1. LE JARDIN DE SYLVIE-ANNE
« Le jardin de ce monde ne fleurit que pour un temps » Gandhi
Ma photographe préférée nous a quittés….
2. Dans un jardin à Papenoo, il y a ….
L’ami Pierre, m’a invitée dans son fare à Papenoo.
Il habite sur les hauteurs du petit bourg de Papenoo (comme la
rivière du même nom), un joli fare avec vue sur mer imprenable.
On commence par les fleurs, que l’épouse de Pierre, entretient
avec beaucoup de réussite, Des fleurs énormes !
Pierre est plus souvent attablé devant ses 2 ordi qu’en présence
des fleurs ! le bougre, mais comme au-dessus de chaque ordi,
c’est vue sur le grand bleu de la côte Est, on peut comprendre.
Il a la place du roi !
Toutes ces fleurs font partie de sa vie depuis plus de 40 ans.
3. C’est plutôt un chalet en bois, dans un cocon de verdure et de
fleurs. Le tour du propriétaire fut l’occasion d’une très belle
visite botanique.
4. Les omniprésents opuhi rouges et roses (heliconia), occupent la
place avec une folle élégance.
5.
6. les oiseaux du paradis sont magnifiques et veloutés au toucher.
12. Les hibiscus rouges géants cohabitent à merveille avec les
plumbago qui batifolent à leur aise un peu partout
13. Les roses de porcelaine, ces beautés nacrées, ces rigides
mondaines, se cachent dans la haie, les secrètes, pour se protéger
du soleil ardent.
14. Le tiare de Tahiti reste le roi du jardin. Il est là prêt à cueillir.
Pierre me dit que son épouse, peut en cueillir une fleur, quand
elle est au volant de sa voiture, juste avant de partir. C'est comme
un réflexe naturel. Un tiare à l'oreille et la journée sera plus belle.
15. Pour les arbres :
Le magnifique banian à l’entrée recouvrait les fare voisins.
8 jours d'élagage
furent nécessaires
pour le réduire
considérablement,
mais voila qu'il
repart de plus belle,
l'arbre sacré.
16. Un grand ylang-ylang, est couvert de fleurs. C'est le refuge des
oiseaux. Un gros pigeon u'upe vient s'y cacher devant nous.
17. Le cerisier (les surettes ) cerises de Panama, emplissent l'arbre et
tapissent le sol.
On peut les mettre
au vinaigre, un peu
comme les
roupettes à queue
en Bretagne. Le
régal des oiseaux
car la production
est très très
abondante.
18. Le pamplemoussier est bien plein ! (crevettes au pamplemousse
et au lait de coco ! des régals en perspective)
19. Les manguiers ne sont pas encore en production, mais cela ne
saurait tarder. Pierre a déjà préparé sa longue perche de bambou
avec panier de basket au bout, pour la ramasse des demoiselles
mangues bien sucrées et juteuses.
Les bananiers (différentes
sortes), petites, grosses, à
cuire, à cru. Classique ici .
20. Le pied de rambutan : délicieux ces petits fruits poilus, surtout
en confiture. Le rambutan est un arbre intelligent, car dès que les
fruits, apparaissent toutes les feuilles tombent. C'est plus facile
pour la cueillette !
21. L'arbre à pain (uru) : 2 pieds très fertiles. C'est le premier arbre
qui doit être planté dans le jardin, lors de l'achat du terrain.
22. Il y a aussi le
Pommier-cythère
(vi-tahiti): le fruit
comestible a une
forme sphérique à
ovale et une couleur
verte. Il renferme une
très grosse graine
portant de nombreux
filaments.
24. L’arbre aux boules rouges (poison utilisé en teinture, j'attends
les explications de Pierre sur cet arbre aux fruits rouges poilus)
25. J’en oublie sûrement. C'est un jardin d'Eden à Papenoo que j'ai découvert ce samedi.
Mais comment traduire la quiétude de ce lieu, où toutes les fleurs et les arbres
s’entrecroisent harmonieusement et de manière si naturelle et sauvage ?
Comment partager les odeurs parfumées, les cris des coqs qui coursent les poules
jusque dans les hautes branches des manguiers, le bruit des cocos qui tombent
lourdement sur le sol ? Impossible ! (même avec des clips vidéo).
Les bruits du jardin participent de sa vie et de ses couleurs. C'est la vie du jardin,
différente à chaque heure de la journée. Les deux chats et les deux chiens (petits
minus), m’ont ignorée, et ont continué leurs jeux dans les recoins du fare et dans le
jardin.
Je ne sais pas, du fare ou du jardin, lequel est dans l’autre, tellement l’osmose est
parfaite ? Est-ce le jardin qui a poussé autour du fare, ou le fare qui a poussé au
milieu du jardin ? Avec toutes les fenêtres ouvertes, les deux communiquent si
étroitement. Théorie des ensembles, mais ensembles inséparables.
L'endroit est bercé par le bruit éternel des grosses vagues de la plage de sable noir,
régal des surfeurs, qui remonte son doux murmure jusque dans les hauteurs.
Au bout d’une heure je ne l’entendais plus, déjà habituée sans doute. Je me sentais
adoptée par ces lieux verdoyants et si pacifiquement agréables.
C’est certainement pour cette raison que Pierre et sa famille y résident depuis plus
de 22 ans.