La collectivité devant continuellement s’adapter aux nouvelles obligations
légales, ceci se traduit par de nouvelles charges budgétaires. D’ici à 2024,
la loi prévoit l’obligation nouvelle de généraliser le tri à la source des
« biodéchets » qui représentent environ un tiers des ordures ménagères
collecté. Par ailleurs, la loi impose aux collectivités de percevoir un montant
de recettes fiscales via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères
(TEOM) proportionné aux dépenses affectées à la compétence de gestion
des déchets.
Sans prise de décision modificative pour 2023, ces différents constats
entraîneraient une hausse de la TEOM de 15 % supportée par les
assujettis. Contrairement à d’autres collectivités confrontées aux mêmes
problématiques, la CCM n’envisage pas de supprimer la collecte en porte à
porte des déchets ménagers en y substituant des points d’apport volontaire.
Par ailleurs, la CCM envisage d’engager la création d’une recyclerie afin de
limiter les volumes de déchets collectés en déchetteries et d’en favoriser le
réemploi. Une étude de faisabilité de ce projet est en cours.
Un questionnaire est disponible jusqu’au 23 février sur cc-
montesquieu.fr/toutes-les-actualites/questionnaire-sur-le-service-de-
gestion-des-dechets-menagers (Il faut deux minutes pour y répondre).