1. MATHÉMATIQUES, UN
DÉPAYSEMENT SOUDAIN
15/03/2012 Elie BELHADJAR – Guillaume PIERRE
2. SOMMAIRE
Introduction
Infos Pratiques
Origine du titre et contexte
Les Mathématiques et l’Art
Visite Guidée
La Bibliothèque des Mystères
Les Quatre Mystères du Monde
Sous-Sol
Avis Personnel sur l’Exposition
3. Introduction
Pour bien situer les artistes nous avons décidé, plutôt que d’une longue biographie de vous
présenter quelques échantillons de leur travaux respectifs. C’est selon nous un moyen plus
efficace de vous marquer si l’artiste en question vous a été sensible. Nous ferons également part
de nos interprétations quand nous le jugerons nécessaire.
Pour rentrer dans le vif du sujet nous allons vous présenter une des œuvres les plus réussis de
l’exposition, a savoir son affiche.
Créer par Tadanori Yokoo. Dont quelques travaux vous sont présenté au slide suivant.
Ses œuvres empruntent autant à Warhol, aux constructivistes russes, aux réclames américaines
des années 1950 qu’à Utagawa ou Hokusai.
A travers ces travaux nous pouvons assez difficilement isoler des trais commun avec l’affiche de
l’exposition. Seul l’élément sphérique et peut-être l’utilisation du contraste Rouge-Bleu semble les
associer. De même que l’utilisation du collage et des motifs répété ainsi que l’utilisation de
symboles. Cependant le ton kitch et coloré de son travail reste assez éloigné de l’aspect
mystérieux et sombre de l’affiche.
L’affiche représente en fait l’une des œuvres créer pour l’exposition dont nous parlerons un peu
plus tard.
5. Infos Pratiques
Date : Du 21 Octobre 2011 au 19 Mars 2012
Prix : Tarif étudiant : 6 €, une place acheté,
une place offerte. 9 €le tarif standard.
A propos de la fondation :
- Bâtiment dessiné par l’architecte Jean Nouvel
en 1994.
- & a pour but de rendre l’Art contemporain
ouvert et accessible.
- Contient des expositions très varié (vidéo,
peinture, photo, spectacle vivant etc)
- Entouré d’un d’une végétation luxuriante et
enfermer dans une verrière immense, l’institut
est composé d’un rez-de-chaussé et d’un sous-
sol. Les salle sont spacieuse et le lieu très bien
entretenu.
6. Origine du titre et contexte
Titre formulé par le Mathématicien ALEXANDRE GROTHENDIECK dans son livre assez
polémique “Récoltes et Semailles”. Ce livre n’a jamais été publié car il y casse un peu de sucre
sur le dos de ces anciens camarade, ce qu’y n’est pas du goût de tout le monde. Cependant
certain irait à prétendre que c’est un Best Seller des mathématiques.
Pourquoi un dépaysement ?
Le dépaysement signifie changer de lieu et/ou d’habitude : Donc traduction : Cette exposition à
l’ambition de nous faire voyager dans un lieu matériel ou virtuel différent de nos habitudes.
Le mot paysage n’est pas non plus pris au hasard, le Paysage et les Mathématiques on depuis
toujours un lien puissant que nous verrons rapidement plus loin de cette exposé.
Et pourquoi soudain ?
“Soudain” c’est un peu le prétexte publicitaire. ça suggère qu’il y a un avant et un après.
Également pour signifier quelque chose de subit et de prompt. Cela attise notre curiosité et nous
incite à l'immédiateté.
On peu également discerner dans ce “soudain”, prompt, un penchant pas tout à fait maîtrisé,
quelque chose d’avant-gardiste et orgueilleusement novateur.
7. Ont-il dit :
Dans cette brochette d’Artistes (ou personnalité public) invités, nous
voyons aussi un moyen plutôt grossier d'appâter un public assez
large. Notamment avec des noms comme David Lynch, Patti Smith
ou Kitano qui n’ont, à priori aucune pensée ou discipline s’inscrivant
de près ou de loin dans le champ des mathématiques. C’est
pourtant une assez belle démarche que de lié la création artistique
contemporaine aux sciences des mathématiques.
-" La Fondation Cartier ouvre ses portes à 8 mathématiciens
accompagné par 9 Artistes ayant déjà exposé dans ce lieu. »
-" Ensemble, il métamorphose la pensée abstraite des
mathématiques en une expérience “sensible” offerte à tous. »
- "Comment représenter l’abstraction des Mathématique ?«
8. Les Mathématiques et l’Art
Petite Définition : Les mathématiques constituent un domaine de
connaissances abstraites construites à l’aide de raisonnements
logiques sur des concepts tels que les nombres, les figures, les
structures et les transformations. Les mathématiques désignent
aussi le domaine de recherche visant à développer ces
connaissances, ainsi que la discipline qui les enseigne.
Il est fort probable que l’homme ait développé des compétences
mathématiques avant l’apparition de l’écriture. Les premiers objets
reconnus attestant de compétences calculatoires sont les bâtons
de comptaggo datant de 20 000 ans avant notre ère. Le
développement des mathématiques en tant que connaissance
transmise dans les premières civilisations est lié à leurs
applications concrètes dans : le commerce, la gestion des
récoltes, la mesure des surfaces, la prédiction des évènements
astronomiques, et parfois l’exécution de rituels religieux.
Les mathématiques se distinguent des autres sciences
par un rapport particulier au réel. Elles sont de nature
purement intellectuelle, fondées su des postulats
provisoirement admis. Bien que les résultats
mathématiques soient des vérités purement formelles,
ils trouvent cependant des applications dans les autres
sciences et dans différents domaines de la technique.
C’est ainsi qu’Eugène Wigner parle de « la
déraisonnable efficacité des mathématiques dans les
sciences de la nature.
Par exemple, la perspective est une invention
mathématique apprise du réel.
9. Les Mathématique et l’Art
De nos jours, les Mathématique sont utilisés dans de nombreux
domaines, l’architecture, l’art visuel, le commerce, ...
Quelques exemples :
Le Corbusier qui utilise le nombre d’or pour construire un
bâtiment.
1000 ans avant j.c avec des vases et autre ornement.
La littérature : Raymond Queneau 100 Mille Milliards de poème
“littérature idéale”
La musique : Harmonnie, etc … 1968 : la musique, la discipline
scientifique, Pierre Bardaud, Iannis Kenakis
Aujourd’hui grâce à l’outil informatique,
certaines équations mathématiques sont utilisés
pour crée des œuvres qui ne sont réalisable
qu’a travers cet outil.
Un bon exemple de cette utilisation sont les
fractales, Algorithme permettant de créer des
formes répétitives à l’infini.
11. Visite Guidée
Structure : Structure assez imposante, en
placo. L’ensemble fait pensé à un temple Grec,
pour symboliser un lieu patrimonial,
conservateur du savoir. La structure antique
est immaculé, complètement blanche.
Dispositif : Il y a 3 projections différente, une
au plafond et 2 en face à face. Elles tournent
en boucle.
Des places assises sont disposé en face de
l’écran principal. 3 types de places, un fauteuil
royal rouge, des petits tabourets en toile et de
simples coussins au sol.
12. La bibliothèque des mystères
Dans la vidéo Library of mysteries qui dure
1h21, une succession de livres nous sont
présenté chronologiquement. Des extrais
accompagnent le nom de l’auteur, la date et le
titre du livre. Rompant avec la monotonie de
cette présentation, des animations
apparaissent parfois entre 2 livres.
13. La bibliothèque des mystères
Dans cette même salle une vidéo est projeté sur le plafond
du dôme. Ceci constitue l’installation “Universe Coming
From Zero” ( L’Univers à partir de zéro ).
C’est une animation de 7min43 qui tourne en boucle.
Cette vidéo est une représentation des objets de l’univers,
classés par ordre de taille, de l’infiniment petit : La perle de
Planck qui est le plus petit objet que l’on puisse concevoir et
qui mesure 10^-33 cm de rayon, jusqu'à l’infiniment grand :
l’univers en lui-même, une sphère de 10^28cm. Entre ces
deux unités s’étale tout les êtres et objets connus, de
l’atome aux planètes en passant par l’homme.
Cette oeuvre est l’une de mes préféré de l’exposition,
l’animation est visuellement envoûtante. Sous un fond de
musique composé de différents bruits plutot étranges et
graves, résonant dans notre tête grâce à l'écho provenant
de la forme en zéro de l’installation, se construit l’univers, en
partant du centre du dôme, les éléments de l’univers
apparaissent un par suivant suivant un ordre croissant lié à
leur grandeur. Les objets sont représenté de manière
minimaliste, mais la composition finale a un certain cachet.
La disposition répété et circulaire crée une certaine
harmonie. Et le ton sombre et monochrome de l’oeuvre ainsi
que l’apparition lente des différents objet offre une sensation
d’apaisement et de calme.
14. La bibliothèque des mystères
L’ambiance sonore est plutôt mécanique, composé de bruit blanc,
de distorsion, d’echo et de bruit sourd. Patti Smith intervient à un
moment en chanson dans une sorte de litanie ou de murmure
psalmodique, Elle récite en fait un formule mathématique de
Gomakozof.
L’ensemble des 3 projections forme quelque chose d’assez
poétique.
15. La Bibliothèque des mystères
Mais malgré la force que ce lieux voudrait nous imposer, c’est au contraire
une certaine fragilité que nous avons éprouvé. L’ensemble relève en effet
d’avantage du décors et manque de crédibilité. Cette espace fictif contraste
avec le sérieux, le sensible et le poétique des projections. On peu
cependant supposer que c’est volontaire et que Lynch, par le biait de cette
espace intemporel, figé, neutre et glacé veux donner le sentiment d’une
conservation, voir d’une restauration.
On a pourtant le vif sentiment que ce lieux ne nous appartiens pas mais
appartient aux livres présenté. Nous avions donc l’étrange et désagréable
impression d’être des intrus dans ce espace faussement indifférent, plein
de prétention et qui n’avait de mystérieux, que le titre.
David Lynch produit donc à l’instar du mystère, un mysticisme et n’invite
pas vraiment au partage de connaissance.
La bibliothèque, virtuel et inaccessible, semble nous narguer et nous
imposer indéfiniment un savoir sans qu’il soit possible d’en discuter.
Cette bibliothèque est donc finalement aussi mystique qu'inaccessible.
17. Microcosme, macrocosme et la
source du temps
Projet conçu et réalisé avec la collaboration de Bruno Mansoulié ( directeur de recherche au CEA,
chercheur au sein de la collaboration ATLAS/CERN ) et Francois Bouchet ( astrophysicien à l’IAP,
responsable de l’exploitation scientifique de l’instrument Plan-HFI )
18. Microcosme, macrocosme et la
source du temps
Cette œuvre ou plutôt expérience scientifique est dissocié en 2 temps :
Tout d’abord, elle a pour but de mettre en avant le lien entre physique et mathématiques.
Du 21 octobre au 4 décembre :
L'accélérateur de particules LHC émet des champs électriques et magnétique pour accélérer et
guider des particules à une vitesse proche de lumière afin de reconstituer avec précision les
évènements fondateurs de l’univers. Pour ensuite en étudier les conséquences et grâce à des
modèles mathématiques très poussé, réussir à séparer l’inconnu du connu.
Du 6 décembre au 18 mars:
Durant cette période, ce fut au tour du satellite Planck de faire ses preuves, il fut utiliser afin de
capter le rayonnement cosmologique fossile ( la première lumière émise par l’univers ). Il
cartographie ainsi l’univers primordial afin de reconstituer avec précision les évènements
fondateurs de l’univers.
Tout les résultats de ces analyses sont ainsi diffuser sur l’écran de l’exposition, nous avons donc
une visibilité sur différents courbes de données en temps réel.
Cette œuvre tente de nous approcher de ce qui nous a fonder, mais aussi mettre en avant nos
avancés scientifiques et montrer à quel point l‘homme arrive à étudier et comprendre l’univers
dans lequel il vit.
19. Paysage mathématique
Paysage mathématique est un collage étrange crées par Beatriz Milhazes mêlant la
nature et les mathématiques.
Beatriz Milhazes est une artiste peintre brésilienne qui utilise un vocabulaire propre
à sa culture avec des compositions très colorer et floral avec souvent des
oppositions entre des patterns de forme sphérique et linéaire.
Pour l’exposition elle a fusionné des formes géométriques en rapport avec des
phénomènes naturels.
Les formes géométrique utilisé son inspiré des Sangaku japonais. Littéralement
Tablette mathématique, ce sont en fait des énigmes géométrique.
20. Paysage mathématique
Cédric Vilani a rajouter à ce paysage un ensemble de
fonction mathématiques afin d’illustrer ces
phénomènes naturels.
( La discontinuité de la lumière ( les rayons du soleil ),
le principe de bernouilli ( Le vol de l’oiseau ), L’irisation
( la queue du paon ), l’électromagnétisme ( les éclairs
), les ondes ( les vagues ) , la diffusion de la chaleur (
le feu ), la morphogenèse ( le pelage de jaguar ).
Cette œuvre sert de point de départ pour un film
projeté dans le globe. Des fameux Sangaku animé,
assez bien fichu dont Guillaume vous parlera dans la
suite de la visite.
21. Ergo-robots : Curiosité
artificielle et langage
INRIA Bordeaux Sud-Ouest, université de Bordeaux. « Dans un grand œuf à peine ouvert, une tribu de jeunes
créatures robotiques se développe et explore son
environnement » Voila ce qui nous est dit à propos de cette
installation interactive mettant en avant une forme nouvelle
de communication entre robots et humains.
L’installation en elle même est plutôt jolie et attire la curiosité,
lorsque l’on arrive dans la zone, l’on voit posé par terre une
sphère géante, d’une texture granuleuse que l’on a envie de
toucher, en faisant le tour de cette structure, l’on croise
quelques trous dans celle-ci nous permettant d’apercevoir ce
qu’elle contient puis l’on arrive devant une grande ouverture
incitant à prendre place.
Lorsque l’on se retrouve devant l’ouverture de cet œuf,
symbolisant sûrement l’oeuf par lequel le poussin sort et
prend vie. Les robots commencent à émettre des sons,
bougé dans tout les sens, etc.
Et c’est l’un des bémol de cette installation. Le manque
d’accompagnement du spectateur. L’on se retrouve planté
devant cet environnement en essayant de comprendre
comment interagir avec ces êtres. Tenter de trouver une
logique entre les mouvements que l’on effectue et ceux des
robots. Mais l’on se sent vite perdu.
Les auteurs ont voulu doté les robots d’une Curiosité. En
fonction de nos mouvements, les robots réagissaient chacun
différemment et chaque interaction était ajouté dans une
sorte de chaînon d'ADN qui est ( nous le supposons ) la
personnalité que développe les robots et qui influeront
ensuite sur leurs réaction à d’autres interactions.
Cette installation est plutôt amusante, mais l’on en ressors
légèrement déçu à cause d’une certaine incompréhension, un
d’un sentiment de manque de cohérence.
22. Pavages de penrose
Beatriz Milhazes
C’est en fait un hommage à la découverte du mathématicien Sir
Roger Penrose qui a découvert pendant les année 70 plusieurs
sortes de pavages non périodiques appelés pavages de
Penrose et qui possèdent des propriétés mathématiques très
profondes.
Description :
Un pavage est un assortiment de pièces, disposées de manière
à remplir un plan, sans qu’elle ne se chevauche ou ne laisse
d’espace entre elles.
Par exemple un mur de brique ou un nid d’abeille.
Il existe cependant 2 types de pavage. Des pavages dits
périodiques et des pavage non périodiques. J’ai trouvé plusieurs
explication mais aucune n’a fait mouche. Je ne connais donc
pas la différence entre les deux.
Penrose est un physicien et mathématicien britanique.
Sur l’un des murs de l’exposition il était donc possible de
disposer deux types de pièces magnétiques : ‘des cerfs-volants’
et des ‘chevrons’.
23. Spirale d’Ulam & Sangaku &
Sangi
Cette installation est une initiation
Beatriz Milhazes à différents grands problèmes
mathématiques mondiaux.
Elle est composé d’un écran globe
dans lequel était présenté des
résolutions graphiques à 3 types
de problèmes mathématiques : la
Spirale d’ulam, sangaku et sangi.
Les énoncés sur la spirale d’ulam
sont un hommage au
mathématicien Stanislaw M. Ulam
qui a découvert par hasard ( en
s’ennuyant lors d’une conférence )
une propriété mathématique qui se
retrouve au coeur des futurs
recherches de grands
mathématiciens en théorie des
nombres.
24. Spirale d’Ulam & Sangaku &
Sangi
La seconde partie de l’installation
est lié à une tradition japonaise.
Les japonais disposaient à
l’entrée de temples ou sanctuaires
des panneaux peint sur bois qui
exposait des problèmes
mathématiques à partir de formes
simples telles que des cercles,
des carré, etc... avec ou sans leur
solution. De la même façon,
l’écran géant proposait en
quelques secondes une animation
montrant la résolution graphique
de quelques-uns de ces
problèmes.
25. Sangaku
La dernière partie de cette installation fait référence à une méthode de calcul ancestral des chinois à base de bâtonnets ( le sangi
). Cette méthode à permis au chinois de développer des techniques mathématiques 1000 ans avant l’occident. l’application était
ici de proposer un problème, lequel se résout seul, l’on voit les nombres surplomber par les bâtonnets, qui se décomposent, se
remplace et s’efface progressivement poura s'effacer devant la réponse.
Notre avis :
Cette installation est à la fois intéressante, mais aussi décevante, en effet, l’on se retrouve confronté à de petits problèmes que
l’on pourrait avoir le plaisir de résoudre, mais tout s'enchaîne trop rapidement, ne laissant pas le temps à la réflexion, l’on se
retrouve ainsi face à la réponse, sans en comprendre le sens. A part ça, la résolution reste tout de même compréhensible et l’on
apprécie la mise en place d’animation des formes et objets qui amène au résultat.
26. La réponse est 2011
Kitano est un célèbre cinéaste japonais. Il
est également créateur de différentes
émissions japonaises consacrées aux
Takeshi Kitano, Frédéric Kaplan mathématiques, à proposer aux visiteurs de
l’exposition d’inventer des équations
mathématiques à travers une interface
tactile.
L’oeuvre présenté à la fondation est une
installation interactive ou il est question de
résoudre un problème mathématiques.
L'énoncer du problème est écrit sur le mur,
il suffit ensuite d’y répondre correctement
pour faire partie des nombreux visiteurs
ayant laissé leur équation. Le but étant de
faire la plus courte.
Avis perso :
C’est sans doute ce modeste jeu qui
rapproche le mieux le spectateur du plaisir
des mathématiques qu’était censé
transmettre l’exposition entière.
28. Au bonheur des maths
Raymon Depardon & Claudine Nougaret
Cette œuvre est une interview de tout les mathématiciens
ayant participé à cette exposition.
Dans une salle proche d’un cinéma, l’on se retrouve face aux
confessions de 9 grands mathématiciens, chacun expliquant
avec des mots simple d’ou leurs vient cette passion des
mathématiques.
La vidéo dure 35 minutes et est en noir & blanc.
Selon eux, l’aspect mystérieux des maths et en particulier celui
des probabilités permet de rendre compte que tout évènements
est un fait calculable, prévisible.
Pour la majorité d’entre eux, la satisfaction des maths vient de - Impression personnelle :
son harmonie, du fait que ce qui est fait à une certaine Nous avons été intéressé par la façon dont ils transmettaient leur
perfection, c’est un aspect de précision mais ressente aussi passion. On ressent que ce domaine leur tiens à cœur, La façon
une satisfaction en résolvant des problèmes. dont le court métrage est tourné ( avec des gros plans fixes )
· Alain Connes, lui, voit les maths comme un langage pour donne l'impression d’être face à ces gens qui tentent de nous
comprendre la physique transmettre leur passion. En ressortant de cette salle, l’on se sent
· Jean-pierre Bourgignon à quand à lui une perception des intriguer par les maths. Je pense que cette œuvre est peut-être
mathématiques très intéressante, il voit les maths comme un l’une des plus efficace dans cette exposition, elle permet de se
espace de liberté. De plus, pour lui, la partie créative des donner une autre vision des mathématiques ( un dépaysement )
maths passe par la pensée. Ce serait un moyen de et la conviction qu’on ces mathématiciens nous donne vraiment
communication plus rapide, plus efficace que l’écrit ou l’oral. envie de s'intéresser à ce domaine.
Les mathématiques sont un domaine ouvert, créatif et non pas
seulement lié à la logique.
29. Un ciel mathématique – Henry
poincarré (1854 – 1912 )
Jean-Michel Alberola en collaboration avec Giancarlo Lucchini
C’est une fresque murale réalisé par Jean-Michel Alberola en
collaboration avec Giancarlo Lucchini
C’est une sorte de témoignage des avancés mathématiques. Et un
hommage à l’un des derniers grand savant universel. Henri Poincaré.
Ce nom m’a semblé revenir souvent tout au long de l’exposition.
Henri poincaré est un physicien, mathématicien et philosophe français.
Il a réalisé des travaux d'importance majeure en optique et en calcul
infinitésimal.
Donc L’artiste à choisi de montrer sous forme de constellation, les liens
entre plusieurs disciplines mathématiques. Il différencie les domaines par
des couleurs.
On prends conscience que certaines découvertes n’auraient pas pu être
faite sans les études fait dans les autres domaines.
Les Carrés blancs sont les grandes questions mathématiques. Il en reste 6. Celui ou celle qui réussirai à résoudre ces questions empoche
la somme d’1 millions de dollars.
Avis personnel : Selon moi aucune valeur artistique. Mais c’est assez amusant de garder en tête que les mathématiques occupe un
champs de discipline assez vaste.
30. La main de Cédric Vilani ( La
conjecture de Cercignani )
Jean-Michel Alberola
Cette œuvre est quelque peu passé inaperçue
lorsque nous étions au sous-sol, en effet, elle est
diffusé en boucle sur un tout petit écran. La vidéo
qui nous est montré mets en scène Cédric Villani
( Le lady Gaga des maths comme on le
surnomme de part son style particulier ). A
travers sa main, l’on suit toute la résolution d’un
théorème ( la conjecture de Cercignani ) à travers
ses gestes.
L’intérêt de cette œuvre est de mettre en avant la
musicalité de la résolution d’un théorème mais
aussi de la beauté du geste est des formes issus
des mathématiques. Tout s'enchaîne très
rapidement, nous n’avons pas le temps de
comprendre ce que fait le mathématicien, de plus
la caméra suit à chaque instant les mouvements
de la main du mathématicien, ce qui nous
empêche d’avoir une vision d’ensemble du travail
le but n’étant non pas de se focaliser sur ce qu’il
résout, mais sur les mouvements et formes qui
en découlent.
31. Surface de révolution à courbure
négative constante
Hiroshi Sugimoto
Est une sculpture en aluminium de 3 mètres de
Hiroshi Sugimoto accompagné d’une formule. Le
sommet de la sculpture a un diamètre de 2
millimètres.
Hiroshi Sugimoto est un photographe. Il est connu pour
opérer dans la photographie de manière sériel. Sa série
sur les théâtre est probablement son travail le plus connu.
Il utilise un noir et blanc très contrasté.
32. Surface de révolution à courbure
négative constante
Cette sculpture est la représentation d’une
surface que les mathématiciens appellent une
pseudo-sphère.
La pseudo-sphère est une surface obtenue
par la rotation d’une courbe, composée de
deux lignes disjointes qui montent en se
rapprochant sans cesse, sans jamais se
rencontrer.
La sculpture représente donc une fonction
mathématique qui tends vers l’infini. C’est
probablement le travail le plus plastique de
l’exposition. Mais l’espace ne la mets pas du
tout en valeur.
33. Impression et interprétation
Personnelle
- Plusieurs éléments semblent disposés de manière un peu gratuite.
- J’ai eu le sentiment étrange qu’un spécialiste du domaine verra d’avantage les noms et les
objets qu’il y manque plutôt que ceux qui y sont présents.
- Exposition qui a le cul entre 2 chaises : ne s’adresse ni vraiment pour les scientifiques, ni
vraiment pour les artistes, ni vraiment pour la masse qui n’y comprends pas grand chose. A
essayer de plaire à un public trop vaste, l’essence de l’exposition s’en trouve appauvri.
- Tentative de médiation entre maths et public avec les artistes dans le rôle (plus ou moins réussi)
de médiateurs. J’aurai aimé que l’art s’en trouve enrichi.
- Finalement cette exposition n’a pas grand chose d’artistique. C’est d’avantage une exposition
d’objet, concept, idée issu des mathématiques.
- Si l’Art peut paraître chiant au public, cette exposition nous à démontrer que les mathématiques
on ça en commun.
34. Impression et interprétation
Personnelle
-L’exposition à été pour moi très intéressante, malheureusement, elle reste tout de même décevante par
rapport
à l’attente qu’elle suscite. En effet, à travers le titre, je pensais qu’elle serait composé d’oeuvres issu des
mathématique, que cela aurait été un moyen d’utiliser la puissance des mathématiques pour élaborer des
oeuvres complexes et précises tel les fractales. Malheureusement ici, le mélange entre les deux domaines
ne se ressent pas vraiment. Certaines oeuvres semblent même être tombé ici par hasard, je pense en
particulier à l’installation avec les robots. Peut être que certaines oeuvres ont derrière elles un sens
profond lié aux mathématiques, mais le manque d’accompagnement du spectateur le laisse patauger dans
toutes ces installations sans lui transmettre quelque chose. je pense qu’en essayant de vouloir rester
accessible aux deux univers, le résultat à perdu en personnalité, L’exposition est certes plaisante, mais
elle manque malheureusement de profondeur, nous laissant un peu sur notre faim.
35. Sources Annexes
Les Frères Karamazov de Fédor Mikhaïlovitch
Dostoïevski :
- Je pense que chacun en ce monde devrait
apprendre, avant tout, à aimer la vie.
- Aimer la vie plutôt que chercher à la
comprendre ?
- C’est cela, aimer la vie sans souci de la
logique, comme tu l’as dit. C’est ainsi
seulement qu’on finit par en découvrir le sens.