5. e- sélection - savoir où l’on va répondre rapidement aux demandes remplacer les ouvrages de référence suivre l’ actualité développer rapidement un sujet fournir un corpus de textes politique documentaire
6. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/8526154@N03/1319618839/
7. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Qui sont-ils ? Aggrégateurs 1 prestataire = contenu de plusieurs éditeurs Aggrégateurs spécialisés 1 prestataire = certains éditeurs, dans un domaine précis Éditeurs 1 prestataire = 1 éditeur (+ imprints) … … … http://www.flickr.com/photos/gavinbell/35089898/
8. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Quels modèles d’achat ? Abonnement Renouvelé chaque année Contenu en général stable Contenu perdu en fin d’abonnement Achat Achat « perpétuel » (one-shot) Contenu stable Parfois avec frais de plate-forme Acquisition à la demande Les lecteurs font les choix (avec ou sans validation par la bibliothèque) Achats pérennes ou accès termporaires. http://www.flickr.com/photos/ckaiserca/250915502
9. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Quels modèles d’achat ? Bouquets Contenu défini par le prestataire Peut varier Titre par titre Contenu choisi par le client En général pas de nombre de titres minimum Bouquets personnalisés Contenu choisi par le client Nombre de titres minimum requis http://www.flickr.com/photos/pieceoflace/2332973246/
10. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Quelles modalités d’accès ? Fichiers protégés par DRM Limite les droits d’accès Limite la possibilité d’imprimer ou de copier-coller Problème de compatibilité (logiciel propriétaire) Accès sur le long terme ? Accès illimité Fichiers PDF Sans restrictions 1 consultation à la fois Sur le modèle du livre en bibliothèque 1 titre acheté = 1 « exemplaire » Crédit de consultations 1 titre acheté = n consultations par an http://www.flickr.com/photos/heloise/243247254/ vs
11. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Quels modèles de prix ? En fonction du nombre d’usagers Pour les formules par abonnements et les bouquets Très peu de transparence… - Divers rabais Achats combinés « Early bird » … - Rabais consortiaux Rarement connus a priori + Frais de plate-forme Souvent frais annuels Plus rarement : % du prix du titre Offert si plusieurs produits (ex. journaux) http://www.flickr.com/photos/pixelpyro/4869068676 Prix fixe Pour les achats au titre par titre
12. e- acquisition - choisir ses prestataires http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Synthèse Aggrégateurs Achat au titre par titre possible Transparence des prix, facile à budgétiser Prix élevé ( = prix papier) Contenu bridé (DRM) Achat au titre par titre chez l’éditeur Souplesse d’emploi En général transparence des prix En général sans DRM Prix élevé (= prix papier) Bouquets d’éditeurs En général sans DRM Bon rapport qualité-prix Pas de choix du contenu Impose le « panachage » Parfois accès par abonnement http://www.flickr.com/photos/8526154@N03/1319618839/
13. e- acquisition - comment choisir ? http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ http://www.flickr.com/photos/bostonfaninmichigan/129943130/ Comparer le contenu Etablir une liste de titres recherchés ou étalon de titres représentatifs (export OPAC) Demander des catalogues complets (avec prix) Comparer, établir taux de recoupement Travailler en réseau Informer son consortium de ses besoins Privilégier les achats en commun Pratiquer une veille régulière Etablir un cahier des charges Clarifier le type de contenu recherché Spécifier les conditions acceptables (DRM, etc) Tester chaque produit avant achat Allouer un budget (fourchette…) Être systématique s’inspirer de « l’offre idéale » de Couperin http://www.couperin.org/fr/relations-editeurs
14.
15. e- acquisition - panacher pour gagner ! http://www.flickr.com/photos/migs212/106761967/ Exemple : les prestataires actuels de l’EPFL (34’000 ebooks) Achat au titre par titre chez l’éditeur Bouquets d’éditeurs Aggrégateur généraliste Aggrégateurs spécialisés En projet : acquisition à la demande
18. e- signalement - tout signaler http://www.flickr.com/photos/ragesoss/2401468931 Comment y parvenir ? Tout dans l’OPAC Outil de type discovery ou ou
19. e- signalement – tout-à-l’OPAC http://www.flickr.com/photos/ragesoss/2401468931 … … Dédoublonnage Filtrage par ISBN non fiable Multiples éditions Notices d’autorité + chaînage Intervention manuelle nécessaire Import des notices MARC Obtention des notices auprès des éditeurs Formats incohérents Mises à jour Ajouts réguliers Que faire en fin d’abonnement ? Services d’import de notices Mutualisation du travail En cours de mise en place
20.
21.
22. e- signalement - comment cataloguer http://www.flickr.com/photos/ragesoss/2401468931 … … Option 3 : outils de type discovery Local
28. e- conservation - musique d’avenir http://www.flickr.com/photos/jronaldlee/4299798577/
29.
30. e- readers - et les tablettes de lecture ? Quelques bibliothèques prêtent des tablettes à leurs lecteurs Avec des résultats mitigés En général, les bibliothèques privilégient l’accès au contenu Indépendamment de la technologie utilisée Tenir compte des applications mobiles lors du choix de contenus Usage promotionnel ? Usages différents L’e-ink est bien adaptée à la lecture prolongée (littérature) mais peu de fonctionnalités, mauvais support des contenus scientifiques iPad plus polyvalent, meilleures performances, moins agréable à lire Dans tous les cas, mauvais support des PDFs avec DRM…
31. Merci de votre attention ! [email_address] Bibliothèque nationale, Berne 18 mai 2011
Notas del editor
Pour ce bref tour d’horizon de la situation actuelle du livre électronique en bibliothèque, je vous propose de suivre le « chemin du e-livre », dont les étapes, comme vous pouvez le constater, sont plus ou moins identiques à celles du livre papier.
On commence par la SELECTION des contenus Ca peut paraître évident, mais au vu des expériences constatées dans certaines bibliothèques dont le développement de la collection électronique est avant tout influencée par les offre de Noël des éditeurs, il est bon de rappeler que notre rôle de bibliothécaire est de sélectionner les contenus, dans une démarche cohérente.
Voici quelques axes de développement qui peuvent encadrer l’évolution d’une collection de livres électroniques, certains d’entre eux sont ceux que nous employons à l’EPFL. Répondre rapidement aux demandes, permet de faire du « patron-driven acquisition », offrir une collection suffisamment dynamique pour offrir rapidement le contenu recherché qui n’est pas présent dans le fonds Remplacer les ouvrages de référence par des équivalents électroniques, répondant mieux à l’usage quotidien qui est fait de ce type de documentation Suivre l’actualité de plus près: certains éditeurs proposent des contenus courts, dont le processus d’édition est plus court qu’avec une monographie imprimée, permettant de suivre l’actualité scientifique au plus près – également un sens pour les domaines de forte volatilité (contenu obsolète dans quelques années) Développer rapidement un sujet Fournir un corpus de texte, ce qui fait plutôt sens pour une biblio de sciences humaines, par exemple pour des chercheurs sur une période historique donnée, cela offre des outils de recherche dans les textes, etc. CES AXES DE DEVELOPPEMENT CONSTITUENT UNE POLITIQUE DOCUMENTAIRE (et devraient par conséquent y figurer)
Ensuite, il s’agit de faire ses emplettes et d’acquérir les produits désirés.
Parler d’abord un peu des prix : Safari 29’000 francs / an (11’000 livres, ~3 francs /livre) CRC 35’000 francs / an (6000 livres, ~ 6 francs /livre) Springer, fin 2010, 200’000 francs pour 7000 livres (30 francs / livres ) DawsonEra prix papier + 12% Donner des détails sur le projet Dawsonera rent on demand
Supposons que vous ayez trouvé ce que vous cherchez, et acquis les contenus correspondants, il reste à les SIGNALER si vous voulez avoir une chance que vos utilisateurs les emploient. Là-aussi, le chemin est semé d’embûches.
Et enfin, que restera-t-il de tout cela dans quelques années? Ce qu’il faut noter, c’est qu’AU NIVEAU DES BIBLIOTHEQUES, le livre électronique ne représente pas du tout une solution satisfaisante de préservation du savoir. Il s’agit d’un moyen d’accès à l’information. La plupart des licences prévoient certes une clause de sortie, selon un protocole + ou – compliqué Certaines permettent aux bibliothèques de récupérer les fichiers bruts, non protégés MAIS: -encore faut-il avoir les moyens techniques de garantir la longévité des fichiers -les droits de diffusion de ces fichiers ne sont pas clairs PAR CONTRE Il existe plusieurs projets NATIONAUX de conservation de la mémoire numérique, particulièrement indispensable pour le contenu dit « born digital » pour lequel il n’y a pas d’équivalent papier. Certains pays, comme les Pays-Bas, ont mis en place toute une structure de « dépôt légal électronique »… etc. mais ceci sort du cadre de notre discussion d’aujourd’hui.
Et enfin, que restera-t-il de tout cela dans quelques années? Ce qu’il faut noter, c’est qu’AU NIVEAU DES BIBLIOTHEQUES, le livre électronique ne représente pas du tout une solution satisfaisante de préservation du savoir. Il s’agit d’un moyen d’accès à l’information. La plupart des licences prévoient certes une clause de sortie, selon un protocole + ou – compliqué Certaines permettent aux bibliothèques de récupérer les fichiers bruts, non protégés MAIS: -encore faut-il avoir les moyens techniques de garantir la longévité des fichiers -les droits de diffusion de ces fichiers ne sont pas clairs PAR CONTRE Il existe plusieurs projets NATIONAUX de conservation de la mémoire numérique, particulièrement indispensable pour le contenu dit « born digital » pour lequel il n’y a pas d’équivalent papier. Certains pays, comme les Pays-Bas, ont mis en place toute une structure de « dépôt légal électronique »… etc. mais ceci sort du cadre de notre discussion d’aujourd’hui.