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n° 32 - décembre 2005




            Bravo l'équipe des M&M: vous êtes à croquer!




              La Nuit                                      Placée sous le thème cinématographique de «La Nuit des stars», c'est un Don
                                                           Camillo entouré de Marylin qui a accueilli l'ensemble des collaboratrices et col-
                                                           laborateurs de la Clinique Générale-Beaulieu, à l'occasion de la traditionnelle


             des stars                                     fête de fin d'année. Après un accueil spectaculaire par un groupe de fans en
                                                           folie et une descente d'escaliers non moins intimidante, les convives ont vécu
                                                           une soirée endiablée au Musée International de l'Automobile.




Mot du directeur
                                                                                                 SOMMAIRE N°32

UN GRAND MERCI À TOUTES ET À TOUS !                                                  Mot du directeur                                1
Tradition oblige, la période des fêtes de fin d’année
offre l’occasion d’échanger des vœux et d’expri-                                     Inauguration du Centre PMA                  2-3
mer des souhaits. Je n’y dérogerai pas, ce d’autant                                  Interview: Mme Brigitte Robbe               4-5
plus que je peux ici exprimer, avec conviction et
sincérité, ma reconnaissance à l’ensemble du per-                                    17 Entretiens de Beaulieu
                                                                                        e
                                                                                                                                 6-8
sonnel de la clinique.                                                               Maternité: 10e anniversaire                     9

L’année écoulée restera certainement dans les                                        Marché de Noël: 2 édition
                                                                                                            e
                                                                                                                                   10
annales de la Clinique Générale-Beaulieu comme un                                    Trajectoires                                  11
cru exceptionnel à bien des égards, si tel a été le cas,
c’est en bonne partie grâce au travail de qualité et à
l’état d’esprit dynamique qui caractérisent si bien
l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs.
                                  (suite en page 12)
2                évènement                        INAUGURATION DU CENTRE DE PROCRÉAT




Le désir d’enfant selon
le professeur René Frydman



A L’INVITATION   DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU ET DES LABORATOIRES
UNILABS, LE CENTRE DE PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (PMA) A ÉTÉ
OFFICIELLEMENT INAUGURÉ JEUDI 17 NOVEMBRE. OUTRE LA PRÉSENTATION DE
L’ÉQUIPE MÉDICALE DU CENTRE PMA, FORMÉE DES DRS NICOLE FOURNET IRION,
ANNA-MARIA STALBERG, GABRIEL DE CANDOLLE, GEORGES-ANTOINE DE BOC-
CARD ET DU BIOLOGISTE PHILIPPE RENARD, LES MÉDECINS-GYNÉCOLOGUES
VENUS NOMBREUX ONT PU ÉCOUTER LE CONFÉRENCIER, LE PROFESSEUR RENÉ
FRYDMAN, MÉDECIN RESPONSABLE DU SERVICE DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE
ET DE BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION DE L’HÔPITAL ANTOINE BÉCLÈRE, À CLA-
MART (FRANCE) SUR LE THÈME:   «DÉSIR D’ENFANT, LA MÉDECINE SANS LIMITE».




                        Le directeur de la Clinique Générale-Beaulieu a      il existe aujourd’hui plus de 250 centres PMA
                        remercié, en préambule, l’ensemble des parte-        en Chine, plus de 100 au Brésil et plus de 70 au
                        naires, en particulier les membres de la direc-      Pakistan. La première naissance FIV s’est
                        tion d’Unilabs présents, le professeur Raymond       déroulée en Mauritanie il y a six mois.
                        Auckenthaler et le Dr Claude Rüfener, grâce          Dans son exposé, René Frydman a aussi évo-
                        auxquels la création du Centre PMA, dans l’en-       qué le développement des techniques, avec
                        ceinte de la clinique, a été rendue possible. Il a   notamment la première naissance ICSI, en
                        souligné «la volonté de tous les acteurs» pour       1992, qui marque la reconnaissance de la stéri-
                        parvenir à ce résultat.                              lité masculine. «Sur les 50'000 tentatives de
                                                                             FIV en France, 50% sont de type ICSI. Cela ne
                        Introduit par son collègue et ami, le professeur     me paraît pas toujours justifié» a déclaré le pro-
                        Dominique de Ziegler, le professeur René             fesseur, toujours épris d’un esprit éthique et
                        Frydman, considéré comme l’initiateur de la          conscient des enjeux de société qu’impliquent
                        fécondation in vitro (FIV) en France, s’est expri-   les évolutions techniques en matière de FIV.
                        mé en premier. Son intervention, sur le thème
                        «Désir d’enfant, la médecine sans limite» a per-     CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
                        mis de rappeler quelques dates-clés de la FIV,       Cette évolution s’étend aujourd’hui au pronostic
                        des années 1930 à aujourd’hui.                       de sexe de convenance, voire de clonage théra-
                                                                             peutique. Si les techniques permettront d’utiles
                        Les travaux d’Edwards, aux Etats-Unis, en 1966       progrès médicaux, en matière de thérapie cellu-
                        marquent un premier tournant avec la première        laire, de lutte contre les maladies neurologiques
                        grossesse extra-utérine. 1978: première nais-        ou cardiaques, la production des cellules
                        sance d’un bébé FIV aux Etats-Unis. 1982: pre-       souches ne doit pas conduire à satisfaire des
                        mier bébé FIV en France, à l’Hôpital Clébère. Le     «fantasmes de caste supérieure». La question
                        développement des techniques est exponen-            n’est donc pas tant «quand commence la vie,
                        tiel. Comme le souligne le professeur Frydman,       mais quand commence la personne humaine.»
TION MÉDICALEMENT ASSISTÉE                                                             évènement                                    3




         De gauche à droite:
         MM. le Professeur Raymond Auckenthaler, Philippe Cassegrain, Professeur René Frydman et Dr Claude Rüfener.


                Un vaste débat auquel René Frydman renvoie              Disposant d’un équipement et d’un matériel de
                toute la société, responsable de fixer les              pointe, le laboratoire du Centre PMA a déjà
                limites.                                                entamé des collaborations avec des centres en
                                                                        France, en Italie et prochainement en Grande-
                Le Dr Georges-Antoine de Boccard a poursuivi            Bretagne.
                la conférence avec un exposé consacré aux               L’évènement s’est achevé au cinquième étage
                causes masculines de stérilité. Le Dr Gabriel de        autour d’un magnifique buffet, clôturant ainsi
                Candolle lui a succédé pour présenter l’équipe          cette soirée inaugurale du Centre PMA. s
                constituée – et ouverte à d’autres partenaires
                cliniciens – puis donner les résultats du Centre
                PMA pour la période allant de mai à début
                novembre 2005.

                42,5% DE TAUX DE SUCCÈS                                   DIAGNOSTIC PRÉIMPLANTATOIRE:
                Ces résultats sont réjouissants: 84 ponctions             VERS LA LEVÉE DE L’INTERDICTION
                ont été effectuées – âge moyen pour les
                femmes de 35,2 ans et de 38,3 pour les                    L’actualité parlementaire en Suisse fait écho aux
                                                                          réflexions tenues le 17 novembre à la Clinique
                hommes – aboutissant à un taux de grossesse               Générale-Beaulieu: le Conseil des Etats a voté, le 13
                par ponction ou transfert de 42,5%. Soit un taux          décembre, la levée de l’interdiction de la technique
                de succès nettement supérieur à la moyenne                du diagnostic préimplantatoire, rejoignant ainsi le
                suisse. Le Dr Gabriel de Candolle a également             Conseil national.
                pu annoncer que le Centre PMA de la Clinique
                Générale-Beaulieu est devenu un centre officiel           Cette décision permettra aux femmes qui risquent
                                                                          de transmettre une maladie grave d’utiliser cette
                PMA en Suisse, avec la certification FIVNAT. Il a         technique, jusqu’ici proscrite. Le Conseil fédéral doit
                encore remercié la direction de la clinique, son          encore préparer une réglementation concrétisant le
                conseil d’administration, le Conseil médical,             principe et fixer les conditions-cadre.
                ainsi que l’équipe du bloc opératoire.
                                                                          Le droit suisse autorise déjà le diagnostic prénatal,
                                                                          soit les tests génétiques en cours de grossesse,
                Responsable du laboratoire, Philippe Renard a
                                                                          mais il empêchait d’analyser un embryon conçu in
                encore présenté aux participants, qui n’avaient           vitro avant son implantation dans l’utérus pour y
                pas eu l’occasion de visiter le Centre PMA, une           dépister d’éventuelles anomalies.
                visite virtuelle à l’aide d’un diaporama illustré.
4                  interview                                   MADAME BRIGITTE ROBBE, INFIRMIÈRE-




                                                                              PORTRAIT-EXPRESS DE BRIGITTE ROBBE

                                                                              Brigitte Robbe est née dans le Pas-de-Calais (France).
                                                                              Elle a effectué ses études d’infirmière à l’hôpital
                                                                              Saint-Louis de Boulogne s/Mer. Elle s’installe en
                                                                              Haute-Savoie, en 1974,
                                                                              à Thonon-les-Bains, où
Les missions du                                                               elle réside encore
                                                                              actuellement. Elle a
bloc opératoire                                                               suivi ensuite une for-
                                                                              mation de cadre. Après
                                                                              avoir exercé au bloc
                                                                              opératoire     de     la
                                                                              Clinique du Léman
                                                                              (Thonon), elle est
                                                                              recrutée à la Clinique
                                                                              de               Savoie
APRÈS LES INTERVIEWS DE MM. CLAUDE HAUSER, PRÉSIDENT DU CONSEIL               (Annemasse) dont elle
                                                                              prendra la direction du bloc opératoire, en 1982, pen-
D’ADMINISTRATION (NO 29), PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE
                                                                              dant huit ans. En 1990, elle est engagée en qualité
LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU (NO 30) ET MME CORINNE MOUSSAVIAN,
                                                                              d’infirmière-chef du bloc opératoire à la Clinique
SOUS-DIRECTRICE (NO 31), LE TRAIT D’UNION POURSUIT SA SÉRIE D’ENTRE-          Générale-Beaulieu. Elle participe à l’agrandissement
TIENS AVEC LES CADRES DE L’ENTREPRISE. MME BRIGITTE ROBBE, INFIRMIÈRE-        du bloc opératoire qui a été réalisé en 1992. Elle fait
CHEF DU BLOC OPÉRATOIRE, DÉCRIT ET COMMENTE LES MISSIONS DES 56               partie du Comité de direction de la clinique. Brigitte
MEMBRES DE SON ÉQUIPE.                                                        Robbe apprécie le tennis, le ski et les voyages.




                       Mme Robbe, vous êtes chef du Département du           profession initiale d’instrumentiste pour faire
                       bloc opératoire de la Clinique Générale-Beaulieu      place à un rôle de manager. Maintenir une moti-
                       et de la stérilisation centrale depuis septembre      vation et un esprit de collaboration de l’équipe
                       1990. Quelles sont vos missions prioritaires?         est une préoccupation de tous les instants afin
                                                                             d’en préserver sa stabilité. Rester vigilante et à
                       BRIGITTE ROBBE: «Faire du bloc opératoire, grâce      l’écoute des collaborateurs, gérer les planifica-
                       à la complémentarité des potentiels des colla-        tions des vacances et congés en fonction des
                       borateurs, un plateau technique de très haut          ressources nécessaires pour faire face aux pro-
                       niveau (visant l’excellence) et générer un enjeu      grammes opératoires et suivre l’évolution des
                       "collectif", est ma mission prioritaire. Par          compétences à travers la formation, sont aussi
                       ailleurs, être actrice du développement et des        des priorités.
                       investissements concourant à offrir une tech-         La préparation des budgets prévisionnels est
                       nologie de "référence et d’innovation", à l’en-       élaborée de concert avec les instrumentistes
                       semble des chirurgiens, demeure une motiva-           responsables des différentes spécialités, appré-
                       tion constante. A ce titre, il est essentiel d’être   hendant bien leurs besoins respectifs, et le res-
                       à l’écoute des chirurgiens qui sont nos premiers      ponsable technique, ceci dans un souci de ratio-
                       "clients". Les huit salles d’opération mises à dis-   nalité.»
                       position nécessitent une gestion et une organi-
                       sation quotidiennes rigoureuses. L’équipe bien        Comment fonctionne votre relation avec la
                       que pluridisciplinaire se distingue en plusieurs      direction de l’entreprise?
                       pools référents dans les différentes spécialités
                       chirurgicales (chirurgie digestive, gynécolo-         BRIGITTE ROBBE: «Membre du Comité de direc-
                       gique, maxillo-faciale, neurochirurgie, ORL, oph-     tion depuis 2000, je participe aux séances heb-
                       talmologique, orthopédique, plastique, vasculai-      domadaires du lundi matin. Les points relatifs
                       re, urologique), offrant aux chirurgiens et aux       au département dont j’ai la responsabilité,
                       patients des conditions optimales de prépara-         nécessitant d’être abordés, sont traités avec
                       tion et de déroulement d’interventions, répon-        Philippe Cassegrain, Corinne Moussavian,
                       dant ainsi à leurs attentes. Les charges admi-        Annie Grange et Chantal Buehler, impliqués
                       nistratives de plus en plus lourdes inhérentes à      selon leur fonction respective. Ces séances
                       ma fonction m’ont éloignée peu à peu de ma            sont essentielles pour maintenir un niveau de
-CHEF   DU BLOC OPÉRATOIRE                                                        interview                            5


                communication interne, tant montante que des-        connaissant les habitudes des opérateurs, et
                cendante.                                            mettant également en confiance les nouveaux
                Il en est de même pour les séances du Conseil        chirurgiens par leur professionnalisme aguerri.
                médical auxquelles je suis conviée, lorsque des      Sans aucun doute, cette fidélité à l’entreprise
                problèmes de fonctionnement liés au bloc opé-        semble traduire une certaine satisfaction au tra-
                ratoire sont à l’ordre du jour.»                     vail.»

                Comment fonctionne et s’organise le travail au       En quinze ans de responsabilité au bloc opéra-
                bloc opératoire?                                     toire de la Clinique Générale-Beaulieu, quelles
                                                                     ont été les principales innovations technolo-
                BRIGITTE ROBBE: «Avant toute chose, je tiens à       giques?
                louer Marie-Claude Risse, mon adjointe depuis
                15 ans, qui contribue pour beaucoup au bon           BRIGITTE ROBBE: «L’introduction de la chirurgie
                fonctionnement du programme opératoire et            laparoscopique au début des années 1990 dans
                qui me seconde dans bien des tâches. C’est           notre établissement a été une innovation tech-
                avec regret que je dois annoncer son prochain        nologique importante. Cette technique chirurgi-
                départ, mais c’est aussi avec plaisir que je col-    cale mini-invasive a révolutionné la chirurgie
                laborerai avec Rémi Champelovier, son futur          conventionnelle et a très vite pris un essor
                successeur. Je réitère mes plus vifs remercie-       considérable. Il a fallu former les équipes à
                ments à Marie-Claude.                                cette nouvelle technologie et la nomination
                Pour en revenir à la question, la planification et   d’un responsable technique en la personne de
                la programmation d’une journée opératoire            Jean-Claude Hamonou nous a permis de rele-
                demandent une étude rigoureuse et une distri-        ver très vite ce défi, en s’assurant d’une sécuri-
                bution des ressources conformes aux besoins          té indispensable. Son rôle est essentiel dans un
                et à l’attente de nos chirurgiens. "Chacun doit      bloc aussi technique et il le prouve encore
                être à sa place au bon moment", et compte            aujourd’hui.
                tenu de la diversité des spécialités pratiquées à
                la clinique, nos pools référents mis en place        Je ne manquerai pas de rappeler le développe-
                nous permettent cette organisation. Une à deux       ment de l’activité orthopédique assurée par
                instrumentistes, un(e) aide-infirmier(ère), voire    une équipe performante et appréciée de nos
                deux sont indispensables au bon déroulement          chirurgiens. La neurochirurgie a vu également
                d’une matinée opératoire, pour assister chirur-      son activité s’accroître et se développer dans la
                giens et médecins anesthésistes, pour l’instal-      chirurgie du dos. La création d’un service de
                lation des opérés et pour la remise en état des      maternité en 1995 a été intégrée dans la plani-
                salles entre les interventions.                      fication opérationnelle du bloc opératoire,
                Il est aussi indispensable de maintenir une for-     devant prendre en charge les césariennes élec-
                mation interne et externe, et sur ce point il me     tives et urgentes.
                revient d’identifier les besoins spécifiques des     Les travaux entrepris ont permis d’inaugurer en
                collaborateurs. Je m’emploie à répondre à leur       septembre 2002 notre nouvelle stérilisation
                attente en proposant les programmes diffusés         centrale. Ce projet a pu voir le jour grâce à
                en cours d’année. Maintenir un niveau profes-        Martine Marchand, responsable de ce service
                sionnel performant, se former aux nouvelles          et référente en hygiène hospitalière.
                technologies sont des objectifs communs.             L’introduction de la chirurgie laparoscopique
                Les urgences chirurgicales peuvent être prises       sous assistance robotique a été la dernière
                en charge à tout moment, de jour comme de            innovation (2003). Une équipe dédiée à cette
                nuit, une équipe de garde étant présente sur         spécialité a suivi une formation assidue avec les
                place.                                               chirurgiens. L’ouverture en 2005 du Centre de
                La stabilité de l’équipe du bloc opératoire confè-   procréation médicalement assistée a égale-
                re une confiance absolue à nos praticiens et ce      ment impliqué des collaborateurs du bloc opé-
                point ressort dans les questionnaires de satis-      ratoire: deux instrumentistes mettant à profit
                faction des chirurgiens.»                            leur expérience précédente (Agnès Douay et
                                                                     Valérie Hélart).»
                Qu’entendez-vous par la stabilité du bloc opéra-
                toire?                                               Quels sont les principales nouveautés ou pro-
                                                                     grammes qui seront déployés, en 2006, dans
                BRIGITTE ROBBE: «Le "turn-over" du bloc est très     votre département?
                bas et les rares départs enregistrés sont essen-
                tiellement liés à des situations d’ordre privé       BRIGITTE ROBBE: «Le principal projet concerne le
                (déménagement), ou à des départs en retraite.        programme de rénovation du bloc opératoire,
                La plupart des collaborateurs ont 10, 15, voire      lequel sera étendu sur plusieurs années. La
                20 ans de présence dans l’établissement.             direction réfléchit à diverses orientations chirur-
                C’est, à n’en pas douter, un atout essentiel de      gicales pour répondre à des besoins comme la
                cette équipe la rendant soudée et sûre,              chirurgie bariatrique (de l’obésité).» s
6        compte-rendu                    17E ENTRETIENS DE BEAULIEU




Etre médecin aujourd’hui


ORGANISÉS   PAR LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE MÉDICALE DE BEAULIEU (SMB),
LES 17E ENTRETIENS DE BEAULIEU SE SONT DÉROULÉS LE 5 NOVEMBRE 2005
À L’HÔTEL DU RHÔNE. THÈME DE CETTE ÉDITION:   «VAUT-IL ENCORE LA PEINE
D’ÊTRE MÉDECIN AUJOURD’HUI ?». ANIMÉS PAR LA JOURNALISTE DE LA TSR
ISABELLE MONCADA, CES ENTRETIENS ONT PERMIS AUX PROFESSIONNELS
DE LA SANTÉ DE LIVRER LEURS ANALYSES ET COMMENTAIRES TOUT EN
S’OUVRANT À D’AUTRES POINTS DE VUE, COMME CELUI DE MARIAN STEPC-
ZYNSKI, MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CLINIQUE, INVITÉ EN
SA QUALITÉ D’ÉCONOMISTE ET DE JOURNALISTE.



                                                                              Marian Stepczynski, lors de son intervention.




                      «Nous savons guérir parfois, soulager souvent,       ENQUÊTE SUR LA SANTÉ DES MÉDECINS
                      consoler toujours», le Dr Jésus Arroyo a intro-      Simultanément, une étude réalisée auprès d’un
                      duit la thématique en rappelant la distorsion        échantillon de 1’555 médecins en Suisse révè-
                      dont souffre l’image du médecin aujourd’hui. Le      le que 65% des médecins confirment avoir pris
                      patient serait-il juste un problème et la priorité   des médicaments, dont 90% sous forme d’au-
                      serait-elle celle du coût?                           tomédication: antalgiques, somnifères, antidé-
                                                                           presseurs, etc. Et près de 28% des médecins
                      Selon le Dr Jacques de Haller, président de la       interrogés ont déjà éprouvé des idées suici-
                      FMH, la question peut être reformulée ainsi:         daires précises. Usure nerveuse, burn out, ou
                      «Etre médecin aujourd’hui: l’amour du métier         plus simplement cynisme, le Dr de Haller parle
                      ou l’amour du risque?». En réponse à la ques-        de la «multiplication des signaux de danger».
                      tion posée – vaut-il encore la peine d’être méde-
                      cin aujourd’hui? – la réponse est clairement oui,    Face à ce constat plutôt sombre, il n’était pas
                      «si l’on peut rester soi-même», en relevant que      aisé à Marian Stepczynski d’évoquer les problé-
                      «le regard porté en arrière, cette nostalgie du      matiques du système de la santé en Suisse,
                      passé» est sans doute l’une des plaies               avec un regard dépassionné, celui de l’écono-
                      actuelles. A l’aide de graphiques et de statis-      miste. Sur le thème de «La suppression de
                      tiques, informations figurant sur le site internet   l’obligation de contracter: risques et avantages
                      de la FMH – www.fmh.ch – le Dr de Haller a           pour les soins et la pratique médicale», il rap-
                      relevé la baisse du revenu réel du médecin en        pelle que les dépenses de la santé en Suisse
                      Suisse en 30 ans. On assiste à une «normalisa-       augmentent plus rapidement que le PIB. «La
                      tion de la profession en termes économiques.»        faute n’est pas seulement imputable à la LAMal.
compte-rendu                         7




Les dépenses annuelles moyennes, en 2000,          Mais il souligne également des raisons «non
se sont élevées à 6'000 francs par habitant. Des   admissibles»: des coûts nettement supérieurs
coûts supportés à raison de deux tiers par les     à la moyenne pour un système de santé qui ne
ménages. Constat relevé: ce ne sont pas les        débouche pas sur une espérance de vie plus
prix qui augmentent mais bien les quantités        élevée qu’ailleurs, l’explosion des dépenses AI,
consommées.                                        les écarts de primes entre cantons, l’absence
                                                   de relation coûts-risques, des pratiques cartel-
L’ANALYSE ÉCONOMIQUE                               laires, la densité médicale, l’absence de concur-
Marian Stepczynski évoque trois raisons            rence des prix, des arrangements fondés sur la
«admissibles» pour comprendre cette augmen-        neutralité des coûts, le subventionnement des
tation continuelle des dépenses: le vieillisse-    primes pour près de la moitié des ménages.
ment démographique, les progrès des tech-
niques médicales, l’élévation du niveau «socia-    «Le système contient des erreurs fondamen-
lement acceptable» de santé face à ce que l’on     tales», affirme Marian Stepczynski qui note
pourrait décrire comme une «intolérance            encore «l’absence de toute incitation à freiner la
accrue au mal être».                               consommation de santé», par exemple sous la
                                                   forme d’un système bonus-malus, totalement
                                                   absent dans la LAMal actuelle. «Les recom-
                                                   mandations de changer de caisse ne sont que
                                                   roupie de sansonnet…»

                                                   Parmi les possibles «remèdes»: laisser le mar-
                                                   ché fonctionner, limiter le catalogue des presta-
                                                   tions de l’assurance de base, supprimer le
                                                   caractère obligatoire du Tarmed, supprimer le
                                                   principe de la territorialité, placer la loi sur la
                                                   concurrence au-dessus de la LAMal, établir des
                                                   primes d’assurance en fonction des risques,
                                                   transférer la compensation des risques des
                                                   caisses vers les assurés. Enfin, et ce n’est pas
                                                   la proposition la moins spectaculaire: faire payer
                                                   davantage les aînés – car «ce n’est pas une
                                                   question d’assurance, mais de prévoyance» –
                                                   en constituant une sorte de «2e pilier de la
                                                   santé».

                                                   Après les réflexions de l’économiste, l’interven-
                                                   tion du professeur Alex Mauron, professeur en
                                                   bioéthique à la Faculté de médecine de
                                                   Genève, a bien évidemment servi quelque peu
                                                   de contradiction à l’approche précédente. «La
                                                   suppression de l’obligation de contracter est
                                                   une fausse bonne idée» déclare-t-il d’emblée.
            Le professeur Alex Mauron.
8   compte-rendu




                                                                            Une salle comble et particulièrement attentive.




         LA RÉFLEXION ÉTHIQUE                                  économique – la libre concurrence – et pas sur
         Si l’on suit la logique des économistes, dans le      un optimum éthique (solidarité, justice socia-
         cadre de la révision de la LAMal, «nous n’avons       le).» Le débat, qui s’est poursuivi avec le
         de toute manière pas le choix, alors pourquoi         concours de la journaliste Isabelle Moncada,
         discuter?». Cette approche est contestable            n’est pas prêt de prendre fin…
         selon le professeur Mauron qui a procédé à sa
         propre démonstration pour évoquer la suppres-         UN RICHE PROGRAMME
         sion de l’obligation de contracter, en fixant trois   Ces 17e Entretiens de Beaulieu ont encore per-
         appréciations: «mieux, statu quo, ou pire».           mis d’entendre le Dr Fabrice Dami, président de
         Ainsi, sous l’angle de l’équité, cette suppres-       l’Association des médecins internes des
         sion aurait les pires conséquences car «nous ne       Hôpitaux de Genève et le professeur Jean-
         sommes de toute façon pas égaux face à la             Claude Chevrolet, médecin-chef des soins
         maladie et au risque de mort prématurée. Un           intensifs de médecine et chirurgie, des
         système de santé moins équitable se grefferait        Hôpitaux universitaires de Genève sur le thème
         sur ce constat et amplifierait les inégalités de      de «La loi sur la réduction des horaires de travail
         départ.»                                              des médecins dans les hôpitaux, impact sur les
                                                               soins et sur la formation médicale».
         D’autres critères qu’économiques doivent être
         pris également en considération, selon le pro-        Durant la deuxième partie, Jean-Marc
         fesseur Mauron: la paix sociale, qui représente       Guinchard, directeur de la Direction générale de
         un double enjeu politique et éthique, la solidari-    la santé de l’Etat de Genève, et le Dr Pierre-Alain
         té qui s’oppose à la logique actuarielle du sys-      Schneider, vice-président de l’Association des
         tème bonus-malus. Selon lui, «la logique de la        médecins de Genève, ont évoqué le «Moratoire
         responsabilité personnelle, dans le domaine de        fédéral contre l’ouverture des nouveaux cabi-
         la santé, est absurde». Vouloir transformer la        nets médicaux, exigence socio-économique ou
         médecine générale en médecine de luxe                 bavure stratégique?». Enfin, le Professeur Alain
         revient à consacrer la médecine à deux                Pécoud, médecin-chef à la Polyclinique médica-
         vitesses, avec pour seul recours, les assu-           le universitaire de Lausanne, s’est exprimé sur
         rances complémentaires.                               le thème: «Innover sous la contrainte écono-
         En fait, toujours selon le professeur Mauron,         mique, saurons-nous préserver les fondements
         «le désaccord ou la controverse porte sur le but      de notre métier?». De quoi nourrir les réflexions
         visé, davantage que sur les instruments d’ana-        et l’esprit critique d’une salle comble et particu-
         lyse. L’économiste se base sur un optimum             lièrement attentive. s
10E ANNIVERSAIRE DE LA MATERNITÉ                                           jubilé                               9



Le cocktail du bonheur


A L’OCCASION D’UNE   PETITE CÉRÉMONIE, LUNDI 31 OCTOBRE 2005, SUIVIE
DE LA VISITE DE LA MATERNITÉ ET D’UN COCKTAIL, PHILIPPE CASSEGRAIN,
DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU A REMERCIÉ L’ENSEMBLE
DES PERSONNES, ÉQUIPES ET COMMISSIONS QUI ONT ŒUVRÉ À SA RÉNO-
VATION. LES DIX ANS DE LA MATERNITÉ? QUE DU BONHEUR!




                       Lors de son discours, Philippe Cassegrain a
                       pourtant rappelé que cette ouverture avait pro-
                       voqué quelques grincements de dents: la man-
                       chette de La Tribune de Genève d’alors
                       (octobre 1995) avait parlé d’une ouverture «au
                       nez et à la barbe des autorités».

                       Evoquant les travaux de rénovation réalisés,
                       pour plus de deux millions de francs, il a expri-
                       mé ses remerciements aux membres de la
                       Commission immobilière, du Conseil médical,
                       des équipes pluridisciplinaires de la Maternité,
                       sous la conduite des médecins répondants, les
                       Dr Rolf Friedrich, Dr Christian Leuenberger et Dr
                       Fernando Balderrama, ainsi qu’au personnel
                       administratif et hôtelier.
                                                                           L’auditoire réuni à la Salle Beaulieu a pu appré-
                                                                           cier le chemin parcouru en dix ans: 3'400 nais-
                                                                           sances à fin septembre 2005, un bloc obstétri-
                                                                           cal composé de trois salles d’accouchement,
                                                                           un local de réanimation néonatale, 24 lits entiè-
                                                                           rement équipés des dernières technologies
                                                                           multimédias, une pouponnière baignée d’un
                                                                           puit de lumière, des locaux techniques flambant
                                                                           neufs… (pour plus de détails, se rapporter au
                                                                           Trait d’Union no 31).

                                                                           L’intervention de Philippe Cassegrain s’est
                                                                           achevée sur une pensée chaleureuse pour la
                                                                           première fillette née il y a dix ans à la Clinique
                                                                           Générale-Beaulieu: Clémence Magali, née le
                                                                           mercredi 18 octobre 1995, à 21h50, avec 52 cm
                                                                           et 3,8 kilos. Cette belle naissance ne fut pénible
                                                                           que pour… le personnel de toute la clinique qui
                                                                           l’attendait avec impatience. La soirée s’est ter-
                                                                           minée par la visite de la Maternité et un cocktail
                                                                           organisé à la cafétéria. s
10        évènement                         2E MARCHÉ DE NOËL À LA SALLE BEAULIEU




 Des collègues,
 mais aussi des artistes


     Pour la deuxième année consécutive, un marché de Noël
     a été organisé les 22 et 23 novembre à la Salle Beaulieu
     de la clinique à l’initiative d’Annie Grange.
     Lors de ces deux après-midi, Mesdames Solange
     Appertet, Blandine Binet, Nathalie Bovet et son équipe
     de sages-femmes, Dolores Calmeyn, Anne Carrier,
     Agnès Douay, Yolande Germain, Sandrine Garret Flaudy,
     Odile Grangerat, Isabelle Muller et Marie-Claude Ribbi
     ont exposé leurs œuvres.

     Elles nous ont révélé leur esprit créatif et ont exprimé de
     belle manière leur talent. Pour notre plus grand bonheur,
     elles ont réveillé notre âme d’enfant, ont fait scintiller nos
     yeux et stimulé nos papilles.

     Toutes les pièces proposées: peinture sur bois, bijoux,
     bougies, boules de Noël, serviettes collées, tricots, bro-
     deries et confiseries ont été confectionnées par nos col-
     lègues.

     Le bénéfice de la vente de l’artisanat thaï a été versé à
     l’association «Orchidée Familles». Anne Carrier est
     membre de cette association de parrainage d’enfants
     depuis plusieurs années.

     Ce marché de Noël a permis de découvrir une autre facet-
     te du talent des personnes qui travaillent à la clinique,
     dans une ambiance sympathique et chaleureuse. Un
     grand bravo à toutes les artistes! Et des remerciements
     à celles et ceux qui les ont soutenues par leur visite et
     leurs achats.
trajectoires                       11



Nouveaux                       Naissances
collaborateurs
SERVICE INFIRMIER              09.07.2005    Ludivine         Eric BOBIN
                               27.10.2005    Floris           Karine SIMOONS
Infirmier(ère)s diplômé(e)s:
Arielle ROHNER                 01.11.2005    Maëva            Nathalie BOCHY
Céline MULIERO                 15.11.2005    Jennifer         Elisabeth Maria RODRIGUES-RUA MOTA
Aurore BLANC

Aide-soignante:
Isabelle OBSZARNY

BLOC OPÉRATOIRE

Infirmière-instrumentiste:
Christiane CONVERS

SERVICE HÔTELIER

Femme de chambre:
Isabelle TOUMI


Nouveaux
médecins agréés
Prof. Jacques DEQUESNE
Gynécologue-obstétricien

Dr Jacques BERTHIER
ORL

Dr Carlos DIEZ-BLANCO
Pédiatre

Dr Alma RICCHETTI COIGNARD
ORL

Dr Hamid-Reza                  brève
SADAGDAR ASHKIN
Médecine interne                   SOLIDARITÉ ENTRE GÉNÉRATIONS

                                   «Nous n’échapperons pas à une hausse des primes pour les plus de 40 ans»
                                   Le patron du Groupe Mutuel évoque dans une interview ses réflexions sur
                                   le problème de la solidarité entre générations en matière de coûts de la
                                   santé: «[…] le niveau de dépense d’un assuré entre 86 et 90 ans est dix fois
                                   plus élevé que celui d’un assuré entre 26 et 30 ans. Une aussi forte solidari-
                                   té n’est plus supportable pour les jeunes ménages qui ont des revenus infé-
                                   rieurs à ceux de leurs aînés et des charges importantes. Je pense que nous
                                   n’échapperons pas à la création d’une nouvelle catégorie de primes à partir
                                   de 40 ans.»
                                                                               Le Temps du 12 novembre 2005
12    mot du directeur




 (suite de la page 1)
 Les travaux de rénovation de la clinique, en parti-
 culier ceux de la Maternité, ont été effectués tout
 en maintenant à l’ensemble des patients des pres-
 tations rigoureuses et attentionnées. Ce n’était pas
 la moindre affaire! Un tel anniversaire méritait
 d’être salué et nous l’avons fait en nous adressant
 à tous les lecteurs de La Tribune de Genève same-
 di 22 octobre 2005 dans une double page couver-
 te de notre mascotte, l’ourson en peluche.

 L’inauguration du nouveau Centre de procréation
 médicalement assistée, l’organisation du
 Symposium européen de chirurgie urologique
 robotisée ERUS 2005, la campagne publicitaire
 2005 caractérisée par une présence accrue dans
 les rues de Genève grâce au tram: bien des évé-
 nements ont mobilisé la clinique, en plus des
 tâches quotidiennes.

 L’effort consenti s’explique par la compétitivité tou-
                                                          Le traditionnel sapin de Noël, édition 2005, a trouvé sa place à
 jours plus accrue qui caractérise le marché de la        l’entrée de la clinique. Joyeuses fêtes!
 santé et notre constant souci de maintenir la
 Clinique Générale-Beaulieu parmi les cliniques pri-
 vées les meilleures de Suisse.

 Ce défi quotidien sera, je vous l’annonce sans sur-
                                                                                                            IMPRESSUM
 prise, aussi au rendez-vous en 2006. La Clinique
 Générale-Beaulieu va procéder à sa recertification                                                  Ligne éditoriale:
 ISO après avoir été à nouveau accréditée cette                                                      Philippe Cassegrain
 année par Swiss Leading Hospitals, et toute l’équi-                                                 Marian Stepczynski
 pe MSST restera sur le pont, en matière de sécuri-                                                  Rédacteur responsable:
 té et d’hygiène. Les programmes de formation                                                        Philippe Amez-Droz
 continue seront aussi intensifiés.
                                                                                                     Ont également collaboré
                                                                                                     à ce numéro:
 C’est au prix de cet engagement constant de qua-                                                    Mmes Dominique Baussant
 lité que nous maintiendrons, en 2006, cet état                                                      France Beijbeder
 d’esprit cher à la Clinique Générale-Beaulieu qui                                                   Françoise Dimier
 conjugue responsabilité et professionnalisme,                                                       Brigitte Robbe
                                                                                                     MM. Stefano Bisanti
 sens de l’accueil et sourire, satisfaction personnel-                                               Laurent Debenest
 le et d’équipe.
                                                                                                     Crédits photo:
                                                                                                     Thierrypier Graindorge
 Je vous adresse à toutes et à tous un grand merci
                                                                                                     Thierry Vedrenne
 pour le travail accompli et vous souhaite de très
 heureuses fêtes ainsi que mes meilleurs vœux de                                                     Graphisme & production:
                                                                                                     Agence PM
 bonheur, de santé et de réussite pour 2006.
                                                                                                     Tirage:
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                                                                                                     Contact:
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  • 1. n° 32 - décembre 2005 Bravo l'équipe des M&M: vous êtes à croquer! La Nuit Placée sous le thème cinématographique de «La Nuit des stars», c'est un Don Camillo entouré de Marylin qui a accueilli l'ensemble des collaboratrices et col- laborateurs de la Clinique Générale-Beaulieu, à l'occasion de la traditionnelle des stars fête de fin d'année. Après un accueil spectaculaire par un groupe de fans en folie et une descente d'escaliers non moins intimidante, les convives ont vécu une soirée endiablée au Musée International de l'Automobile. Mot du directeur SOMMAIRE N°32 UN GRAND MERCI À TOUTES ET À TOUS ! Mot du directeur 1 Tradition oblige, la période des fêtes de fin d’année offre l’occasion d’échanger des vœux et d’expri- Inauguration du Centre PMA 2-3 mer des souhaits. Je n’y dérogerai pas, ce d’autant Interview: Mme Brigitte Robbe 4-5 plus que je peux ici exprimer, avec conviction et sincérité, ma reconnaissance à l’ensemble du per- 17 Entretiens de Beaulieu e 6-8 sonnel de la clinique. Maternité: 10e anniversaire 9 L’année écoulée restera certainement dans les Marché de Noël: 2 édition e 10 annales de la Clinique Générale-Beaulieu comme un Trajectoires 11 cru exceptionnel à bien des égards, si tel a été le cas, c’est en bonne partie grâce au travail de qualité et à l’état d’esprit dynamique qui caractérisent si bien l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs. (suite en page 12)
  • 2. 2 évènement INAUGURATION DU CENTRE DE PROCRÉAT Le désir d’enfant selon le professeur René Frydman A L’INVITATION DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU ET DES LABORATOIRES UNILABS, LE CENTRE DE PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE (PMA) A ÉTÉ OFFICIELLEMENT INAUGURÉ JEUDI 17 NOVEMBRE. OUTRE LA PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE MÉDICALE DU CENTRE PMA, FORMÉE DES DRS NICOLE FOURNET IRION, ANNA-MARIA STALBERG, GABRIEL DE CANDOLLE, GEORGES-ANTOINE DE BOC- CARD ET DU BIOLOGISTE PHILIPPE RENARD, LES MÉDECINS-GYNÉCOLOGUES VENUS NOMBREUX ONT PU ÉCOUTER LE CONFÉRENCIER, LE PROFESSEUR RENÉ FRYDMAN, MÉDECIN RESPONSABLE DU SERVICE DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE ET DE BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION DE L’HÔPITAL ANTOINE BÉCLÈRE, À CLA- MART (FRANCE) SUR LE THÈME: «DÉSIR D’ENFANT, LA MÉDECINE SANS LIMITE». Le directeur de la Clinique Générale-Beaulieu a il existe aujourd’hui plus de 250 centres PMA remercié, en préambule, l’ensemble des parte- en Chine, plus de 100 au Brésil et plus de 70 au naires, en particulier les membres de la direc- Pakistan. La première naissance FIV s’est tion d’Unilabs présents, le professeur Raymond déroulée en Mauritanie il y a six mois. Auckenthaler et le Dr Claude Rüfener, grâce Dans son exposé, René Frydman a aussi évo- auxquels la création du Centre PMA, dans l’en- qué le développement des techniques, avec ceinte de la clinique, a été rendue possible. Il a notamment la première naissance ICSI, en souligné «la volonté de tous les acteurs» pour 1992, qui marque la reconnaissance de la stéri- parvenir à ce résultat. lité masculine. «Sur les 50'000 tentatives de FIV en France, 50% sont de type ICSI. Cela ne Introduit par son collègue et ami, le professeur me paraît pas toujours justifié» a déclaré le pro- Dominique de Ziegler, le professeur René fesseur, toujours épris d’un esprit éthique et Frydman, considéré comme l’initiateur de la conscient des enjeux de société qu’impliquent fécondation in vitro (FIV) en France, s’est expri- les évolutions techniques en matière de FIV. mé en premier. Son intervention, sur le thème «Désir d’enfant, la médecine sans limite» a per- CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES mis de rappeler quelques dates-clés de la FIV, Cette évolution s’étend aujourd’hui au pronostic des années 1930 à aujourd’hui. de sexe de convenance, voire de clonage théra- peutique. Si les techniques permettront d’utiles Les travaux d’Edwards, aux Etats-Unis, en 1966 progrès médicaux, en matière de thérapie cellu- marquent un premier tournant avec la première laire, de lutte contre les maladies neurologiques grossesse extra-utérine. 1978: première nais- ou cardiaques, la production des cellules sance d’un bébé FIV aux Etats-Unis. 1982: pre- souches ne doit pas conduire à satisfaire des mier bébé FIV en France, à l’Hôpital Clébère. Le «fantasmes de caste supérieure». La question développement des techniques est exponen- n’est donc pas tant «quand commence la vie, tiel. Comme le souligne le professeur Frydman, mais quand commence la personne humaine.»
  • 3. TION MÉDICALEMENT ASSISTÉE évènement 3 De gauche à droite: MM. le Professeur Raymond Auckenthaler, Philippe Cassegrain, Professeur René Frydman et Dr Claude Rüfener. Un vaste débat auquel René Frydman renvoie Disposant d’un équipement et d’un matériel de toute la société, responsable de fixer les pointe, le laboratoire du Centre PMA a déjà limites. entamé des collaborations avec des centres en France, en Italie et prochainement en Grande- Le Dr Georges-Antoine de Boccard a poursuivi Bretagne. la conférence avec un exposé consacré aux L’évènement s’est achevé au cinquième étage causes masculines de stérilité. Le Dr Gabriel de autour d’un magnifique buffet, clôturant ainsi Candolle lui a succédé pour présenter l’équipe cette soirée inaugurale du Centre PMA. s constituée – et ouverte à d’autres partenaires cliniciens – puis donner les résultats du Centre PMA pour la période allant de mai à début novembre 2005. 42,5% DE TAUX DE SUCCÈS DIAGNOSTIC PRÉIMPLANTATOIRE: Ces résultats sont réjouissants: 84 ponctions VERS LA LEVÉE DE L’INTERDICTION ont été effectuées – âge moyen pour les femmes de 35,2 ans et de 38,3 pour les L’actualité parlementaire en Suisse fait écho aux réflexions tenues le 17 novembre à la Clinique hommes – aboutissant à un taux de grossesse Générale-Beaulieu: le Conseil des Etats a voté, le 13 par ponction ou transfert de 42,5%. Soit un taux décembre, la levée de l’interdiction de la technique de succès nettement supérieur à la moyenne du diagnostic préimplantatoire, rejoignant ainsi le suisse. Le Dr Gabriel de Candolle a également Conseil national. pu annoncer que le Centre PMA de la Clinique Générale-Beaulieu est devenu un centre officiel Cette décision permettra aux femmes qui risquent de transmettre une maladie grave d’utiliser cette PMA en Suisse, avec la certification FIVNAT. Il a technique, jusqu’ici proscrite. Le Conseil fédéral doit encore remercié la direction de la clinique, son encore préparer une réglementation concrétisant le conseil d’administration, le Conseil médical, principe et fixer les conditions-cadre. ainsi que l’équipe du bloc opératoire. Le droit suisse autorise déjà le diagnostic prénatal, soit les tests génétiques en cours de grossesse, Responsable du laboratoire, Philippe Renard a mais il empêchait d’analyser un embryon conçu in encore présenté aux participants, qui n’avaient vitro avant son implantation dans l’utérus pour y pas eu l’occasion de visiter le Centre PMA, une dépister d’éventuelles anomalies. visite virtuelle à l’aide d’un diaporama illustré.
  • 4. 4 interview MADAME BRIGITTE ROBBE, INFIRMIÈRE- PORTRAIT-EXPRESS DE BRIGITTE ROBBE Brigitte Robbe est née dans le Pas-de-Calais (France). Elle a effectué ses études d’infirmière à l’hôpital Saint-Louis de Boulogne s/Mer. Elle s’installe en Haute-Savoie, en 1974, à Thonon-les-Bains, où Les missions du elle réside encore actuellement. Elle a bloc opératoire suivi ensuite une for- mation de cadre. Après avoir exercé au bloc opératoire de la Clinique du Léman (Thonon), elle est recrutée à la Clinique de Savoie APRÈS LES INTERVIEWS DE MM. CLAUDE HAUSER, PRÉSIDENT DU CONSEIL (Annemasse) dont elle prendra la direction du bloc opératoire, en 1982, pen- D’ADMINISTRATION (NO 29), PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE dant huit ans. En 1990, elle est engagée en qualité LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU (NO 30) ET MME CORINNE MOUSSAVIAN, d’infirmière-chef du bloc opératoire à la Clinique SOUS-DIRECTRICE (NO 31), LE TRAIT D’UNION POURSUIT SA SÉRIE D’ENTRE- Générale-Beaulieu. Elle participe à l’agrandissement TIENS AVEC LES CADRES DE L’ENTREPRISE. MME BRIGITTE ROBBE, INFIRMIÈRE- du bloc opératoire qui a été réalisé en 1992. Elle fait CHEF DU BLOC OPÉRATOIRE, DÉCRIT ET COMMENTE LES MISSIONS DES 56 partie du Comité de direction de la clinique. Brigitte MEMBRES DE SON ÉQUIPE. Robbe apprécie le tennis, le ski et les voyages. Mme Robbe, vous êtes chef du Département du profession initiale d’instrumentiste pour faire bloc opératoire de la Clinique Générale-Beaulieu place à un rôle de manager. Maintenir une moti- et de la stérilisation centrale depuis septembre vation et un esprit de collaboration de l’équipe 1990. Quelles sont vos missions prioritaires? est une préoccupation de tous les instants afin d’en préserver sa stabilité. Rester vigilante et à BRIGITTE ROBBE: «Faire du bloc opératoire, grâce l’écoute des collaborateurs, gérer les planifica- à la complémentarité des potentiels des colla- tions des vacances et congés en fonction des borateurs, un plateau technique de très haut ressources nécessaires pour faire face aux pro- niveau (visant l’excellence) et générer un enjeu grammes opératoires et suivre l’évolution des "collectif", est ma mission prioritaire. Par compétences à travers la formation, sont aussi ailleurs, être actrice du développement et des des priorités. investissements concourant à offrir une tech- La préparation des budgets prévisionnels est nologie de "référence et d’innovation", à l’en- élaborée de concert avec les instrumentistes semble des chirurgiens, demeure une motiva- responsables des différentes spécialités, appré- tion constante. A ce titre, il est essentiel d’être hendant bien leurs besoins respectifs, et le res- à l’écoute des chirurgiens qui sont nos premiers ponsable technique, ceci dans un souci de ratio- "clients". Les huit salles d’opération mises à dis- nalité.» position nécessitent une gestion et une organi- sation quotidiennes rigoureuses. L’équipe bien Comment fonctionne votre relation avec la que pluridisciplinaire se distingue en plusieurs direction de l’entreprise? pools référents dans les différentes spécialités chirurgicales (chirurgie digestive, gynécolo- BRIGITTE ROBBE: «Membre du Comité de direc- gique, maxillo-faciale, neurochirurgie, ORL, oph- tion depuis 2000, je participe aux séances heb- talmologique, orthopédique, plastique, vasculai- domadaires du lundi matin. Les points relatifs re, urologique), offrant aux chirurgiens et aux au département dont j’ai la responsabilité, patients des conditions optimales de prépara- nécessitant d’être abordés, sont traités avec tion et de déroulement d’interventions, répon- Philippe Cassegrain, Corinne Moussavian, dant ainsi à leurs attentes. Les charges admi- Annie Grange et Chantal Buehler, impliqués nistratives de plus en plus lourdes inhérentes à selon leur fonction respective. Ces séances ma fonction m’ont éloignée peu à peu de ma sont essentielles pour maintenir un niveau de
  • 5. -CHEF DU BLOC OPÉRATOIRE interview 5 communication interne, tant montante que des- connaissant les habitudes des opérateurs, et cendante. mettant également en confiance les nouveaux Il en est de même pour les séances du Conseil chirurgiens par leur professionnalisme aguerri. médical auxquelles je suis conviée, lorsque des Sans aucun doute, cette fidélité à l’entreprise problèmes de fonctionnement liés au bloc opé- semble traduire une certaine satisfaction au tra- ratoire sont à l’ordre du jour.» vail.» Comment fonctionne et s’organise le travail au En quinze ans de responsabilité au bloc opéra- bloc opératoire? toire de la Clinique Générale-Beaulieu, quelles ont été les principales innovations technolo- BRIGITTE ROBBE: «Avant toute chose, je tiens à giques? louer Marie-Claude Risse, mon adjointe depuis 15 ans, qui contribue pour beaucoup au bon BRIGITTE ROBBE: «L’introduction de la chirurgie fonctionnement du programme opératoire et laparoscopique au début des années 1990 dans qui me seconde dans bien des tâches. C’est notre établissement a été une innovation tech- avec regret que je dois annoncer son prochain nologique importante. Cette technique chirurgi- départ, mais c’est aussi avec plaisir que je col- cale mini-invasive a révolutionné la chirurgie laborerai avec Rémi Champelovier, son futur conventionnelle et a très vite pris un essor successeur. Je réitère mes plus vifs remercie- considérable. Il a fallu former les équipes à ments à Marie-Claude. cette nouvelle technologie et la nomination Pour en revenir à la question, la planification et d’un responsable technique en la personne de la programmation d’une journée opératoire Jean-Claude Hamonou nous a permis de rele- demandent une étude rigoureuse et une distri- ver très vite ce défi, en s’assurant d’une sécuri- bution des ressources conformes aux besoins té indispensable. Son rôle est essentiel dans un et à l’attente de nos chirurgiens. "Chacun doit bloc aussi technique et il le prouve encore être à sa place au bon moment", et compte aujourd’hui. tenu de la diversité des spécialités pratiquées à la clinique, nos pools référents mis en place Je ne manquerai pas de rappeler le développe- nous permettent cette organisation. Une à deux ment de l’activité orthopédique assurée par instrumentistes, un(e) aide-infirmier(ère), voire une équipe performante et appréciée de nos deux sont indispensables au bon déroulement chirurgiens. La neurochirurgie a vu également d’une matinée opératoire, pour assister chirur- son activité s’accroître et se développer dans la giens et médecins anesthésistes, pour l’instal- chirurgie du dos. La création d’un service de lation des opérés et pour la remise en état des maternité en 1995 a été intégrée dans la plani- salles entre les interventions. fication opérationnelle du bloc opératoire, Il est aussi indispensable de maintenir une for- devant prendre en charge les césariennes élec- mation interne et externe, et sur ce point il me tives et urgentes. revient d’identifier les besoins spécifiques des Les travaux entrepris ont permis d’inaugurer en collaborateurs. Je m’emploie à répondre à leur septembre 2002 notre nouvelle stérilisation attente en proposant les programmes diffusés centrale. Ce projet a pu voir le jour grâce à en cours d’année. Maintenir un niveau profes- Martine Marchand, responsable de ce service sionnel performant, se former aux nouvelles et référente en hygiène hospitalière. technologies sont des objectifs communs. L’introduction de la chirurgie laparoscopique Les urgences chirurgicales peuvent être prises sous assistance robotique a été la dernière en charge à tout moment, de jour comme de innovation (2003). Une équipe dédiée à cette nuit, une équipe de garde étant présente sur spécialité a suivi une formation assidue avec les place. chirurgiens. L’ouverture en 2005 du Centre de La stabilité de l’équipe du bloc opératoire confè- procréation médicalement assistée a égale- re une confiance absolue à nos praticiens et ce ment impliqué des collaborateurs du bloc opé- point ressort dans les questionnaires de satis- ratoire: deux instrumentistes mettant à profit faction des chirurgiens.» leur expérience précédente (Agnès Douay et Valérie Hélart).» Qu’entendez-vous par la stabilité du bloc opéra- toire? Quels sont les principales nouveautés ou pro- grammes qui seront déployés, en 2006, dans BRIGITTE ROBBE: «Le "turn-over" du bloc est très votre département? bas et les rares départs enregistrés sont essen- tiellement liés à des situations d’ordre privé BRIGITTE ROBBE: «Le principal projet concerne le (déménagement), ou à des départs en retraite. programme de rénovation du bloc opératoire, La plupart des collaborateurs ont 10, 15, voire lequel sera étendu sur plusieurs années. La 20 ans de présence dans l’établissement. direction réfléchit à diverses orientations chirur- C’est, à n’en pas douter, un atout essentiel de gicales pour répondre à des besoins comme la cette équipe la rendant soudée et sûre, chirurgie bariatrique (de l’obésité).» s
  • 6. 6 compte-rendu 17E ENTRETIENS DE BEAULIEU Etre médecin aujourd’hui ORGANISÉS PAR LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE MÉDICALE DE BEAULIEU (SMB), LES 17E ENTRETIENS DE BEAULIEU SE SONT DÉROULÉS LE 5 NOVEMBRE 2005 À L’HÔTEL DU RHÔNE. THÈME DE CETTE ÉDITION: «VAUT-IL ENCORE LA PEINE D’ÊTRE MÉDECIN AUJOURD’HUI ?». ANIMÉS PAR LA JOURNALISTE DE LA TSR ISABELLE MONCADA, CES ENTRETIENS ONT PERMIS AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ DE LIVRER LEURS ANALYSES ET COMMENTAIRES TOUT EN S’OUVRANT À D’AUTRES POINTS DE VUE, COMME CELUI DE MARIAN STEPC- ZYNSKI, MEMBRE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CLINIQUE, INVITÉ EN SA QUALITÉ D’ÉCONOMISTE ET DE JOURNALISTE. Marian Stepczynski, lors de son intervention. «Nous savons guérir parfois, soulager souvent, ENQUÊTE SUR LA SANTÉ DES MÉDECINS consoler toujours», le Dr Jésus Arroyo a intro- Simultanément, une étude réalisée auprès d’un duit la thématique en rappelant la distorsion échantillon de 1’555 médecins en Suisse révè- dont souffre l’image du médecin aujourd’hui. Le le que 65% des médecins confirment avoir pris patient serait-il juste un problème et la priorité des médicaments, dont 90% sous forme d’au- serait-elle celle du coût? tomédication: antalgiques, somnifères, antidé- presseurs, etc. Et près de 28% des médecins Selon le Dr Jacques de Haller, président de la interrogés ont déjà éprouvé des idées suici- FMH, la question peut être reformulée ainsi: daires précises. Usure nerveuse, burn out, ou «Etre médecin aujourd’hui: l’amour du métier plus simplement cynisme, le Dr de Haller parle ou l’amour du risque?». En réponse à la ques- de la «multiplication des signaux de danger». tion posée – vaut-il encore la peine d’être méde- cin aujourd’hui? – la réponse est clairement oui, Face à ce constat plutôt sombre, il n’était pas «si l’on peut rester soi-même», en relevant que aisé à Marian Stepczynski d’évoquer les problé- «le regard porté en arrière, cette nostalgie du matiques du système de la santé en Suisse, passé» est sans doute l’une des plaies avec un regard dépassionné, celui de l’écono- actuelles. A l’aide de graphiques et de statis- miste. Sur le thème de «La suppression de tiques, informations figurant sur le site internet l’obligation de contracter: risques et avantages de la FMH – www.fmh.ch – le Dr de Haller a pour les soins et la pratique médicale», il rap- relevé la baisse du revenu réel du médecin en pelle que les dépenses de la santé en Suisse Suisse en 30 ans. On assiste à une «normalisa- augmentent plus rapidement que le PIB. «La tion de la profession en termes économiques.» faute n’est pas seulement imputable à la LAMal.
  • 7. compte-rendu 7 Les dépenses annuelles moyennes, en 2000, Mais il souligne également des raisons «non se sont élevées à 6'000 francs par habitant. Des admissibles»: des coûts nettement supérieurs coûts supportés à raison de deux tiers par les à la moyenne pour un système de santé qui ne ménages. Constat relevé: ce ne sont pas les débouche pas sur une espérance de vie plus prix qui augmentent mais bien les quantités élevée qu’ailleurs, l’explosion des dépenses AI, consommées. les écarts de primes entre cantons, l’absence de relation coûts-risques, des pratiques cartel- L’ANALYSE ÉCONOMIQUE laires, la densité médicale, l’absence de concur- Marian Stepczynski évoque trois raisons rence des prix, des arrangements fondés sur la «admissibles» pour comprendre cette augmen- neutralité des coûts, le subventionnement des tation continuelle des dépenses: le vieillisse- primes pour près de la moitié des ménages. ment démographique, les progrès des tech- niques médicales, l’élévation du niveau «socia- «Le système contient des erreurs fondamen- lement acceptable» de santé face à ce que l’on tales», affirme Marian Stepczynski qui note pourrait décrire comme une «intolérance encore «l’absence de toute incitation à freiner la accrue au mal être». consommation de santé», par exemple sous la forme d’un système bonus-malus, totalement absent dans la LAMal actuelle. «Les recom- mandations de changer de caisse ne sont que roupie de sansonnet…» Parmi les possibles «remèdes»: laisser le mar- ché fonctionner, limiter le catalogue des presta- tions de l’assurance de base, supprimer le caractère obligatoire du Tarmed, supprimer le principe de la territorialité, placer la loi sur la concurrence au-dessus de la LAMal, établir des primes d’assurance en fonction des risques, transférer la compensation des risques des caisses vers les assurés. Enfin, et ce n’est pas la proposition la moins spectaculaire: faire payer davantage les aînés – car «ce n’est pas une question d’assurance, mais de prévoyance» – en constituant une sorte de «2e pilier de la santé». Après les réflexions de l’économiste, l’interven- tion du professeur Alex Mauron, professeur en bioéthique à la Faculté de médecine de Genève, a bien évidemment servi quelque peu de contradiction à l’approche précédente. «La suppression de l’obligation de contracter est une fausse bonne idée» déclare-t-il d’emblée. Le professeur Alex Mauron.
  • 8. 8 compte-rendu Une salle comble et particulièrement attentive. LA RÉFLEXION ÉTHIQUE économique – la libre concurrence – et pas sur Si l’on suit la logique des économistes, dans le un optimum éthique (solidarité, justice socia- cadre de la révision de la LAMal, «nous n’avons le).» Le débat, qui s’est poursuivi avec le de toute manière pas le choix, alors pourquoi concours de la journaliste Isabelle Moncada, discuter?». Cette approche est contestable n’est pas prêt de prendre fin… selon le professeur Mauron qui a procédé à sa propre démonstration pour évoquer la suppres- UN RICHE PROGRAMME sion de l’obligation de contracter, en fixant trois Ces 17e Entretiens de Beaulieu ont encore per- appréciations: «mieux, statu quo, ou pire». mis d’entendre le Dr Fabrice Dami, président de Ainsi, sous l’angle de l’équité, cette suppres- l’Association des médecins internes des sion aurait les pires conséquences car «nous ne Hôpitaux de Genève et le professeur Jean- sommes de toute façon pas égaux face à la Claude Chevrolet, médecin-chef des soins maladie et au risque de mort prématurée. Un intensifs de médecine et chirurgie, des système de santé moins équitable se grefferait Hôpitaux universitaires de Genève sur le thème sur ce constat et amplifierait les inégalités de de «La loi sur la réduction des horaires de travail départ.» des médecins dans les hôpitaux, impact sur les soins et sur la formation médicale». D’autres critères qu’économiques doivent être pris également en considération, selon le pro- Durant la deuxième partie, Jean-Marc fesseur Mauron: la paix sociale, qui représente Guinchard, directeur de la Direction générale de un double enjeu politique et éthique, la solidari- la santé de l’Etat de Genève, et le Dr Pierre-Alain té qui s’oppose à la logique actuarielle du sys- Schneider, vice-président de l’Association des tème bonus-malus. Selon lui, «la logique de la médecins de Genève, ont évoqué le «Moratoire responsabilité personnelle, dans le domaine de fédéral contre l’ouverture des nouveaux cabi- la santé, est absurde». Vouloir transformer la nets médicaux, exigence socio-économique ou médecine générale en médecine de luxe bavure stratégique?». Enfin, le Professeur Alain revient à consacrer la médecine à deux Pécoud, médecin-chef à la Polyclinique médica- vitesses, avec pour seul recours, les assu- le universitaire de Lausanne, s’est exprimé sur rances complémentaires. le thème: «Innover sous la contrainte écono- En fait, toujours selon le professeur Mauron, mique, saurons-nous préserver les fondements «le désaccord ou la controverse porte sur le but de notre métier?». De quoi nourrir les réflexions visé, davantage que sur les instruments d’ana- et l’esprit critique d’une salle comble et particu- lyse. L’économiste se base sur un optimum lièrement attentive. s
  • 9. 10E ANNIVERSAIRE DE LA MATERNITÉ jubilé 9 Le cocktail du bonheur A L’OCCASION D’UNE PETITE CÉRÉMONIE, LUNDI 31 OCTOBRE 2005, SUIVIE DE LA VISITE DE LA MATERNITÉ ET D’UN COCKTAIL, PHILIPPE CASSEGRAIN, DIRECTEUR DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU A REMERCIÉ L’ENSEMBLE DES PERSONNES, ÉQUIPES ET COMMISSIONS QUI ONT ŒUVRÉ À SA RÉNO- VATION. LES DIX ANS DE LA MATERNITÉ? QUE DU BONHEUR! Lors de son discours, Philippe Cassegrain a pourtant rappelé que cette ouverture avait pro- voqué quelques grincements de dents: la man- chette de La Tribune de Genève d’alors (octobre 1995) avait parlé d’une ouverture «au nez et à la barbe des autorités». Evoquant les travaux de rénovation réalisés, pour plus de deux millions de francs, il a expri- mé ses remerciements aux membres de la Commission immobilière, du Conseil médical, des équipes pluridisciplinaires de la Maternité, sous la conduite des médecins répondants, les Dr Rolf Friedrich, Dr Christian Leuenberger et Dr Fernando Balderrama, ainsi qu’au personnel administratif et hôtelier. L’auditoire réuni à la Salle Beaulieu a pu appré- cier le chemin parcouru en dix ans: 3'400 nais- sances à fin septembre 2005, un bloc obstétri- cal composé de trois salles d’accouchement, un local de réanimation néonatale, 24 lits entiè- rement équipés des dernières technologies multimédias, une pouponnière baignée d’un puit de lumière, des locaux techniques flambant neufs… (pour plus de détails, se rapporter au Trait d’Union no 31). L’intervention de Philippe Cassegrain s’est achevée sur une pensée chaleureuse pour la première fillette née il y a dix ans à la Clinique Générale-Beaulieu: Clémence Magali, née le mercredi 18 octobre 1995, à 21h50, avec 52 cm et 3,8 kilos. Cette belle naissance ne fut pénible que pour… le personnel de toute la clinique qui l’attendait avec impatience. La soirée s’est ter- minée par la visite de la Maternité et un cocktail organisé à la cafétéria. s
  • 10. 10 évènement 2E MARCHÉ DE NOËL À LA SALLE BEAULIEU Des collègues, mais aussi des artistes Pour la deuxième année consécutive, un marché de Noël a été organisé les 22 et 23 novembre à la Salle Beaulieu de la clinique à l’initiative d’Annie Grange. Lors de ces deux après-midi, Mesdames Solange Appertet, Blandine Binet, Nathalie Bovet et son équipe de sages-femmes, Dolores Calmeyn, Anne Carrier, Agnès Douay, Yolande Germain, Sandrine Garret Flaudy, Odile Grangerat, Isabelle Muller et Marie-Claude Ribbi ont exposé leurs œuvres. Elles nous ont révélé leur esprit créatif et ont exprimé de belle manière leur talent. Pour notre plus grand bonheur, elles ont réveillé notre âme d’enfant, ont fait scintiller nos yeux et stimulé nos papilles. Toutes les pièces proposées: peinture sur bois, bijoux, bougies, boules de Noël, serviettes collées, tricots, bro- deries et confiseries ont été confectionnées par nos col- lègues. Le bénéfice de la vente de l’artisanat thaï a été versé à l’association «Orchidée Familles». Anne Carrier est membre de cette association de parrainage d’enfants depuis plusieurs années. Ce marché de Noël a permis de découvrir une autre facet- te du talent des personnes qui travaillent à la clinique, dans une ambiance sympathique et chaleureuse. Un grand bravo à toutes les artistes! Et des remerciements à celles et ceux qui les ont soutenues par leur visite et leurs achats.
  • 11. trajectoires 11 Nouveaux Naissances collaborateurs SERVICE INFIRMIER 09.07.2005 Ludivine Eric BOBIN 27.10.2005 Floris Karine SIMOONS Infirmier(ère)s diplômé(e)s: Arielle ROHNER 01.11.2005 Maëva Nathalie BOCHY Céline MULIERO 15.11.2005 Jennifer Elisabeth Maria RODRIGUES-RUA MOTA Aurore BLANC Aide-soignante: Isabelle OBSZARNY BLOC OPÉRATOIRE Infirmière-instrumentiste: Christiane CONVERS SERVICE HÔTELIER Femme de chambre: Isabelle TOUMI Nouveaux médecins agréés Prof. Jacques DEQUESNE Gynécologue-obstétricien Dr Jacques BERTHIER ORL Dr Carlos DIEZ-BLANCO Pédiatre Dr Alma RICCHETTI COIGNARD ORL Dr Hamid-Reza brève SADAGDAR ASHKIN Médecine interne SOLIDARITÉ ENTRE GÉNÉRATIONS «Nous n’échapperons pas à une hausse des primes pour les plus de 40 ans» Le patron du Groupe Mutuel évoque dans une interview ses réflexions sur le problème de la solidarité entre générations en matière de coûts de la santé: «[…] le niveau de dépense d’un assuré entre 86 et 90 ans est dix fois plus élevé que celui d’un assuré entre 26 et 30 ans. Une aussi forte solidari- té n’est plus supportable pour les jeunes ménages qui ont des revenus infé- rieurs à ceux de leurs aînés et des charges importantes. Je pense que nous n’échapperons pas à la création d’une nouvelle catégorie de primes à partir de 40 ans.» Le Temps du 12 novembre 2005
  • 12. 12 mot du directeur (suite de la page 1) Les travaux de rénovation de la clinique, en parti- culier ceux de la Maternité, ont été effectués tout en maintenant à l’ensemble des patients des pres- tations rigoureuses et attentionnées. Ce n’était pas la moindre affaire! Un tel anniversaire méritait d’être salué et nous l’avons fait en nous adressant à tous les lecteurs de La Tribune de Genève same- di 22 octobre 2005 dans une double page couver- te de notre mascotte, l’ourson en peluche. L’inauguration du nouveau Centre de procréation médicalement assistée, l’organisation du Symposium européen de chirurgie urologique robotisée ERUS 2005, la campagne publicitaire 2005 caractérisée par une présence accrue dans les rues de Genève grâce au tram: bien des évé- nements ont mobilisé la clinique, en plus des tâches quotidiennes. L’effort consenti s’explique par la compétitivité tou- Le traditionnel sapin de Noël, édition 2005, a trouvé sa place à jours plus accrue qui caractérise le marché de la l’entrée de la clinique. Joyeuses fêtes! santé et notre constant souci de maintenir la Clinique Générale-Beaulieu parmi les cliniques pri- vées les meilleures de Suisse. Ce défi quotidien sera, je vous l’annonce sans sur- IMPRESSUM prise, aussi au rendez-vous en 2006. La Clinique Générale-Beaulieu va procéder à sa recertification Ligne éditoriale: ISO après avoir été à nouveau accréditée cette Philippe Cassegrain année par Swiss Leading Hospitals, et toute l’équi- Marian Stepczynski pe MSST restera sur le pont, en matière de sécuri- Rédacteur responsable: té et d’hygiène. Les programmes de formation Philippe Amez-Droz continue seront aussi intensifiés. Ont également collaboré à ce numéro: C’est au prix de cet engagement constant de qua- Mmes Dominique Baussant lité que nous maintiendrons, en 2006, cet état France Beijbeder d’esprit cher à la Clinique Générale-Beaulieu qui Françoise Dimier conjugue responsabilité et professionnalisme, Brigitte Robbe MM. Stefano Bisanti sens de l’accueil et sourire, satisfaction personnel- Laurent Debenest le et d’équipe. Crédits photo: Thierrypier Graindorge Je vous adresse à toutes et à tous un grand merci Thierry Vedrenne pour le travail accompli et vous souhaite de très heureuses fêtes ainsi que mes meilleurs vœux de Graphisme & production: Agence PM bonheur, de santé et de réussite pour 2006. Tirage: PHILIPPE CASSEGRAIN 1’500 exemplaires Contact: traitdunion@beaulieu.ch