L’activité physique et les jeunes, savoir tirer profit de leur environnement
Direction de santé publique
L’activité physique et les jeunes,
savoir tirer profit de leur
p
environnement
Présenté par : Anne Pelletier, conseillère
p
Kino-Québec
Avec la collaboration de Johanie Pelletier
et Carole Genest
1
Plan de la présentation
• Kino-Québec et son mandat
• L’environnement bâti : définition
• L’impact sur la santé d’un environnement
bâti favorable
f bl
• Le jeune et ses aires d’activité
• Les opportunités d’ajouter un peu d’activité
d ajouter d activité
physique
• Les ressources disponibles dans les
différents milieux
• Comment lire son environnement quotidien
• Concl sion
Conclusion 2
Kino Québec
Kino-Québec et son mandat
• Kino-Québec = programme g
Q p g gouvernemental de
promotion de l’activité physique
• Agit selon 2 principales stratégies :
1. Concevoir, mettre en œuvre et consolider des
mesures pour qu’une plus grande partie de la
population québécoise soit physiquement
active
2. Influencer et mobiliser les différentes instances
de manière à ce qu’elles conçoivent et mettent
qu elles
en place programmes et mesures pour réduire
les obstacles à la pratique régulière d’activités
physiques 3
Le rôle du conseiller Kino-Québec
Kino Québec
• Mobiliser et soutenir les partenaires
• Outiller
• Agir titre d’expert conseil
A i à tit d’ t il
• Réaliser des activités médiatiques et
d’influence
f
• Participer à l’évaluation et au
monitorage des interventions en
activité physique
4
L’environnement bâti
• « …Comprend nos maisons, écoles, lieux de
travail, parcs et aires de loisirs, aires
commerciales et routes. Il s’étend au-dessus
de nos têtes sous la forme de ligne de
transport d’électricité, sous terre sous forme
de sites d’enfouissement des déchets et de
transports souterrains, et dans l’ensemble du
pays sous la forme d’autoroutes.
L environnement
L’environnement bâti regroupe tous les
édifices, espaces et produits créés ou
modifiés par des g
p gens.» (Statistique Canada, 5
ESCC 2000)
L’environnement bâti favorable à
la
l pratique d’ ti ité physique
ti d’activité h i
• Tient compte des facteurs qui influencent la
pratique d’activité physique.
• S’inspire des nouvelles tendances en
p
urbanisme :
Croissance rationnelle
Développement durable
• Contribue à rendre le cadre de vie plus
attrayant et convivial
• Améliore la qualité de vie globale des
citoyens 6
L’environnement bâti favorable à
la
l pratique d’ ti ité physique
ti d’activité h i
• Kino Québec présente les éléments
Kino-Québec
retrouvés dans la littérature selon sept
composantes :
1. Occupation du sol et densité de la
p p
population
2. Mixité des usages dans les différents
secteurs
3. Sentiment de sécurité
7
L’environnement bâti favorable à
la
l pratique d’ ti ité physique
ti d’activité h i
4. Aménagement et entretien du réseau
de trottoirs, de voies cyclables et de
sentiers récréatifs
5. Accès à des réseaux d’espaces verts,
blancs et aux plans d’eau
6. Immeubles et cadre bâti f
6 I bl t d favorisant un
i t
mode de vie physiquement actif
7.
7 Planification et politique
8
Les conséquences sur la santé d’un
environnement non propice à l’ ti ité physique
i t i l’activité h i
9
L’impact sur la santé d’un
environnement bâti favorable à l santé
i t f bl la té
• Les caractéristiques typiques de la banlieue
accentueraient la probabilité d’avoir un surplus
de poids (niveau populationnel)
La proportion d’obèses diminue j q
p p jusqu’à 20 %
dans les quartiers plus mixtes fonctionnellement.
Les chances de trouver de l’obésité chez les
répondants augmentent de 6 % par heure
p g p
passée en auto par jour. (Frank et al., 2004)
Les gens qui vivent dans des quartiers plus
traditionnels, avec un potentiel de marche p
, p plus
élevé marchent plus de 30 minutes par semaine
comparativement à ceux qui vivent dans des
quartiers modelés sur le type banlieue.
10
(Saelens et al., 2003)
(S
L activité
L’activité physique chez les jeunes les faits
jeunes,
Niveau d’activité physique de loisir, population de
12 à 17 ans selon le sexe, Québec, 2005
Moyennement Un peu Très peu
Sexe Actif Sédentaire
actif actif actif
Garçons 52,4 22,8 10,7 10,3 3,8
Filles 32,0 23,8 19,6 16,0 8,3
Garçons
42,5
42 5 23,3
23 3 15,0
15 0 13,0
13 0 6,1
61
et filles
11
La marche en nette diminution
• Entre 1998 et 2003 la
2003,
proportion d’élèves de 6 à
12 ans se déplaçant à pied vers
l’école est passée de 45 % à
34 % à Montréal (Enquête OD, 1998 et
)
2003)
• Pendant ce temps les
déplacements en voiture vers
l’école sont passés de 17 % à
32 % (Enquête OD, 1998 et 2003)
12
Le transport actif des 12-17 ans
12 17
• Proportion des jeunes de
12 à 17 ans utilisant le
transport actif comme
moyen d dé l
de déplacement t
au moins 1 h par
semaine :
32,5 % vélo
42,1% marche
(Kino-Québec, 2005)
13
Les aires d’activités d un jeune
d activités d’un
• Maison : Facilité d’accès aux nouvelles
d accès
technologies par rapport à l’accès à un
espace vert
• École : Son accès et son aménagement
• Loisir : Leur accès, leur nature
,
14
Les aires d’activités d un jeune
d activités d’un
• Maison :
Quelles sont les règles de la maison
entourant l’utilisation d’internet, de la
télévision et autres médias et quelle en
est leur disponibilité(nombre, variété)?
Y’ t il un ou d
Y’a-t-il des espace(s) vert(s) (
( ) t( ) (parc,
jardin) facilement accessible(s) à pied?
La rue est-elle sécuritaire?
est elle
15
Le temps passé devant l’écran
l écran
• L’âge moyen auquel les enfants sont
L âge
exposés à la télévision :
– En 1971 4 ans,
– Aujourd’hui 5 mois (Zimmerman, 2007)
• Chez les 6 à 11 ans, la proportion
d’enfants en surpoids passe de 12,5 % à
24,1 % lorsque le temps passé devant
l’écran passe d’
l’é d’une à 2 h
heures ett
l’obésité passe de 5,3 % à 10,6 %
(
(Stat Can, 2004)
, ) 16
Le temps passé devant l’écran
l écran
• À Montréal, les 12 à 19 ans passent en
Montréal
moyenne :
9,1
9 1 heures devant un ordinateur
10,3 heures devant la télévision
• Pour un total de près de 20 heures par
semaine devant un écran! (ESCC, 2007)
17
Parcs et espaces verts
• Tous les enfants ont besoin d’un endroit
d un
pour être actifs à l’extérieur près de la
maison, ces endroits incluent les parcs
publics (Sallis J, 2006)
bli
• Les enfants qui ont accès à plus de parcs et
d installations
d’installations récréatives :
Pratiquent plus de sports organisés
Passent moins de temps devant un écran
Risquent moins de souffrir d’embonpoint et
d’obésité (Veugelers et al., 2008)
18
Les rues sécuritaires
• C’est la perception de la sécurité de
p p
l’environnement pour les déplacements à pied
et à vélo qui influence le plus le niveau
d activité physique, ce,
d’activité physique et ce à tout âge (Groupe
ville et mobilité, 2008)
• Les quartiers plus anciens dans les villes sont
davantage propices aux déplacements à pied
et à vélo (rues en quadrilatère, trottoirs)alors
que les quartiers de banlieue favorisent
l’utilisation de l’automobile (rues larges et
vitesse élevée) (Sallis, 2006)
19
Les aires d’activités d un jeune
d activités d’un
• École :
Est-ce une école de quartier?
Est-elle sur une artère principale ou sur
Est elle
une rue locale?
À quelle distance de la maison est située
l’école?
À quoi ressemble la cour d’école?
Y’a-t-il des jeux aménagés dans la cour
de récréation?
20
Distance maison école
• Entre 1998 et 2003, la distance
,
moyenne parcourue à pied pour se
rendre à l’école est passée de 550 m à
480 m (OD 2003)
(OD,
• De plus en plus d’enfants fréquentent
des écoles spécialisées (Torres 2008)
(Torres,
• Deux familles sur trois déclarent habiter
à distance de marche d’une école, mais
seulement 1/3 enfant y va à pied et 1/5 à
vélo (Active kids Canada, 2009)
21
Accès sécuritaire à l’école
l école
• Entre 1999 et 2008, 1800 piétons et
cyclistes de 5 à 11 ans ont été blessés
suite à une collision avec un véhicule
automobile (Morency, 2009)
• Selon une étude torontoise, les zones
scolaires représentent un risque accru
de collision pour les piétons de moins de
18 ans (W h 2009)
(Warsh,
22
Programme de transport actif
• Mon école à pied, à vélo de Vélo-
Vélo
Québec
• Pédibus, Société canadienne du cancer
,
• Autres mesures : Corridors scolaires
(
(villes et arrondissements)
)
23
L aménagement
L’aménagement de la cour d’école
d école
• Les élèves du primaire passent un
minimum de 3 h par semaine dans la
cour d’école (LeMay, 2006)
• Facteurs incitatifs à l’activité physique
dans la cour d’école :
Aménagement de la cour
Variété des activités proposées
Occasions de socialiser
Animation de la cour d’école
24
Milieu scolaire- programmes existants
scolaire
Kino- Québec Sport Étudiant
Ma cour un monde de Rentrée scolaire active
plaisir
Concours école active Gym en forme, élève en
forme
Plaisirs d’hiver Acti-midi
Acti midi
Grand Défi Pierre Lavoie
Défi-santé
25
Les aires d’activités d un jeune
d activités d’un
• Loisirs :
De quelle nature sont-ils? (Actifs ou
passifs))
À quelle distance de la maison sont les
sites d’activités?
Sont-ils situés dans un endroit
sécuritaire?
26
L accès
L’accès aux activités de loisir
• Les activités de loisirs sont souvent liées à
des déplacements en voiture avec les
parents (Fortin et Després 2008)
• En ce qui concerne les adolescents
résidant en périphérie de la ville, une étude
ayant eu lieu dans la ville de Québec
démontre que peu d’entre eux sont
susceptibles de prendre le transport en
commun (3/30 dans Bachiri et Després 2008)
27
L accès
L’accès aux activités de loisir
• Les adolescents résidant en banlieue
souffrent davantage de surpoids et moins
actifs que ceux résidant dans les quartiers
centraux (Ledoux, 2002)
t
• Si l’automobile est généralement synonyme
d autonomie,
d’autonomie elle provoque paradoxalement
une dépendance de l’accompagnement par
un adulte jusqu’à l’obtention du permis de
conduire pour les adolescents de la
banlieue (Bachiri et Després, 2008)
28
Les conséquences d’un
environnement déf
i t défavorable
bl
• Moins de jeunes Q
j Québécois se rendent
à l’école à pied
• Plusieurs loisirs inactifs sont en vogue
(jeux vidéo,web, télévision,etc.)
(j idé b élé i i )
• Le déclin des heures consacrées à
l activité
l’activité physique et à l’apprentissage
l apprentissage
moteur à l’école
• La réticence des pa e ts à e oye leurs
a ét ce ce parents envoyer eu s
enfants jouer seuls au parc
29
Les recommandations en lien
avec l’
l’environnement
i t
• L’implication des décideurs :
L implication
Au niveau municipal :
Aménagements sécuritaires p
g pour les
déplacements à pied et à vélo
Améliorer l’accès aux parcs et
installations sportives
Offrir une programmation adaptée aux
besoins et intérêts des familles
30
L implication
L’implication des milieux scolaires
• Offrir un milieu dynamique
• Offrir des infrastructures adéquates et
sécuritaires
• Sécuriser les accès
31
L implication
L’implication des milieux cliniques
• Connaître les occasions
• Avoir une idée des ressources
disponibles dans la région
p g
• Pouvoir référer si nécessaire
32