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JUS DE GRENADE
CULTIVÉE EN ESPAGNE
Punicalagine anti-oxydante du jus de grenade et de l’extrait
de grenade, dans l’alimentation fonctionnelle du futur.
Ing. Ángel Calín Sánchez
Dr. Ángel A. Carbonell Barrachina
UNIVERSIDAD MIGUEL HERNÁNDEZ, Département de Technologie Agroalimentaire
Je possède des vertus
exceptionnelles,
venez les découvrir
1.	 Introduction	 	 	 	 	 	 	 	 	 	
1.1.	Origine du grenadier									
1.2.	Importance économique en Espagne							
1.3.	 La grenade Mollar d’Elche		
2.1.	 Composition chimique de la grenade	 	 	 	 	 	 	   
2.2.	Composés phénoliques									
2.2.1.	 Composés phénoliques à faible poids moléculaire					
2.2.2.	 Composés phénoliques à poids moléculaire élevé					
2.3.	 La grenade en tant qu’aliment fonctionnel	 	 	 	 	 	
2.4.	 Oxydation Vs Anti-oxydation	 	 	 	 	 	
3.1.	 Propriétés anticancéreuses et anti-tumorales	 	 	 	 	 	
3.2.	 Prévention des maladies cardiovasculaires	 	 	 	 	 	
3.3.	 Propriétés anti-inflammatoires	 	 	 	 	 	 	 	
3.4.	 La grenade et ses propriétés contre le diabète						
3.5.	 Prévention de la dégradation oxydative	 	 	 	 	 	 	
3.6.	 Prévention des lésions de la peau	 	 	 	 	 	 	
3.7.	 Propriétés antimicrobiennes de la grenade et de ses produits dérivés	 	 	
3.8.	 Effets de la grenade sur la santé bucco-dentaire	 	 	 	 	 	
3.9.	 Autres propriétés de la grenade sur la santé	 	 	 	 	 	
3.9.1.	 La grenade et sus effets contre la diarrhée	 	 	 	 	 	
3.9.2.	 La grenade et ses effets sur la qualité du sperme et sur les troubles de l’érection	 	
3.9.3.	 Effet de la grenade sur l’obésité	 	 	 	 	 	 	 	
4.	 Bibliographie
Le groupe de Qualité et de Sécurité Alimentaire et la grenade	
Le groupe de recherche « Qualité et Sécurité Alimentaire, CSA », du Département de Tech-
nologie Agroalimentaire de l’Université Miguel Hernández d’Elche, a réalisé diverses études
sur la qualité organoleptique et les propriétés fonctionnelles du jus de grenade et d’autres
produits dérivés de la grenade (extrait d’écorce, grenade déshydratée, etc.).
L’un des projets de recherche mis en place a été financé par l’entreprise Antioxidantes Natu-
rales del Mediterráneo S.L, et la recherche a porté sur la comparaison des propriétés fonc-
tionnelles et sur l’acceptation de la part des consommateurs espagnols des jus commerciaux
de grenade disponibles sur le marché espagnol. En outre, le groupe de recherche de CSA,
ainsi que l’Université d’État du Kansas (États-Unis d’Amérique, USA) a réalisé une étude sur
l’acceptation de différents types de jus de grenade à échelle mondiale. Dans le cadre de cette
étude, le jus Granatum Plus a été sélectionné comme modèle de jus 100 % naturel.
Études Réalisées
Les résultats de l’analyse des jus de grenade commercialisés en Espagne en 2010 montrent
que les produits de la marque Granatum Plus ont une teneur plus élevée en polyphénols
(antioxydants naturels de la grenade) que les autres produits analysés. Une autre étude, réa-
lisée sur les prix des différents produits dérivés de la grenade existants sur le marché, établit
aussi que les produits Granatum Plus présentent le meilleur rapport « qualité-prix » parmi le
groupe des produits analysés.
Il est vivement recommandé d’indiquer sur les étiquettes des
divers produits l’origine géographique des grenades et la variété
utilisée. Il convient de remarquer que dans la liste des produits
espagnols analysés, Granatum Plus est la seule marque commer-
ciale qui informe les consommateurs de l’origine géographique de
la grenade, « España », et de la variété utilisée « Mollar Elche ».
Cultivé
en
Espagne
Cette même étude a démontré que les gélules « Granatum Plus » possèdent environ 30 % de
punicalagines et un pourcentage total de polyphénols proche de 50 %.
Le produit contient, en outre, environ 84 % d’extrait de grenade. Une gélule « Granatum Plus
» équivaut donc à la consommation des polyphénols et des punicalagines contenus dans
250 ml de jus d’arilles de grenade pressée de cette même variété. Cette étude, et d’autres
réalisées lors de ces dernières années par des universités prestigieuses du monde entier, ont
démontré que l’écorce de la grenade possède 10 fois plus de capacité anti-oxydante que la
partie comestible.
Les jus de Granatum Plus ont obtenu les notes les plus faibles en matière d’attributs indési-
rables, et les plus hautes valeurs dans des attributs tels que la saveur, l’arôme à grenade et
la couleur.
1. Introduction
Dans la plupart des cas avant de se diriger vers le futur il faut d’abord regarder vers le passé.
La grenade en est un bon exemple, car c’est l’un des premiers fruits domestiqué par l’homme.
Sa présence est clairement visible dans la culture et l’histoire de l’Espagne, elle apparait
même dans les armoiries du Royaume de Grenade, au temps des rois catholiques. Un autre
exemple, illustrant le rapport étroit entre la grenade, l’Espagne et la recherche scientifique,
c’est bien le blason du Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC), où apparait
aussi un grenadier (Figure 1).
Dans le présent dossier, notre objet est de faire connaître la grande importance de la culture
de ce fruit en Espagne, dû à son importante production, mais aussi aux bienfaits que ce fruit
et ses produits dérivés apportent à la nutrition humaine.
Figure 1. Grenadier en production et blason du Centro Superior de Investigaciones Científicas.
1.1. L’Origine du Grenadier
Le grenadier (Punica granatum L.) est un arbre fruitier cultivé depuis l’Antiquité. Il s’agit de
l’un des arbres fruitiers cités dans la Bible, au même titre que la vigne, l’olivier ou le palmier.
D’après Nikolai Vavilov, le grenadier appartient au Centre IV: Centre du Proche Orient (Asie  
Mineure, Transcaucasie, Iran et régions hautes du Turkménistan).
		
Le grenadier (Punica granatum L.) est un arbre caducifolié de petites dimensions, pouvant
atteindre au maximum 8 mètres de hauteur à l’état sauvage. C’est un arbre fruitier ayant un
grand intérêt pour de nombreuses régions du monde, spécialement dans les régions arides
et semi-arides, car bien qu’il soit moins important que d’autres arbres fruitiers, il peut s’adap-
ter à différentes zones où de nombreuses autres espèces, actuellement plus importantes,
seraient incapables de fournir une production rentable (Melgarejo et Salazar, 2003).
Sa classification systématique est la suivante:
Division: Phanerogamae
Classe: Dycotiledoneae
Sous-classe: Archichlamydeae
Ordre: Myrtales
Familie: Punicaceae
Genre: Punica
Espèce: Granatum
1.2. Importance Économique du Grenadier
Actuellement, il est cultivé dans de nombreux pays, notamment l’Espagne, les États-Unis,
l’Iran, la Turquie, l’Inde, Israël, la Chine et les pays de la côte nord de l’Afrique, entre autres.
L’Espagne est le premier producteur d’Europe, et la production y est concentrée dans la Com-
munauté Valencienne, en Andalousie et dans la région de Murcie (Graphique 1).
La production espagnole, de 22.311 tonnes en 2010 (MMARM, 2010), se concentre surtout
dans la province d’Alicante (90 %), et à l’intérieur de celle-ci la production est focalisée es-
sentiellement dans trois communes, Elche, Albatera et Crevillente, par ordre d’importance.
Cette concentration élevée montre clairement l’énorme importance socio-économique de la
grenade pour ces trois communes et leurs alentours.
Graphique 1. Communautés espagnoles productrices de grenade.
1.3. La grenade Mollar d’Elche
La grenade  est un fruit qui, traditionnellement, a été apprécié et admiré dans de nombreuses
civilisations. Les grenadiers, ainsi que les palmiers, sont les arbres les plus caractéristiques
de la campagne d’Elche. En outre, ils sont connus depuis la nuit des temps. En Espagne, la
grenade Mollar d’Elche (Figure 2) est de loin la variété la plus populaire, et c’est sans l’ombre
d’un doute la plus cultivée en Espagne.
	 - Fruits de taille grande ou très grande.
	 - Arbre très vigoureux, de croissance rapide.
	 - Fruit de grande taille.
	 - Grosse graine, couleur rouge sombre et pépins petits et mous.
	 - Maturité entre octobre et novembre.
	 - Variété de meilleure qualité, de calibre plus élevé et  plus productive que les
	    autres variétés du groupe des Valenciennes, qui occupent la seconde place dans
	    la production espagnole.
Les caractéristiques les plus importantes des grenades Mollar d’Elche sont les suivantes:
L’étude des composants bioactifs de la grenade et de leurs bienfaits pour la santé humaine est
un domaine de recherche de toute actualité et du plus grand intérêt. Il a été constaté, suite à
de nombreuses études scientifiques, que la grenade et ses  produits dérivés contiennent de
nombreux composants pouvant servir à prévenir certaines maladies et à conserver la santé
(Larrosa et al., 2006; Sartippour et al., 2008; Koyama et al., 2010).
Généralement, la grenade est consommée fraiche. Cependant, une partie importante de la
récolte ne possède pas une qualité visuelle suffisante pour être   destinée à la consommation
de fruits frais, car le niveau d’acceptation de la part du consommateur serait très bas. Néan-
moins, la qualité des arilles, qui constitue la partie comestible du fruit, est similaire à celle
des exemplaires ayant une apparence acceptable pour être consommés frais. Concernant
cette partie de la récolte, qui n’est pas utilisable pour la consommation fraiche, il est donc
nécessaire de chercher une solution commerciale sous forme d’utilisation industrielle. Les
produits industrialisés dérivés de la grenade ayant le plus d’importance sont les suivants:
				
Les produits industrialisés dérivés de la grenade ayant le plus d’importance
sont les suivants:
- Jus de grenade: amplement commercialisé aux USA et ayant 	
  un grand potentiel en Espagne.
-  Arilles en IVème gamme
- Confitures
- Vins, vinaigres et liqueurs.
- Arilles déshydratées
-  Produits nutraceutiques à base d’extrait d’écorce
- Condiment alimentaire.
-  Cosmétiques: crèmes, huiles, gels,…
2. Les Produits fonctionnels dérivés de la grenade et leur exploitation intégrale
La grenade possède dans ses différentes parties de nombreux composés chimiques d’une
valeur biologique élevée: écorce, membranes blanches, arilles et graines (Figure 3). Le pro-
duit le plus important dérivé de la grenade est le jus, et c’est sans aucun doute le produit le
plus étudié et ayant une multitude de références aussi bien dans la littérature scientifique
espagnole qu’internationale.
Environ 50 % du poids total de la grenade correspond à l’écorce et aux  membranes blanches,
qui sont une source très importante de composés bioactifs, tels  les polyphénols, les flavo-
noïdes, les ellagitanins, les proantocianidines et les minéraux, essentiellement du potassium,
de l’azote, du calcium, du phosphore, du magnésium et du sodium. C’est pourquoi les pro-
duits nutraceutiques et les condiments alimentaires élaborés à partir d’extraits d’écorce et
de membranes blanches peuvent représenter une source importante de tous ces composés,
s’ils ont été élaborés de manière correcte.
Figure 3. La grenade et ses différentes parties.
2.1. Composition Chimique de la Grenade
En outre, les graines de grenade sont une source importante de lipides, car les pépins ont une
teneur en acides gras qui oscille entre 12 et 20 % de leur poids total (poids sec).
Le profil des acides gras se caractérise par une teneur élevée en acides gras insaturés, no-
tamment acide linolénique, linoléique, punique, oléique, stéarique et palmitique.
La partie comestible de la grenade représente environ 50 %
du poids total d’une grenade, dont 80 % sont les arilles (par-
tie charnue) et 20 % les pépins (partie ligneuse).
La composition des graines de grenade est la suivante: eau
(85 %); sucres (10 %), principalement fructose et glucose;
acides organiques (1,5 %), essentiellement acide ascorbique,
citrique et malique; composés bioactifs tels que polyphénols
et flavonoïdes (essentiellement anthocyanines).
Tableau 1. Composition nutritionnelle de la partie comestible (USDA, 2007).
Actuellement, les effets bénéfiques des fruits et des légumes sont largement acceptés en
raison de leur teneur élevée en composés bioactifs. La présence des composés énumérés
précédemment (Tableau 2) garantit la valeur nutritionnelle importante de la grenade.
Tableau 2. Teneur en éléments minéraux de la partie comestible (USDA, 2007) et teneur
en jus de grenade avec pulpe (Andreu-Sevilla et al., 2008).
2.2.1. Composés phénoliques à faible poids moléculaire
Les composés phénoliques peuvent être divisés en molécules simples, et en polymères
de celles-ci ayant un poids moléculaire plus élevé. Parmi les premières il convient de citer
les flavonoïdes, qui sont les composés les plus importants de ce sous-groupe; tandis que
les anthocyanosides sont les composés les plus représentatifs, responsables de la couleur
caractéristique de la grenade. Parmi les composés phénoliques à faible poids moléculaire il
faut mettre l’accent sur les acides phénoliques, et parmi ces derniers sur l’acide gallique et
l’acide ellagique (Figure 4).
Figure 4. Composés phénoliques à faible poids moléculaire
2.2.	 Composés Phénoliques
2.2.2. Composés phénoliques à poids moléculaire élevé
Les tanins sont les polyphénols à poids moléculaire élevé les plus caractéristiques. L’écorce
de la grenade est riche en tanins hydrolysables, principalement en punicaline, pédunculagine
et punicalagine (Figure 5).
Figure 5. Structure moléculaire de la punicalagine
Parmi les aliments fonctionnels il convient de citer : (i) ceux qui contiennent certains  miné-
raux, vitamines, acides gras ou fibres alimentaires ; (ii) les aliments auxquels on a ajouté des
substances biologiquement actives, comme les phytochimiques ou autres antioxydants, et
(iii) les probiotiques qui contiennent des micro-organismes vivants exerçant des effets béné-
fiques.
Conformément à ce qui a été exposé ci-dessus et aux diverses études réalisées sur la compo-
sition chimique de la grenade, et plus récemment sur ses effets sur la santé, nous pouvons
considérer la grenade comme un aliment fonctionnel (Melgarejo, 2010).
Les anthocyanosides sont les composés étant considérés comme les responsables de la cou-
leur rouge des grenades; l’importance de ces composés phénoliques repose sur leur action
anti-oxydante, qui protège des radicaux libres en retardant le processus de vieillissement
des cellules. Ces flavonoïdes ont une activité captatrice de radicaux libres, comme cela a été
démontré dans diverses études, notamment celle d’Espín et al. (2000). Il est estimé que 10
% de la capacité anti-oxydante du jus de grenade est due à la présence de ces polyphénols,
les anthocyanosides (Gil et al., 2000).
Le concept d’aliment fonctionnel est complexe et peut se rap-
porter à plusieurs aspects : si les composants sont des nutri-
ments ou non, s’ils agissent de manière positive ou non sur
l’organisme, et s’ils provoquent un effet physiologique ou psy-
chologique en plus de l’effet purement nutritionnel (Viuda-Mar-
tos et al., 2011a).
2.3. La Grenade en tant qu’Aliment Fonctionnel
La présence des acides gras essentiels (linoléique, linolénique et arachidonique) est de
grande importance, spécialement en raison de leur teneur en acides gras polyinsaturés. Les
acides gras polyinsaturés jouent un rôle très im-
portant en tant que composés prévenant contre
les maladies cardiovasculaires et autres pro-
blèmes cardiaques, car ce type d’acides gras dimi-
nue considérablement les niveaux de HDL-choles-
térol (mauvais cholestérol).
L’acide punique a des effets anti-athérogéniques.
Les ellagitanins peuvent être transformés en uro-
lithines; l’urolithine A pourrait bien être le com-
posé anti-inflammatoire le plus actif associé à la consommation de la grenade. Dans le co-
lon les processus anti-inflammatoires pourraient être dus à la fraction non métabolisée des
ellagitanins (Larrosa et al., 2010). La punicalagine est le polyphénol ayant le plus haut poids
moléculaire connu, qui s’hydrolyse en acide ellagique et se métabolise dans l’appareil intes-
tinal en générant des urolithines. Les punicalagines sont les composés présentant la plus
haute capacité anti-oxydante ou captatrice de radicaux libres, et celles-ci sont  responsables
d’environ 50 % de cette activité dans le jus de grenade, suivies d’autres tanins hydrolysables
(33 % de l’activité totale), et en moindre mesure de l’acide ellagique (3 %) (Gil et al., 2000;
García-Viguera et al., 2004).
La capacité anti-oxydante du jus de grenade est trois fois plus
grande que celle du vin rouge ou du thé vert (Gil et al., 2000).
- Puissant effet anti-oxydant.
	 - Activité anticancéreuse.
	 - Effet protecteur du système cardiovasculaire.
Les principales propriétés fonctionnelles des punicalagines sont (Sánchez, 2009):
2.4.	 Oxydation Vs Antioxydation
Les organismes vivants nécessitent de l’énergie, et celle-ci
est obtenue des principes immédiats (hydrates de carbone,
lipides et protéines).Cette énergie peut être obtenue par
des réactions chimiques impliquant ou non l’oxygène. Il
convient donc de distinguer le métabolisme anaérobie du
métabolisme aérobie.
Il est vrai que l’obtention d’énergie de la part de la cellule
est plus importante si la base de son métabolisme est l’oxy-
gène. Avec l’oxygène la cellule peut obtenir plus d’ATP à
partir des principes nutritifs (hydrates de carbone, lipides et
protéines). Sans oxygène on obtient 20 % d’ATP en moins
(énergie).
C6H12O6 + 6 O2 ====> 6 CO2 + 6 H2O + 38 ATP
Ces réactions oxydatives ont lieu dans les mitochondries, qui sont des structures présentes
dans le cytoplasme des cellules où la molécule de glucose (6 atomes de carbone),  déjà divi-
sée en deux molécules d’acide pyruvique (3 atomes de carbone), s’oxyde peu à peu en libé-
rant des électrons et des protons puis en acceptant finalement l’oxygène pour se transformer
en eau, dioxyde de carbone et en stockant de l’énergie sous forme de liaisons triphosphates
(ATP).
O2 + 4 H+ 4 e-    ====>  2 H2O
Les molécules provenant de l’oxydation du
glucose continuent de s’oxyder et l’oxygène
diminue puis absorbe les électrons et les
protons; chaque molécule d’oxygène ac-
cepte quatre électrons et quatre protons,
formant ainsi 2 molécules d’eau. C’est ce
que l’on appelle une tétra-réduction de
l’oxygène.
Mais tout ne se passe pas toujours de manière aussi exacte, car il est calculé que dans 5 % des
cas des mono-réductions et des bi-réductions se produisent, donnant lieu, non pas à de l’eau
et du CO2, facilement éliminables par les émonctoires naturels (rein, poumon, peau…), mais
à des espèces réactives nocives dérivées de l’oxygène (EROs ou ROS) qui sont nuisibles pour
la santé car elles perpétuent l’oxydation de nos tissus sains, provoquant des pathologies.
Disons que ce 5 % est semblable à la « suie » de la « cheminée métabolique », et si elle n’est
pas éliminée ou neutralisée, l’organisme tombe malade ou vieillit plus rapidement. Les sys-
tèmes les plus agressés sont l’appareil circulatoire et nerveux ou le système défensif immu-
nitaire. Les espèces réactives dérivées de l’oxygène qui se produisent dans les cellules sont,
entre autres, le péroxyde d’hydrogène (H2O2),  le radical oxhydrile (-OH) et le radical supe-
roxyde (O2•−).
Avec l’apparition de l’oxygène sur la terre certaines espèces qui n’étaient pas préparées pour
l’oxydation ont disparu. Celles qui ont pu supporter l’impact de l’oxygène ont survécu, car
elles ont réussi à développer un système qui les protège: le système anti-oxydant.
L’oxydation se définit comme une perte d’électrons dans les dernières couches électroniques
d’atomes ou de molécules, pour se transformer en ions de charge. Les substances qui captent
ces électrons se dénomment oxydantes, et en oxydant, elles se réduisent. Ces ions « oxydés
» - transformés en ce que l’on appelle des radicaux libres s’ils ne sont pas neutralisés par un
autre élément (réducteur) lui offrant ses propres électrons ou protons (H+) - continueront
leur errance dans l’organisme jusqu’à ce qu’ils parviennent à s’emparer d’autres substrats
qu’ils oxyderont à leur tour; les substrats les plus affectés sont les membranes formant les
cellules. L’oxydation « incontrôlée » qui se produit dans les tissus de notre organisme pro-
voque le vieillissement, la dégénération et, bien entendu, la maladie. Il faut donc combattre
l’oxydation si l’on veut survivre.
	 - Superoxyde dismutase (SOD)
	 - Catalase (CAT)
	 - Glutathion peroxydase (GPx)… et autres
CO2+ NH3+ luz ====>Hidratos de carbono
Ces trois enzymes forment la plus grande défense anti-radicaux dans les cellules. Il convient
de tenir compte du fait qu’un excès de radicaux libres (oxydants) ou une dysfonction de
notre défense enzymatique, incapable de s’opposer à l’excès de RL, a pour conséquence de
développer de nombreux processus pathologiques, principalement des maladies de nature  
dégénérative, genre Alzheimer, Parkinson, Arthrose, etc.
Le vieillissement n’est rien d’autre qu’un déséquilibre en faveur des mécanismes d’oxyda-
tion, dû à ce que les systèmes anti-oxydants de défense sont faibles ou inefficaces.
Mais en raison du rythme de vie actuel, notre corps doit faire face à de nombreuses attaques
« oxydatives » provenant de notre milieu, qui sursaturent la défense anti-oxydative innée
mentionnée auparavant (enzymatique): il s’agit de la pollution, du tabac, des radiations, des
innombrables conservateurs présents dans nos produits alimentaires, etc...
C’est pourquoi il faut se pourvoir de substances pouvant aider à la lutte anti-oxydative, no-
tamment certaines vitamines hydrosolubles (Vitamines B1, B6, B12, C,) et liposolubles (Vita-
mine E, A), ainsi que les biocaroténoïdes et les polyphénols.
Dans les plantes, les espèces réactives de l’oxygène se produisent aussi durant la photosyn-
thèse (obtention d’énergie à partir de la lumière solaire).
Disons que les plantes aussi doivent se défendre, comme nous, pour pouvoir supporter les
conditions de haute intensité lumineuse qui provoquent des oxydations. Pour cela, les ca-
roténoïdes, les bioflavonoïdes et autres substances protègent les végétaux des oxydations.
Tout le monde sait que si des espèces comme la tomate, le brocoli, l’orange ou la pomme ne
contenaient pas de substances anti-oxydantes elles ne se conserveraient pas, mais tout sim-
plement elles se dénaturaliseraient. Ainsi donc, si on incorpore les nutriments en question
à notre régime alimentaire, ceux-ci stimuleront notre système anti-oxydant en diminuant ce
que l’on dénomme le « stress » oxydatif.
L’aide anti-oxydative est toujours nécessaire, spécialement lorsque notre organisme est en
train de traverser une étape compliquée pour le métabolisme, comme c’est le cas d’un grand
effort physique (grossesse, croissance, compétitions, etc.), ou lorsqu’il faut combattre une
infection, endurer un choc postopératoire, ou tout simplement lorsque notre corps entre
dans une « étape » évolutive (ménopause ou andropause).
C’est pour cela que la recherche de nutriments anti-oxydatifs, provenant des fruits et des
légumes résistant le mieux à l’impact de l’énergie lumineuse du soleil, sont ceux qui nous
intéressent le plus. C’est lorsqu’un fruit ou un légume, dans sa maturité, offre la plus grande
concentration d’antioxydants qu’il faut le consommer. Les couleurs attractives constituent
la  référence principale d’une haute concentration en substances anti-oxydantes, comme les
carotènes, les polyphénols, les resvératrols, etc. Il convient de mettre spécialement l’accent
sur la grenade, car elle possède une teneur en antioxydants bien plus élevée que d’autres
fruits ayant la réputation d’être très anti-oxydantes, comme les agrumes ou les myrtilles, et
même le thé vert ou le vin rouge.
Dr. José Faus Vitoria (Nº d’ordre professionnel: 9582-Valencia)
Expert en Ozonothérapie, Homéopathie et Médecine Manuelle
República Argentina, 52, 2º, 3ª. 46700-Gandia
Nº de Téléphone : 96 2870827
http://www.doctorfaus.com
La grenade (Punica granatum L.) est un
fruit millénaire, mystique et distinctif.
Durant l’antiquité elle a été louée dans
différents textes - dans la Bible, dans
la Torah des juifs ou dans le Talmud de
Babylone - comme un fruit sacré ayant
des pouvoirs sur la fertilité, l’abondance
et la bonne fortune. La grenade est pré-
sente aussi dans certaines cérémonies,
dans l’art et la mythologie des égyp-
tiens et des grecs, et c’était également
l’emblème personnel de l’empereur
romain Maximus.
En plus de cette présence historique, la grenade a été utilisée
pour le traitement de nombreuses maladies dans différents
types de médecine. La médecine Ayurveda (hindoue) considère
la grenade comme un remède adéquat pour le traitement des
parasites, de la diarrhée et des ulcères, et elle est considérée
également comme ayant des propriétés épuratives. La grenade
sert aussi en tant que remède contre le diabète dans la méde-
cine Unani pratiquée en Inde. L’intérêt considérable qui existe
actuellement sur les vertus médicinales et nutritionnelles de la
grenade a commencé en l’an 2000 ; dès lors, plus de 200 réfé-
rences ont été publiées à ce sujet, décrivant les bienfaits de la
grenade et de ses produits dérivés sur la santé. Auparavant, du-
rant la période allant de 1950 à 1999, seulement 25 publications
scientifiques avaient été publiées sur cette matière.
3. Grenade et santé
Les propriétés potentiellement thérapeutiques de la
grenade sont très vastes, comprenant traitements et
prévention contre le cancer, les maladies cardiovas-
culaires, l’Alzheimer, les maladies inflammatoires, les
maladies buccales et cutanées, l’obésité, les troubles
de l’érection ou la diarrhée.
Voici à présent, de manière détaillée, les principaux
résultats d’une révision bibliographique concernant
la littérature scientifique existante jusqu’en 2011,
où sont décrites les diverses applications thérapeu-
tiques de la grenade qui ont été énoncées ci-dessus.
3.1.	 Propriétés Anticancéreuses et Anti-tumorales
Nombreuses sont les études réalisées pour évaluer l’efficacité de la grenade et de ses pro-
duits dérivés, dotés d‘une grande activité anti-oxydante et agissant en tant que facteurs anti-
prolifératifs, anti-invasifs et pro-apoptotiques sur des cellules malades et chez des modèles
animaux (Lansky et Newman 2007; Syed et al., 2007; Hong et al., 2008; Hamad et Al-Mo-
mene 2009).
Hong et al. (2008) ont démontré que le jus et les extraits provenant de la grenade constituent
de puissants inhibiteurs de la croissance cellulaire, et ils sont même plus puissants que cer-
tains polyphénols considérés de manière isolée; cela suggère un effet synergique des phyto-
chimiques présents dans la grenade et dans ses extraits.
Un extrait de grenade appliqué comme prétraitement topique diminue l’incidence d’une
tumeur chez les souris de 100 % à 30 %, augmentant en outre la latence dans le développe-
ment de la tumeur de 9 à 14 semaines (Afaq et al., 2005).
Albretch et al. (2004) ont étudié l’effet de l’huile de grenade,
des polyphénols de l’écorce, des membranes et du jus fer-
menté sur le cancer de la prostate. Tous ces agents, de ma-
nière séparée, ont inhibés la prolifération in vitro des cellules
cancéreuses dans les cellules humaines de LNCaP, PC-3 et
DU 145; cela démontre l’évidente activité anti-tumorale des
produits dérivés de la grenade sur le cancer de la prostate.
Kohno et al. (2004) ont démontré que l’administration
d’huile de pépins de grenade dans le régime alimentaire
inhibe l’incidence et la multiplication des adénocarcinomes
du colon chez les rats. L’inhibition des tumeurs du colon au
moyen de l’huile de pépins est associée à l’augmentation des
acides linoléniques conjugués dans la muqueuse du colon et
dans le foie. Il y a des preuves scientifiques qui démontrent
que le jus de grenade supprime l’expression COX-2 induite par le TNF-   , la voie NF-κB et
l’activation de Akt. Certains composants bioactifs présents dans le jus de grenade, tels les
anthocyanosides et les flavonols, peuvent être les responsables de l’augmentation de l’acti-
vité antiproliférative des cellules cancéreuses (Adams et al., 2006). Seeram et al. (2005b)
ont décrit la grande activité antiproliférative du jus de grenade sur diverses lignes cellulaires
tumorales, avec une grande inhibition de l’ordre de 30 % jusqu’à 100 %. Le jus de grenade,
l’acide ellagique et la punicalagine ont induit l’apoptose (forme de mort cellulaire qui est ré-
glée de manière génétique) des cellules HT-29 du colon; cependant, dans les cellules HCT116
du colon, c’est l’acide ellagique et les punicalagines qui ont contribué à l’apoptose, non pas le
jus de grenade (Seeram et al., 2005b). Ainsi donc, les extraits d’écorce de grenade, riches en
acide ellagique et en punicalagines, pourraient constituer un futur traitement pour le cancer
du colon.
Lansky et al. (2005b) ont affirmé que certains composants présents dans la grenade ont inhi-
bé de manière significative l’invasion de cellules cancéreuses de la prostate in vitro (cellules
PC-3).
Fjaeraa et Nanberg (2009) ont démontré que l’acide ellagique a induit l’apoptose par le biais
de la mesure de la rupture et par l’altération de l’ADN dans le cycle cellulaire. González-Sar-
rías et al. (2009) ont suggéré que l’acide ellagique et ses métabolites, notamment les uroli-
thines A et B, peuvent contribuer à la prévention du cancer du colon.
Hong et al. (2008) ont prouvé que le jus et les extraits de grenade ont une grande capacité
pour détenir la prolifération et stimuler l’apoptose dans les cellules cancéreuses de la pros-
tate. Plus récemment, Koyama et al. (2010) ont démontré qu’un traitement sur les cellules
LAPC4 de la prostate avec des extraits de grenade stabilisés dans la teneur en ellagitanins
(punicalagine) ont inhibé de 37 % la prolifération et ont conduit à l’apoptose.
Suite à ce qui a été exposé ci-dessus, nous pouvons conclure que la grenade et ses produits
dérivés ont un effet bénéfique sur les maladies cancéreuses et tumorales dû à leur teneur
élevée en composés phénoliques, tels les anthocyanosides, l’acide ellagique et les punicala-
gines. En outre, à partir de chacun des cas étudiés, il a été démontré que les produits dérivés
de la grenade et de ses extraits ont différentes aptitudes, et il en est de même si les composés
responsables sont administrés de manière individuelle ou isolés. Ainsi donc, l’utilisation de la
grenade et de ses produits dérivés possède une grande dépendance dans le type d’affection.
Il est important de remarquer que dans tous les cas étudiés il est question de prévention et
de traitement, mais non pas de guérison du cancer ou des tumeurs. La grenade et ses pro-
duits dérivés, dû à leur composition phytochimique, sont des produits très recommandables
pour la prévention et le traitement du cancer.
Source: Dr. Gilberto E. Chéchile Toniolo (2011). II Symposium International sur le Grena-
dier, Madrid, Espagne.
Tableau 4. Principaux effets anti-tumoraux de la grenade.
	 - Antiprolifératif: interruption de la croissance tumorale.
	 - Induit l’apoptose: Mort cellulaire induite (suicide).
	 -InhibelefacteurnucléaireĸB(NF-ĸB):Contrôlel’expressiondeplusde
200 gènes (système immunitaire, prolifération cellulaire, invasion tum
	 rale, métastase).
	 -Anti-angiogenèse:Formationdenouveauxvaisseauxsanguins.
	 - Inhibe l’invasion tumorale (métalloprotéinases).
Enfin et en guise de résumé, nous décrivons les principales actions ou effets anti-tumoraux
de la grenade et de ses produits dérivés sur les différentes maladies cancéreuses (sein, colon,
prostate, etc.).
3.2. Prévention des Maladies Cardiovasculaires
La dyslipidémie est l’un des facteurs de risque les plus impor-
tants pour le développement des maladies coronaires. Elle se
caractérise par des niveaux élevés de cholestérol à basse den-
sité (LDL) et/ou par des niveaux faibles de cholestérol à haute
densité (HDL) (Esmaillzadeh et Azadbakht 2008). Le choles-
térol se divise en deux types: le cholestérol à basse densité
(LDL, ou mauvais cholestérol) et  les lipoprotéines à haute
densité (HDL, ou bon cholestérol).
Le bon cholestérol (HDL) est ainsi dénommé car il semble fa-
voriser la diminution du niveau de cholestérol dans le sang;
le cholestérol à haute densité est produit de manière nature-
lle par l’organisme lui-même, et il élimine le cholestérol des
parois artérielles en le ramenant au foie. Le mauvais cholestérol s’accumule dans les parois
artérielles, formant une plaque qui entrave la circulation du sang vers le cœur. C’est pour-
quoi, lorsque le taux de cholestérol LDL est trop élevé, le risque de maladie cardiovasculaire
augmente. Il semblerait que l’oxydation du LDL contribue à l’athérosclérose et aux maladies
cardiovasculaires (Heinecke 2006).
Plusieurs études in vitro ont été réalisées sur des animaux et sur des êtres humains avec divers
produits en rapport avec la grenade et leur composition pour  la prévention et l’atténuation
de l’athérosclérose et de l’oxydation du LDL (Aviram et al., 2000; Sezer et al., 2007; Basu et
Penugonda 2009; Davidson et al., 2009; Fuhrman et al., 2010). Aviram et al. (2000), en utili-
sant des sujets masculins en bonne santé, ont analysé l’effet de la consommation du jus de
grenade sur l’oxydation du LDL; l’étude a  déterminé que le LDL baisse et que l’activité du HDL
augmente dans une proportion de 20 %. Seezer et al. (2007) ont comparé la teneur totale en
polyphénols et l’activité anti-oxydante des vins de grenade et du vin rouge.
Aussi bien la teneur en polyphénols que l’activité anti-oxydante étaient supérieures dans les
vins de grenade que dans les vins rouges. Les deux types de vins ont fait baisser le niveau de
LDL, mais dû à sa capacité anti-oxydante plus puissante la diminution produite par le vin de
grenade a été supérieure à celle du vin rouge : 24 % pour le vin de grenade et 14 % pour le
vin rouge. Esmaillzadeh et al. (2006) ont administré 40 g de jus concentré de grenade à des
patients diabétiques et hyperlipidémiques (niveaux élevés de cholestérol et de triglycérides)
durant 8 semaines. À la fin de l’étude, les niveaux de triglycérides et de HDL n’avaient pas
changé. Cependant, une diminution s’était produite sur le niveau de cholestérol total (5,43
%), sur le LDL (9,24 %), sur le quotient cholestérol total/HDL (7,27 %) et sur le quotient LDL/
HDL (11,76 %).
Basu et Penugonda (2009) ont suggéré que le mécanisme principal du jus de grenade en tant
qu’anti-athérogénique peut se résumer par les affirmations suivantes:
	 - Il augmente l’activité anti-oxydante du sérum sanguin,
	 en diminuant les lipides du plasma et la péroxydation lipidique.
	 - Il diminue l’oxydation du LDL.
	 - Il diminue les aires de lésions par athérosclérose.
	 - Il diminue la pression artérielle systolique.
Ainsi, il existe un effet favorable de la consommation de jus de grenade sur la progression de
l’athérosclérose et par conséquent sur le développement des maladies coronaires.
Le Docteur Aviram a réalisé de nombreuses expériences sur des patients en bonne santé et
sur des patients hypertendus, auxquels on a administré du jus de grenade durant différentes
périodes de temps. Suite à la réalisation de ces études, la conclusion est que la pression
artérielle s’est vue diminuée jusqu’à 36 % après deux semaines de traitement au jus de gre-
nade. Cette diminution a été attribuée au pouvoir anti-oxydant élevé des polyphénols de la
grenade (Aviram et Dornfeld, 2001; Aviram et al., 2004).
3.3.	 Propriétés Anti-inflammatoires
L’inflammation, la première défense physiologique
du corps humain, peut nous protéger des lésions
causées par les blessures ou les empoisonnements.
Ce système de défense peut anéantir les micro-orga-
nismes infectieux, éliminer les irritations et maintenir
les fonctions physiologiques dans leur état normal.
Cependant, une surexposition aux inflammations
peut causer certaines dysfonctions physiologiques,
telles l’asthme et l’arthrite (Lee et al., 2010).
Il y a de nombreuses preuves scientifiques qui dé-
montrent clairement la propriété anti-inflammatoire
de la grenade et de ses produits dérivés (Lansky et
Newman, 2007; Shukla et al., 2008; Larrosa et al.,
2010; Lee et al., 2010). Certains extraits de grenade, notamment les pépins pressés à froid,
inhibent l’action des enzymes cyclo-oxygénases et lipo-oxygénases in vitro. La cyclo-oxygé-
nase est une enzyme très importante pour la conversion de l’acide arachidonique en pros-
taglandines, qui sont des médiateurs importants de l’inflammation, de sorte que cet acide
se trouve fortement inhibé par la consommation d’extraits de grenade. La lipo-oxygénase
conduit à la transformation de l’arachidonique en leucotriènes, qui sont d’autres médiateurs
de l’inflammation, qui est également inhibée par les extraits de pépins de grenade (Tomás-
Barberán, 2010).
Boussetta et al. (2009) ont prouvé que l’acide punique, qui est un acide gras conjugué pré-
sent dans l’huile de pépins de grenade, possède un effet anti-inflammatoire démontré in vivo
et limitant par conséquent la péroxydation lipidique.
Lee et al. (2010) ont analysé quatre tanins hydrolysables, dont la punicalagine et la punica-
line, tous isolés de la grenade. Chacun de ces composés, à différentes doses,  produit une
inhibition significative de la production de monoxyde d’azote (NO) dans des études in vitro,
ce qui implique un effet anti-inflammatoire.
De Nigris et al. (2007) ont démontré que l’administration de jus de grenade et d’extraits de
grenade à des rats obèses diminue de manière significative l’expression de certains mar-
queurs génétiques ayant une influence sur l’inflammation cardiovasculaire.
Par la suite, Romier-Crouzet (2009) ont obtenu des résultats similaires avec du jus de grenade
et des extraits de grenade, en observant une prévention inflammatoire comme conséquence
de la teneur élevée en acide ellagique. Enfin, Larrosa et al. (2010) ont observé que l’adminis-
tration des extraits de grenade  diminue les niveaux de prostaglandines dans la muqueuse du
colon dû, une fois de plus, aux niveaux élevés d’acide ellagique dans la grenade.
3.4.	 La Grenade et ses Propriétés Contre le Diabète
Le diabète est la maladie métabolique la plus
commune dans le monde, et elle affecte des
millions de personnes. D’après la Fédération
Internationale du Diabète, l’estimation pour
l’année 2025 prévoit que cette maladie tou-
chera environ 333 millions de personnes.
Après les maladies cardiovasculaires et onco-
logiques, le diabète occupe la troisième place
en ordre d’importance.
C’est là que la grenade et ses produits dérivés peuvent jouer un rôle primordial, car il y a
de nombreuses preuves scientifiques concernant les propriétés antidiabétiques de ce fruit
(Huang et al., 2005; Li et al., 2005; Katz et al., 2007; Parmar y Kar, 2007; Li et al., 2008; Bagri
et al., 2009).
Le diabète est associé à un niveau élevé de stress oxydatif et au développement de
l’athérosclérose; il parait évident que les composés anti-oxydants de la grenade peuvent
exercer une influence significative sur le diabète.
Par exemple, Katz et al. (2007) ont démontré l’activité hypoglycémique des fleurs, des pépins
et du jus de grenade. Les mécanismes selon lesquels la grenade et ses produits dérivés exer-
cent cet effet ne sont pas encore connus. Cependant, et bien que les hypothèses concernant
ces mécanismes sont nombreuses, elles semblent toutes suggérer l’inhibition de certains
marqueurs génétiques et de certains composés qui induisent le stress oxydatif.
Par exemple, Li et al. (2005), ont suggéré l’inhi-
bition de l’enzyme   -glucosidase en tant que
mécanisme pour la diminution du diabète, et
en rapport avec des extraits de fleurs de gre-
nade. Pamar et Kar (2007) ont démontré que
la consommation d’extrait d’écorce de grenade
normalise les effets adverses d’un composé in-
duisant le diabète chez les souris.
Mcfarlin et al. (2009) ont étudié l’effet de l’huile
de pépins de grenade sur l’accumulation de
graisse chez les souris, et ils ont observé une
amélioration de la sensibilité à l’insuline. Toutes
ces preuves ajoutées à celles relatives aux mala-
dies cardiovasculaires, suggèrent un effet béné-
fique de la grenade et de ses produits dérivés sur
le diabète ainsi que sur de nombreuses maladies
cardiovasculaires chez des patients diabétiques,
car cet effet a également été démontré sur les
maladies coronaires.
Les principaux composants présentant des propriétés antidiabétiques sont les polyphénols;
ces composés ont une influence sur la glycémie par le biais de nombreux mécanismes, parmi
lesquels l’inhibition de l’absorption du glucose à travers l’intestin ou à travers les tissus péri-
phériques. Le mécanisme le plus probable dans la diminution du diabète est l’inhibition de
l’enzyme    -glucosidase. D’autres mécanismes suggèrent l’inhibition de la glycémie due à une
absorption par les tissus périphériques et non pas par l’intestin (Scalbert et al., 2005).
3.5. Prévention de la Détérioration Oxydative
La détérioration oxydative est un sujet de toute actualité, et le meilleur exemple  de cette
affirmation est que l’activité des fruits et des légumes contre la détérioration oxydative (te-
neur élevée en composés anti-oxydants) est l’une des propriétés ou caractéristiques les plus
appréciées par les consommateurs. D’une manière générale on peut définir un antioxydant
comme une substance naturelle ou artificielle ayant la capacité de neutraliser et de protéger
un système biologique face aux radicaux libres, tels les radicaux de l’oxygène et de l’azote, et
les radicaux lipidiques (Cano y Arnao, 2004).
Ces propriétés anti-oxydantes confèrent aux fruits et aux légumes des propriétés bénéfiques
pour la santé, en protégeant ou en diminuant le risque de souffrir certaines maladies dégé-
nératives (Brandt et al., 2004; Chen et al., 2007). Ainsi donc, lors de ces dernières années
la teneur en antioxydants est devenue un paramètre très important en ce qui concerne la
qualité des fruits et légumes. Parmi les composés ayant des propriétés anti-oxydantes il faut
mettre l’accent sur les anthocyanosides et autres phénols (Espín et al., 2007, Dorais et al.,
2008), sur les caroténoïdes (Perera et Yen, 2007) et sur les vitamines A, C et E (Hoursome et
al., 2008).	
Les composés responsables du grand pouvoir anti-oxydant de la grenade et de ses produits
dérivés ont été étudiés par de nombreux auteurs, aussi bien dans des modèles in vitro que
dans des modèles in vivo. L’activité anti-oxydante in vitro de la grenade et de ses produits
dérivés a été évaluée par plusieurs auteurs (Naveena et al., 2008; Cam et al., 2009; Mou-
savinejad et al., 2009; Tezcan et al., 2009). Tzulker et al. (2007) ont déterminé que la haute
capacité anti-oxydante de la grenade et de ses produits dérivés est due à la présence des
punicalagines dans sa composition, et non pas aux anthocyanosides comme on le croyait
auparavant.
Les mécanismes de l’activité anti-oxydante in vivo ne sont pas clairs, mais on sait  que ces
mécanismes agissent sur les matrices biologiques d’une manière très complexe. Madrigal-
Carballo et al. (2009) ont suggéré que les composés phénoliques de la grenade éprouvent
une réaction redox étant donné que les groupes hydroxyles des molécules phénoliques four-
nissent de l’hydrogène aux agents réducteurs. D’autres auteurs (Amarrowicz et al., 2004)
affirment que l’activité anti-oxydante des composés phénoliques est due à son habileté pour
attraper les radicaux libres et les cations métalliques chélates.
3.6. Prévention Sur les Problèmes de la Peau
Le processus de photovieillissement implique des lésions moléculaires et structurelles de la
peau, telles que l’inflammation, la diminution dans la synthèse du collagène, le grossisse-
ment ou la prolifération de l’épiderme (partie superficielle de la peau), la dégradation incom-
plète des fragments de collagène et l’oxydation des protéines.
Toutes ces modifications se traduisent cliniquement en une peau émaciée, des rides, des
changements dans sa coloration qui vire au jaunâtre, des taches blanches ovales ou rondes,
ou des taches sombres irrégulières et des télangiectasies (vaisseaux sanguins évidents), entre
autres. On assiste aussi à l’apparition de lésions bénignes telles que les kératoses sébor-
rhéiques ou lentiges (élévations ou taches de  couleur café), hyperplasies sébacées et lésions
pré-malignes comme les kératoses actiniques.
Les lésions de la peau se produisent comme conséquence du vieillissement naturel. Cepen-
dant, les expositions de la peau au soleil induit l’apparition de lésions majeures. L’exposition
prolongée aux rayons ultraviolets peut provoquer de sérieuses complications, telles que le
cancer de la peau.
Les études réalisées sur divers extraits de grenade (Aslam et al.,
2006) suggèrent que les extraits provenant de l’écorce favorisent la
régénération du derme, tandis que les extraits provenant de l’huile
de pépins régénère l’épiderme.
Pacheco-Palencia et al. (2008) ont décrit les propriétés protectri-
ces des extraits de grenade contre les rayons UVA et UVB, dû à la
réduction de la génération d’espèces réactives de l’oxygène (ROS).
Afaq et al. (2009) ont suggéré que les lésions cutanées  induites par
les rayons UVB peuvent être diminuées en consommant des pro-
duits dérivés de la peau et des pépins de la grenade.
Toutes ces preuves scientifiques démontrent les excellentes propriétés pour la protection de
la peau des extraits d’écorce et de pépins de grenade.
3.7. Propriétés Antimicrobiennes de la Grenade et de ses Produits dérivés
Il existe de nombreuses technologies de conservation des aliments, certaines en usage de-
puis très longtemps, qui protègent les aliments de l’altération causée par les micro-organis-
mes. Ainsi donc, les micro-organismes peuvent être inhibés par réfrigération, par réduction
de l’activité de l’eau, par acidification, par modification de l’atmosphère du récipient, par
traitements non thermiques, ou en ajoutant des composés antimicrobiens.
Les produits antimicrobiens pour usage alimentaire sont des composés chimiques, ajoutés
ou naturellement présents dans les aliments, qui retardent la croissance ou provoquent la
mort des micro-organismes, augmentant ainsi la résistance à l’altération de la qualité ou de
la sécurité des aliments.
Les cibles principales des agents antimicrobiens sont les
micro-organismes producteurs d’intoxications alimentaires
(agents infectieux et producteurs de toxines), les micro-or-
ganismes qui altèrent les aliments, dont les produits méta-
boliques terminaux (les catabolites) ou les enzymes causant
de mauvaises odeurs, des saveurs désagréables, des problè-
mes de texture, des changements de coloration et/ou des
risques sanitaires (Davidson et Zivanovic, 2003).
L’utilisation d’agents chimiques et synthétiques ayant une
activité anti-microbiologique considérable, comme inhibi-
teur de la croissance microbienne, est l’une des techniques
les plus anciennes pour le contrôle de la croissance micro-
bienne, et c‘est donc une technique adéquate de conserva-
tion (Viuda-Martos et al., 2008).
Actuellement, il y a tendance à substituer ces agents chimiques par d’éventuels traitements
naturels consistant à appliquer les agents présents dans les fruits, les légumes et les her-
bes aromatiques. Les principaux agents naturels antimicrobiens sont les huiles essentielles
des herbes aromatiques et des épices. Les huiles essentielles dérivées des plantes sont bien
connues pour leur activité antimicrobienne élevée contre un vaste éventail de bactéries et
de champignons, en plus de stimuler l’activité anti-oxydante des propres produits traités
(Ayala-Zavala et al., 2005). L’activité antimicrobienne de la grenade et de ses produits dé-
rivés a été démontrée dans de nombreuses études qui ont constaté l’inhibition de l’activité
de nombreux micro-organismes (Reddy et al., 2007; McCarrell, 2008; Al-Zoreky 2009; Choio
et al., 2009; Gould et al., 2009). Reddy et al. (2007) ont démontré que différents extraits
de grenade dans  différents solvants (eau, éthanol, etc.) présentent une activité antimicro-
bienne significative contre E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Candida albicans, Cryptococcus
neoformans et S. aureus.
Al-Zoreky (2009) a démontré que les extraits de l’écorce de grenade constituent un puissant
inhibiteur de la croissance de Listeria monocytogenes, S. aureus, E. coli et Yersinia entero-
colitica. Choi et al. (2009) ont étudié l’effet in vivo et in vitro de l’application de diverses
concentrations d’extraits d’écorce de grenade pour inhiber la croissance de la Salmonelle, en
constatant que la dose minimale était de 62,5 mg/L.
En général, la puissance inhibitrice élevée de la grenade et de ses produits dérivés est attri-
buée à la concentration élevée de composés tels que les polyphénols, les tanins et les antho-
cyanosides. Des études très récentes ont démontré que l’utilisation de produits dérivés et de
sous-produits, comme condiment alimentaire, non seulement améliore sa capacité anti-oxy-
dante mais garantit aussi une totale innocuité due à la grande capacité de la grenade et de
ses extraits dans l’inhibition de l’activité des micro-organismes provoquant la détérioration
des aliments (Navarro et al., 2011; Viuda-Martos et al., 2011b).Di Silvestro et al. (2009)
3.8. Effets de la Grenade Sur la Santé Bucco-dentaire
Avoir une santé dentaire optimale n’est pas seulement important pour préserver l’apparence
et la fonction des dents, mais aussi pour nous protéger contre les maladies cardiovasculaires.
Actuellement, la science reconnait que les maladies périodontales et inflammatoires chro-
niques sont étroitement liées à l’aggravement des maladies cardiovasculaires (Dumitrescu,
2005).
Di Silvestro et al. (2009) ont démontré que le rinçage buccal à base d’extraits de grenade
diminue de manière efficace la quantité de micro-organismes de la plaque dentaire. Cette
propriété est attribuée principalement à la nette influence des composés polyphénoliques
et flavonoïdes sur le développement de la gingivite. La gingivite est une maladie buccale bac
térienne, provoquant l’inflammation et le saignement des gencives, causée notamment par
les restes d’aliments coincés entre les dents.
Menezes et al. (2006) ont étudié l’effet produit par l’extrait de grenade sur les micro-or-
ganismes de la plaque dentaire, et ils ont constaté une efficacité élevée, car le nombre de
micro-organismes diminuait de 84 %.
Sastravaha et al. (2005) ont démontré l’efficacité d’un gel contenant des extraits de grenade
en tant que traitement additionnel pour compléter les thérapies périodontales habituelles.
Badria et Zidan (2004) ont démontré que les flavonoïdes de la grenade possèdent une action
antibactérienne in vitro contre les micro-organismes responsables de la gingivite.
Les références concernant l’effet de la grenade et de ses produits dérivés sur les maladies
buccodentaires sont moins nombreuses que celles concernant les maladies cancéreuses ou
cardiovasculaires. Les cas décrits ci-dessus constituent les exemples les plus récents de ce
type de recherches. La consommation de la grenade, fraiche, sous forme d’aliment dérivé ou
sous forme d’extrait, est non seulement agréable, dû à sa saveur délicieuse, mais c’est aussi
un remède excellent pour une santé bucco-dentaire adéquate.
Le Tableau 5 résume quelques-unes des études les plus importantes.
Tableau 5. Études in vivo réalisées pour évaluer les effets bénéfiques de la grenade sur la
santé des animaux de laboratoire et des êtres humains.
3.9. Autres Propriétés de la Grenade sur la Santé
3.9.1. La grenade et ses effets contre la diarrhée
Il existe uniquement deux études récentes qui ont mis en évidence l’effet des extraits de
l’écorce de grenade sur la prévention de la diarrhée. Ces deux expériences, réalisées sur des
rats de laboratoire, ont consisté à appliquer un extrait élaboré à base de peau/écorce de gre-
nade, qui a eu pour effet de diminuer aussi bien le nombre que la masse des déjections. Les
études ont été effectuées par Qnais et al. (2007) et Olapour et al. (2009). Les doses proposées
par ces derniers pour le traitement de cette maladie était de 400 mg/kg de poids corporel.
3.9.2	 La grenade et ses effets sur la qualité du sperme et sur les troubles de 		
	l’érection
L’objectif du sperme est essentiellement la reproduction, car il agit comme un « véhicu-
le » pour transporter les spermatozoïdes dans l’appareil reproducteur féminin. Bien que
l’éjaculation de sperme accompagne l’orgasme et le plaisir sexuel, l’érection et l’orgasme
sont contrôlés par des mécanismes indépendants, de sorte que l’émission de sperme n’est
pas essentielle pour la jouissance sexuelle. La consommation de jus de grenade produit une
croissance de la concentration de sperme dans l’épididyme, une meilleure mobilité et une
plus grande densité de cellules spermatogéniques; en outre, il a été observé que la quantité
de sperme de mauvaise qualité diminue en comparaison avec le groupe référence ou con-
trôle (Türk et al., 2008).  
Dans une étude plus récente, ce même groupe de chercheurs a suggéré que l’acide ellagique
a un effet protecteur aussi bien sur les testicules que sur les spermatozoïdes. Cet effet pou-
rrait avoir un rapport avec l’action élevée de l’acide ellagique contre le stress oxydatif (Türk
et al., 2010).
Quant à la dysfonction érectile ou à l’impuissance sexuelle, qui consiste dans l’incapacité
durable d’obtenir ou de maintenir une érection suffisamment rigide pour donner lieu à une
relation sexuelle satisfaisante, il a été déterminé, dans une étude réalisée par Forest et al.
(2007), qu’après quatre semaines de consommation de jus de grenade les patients avaient
une meilleure activité érectile que d’autres patients auxquels on avait administré un placébo.
3.9.3. Effet de la grenade sur l’obésité
L’obésité est une maladie chronique d’origine multifactorielle qui se caractérise par une
accumulation excessive de graisse ou une hypertrophie générale du tissu adipeux dans le
corps. En d’autres termes, on parle d’obésité lorsque la réserve naturelle d’énergie des êtres
humains et des autres mammifères, stockée sous forme de graisse corporelle, augmente
jusqu’à un point où elle est associée à de nombreuses complications, notamment à certaines
conditions de santé, à certaines maladies et à une croissance de la mortalité.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit l’obésité comme l’état d’un individu lorsque
l’IMC ou indice de masse corporelle (calcul entre la stature et le poids de l’individu) est égal
ou supérieur à 30 kg/m2. Le périmètre abdominal constitue aussi un signe d’obésité lorsqu’il
est égal ou supérieur à 102 cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes. L’obésité est
l’un des premiers facteurs de risque du syndrome métabolique, c’est à dire qu’elle prédispose
à diverses maladies, notamment aux maladies cardiovasculaires, au diabète mellitus de type
2, à l’apnée du sommeil, à l’ictus, à l’ostéoarthrite, ainsi qu’à certaines formes de cancer et à
certaines affections dermatologiques et gastro-intestinales.
Bien que l’obésité soit une condition clinique individuelle elle est devenue un  problème de
santé publique sérieux qui augmente sans cesse. L’OMS considère que « l’obésité a atteint
des proportions épidémiques au niveau mondial, et chaque année au moins 2,6 millions de
personnes perdent la vie à cause de l’obésité ou du surpoids.
Tableau 6. Études destinées à évaluer l’effet in vivo de la grenade ou de ses extraits sur l’obésité.
Auparavant ce problème était considéré comme spécifique des pays à hauts revenus, mais
actuellement l’obésité est fortement présente dans les pays disposant de faibles ou de moy-
ens revenus ».
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Jus de grenade cultivée en Espagne

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Jus de grenade cultivée en Espagne

  • 1. JUS DE GRENADE CULTIVÉE EN ESPAGNE Punicalagine anti-oxydante du jus de grenade et de l’extrait de grenade, dans l’alimentation fonctionnelle du futur. Ing. Ángel Calín Sánchez Dr. Ángel A. Carbonell Barrachina UNIVERSIDAD MIGUEL HERNÁNDEZ, Département de Technologie Agroalimentaire
  • 2. Je possède des vertus exceptionnelles, venez les découvrir
  • 3. 1. Introduction 1.1. Origine du grenadier 1.2. Importance économique en Espagne 1.3. La grenade Mollar d’Elche 2.1. Composition chimique de la grenade 2.2. Composés phénoliques 2.2.1. Composés phénoliques à faible poids moléculaire 2.2.2. Composés phénoliques à poids moléculaire élevé 2.3. La grenade en tant qu’aliment fonctionnel 2.4. Oxydation Vs Anti-oxydation 3.1. Propriétés anticancéreuses et anti-tumorales 3.2. Prévention des maladies cardiovasculaires 3.3. Propriétés anti-inflammatoires 3.4. La grenade et ses propriétés contre le diabète 3.5. Prévention de la dégradation oxydative 3.6. Prévention des lésions de la peau 3.7. Propriétés antimicrobiennes de la grenade et de ses produits dérivés 3.8. Effets de la grenade sur la santé bucco-dentaire 3.9. Autres propriétés de la grenade sur la santé 3.9.1. La grenade et sus effets contre la diarrhée 3.9.2. La grenade et ses effets sur la qualité du sperme et sur les troubles de l’érection 3.9.3. Effet de la grenade sur l’obésité 4. Bibliographie
  • 4. Le groupe de Qualité et de Sécurité Alimentaire et la grenade Le groupe de recherche « Qualité et Sécurité Alimentaire, CSA », du Département de Tech- nologie Agroalimentaire de l’Université Miguel Hernández d’Elche, a réalisé diverses études sur la qualité organoleptique et les propriétés fonctionnelles du jus de grenade et d’autres produits dérivés de la grenade (extrait d’écorce, grenade déshydratée, etc.). L’un des projets de recherche mis en place a été financé par l’entreprise Antioxidantes Natu- rales del Mediterráneo S.L, et la recherche a porté sur la comparaison des propriétés fonc- tionnelles et sur l’acceptation de la part des consommateurs espagnols des jus commerciaux de grenade disponibles sur le marché espagnol. En outre, le groupe de recherche de CSA, ainsi que l’Université d’État du Kansas (États-Unis d’Amérique, USA) a réalisé une étude sur l’acceptation de différents types de jus de grenade à échelle mondiale. Dans le cadre de cette étude, le jus Granatum Plus a été sélectionné comme modèle de jus 100 % naturel. Études Réalisées Les résultats de l’analyse des jus de grenade commercialisés en Espagne en 2010 montrent que les produits de la marque Granatum Plus ont une teneur plus élevée en polyphénols (antioxydants naturels de la grenade) que les autres produits analysés. Une autre étude, réa- lisée sur les prix des différents produits dérivés de la grenade existants sur le marché, établit aussi que les produits Granatum Plus présentent le meilleur rapport « qualité-prix » parmi le groupe des produits analysés.
  • 5. Il est vivement recommandé d’indiquer sur les étiquettes des divers produits l’origine géographique des grenades et la variété utilisée. Il convient de remarquer que dans la liste des produits espagnols analysés, Granatum Plus est la seule marque commer- ciale qui informe les consommateurs de l’origine géographique de la grenade, « España », et de la variété utilisée « Mollar Elche ». Cultivé en Espagne Cette même étude a démontré que les gélules « Granatum Plus » possèdent environ 30 % de punicalagines et un pourcentage total de polyphénols proche de 50 %. Le produit contient, en outre, environ 84 % d’extrait de grenade. Une gélule « Granatum Plus » équivaut donc à la consommation des polyphénols et des punicalagines contenus dans 250 ml de jus d’arilles de grenade pressée de cette même variété. Cette étude, et d’autres réalisées lors de ces dernières années par des universités prestigieuses du monde entier, ont démontré que l’écorce de la grenade possède 10 fois plus de capacité anti-oxydante que la partie comestible. Les jus de Granatum Plus ont obtenu les notes les plus faibles en matière d’attributs indési- rables, et les plus hautes valeurs dans des attributs tels que la saveur, l’arôme à grenade et la couleur.
  • 6. 1. Introduction Dans la plupart des cas avant de se diriger vers le futur il faut d’abord regarder vers le passé. La grenade en est un bon exemple, car c’est l’un des premiers fruits domestiqué par l’homme. Sa présence est clairement visible dans la culture et l’histoire de l’Espagne, elle apparait même dans les armoiries du Royaume de Grenade, au temps des rois catholiques. Un autre exemple, illustrant le rapport étroit entre la grenade, l’Espagne et la recherche scientifique, c’est bien le blason du Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC), où apparait aussi un grenadier (Figure 1). Dans le présent dossier, notre objet est de faire connaître la grande importance de la culture de ce fruit en Espagne, dû à son importante production, mais aussi aux bienfaits que ce fruit et ses produits dérivés apportent à la nutrition humaine. Figure 1. Grenadier en production et blason du Centro Superior de Investigaciones Científicas.
  • 7. 1.1. L’Origine du Grenadier Le grenadier (Punica granatum L.) est un arbre fruitier cultivé depuis l’Antiquité. Il s’agit de l’un des arbres fruitiers cités dans la Bible, au même titre que la vigne, l’olivier ou le palmier. D’après Nikolai Vavilov, le grenadier appartient au Centre IV: Centre du Proche Orient (Asie Mineure, Transcaucasie, Iran et régions hautes du Turkménistan). Le grenadier (Punica granatum L.) est un arbre caducifolié de petites dimensions, pouvant atteindre au maximum 8 mètres de hauteur à l’état sauvage. C’est un arbre fruitier ayant un grand intérêt pour de nombreuses régions du monde, spécialement dans les régions arides et semi-arides, car bien qu’il soit moins important que d’autres arbres fruitiers, il peut s’adap- ter à différentes zones où de nombreuses autres espèces, actuellement plus importantes, seraient incapables de fournir une production rentable (Melgarejo et Salazar, 2003). Sa classification systématique est la suivante: Division: Phanerogamae Classe: Dycotiledoneae Sous-classe: Archichlamydeae Ordre: Myrtales Familie: Punicaceae Genre: Punica Espèce: Granatum
  • 8. 1.2. Importance Économique du Grenadier Actuellement, il est cultivé dans de nombreux pays, notamment l’Espagne, les États-Unis, l’Iran, la Turquie, l’Inde, Israël, la Chine et les pays de la côte nord de l’Afrique, entre autres. L’Espagne est le premier producteur d’Europe, et la production y est concentrée dans la Com- munauté Valencienne, en Andalousie et dans la région de Murcie (Graphique 1). La production espagnole, de 22.311 tonnes en 2010 (MMARM, 2010), se concentre surtout dans la province d’Alicante (90 %), et à l’intérieur de celle-ci la production est focalisée es- sentiellement dans trois communes, Elche, Albatera et Crevillente, par ordre d’importance. Cette concentration élevée montre clairement l’énorme importance socio-économique de la grenade pour ces trois communes et leurs alentours. Graphique 1. Communautés espagnoles productrices de grenade.
  • 9. 1.3. La grenade Mollar d’Elche La grenade est un fruit qui, traditionnellement, a été apprécié et admiré dans de nombreuses civilisations. Les grenadiers, ainsi que les palmiers, sont les arbres les plus caractéristiques de la campagne d’Elche. En outre, ils sont connus depuis la nuit des temps. En Espagne, la grenade Mollar d’Elche (Figure 2) est de loin la variété la plus populaire, et c’est sans l’ombre d’un doute la plus cultivée en Espagne. - Fruits de taille grande ou très grande. - Arbre très vigoureux, de croissance rapide. - Fruit de grande taille. - Grosse graine, couleur rouge sombre et pépins petits et mous. - Maturité entre octobre et novembre. - Variété de meilleure qualité, de calibre plus élevé et plus productive que les autres variétés du groupe des Valenciennes, qui occupent la seconde place dans la production espagnole. Les caractéristiques les plus importantes des grenades Mollar d’Elche sont les suivantes:
  • 10. L’étude des composants bioactifs de la grenade et de leurs bienfaits pour la santé humaine est un domaine de recherche de toute actualité et du plus grand intérêt. Il a été constaté, suite à de nombreuses études scientifiques, que la grenade et ses produits dérivés contiennent de nombreux composants pouvant servir à prévenir certaines maladies et à conserver la santé (Larrosa et al., 2006; Sartippour et al., 2008; Koyama et al., 2010). Généralement, la grenade est consommée fraiche. Cependant, une partie importante de la récolte ne possède pas une qualité visuelle suffisante pour être destinée à la consommation de fruits frais, car le niveau d’acceptation de la part du consommateur serait très bas. Néan- moins, la qualité des arilles, qui constitue la partie comestible du fruit, est similaire à celle des exemplaires ayant une apparence acceptable pour être consommés frais. Concernant cette partie de la récolte, qui n’est pas utilisable pour la consommation fraiche, il est donc nécessaire de chercher une solution commerciale sous forme d’utilisation industrielle. Les produits industrialisés dérivés de la grenade ayant le plus d’importance sont les suivants: Les produits industrialisés dérivés de la grenade ayant le plus d’importance sont les suivants: - Jus de grenade: amplement commercialisé aux USA et ayant un grand potentiel en Espagne. - Arilles en IVème gamme - Confitures - Vins, vinaigres et liqueurs. - Arilles déshydratées - Produits nutraceutiques à base d’extrait d’écorce - Condiment alimentaire. - Cosmétiques: crèmes, huiles, gels,… 2. Les Produits fonctionnels dérivés de la grenade et leur exploitation intégrale
  • 11. La grenade possède dans ses différentes parties de nombreux composés chimiques d’une valeur biologique élevée: écorce, membranes blanches, arilles et graines (Figure 3). Le pro- duit le plus important dérivé de la grenade est le jus, et c’est sans aucun doute le produit le plus étudié et ayant une multitude de références aussi bien dans la littérature scientifique espagnole qu’internationale. Environ 50 % du poids total de la grenade correspond à l’écorce et aux membranes blanches, qui sont une source très importante de composés bioactifs, tels les polyphénols, les flavo- noïdes, les ellagitanins, les proantocianidines et les minéraux, essentiellement du potassium, de l’azote, du calcium, du phosphore, du magnésium et du sodium. C’est pourquoi les pro- duits nutraceutiques et les condiments alimentaires élaborés à partir d’extraits d’écorce et de membranes blanches peuvent représenter une source importante de tous ces composés, s’ils ont été élaborés de manière correcte. Figure 3. La grenade et ses différentes parties. 2.1. Composition Chimique de la Grenade
  • 12. En outre, les graines de grenade sont une source importante de lipides, car les pépins ont une teneur en acides gras qui oscille entre 12 et 20 % de leur poids total (poids sec). Le profil des acides gras se caractérise par une teneur élevée en acides gras insaturés, no- tamment acide linolénique, linoléique, punique, oléique, stéarique et palmitique. La partie comestible de la grenade représente environ 50 % du poids total d’une grenade, dont 80 % sont les arilles (par- tie charnue) et 20 % les pépins (partie ligneuse). La composition des graines de grenade est la suivante: eau (85 %); sucres (10 %), principalement fructose et glucose; acides organiques (1,5 %), essentiellement acide ascorbique, citrique et malique; composés bioactifs tels que polyphénols et flavonoïdes (essentiellement anthocyanines).
  • 13. Tableau 1. Composition nutritionnelle de la partie comestible (USDA, 2007).
  • 14. Actuellement, les effets bénéfiques des fruits et des légumes sont largement acceptés en raison de leur teneur élevée en composés bioactifs. La présence des composés énumérés précédemment (Tableau 2) garantit la valeur nutritionnelle importante de la grenade. Tableau 2. Teneur en éléments minéraux de la partie comestible (USDA, 2007) et teneur en jus de grenade avec pulpe (Andreu-Sevilla et al., 2008).
  • 15. 2.2.1. Composés phénoliques à faible poids moléculaire Les composés phénoliques peuvent être divisés en molécules simples, et en polymères de celles-ci ayant un poids moléculaire plus élevé. Parmi les premières il convient de citer les flavonoïdes, qui sont les composés les plus importants de ce sous-groupe; tandis que les anthocyanosides sont les composés les plus représentatifs, responsables de la couleur caractéristique de la grenade. Parmi les composés phénoliques à faible poids moléculaire il faut mettre l’accent sur les acides phénoliques, et parmi ces derniers sur l’acide gallique et l’acide ellagique (Figure 4). Figure 4. Composés phénoliques à faible poids moléculaire 2.2. Composés Phénoliques
  • 16. 2.2.2. Composés phénoliques à poids moléculaire élevé Les tanins sont les polyphénols à poids moléculaire élevé les plus caractéristiques. L’écorce de la grenade est riche en tanins hydrolysables, principalement en punicaline, pédunculagine et punicalagine (Figure 5). Figure 5. Structure moléculaire de la punicalagine
  • 17. Parmi les aliments fonctionnels il convient de citer : (i) ceux qui contiennent certains miné- raux, vitamines, acides gras ou fibres alimentaires ; (ii) les aliments auxquels on a ajouté des substances biologiquement actives, comme les phytochimiques ou autres antioxydants, et (iii) les probiotiques qui contiennent des micro-organismes vivants exerçant des effets béné- fiques. Conformément à ce qui a été exposé ci-dessus et aux diverses études réalisées sur la compo- sition chimique de la grenade, et plus récemment sur ses effets sur la santé, nous pouvons considérer la grenade comme un aliment fonctionnel (Melgarejo, 2010). Les anthocyanosides sont les composés étant considérés comme les responsables de la cou- leur rouge des grenades; l’importance de ces composés phénoliques repose sur leur action anti-oxydante, qui protège des radicaux libres en retardant le processus de vieillissement des cellules. Ces flavonoïdes ont une activité captatrice de radicaux libres, comme cela a été démontré dans diverses études, notamment celle d’Espín et al. (2000). Il est estimé que 10 % de la capacité anti-oxydante du jus de grenade est due à la présence de ces polyphénols, les anthocyanosides (Gil et al., 2000). Le concept d’aliment fonctionnel est complexe et peut se rap- porter à plusieurs aspects : si les composants sont des nutri- ments ou non, s’ils agissent de manière positive ou non sur l’organisme, et s’ils provoquent un effet physiologique ou psy- chologique en plus de l’effet purement nutritionnel (Viuda-Mar- tos et al., 2011a). 2.3. La Grenade en tant qu’Aliment Fonctionnel
  • 18. La présence des acides gras essentiels (linoléique, linolénique et arachidonique) est de grande importance, spécialement en raison de leur teneur en acides gras polyinsaturés. Les acides gras polyinsaturés jouent un rôle très im- portant en tant que composés prévenant contre les maladies cardiovasculaires et autres pro- blèmes cardiaques, car ce type d’acides gras dimi- nue considérablement les niveaux de HDL-choles- térol (mauvais cholestérol). L’acide punique a des effets anti-athérogéniques. Les ellagitanins peuvent être transformés en uro- lithines; l’urolithine A pourrait bien être le com- posé anti-inflammatoire le plus actif associé à la consommation de la grenade. Dans le co- lon les processus anti-inflammatoires pourraient être dus à la fraction non métabolisée des ellagitanins (Larrosa et al., 2010). La punicalagine est le polyphénol ayant le plus haut poids moléculaire connu, qui s’hydrolyse en acide ellagique et se métabolise dans l’appareil intes- tinal en générant des urolithines. Les punicalagines sont les composés présentant la plus haute capacité anti-oxydante ou captatrice de radicaux libres, et celles-ci sont responsables d’environ 50 % de cette activité dans le jus de grenade, suivies d’autres tanins hydrolysables (33 % de l’activité totale), et en moindre mesure de l’acide ellagique (3 %) (Gil et al., 2000; García-Viguera et al., 2004). La capacité anti-oxydante du jus de grenade est trois fois plus grande que celle du vin rouge ou du thé vert (Gil et al., 2000).
  • 19. - Puissant effet anti-oxydant. - Activité anticancéreuse. - Effet protecteur du système cardiovasculaire. Les principales propriétés fonctionnelles des punicalagines sont (Sánchez, 2009): 2.4. Oxydation Vs Antioxydation Les organismes vivants nécessitent de l’énergie, et celle-ci est obtenue des principes immédiats (hydrates de carbone, lipides et protéines).Cette énergie peut être obtenue par des réactions chimiques impliquant ou non l’oxygène. Il convient donc de distinguer le métabolisme anaérobie du métabolisme aérobie. Il est vrai que l’obtention d’énergie de la part de la cellule est plus importante si la base de son métabolisme est l’oxy- gène. Avec l’oxygène la cellule peut obtenir plus d’ATP à partir des principes nutritifs (hydrates de carbone, lipides et protéines). Sans oxygène on obtient 20 % d’ATP en moins (énergie). C6H12O6 + 6 O2 ====> 6 CO2 + 6 H2O + 38 ATP
  • 20. Ces réactions oxydatives ont lieu dans les mitochondries, qui sont des structures présentes dans le cytoplasme des cellules où la molécule de glucose (6 atomes de carbone), déjà divi- sée en deux molécules d’acide pyruvique (3 atomes de carbone), s’oxyde peu à peu en libé- rant des électrons et des protons puis en acceptant finalement l’oxygène pour se transformer en eau, dioxyde de carbone et en stockant de l’énergie sous forme de liaisons triphosphates (ATP). O2 + 4 H+ 4 e- ====> 2 H2O Les molécules provenant de l’oxydation du glucose continuent de s’oxyder et l’oxygène diminue puis absorbe les électrons et les protons; chaque molécule d’oxygène ac- cepte quatre électrons et quatre protons, formant ainsi 2 molécules d’eau. C’est ce que l’on appelle une tétra-réduction de l’oxygène. Mais tout ne se passe pas toujours de manière aussi exacte, car il est calculé que dans 5 % des cas des mono-réductions et des bi-réductions se produisent, donnant lieu, non pas à de l’eau et du CO2, facilement éliminables par les émonctoires naturels (rein, poumon, peau…), mais à des espèces réactives nocives dérivées de l’oxygène (EROs ou ROS) qui sont nuisibles pour la santé car elles perpétuent l’oxydation de nos tissus sains, provoquant des pathologies.
  • 21. Disons que ce 5 % est semblable à la « suie » de la « cheminée métabolique », et si elle n’est pas éliminée ou neutralisée, l’organisme tombe malade ou vieillit plus rapidement. Les sys- tèmes les plus agressés sont l’appareil circulatoire et nerveux ou le système défensif immu- nitaire. Les espèces réactives dérivées de l’oxygène qui se produisent dans les cellules sont, entre autres, le péroxyde d’hydrogène (H2O2), le radical oxhydrile (-OH) et le radical supe- roxyde (O2•−). Avec l’apparition de l’oxygène sur la terre certaines espèces qui n’étaient pas préparées pour l’oxydation ont disparu. Celles qui ont pu supporter l’impact de l’oxygène ont survécu, car elles ont réussi à développer un système qui les protège: le système anti-oxydant. L’oxydation se définit comme une perte d’électrons dans les dernières couches électroniques d’atomes ou de molécules, pour se transformer en ions de charge. Les substances qui captent ces électrons se dénomment oxydantes, et en oxydant, elles se réduisent. Ces ions « oxydés » - transformés en ce que l’on appelle des radicaux libres s’ils ne sont pas neutralisés par un autre élément (réducteur) lui offrant ses propres électrons ou protons (H+) - continueront leur errance dans l’organisme jusqu’à ce qu’ils parviennent à s’emparer d’autres substrats qu’ils oxyderont à leur tour; les substrats les plus affectés sont les membranes formant les cellules. L’oxydation « incontrôlée » qui se produit dans les tissus de notre organisme pro- voque le vieillissement, la dégénération et, bien entendu, la maladie. Il faut donc combattre l’oxydation si l’on veut survivre. - Superoxyde dismutase (SOD) - Catalase (CAT) - Glutathion peroxydase (GPx)… et autres
  • 22. CO2+ NH3+ luz ====>Hidratos de carbono Ces trois enzymes forment la plus grande défense anti-radicaux dans les cellules. Il convient de tenir compte du fait qu’un excès de radicaux libres (oxydants) ou une dysfonction de notre défense enzymatique, incapable de s’opposer à l’excès de RL, a pour conséquence de développer de nombreux processus pathologiques, principalement des maladies de nature dégénérative, genre Alzheimer, Parkinson, Arthrose, etc. Le vieillissement n’est rien d’autre qu’un déséquilibre en faveur des mécanismes d’oxyda- tion, dû à ce que les systèmes anti-oxydants de défense sont faibles ou inefficaces. Mais en raison du rythme de vie actuel, notre corps doit faire face à de nombreuses attaques « oxydatives » provenant de notre milieu, qui sursaturent la défense anti-oxydative innée mentionnée auparavant (enzymatique): il s’agit de la pollution, du tabac, des radiations, des innombrables conservateurs présents dans nos produits alimentaires, etc... C’est pourquoi il faut se pourvoir de substances pouvant aider à la lutte anti-oxydative, no- tamment certaines vitamines hydrosolubles (Vitamines B1, B6, B12, C,) et liposolubles (Vita- mine E, A), ainsi que les biocaroténoïdes et les polyphénols. Dans les plantes, les espèces réactives de l’oxygène se produisent aussi durant la photosyn- thèse (obtention d’énergie à partir de la lumière solaire). Disons que les plantes aussi doivent se défendre, comme nous, pour pouvoir supporter les conditions de haute intensité lumineuse qui provoquent des oxydations. Pour cela, les ca- roténoïdes, les bioflavonoïdes et autres substances protègent les végétaux des oxydations. Tout le monde sait que si des espèces comme la tomate, le brocoli, l’orange ou la pomme ne contenaient pas de substances anti-oxydantes elles ne se conserveraient pas, mais tout sim- plement elles se dénaturaliseraient. Ainsi donc, si on incorpore les nutriments en question à notre régime alimentaire, ceux-ci stimuleront notre système anti-oxydant en diminuant ce que l’on dénomme le « stress » oxydatif.
  • 23. L’aide anti-oxydative est toujours nécessaire, spécialement lorsque notre organisme est en train de traverser une étape compliquée pour le métabolisme, comme c’est le cas d’un grand effort physique (grossesse, croissance, compétitions, etc.), ou lorsqu’il faut combattre une infection, endurer un choc postopératoire, ou tout simplement lorsque notre corps entre dans une « étape » évolutive (ménopause ou andropause). C’est pour cela que la recherche de nutriments anti-oxydatifs, provenant des fruits et des légumes résistant le mieux à l’impact de l’énergie lumineuse du soleil, sont ceux qui nous intéressent le plus. C’est lorsqu’un fruit ou un légume, dans sa maturité, offre la plus grande concentration d’antioxydants qu’il faut le consommer. Les couleurs attractives constituent la référence principale d’une haute concentration en substances anti-oxydantes, comme les carotènes, les polyphénols, les resvératrols, etc. Il convient de mettre spécialement l’accent sur la grenade, car elle possède une teneur en antioxydants bien plus élevée que d’autres fruits ayant la réputation d’être très anti-oxydantes, comme les agrumes ou les myrtilles, et même le thé vert ou le vin rouge. Dr. José Faus Vitoria (Nº d’ordre professionnel: 9582-Valencia) Expert en Ozonothérapie, Homéopathie et Médecine Manuelle República Argentina, 52, 2º, 3ª. 46700-Gandia Nº de Téléphone : 96 2870827 http://www.doctorfaus.com
  • 24. La grenade (Punica granatum L.) est un fruit millénaire, mystique et distinctif. Durant l’antiquité elle a été louée dans différents textes - dans la Bible, dans la Torah des juifs ou dans le Talmud de Babylone - comme un fruit sacré ayant des pouvoirs sur la fertilité, l’abondance et la bonne fortune. La grenade est pré- sente aussi dans certaines cérémonies, dans l’art et la mythologie des égyp- tiens et des grecs, et c’était également l’emblème personnel de l’empereur romain Maximus. En plus de cette présence historique, la grenade a été utilisée pour le traitement de nombreuses maladies dans différents types de médecine. La médecine Ayurveda (hindoue) considère la grenade comme un remède adéquat pour le traitement des parasites, de la diarrhée et des ulcères, et elle est considérée également comme ayant des propriétés épuratives. La grenade sert aussi en tant que remède contre le diabète dans la méde- cine Unani pratiquée en Inde. L’intérêt considérable qui existe actuellement sur les vertus médicinales et nutritionnelles de la grenade a commencé en l’an 2000 ; dès lors, plus de 200 réfé- rences ont été publiées à ce sujet, décrivant les bienfaits de la grenade et de ses produits dérivés sur la santé. Auparavant, du- rant la période allant de 1950 à 1999, seulement 25 publications scientifiques avaient été publiées sur cette matière. 3. Grenade et santé
  • 25. Les propriétés potentiellement thérapeutiques de la grenade sont très vastes, comprenant traitements et prévention contre le cancer, les maladies cardiovas- culaires, l’Alzheimer, les maladies inflammatoires, les maladies buccales et cutanées, l’obésité, les troubles de l’érection ou la diarrhée. Voici à présent, de manière détaillée, les principaux résultats d’une révision bibliographique concernant la littérature scientifique existante jusqu’en 2011, où sont décrites les diverses applications thérapeu- tiques de la grenade qui ont été énoncées ci-dessus. 3.1. Propriétés Anticancéreuses et Anti-tumorales Nombreuses sont les études réalisées pour évaluer l’efficacité de la grenade et de ses pro- duits dérivés, dotés d‘une grande activité anti-oxydante et agissant en tant que facteurs anti- prolifératifs, anti-invasifs et pro-apoptotiques sur des cellules malades et chez des modèles animaux (Lansky et Newman 2007; Syed et al., 2007; Hong et al., 2008; Hamad et Al-Mo- mene 2009). Hong et al. (2008) ont démontré que le jus et les extraits provenant de la grenade constituent de puissants inhibiteurs de la croissance cellulaire, et ils sont même plus puissants que cer- tains polyphénols considérés de manière isolée; cela suggère un effet synergique des phyto- chimiques présents dans la grenade et dans ses extraits. Un extrait de grenade appliqué comme prétraitement topique diminue l’incidence d’une tumeur chez les souris de 100 % à 30 %, augmentant en outre la latence dans le développe- ment de la tumeur de 9 à 14 semaines (Afaq et al., 2005).
  • 26. Albretch et al. (2004) ont étudié l’effet de l’huile de grenade, des polyphénols de l’écorce, des membranes et du jus fer- menté sur le cancer de la prostate. Tous ces agents, de ma- nière séparée, ont inhibés la prolifération in vitro des cellules cancéreuses dans les cellules humaines de LNCaP, PC-3 et DU 145; cela démontre l’évidente activité anti-tumorale des produits dérivés de la grenade sur le cancer de la prostate. Kohno et al. (2004) ont démontré que l’administration d’huile de pépins de grenade dans le régime alimentaire inhibe l’incidence et la multiplication des adénocarcinomes du colon chez les rats. L’inhibition des tumeurs du colon au moyen de l’huile de pépins est associée à l’augmentation des acides linoléniques conjugués dans la muqueuse du colon et dans le foie. Il y a des preuves scientifiques qui démontrent que le jus de grenade supprime l’expression COX-2 induite par le TNF- , la voie NF-κB et l’activation de Akt. Certains composants bioactifs présents dans le jus de grenade, tels les anthocyanosides et les flavonols, peuvent être les responsables de l’augmentation de l’acti- vité antiproliférative des cellules cancéreuses (Adams et al., 2006). Seeram et al. (2005b) ont décrit la grande activité antiproliférative du jus de grenade sur diverses lignes cellulaires tumorales, avec une grande inhibition de l’ordre de 30 % jusqu’à 100 %. Le jus de grenade, l’acide ellagique et la punicalagine ont induit l’apoptose (forme de mort cellulaire qui est ré- glée de manière génétique) des cellules HT-29 du colon; cependant, dans les cellules HCT116 du colon, c’est l’acide ellagique et les punicalagines qui ont contribué à l’apoptose, non pas le jus de grenade (Seeram et al., 2005b). Ainsi donc, les extraits d’écorce de grenade, riches en acide ellagique et en punicalagines, pourraient constituer un futur traitement pour le cancer du colon.
  • 27. Lansky et al. (2005b) ont affirmé que certains composants présents dans la grenade ont inhi- bé de manière significative l’invasion de cellules cancéreuses de la prostate in vitro (cellules PC-3). Fjaeraa et Nanberg (2009) ont démontré que l’acide ellagique a induit l’apoptose par le biais de la mesure de la rupture et par l’altération de l’ADN dans le cycle cellulaire. González-Sar- rías et al. (2009) ont suggéré que l’acide ellagique et ses métabolites, notamment les uroli- thines A et B, peuvent contribuer à la prévention du cancer du colon. Hong et al. (2008) ont prouvé que le jus et les extraits de grenade ont une grande capacité pour détenir la prolifération et stimuler l’apoptose dans les cellules cancéreuses de la pros- tate. Plus récemment, Koyama et al. (2010) ont démontré qu’un traitement sur les cellules LAPC4 de la prostate avec des extraits de grenade stabilisés dans la teneur en ellagitanins (punicalagine) ont inhibé de 37 % la prolifération et ont conduit à l’apoptose. Suite à ce qui a été exposé ci-dessus, nous pouvons conclure que la grenade et ses produits dérivés ont un effet bénéfique sur les maladies cancéreuses et tumorales dû à leur teneur élevée en composés phénoliques, tels les anthocyanosides, l’acide ellagique et les punicala- gines. En outre, à partir de chacun des cas étudiés, il a été démontré que les produits dérivés de la grenade et de ses extraits ont différentes aptitudes, et il en est de même si les composés responsables sont administrés de manière individuelle ou isolés. Ainsi donc, l’utilisation de la grenade et de ses produits dérivés possède une grande dépendance dans le type d’affection. Il est important de remarquer que dans tous les cas étudiés il est question de prévention et de traitement, mais non pas de guérison du cancer ou des tumeurs. La grenade et ses pro- duits dérivés, dû à leur composition phytochimique, sont des produits très recommandables pour la prévention et le traitement du cancer.
  • 28. Source: Dr. Gilberto E. Chéchile Toniolo (2011). II Symposium International sur le Grena- dier, Madrid, Espagne. Tableau 4. Principaux effets anti-tumoraux de la grenade. - Antiprolifératif: interruption de la croissance tumorale. - Induit l’apoptose: Mort cellulaire induite (suicide). -InhibelefacteurnucléaireĸB(NF-ĸB):Contrôlel’expressiondeplusde 200 gènes (système immunitaire, prolifération cellulaire, invasion tum rale, métastase). -Anti-angiogenèse:Formationdenouveauxvaisseauxsanguins. - Inhibe l’invasion tumorale (métalloprotéinases). Enfin et en guise de résumé, nous décrivons les principales actions ou effets anti-tumoraux de la grenade et de ses produits dérivés sur les différentes maladies cancéreuses (sein, colon, prostate, etc.).
  • 29. 3.2. Prévention des Maladies Cardiovasculaires La dyslipidémie est l’un des facteurs de risque les plus impor- tants pour le développement des maladies coronaires. Elle se caractérise par des niveaux élevés de cholestérol à basse den- sité (LDL) et/ou par des niveaux faibles de cholestérol à haute densité (HDL) (Esmaillzadeh et Azadbakht 2008). Le choles- térol se divise en deux types: le cholestérol à basse densité (LDL, ou mauvais cholestérol) et les lipoprotéines à haute densité (HDL, ou bon cholestérol). Le bon cholestérol (HDL) est ainsi dénommé car il semble fa- voriser la diminution du niveau de cholestérol dans le sang; le cholestérol à haute densité est produit de manière nature- lle par l’organisme lui-même, et il élimine le cholestérol des parois artérielles en le ramenant au foie. Le mauvais cholestérol s’accumule dans les parois artérielles, formant une plaque qui entrave la circulation du sang vers le cœur. C’est pour- quoi, lorsque le taux de cholestérol LDL est trop élevé, le risque de maladie cardiovasculaire augmente. Il semblerait que l’oxydation du LDL contribue à l’athérosclérose et aux maladies cardiovasculaires (Heinecke 2006). Plusieurs études in vitro ont été réalisées sur des animaux et sur des êtres humains avec divers produits en rapport avec la grenade et leur composition pour la prévention et l’atténuation de l’athérosclérose et de l’oxydation du LDL (Aviram et al., 2000; Sezer et al., 2007; Basu et Penugonda 2009; Davidson et al., 2009; Fuhrman et al., 2010). Aviram et al. (2000), en utili- sant des sujets masculins en bonne santé, ont analysé l’effet de la consommation du jus de grenade sur l’oxydation du LDL; l’étude a déterminé que le LDL baisse et que l’activité du HDL augmente dans une proportion de 20 %. Seezer et al. (2007) ont comparé la teneur totale en polyphénols et l’activité anti-oxydante des vins de grenade et du vin rouge.
  • 30. Aussi bien la teneur en polyphénols que l’activité anti-oxydante étaient supérieures dans les vins de grenade que dans les vins rouges. Les deux types de vins ont fait baisser le niveau de LDL, mais dû à sa capacité anti-oxydante plus puissante la diminution produite par le vin de grenade a été supérieure à celle du vin rouge : 24 % pour le vin de grenade et 14 % pour le vin rouge. Esmaillzadeh et al. (2006) ont administré 40 g de jus concentré de grenade à des patients diabétiques et hyperlipidémiques (niveaux élevés de cholestérol et de triglycérides) durant 8 semaines. À la fin de l’étude, les niveaux de triglycérides et de HDL n’avaient pas changé. Cependant, une diminution s’était produite sur le niveau de cholestérol total (5,43 %), sur le LDL (9,24 %), sur le quotient cholestérol total/HDL (7,27 %) et sur le quotient LDL/ HDL (11,76 %). Basu et Penugonda (2009) ont suggéré que le mécanisme principal du jus de grenade en tant qu’anti-athérogénique peut se résumer par les affirmations suivantes: - Il augmente l’activité anti-oxydante du sérum sanguin, en diminuant les lipides du plasma et la péroxydation lipidique. - Il diminue l’oxydation du LDL. - Il diminue les aires de lésions par athérosclérose. - Il diminue la pression artérielle systolique. Ainsi, il existe un effet favorable de la consommation de jus de grenade sur la progression de l’athérosclérose et par conséquent sur le développement des maladies coronaires. Le Docteur Aviram a réalisé de nombreuses expériences sur des patients en bonne santé et sur des patients hypertendus, auxquels on a administré du jus de grenade durant différentes périodes de temps. Suite à la réalisation de ces études, la conclusion est que la pression artérielle s’est vue diminuée jusqu’à 36 % après deux semaines de traitement au jus de gre- nade. Cette diminution a été attribuée au pouvoir anti-oxydant élevé des polyphénols de la grenade (Aviram et Dornfeld, 2001; Aviram et al., 2004).
  • 31. 3.3. Propriétés Anti-inflammatoires L’inflammation, la première défense physiologique du corps humain, peut nous protéger des lésions causées par les blessures ou les empoisonnements. Ce système de défense peut anéantir les micro-orga- nismes infectieux, éliminer les irritations et maintenir les fonctions physiologiques dans leur état normal. Cependant, une surexposition aux inflammations peut causer certaines dysfonctions physiologiques, telles l’asthme et l’arthrite (Lee et al., 2010). Il y a de nombreuses preuves scientifiques qui dé- montrent clairement la propriété anti-inflammatoire de la grenade et de ses produits dérivés (Lansky et Newman, 2007; Shukla et al., 2008; Larrosa et al., 2010; Lee et al., 2010). Certains extraits de grenade, notamment les pépins pressés à froid, inhibent l’action des enzymes cyclo-oxygénases et lipo-oxygénases in vitro. La cyclo-oxygé- nase est une enzyme très importante pour la conversion de l’acide arachidonique en pros- taglandines, qui sont des médiateurs importants de l’inflammation, de sorte que cet acide se trouve fortement inhibé par la consommation d’extraits de grenade. La lipo-oxygénase conduit à la transformation de l’arachidonique en leucotriènes, qui sont d’autres médiateurs de l’inflammation, qui est également inhibée par les extraits de pépins de grenade (Tomás- Barberán, 2010). Boussetta et al. (2009) ont prouvé que l’acide punique, qui est un acide gras conjugué pré- sent dans l’huile de pépins de grenade, possède un effet anti-inflammatoire démontré in vivo et limitant par conséquent la péroxydation lipidique.
  • 32. Lee et al. (2010) ont analysé quatre tanins hydrolysables, dont la punicalagine et la punica- line, tous isolés de la grenade. Chacun de ces composés, à différentes doses, produit une inhibition significative de la production de monoxyde d’azote (NO) dans des études in vitro, ce qui implique un effet anti-inflammatoire. De Nigris et al. (2007) ont démontré que l’administration de jus de grenade et d’extraits de grenade à des rats obèses diminue de manière significative l’expression de certains mar- queurs génétiques ayant une influence sur l’inflammation cardiovasculaire. Par la suite, Romier-Crouzet (2009) ont obtenu des résultats similaires avec du jus de grenade et des extraits de grenade, en observant une prévention inflammatoire comme conséquence de la teneur élevée en acide ellagique. Enfin, Larrosa et al. (2010) ont observé que l’adminis- tration des extraits de grenade diminue les niveaux de prostaglandines dans la muqueuse du colon dû, une fois de plus, aux niveaux élevés d’acide ellagique dans la grenade.
  • 33. 3.4. La Grenade et ses Propriétés Contre le Diabète Le diabète est la maladie métabolique la plus commune dans le monde, et elle affecte des millions de personnes. D’après la Fédération Internationale du Diabète, l’estimation pour l’année 2025 prévoit que cette maladie tou- chera environ 333 millions de personnes. Après les maladies cardiovasculaires et onco- logiques, le diabète occupe la troisième place en ordre d’importance. C’est là que la grenade et ses produits dérivés peuvent jouer un rôle primordial, car il y a de nombreuses preuves scientifiques concernant les propriétés antidiabétiques de ce fruit (Huang et al., 2005; Li et al., 2005; Katz et al., 2007; Parmar y Kar, 2007; Li et al., 2008; Bagri et al., 2009). Le diabète est associé à un niveau élevé de stress oxydatif et au développement de l’athérosclérose; il parait évident que les composés anti-oxydants de la grenade peuvent exercer une influence significative sur le diabète. Par exemple, Katz et al. (2007) ont démontré l’activité hypoglycémique des fleurs, des pépins et du jus de grenade. Les mécanismes selon lesquels la grenade et ses produits dérivés exer- cent cet effet ne sont pas encore connus. Cependant, et bien que les hypothèses concernant ces mécanismes sont nombreuses, elles semblent toutes suggérer l’inhibition de certains marqueurs génétiques et de certains composés qui induisent le stress oxydatif.
  • 34. Par exemple, Li et al. (2005), ont suggéré l’inhi- bition de l’enzyme -glucosidase en tant que mécanisme pour la diminution du diabète, et en rapport avec des extraits de fleurs de gre- nade. Pamar et Kar (2007) ont démontré que la consommation d’extrait d’écorce de grenade normalise les effets adverses d’un composé in- duisant le diabète chez les souris. Mcfarlin et al. (2009) ont étudié l’effet de l’huile de pépins de grenade sur l’accumulation de graisse chez les souris, et ils ont observé une amélioration de la sensibilité à l’insuline. Toutes ces preuves ajoutées à celles relatives aux mala- dies cardiovasculaires, suggèrent un effet béné- fique de la grenade et de ses produits dérivés sur le diabète ainsi que sur de nombreuses maladies cardiovasculaires chez des patients diabétiques, car cet effet a également été démontré sur les maladies coronaires. Les principaux composants présentant des propriétés antidiabétiques sont les polyphénols; ces composés ont une influence sur la glycémie par le biais de nombreux mécanismes, parmi lesquels l’inhibition de l’absorption du glucose à travers l’intestin ou à travers les tissus péri- phériques. Le mécanisme le plus probable dans la diminution du diabète est l’inhibition de l’enzyme -glucosidase. D’autres mécanismes suggèrent l’inhibition de la glycémie due à une absorption par les tissus périphériques et non pas par l’intestin (Scalbert et al., 2005).
  • 35. 3.5. Prévention de la Détérioration Oxydative La détérioration oxydative est un sujet de toute actualité, et le meilleur exemple de cette affirmation est que l’activité des fruits et des légumes contre la détérioration oxydative (te- neur élevée en composés anti-oxydants) est l’une des propriétés ou caractéristiques les plus appréciées par les consommateurs. D’une manière générale on peut définir un antioxydant comme une substance naturelle ou artificielle ayant la capacité de neutraliser et de protéger un système biologique face aux radicaux libres, tels les radicaux de l’oxygène et de l’azote, et les radicaux lipidiques (Cano y Arnao, 2004). Ces propriétés anti-oxydantes confèrent aux fruits et aux légumes des propriétés bénéfiques pour la santé, en protégeant ou en diminuant le risque de souffrir certaines maladies dégé- nératives (Brandt et al., 2004; Chen et al., 2007). Ainsi donc, lors de ces dernières années la teneur en antioxydants est devenue un paramètre très important en ce qui concerne la qualité des fruits et légumes. Parmi les composés ayant des propriétés anti-oxydantes il faut mettre l’accent sur les anthocyanosides et autres phénols (Espín et al., 2007, Dorais et al., 2008), sur les caroténoïdes (Perera et Yen, 2007) et sur les vitamines A, C et E (Hoursome et al., 2008). Les composés responsables du grand pouvoir anti-oxydant de la grenade et de ses produits dérivés ont été étudiés par de nombreux auteurs, aussi bien dans des modèles in vitro que dans des modèles in vivo. L’activité anti-oxydante in vitro de la grenade et de ses produits dérivés a été évaluée par plusieurs auteurs (Naveena et al., 2008; Cam et al., 2009; Mou- savinejad et al., 2009; Tezcan et al., 2009). Tzulker et al. (2007) ont déterminé que la haute capacité anti-oxydante de la grenade et de ses produits dérivés est due à la présence des punicalagines dans sa composition, et non pas aux anthocyanosides comme on le croyait auparavant.
  • 36. Les mécanismes de l’activité anti-oxydante in vivo ne sont pas clairs, mais on sait que ces mécanismes agissent sur les matrices biologiques d’une manière très complexe. Madrigal- Carballo et al. (2009) ont suggéré que les composés phénoliques de la grenade éprouvent une réaction redox étant donné que les groupes hydroxyles des molécules phénoliques four- nissent de l’hydrogène aux agents réducteurs. D’autres auteurs (Amarrowicz et al., 2004) affirment que l’activité anti-oxydante des composés phénoliques est due à son habileté pour attraper les radicaux libres et les cations métalliques chélates. 3.6. Prévention Sur les Problèmes de la Peau Le processus de photovieillissement implique des lésions moléculaires et structurelles de la peau, telles que l’inflammation, la diminution dans la synthèse du collagène, le grossisse- ment ou la prolifération de l’épiderme (partie superficielle de la peau), la dégradation incom- plète des fragments de collagène et l’oxydation des protéines. Toutes ces modifications se traduisent cliniquement en une peau émaciée, des rides, des changements dans sa coloration qui vire au jaunâtre, des taches blanches ovales ou rondes, ou des taches sombres irrégulières et des télangiectasies (vaisseaux sanguins évidents), entre autres. On assiste aussi à l’apparition de lésions bénignes telles que les kératoses sébor- rhéiques ou lentiges (élévations ou taches de couleur café), hyperplasies sébacées et lésions pré-malignes comme les kératoses actiniques. Les lésions de la peau se produisent comme conséquence du vieillissement naturel. Cepen- dant, les expositions de la peau au soleil induit l’apparition de lésions majeures. L’exposition prolongée aux rayons ultraviolets peut provoquer de sérieuses complications, telles que le cancer de la peau.
  • 37. Les études réalisées sur divers extraits de grenade (Aslam et al., 2006) suggèrent que les extraits provenant de l’écorce favorisent la régénération du derme, tandis que les extraits provenant de l’huile de pépins régénère l’épiderme. Pacheco-Palencia et al. (2008) ont décrit les propriétés protectri- ces des extraits de grenade contre les rayons UVA et UVB, dû à la réduction de la génération d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). Afaq et al. (2009) ont suggéré que les lésions cutanées induites par les rayons UVB peuvent être diminuées en consommant des pro- duits dérivés de la peau et des pépins de la grenade. Toutes ces preuves scientifiques démontrent les excellentes propriétés pour la protection de la peau des extraits d’écorce et de pépins de grenade. 3.7. Propriétés Antimicrobiennes de la Grenade et de ses Produits dérivés Il existe de nombreuses technologies de conservation des aliments, certaines en usage de- puis très longtemps, qui protègent les aliments de l’altération causée par les micro-organis- mes. Ainsi donc, les micro-organismes peuvent être inhibés par réfrigération, par réduction de l’activité de l’eau, par acidification, par modification de l’atmosphère du récipient, par traitements non thermiques, ou en ajoutant des composés antimicrobiens. Les produits antimicrobiens pour usage alimentaire sont des composés chimiques, ajoutés ou naturellement présents dans les aliments, qui retardent la croissance ou provoquent la mort des micro-organismes, augmentant ainsi la résistance à l’altération de la qualité ou de la sécurité des aliments.
  • 38. Les cibles principales des agents antimicrobiens sont les micro-organismes producteurs d’intoxications alimentaires (agents infectieux et producteurs de toxines), les micro-or- ganismes qui altèrent les aliments, dont les produits méta- boliques terminaux (les catabolites) ou les enzymes causant de mauvaises odeurs, des saveurs désagréables, des problè- mes de texture, des changements de coloration et/ou des risques sanitaires (Davidson et Zivanovic, 2003). L’utilisation d’agents chimiques et synthétiques ayant une activité anti-microbiologique considérable, comme inhibi- teur de la croissance microbienne, est l’une des techniques les plus anciennes pour le contrôle de la croissance micro- bienne, et c‘est donc une technique adéquate de conserva- tion (Viuda-Martos et al., 2008). Actuellement, il y a tendance à substituer ces agents chimiques par d’éventuels traitements naturels consistant à appliquer les agents présents dans les fruits, les légumes et les her- bes aromatiques. Les principaux agents naturels antimicrobiens sont les huiles essentielles des herbes aromatiques et des épices. Les huiles essentielles dérivées des plantes sont bien connues pour leur activité antimicrobienne élevée contre un vaste éventail de bactéries et de champignons, en plus de stimuler l’activité anti-oxydante des propres produits traités (Ayala-Zavala et al., 2005). L’activité antimicrobienne de la grenade et de ses produits dé- rivés a été démontrée dans de nombreuses études qui ont constaté l’inhibition de l’activité de nombreux micro-organismes (Reddy et al., 2007; McCarrell, 2008; Al-Zoreky 2009; Choio et al., 2009; Gould et al., 2009). Reddy et al. (2007) ont démontré que différents extraits de grenade dans différents solvants (eau, éthanol, etc.) présentent une activité antimicro- bienne significative contre E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Candida albicans, Cryptococcus neoformans et S. aureus.
  • 39. Al-Zoreky (2009) a démontré que les extraits de l’écorce de grenade constituent un puissant inhibiteur de la croissance de Listeria monocytogenes, S. aureus, E. coli et Yersinia entero- colitica. Choi et al. (2009) ont étudié l’effet in vivo et in vitro de l’application de diverses concentrations d’extraits d’écorce de grenade pour inhiber la croissance de la Salmonelle, en constatant que la dose minimale était de 62,5 mg/L. En général, la puissance inhibitrice élevée de la grenade et de ses produits dérivés est attri- buée à la concentration élevée de composés tels que les polyphénols, les tanins et les antho- cyanosides. Des études très récentes ont démontré que l’utilisation de produits dérivés et de sous-produits, comme condiment alimentaire, non seulement améliore sa capacité anti-oxy- dante mais garantit aussi une totale innocuité due à la grande capacité de la grenade et de ses extraits dans l’inhibition de l’activité des micro-organismes provoquant la détérioration des aliments (Navarro et al., 2011; Viuda-Martos et al., 2011b).Di Silvestro et al. (2009) 3.8. Effets de la Grenade Sur la Santé Bucco-dentaire Avoir une santé dentaire optimale n’est pas seulement important pour préserver l’apparence et la fonction des dents, mais aussi pour nous protéger contre les maladies cardiovasculaires. Actuellement, la science reconnait que les maladies périodontales et inflammatoires chro- niques sont étroitement liées à l’aggravement des maladies cardiovasculaires (Dumitrescu, 2005). Di Silvestro et al. (2009) ont démontré que le rinçage buccal à base d’extraits de grenade diminue de manière efficace la quantité de micro-organismes de la plaque dentaire. Cette propriété est attribuée principalement à la nette influence des composés polyphénoliques et flavonoïdes sur le développement de la gingivite. La gingivite est une maladie buccale bac térienne, provoquant l’inflammation et le saignement des gencives, causée notamment par les restes d’aliments coincés entre les dents.
  • 40. Menezes et al. (2006) ont étudié l’effet produit par l’extrait de grenade sur les micro-or- ganismes de la plaque dentaire, et ils ont constaté une efficacité élevée, car le nombre de micro-organismes diminuait de 84 %. Sastravaha et al. (2005) ont démontré l’efficacité d’un gel contenant des extraits de grenade en tant que traitement additionnel pour compléter les thérapies périodontales habituelles. Badria et Zidan (2004) ont démontré que les flavonoïdes de la grenade possèdent une action antibactérienne in vitro contre les micro-organismes responsables de la gingivite. Les références concernant l’effet de la grenade et de ses produits dérivés sur les maladies buccodentaires sont moins nombreuses que celles concernant les maladies cancéreuses ou cardiovasculaires. Les cas décrits ci-dessus constituent les exemples les plus récents de ce type de recherches. La consommation de la grenade, fraiche, sous forme d’aliment dérivé ou sous forme d’extrait, est non seulement agréable, dû à sa saveur délicieuse, mais c’est aussi un remède excellent pour une santé bucco-dentaire adéquate. Le Tableau 5 résume quelques-unes des études les plus importantes.
  • 41. Tableau 5. Études in vivo réalisées pour évaluer les effets bénéfiques de la grenade sur la santé des animaux de laboratoire et des êtres humains.
  • 42.
  • 43.
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  • 48. 3.9. Autres Propriétés de la Grenade sur la Santé 3.9.1. La grenade et ses effets contre la diarrhée Il existe uniquement deux études récentes qui ont mis en évidence l’effet des extraits de l’écorce de grenade sur la prévention de la diarrhée. Ces deux expériences, réalisées sur des rats de laboratoire, ont consisté à appliquer un extrait élaboré à base de peau/écorce de gre- nade, qui a eu pour effet de diminuer aussi bien le nombre que la masse des déjections. Les études ont été effectuées par Qnais et al. (2007) et Olapour et al. (2009). Les doses proposées par ces derniers pour le traitement de cette maladie était de 400 mg/kg de poids corporel. 3.9.2 La grenade et ses effets sur la qualité du sperme et sur les troubles de l’érection L’objectif du sperme est essentiellement la reproduction, car il agit comme un « véhicu- le » pour transporter les spermatozoïdes dans l’appareil reproducteur féminin. Bien que l’éjaculation de sperme accompagne l’orgasme et le plaisir sexuel, l’érection et l’orgasme sont contrôlés par des mécanismes indépendants, de sorte que l’émission de sperme n’est pas essentielle pour la jouissance sexuelle. La consommation de jus de grenade produit une croissance de la concentration de sperme dans l’épididyme, une meilleure mobilité et une plus grande densité de cellules spermatogéniques; en outre, il a été observé que la quantité de sperme de mauvaise qualité diminue en comparaison avec le groupe référence ou con- trôle (Türk et al., 2008). Dans une étude plus récente, ce même groupe de chercheurs a suggéré que l’acide ellagique a un effet protecteur aussi bien sur les testicules que sur les spermatozoïdes. Cet effet pou- rrait avoir un rapport avec l’action élevée de l’acide ellagique contre le stress oxydatif (Türk et al., 2010).
  • 49. Quant à la dysfonction érectile ou à l’impuissance sexuelle, qui consiste dans l’incapacité durable d’obtenir ou de maintenir une érection suffisamment rigide pour donner lieu à une relation sexuelle satisfaisante, il a été déterminé, dans une étude réalisée par Forest et al. (2007), qu’après quatre semaines de consommation de jus de grenade les patients avaient une meilleure activité érectile que d’autres patients auxquels on avait administré un placébo. 3.9.3. Effet de la grenade sur l’obésité L’obésité est une maladie chronique d’origine multifactorielle qui se caractérise par une accumulation excessive de graisse ou une hypertrophie générale du tissu adipeux dans le corps. En d’autres termes, on parle d’obésité lorsque la réserve naturelle d’énergie des êtres humains et des autres mammifères, stockée sous forme de graisse corporelle, augmente jusqu’à un point où elle est associée à de nombreuses complications, notamment à certaines conditions de santé, à certaines maladies et à une croissance de la mortalité. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit l’obésité comme l’état d’un individu lorsque l’IMC ou indice de masse corporelle (calcul entre la stature et le poids de l’individu) est égal ou supérieur à 30 kg/m2. Le périmètre abdominal constitue aussi un signe d’obésité lorsqu’il est égal ou supérieur à 102 cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes. L’obésité est l’un des premiers facteurs de risque du syndrome métabolique, c’est à dire qu’elle prédispose à diverses maladies, notamment aux maladies cardiovasculaires, au diabète mellitus de type 2, à l’apnée du sommeil, à l’ictus, à l’ostéoarthrite, ainsi qu’à certaines formes de cancer et à certaines affections dermatologiques et gastro-intestinales. Bien que l’obésité soit une condition clinique individuelle elle est devenue un problème de santé publique sérieux qui augmente sans cesse. L’OMS considère que « l’obésité a atteint des proportions épidémiques au niveau mondial, et chaque année au moins 2,6 millions de personnes perdent la vie à cause de l’obésité ou du surpoids.
  • 50. Tableau 6. Études destinées à évaluer l’effet in vivo de la grenade ou de ses extraits sur l’obésité. Auparavant ce problème était considéré comme spécifique des pays à hauts revenus, mais actuellement l’obésité est fortement présente dans les pays disposant de faibles ou de moy- ens revenus ».
  • 51. Afaq F, Zaid MA, Khan N, Dreher M y Mukhtar H. 2009. Protective effect of pomegranate-de- rived products on UVB-mediated damage in human reconstituted skin. Exp Dermatol 18(6): 553–561. Albrecht M, Jiang W, Kumi-Diaka J, Lansky EP, Gommersall LM, Patel A, Mansel RE, Neeman I, Geldof AA y Campbell MJ. 2004. Pomegranate extracts potently suppress proliferation, xeno- graft growth, and invasion of human prostate cancer cells. J Med Food 7(3): 274–283. Althunibat OY, Al-Mustafa AH, Tarawneh K, Khleifat KM, Ridzwan BH y Qaralleh HN. 2010. Protective role of Punica granatum L. peel extract against oxidative damage in experimental diabetic rats. Process Biochem 45(4): 581–585. Al-Yahya MA. 2005. Preliminary phytochemical and pharmacological studies on the rind of pomegranate (Punica granatum L.) Paki J Biol Sci 8(3): 479-481. Adams LS, Seeram NP, Aggarwal BB, Takada Y, Sand D y Heber D. 2006. Pomegranate juice, to- tal pomegranate ellagitannins and punicalagin suppress inflammatory cell signalling in colon cancer cells. J Agric Food Chem 54: 980–985. Adiga S, Tomar P y Rajput RR. 2010. Effect of punica granatum peel aqueous extract on nor- mal and dexamethasone suppressed wound healing in wistar rats. Int J Pharma Sci Rev Res 5(2): 34-37. Afaq F, Saleem M, Krueger CG, Reed JD y Mukhtar H. 2005. Anthocyanin and hydrolyzable tannin-rich pomegranate fruit extract modulates MAPK and NF-kappa B pathways and inhi- bits skin tumorigenesis in CD-1 mice. Int J Cancer 113: 423–433. 4. Bibliographie
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