20. Alexia PEYRARD
PLACE GEORGE DE PORTO RICHE
VAGABONDAGES – EGARER
« l'intime tranquillité c'est la convergence des
vagabondages écartée de l'esprit »
36. Céleste ROBERT
COURS MABLY
UNIQUE – GRANDIOSE
« C’était une muraille, cachée de la foule, mais
à l’écoute de tout ce qu’il y avait de plus personnel »
66. !
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J!"#$%&'#(#$)!*+,-.*$/0$1"(("2*$3"-2*,4$Le sujet est %*,,*$2-"+/*$"-%&*$50#$6!"$"6*+.$7*-($0+*$"-%&*$
50#$(*$,-'07*$8$9*:+;(4$<*$)!"#$%&'#(#, 1"-%*$50!*))* "$0+*$='-6*$'-#2#+")*$50#$6*$-"11*))*$)!'-#*+,>$*))*$*(,$
étroite et on ne voit pas directement où elle mène. La seconde arche se trouve au Taj Mahal, elle est
grande, imposante et majestueuse, on se sent tout petit4$?"$,-'#(#;6*$1-'7#*+,$/0$1'+,$/0$@"-/4$A!*(,$%*,,*$
dernière que je préfère, parce que B!"/'-*$ %*$ 6'+06*+,$ &#(,'-#50*$ -'6"#+>$ )!"-%&*$ "$ )"$ 6C6*$ ='-6*$
arrondie que celle du passage Sarget, mais est plus large, elle est aussi en pierre et est imposante.
D'0-$)*$='+/>$B!"#$%&'#(#$)!*(%")#*-$50#$(*$,-'07*$/"+($)*$(")'+$/*$,&.4$<!"#$/'+%$%&*-ché un escalier en
colimaçon et je trouve celui-ci très original et ingénieux, B!"#6*$50!#)$('#,$en bois, il est fluide, moderne et
mystérieux car, on ne voit pas où ça mène. Le second est en pierre *,$B!"#6*$('+$"(1*%,$6"((#=$*,$&#(,'-#50*4
A!*(,$%*)0#$50e je préfère. D'0-$)"$,-'#(#;6*$1&','>$B!"#$%&'#(#$50*)50*$%&'(*$/*$,'0,$8$="#,$'11'(.>$%*$('+,$
des escalators entourés /*$('-,*($/!"++*"0E qui paraissent futuristes.
D'0-$)*$/.,"#)>$B!"#$opté pour le luminaire au-/*((0($/*$)!"-%&*>$%*$50#$6!"$="#,$1*+(*-$8$0+*$)"+,*-+*$
en papier japonaise4$<!"#6*$("$='-6*$-'+/*$*,$("$).2;-*,.4$30-$)"$(*%'+/*$1&',', #)$(!"2#,$/*$F'02#*($50#$
donnent une ambiance particulière, intime et chaleureuse, mais qui peut aussi être inquiétante car, on les
,-'07*$/"+($)!'F(%0-#,.4$G#+")*6*+,>$%*)"$6!"$6*+.$7*-($des lampes en pierre de sel>$50*$B!"/'-*$ par leur
aspect minéral et par )!"6F#"+%*$50!*))*($1*07*+,$/.2"2*->$%'66*$1'0-$)*($F'02#*(4 A!*(,$%*,,*$/*-+#;-*$
photo que je préfère pour les lumières.
Enfin, les trois photos assemblées 6!'+,$="#,$1*+(*-$8$0+*$2-',,* sombre, pleine de mystères, où
)!on peut descendre par des escaliers, mais légèrement .%)"#-.*$1'0-$50!'+$"#,$)"$%0-#'(#,.$/*$)!*E1)'-*-.
A!*(,$1)0,H,$%'&.-*+,$"7*%$6'+$(*+,#6*+,$/!"11-.&*+(#'+$/*$)!*+,-.*$/0$1"(("2*4
67. Exercice 1 : Une rune
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,3%1*#1'.5&'impasse, ,*"'<5'5&'$<#1'+*4')3*.1"&',=1%:'>1*51'-<55%'8.&')&'+*44*6&'4&',<."?&'-#"&,1&9&512'@&'9&'
4.#4'"&1"<.$%&'A*,&'('.5&'1"B4'6"*5-&'*",0&'8.#'9&5*#1'$&"4'.5')#&.'4<9?"&:'!#54#2')3#-%&'-.'+*44*6&'&41'+<."'
moi ambiguë -*54')&'4&54'<C')3<5'5&',<9+"&5-'+*4'8.&')3<5'+&.1' 1"*$&"4&":' D3&51"%& est donc pour moi
9E41%"#&.4&2'5%*59<#54')<"48.3<5'E'+%5B1"&2'<5'-%,<.$"&'.5'&5-"<#1').9#5&.F'6"G,&'('.5&')<56.&'$&""#B"&'&1'
<5'*')3#9+"&44#<5'-&'4&'"&1"<.$&"'au XVIIIème
siècle. Face à cela, ce qui résume le mieux mon sentiment dans
,&1'&4+*,&'4&"*#1')3*++"%0&54#<52',3&41-à--#"&'.5'4&51#9&51'8.#'9H)&'(')*'A<#4'-&')*',"*#51&'&1'-&')3&5$#&2'-& la
curiosité de pénétrer dans le « passage » par ce seuil qui impose le respect.
Exercice 3 : Une recomposition de formes
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chose. Mon objet peut être intimidant, parce que je le conçois plutôt très grand. Il doit imposer le respect.
I*)6"%'1<.12'<5'*'&5$#&'-3E'&51"&"'+<."'-%,<.$"#"')3#51%"#&.":'J5'*'&5$#&'-&')3&F+)<"&"'.5'+&.',<99&'.5&'
6"<11&:'K3*#))&."42'<5'+&.1' E'9<51&"'+<.r avoir accès à une belle vue si on regarde à travers les arches
inversées. !#54#2'@3*#'+&54%'9<5'<?@&1',<99&'si on p<.$*#1'"%&))&9&51'43E'+"<9&5&" : il faut rentrer, monter
puis regarder au loin.
En ce qui concerne la forme de cet objet L'@3*#',0<#4#'-&'-<55&"'-&')3#9+<"1*5,&'(')*')*9+&2',*"2'
d*54')*'+0<1<'8.&'@3*#',0<#4#&2'&lle se démarque par sa matière et parc&'8.3&))&'&41'&5',<51"*41&'*$&,')3&51"%&'
qui est sombre. Ce sont aussi deux idées opposées, mais complémentaires : une entrée sombre et un objet
8.#'A*#1'-&')*').9#B"&'+<."')3%,)*#"&":';&'4.#4'4%-.#1&'+*"'4*'A<"9&'"<5-&2'8.&')3<5'"&1"<.$&'*.44#'-*54')&'0*.t
-&' )3*",0&:' K3*#))&."42' )3*",0&' &41' +<."' 9<#' ,&51"*)&2' &))&' +&"9&1' -3&51"er quelque part, elle marque la
frontière &51"&'-&.F'.5#$&"4:'D&4'4<"1&4'-&'1#6&4'8.&'@3*#',0<#4#&4'4&'1"<.$&51'*.'A<5-'4."')*'A*M*-&'-.'4*)<5'
-&'10%:';3*#9&')*'A#5&44&'-&',&11&'A<"me en oppos#1#<5'(')*'6"*5-&."'-&')3*",0&'&1'@&'93&5'4.#4'4&"$#',<99&'
une rampe et comme moyen pour tenir les deux « coupes ». ;3*#'*.44#'+&54%'('E'#51"<-.#"&'.5'&4,*)#&"'qui
longerait la forme du dôme, ou bien la rampe pour former un escalier en colimaçon. On pourrait également
aller sur le rebord de la « coupe » du haut pour observer au mieux le paysage.
72. Le passage Sarget Exercice 1
L’ambiance finale n’est pas très différente du début. On retrouve l’idée de deux lieux reliés par un
troisième (passage ou arche) et une forte luminosité (très visuel). Cependant en revenant au passage
j’ai observé qu’il était plutôt difficile de s’y déplacer (les chaises d’un restaurant sont au milieu et le
passage est étroit). Au contraire ma rune suggère quelque chose de « fluide » et l’arche m’évoque un
déploiement linéaire et direct. Je peux donc voir une évolution : d’un passage hors du temps, ancré
dans un esprit bourgeois confortable mais étroit et peu accessible, par un effort d’ouverture et de
réagencement, ce pourrait devenir un passage permettant un mouvement fluide ; qu’une femme
moderne emprunterait avec plaisir, un raccourci magique.
75. Rune imagée Image Finale
Tout comme dans le passage Sarget on est en présence d’un passage étroit avec une
ambiguïté entre intérieur et extérieur. C’est un passage en hauteur entre deux tours (fermé) à
l’inverse du passage Sarget qui relie deux espaces ouverts.
Les parois vitrées montrent clairement cette situation intermédiaire, de transition. Par
exemple si on considère l’ensemble du complexe on peut le concevoir comme une unité : l’espace
est alors intérieur. Le verre joue donc un rôle ambigu, il sépare un espace en intérieur et extérieur
tout en ouvrant ces deux escapes l’un à l’autre par le regard. Le verre est utilisé de façon similaire à
celui d’une serre : il offre une grande luminosité. Le côté spectaculaire et féérique n’est plus créé par
l’abondance de lampes mais par la luminosité naturelle qui varie en fonction du temps et change
ainsi l’ambiance du lieu.
De plus l’arche devient constructrice, elle porte la structure et n’est plus un ornement.
L’arrondit de l’arche, omniprésent dans l’image finale, fait ressortir le caractère droit et rigide
(presque lourd) des parois du passage Sarget. Loin de la magie de noël le cadre est plus « futuriste »
et épuré. Les prouesses techniques et technologiques sont clairement mises en avant.