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chapitre 3: Pont mixtes bipoutrechapitre 3: Pont mixtes bipoutre
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Pour construire un pont

  1. Pour construire un pont Les fondations (Pieux) 1. Les fondations superficielles Si le niveau est proche de la surface du terrain, la fondation est superficielle. Pour que ce niveau soit proche de la surface du terrain, les roches doivent être peu fissurées, saines, non désagrégées. C'est ainsi que sous les pylônes, on trouvera des semelles en béton non armé ou en béton armé. 2. Les fondations profondes Si le niveau convenable est très en dessous de la surface du terrain, la fondation est profonde. Il arrive fréquemment qu'un sol de fondation présente une couche résistante, non pas en surface mais à une certaine profondeur. Il est indispensable d'appuyer la masse du pont sur la couche résistante par l'intermédiaire de pieux ou pilotis. Cependant, dans certains cas, il n'y a pas de couches résistantes en profondeur, dans ce cas on plante les pieux dans un matériau pas résistant, le pieu est alors flottant. Par exemple dans le sable fin, la résistance à l'enfoncement est alors provoquée par le frottement des
  2. couches de terrain sur la surface latérale du pieu. Par exemple dans la région de Nantes ou de Bayonne on trouve ce genre de construction. On distingue deux catégories de pieux : les pieux battus et les pieux forés. Les appuis : piles et culées Les piles Les deux piles de l'ouvrage sont identiques. Il s'agit de massif en béton brut avec, sur le pourtour, des rainures horizontales régulièrement espacées. Elles reposent sur les semelles d'1 mètre d'épaisseur. Leurs dimensions ont été calculées par un bureau d'études pour qu'elles puissent reprendre les charges transmises par le poids du tablier, la circulation des véhicules, les charges climatiques comme le vent, ou l'effet de la température, les séismes... Les piles en rivière ont une épaisseur de 1,40 mètre à la base pour 0,80 mètre en tête dans le sens longitudinal du pont et une largeur de 13,52 mètres à la base pour 12,37 mètres en tête dans le sens transversale du pont. Ces dernières sont réalisées en béton armé : la cage d'armature est assemblée à l'extérieur, mise en place sur la semelle, un coffrage est réalisé puis le béton arrivé par camion est coulé par pompage. Les culées La culée de la rive gauche est constituée d'un chevêtre en béton armé fondé sur micro-pieux (pieux de petite section dont la capacité portante est faible à moyenne). On a conservé pour
  3. cette culée les chevêtre et micro-pieux du pont provisoire, et réalisé des micro-pieux supplémentaires. La culée de la rive droite, quant à elle, est entièrement reconstruite car elle était sous- dimensionnée. Seuls les micro-pieux sont conservés et d'autres viennent les compléter. Chaque culée possède un mur garde grève. Cette sorte de mur surmontant la culée d'un pont a pour but de soutenir les terres au bout du tablier. Les appareils d'appuis Pour permettre le mouvement et la déformation du tablier, engendrés par le passage des véhicules et des piétons et les différences de température, celui-ci est posé sur des appareils d'appui. Pour garantir les mouvements de translation et/ou rotation sur les piles, le tablier repose sur des éléments en néoprène (caoutchouc synthétique). Le néoprène est ici fretté par des plaques métalliques noyées dans le néoprène.
  4. Les appareils d'appui doivent être remplacés périodiquement et cette opération est délicate car elle nécessite le soulèvement du pont sur quelques centimètres à l'aide de vérins. Poutres en béton armé Les poutres en béton armé sont parallèles sous la chaussée, presque toujours à âme pleine, solidarisées transversalement par des voiles en béton armé formant entretoise. La couverture (le hourdis) est une dalle en béton armé qui joue le rôle de membrure supérieure de liaison des poutres. Selon les dimensions respectives et modes de liaison de ces deux éléments, on distingue trois types de tabliers de ponts en béton armé : les tabliers à hourdis nervuré, les tabliers tubulaires (il existe un hourdis inférieur en plus du hourdis supérieur, on peut aussi parler de caisson) et les tabliers en dalle pleine (il n’y a pas de poutre) 1 . Ces ponts sont coulés en place. Beaucoup de ponts à portée modérée franchissant routes et autoroutes sont de ce type.  Cadre  Portique simple ou double  Pont dalle  Pont dalle nervurée en béton armé  Poutres sous chaussée en béton armé  Nervures en béton armé  Bow-string en béton armé  Autre structure en béton armé
  5. Le Tablier Constitution du tablier Le pont est un pont mixte acier-béton. Le tablier est composé d’une charpente métallique constituée de 10 poutres (forme en I, acier de nuance S355) de hauteur variable (de 0,58 m à 1,33 m sur pile), d’entraxe 1,15 mètre. Les poutres sont apparentes et entretoisées tous les 3 mètres. La classe d’environnement des parties métalliques de l’ouvrage est de classe C4 (corrosivité élevée). La protection anticorrosion de la charpente métallique est obtenue par un complexe de peinture appliqué en 3 couches. La dalle, en béton armé d’une épaisseur de 20 cm, s’appuie sur la structure métallique et lui est liaisonnée par des connecteurs. Le tablier est recouvert d’une étanchéité et d'un revêtement de chaussée de 8 cm d’épaisseur. Les trottoirs sont soutenus par des consoles métalliques transversales espacées de 3 mètres et recouvertes d'une dalle en béton armé et d’un platelage bois. Les joints de chaussée (dilatation)
  6. Joint de dilatation en travaux Coupe transversale sur le joint de chaussée Les joints de dilatation ont pour but d’absorber les mouvements dus à la circulation ou aux variations de températures sans provoquer trop de contraintes. Sur le pont de Chartreuse, ils sont de type « joints à hiatus »
  7. Des couches d’origine bitumineuse (Zeft) L'étanchéité Le béton n’étant pas imperméable, il est nécessaire de le protéger pour éviter la corrosion des aciers internes du pont qui perdraient de la section et gonfleraient sous l'effet de la rouille. La perte de section utile des aciers et les fissures qui apparaîtraient pourraient amener à rupture. Il est aussi indispensable de ne pas percer cette étanchéité qui sera protégée mécaniquement. . L'étanchéité de ce pont est assurée par un complexe composé d’une feuille préfabriquée collée à chaud et d’une protection mécanique en asphalte.
  8. Équipements Pont de Chartreuse, passage piéton Les trottoirs sont recouverts d’un platelage bois antidérapant et les bordures sont en calcaire dur (35 cm). La sécurité des usagers est assurée par des garde-corps de 1,20 m de haut en acier galvanisé. Remblais NB : N’oubliez pas la phase de remblaiement des accès à l’ouvrage
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