Introduction
• Présentation du Dossier
Ce dossier a pour but de faire obtenir au Lycée Corneille la labellisation de
lycée durable . Par conséquent plusieurs secondes ont décidé d’élaborer un
dossier dans le cadre du programme du cours d’Éducation juridique et
sociale.
Ces dossiers traitent de différents thèmes abordés à la suite de l’association
Comité 21 . Notre groupe a décidé de traiter la question des transports.
Ce dossier a fait l’objet d’une sélection nous n’aborderons donc pas tous les
sujets liés au transport et à l’écologie.
Contacts: TCAR , Mairie de Rouen
PS:Il est conseillé d’avoir une connexion Internet pour utiliser les différents liens hypertextes
Les liens hypertextes sont soulignés en jaune dans le texte.
Sommaire
• Partie I : les Problèmes
• a) Pollution par le bruit : première cause de gêne chez les français
• b) Pollution de l’air : son implication sur la santé
• c) Encombrements du trafic routier : Un facteur multiplicateur de
tous les maux
• d) Consommation : un point sensible avec la raréfaction du pétrole
• Partie II : Les Solutions
• a) La solution légale : des directives peu suivies
• b) De nouveaux carburants : vers une consommation moins coûteuse
et plus écologique
• c)Vers une mise en commun des transports : covoiturage, transports
en commun pour réduire les consommations inutiles
• d)Le vélo pour les petits trajets : pas besoin de voiture pour faire 300
mètres
• Quelques efforts de certaines villes : à suivre !!
Ce dossier a été classé en deux grandes parties:
Problèmes et Solutions
Partie I : Les Problèmes
43 % des Français disent être gênés par le bruit.
49 % estiment que la situation du bruit en ville s'est
détériorée ces 10 dernières années.
38 % pensent que le bruit est un problème
d'environnement très ou extrêmement préoccupant.
39 % le jugent responsable du stress.
44 % y voient un risque pour la santé plus important
que le transport de matières dangereuses
87 % le considèrent comme une nuisance rédhibitoire
à la définition de leur logement idéal (devant
l'absence d'espaces verts et la pollution)
Le bruit est responsable de :
11% des accidents du travail
15% des journées de travail perdues
20% des internements psychiatriques
Les bruits liés aux transports sont, pour les Français,
la première cause de gêne (aéroport, camion, deux-
roues, train, métro, trafic urbain, etc.). Ils entraînent la
fatigue, des troubles du sommeil, de l’inattention, de
l’agressivité, voire des troubles psychologiques ou
physiologiques plus important. Le seuil de gêne lié au
bruit routier est fixé par la Direction des routes du
ministère de l’Équipement à 65 dB .
Une rue tranquille, c’est 50 à 60 dB.Le Bruit mesuré
dans des embouteillages peut, lui, monter jusqu’à 80
dB,soit , à l’échelle des bruits, un bruit très pénible.
Ce premier document , articles tirés du site
Internet de l’ADEME (Agence De
l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ),
montre bien le bruit occasionnée par les
transports . Il est intéressant de noter que dans
l’enquête ci côté, le nombre de français
concernés par cette pollution est énorme :
presque la moitié des français !!
Mais la remarque la plus importante concerne
les effets de cette nuisance : ils sont
extrêmement diversifiés (troubles du sommeil,
stress,fatigue,inattention…).
La plupart des gens pense en effet que le
problème du bruit est très préoccupant plus
même que l’absence d’espace verts et que la
pollution . Devant ce problème nous avons
cherché et trouvé que quatre-vingts pour cent du
bruit provenait du transport (Source ADEME) il
nous a donc paru important de chercher les
transports qui provoquait le plus de nuisances
nous avons donc cherché et trouvé le graphique
ci après
a) La pollution par le bruit
Ce diagramme ( tiré de l’ADEME) montrait
quand à lui l’énorme responsabilité du trafic
routier dans la pollution par le bruit . Celui-ci
représente en effet plus des deux tiers de la
production de bruit dans les transports (soit
environ cinquante cinq pour cent de la
production totale de bruit gênant).
Ces documents nous permettent assez
facilement d’imaginer le bénéfice d’une
circulation à bruit réduit. Cela nous fait donc
dégager une problématique : quels
aménagements et/ou quelles améliorations
techniques peuvent être faites pour limiter le
bruit ?
b) La pollution
{Pour la pollution de l’air : site
http://www.mediaterre.org c’est une carte
thématique de la France. Elle montre la
pollution qualitativement et quantitativement
(les espaces et la concentration de
pollution).C’est une carte animée nous ne
pouvons donc l afficher ici }
La carte en haut est la carte du 18/03/2005
de la pollution par l’ozone. Celle du bas est
une carte du même jour avec les
microparticules.
On remarque que la pollution à l’ozone est
élevée dans la banlieue ( autoroute plus
précisément) alors que la pollution aux
particules est plutôt en Ville .On voit ici
l’impact des transports sur la pollution.
Selon Airparif les principaux polluants
délivrés par les véhicules sont : Le CO2, les
COV (Composés Organiques Volatiles), Les
NOx (tous les dérivés d’oxyde d’azotes), l’O3
(ozone),les microparticules,les oxydes de
souffre (Ils en existe encore bien d’autre mais
nous ne pouvons tous les énumérer ici).
Les effets de cette pollution sont encore mal
connues mais l’AFSSE estime que la
pollution par les particules fines tue 6 453 à
9 513 personnes par an.
c) Les encombrements
Ce document est un extrait d’un prospectus de
l’AREHN (l’Agence Régionale de
l’Environnement de Haute Normandie) . Il
contient plusieurs informations assez aberrantes
du comportements des conducteurs français. Il
montre aussi que la principale actrice de tous ces
maux est la voiture particulière . En effet celle-
ci est de loin la plus utilisée et la plus mal utilisée.
Quasiment la moitié des trajets en voiture sont
sur de courtes distances (inférieures à 3 km) et il
y a même plus de 20 % des trajets qui sont
inférieurs à 1km !! Si nous avons parlé en
premier de la voiture particulière dans cette partie
c’est que cette voiture particulière est la
principale cause des encombrements . En effet
en rapport personne/espace la voiture a le moins
bon rendement.
Regardons maintenant les effets de la
« surutilisation » de la voiture : Une vitesse
réduite, une consommation 3 fois plus importante
que dans une circulation fluide, et une pollution
globalement 2,5 fois plus importante (sans
compter l’énervement et le stress que cela
entraîne).
Quand on sait ensuite qu’au dernier recensement
de 1999, on notait que presque les trois quarts de
la population de Haute-Normandie utilise la
voiture comme moyen de transport : on ne
s’étonne plus de la pollution à Rouen.
d) La consommation
Ce document est un autre extrait de la brochure
de l’AREHN mais transmet cette fois différentes
informations sur la consommation due au
transport. La première information que l’on tire
de ce document c’est la part énorme que
représente les importations en énergie. De plus
cette part n’arrête d’augmenter ( +40 % prévu
entre 1992 et 2010. ). La part de pétrole
destinée au transport a dépassé celle du
secteur industriel . De plus les transports
représentent 35% de la consommation
d’énergie en France.
Il est intéressant de remarquer que voiture et
camions consomment plus de 90% de ce
pétrole et que une grande partie de cette
énergie du transport est consommée en Ville .
On voit ici que les problèmes se lient, la voiture
en ville provoquent des encombrements ce qui
la fait consommer encore plus que d’habitude.
Il faut aussi toucher un mot du coût de la
consommation. En effet avec la raréfaction du
pétrole , le prix augmente et le transport devient
de plus en plus luxueux.
Nous avons donc cherché un document qui
puisse comparer les consommations:
Ce document, tiré du site , présente en
plaisantant le coût d’une voiture par rapport
à un vélo et en déduit grâce aux heures
passées à travailler pour payer ce coût que
le vélo est plus rapide que la voiture. Cela
montre bien la valeur du coût de la voiture :
environ 15 fois plus important que celui de la
voiture et pourtant on voit des gens se
déplacer en voiture pour 300m !
Partie II: Les solutions
a) Directives, normes et lois
Sur ces quelques textes de lois (trouvés sur le site de
l’AREHN)on remarque d’une part q’ils sont très
nombreux et qu’ils apparaissent assez souvent . Voici
une des solutions pour résoudre les problèmes
pollution et bruit. Mais cette solution ne peut résoudre
que ces problèmes. En effet les lois ne concernent
que les règles concernant la fabrication des
véhicules, elles ne peuvent en aucun cas obliger les
gens à se conduire de certaines façons.
La deuxième limite de la solution législative est le fait
que ces lois ne sont que peu suivies. Pour donner un
exemple nous allé sur le site d’irisbus qui vend ses
bus à la TCAR : sur tous les bus proposés par
irisbus 1seul est aux normes Euro 3 alors que les
normes Euro 5 sont prévues.
On constate donc globalement un effort dans les
mentalité des constructeurs et acheteurs mais ce
n’est pas encore suffisant.
Cette solution n’est peut-être pas la meilleure mais
elle est nécessaire. En effet même si les
constructeurs ne changent pas tous leurs véhicules
quand les normes sont votées on constate un léger
effort qui peut devenir plus tard une action notable.
> Normes et directives
> Les émissions de CO2 dans le secteur automobile
Actuellement, la moyenne des émissions spécifiques de CO2 produites par le
parc de véhicules particuliers est estimée à environ 163g/km. Pour cela, un
accord volontaire de réduction des émissions du CO2 des véhicules a été
conclu entre l'Union européenne et l'Association des constructeurs
automobiles européens (ACEA). L'accord vise à réduire les émissions de 25
% en 2008 par rapport au niveau constaté en 1995 (soit 140 g/km contre 186
g/km en 1995 et 163 g/km actuellement) et prévoit une étape supplémentaire
en 2012 avec - 35 % (soit 120 g/km). Apparemment, la France tiendrait ses
objectifs.
> Normes européennes
1992 : l’Europe adopte la première norme environnementale sur les véhicules
et les carburants pour réduire la pollution automobile. Baptisée Euro 1, elle
impose le pot catalytique aux modèles essence.
1996 : Euro 2 étend l’obligation du catalyseur aux diesels.
2000 : Euro 3 renforce les exigences sur les émissions.
A compter du 1er janvier 2005 : Euro 4 rentre en vigueur progressivement.
Les nouveaux modèles doivent s’y conformer dès leur mise sur le marché.
Les voitures neuves de modèles déjà disponibles ont deux ans pour y
passer. Certains constructeurs ont anticipé mais pas sur tous les modèles.
Un point à vérifier avant l’achat, sachant que cette norme ne règle pas le
problème des particules, reporté au mieux à Euro 5… en 2009 ! Cette norme
généraliserait, pour 2010, les filtres à particules sur les voitures diesels
neuves.
> Le Protocole de Kyoto
Le Protocole de Kyoto du 10 décembre 1997 renforce les engagements de la
Communauté européenne, en fixant une réduction des émissions de six gaz
à effet de serre, dont le dioxyde de carbone, de 8 % par rapport aux niveaux
de 1990 pour la période 2008-2012. La France, pour sa part, s'est engagée à
ne pas émettre, en 2010, plus de gaz à effet de serre qu'elle n'en émettait en
1990, soit 144 millions de tonnes équivalents carbone.
> Le Palmarès de l’Ademe
L’Ademe, en application de la directive européenne n°1999/94/CE et du
décret n°2002-1508 du 23 décembre 2002, présente annuellement le
palmarès des voitures particulières : cette liste permet de classer les voitures
neuves par ordre progressif, selon leur rendement énergétique d’émission de
CO2, pour les véhicules type essence ou diesel.
http://www.ademe.fr/auto-
diag/transports/car_lab/carlabelling/PresentPalmares.asp
> Directive européenne n°1999/94/CE
Afin de favoriser la réduction des émissions de CO2 la commission
européenne a établi la Directive n° 1999/94/CE le 13 décembre 1999. Cette
dernière a pour objet de garantir que des informations relatives à la
consommation de carburant et émissions de CO2 des voitures particulières
neuves, proposées à la vente ou en crédit-bail dans la Communauté soient
mises à la disposition des consommateurs, afin de permettre à ceux-ci
d'opérer un choix éclairé.
b)De nouveaux carburants
Ce texte issu du site
http://www.22september.org/info/fr/solu4.html est
une nomenclature des nouveaux carburants. Nous
avions aussi un article beaucoup plus détaillé du
« Monde diplomatique » mais étant beaucoup trop
long il n’aurait pu tenir que sur trois pages
(Décembre 1999, En France, triste écobilan pour les
transport en commun par Philippe Bovet). Nous
allons tacher quand même d’expliquer ces
carburants.
Le GNV est un Gaz Naturel pour Véhicules mais
nécessite pour les bus un coût de 250 000 francs
(38 000€) plus une pompe de remplissage dont le
coût s’élève à 3 000 000 francs (450 000€).Il
consomme aussi deux fois plus qu’un bus normal et
nécessite 8h pour faire un plein. Son avantage est
qu’il ne rejette que de l’eau et un peu de CO2.
Le GPL :Gaz de Pétrole Liquéfié est lui bien moins
onéreux que le GNV. C’est un mélange de butane et
de propane (présent dans les forages pétroliers). Il a
un bon écobilan car il n’exige aucune opération de
raffinage supplémentaire. Mais il a été bêtement
délaissé car Renault partenaire de Gaz de France
ne pouvait que prendre le carburant de son allié le
GNV.
Le diester (aussi appelé biocarburant) est du gazole
produit à partir de colza et de tournesol (production
qui concerne l’Amérique du Nord et l’Europe qui sont
de gros producteurs agricoles).
Les nouveaux carburants
polluent moins
C'est l'utilisation de carburants fossiles
(essence, diesel) qui est la principale
responsable de la pollution des véhicules. Il
existe désormais de nouveaux véhicules,
plus respectueux de l'environnement : GPL,
GNV, électrique, biogaz, etc.
L'utilisation de tels véhicules par les
citoyens comme par les entreprises et les
municipalités (véhicules de service, bus,
bennes à ordures, etc.) contribuera à
réduire les émissions polluantes.
Donc les pays en pénurie alimentaire ne
peuvent pas utiliser ce carburant . Il a lui aussi
un bon écobilan car il rejette peu de CO2 selon
l’ADEME. De plus les infrastructures
demandées pour ce carburant sont déjà
utilisées pour l’essence et le gazole . Elle est
difficile à recycler mais elle est renouvelable. En
France plus de 30 agglomérations utilisent déjà
le diester en faisant un dérivé du gazole (30%
diester 70% gazole) . En Allemagne on utilise
du diester pur. Les raisons de cet alliage sont
financière . En effet les taxes pétrolières
françaises ne peuvent pas fonctionner sur du
diester pur. De plus les bus de la RATP (les
RVI) ne fonctionnent pas au diester pur
contrairement aux bus Mercedes.
L’aquazole est un mélange d’eau et de gazole
du pétrolier Elf. La pollution par le CO2 et les
hydrocarbures imbrûlés diminue aussitôt de
60% et celle par les particules de 30% .
L’inconvénient est que Elf est le seul
fournisseur et producteur de ce carburant Elf
s’assurerait donc un monopole de ce carburant
ce qui casserait le marché.
On voit ici une France bien en retard pour les
carburants écologiques : pour rattraper ce retard
il faudrait une action du gouvernement: des
normes et des lois.
c) Mettre en commun le transport
Comme nous l’avons vu précédemment la
voiture est le moyen de transport le plus utilisé
mais aussi (si l’on met comme valeur l’indice
pour 1personne) le plus encombrant le plus
polluant car le bus qui transporte 50 personnes
ne pollue pas 10 fois plus que le monospace qui
en transporte 5. Et encore peu de voiture sont
pleines . C’est-à-dire que un monospace ne
contient parfois qu’une personne on voit donc le
gâchis d’énergie.
De plus en plus de ville, se mettent maintenant
au tramway . Ce transport en commun est en
effet plus rapide que le bus mais aussi moins
polluant car il marche à l’électricité.
Le bus est tout de même le moyen de transport
en commun le plus fréquemment utilisé. En effet
avec l’avènement des nouveaux carburants (cf.
paragraphe précédent) Ils deviennent plus
écologique.
Le covoiturage est aussi un moyen simple
économique et convivial de respecter
l’environnement . En effet plutôt proposer à un
collègue ou à un ami de venir avec soi au travail
plutôt que consommer tout seul pour 5
d) Le vélo
Le vélo est un moyen de transport
économique et écologique. Mais comme
cette photo le montre le vélo a besoin de
quelques aménagements pour pouvoir
circuler . Il suffit malheureusement de
regarder autour de nous pour voir qu’en
Allemagne par exemple s’est développée
une politique de vélo qui fait que presque
50% des Allemands se déplacent à vélo en
ville ( quelques villes ont essayé de suivre ,
-que de promesses!- voir ici ).
Maintenant il existe aussi des vélos avec un
moteur électrique qui ont un écobilan
presque aussi bon que le vélo normal. Ils
permettent de se déplacer à une vitesse
équivalente à celle d’un deux roues.
Quelques exemples de villes qui ont fait des améliorations du transport
Voici une liste de quelques améliorations qui ont été réalisées :
Grenoble: métrovélo est une entreprise qui permet la location de vélo dans la ville.
Strasbourg: nouveau tramway qui permet d’augmenter la mobilité des strasbourgeois avec un
moyen écologique et rapide. Mais ce dispositif est aussi amélioré à Montpellier .
Toulouse: des étudiants ont décidé de construire une voie Multimodale . Cette voie utilise en
effet une combinaison de moyens de transport pour desservir le Sud Est de Toulouse et sa
banlieue.
Lille: location de vélo électrique et de segway ( engin motorisé électriquement qui avance
lorsqu’on se penche en avant)
Et il en existe d’autre , et pas seulement en France prenons comme exemple la taxe pour
circuler au centre de Londres,…
Merci d’avoir suivi ce diaporama
Auteurs : Jean WALLE, Alexandre GOUGEON, Alexandre FAUCON, Benjamin JOYEN-
CONSEIL