2. Contenu de la journée
1. La réussite de l’élève
Tableau d’une vision commune de l’évaluation.
Une note réaliste.
Le grand questionnement.
2. Chiffrer les résultats des élèves
Les 4 étapes à suivre
3. Étape 1 : Le Programme de formation
SAÉ, Progression des apprentissages, Démarche d’évaluation
4. Étape 2 : Les exigences fixées par l’enseignant pour la fin d’une étape
Planification conjointe des apprentissages et de l’évaluation.
Fixer des exigences d’étapes.
5. Étape 3 : Les examens, les travaux et les productions effectués par
l’élève.
6. Étape 4 : L’attribution d’une note en pourcentage, selon une grille
établie par l’équipe enseignante et les critères d’évaluation des cadres
d’évaluation.
3.
4. Une note réaliste ?
• Petit calcul rapide.
• De mémoire, combien d’élèves ont des difficultés en
mathématique dans votre classe ?
• Nous arrivons à un pourcentage de ___ % d’élève en
réussite en mathématique dans notre école.
• Les dernières statistiques de l’école démontrent que plus
de 93 % des élèves sont en réussite en mathématique
dans notre école et ce chiffre s’élève à 95 % en français.
• Est-ce que nos évaluations chiffrées (bulletin) expriment
bien la réalité de notre école ?
5. Le grand questionnement
• La principale raison d’être de l’évaluation en classe est
de guider et de faciliter la progression de chaque élève
dans ses apprentissages.
• Le jugement de l’enseignant et de l’enseignante
constitue le caractère dominant de toute pratique
d’évaluation dans une approche par compétences.
• Les notions de compétence, de situation, de
progression et de jugement constituent donc les
éléments clés d’une pratique d’évaluation en classe.
• Pour être dit « compétent », un élève doit avoir fait
quelque chose : production, processus, démarche, et ce,
à plusieurs occasions.
6. Le grand questionnement
• DANS UNE APPROCHE PAR
COMPÉTENCES, ressources et compétences doivent
être objets d'évaluation pour un diagnostic éclairé.
• QU’EST-CE QUE LE PROGRÈS EN MATIÈRE DE
COMPÉTENCE ?
• La réussite de situations de plus en plus complexes
• la réussite de situations de même complexité, mais
traitées avec une autonomie croissante ?
• Pour inférer une compétence : pas de somme
arithmétique de résultats ! IL FAUT PASSER
DIRECTEMENT AU JUGEMENT.
7. Le grand questionnement
• Pour inférer une compétence : pas de somme
arithmétique de résultats !
IL FAUT PASSER DIRECTEMENT AU JUGEMENT.
• Quoi évaluer ?
• LES RESSOURCES
• La maîtrise des savoirs, savoir-faire, stratégies et
savoir-être (habitudes) bien avant que l’élève
n’arrive à les mobiliser dans des situations
complexes.
• LA COMPÉTENCE ELLE-MÊME
• la qualité de la production ?
• la mobilisation réussie des ressources ?
8. Le grand questionnement
• La planification globale consiste d'abord à prévoir une
progression continue de SAÉ qui permettra aux élèves de
réaliser les apprentissages prévus par le Programme.
• Elle consiste aussi à recueillir les traces nécessaires en
vue de l'aide à l'apprentissage et de la reconnaissance
des compétences.
• C’est dans notre planification globale que l’on prévoit
QUAND certains critères d’évaluation seront évalués.
• Sans planification globale, il m’est impossible d’arriver à
porter un jugement cohérent en vue d’interventions
pédagogiques ou d’une communication (bulletin)
9. Une démarche simple et complexe à la
fois
Un résultat pour chacune des compétences évaluées.
• En début d’année, vous avez planifié les compétences
qui seront évaluées à chaque étape ainsi que les outils
que vous utiliserez pour le faire. Pour réussir à cibler le
niveau de réussite, vous devez également fixer les
exigences auxquelles vous voulez que vos élèves
satisfassent à la fin de chaque étape, au moment
d’établir le bulletin.
• Les étapes à suivre pour arriver à chiffrer les
apprentissages des élèves à chacune des étapes
peuvent être illustrées comme suit :
10. Étape 4
Étape 2 Étape 3
Étape 1 • L’attribution
• Les d’une note
• Les en % selon
• Le exigences SAÉ, SÉ, ex
Programme amens, trava la grille de
fixées par correction
de formation l’enseignant ux et les
productions établie par
pour la fin l’enseignant,
d’une étape effectués par
l’élève. et les
critères
d’évaluation
du
Programme
de
formation.
11. Étape 1
•Même si les nouvelles orientations en évaluation nous
• Le amènent à redéfinir la place des connaissances dans
Programme l'évaluation, l’approche par compétence est encore
de
formation
préconisée. (Situations d’Apprentissage et d’Évaluation)
•On utilise la Progression des apprentissages pour planifier
l’acquisition des connaissances propres à une discipline.
•Les critères d’évaluation explicités dans les cadres
d’évaluation nous servent de repères observables.
(grilles descriptives)
•La démarche d’évaluation n’a pas changé.
1. PLANIFICATION
2. PRISE DE L’INFORMATION
3. INTERPRÉTATION
4. JUGEMENT
5. DÉCISION-ACTION
12. Étape 2
La planification des exigences se fait à deux
• Les
exigences niveaux :
fixées par
l’enseignant
pour la fin 1. Il faut planifier les attentes prévues à l’étape
d’une étape et elles doivent s’inscrire en continuité avec les
attentes des programmes:
•LES ATTENTES DE FIN DE CYCLE
Le document : Les échelles de niveaux
de compétence est un outil très pratique
pour préciser nos critères d’évaluation.
2. Il faut également prévoir une planification
dans le temps de l’acquisition des
connaissances prévues dans la Progression
des apprentissages.
13. 1. PLANIFICATION
La planification de l’évaluation se fait conjointement
avec la planification des apprentissages.
Chaque enseignant :
Fait le choix des éléments d’apprentissage :
L’AQUISITION et la COMPRÉHENSION de
Équipe-école
connaissances, notions, concepts, savoirs,
stratégies, etc. Équipe-cycle
Sélectionne et élabore des situations
d’apprentissage de plus en plus complexes Équipe
dans lesquelles il développera, entre autre, disciplinaire
l’APPLICATION et la MOBILISATION de
connaissances, notions, concepts, savoirs,
stratégies, etc.
Sélectionne les critères d’évaluation propre à
chacune des situations.
Le tout en lien avec une planification d’exigences
fixées pour la fin de l’étape.
14. TÂCHE
• À l’aide du tableau de planification globale de
l’évaluation. Travailler en équipe cycle puis en équipe
niveau pour cibler nos exigences de réussite de la 2e
étape en mathématique.
• Choix des éléments d’apprentissage (savoirs)
• Progression des apprentissages
• Sélection des critères d’évaluation.
• Cadre d’évaluation
• Grille descriptive
• Arriver à un consensus sur les exigences ciblées
pour la 2e étape en mathématique.
• Échelles des niveaux de compétence.
15. Étape 3
• Pour poser leur jugement, les enseignants
• Les SAÉ,
SÉ,
s’appuient sur des situations d’apprentissage
examens,
travaux et
dans lesquelles on retrouve des tâches, des
les productions, des travaux et des examens qui
productions
effectués sont des tâches complexes et qui rendent
par l’élève.
compte du développement des compétences.
• C’est par les connaissances (savoirs) que les
élèves développent leur compréhension des
notions simples et plus complexes. Elles
doivent donc être solidement acquises,
comprises, appliquées et mobilisées. Pour
s’assurer de la maîtrise des connaissances,
l’enseignant doit les évaluer tout au long des
apprentissages.
16. Quelle importance à accorder aux
connaissances dans le résultat de
l’élève ?
• Il appartient à l’enseignant de déterminer l’importance à
accorder, dans le résultat de l’élève, aux connaissances
évaluées.
• Mais peut-on se donner une vision commune ?
• Justice
• Cohérence
• Équité
• Transparence
• Égalité
• Rigueur
17. 2. PRISE DE L’INFORMATION
La prise d’information sert à appuyer mes jugements
(justification).
Elle peut être spontanée et non instrumentée :
Questions
Observations (ex.: grilles d’observation, liste de vérification)
Formelle et instrumentée
Outils particuliers
Par des moyens diversifiés :
Coévaluation
Autoévaluation
Entrevue
En consignant l’information pour appuyer nos jugements :
Grilles descriptives, annotations travaux, journal de bord, etc.
18. 3. INTERPRÉTATION
Pour rendre les informations recueillies significatives
En cours d’apprentissage :
Pour suivre le progrès de l’élève à différents moments.
Pour analyser le travail et la démarche
Pour prendre conscience des forces et des points à améliorer.
Comparer l’information recueillie aux points de référence :
o Critères des cadres de référence
o Échelle de niveaux et Attentes de fin de cycle
o Grilles descriptives
o Progression des apprentissages
À la fin d’une étape, d’une année, d’un cycle :
Pour chiffrer les résultats
Comparer l’information recueillie aux points de référence :
o Les exigences d’étape
o Attentes de fin de cycle
19. 4. JUGEMENT
En premier lieu pour aider l’apprentissage, mais aussi
pour reconnaître les acquis.
Regard qualitatif pour juger de la progression de l’élève et
en tirer une conclusion de nature pédagogique:
Considérant la suffisance des informations et leur pertinence.
Considérant le temps et les ressources dont l’élève à
bénéficier (avec aide, un peu, beaucoup, passionnément).
Appuyé par les outils de référence.
Appuyé par la collaboration et la concertation de l’équipe-
école.
Pour:
Aider l’apprentissage et revenir sur sa planification.
Reconnaître les acquis et chiffrer la réussite.
20. 5. DÉCISION-ACTION
Pour agir sur nos interventions pédagogiques
Élaboration de pistes d’intervention liées aux difficultés
détectées.
Rétroaction à donner à chaque élève.
Modification ou adaptation des tâches proposées.
Adaptation des interventions.
Décider d’adapter notre planification de l’apprentissage et de
l’évaluation. (exigences d’étape)
Reconnaissance des apprentissages (acquisition,
compréhension, application et mobilisation) dans une
communication.
Formelle (Bulletins)
Informelle (Agenda, annotation travaux, portfolio,
rencontre de parents, appel téléphonique, journal
de bord, etc.)
23. Étape 4
• Le jugement s’appuie sur les critères
• L’attribution d’évaluation du programme, des
d’une note
en %, selon connaissances de la progression des
la grille de
correction apprentissages et des exigences d’étape.
établie par
l’enseignant
On doit établir dans quelle mesure l’élève
et les
critères
répond aux exigences du PROGRAMME
d’évaluation DE FORMATION.
du
Programme
de
formation. • Il n’est pas possible d’utiliser seulement
les examens pour établir une mesure
puisqu’on y évalue seulement les
connaissances sans mobilisation. Il est
très difficile de rattacher un savoir, une
connaissance à un critère précis