ;
La demande en eau présentée par secteur et par catégorie d’usage;
Les bilans hydrauliques et schémas de développement des ressources en eau ;
La définition des différentes actions du plan d’aménagement intégré des ressources en eau du
bassin hydraulique.
L’évaluation économique et environnementale des schémas proposés ;
Les modalités de mise en œuvre de ces schémas de développement des ressources en eau.
Procédure d’élaboration des PDAIRE
Le Plan National de l’Eau (PNE)
Le plan national de l’eau est établi par l’administration sur la base des résultats et conclusions
des PDAIRE. Il est approuvé par décret, après avis du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat. La
consistance du document du PNE porte essentiellement sur les points suivants :
 Synthèse des PDAIRE
 État des lieux du secteur de l’eau
 Contexte institutionnel et réglementaire
 Acquis et contraintes
 Synthèse des connaissances des ressources en eau
 Demande en eau
 Orientations et priorités en matière de développement des ressources en eau
 Plan de financement
 Suivi de la mise en œuvre
Politique de l’Eau
Le secteur de l’eau au Maroc a bénéficié d’un intérêt particulier des pouvoirs publics
et a été au centre des préoccupations des politiques économiques en raison de son rôle
déterminant dans la sécurité hydrique du pays et l’accompagnement de son développement
notamment l’agriculture irriguée.
Dans ce cadre, le Maroc a engagé depuis longtemps une politique dynamique pour doter le pays
d’une importante infrastructure hydraulique, améliorer l’accès à l’eau potable, satisfaire les
besoins des industries et du tourisme et le développement de l’irrigation à grande échelle.
En effet, le Maroc a réussi à bâtir un modèle efficient de gestion de l’eau, propre au pays et cité
en exemple à l’échelle internationale.
Derrière ce succès indéniable :
La politique de maîtrise et de mobilisation des ressources en eau à travers la réalisation de
grands barrages réservoirs et des ouvrages de transfert d’eau.
Le développement des compétences techniques et de recherche scientifique appliquée.
Une politique de planification à long terme lancée au début des années 1980 qui permet aux
décideurs d’anticiper la pénurie d’eau en donnant aux pouvoirs publics une visibilité à long
terme (20 à 30 années).
Et enfin des avancées importantes dans le domaine réglementaire et institutionnel, en
l’occurrence la Loi 10-95 qui a consolidé la gestion intégrée, participative et décentralisée des
ressources en eau à travers la création des agences de bassins hydrauliques et l’introduction des
mécanismes financiers de protection et de préservation des ressources en eau.
Cette politique a permis de doter le pays d’une importante infrastructure hydraulique constituée
de 139 grands barrages (graphique ci-après) totalisant une capacité de près de 17.6 Milliards de
m3 et de plusieurs milliers de forages et de puits captant les eaux souterraines.
Ces infrastructures ont permis d’assurer :
Le développement de l’irrigation à grande échelle.
Actuellement, la superficie équipée par les soins de l’Etat dépasse 1 million d’hectares. Par
mode d’irrigation, les superficies équipées en irrigation de surface représentent 70% de la
superficie équipée en irrigation pérenne, celles équipées en aspersion couvrent 9% de la
superficie équipée, et celles équipées en irrigation localisée occupent 21% de la superficie
équipée.
L’approvisionnement en eau potable des populations.
L’accès à l’eau potable est généralisé en milieu urbain avec un taux de branchement individuel
au réseau de 94%, le reste de la population, située dans les quartiers périphériques en zone
semi-urbaine, est desservie par bornes fontaines. En milieu rural, le taux d’accès à l’eau potable
a connu au cours des dernières années un développement spectaculaire passant ainsi de 14%
en 1994 à 94% en 2014.
suite politique de l’eau
Protection contre les inondations
Des efforts importants ont été déployés pour atténuer les effets des inondations des grandes
plaines. A ce titre, le Département de l’Eau (DE) a réalisé l’Etude du Plan National de la
Protection contre les Inondations (PNI) qui a permis d’inventorier environ 400 sites exposés aux
inondations, lesquels ont fait l’objet d’une concertation au niveau des Agences de Bassins
Hydrauliques avec les différents départements concernés.
En parallèle aux actions physiques, des mesures d’amélioration des mesures de préventions ont
été réalisées portant essentiellement sur le renforcement de l’activité hydro-météorologique,
notamment l’amélioration du système d’annonce de crues et la modernisation des réseaux de
mesures.
La production hydroélectrique
Les usines hydroélectriques réalisées jusqu’en 2010 totalisent une puissance installée de l’ordre
de 1 730 MW dont près de 460 MW au niveau de la station de turbinage et de pompage
d’Afourer.
suite politique de l’eau
Les ressources hydriques au Maroc et les
risques liés au changement climatique
 Les Ressources Hydriques Au Maroc
Gestion De L’offre D’eau Au Maroc (Qui Tient
Compte Du Changement Climatique
La Gestion De La Demande En Eau Au Maroc
– Gestion Du Secteur Domestique
– Gestion Du Secteur Agricole
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Conclusion :
Le Maroc, pays méditerranéen, est particulièrement vulnérable aux conséquences du
changement climatique sur les ressources en eau et leurs usages, en raison notamment d’une
dégradation croissante de ces ressources. Cette dégradation est dû à : la surexploitation, la
pollution, la salinisation et la diminution de la pluviométrie ; ainsi que l’accroissement de la
demande agricole et urbaine… S’adapter aux effets du changement climatique sur les
ressources en eau nécessitera des ajustements techniques, politiques, institutionnels et
comportementaux à mettre en œuvre de manière dynamique (11). Les économies d’eau sont
devenues en effet, que ce soit pour la région méditerranéenne ou pour le Maroc, une
nécessité absolue. D’ailleurs, il est démontré qu’une diminution des pertes tout au long de la
chaine de distribution (des cultures aux infrastructures de transport), en plus de l’utilisation
des ressources alternatives en eau pourraient largement contribuer à équilibrer l’offre et la
demande. Dans ce cadre, les décideurs politiques doivent adopter des stratégies intelligentes
pour planifier et mettre en œuvre des politiques efficaces en faveur de la sécurité hydrique et
alimentaire. Les défis à venir en matière d’eau au Maroc (et aux pays du Sud et de l’Est
Méditerranéen) réclament des solutions innovantes. Certes, les défis à relever sont nombreux
et nécessitent : - une plus grande efficacité dans les usages ; - une collecte et un traitement
systématique des eaux usées (domestiques et industrielles) ; - la lutte contre les pollutions
diffuses ; - l’adaptation de la gestion des ressources en eau aux impacts du changement
climatique. Sachant que ce dernier est susceptible d’aggraver le déséquilibre entre demande
d’eau et quantité disponible.
Résumé 1
Depuis son indépendance, le Maroc fait face à un grand problème de satisfaction des besoins en
eau de sa population. Conscients de la gravité de cette situation, les décideurs se sont engagés
depuis les années 1980, dans une politique de gestion de l’eau qui lui permet aujourd’hui de
disposer d’une grande capacité de stockage de l’eau et d’infrastructures de transfert.
Cependant, le retour d’expériences de la mise en œuvre de cette politique démontre plusieurs
défaillances : les problèmes de l’érosion, de la qualité de l’eau et des capacités de stockage
demeurent au niveau des principales retenues du pays et les difficultés du cadre institutionnel
restent toujours insurmontables. En L’application des PSE et sa réussite dans la gestion des
bassins versants, en particulier dans les pays africains et latino-américains, offrent une
justification pratique aux décideurs pour répondre aux défis de gestion des ressources naturelles
et de production des services environnementaux. Nous proposons dans cet article, une analyse
du contexte global, national et international, pour voir dans quelle mesure ce contexte favorise
la mise en place des PSE. Les résultats montrent le que le Maroc a du potentiel pour une mise
en place réussie des PSE.
Résumé 2
La gestion des eaux souterraines dans les organismes de bassins versants est essentielle
dans le cadre de la GIRE pour assurer la viabilité à long terme de l’ensemble des
ressources en eau du bassin et d’optimiser l’utilisation de l’eau dans le bassin par la
gestion conjointe des eaux de surface et des eaux souterraines, et l’occupation des terres
connexes. L’importance et les avantages potentiels d’une telle gestion deviennent plus
clairs lorsque la pénurie d’eau et la dégradation de la qualité des eaux souterraines sont
accrues. Les systèmes aquifères transfrontaliers sont un cas particulier qui nécessite un
cadre politique et juridique ainsi que la coopération institutionnelle transfrontalière
. Les questions importantes que les gestionnaires de l’eau peuvent se poser sont
: ■ Qu’est ce que l’OB a déjà fait pour la gestion des eaux souterraines?
■ Qu’est ce qu’ils considèrent comme étant les questions les plus importantes de gestion
des eaux souterraines qu’il faut prendre en charge?
■ Pourquoi (raisons politiques, techniques économiques, sociales) considérez-vous
celles-ci comme étant les plus importantes pour les prochaines étapes?
La bibliographie est la liste des sources
 Actions de la gestion intégrée des ressources en eau, Programme mondial pour l'évaluation
des ressources en eau (WWAP), PNUE, Centre pour l'eau et l'environnement (2009)
 ROOSE E., SABIR A ET LAOUINA S. (2010) . Gestion durable de l’eau et des sols au Maroc. In
Valorisation des techniques traditionnelles méditerranéennes – SECEEDE. (2016). Recueil des
lois relatives à la protection de L’environnement, Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de
l’Environnement Département de l’Environnement ».
 REPARAZ A. (1993) . « De l’eau et des hommes en Méditerranée... » Méditerranée
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  • 1. La Gestion Intègrèe Des Ressources Et Eau Au Maroc Exposè RÈALISÈ PAR : CHACHA BADR ET MUSTAPHA MAHROUK Master : Dynamique et Gestion de l'environnement
  • 2. a) INTRODUCTION b) Efezfezfez c) Fez d) Ezfzefzef e) Ezf f) Fe g) Ef h) Ef i) Ezf j) Ezf k) Ef l) Ef m) Ef n) Efz o) Ezf p) Ef q) E r) fe
  • 3. L'eauest une ressource naturelle essentielle à la vie humaine, et nécessaire pour mener à bien ses activités économiques. C'est aussi une ressource rare dont la disponibilité se caractérise par une irrégularité dans le temps et dans l'espace. Enfin, elle est fortement affectée par les répercussions négatives des activités humaines. La maîtrise de cette ressource au Maroc revêt donc un caractère vital, du fait de la fragilité du cadre climatique et hydrologique du pays, ainsi que de la répartition inégale du système pluviométrique. La rareté des ressources en eau est le défi le plus important auquel est confronté le Maroc, en raison de la perturbation des précipitations saisonnières et de ses répercussions sur les ressources en eau, la perturbation du système de la vallée et la détérioration de la qualité de l'eau, en plus de la croissance démographique, de la pollution, la sécheresse et le gaspillage... qui menacent cette richesse vitale. La situation dangereuse dans le domaine des ressources en eau au Maroc se reflète également dans les données et les chiffres enregistrés, car la rareté de l'eau et la détérioration de sa qualité non seulement entravent le processus de développement économique et social, mais menacent également son existence INTRODUCTION
  • 4. a Gestion La Gestion est employée dans son sens le plus large. Elle souligne que nous devons non seulement nous concentrer sur la mise en valeur des ressources en eau mais que nous devons gérer consciemment la mise en valeur de l'eau de manière à assurer son utilisation durable à long terme pour les générations futures. La gestion intégrée des ressources en eau est donc un processus systématique pour le développement durable, l’attribution et le suivi de l'utilisation des ressources en eau dans le contexte des objectifs sociaux, économiques et environnementaux. Elle diffère de l'approche sectorielle qui s'applique dans de nombreux pays. Quand la responsabilité de l'eau potable repose sur une agence, pour l'eau sur une autre pour l'irrigation et encore une autre pour l’environnement, le manque de relations intersectorielles entraîne une gestion et une mise en valeur non coordonnées des ressources en eau, ayant pour résultat des conflits, du gaspillage et des systèmes non durables. La Gestion
  • 5. Gestion Intégrée veut dire que toutes les différentes utilisations des ressources en eau sont prises en compte ensemble. Les attributions et les décisions de gestion de l’eau prennent en compte les effets de chaque utilisation sur les autres. Elles sont en mesure de tenir compte des objectifs sociaux et économiques globaux, y compris la réalisation du développement durable. Ceci signifie également assurer une prise de décision politique logique liée à tous les secteurs. Car nous le verrons, le concept GIRE de base a été élargi pour incorporer la prise de décision participative. Différents groupes d'utilisateurs (paysans, communautés, écologistes ...) peuvent influencer les stratégies de gestion et de mise en valeur des ressources en eau. Cela apporte des avantages additionnels, car les utilisateurs avisés appliquent une autorégulation locale par rapport aux questions telles que la conservation de l'eau et la protection du bassin bien plus efficacement que la réglementation et la surveillance centralisées ne peuvent réaliser.
  • 6. Quelle Est La Définition De L'eau L'eau est une substance chimique constituée de molécules H₂O. Ce composé, très stable, mais aussi très réactif, est un excellent solvant à l'état liquide. Dans de nombreux contextes, le terme eau est employé au sens restreint d'eau à l'état liquide, ou pour désigner une solution aqueuse diluée Pourquoi la gestion intégrée des ressources en eau ? La gestion de l'eau, qui a une incidence sur la santé, l'égalité des sexes, l'éducation et les moyens de subsistance des populations, est cruciale au développement économique durable et à la réduction de la pauvreté
  • 9. Quelles sont les ressources en eau au Maroc ? 1: ressources en eau de surface ressources en eaux souterraines
  • 10. Les problèmes et défis au Maroc, que la GIRE peut contribuer à solutionner sont de plusieurs types.  L’amélioration des efficiences des réseaux de transport et de distribution de l’eau ,  La faible adhésion des usagers à l’application des mesures des plans de GIRE comme les contrats de nappe  L’impact du changement climatique sur les ressources en eau,  La raréfaction de la ressource en eau et sa variation dans le temps et l’espace,  La dégradation de la qualité de la ressource en eau,  La gestion sectorielle de l’eau au détriment d’une gestion intégrée  La lutte contre les maladies d’origine hydrique.
  • 12. GESTION INTÉGRÉE DES RESSOURCES EN EAU (GIRE) Moteur du développement économique et social, l'eau est également un élément essentiel à la préservation de l'environnement naturel. L'eau n'étant cependant qu'une ressource naturelle vitale parmi bien d'autres, il importe de ne pas envisager isolément les questions relatives aux ressources en eau. Les dirigeants des secteurs publics ou privés ont des décisions cruciales à prendre en matière de répartition de l'eau. Ils sont confrontés à la nécessité de répartir des réserves en diminution, afin de répondre à des demandes toujours plus grandes. Des facteurs tels que les changements climatiques et démographiques accentuent encore les enjeux liés aux ressources en eau. À l'heure où l'approche fragmentée traditionnelle n'est plus viable, il convient d'adopter une approcheglobale de la gestion des ressources en eau. Tel est l'objectif auquel entend répondre la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), désormais internationalement reconnue comme la meilleure approche pour une mise en valeur et une gestion efficace, équitable et durable des ressources mondiales limitées en eau, face à des demandes grandissantes.
  • 13. Qu'est-ce que la « gestion intégrée des ressources en eau » La gestion intégrée des ressources en eau est un concept empirique élaboré à partir d'expériences sur le terrain. Plusieurs de ses éléments existent déjà depuis plusieurs décennies (depuis la première conférence mondiale sur l'eau qui s'est tenue à Mar del Plata en 1977), mais c'est à partir de l'Agenda 21 et du Sommet mondial pour le développement durable en 1992 à Rio de Janeiro que l'on s'est véritablement interrogé sur la dimension pratique de ce concept. La définition de la gestion intégrée des ressources en eau formulée par le Partenariat mondial pour l'eau fait désormais autorité. Elle établit que « la GIRE est un processus qui encourage la mise en valeur et la gestion coordonnées de l'eau, des terres et des ressources associées, en vue de maximiser le bien-être économique et social qui en résulte d'une manière équitable, sans compromettre la pérennité des écosystèmes vitaux ».
  • 15. Étapes de la planification et la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau
  • 16. Quels sont les problèmes que rencontre le Maroc dans le domaine de l'eau ? la température. La chaleur est la source d'énergie du cycle naturel de l'eau, et dans le cas des systèmes continentaux, les changements thermiques restent responsables du stockage des eaux de précipitations, des rivières et des lacs, ainsi que des eaux du sol, ce qui permet d'activer le ruissellement en faisant fondre l'eau solide (neige ), et il fonctionne également pour alimenter l'atmosphère en vapeur d'eau dans le cas de la remontée par évaporation des zones d'eau de surface, et pour le Maroc, la température varie du nord au sud et d'ouest en est, et les différences thermiques atteignent entre 25 et 35 degrés, mais le dépasse parfois à 45 degrés à l'intérieur.  Changement climatique changements de temps Les ressources en eau au Maroc, comme le reste du monde, souffrent du problème des changements climatiques, ce qui peut entraîner plusieurs résultats négatifs principalement représentés dans les ressources en eau et la forte concentration de sels dans l'eau d'irrigation, ainsi que l'augmentation de la niveau des eaux souterraines à un niveau critique. En plus de cela, un changement dans le régime des précipitations pourrait entraîner des effets positifs ou négatifs sur le pays, en particulier les zones côtières, ([10]) Ensuite, les ressources en eaux souterraines ont été affectées par l'interférence de l'eau de mer avec l'augmentation du niveau de la mer. augmenter.
  • 17. Problème de sécheresse au Maroc : Le Maroc a connu plusieurs périodes de sécheresse dont les plus sévères ont été celles qui l'ont balayé durant les périodes (1980-1985), (1990-1995) et (1998-2000 /2010/2022), au cours desquelles la situation pluviométrique a été caractérisée par un déficit général qui couvrait toutes les régions du pays, et ce déficit variait dans certaines régions entre 50 et 60 pour cent.Quant au niveau hydrographique, le déficit est d'environ 70 pour cent. Au cours de ces périodes, des baisses importantes ont été enregistrées dans le coefficient de débit
  • 18. ABH – Loukkos, Tangérois et côtiers méditerranéens ABH – Moulouya ABH – Sebou ABH – Bouregreg et des côtiers atlantiques de Casablanca ABH – Oum Er R’bia ABH – Tensift et côtiers d’Essaouira ABH – Souss, Massa ABH – Draa,Oued Noun ABH – Guir, Ziz, Rheriss ABH- Sahara Agence de Bassins Hydrauliques
  • 21. Ressources Eau en chiffres Ressources en eau de surface Les ressources en eau superficielle sur l’ensemble du territoire sont évaluées, en année moyenne, à près de 18 milliards de m³, variant selon les années de 3 Milliards à 48 Milliards de m³. Le régime hydrologique de l’ensemble des bassins est caractérisé par une très grande variabilité interannuelle et intra- annuelle marquée par l’alternance des séquences humides et sèches, intercalées par des années de forte hydraulicité ou de sécheresse sévère. Ressources en eau souterraine Au Maroc, l’eau souterraine constitue une ressource stratégique. Elle représente environ 20 % du potentiel en ressources en eau du pays. Sur les 130 nappes aquifères, 32 sont des nappes profondes et 98 superficielles. A l’état actuel des connaissances, le potentiel exploitable des ressources en eau souterraine, est d’environ 3,9 milliards m3, avec un minimum de 22 millions m3/an enregistré au niveau du bassin Sakia El Hamra et Oued Eddahab et un maximum de 1,11 milliards m3/an au niveau du bassin du Sebou.
  • 22. Infrastructures hydrauliques de mobilisation de l’eau Eau de surface Le Maroc dispose aujourd’hui d’un patrimoine de 145 grands barrages totalisant une capacité de stockage évaluée à 18,67 milliards de m3 , et de 15 barrages structurants en cours de construction avec une capacité de stockage totale de 3,4 milliards de m3, ce qui va porter la capacité de stockage à 22 milliards de m3. Ce patrimoine hydraulique sera renforcé par 5 autres grands barrages avec une capacité de stockage totale de 2.26 Milliards de m3 dont les appels d’offres seront lancés en 2020. Dessalement de l’eau de mer et déminéralisation des eaux saumâtres De nos jours, la capacité de production de l’eau de mer dessalée pour l’approvisionnement en eau potable, s’élève à 55 080 m3/j après la mise en service de la station d’Al Hoceima. Cette capacité sera renforcée par les projets en cours de réalisation avec une capacité de production de 186 400 m3/j notamment pour le renforcement de l’AEP de la ville de Laâyoune et la 1ère tranche du projet mutualisé de renforcement de l’AEP du Grand Agadir et l’irrigation du Chtouka. L’Office Chérifien des Phosphates développe également le dessalement de l’eau de mer avec une capacité de production actuelle de 72 329 m3/j. Cette capacité sera renforcée par les projets en cours au niveau de Jorf Lasfar et Laâyoune avec une capacité de production supplémentaire de 68 000 m3/j. Concernant la déminéralisation des eaux saumâtres, la capacité de production actuelle est de l’ordre de 90400 m³/j qui sera renforcée par les projets en cours avec une capacité de production de 5 830 m³/j.
  • 23. Réutilisation des eaux usées épurées A ce jour, 46 projets de réutilisation organisée et contrôlée ont été réalisés ou sont en cours de réalisation à l’échelle nationale pour différents usages (espaces verts, golfs et agriculture). Le volume d’eau usée épurée mobilisé pour la réutilisation fin 2019 est de l’ordre de 65 Mm3 dont près de 51 % pour l’arrosage des golfs et des espaces verts et 17 % en industrie (OCP). A l’achèvement de la mise en œuvre des projets en cours de réalisation, le volume d’eau usée épurée mobilisé atteindra les 100 Mm3/an en 2021.
  • 26. DESCRIPTION DU PROCESSUS La loi sur l’eau consacre son chapitre 4 (articles 13 à 24) à la planification de l’aménagement des bassins hydrauliques et à l’utilisation des ressources en eau. Tout en institutionnalisant le CSEC, la loi développe trois instruments pour assurer cette planification :  (i) le support territorial représenté par l’unité géographique qu’est le bassin hydraulique,  (ii) les plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau pour chaque bassin hydraulique,  (iii) le plan national de l’eau. Aux termes de l’article 19, une relation croisée s’installe entre la planification décentralisée par bassin et la planification nationale. En effet, suivant ces dispositions, le PNE est établi sur la base des résultats et conclusions des PDAIRE, mais en même temps ce plan fixe d’une part les priorités nationales en matière de mobilisation et d’utilisation des ressources en eau, d’autre part les articulations qui doivent exister entre le PNE et les PDAIRE et enfin les conditions des transferts des eaux entre bassins hydrauliques.
  • 27. Les Plans Directeurs d’Aménagement Intégrée des Ressources en Eau (PDAIRE) Les PDAIRE constituent des outils de planification importants et nécessaires pour mieux gérer le développement des ressources en eau. L’élaboration des PDAIREs a été confiée, selon la loi sur l’eau 10-95, article 20, aux Agences des Bassins Hydrauliques (ABHs). D’une manière générale, le PDAIRE est élaboré par l’ABH pour chaque bassin ou ensemble de bassins hydraulique relevant de sa zone d’action. Le processus en vigueur a été mis à l’épreuve depuis 2004 par les ABHs. Les PDAIREs des principaux bassins du pays sont à l’état de fin 2011 finalisés et envoyés aux ministères concernés pour avis. La consistance des documents du PDAIRE porte essentiellement sur les points suivants : Le cadre général et les caractéristiques climatiques, naturelles et socio-économiques de la zone d’étude; L’évaluation des ressources en eau sur le plan quantitatif et qualitatif ; L’état de l’aménagement et de l’utilisation des ressources en eau ; La demande en eau présentée par secteur et par catégorie d’usage; Les bilans hydrauliques et schémas de développement des ressources en eau ; La définition des différentes actions du plan d’aménagement intégré des ressources en eau du bassin hydraulique. L’évaluation économique et environnementale des schémas proposés ; Les modalités de mise en œuvre de ces schémas de développement des ressources en eau. Procédure d’élaboration des PDAIRE
  • 28. Le Plan National de l’Eau (PNE) Le plan national de l’eau est établi par l’administration sur la base des résultats et conclusions des PDAIRE. Il est approuvé par décret, après avis du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat. La consistance du document du PNE porte essentiellement sur les points suivants :  Synthèse des PDAIRE  État des lieux du secteur de l’eau  Contexte institutionnel et réglementaire  Acquis et contraintes  Synthèse des connaissances des ressources en eau  Demande en eau  Orientations et priorités en matière de développement des ressources en eau  Plan de financement  Suivi de la mise en œuvre
  • 30. Le secteur de l’eau au Maroc a bénéficié d’un intérêt particulier des pouvoirs publics et a été au centre des préoccupations des politiques économiques en raison de son rôle déterminant dans la sécurité hydrique du pays et l’accompagnement de son développement notamment l’agriculture irriguée. Dans ce cadre, le Maroc a engagé depuis longtemps une politique dynamique pour doter le pays d’une importante infrastructure hydraulique, améliorer l’accès à l’eau potable, satisfaire les besoins des industries et du tourisme et le développement de l’irrigation à grande échelle. En effet, le Maroc a réussi à bâtir un modèle efficient de gestion de l’eau, propre au pays et cité en exemple à l’échelle internationale. Derrière ce succès indéniable : La politique de maîtrise et de mobilisation des ressources en eau à travers la réalisation de grands barrages réservoirs et des ouvrages de transfert d’eau. Le développement des compétences techniques et de recherche scientifique appliquée. Une politique de planification à long terme lancée au début des années 1980 qui permet aux décideurs d’anticiper la pénurie d’eau en donnant aux pouvoirs publics une visibilité à long terme (20 à 30 années). Et enfin des avancées importantes dans le domaine réglementaire et institutionnel, en l’occurrence la Loi 10-95 qui a consolidé la gestion intégrée, participative et décentralisée des ressources en eau à travers la création des agences de bassins hydrauliques et l’introduction des mécanismes financiers de protection et de préservation des ressources en eau. Cette politique a permis de doter le pays d’une importante infrastructure hydraulique constituée de 139 grands barrages (graphique ci-après) totalisant une capacité de près de 17.6 Milliards de m3 et de plusieurs milliers de forages et de puits captant les eaux souterraines.
  • 31. Ces infrastructures ont permis d’assurer : Le développement de l’irrigation à grande échelle. Actuellement, la superficie équipée par les soins de l’Etat dépasse 1 million d’hectares. Par mode d’irrigation, les superficies équipées en irrigation de surface représentent 70% de la superficie équipée en irrigation pérenne, celles équipées en aspersion couvrent 9% de la superficie équipée, et celles équipées en irrigation localisée occupent 21% de la superficie équipée. L’approvisionnement en eau potable des populations. L’accès à l’eau potable est généralisé en milieu urbain avec un taux de branchement individuel au réseau de 94%, le reste de la population, située dans les quartiers périphériques en zone semi-urbaine, est desservie par bornes fontaines. En milieu rural, le taux d’accès à l’eau potable a connu au cours des dernières années un développement spectaculaire passant ainsi de 14% en 1994 à 94% en 2014. suite politique de l’eau
  • 32. Protection contre les inondations Des efforts importants ont été déployés pour atténuer les effets des inondations des grandes plaines. A ce titre, le Département de l’Eau (DE) a réalisé l’Etude du Plan National de la Protection contre les Inondations (PNI) qui a permis d’inventorier environ 400 sites exposés aux inondations, lesquels ont fait l’objet d’une concertation au niveau des Agences de Bassins Hydrauliques avec les différents départements concernés. En parallèle aux actions physiques, des mesures d’amélioration des mesures de préventions ont été réalisées portant essentiellement sur le renforcement de l’activité hydro-météorologique, notamment l’amélioration du système d’annonce de crues et la modernisation des réseaux de mesures. La production hydroélectrique Les usines hydroélectriques réalisées jusqu’en 2010 totalisent une puissance installée de l’ordre de 1 730 MW dont près de 460 MW au niveau de la station de turbinage et de pompage d’Afourer. suite politique de l’eau
  • 33. Les ressources hydriques au Maroc et les risques liés au changement climatique  Les Ressources Hydriques Au Maroc Gestion De L’offre D’eau Au Maroc (Qui Tient Compte Du Changement Climatique La Gestion De La Demande En Eau Au Maroc – Gestion Du Secteur Domestique – Gestion Du Secteur Agricole
  • 36. Conclusion : Le Maroc, pays méditerranéen, est particulièrement vulnérable aux conséquences du changement climatique sur les ressources en eau et leurs usages, en raison notamment d’une dégradation croissante de ces ressources. Cette dégradation est dû à : la surexploitation, la pollution, la salinisation et la diminution de la pluviométrie ; ainsi que l’accroissement de la demande agricole et urbaine… S’adapter aux effets du changement climatique sur les ressources en eau nécessitera des ajustements techniques, politiques, institutionnels et comportementaux à mettre en œuvre de manière dynamique (11). Les économies d’eau sont devenues en effet, que ce soit pour la région méditerranéenne ou pour le Maroc, une nécessité absolue. D’ailleurs, il est démontré qu’une diminution des pertes tout au long de la chaine de distribution (des cultures aux infrastructures de transport), en plus de l’utilisation des ressources alternatives en eau pourraient largement contribuer à équilibrer l’offre et la demande. Dans ce cadre, les décideurs politiques doivent adopter des stratégies intelligentes pour planifier et mettre en œuvre des politiques efficaces en faveur de la sécurité hydrique et alimentaire. Les défis à venir en matière d’eau au Maroc (et aux pays du Sud et de l’Est Méditerranéen) réclament des solutions innovantes. Certes, les défis à relever sont nombreux et nécessitent : - une plus grande efficacité dans les usages ; - une collecte et un traitement systématique des eaux usées (domestiques et industrielles) ; - la lutte contre les pollutions diffuses ; - l’adaptation de la gestion des ressources en eau aux impacts du changement climatique. Sachant que ce dernier est susceptible d’aggraver le déséquilibre entre demande d’eau et quantité disponible.
  • 37. Résumé 1 Depuis son indépendance, le Maroc fait face à un grand problème de satisfaction des besoins en eau de sa population. Conscients de la gravité de cette situation, les décideurs se sont engagés depuis les années 1980, dans une politique de gestion de l’eau qui lui permet aujourd’hui de disposer d’une grande capacité de stockage de l’eau et d’infrastructures de transfert. Cependant, le retour d’expériences de la mise en œuvre de cette politique démontre plusieurs défaillances : les problèmes de l’érosion, de la qualité de l’eau et des capacités de stockage demeurent au niveau des principales retenues du pays et les difficultés du cadre institutionnel restent toujours insurmontables. En L’application des PSE et sa réussite dans la gestion des bassins versants, en particulier dans les pays africains et latino-américains, offrent une justification pratique aux décideurs pour répondre aux défis de gestion des ressources naturelles et de production des services environnementaux. Nous proposons dans cet article, une analyse du contexte global, national et international, pour voir dans quelle mesure ce contexte favorise la mise en place des PSE. Les résultats montrent le que le Maroc a du potentiel pour une mise en place réussie des PSE.
  • 38. Résumé 2 La gestion des eaux souterraines dans les organismes de bassins versants est essentielle dans le cadre de la GIRE pour assurer la viabilité à long terme de l’ensemble des ressources en eau du bassin et d’optimiser l’utilisation de l’eau dans le bassin par la gestion conjointe des eaux de surface et des eaux souterraines, et l’occupation des terres connexes. L’importance et les avantages potentiels d’une telle gestion deviennent plus clairs lorsque la pénurie d’eau et la dégradation de la qualité des eaux souterraines sont accrues. Les systèmes aquifères transfrontaliers sont un cas particulier qui nécessite un cadre politique et juridique ainsi que la coopération institutionnelle transfrontalière . Les questions importantes que les gestionnaires de l’eau peuvent se poser sont : ■ Qu’est ce que l’OB a déjà fait pour la gestion des eaux souterraines? ■ Qu’est ce qu’ils considèrent comme étant les questions les plus importantes de gestion des eaux souterraines qu’il faut prendre en charge? ■ Pourquoi (raisons politiques, techniques économiques, sociales) considérez-vous celles-ci comme étant les plus importantes pour les prochaines étapes?
  • 39. La bibliographie est la liste des sources  Actions de la gestion intégrée des ressources en eau, Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau (WWAP), PNUE, Centre pour l'eau et l'environnement (2009)  ROOSE E., SABIR A ET LAOUINA S. (2010) . Gestion durable de l’eau et des sols au Maroc. In Valorisation des techniques traditionnelles méditerranéennes – SECEEDE. (2016). Recueil des lois relatives à la protection de L’environnement, Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau et de l’Environnement Département de l’Environnement ».  REPARAZ A. (1993) . « De l’eau et des hommes en Méditerranée... » Méditerranée