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Concours de
                témoignages
                Club TELI
               Octobre 2012


             Les gagnants !
Voici les trois gagnants de notre concours 2012. Merci à tous ceux
   qui ont participé, leurs témoignages seront diffusés dans les
                 prochains magazines du Club TELI.

  Le dossier complet est à télécharger gratuitement sur la zone
          membres pour les adhérents du Club TELI.
              http://www.teli.asso.fr/em_login.php
                    Prochains magazines du Club TELI :

               Décembre 2012 : Spécial Stages à l’étranger 2013
               Février 2013 : Spécial Jobs d’été à l’étranger 2013
                 Avril 2013 : Partir à l’étranger sans argent...
                     Sur : http://www.teli.asso.fr/nouvelles.php




          Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 1 sur 13
Job d’été à l’étranger
       Un camping
  pas comme les autres !
Pour tous ceux qui ont la phobie des
araignées, préparez-vous à avoir quelques
frissons.

Mon aventure commence étrangement ...

Pour ceux qui n’apprécient pas les               Richard, Caryl et moi, devant le Camping, à Guernesey.
campings, ce récit vous fera peut-être
changer d’avis. Et enfin, pour ceux qui n’aiment pas les anecdotes qui débutent mal, je
suis navrée de vous avouer que mon aventure commence étrangement, dès le jour de mon
arrivée sur cette île…
Dans tous les cas, cette histoire est la mienne et je vais vous la raconter exactement telle
que je l’ai vécue. Mais, tout d’abord, permettez-moi de me présenter…
Je m’appelle Céleste, j’ai 20 ans et je suis étudiante en 3ème année (ou 1ère année de
cycle ingénieur) en filière aéronautique et spatial, à l’ESTACA, une école d’ingénieur
parisienne spécialisée dans les transports. En tant qu’étudiante dans cet établissement,
j’avais pour obligation d’effectuer une expérience professionnelle à l’internationale, d’une
durée de 2 mois minimum, entre mi-juin et fin août, en ayant la possibilité de faire un
stage, un emploi saisonnier ou une mission humanitaire.
Quelques semaines plus tard, je         Ainsi, à la fin du mois de janvier, je me suis mise à la
n’avais reçu que des réponses           recherche d’un job d’été, en Europe, principalement
négatives...                            en Angleterre et en Espagne. Mes moyens financiers
                                       m’empêchaient de payer un loyer à l’étranger, c’est
pourquoi j’ai décidé de postuler dans des lieux où je pourrais            à la fois travailler et
vivre. Quelques semaines plus tard, je n’ai reçu que des                     réponses
négatives, malgré les nombreux emails envoyés dans                              des hôtels,
campings et parcs d’attractions. J’étais soit trop                                 jeune, soit
trop scientifique pour travailler en tant que                                         serveuse
ou autre, ou alors ils n’avaient pas besoin
d’employés supplémentaires pour l’été. Plus le                                              mois
                                        de juin
 Quinze jours plus tard, j’ai reçu approchait, plus
 près de 400 réponses avec parmi il me paraissait
 elles, exactement 5 réponses           difficile de trouver un
 positives.                             employeur, et surtout, le
                                        temps me manquait à cause
de mes examens de fin de semestre, et des divers projets
d’aéronautiques à rendre.

                 Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 2 sur 13
A la fin du mois d’avril, j’ai
                                                                     décidé de devenir membre du
                                                                     Club Téli, que j’ai découvert sur
                                                                     un site internet. Grâce à cette
                                                                     association, je me suis inscrite à
                                                                     DG Mobility, en dernier recours.
                                                                     Après mon inscription, ce
                                                                     partenaire du Club Téli s’est
                                                                     chargé d’envoyer mon CV et ma
                                                                     lettre de motivation à plus de
                                                                     2000 entreprises, en Angleterre.
                                                                     Quinze jours plus tard, j’ai reçu
                                                                     près de 400 réponses avec parmi
  Moulin Huet, site touristique situé dans le sud de Guernesey. Il   elles, exactement 5 réponses
  est possible de marcher le long des sentiers pour admirer la côte positives. Ce fut un exploit !
  sud de lʼîle.
                                                                    Différentes opportunités s’offraient
                                                                    à moi, et chacune d’entre elles
proposaient au moins de me loger et de m’embaucher pendant 2 mois. J’avais le choix
entre travailler dans des auberges de jeunesse dans le nord de l’Angleterre ou à Belfast, ou
bien travailler en tant que manager dans un camping à Guernesey, une île anglaise.
Pendant quelques jours, j’ai communiqué par email avec les différents employeurs qui
proposaient de m’embaucher afin de connaître les missions qui me seraient confiées, et les
conditions de vie dans lesquelles je serais sur place.

Au final, j’ai définitivement accepté l’offre à Guernesey car elle me paraissait la plus
avantageuse. En effet, on me proposait de me loger au sein même du camping, dans une
tente toute équipée (avec gaz, électricité et un
réfrigérateur), tout en étant rémunéré comme un               le 30 juin 2012, je m’apprêtais à
emploi saisonnier en France. C’était une occasion             quitter la France pour rejoindre
unique, sachant que l’île se situe à seulement 2              la fameuse île de Guernesey…
heures de ferry depuis St Malo, et mes parents
habitent en Bretagne, juste à côté de cette ville. Par la
suite, j’ai réussi à obtenir un contrat et une lettre d’embauche de la part de mes
employeurs, ceci dans le but de faire en sorte que cette future expérience soit reconnue par
mon école. Puis, j’ai également obtenu le célèbre «National insurance number» qui est
                                            indispensable pour pouvoir travailler légalement
                                             en Angleterre. Au mois de juin, une fois ces
                                             documents remis à l’administration de mon
                                              école, les choses commencèrent à se
                                              concrétiser…
                                              Les examens de fin d’année étaient terminés, les
                                              billets d’aller-retour pour le ferry réservés, les
                                              bagages prêts, et tout mon entourage était
                                              prévenu de mon départ.
                                              Après avoir passé une semaine en famille, dans
                  Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 3 sur 13
Caryl et Richard, me faisaient            le nord de la Bretagne, le jour tant attendu était
entièrement confiance, c’est              arrivé… Effectivement, le 30 juin 2012, je
pourquoi ils décidèrent de me             m’apprêtais à quitter la France pour rejoindre la
confier l’ensemble des tâches...          fameuse île de Guernesey…
                                          Après 1h30 de voiture et 2h de ferry dans une mer
assez agitée, j’arrivais enfin à Guernesey. Je me souviens encore de la sensation que j’ai
ressentie lorsque j’ai posé un pied sur la terre ferme : je sentais mon coeur battre très vite,
j’étais à la fois impatiente, stressée, et excitée en pensant à cette aventure qui commençait.
C’était la première fois que je partais à l’étranger pour une période aussi longue et je
n’avais jamais visité l’île auparavant. Heureusement, je savais que j’étais attendu au port,
par l’un de mes deux employeurs.
En effet, après avoir récupéré toutes mes valises, tandis que je me dirigeais vers la sortie
du port, j’aperçu une dame tenant une pancarte sur laquelle était écrit : « Céleste, La
Bailloterie Camping » (mon prénom et
mon lieu de travail). C’est ainsi que j’ai
rencontré, pour la première fois, Caryl, la
directrice du camping. Par la suite, elle
m’a présentée Richard, le propriétaire du
camping. Mes deux employeurs étaient
âgés d’environ soixante ans, ils étaient
très dynamiques, généreux et surtout
adorables. En arrivant au camping, les
surprises commencèrent…
A mon grand étonnement, je me suis
rendu compte, sur place, qu’un des
bâtiments du camping était en travaux.
On m’informa du fait que j’étais la seule
employée pour l’été, que les premiers            Une plage, à Herm, lʼune des 2 îles de Guernesey. Cette île
                                                  est très connue pour ses paysages magnifiques. Au loin,
clients arriveraient la semaine suivante, et           on aperçoit Sark, la deuxième île de Guernesey.
que les douches ne fonctionnaient pas
encore. Par contre, ma tente équipée était
spacieuse et idéale : il y avait à l’intérieur, un lit, une table, une télévision, un réfrigérateur
et tout le nécessaire de cuisine, et à l’extérieur, une chaise longue et une bouteille de gaz.
Je possédais mon propre terrain et j’avais un vélo à ma disponibilité. Je me sentais plus en
vacances qu’au travail.
 A partir de la deuxième semaine,
 les douches fonctionnaient, il n’y La première semaine a été la plus longue et la plus
 avait plus aucune araignée...          dure à vivre. Je me sentais loin de ma famille et de
                                        mon petit ami, il n’y avait aucun client et le soleil
                                        n’était pas au rendez-vous. Le matin, dans les
douches infestées d’araignées, je me lavais avec un seau en prenant de l’eau tiède
provenant de la cuisine du camping. Pendant la journée, j’aidais mes patrons dans les
travaux, en faisant de la peinture, en ponçant des bancs et des tables, en lavant des objets
qu’ils allaient vendre, et en servant du thé aux ouvriers sur le chantier. En parallèle,
j’apprenais le fonctionnement et l’organisation du camping, j’aidais à préparer les tentes
équipées, je répondais au téléphone et aux emails, en anglais ou en français. Caryl et
                  Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 4 sur 13
Richard, appréciant mon sérieux et ma maîtrise de J’ai eu de la chance de prendre part
l’anglais, me faisaient entièrement confiance,    à ces deux évènements, qui resteront
c’est pourquoi ils décidèrent de me confier       gravés dans ma mémoire…
l’ensemble des tâches administratives.

A la fin de cette semaine d’adaptation, Richard m’annonça que les douches étaient
réparées et que j’allais enfin pouvoir prendre des vraies douches chaudes. Je ne le savais
pas encore à ce moment-là, mais le plus dur était derrière moi et mon job d’été était
réellement sur le point de commencer…

A partir de la deuxième semaine, les douches fonctionnaient, il n’y avait plus aucune
araignée, les travaux avaient bien avancé et les clients commençaient à arriver. Nous
étions trois à travailler au sein du camping : Caryl, Richard et moi. En tant que manager du
camping, je m’occupais principalement des réservations par téléphone ou par email, de la
réception des colis, des locations de vélos, de l’accueil des clients, de la préparation des
tentes équipées et du nettoyage des sanitaires. Contrairement à la France, les journées
ensoleillées ont fait leur apparition dès le début du mois de juillet. Je travaillais de 9h à
                           13h et de 17h à 21h, ce qui me laissait mes après-midi pour
 Jʼétais devenue           pouvoir visiter l’île en vélo ou aller à la plage, la plus proche étant
 lʼune de leurs            localisée à 5 min en vélo. Durant tout l’été, Guernesey organise
 filles...                  de nombreux spectacles et festivals de musiques comme le
Guernsey West Show ou le Guernsey North Show. Dès qu’un événement important allait
avoir lieu, Caryl me mettait au courant la veille.

Grâce à elle, le dimanche 15 juillet 2012, j’ai eu l’opportunité de voir la flamme des Jeux
Olympiques (London 2012) à St Peter Port. Il y avait plus de 10 000 spectateurs, touristes
et habitants confondus, présents pour voir le circuit de la flamme olympique. C’était
impressionnant et rare de voir un tel événement. Ensuite, le 19 juillet 2012, j’ai fait du
vélo jusqu’à Sausmarez Park, pour voir de très près, le Prince Charles et sa femme la
Duchesse de Cornwall, à qui j’ai eu le privilège de serrer la main. Le couple était venu
faire une visite de quelques
jours, à Guernesey.
J’ai vraiment eu de la chance de
prendre part à ces deux
événements, qui resteront à
jamais gravés dans ma
mémoire…

A partir de début août, un
événement allait ensoleiller
d’avantage mes journées. Caryl
et Richard m’avait proposé, le
jour de mon arrivée, de faire
profiter à ma famille d’un petit
séjour au camping, sans qu’elle
n’ait à payer de frais. Mes
                Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 5 sur 13
parents, mon frère et mes soeurs n’ont pas pu venir. Néanmoins, le 07 août 2012, mon
petit copain m’a rejoint sur l’île. Mes employeurs l’ont accueilli à bras ouvert, même si
son anglais était assez scolaire. Nous avons bien profité de l’île, en visitant de nombreux
sites mégalithiques et historiques, comme Little Chapel, la plus petite église du monde, la
maison de Victor Hugo également nommée Hauteville House, l’ancien château fortifié de
Castle Cornet... Nous avons vu des paysages à couper le souffle, notamment à Moulin
Huet, un lieu qui a inspiré le peintre Renoir, et sur les deux îles guernesiennes : Herm et
Sark... Je n’ai pas assez de place pour décrire tous les autres endroits que nous avons
découverts… Mais j’en garde de très bons souvenirs.
Cette expérience a vraiment été
exceptionnelle et intense. Je
n’oublierai jamais tous ces moments
que j’ai vécus sur l’île : ses sites
historiques, ses paysages magnifiques
et ses belles plages. Mon anglais est
devenu courant. Caryl et Richard ont
veillé sur moi comme si j’étais une de
leur fille. C’est pourquoi je les
considère désormais comme une
seconde famille et je garde contact
avec eux. Sans eux, je n’aurai jamais
vécu une aventure si extraordinaire à
Guernesey. Je les remercie encore…

                          Je conseille ce camping pour les étudiants qui aimeraient
  J’envie déjà ceux qui
                          travailler à Guernesey. Ne vous inquiétez pas, les travaux sont
  auront la chance de
                          terminés, le camping a été refait à neuf et tout fonctionne
  profiter de l’île
                          parfaitement maintenant. Caryl et Richard ont l’habitude
d’embaucher des membres du Club Téli, alors n’hésitez pas à vous inscrire et à les
contacter. J’envie déjà ceux qui auront la chance de profiter de l’île et de la vie
                               Guernésienne.

                               Pour ma part, j’espère retourner à Guernesey bientôt…
   3   ème Céleste Rollot
       gagne 300 euros
                               Céleste, de Bretagne
                               (Coordonnées de Céleste sur l’espace membres du site pour les
                               membres du Club...)




                                              Prochains magazines du Club TELI :

                                        Décembre 2012 : Spécial Stages à l’étranger 2013
                                        Février 2013 : Spécial Jobs d’été à l’étranger 2013
                                          Avril 2013 : Partir à l’étranger sans argent...

                Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 6 sur 13
Et pourquoi donc la différence
ne se rencontrerait-elle qu'en
voyage ?

Onze mois à Berlin. Peut-on vraiment parler de voyage ?

Apparemment oui, puisque ce n'est qu'à partir de douze mois
d'établissement dans un pays autre que le sien que, selon l'ONU,
on peut parler de migration. Jusque-là on se trouve encore dans cet                       état
intermédiaire qu'est le voyage, dans ce statut qui ne nous identifie                   que
comme visiteur temporaire, non installé réellement, toujours rattaché              à un autre
foyer. Onze mois à Berlin qui maintenant touchent à leur fin. Le moment         approche où il
me faudra désinscrire mon logement à la mairie, fermer mon compte en           banque, vider
mes étagères et armoires pour enfermer leur contenu dans les sacs de            voyage...
Adieu Berlin, encore une étape de passée ! Que retenir de cette
expérience ?

                                          Qu'ai-je tiré de cet arrachement à ma
 Après l’Amazonie pour travailler         confortable petite Suisse, à mon quotidien aux
 comme professeur d'anglais, en quoi difficultés réduites par l'habitude, et de cette
 le fait de partir vivre à Berlin         installation dans une ville immense où la plupart des
 pouvait-il être difficile ?              codes étaient à réapprendre et dont je parlais au
                                          début avec peine la langue ? On pourrait bien
entendu se dire : la Suisse, l'Allemagne, finalement ce ne sont pas des pays très
différents. Après avoir vécu huit mois en Equateur, ce que j'ai fait il y a trois ans, dans un
petit village Quichua en Amazonie pour travailler comme professeur d'anglais, en quoi le
fait de partir vivre à Berlin pouvait-il être difficile ? Après tout, je me trouvais en
situation connue : je fréquentais l'université, je vivais avec mon compagnon, je disposais de
tout le confort qui, dans notre société, est considéré comme normal... Pas d'araignées aux
pattes velues, pas de pannes d'électricité, pas de problèmes d'eau après chaque période de
pluie ou de sécheresse ! Bien sûr, tout cela je l'ai pensé moi aussi ; et c'est vrai qu'il est
dur de parler de choc culturel quand on passe de Genève à Berlin. Pourtant ? J'avoue qu'il
m'est souvent arrivée de me sentir agacée, voire carrément énervée par certaines
personnes ou situations durant ce séjour. C'est après un travail de groupe qui m'avait
particulièrement "pris la tête", comme on dit, que je me suis mise à me poser quelques
questions.
Comment se faisait-il que cette situation m'affecte tellement, moi qui, en Equateur, avait
toujours su me montrer si patiente, qui avait à chaque fois réussi à prendre la distance
nécessaire pour ne pas trop me laisser affecter par les événements inattendus qui
bouleversaient mes plans ?



                Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 7 sur 13
La meilleure réponse que j'ai
trouvée pour cette question
est qu'alors, je m'y
attendais : en Equateur, je
m'attendais à ce que tout
soit différent, à ce que ma
façon de voir les choses soit
bouleversée par les
conceptions du monde de mes
interlocuteurs, et j'étais
prête à m'adapter. Quand
mes élèves les plus jeunes
quittaient la classe en plein
milieu d'un cours pour aller
jouer devant l'école, je
calmais ma déception en me
disant que les conditions scolaires du lieu, bien plus précaires qu'en Suisse, n'avaient pas
habitué ces enfants au même type de discipline que moi, et je me mettais à réfléchir à ce
que je pourrais modifier dans mon enseignement pour éviter qu'une telle situation se
reproduise ; quand j'étais la seule à arriver à l'heure à une fête ou un concert, parce que
tout le monde savait que ce type d'événement public commençait toujours avec au moins
trois heures de retard, j'attendais patiemment en m'étonnant de la relativité culturelle
                                         des conceptions du temps, et souvent cette attente
Mes premières réactions ont été la donnait lieu à de nouvelles rencontres et
frustration et la colère                 expériences. A Berlin cependant, je n'étais pas
                                         préparée à affronter la différence. C'est ainsi que,
lorsque j'ai été confrontée à d'autres méthodes de travail, d'autres sensibilités, d'autres
habitudes, je n'ai pas cherché à me demander si ces points de vue, même s'ils différaient
du mien, avaient leur validité et je n'ai pas pensé à me remettre en question.

Mes premières réactions ont été la frustration et la colère desquelles je n'ai pas su me
distancier par la réflexion. J'avais ma propre conception de la manière dont le travail
devait se faire et je la tenais pour seule valable. Sans doute que dans un contexte plus
"exotique", j'aurais attendu avant de fixer mon avis sur le sujet. J'aurais d'abord cherché
à comprendre mes interlocuteurs parce que je serais partie du principe qu'il y avait quelque
chose à comprendre. Tout cela me mène à la question suivante: pourquoi suis-je plus
tolérante avec ce qui est lointain qu'avec ce qui est proche. Si j'ai choisi ce thème pour ce
petit texte, c'est aussi parce que j'ai l'impression que mon cas n'est pas unique. Réfléchis
donc quelques instants lecteur, n'y a-t-il pas certains comportements ou situations que tu
acceptes bien plus facilement lorsqu'ils se produisent loin de chez toi ? Je ne sais pas, par
exemple, t'énerveras-tu moins dans un pays du Sud si l'autobus arrive en retard que si tu
te trouves sous nos latitudes ; ou alors accepteras-tu plus facilement de manger des
nourritures étranges si c'est une aimable dame au charme exotique qui te les offre que si
c'est ta mère. Cela n'est-il pas quelque peu étrange ? Pourquoi le contexte influence t- il
tellement notre attitude ?


                Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 8 sur 13
Car après tout, comme on le dit souvent, nous sommes tous différents. Il n'y a donc pas de
raison pour que certains individus, parce qu'ils nous paraissent "plus différents" en raison
de leur éloignement, bénéficient d'une marge de tolérance distincte, surtout s'il apparaît
qu'au final cette belle tolérance prend racine dans un fond de préjugés. La conclusion à
laquelle je suis arrivée est que oui, chaque être humain possède sa propre manière de
percevoir le monde et même s'il provient d'un milieu qui
semble similaire au mien, même si je pense bien le
connaître, je n'ai pas à attendre à ce qu'il pense comme moi
ou qu'il agisse comme je l'ai prévu. Cela peut sembler banal,
mais je crois que c'est l'un des piliers fondamentaux de                 2
                                                                        ème Laure Sandoz
l'acceptation de l'autre ; car en restant à chaque instant                gagne 500 €
ouvert à la surprise, on évite d'imposer ses propres
préconceptions et on apprend à ne pas rendre l'autre
responsable de ses propres attentes.

Considérer tout individu comme on considérerait
l'habitant d'une terre lointaine, c'est laisser à
chacun la liberté d'être soi-même. Voici un beau
bagage à ramener avec moi en Suisse, qui confirme
une fois de plus la citation d'Hyppolyte Taine : "On
voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées".

Laure Sandoz Suisse.
(Coordonnées de Laure sur l’espace membres du site pour les membres du Club...)




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4 ans autour du monde : La bonne décision ?

A quelques jours de mon retour en France, c’est un peu la confusion
dans ma tête, des sentiments partagés entre l’envie de revoir ma
famille et rester encore sur les routes. Quelque part, c’est (déjà) la fin
de quelque chose, une page qui va se tourner et un nouveau chapitre
à écrire. Mais si vous me posez cette question : Etait-ce la bonne
décision ? Je vous répondrai oui à 100%.


Etait-ce la bonne décision ? Je        Tout a commencé il y a déjà plus de 4 ans quand
vous répondrai oui à 100%.             j’ai pris la décision de tout quitté, de tout laisser
                                       derrière moi et de partir parcourir le monde. Le
Club Teli , dans un sens, a été un des déclencheurs de cette décision. En effet, lors du
forum des voyageurs de 2006, j’avais pu rencontrer des représentants de l’alliance
française du Yukon, ce territoire canadien, frontalier avec l’Alaska. Cette première
entrevue aura été la première pierre à
l’édifice qui me poussera à quitter mon
travail et postuler pour le Permis
Vacances Travail Canadien un an plus
tard. La première année de mon voyage,
je l’ai donc passée au Canada. Mon
premier point de chute fut Vancouver
mais rapidement je me dirigeai vers les
grands espaces Yukonnais qui
m’attiraient davantage et représentaient
La destination initiale. Sur place, la
rencontre du personnel de l’alliance
française (de nouveau), me permis de trouver rapidement du travail dans la
construction et par la suite, par un concours de circonstance inouïe, j’eus la chance de
partir travailler dans un camp minier au milieu de nulle part dans le "Bush" canadien.
Une expérience exceptionnelle malgré des conditions de vie et de travail difficiles qui
me permis de financer le périple suivant. Le périple en question étant la traversée du
Nord au Sud de l’Alaska, en stop, puis la descente en bateau de toute la côte ouest
canadienne avec une halte de quelques semaines sur les îles Queens Charlottes pour
                                       faire du Wwoofing.
Le périple en question étant la
traversée du Nord au Sud de           Le seul retour en France de ces quatre dernières
l’Alaska, en stop.                    années fět pour le mariage de mon frère, mais ces 6
               Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 10 sur 13
premiers mois confirmaient déjà, sans aucun doute possible, ma décision et il me fallait
absolument repartir rapidement. Il me restait encore quelques mois sur mon PVT
canadien mais, ne voulant pas en rester là, je postulais pour le visa WHV australien, ce
qui me laissait un an pour terminer l’aventure canadienne et découvrir d’autres pays.

Cette fois, le retour au Canada se fit par la côte Est avec un détour par New York pour
les fêtes de Noël puis le nouvel an Canadien dans la ville de Québec par un froid
polaire (-30°C). Rapidement je me dirigeais vers la station de ski de Mont Tremblant
pour trouver du travail et à défaut d’un emploi pour la station, je me retrouverai
                                       réceptionniste à l’auberge internationale de
Personne ne voulant
                                       jeunesse du coin. Une expérience mémorable de
m’accompagner en cette fin
                                       plus et un départ difficile émotionnellement. Mais
d’hiver au delà du cercle polaire,
je partais seul...                     après ces 3 mois, je souhaitais vraiment finir mon
                                       PVT au Yukon, mon point de départ, revoir les
potes et surtout en profiter pour franchir le cercle polaire arctique, chose que je n’avais
pas eu l’occasion de faire précédemment. Cinq jours de transcanadienne en bus et me
revoilà sur place. Personne ne voulant m’accompagner en cette fin d’hiver au delà du
cercle polaire, je partais seul, avec dans l’idée de tenter éventuellement ma chance
dans un bed and breakfast recrutant des volontaires pour s’occuper de leurs chiens de
traîneaux, de magnifiques Huskies blancs aux yeux bleu.

Et cet opportunisme fut gagnant. Malgré l’idée de faire simplement une découverte de
quelques jours des paysages polaires, je resterais finalement 3 mois dans la petite ville
d’Inuvik. Travail de construction et de maintenance générale de l’endroit,
déneigement, bûcheron (au Canada, ça c’est fait), s’occuper des huskies…, le tout
récompensé régulièrement par des excursions en traîneau ou motoneige pour
découvrir la faune et la flore locale au coeur de la transition hiver/été polaire,
sublime !!! Le départ là aussi fut très dur. Malgré l'insistance de mes patrons pour me
garder encore plusieurs semaines, je décidais de reprendre la route car il ne me restait
que 4 mois avant l’échéance du visa australien. L’Amérique du Sud, étant un autre de
mes rêves, mon point de chute fut donc l’Equateur pour 2 mois car petit budget
oblige, il me fallait faire du bénévolat.

Là encore, par l’intermédiaire du Club TELI , je me dégotais un boulot de
"charpentier" dans une hacienda au Nord de Quito puis j’enchaînais par quelques
semaines au sein d’une famille équatorienne très pauvre que j’aidais principalement
pour les travaux agricoles. La suite, un timing limité et un choix à faire entre Pérou,
Bolivie ou Colombie, ce sera finalement ce dernier pays plus le Panama rapidement et
une remontée aux USA, Vegas et San Francisco avant de m’envoler pour l’Australie.
               Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 11 sur 13
Mon arrivée en Australie
en novembre 2009, dans la
ville de Perth fut un choc
entre parenthèses après
ces derniers mois passés
plus ou moins seul sur les
routes, énormément de
backpackers, de la
"concurrence" pour les
petits boulots, mais une
bonne ambiance avec
toutes ces nationalités
profitant du visa WHV. Ma
grande chance fut qu’après
quelques petits jobs, je rencontrais un expatrié, qui me fit rentrer dans son entreprise,
une usine qui produit des briques pour le bâtiment. Un boulot intérimaire de 9 mois,
qui me permis de mettre beaucoup d’argent de côté car mon choix fut en quelque
sorte d’accumuler les heures de travail dans la perspective de financer la suite de mon
tour du monde. Le chemin étant déjà plus ou moins tracée dans ma tête, beaucoup de
lectures et de recherches internet (Newsletters et forum du Club TELI , Voyage Forum
entres autres), me laissait envisager qu’avec mon pécule et du bénévolat à droite et à
gauche, il était parfaitement envisageable de rester sur les routes pendant encore 2
                                      ans. J’avais déjà plus ou moins tout préparé quand
Le destin en décida autrement         mon visa arriva à expiration, 5 semaines de break
car, lors de mon passage sur l’île en Asie (Malaise, Singapour, Indonésie), un retour
de Bali, je rencontrais Susi, ma      sur Perth pour aider un ami durant la période de
future femme et tout fut              fin d’année, la visite express de l’Australie et de la
chamboulé...
                                      Nouvelle-Zélande, le tout sur 3 mois car l’idée était
de débarquer au Népal à la fin de l’hiver (billet déjà en poche).

Le destin en décida autrement car, lors de mon passage sur l’île de Bali, je rencontrais
Susi, ma future femme et tout fut chamboulé. Je retournerais comme prévu en
Australie pour un couple de mois mais pas de visite du pays et un retour à Bali pour
revoir ma copine. Fin février, je m’envolais comme prévu, pour 2 mois au Népal (dont
plus d’un mois de Trek à travers l’Himalaya et les Anapurnas), un autre rêve qu’il me
fallait absolument réalisé étant passionné de montagnes et d’alpinisme. L’amour me
ramena sur Bali après un bref passage par la Thaïlande et Bornéo, mais cette fois, il me
fallait rester beaucoup plus longtemps sur place pour savoir si mon choix
"d’abandonner" la suite de mon tour du monde était le bon. Je resterais finalement
               Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 12 sur 13
plus d’un an sur place, une immersion totale dans la vie balinaise puisque je vivrai tout
du long au sein de ma belle famille, au coeur d’un village du nord de l’île. Une culture
complètement différente de notre modèle occidental basé beaucoup plus sur l’entraide
car l’Indonésie reste encore un pays très pauvre, un mode de vie beaucoup plus
paisible et des gens merveilleux qui malgré la barrière de la langue, que je commence à
parler petit à petit m’ont totalement intégré au sein de leur famille. Et pour finir, en
mai dernier, le mariage traditionnel Balinais et tout ce que cela implique au niveau
administratif (une autre découverte entre les formalités indonésiennes et françaises
(ambassade, consulat…), pas forcément réjouissante mais cela fait partie du monde du
voyageur). Pour conclure, si je fais le bilan de ces dernières années sur les routes,
comme je l’ai précisé au début, la décision de tout quitté
fut la bonne. Je m’en vais retourner au pays avec des
anecdotes et souvenirs plein la tête et une vision du
monde et des choses de la vie bien différente qu’avant
mon départ. Et si j’avais des conseils à donner pour ceux
                                                                                1
                                                                    er Guillaume Revet
                                                                       gagne 700 €
qui hésitent à partir, je leur dirais, avant tout de ne pas se
poser trop de questions car presque jamais rien ne se
passe comme prévu lors d’un tel voyage, avoir un très
grand esprit d’ouverture, de l’opportunisme (sortir un
peu des sentiers battus) par rapport au travail,
oublier ses préoccupations matériels et sanitaires,
prendre beaucoup sur soi quand ça va mal où que
votre famille vous manque, mais en retour, que
dire, l’enrichissement personnel est énorme, et cela
peux vous changer une vie …
Guillaume Revet
(Coordonnées de Guillaume sur l’espace membres du site pour les membres du
Club...)

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Témoignages de séjours à l'étranger

  • 1. Concours de témoignages Club TELI Octobre 2012 Les gagnants ! Voici les trois gagnants de notre concours 2012. Merci à tous ceux qui ont participé, leurs témoignages seront diffusés dans les prochains magazines du Club TELI. Le dossier complet est à télécharger gratuitement sur la zone membres pour les adhérents du Club TELI. http://www.teli.asso.fr/em_login.php Prochains magazines du Club TELI : Décembre 2012 : Spécial Stages à l’étranger 2013 Février 2013 : Spécial Jobs d’été à l’étranger 2013 Avril 2013 : Partir à l’étranger sans argent... Sur : http://www.teli.asso.fr/nouvelles.php Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 1 sur 13
  • 2. Job d’été à l’étranger Un camping pas comme les autres ! Pour tous ceux qui ont la phobie des araignées, préparez-vous à avoir quelques frissons. Mon aventure commence étrangement ... Pour ceux qui n’apprécient pas les Richard, Caryl et moi, devant le Camping, à Guernesey. campings, ce récit vous fera peut-être changer d’avis. Et enfin, pour ceux qui n’aiment pas les anecdotes qui débutent mal, je suis navrée de vous avouer que mon aventure commence étrangement, dès le jour de mon arrivée sur cette île… Dans tous les cas, cette histoire est la mienne et je vais vous la raconter exactement telle que je l’ai vécue. Mais, tout d’abord, permettez-moi de me présenter… Je m’appelle Céleste, j’ai 20 ans et je suis étudiante en 3ème année (ou 1ère année de cycle ingénieur) en filière aéronautique et spatial, à l’ESTACA, une école d’ingénieur parisienne spécialisée dans les transports. En tant qu’étudiante dans cet établissement, j’avais pour obligation d’effectuer une expérience professionnelle à l’internationale, d’une durée de 2 mois minimum, entre mi-juin et fin août, en ayant la possibilité de faire un stage, un emploi saisonnier ou une mission humanitaire. Quelques semaines plus tard, je Ainsi, à la fin du mois de janvier, je me suis mise à la n’avais reçu que des réponses recherche d’un job d’été, en Europe, principalement négatives... en Angleterre et en Espagne. Mes moyens financiers m’empêchaient de payer un loyer à l’étranger, c’est pourquoi j’ai décidé de postuler dans des lieux où je pourrais à la fois travailler et vivre. Quelques semaines plus tard, je n’ai reçu que des réponses négatives, malgré les nombreux emails envoyés dans des hôtels, campings et parcs d’attractions. J’étais soit trop jeune, soit trop scientifique pour travailler en tant que serveuse ou autre, ou alors ils n’avaient pas besoin d’employés supplémentaires pour l’été. Plus le mois de juin Quinze jours plus tard, j’ai reçu approchait, plus près de 400 réponses avec parmi il me paraissait elles, exactement 5 réponses difficile de trouver un positives. employeur, et surtout, le temps me manquait à cause de mes examens de fin de semestre, et des divers projets d’aéronautiques à rendre. Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 2 sur 13
  • 3. A la fin du mois d’avril, j’ai décidé de devenir membre du Club Téli, que j’ai découvert sur un site internet. Grâce à cette association, je me suis inscrite à DG Mobility, en dernier recours. Après mon inscription, ce partenaire du Club Téli s’est chargé d’envoyer mon CV et ma lettre de motivation à plus de 2000 entreprises, en Angleterre. Quinze jours plus tard, j’ai reçu près de 400 réponses avec parmi Moulin Huet, site touristique situé dans le sud de Guernesey. Il elles, exactement 5 réponses est possible de marcher le long des sentiers pour admirer la côte positives. Ce fut un exploit ! sud de lʼîle. Différentes opportunités s’offraient à moi, et chacune d’entre elles proposaient au moins de me loger et de m’embaucher pendant 2 mois. J’avais le choix entre travailler dans des auberges de jeunesse dans le nord de l’Angleterre ou à Belfast, ou bien travailler en tant que manager dans un camping à Guernesey, une île anglaise. Pendant quelques jours, j’ai communiqué par email avec les différents employeurs qui proposaient de m’embaucher afin de connaître les missions qui me seraient confiées, et les conditions de vie dans lesquelles je serais sur place. Au final, j’ai définitivement accepté l’offre à Guernesey car elle me paraissait la plus avantageuse. En effet, on me proposait de me loger au sein même du camping, dans une tente toute équipée (avec gaz, électricité et un réfrigérateur), tout en étant rémunéré comme un le 30 juin 2012, je m’apprêtais à emploi saisonnier en France. C’était une occasion quitter la France pour rejoindre unique, sachant que l’île se situe à seulement 2 la fameuse île de Guernesey… heures de ferry depuis St Malo, et mes parents habitent en Bretagne, juste à côté de cette ville. Par la suite, j’ai réussi à obtenir un contrat et une lettre d’embauche de la part de mes employeurs, ceci dans le but de faire en sorte que cette future expérience soit reconnue par mon école. Puis, j’ai également obtenu le célèbre «National insurance number» qui est indispensable pour pouvoir travailler légalement en Angleterre. Au mois de juin, une fois ces documents remis à l’administration de mon école, les choses commencèrent à se concrétiser… Les examens de fin d’année étaient terminés, les billets d’aller-retour pour le ferry réservés, les bagages prêts, et tout mon entourage était prévenu de mon départ. Après avoir passé une semaine en famille, dans Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 3 sur 13
  • 4. Caryl et Richard, me faisaient le nord de la Bretagne, le jour tant attendu était entièrement confiance, c’est arrivé… Effectivement, le 30 juin 2012, je pourquoi ils décidèrent de me m’apprêtais à quitter la France pour rejoindre la confier l’ensemble des tâches... fameuse île de Guernesey… Après 1h30 de voiture et 2h de ferry dans une mer assez agitée, j’arrivais enfin à Guernesey. Je me souviens encore de la sensation que j’ai ressentie lorsque j’ai posé un pied sur la terre ferme : je sentais mon coeur battre très vite, j’étais à la fois impatiente, stressée, et excitée en pensant à cette aventure qui commençait. C’était la première fois que je partais à l’étranger pour une période aussi longue et je n’avais jamais visité l’île auparavant. Heureusement, je savais que j’étais attendu au port, par l’un de mes deux employeurs. En effet, après avoir récupéré toutes mes valises, tandis que je me dirigeais vers la sortie du port, j’aperçu une dame tenant une pancarte sur laquelle était écrit : « Céleste, La Bailloterie Camping » (mon prénom et mon lieu de travail). C’est ainsi que j’ai rencontré, pour la première fois, Caryl, la directrice du camping. Par la suite, elle m’a présentée Richard, le propriétaire du camping. Mes deux employeurs étaient âgés d’environ soixante ans, ils étaient très dynamiques, généreux et surtout adorables. En arrivant au camping, les surprises commencèrent… A mon grand étonnement, je me suis rendu compte, sur place, qu’un des bâtiments du camping était en travaux. On m’informa du fait que j’étais la seule employée pour l’été, que les premiers Une plage, à Herm, lʼune des 2 îles de Guernesey. Cette île est très connue pour ses paysages magnifiques. Au loin, clients arriveraient la semaine suivante, et on aperçoit Sark, la deuxième île de Guernesey. que les douches ne fonctionnaient pas encore. Par contre, ma tente équipée était spacieuse et idéale : il y avait à l’intérieur, un lit, une table, une télévision, un réfrigérateur et tout le nécessaire de cuisine, et à l’extérieur, une chaise longue et une bouteille de gaz. Je possédais mon propre terrain et j’avais un vélo à ma disponibilité. Je me sentais plus en vacances qu’au travail. A partir de la deuxième semaine, les douches fonctionnaient, il n’y La première semaine a été la plus longue et la plus avait plus aucune araignée... dure à vivre. Je me sentais loin de ma famille et de mon petit ami, il n’y avait aucun client et le soleil n’était pas au rendez-vous. Le matin, dans les douches infestées d’araignées, je me lavais avec un seau en prenant de l’eau tiède provenant de la cuisine du camping. Pendant la journée, j’aidais mes patrons dans les travaux, en faisant de la peinture, en ponçant des bancs et des tables, en lavant des objets qu’ils allaient vendre, et en servant du thé aux ouvriers sur le chantier. En parallèle, j’apprenais le fonctionnement et l’organisation du camping, j’aidais à préparer les tentes équipées, je répondais au téléphone et aux emails, en anglais ou en français. Caryl et Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 4 sur 13
  • 5. Richard, appréciant mon sérieux et ma maîtrise de J’ai eu de la chance de prendre part l’anglais, me faisaient entièrement confiance, à ces deux évènements, qui resteront c’est pourquoi ils décidèrent de me confier gravés dans ma mémoire… l’ensemble des tâches administratives. A la fin de cette semaine d’adaptation, Richard m’annonça que les douches étaient réparées et que j’allais enfin pouvoir prendre des vraies douches chaudes. Je ne le savais pas encore à ce moment-là, mais le plus dur était derrière moi et mon job d’été était réellement sur le point de commencer… A partir de la deuxième semaine, les douches fonctionnaient, il n’y avait plus aucune araignée, les travaux avaient bien avancé et les clients commençaient à arriver. Nous étions trois à travailler au sein du camping : Caryl, Richard et moi. En tant que manager du camping, je m’occupais principalement des réservations par téléphone ou par email, de la réception des colis, des locations de vélos, de l’accueil des clients, de la préparation des tentes équipées et du nettoyage des sanitaires. Contrairement à la France, les journées ensoleillées ont fait leur apparition dès le début du mois de juillet. Je travaillais de 9h à 13h et de 17h à 21h, ce qui me laissait mes après-midi pour Jʼétais devenue pouvoir visiter l’île en vélo ou aller à la plage, la plus proche étant lʼune de leurs localisée à 5 min en vélo. Durant tout l’été, Guernesey organise filles... de nombreux spectacles et festivals de musiques comme le Guernsey West Show ou le Guernsey North Show. Dès qu’un événement important allait avoir lieu, Caryl me mettait au courant la veille. Grâce à elle, le dimanche 15 juillet 2012, j’ai eu l’opportunité de voir la flamme des Jeux Olympiques (London 2012) à St Peter Port. Il y avait plus de 10 000 spectateurs, touristes et habitants confondus, présents pour voir le circuit de la flamme olympique. C’était impressionnant et rare de voir un tel événement. Ensuite, le 19 juillet 2012, j’ai fait du vélo jusqu’à Sausmarez Park, pour voir de très près, le Prince Charles et sa femme la Duchesse de Cornwall, à qui j’ai eu le privilège de serrer la main. Le couple était venu faire une visite de quelques jours, à Guernesey. J’ai vraiment eu de la chance de prendre part à ces deux événements, qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire… A partir de début août, un événement allait ensoleiller d’avantage mes journées. Caryl et Richard m’avait proposé, le jour de mon arrivée, de faire profiter à ma famille d’un petit séjour au camping, sans qu’elle n’ait à payer de frais. Mes Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 5 sur 13
  • 6. parents, mon frère et mes soeurs n’ont pas pu venir. Néanmoins, le 07 août 2012, mon petit copain m’a rejoint sur l’île. Mes employeurs l’ont accueilli à bras ouvert, même si son anglais était assez scolaire. Nous avons bien profité de l’île, en visitant de nombreux sites mégalithiques et historiques, comme Little Chapel, la plus petite église du monde, la maison de Victor Hugo également nommée Hauteville House, l’ancien château fortifié de Castle Cornet... Nous avons vu des paysages à couper le souffle, notamment à Moulin Huet, un lieu qui a inspiré le peintre Renoir, et sur les deux îles guernesiennes : Herm et Sark... Je n’ai pas assez de place pour décrire tous les autres endroits que nous avons découverts… Mais j’en garde de très bons souvenirs. Cette expérience a vraiment été exceptionnelle et intense. Je n’oublierai jamais tous ces moments que j’ai vécus sur l’île : ses sites historiques, ses paysages magnifiques et ses belles plages. Mon anglais est devenu courant. Caryl et Richard ont veillé sur moi comme si j’étais une de leur fille. C’est pourquoi je les considère désormais comme une seconde famille et je garde contact avec eux. Sans eux, je n’aurai jamais vécu une aventure si extraordinaire à Guernesey. Je les remercie encore… Je conseille ce camping pour les étudiants qui aimeraient J’envie déjà ceux qui travailler à Guernesey. Ne vous inquiétez pas, les travaux sont auront la chance de terminés, le camping a été refait à neuf et tout fonctionne profiter de l’île parfaitement maintenant. Caryl et Richard ont l’habitude d’embaucher des membres du Club Téli, alors n’hésitez pas à vous inscrire et à les contacter. J’envie déjà ceux qui auront la chance de profiter de l’île et de la vie Guernésienne. Pour ma part, j’espère retourner à Guernesey bientôt… 3 ème Céleste Rollot gagne 300 euros Céleste, de Bretagne (Coordonnées de Céleste sur l’espace membres du site pour les membres du Club...) Prochains magazines du Club TELI : Décembre 2012 : Spécial Stages à l’étranger 2013 Février 2013 : Spécial Jobs d’été à l’étranger 2013 Avril 2013 : Partir à l’étranger sans argent... Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 6 sur 13
  • 7. Et pourquoi donc la différence ne se rencontrerait-elle qu'en voyage ? Onze mois à Berlin. Peut-on vraiment parler de voyage ? Apparemment oui, puisque ce n'est qu'à partir de douze mois d'établissement dans un pays autre que le sien que, selon l'ONU, on peut parler de migration. Jusque-là on se trouve encore dans cet état intermédiaire qu'est le voyage, dans ce statut qui ne nous identifie que comme visiteur temporaire, non installé réellement, toujours rattaché à un autre foyer. Onze mois à Berlin qui maintenant touchent à leur fin. Le moment approche où il me faudra désinscrire mon logement à la mairie, fermer mon compte en banque, vider mes étagères et armoires pour enfermer leur contenu dans les sacs de voyage... Adieu Berlin, encore une étape de passée ! Que retenir de cette expérience ? Qu'ai-je tiré de cet arrachement à ma Après l’Amazonie pour travailler confortable petite Suisse, à mon quotidien aux comme professeur d'anglais, en quoi difficultés réduites par l'habitude, et de cette le fait de partir vivre à Berlin installation dans une ville immense où la plupart des pouvait-il être difficile ? codes étaient à réapprendre et dont je parlais au début avec peine la langue ? On pourrait bien entendu se dire : la Suisse, l'Allemagne, finalement ce ne sont pas des pays très différents. Après avoir vécu huit mois en Equateur, ce que j'ai fait il y a trois ans, dans un petit village Quichua en Amazonie pour travailler comme professeur d'anglais, en quoi le fait de partir vivre à Berlin pouvait-il être difficile ? Après tout, je me trouvais en situation connue : je fréquentais l'université, je vivais avec mon compagnon, je disposais de tout le confort qui, dans notre société, est considéré comme normal... Pas d'araignées aux pattes velues, pas de pannes d'électricité, pas de problèmes d'eau après chaque période de pluie ou de sécheresse ! Bien sûr, tout cela je l'ai pensé moi aussi ; et c'est vrai qu'il est dur de parler de choc culturel quand on passe de Genève à Berlin. Pourtant ? J'avoue qu'il m'est souvent arrivée de me sentir agacée, voire carrément énervée par certaines personnes ou situations durant ce séjour. C'est après un travail de groupe qui m'avait particulièrement "pris la tête", comme on dit, que je me suis mise à me poser quelques questions. Comment se faisait-il que cette situation m'affecte tellement, moi qui, en Equateur, avait toujours su me montrer si patiente, qui avait à chaque fois réussi à prendre la distance nécessaire pour ne pas trop me laisser affecter par les événements inattendus qui bouleversaient mes plans ? Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 7 sur 13
  • 8. La meilleure réponse que j'ai trouvée pour cette question est qu'alors, je m'y attendais : en Equateur, je m'attendais à ce que tout soit différent, à ce que ma façon de voir les choses soit bouleversée par les conceptions du monde de mes interlocuteurs, et j'étais prête à m'adapter. Quand mes élèves les plus jeunes quittaient la classe en plein milieu d'un cours pour aller jouer devant l'école, je calmais ma déception en me disant que les conditions scolaires du lieu, bien plus précaires qu'en Suisse, n'avaient pas habitué ces enfants au même type de discipline que moi, et je me mettais à réfléchir à ce que je pourrais modifier dans mon enseignement pour éviter qu'une telle situation se reproduise ; quand j'étais la seule à arriver à l'heure à une fête ou un concert, parce que tout le monde savait que ce type d'événement public commençait toujours avec au moins trois heures de retard, j'attendais patiemment en m'étonnant de la relativité culturelle des conceptions du temps, et souvent cette attente Mes premières réactions ont été la donnait lieu à de nouvelles rencontres et frustration et la colère expériences. A Berlin cependant, je n'étais pas préparée à affronter la différence. C'est ainsi que, lorsque j'ai été confrontée à d'autres méthodes de travail, d'autres sensibilités, d'autres habitudes, je n'ai pas cherché à me demander si ces points de vue, même s'ils différaient du mien, avaient leur validité et je n'ai pas pensé à me remettre en question. Mes premières réactions ont été la frustration et la colère desquelles je n'ai pas su me distancier par la réflexion. J'avais ma propre conception de la manière dont le travail devait se faire et je la tenais pour seule valable. Sans doute que dans un contexte plus "exotique", j'aurais attendu avant de fixer mon avis sur le sujet. J'aurais d'abord cherché à comprendre mes interlocuteurs parce que je serais partie du principe qu'il y avait quelque chose à comprendre. Tout cela me mène à la question suivante: pourquoi suis-je plus tolérante avec ce qui est lointain qu'avec ce qui est proche. Si j'ai choisi ce thème pour ce petit texte, c'est aussi parce que j'ai l'impression que mon cas n'est pas unique. Réfléchis donc quelques instants lecteur, n'y a-t-il pas certains comportements ou situations que tu acceptes bien plus facilement lorsqu'ils se produisent loin de chez toi ? Je ne sais pas, par exemple, t'énerveras-tu moins dans un pays du Sud si l'autobus arrive en retard que si tu te trouves sous nos latitudes ; ou alors accepteras-tu plus facilement de manger des nourritures étranges si c'est une aimable dame au charme exotique qui te les offre que si c'est ta mère. Cela n'est-il pas quelque peu étrange ? Pourquoi le contexte influence t- il tellement notre attitude ? Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 8 sur 13
  • 9. Car après tout, comme on le dit souvent, nous sommes tous différents. Il n'y a donc pas de raison pour que certains individus, parce qu'ils nous paraissent "plus différents" en raison de leur éloignement, bénéficient d'une marge de tolérance distincte, surtout s'il apparaît qu'au final cette belle tolérance prend racine dans un fond de préjugés. La conclusion à laquelle je suis arrivée est que oui, chaque être humain possède sa propre manière de percevoir le monde et même s'il provient d'un milieu qui semble similaire au mien, même si je pense bien le connaître, je n'ai pas à attendre à ce qu'il pense comme moi ou qu'il agisse comme je l'ai prévu. Cela peut sembler banal, mais je crois que c'est l'un des piliers fondamentaux de 2 ème Laure Sandoz l'acceptation de l'autre ; car en restant à chaque instant gagne 500 € ouvert à la surprise, on évite d'imposer ses propres préconceptions et on apprend à ne pas rendre l'autre responsable de ses propres attentes. Considérer tout individu comme on considérerait l'habitant d'une terre lointaine, c'est laisser à chacun la liberté d'être soi-même. Voici un beau bagage à ramener avec moi en Suisse, qui confirme une fois de plus la citation d'Hyppolyte Taine : "On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées". Laure Sandoz Suisse. (Coordonnées de Laure sur l’espace membres du site pour les membres du Club...) http://www.teli.asso.fr/devmembre.php Mettez toutes les chances de votre côté... devenez membre du Club TELI. Connectez-vous sur www.teli.asso.fr et cliquez sur l’onglet “Devenir membre” ou demandez-nous une documentation gratuite en cliquant sur l’onglet “Demande de doc gratuite” ou laissez-nous votre adresse postale en nous appelant au 04 50 52 26 58. Ne perdez plus votre temps à chercher n’importe où... trouvez avec nous ! Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 9 sur 13
  • 10. 4 ans autour du monde : La bonne décision ? A quelques jours de mon retour en France, c’est un peu la confusion dans ma tête, des sentiments partagés entre l’envie de revoir ma famille et rester encore sur les routes. Quelque part, c’est (déjà) la fin de quelque chose, une page qui va se tourner et un nouveau chapitre à écrire. Mais si vous me posez cette question : Etait-ce la bonne décision ? Je vous répondrai oui à 100%. Etait-ce la bonne décision ? Je Tout a commencé il y a déjà plus de 4 ans quand vous répondrai oui à 100%. j’ai pris la décision de tout quitté, de tout laisser derrière moi et de partir parcourir le monde. Le Club Teli , dans un sens, a été un des déclencheurs de cette décision. En effet, lors du forum des voyageurs de 2006, j’avais pu rencontrer des représentants de l’alliance française du Yukon, ce territoire canadien, frontalier avec l’Alaska. Cette première entrevue aura été la première pierre à l’édifice qui me poussera à quitter mon travail et postuler pour le Permis Vacances Travail Canadien un an plus tard. La première année de mon voyage, je l’ai donc passée au Canada. Mon premier point de chute fut Vancouver mais rapidement je me dirigeai vers les grands espaces Yukonnais qui m’attiraient davantage et représentaient La destination initiale. Sur place, la rencontre du personnel de l’alliance française (de nouveau), me permis de trouver rapidement du travail dans la construction et par la suite, par un concours de circonstance inouïe, j’eus la chance de partir travailler dans un camp minier au milieu de nulle part dans le "Bush" canadien. Une expérience exceptionnelle malgré des conditions de vie et de travail difficiles qui me permis de financer le périple suivant. Le périple en question étant la traversée du Nord au Sud de l’Alaska, en stop, puis la descente en bateau de toute la côte ouest canadienne avec une halte de quelques semaines sur les îles Queens Charlottes pour faire du Wwoofing. Le périple en question étant la traversée du Nord au Sud de Le seul retour en France de ces quatre dernières l’Alaska, en stop. années fět pour le mariage de mon frère, mais ces 6 Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 10 sur 13
  • 11. premiers mois confirmaient déjà, sans aucun doute possible, ma décision et il me fallait absolument repartir rapidement. Il me restait encore quelques mois sur mon PVT canadien mais, ne voulant pas en rester là, je postulais pour le visa WHV australien, ce qui me laissait un an pour terminer l’aventure canadienne et découvrir d’autres pays. Cette fois, le retour au Canada se fit par la côte Est avec un détour par New York pour les fêtes de Noël puis le nouvel an Canadien dans la ville de Québec par un froid polaire (-30°C). Rapidement je me dirigeais vers la station de ski de Mont Tremblant pour trouver du travail et à défaut d’un emploi pour la station, je me retrouverai réceptionniste à l’auberge internationale de Personne ne voulant jeunesse du coin. Une expérience mémorable de m’accompagner en cette fin plus et un départ difficile émotionnellement. Mais d’hiver au delà du cercle polaire, je partais seul... après ces 3 mois, je souhaitais vraiment finir mon PVT au Yukon, mon point de départ, revoir les potes et surtout en profiter pour franchir le cercle polaire arctique, chose que je n’avais pas eu l’occasion de faire précédemment. Cinq jours de transcanadienne en bus et me revoilà sur place. Personne ne voulant m’accompagner en cette fin d’hiver au delà du cercle polaire, je partais seul, avec dans l’idée de tenter éventuellement ma chance dans un bed and breakfast recrutant des volontaires pour s’occuper de leurs chiens de traîneaux, de magnifiques Huskies blancs aux yeux bleu. Et cet opportunisme fut gagnant. Malgré l’idée de faire simplement une découverte de quelques jours des paysages polaires, je resterais finalement 3 mois dans la petite ville d’Inuvik. Travail de construction et de maintenance générale de l’endroit, déneigement, bûcheron (au Canada, ça c’est fait), s’occuper des huskies…, le tout récompensé régulièrement par des excursions en traîneau ou motoneige pour découvrir la faune et la flore locale au coeur de la transition hiver/été polaire, sublime !!! Le départ là aussi fut très dur. Malgré l'insistance de mes patrons pour me garder encore plusieurs semaines, je décidais de reprendre la route car il ne me restait que 4 mois avant l’échéance du visa australien. L’Amérique du Sud, étant un autre de mes rêves, mon point de chute fut donc l’Equateur pour 2 mois car petit budget oblige, il me fallait faire du bénévolat. Là encore, par l’intermédiaire du Club TELI , je me dégotais un boulot de "charpentier" dans une hacienda au Nord de Quito puis j’enchaînais par quelques semaines au sein d’une famille équatorienne très pauvre que j’aidais principalement pour les travaux agricoles. La suite, un timing limité et un choix à faire entre Pérou, Bolivie ou Colombie, ce sera finalement ce dernier pays plus le Panama rapidement et une remontée aux USA, Vegas et San Francisco avant de m’envoler pour l’Australie. Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 11 sur 13
  • 12. Mon arrivée en Australie en novembre 2009, dans la ville de Perth fut un choc entre parenthèses après ces derniers mois passés plus ou moins seul sur les routes, énormément de backpackers, de la "concurrence" pour les petits boulots, mais une bonne ambiance avec toutes ces nationalités profitant du visa WHV. Ma grande chance fut qu’après quelques petits jobs, je rencontrais un expatrié, qui me fit rentrer dans son entreprise, une usine qui produit des briques pour le bâtiment. Un boulot intérimaire de 9 mois, qui me permis de mettre beaucoup d’argent de côté car mon choix fut en quelque sorte d’accumuler les heures de travail dans la perspective de financer la suite de mon tour du monde. Le chemin étant déjà plus ou moins tracée dans ma tête, beaucoup de lectures et de recherches internet (Newsletters et forum du Club TELI , Voyage Forum entres autres), me laissait envisager qu’avec mon pécule et du bénévolat à droite et à gauche, il était parfaitement envisageable de rester sur les routes pendant encore 2 ans. J’avais déjà plus ou moins tout préparé quand Le destin en décida autrement mon visa arriva à expiration, 5 semaines de break car, lors de mon passage sur l’île en Asie (Malaise, Singapour, Indonésie), un retour de Bali, je rencontrais Susi, ma sur Perth pour aider un ami durant la période de future femme et tout fut fin d’année, la visite express de l’Australie et de la chamboulé... Nouvelle-Zélande, le tout sur 3 mois car l’idée était de débarquer au Népal à la fin de l’hiver (billet déjà en poche). Le destin en décida autrement car, lors de mon passage sur l’île de Bali, je rencontrais Susi, ma future femme et tout fut chamboulé. Je retournerais comme prévu en Australie pour un couple de mois mais pas de visite du pays et un retour à Bali pour revoir ma copine. Fin février, je m’envolais comme prévu, pour 2 mois au Népal (dont plus d’un mois de Trek à travers l’Himalaya et les Anapurnas), un autre rêve qu’il me fallait absolument réalisé étant passionné de montagnes et d’alpinisme. L’amour me ramena sur Bali après un bref passage par la Thaïlande et Bornéo, mais cette fois, il me fallait rester beaucoup plus longtemps sur place pour savoir si mon choix "d’abandonner" la suite de mon tour du monde était le bon. Je resterais finalement Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 12 sur 13
  • 13. plus d’un an sur place, une immersion totale dans la vie balinaise puisque je vivrai tout du long au sein de ma belle famille, au coeur d’un village du nord de l’île. Une culture complètement différente de notre modèle occidental basé beaucoup plus sur l’entraide car l’Indonésie reste encore un pays très pauvre, un mode de vie beaucoup plus paisible et des gens merveilleux qui malgré la barrière de la langue, que je commence à parler petit à petit m’ont totalement intégré au sein de leur famille. Et pour finir, en mai dernier, le mariage traditionnel Balinais et tout ce que cela implique au niveau administratif (une autre découverte entre les formalités indonésiennes et françaises (ambassade, consulat…), pas forcément réjouissante mais cela fait partie du monde du voyageur). Pour conclure, si je fais le bilan de ces dernières années sur les routes, comme je l’ai précisé au début, la décision de tout quitté fut la bonne. Je m’en vais retourner au pays avec des anecdotes et souvenirs plein la tête et une vision du monde et des choses de la vie bien différente qu’avant mon départ. Et si j’avais des conseils à donner pour ceux 1 er Guillaume Revet gagne 700 € qui hésitent à partir, je leur dirais, avant tout de ne pas se poser trop de questions car presque jamais rien ne se passe comme prévu lors d’un tel voyage, avoir un très grand esprit d’ouverture, de l’opportunisme (sortir un peu des sentiers battus) par rapport au travail, oublier ses préoccupations matériels et sanitaires, prendre beaucoup sur soi quand ça va mal où que votre famille vous manque, mais en retour, que dire, l’enrichissement personnel est énorme, et cela peux vous changer une vie … Guillaume Revet (Coordonnées de Guillaume sur l’espace membres du site pour les membres du Club...) http://www.teli.asso.fr/devmembre.php Mettez toutes les chances de votre côté... devenez membre du Club TELI. Connectez-vous sur www.teli.asso.fr et cliquez sur l’onglet “Devenir membre” ou demandez-nous une documentation gratuite en cliquant sur l’onglet “Demande de doc gratuite” ou laissez-nous votre adresse postale en nous appelant au 04 50 52 26 58. Ne perdez plus votre temps à chercher n’importe où... trouvez avec nous ! Octobre 2012 © Club TELI www.teli.asso.fr - Page 13 sur 13