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61_66_Trompette Following wave_Part6_4
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61_66_Trompette Following wave_Part6_4

  1. Karl Marx ou Mao avaient-ils raison ? La Chine semble en tous cas avoir trouvé « La Voie » !? En intégrant le meilleur des deux mondes, elle obtient un modèle de société hybride: une économie de marché planifiée. Est-ce là le devenir inéluctable pour notre monde occidental ? Des pouvoirs forts qui gèrent l’économie, mais -aussi- les comportements ? Au cours des 5 dernières décennies, depuis la mise en œuvre du Plan Marshal d’après-guerre, l’économie de marché s’est imposée avec une prédominance absolue sur l’ensemble du monde comme étant le seul système économique qui semblait répondre aux besoins de croissance et d’évolution de l’humanité. Néanmoins, in-fine, c’est surtout la loi du Profit qui s’est imposée en modèle absolu. Et plus précisément, c’est le « profit sur le profit » qui s’est érigé comme étant la seule valeur respectable, au point de justifier la majorité des comportements, y inclus les conflits armés, allant jusqu’à affamer des populations, et finalement « séduire », sinon détruire, tous les autres systèmes économiques tels que les écono- mies planifiées. Ce n’est pourtant que récemment que le seul profit est devenu le principal élément motivateur de la race humaine. Par là, il s’est substitué aux préoccupa- tions principales et habituelles qui visent à la pérennité de l’espèce. Et ce n’est pas le profit. Il est cependant paradoxal d’observer que tout en s’imposant, ce modèle de « courses aux profits » a auto-généré les obstacles principaux à ses propres objec- tifs de croissance infinie et préparé ainsi son autodestruction. Via les déviances des spéculateurs, les systèmes financiers du monde entier sont maintenant « vidés », et certains effets ‘retards’, en parachèvent la ruine. Il s’ensuivra - à très court terme - des économies malades qui vont générer encore plus de chômage et un méconten- tement social qui ne cessera de croître. Et ce, jusqu’à ce que les populations exclues du « système » soient de plus en plus nombreuses et fi- nalement « descendent dans la rue » pour réclamer « autre chose » et autrement. Nous ne pouvons cependant pas éluder plus longtemps les grands changements qui s’imposent à nous afin d’assurer la pérennité de notre « civilisation », sinon de l’espèce. Cette évidence devient donc le seul et principal objectif qui se pose à nous: 1.Objectif: Organiser, et garantir une existence• correcte au plus grand nombre, du moins au niveau des besoins primaires que sont la nourriture et les soins de santé,… et cela avec• TROIS défis majeurs, soit: 1. Garantir l’équilibre des économies tant aux niveaux local, ou régional, que international; 2. Protéger l’environnement naturel pour assurer la viabilité du milieu terrestre; 3. Eviter les conflits nucléaire, et/ou l’embrasement de régions entières par des groupes armés extrémistes ou simplement « pirates »; Comment concilier tous ces éléments apparemment antago- nistes? Du point de vue géopolitique: La multipolarité du monde, tant prônée par les Russes (cfr le discours de Pou- management l Joseph Trompette "It's not the strongest that survive, nor the most intelligent, but the ones most responsive to change!" Charles Darwin “The following waves”…”–part 6 > Jan 09 63
  2. management l tine à Munich en 2007), devrait enfin se concrétiser, où l’on pourrait observer l’émergence de 3 grands pôles d’influen- ces, essentiellement: 1. le monde anglo-saxon: USA, Ca- nada, Australie, Nouvelle-Zélande,… 2. l’Europe, y inclus les pays du Ma- ghreb, et où la Russie s’intègre à l’UE; 3. l’Asie, où la Chine domine, et « gère » la région, Auxquels il faut ajouter un 4ième groupe: les non-alignés:• l’Amérique du sud, l’Afrique dite « noire », le Pakistan, et le sous-continent Indien,… vont avoir à choisir, sinon s’assumer valablement. ° La compétition entre l’Inde et le Pakistan est sans doute la menace la plus dangereuse, où nous assistons à l’affrontement entre la tolérance bouddhiste et l’intolérance des extrémistes islamistes; ° Le même affrontement existe aussi dans l’extrême sud-ouest de la presqu’île thaïlandaise. L’ONU devrait pouvoir être transfor- mée en multiples entités contrôlées par les 3 grandes puissances (Chine, UE et USA) qui auraient à jouer ainsi les véritables gendarmes du monde, chacune pour sa sphère d’influence... a) USA: où le nouveau Président change fondamentalement les options de son pays: L’arrivée d’un nouveau président démo-• crate aux pouvoirs change immanquable- ment la « donne », et laisse espérer moins (sinon plus du tout ?) d’intervention- nisme à tous crins; L’état de faillite des USA (déficit abyssal• des balances de paiements tant interne qu’externe), joint à la déliquescence de leurs infrastructures routière, électrique, des bâtiments publics,… va entraîner une incapacité matérielle telle que leur interventionnisme guerrier sera radicale- ment inhibé,… et en tout cas diminuera leur déterminisme à toujours vouloir régler l’ordre mondial à leur manière,… Nous pouvons en effet déjà observer plusieurs changements d’orientation que semblent prendre les gouvernements des pays du monde occidental: 1. Ce sont plus de 12 milliards de US$ qui sont consacrés chaque jour à la guerre inutilement menée en Irak. Les dispositions en vue de quitter ce pays n’a d’autres but que de « ré- cupérer » ces budgets pour d’autres projets internes, tels que la remise à niveau des infrastructures; 2. Les énormes investissements qui seront (enfin) consacrés à la moder- nisation des infrastructures du pays (routes, ponts, réseau ferroviaire,… production et réseaux de distribution électrique, télécommunications,…) vont permettre de créer des milliers d’emplois intra-USA, et ainsi relancer valablement l’économie pour quelques années. En attirant des investisseurs, ces projets vont également participer à l’inversion du déséquilibre de la balance des paiements… 3. Palestine/Israël: pour tarir les sources du terrorisme lié aux mouvances extrémistes islamis- tes (Al-Qaïda,…), cette nouvelle administration américaine souhaitera peut-être - enfin - imposer une solution à la question palestinienne. A terme, ceci diminuerait la pseudo- nécessité d’une présence militaire dans le Golfe, et ailleurs… Laissant le Pakistan et l’Inde gérer seuls leurs terrorismes,… sous la vigilance de la Chine. b) Europe: la réunification de l’Est et l’Ouest passe par des accords sur tous les domaines (économique, industriel, militaire et défense, monétaire,…) entre l’UE et la Russie: Au-delà des réserves d’énergie fossiles,• ceux-ci ont en commun avec l’Europe de l’Ouest une grande « expertise » dans l’expérimentation des systèmes sociaux variés et dans des contextes très variés, pour des groupes culturels contrastés, sinon opposés. A contrario de la Chine, la fin du com- munisme en Russie s’est traduite par un capitalisme anarchique que le gouver- nement Eltsine n’a pas su - ou voulu - contrôler. Les oligarques ont dépouillé l’Etat de toutes ses propriétés et possibi- lités: tant du sol que du sous-sol. Le KGB est le seul organe encore structuré, et suffisamment solide à avoir traversé cette période sans se disloquer. C’est donc celui-ci qui, en toute logique, a pris le pouvoir et a imposé ses hommes et ses structures. L’ère Poutine n’aura été que la remise en ordre des rouages de l’Etat, et surtout la récupération des richesses du pays au profit des différents éléments d’un Etat qui -à terme- se veut de Droit. L’en- semble des administrations, mais aussi les forces de l’ordre, et l’armée surtout devait être remise sous contrôle. Face à la puissance des oligarques qui se 1 Joseph Trompette > Jan 09 64
  3. > substituaient à l’Etat de Droit, et de tou- tes ses mafias locales, face aux rébellions tchétchènes ou aux terroristes islamistes, et plus simplement par rapport à l’im- mensité du territoire, et de la diversité des ethnies et ainsi que la complexité des cultures, la reprise « en main » de la Russie ne pouvait effectivement pas « se faire dans la dentelle »… A l’aune de nos petits conforts intellec- tuels et « bien pensants » de l’Ouest, les styles de pouvoir tant en Chine, qu’en Russie ou encore en Tunisie, peuvent heurter nos principes démocratiques. Mais aucune solution n’est nécessaire- ment adaptée à toutes les situations, ni à toutes les cultures. D’ailleurs, il suffit d’ouvrir les yeux sur les pratiques de la soi-disant plus grande démocratie du monde: les USA ! Guanta- namo est-il notre modèle? Le rapprochement de l’Europe de l’Ouest• jusqu’à son extrême Est devrait s’opérer rapidement. Comme ce fut le cas pour les deux Allemagnes, ce ne sera jamais que la réunion des membres d’une même fratrie, du point de vue économique, socio-ethnique et stratégique; Une force militaire unique et significative• pourrait ainsi se constituer rapidement pour, à la fois « gérer » les pays membres, et assurer la protection vis-à-vis des autres acteurs importants dans les autres régions du monde; Les échanges économiques, commer-• ciaux et sociaux du bassin méditerranéen ont déjà intégré les pays du Maghreb, et cette réalité devrait être renforcée, sous l’impulsion de personnes comme l’actuel Président français. c) L’Asie ou Extrême Orient: La Chine devrait pouvoir assumer un rôle• de leader économique et aussi militaire dans cette région, en devenant le super- gendarme entre l’Inde et la Pakistan , et vis-à-vis de la Corée du Nord; d) L’Afrique centrale, dite « noire »: Celle-ci doit être « recolonisée », et/ou mise sous contrôle de l’ONU. Les objectifs étant à la fois de protéger ce continent contre la prédation et le vol organisés (pillage) de ses richesses par d’autres pays, mais aussi de la prévarication/irres- ponsabilité de ses dirigeants et de leurs « bandes organisées »; Placée sous contrôle international, la région pourrait alors bénéficier des inves- tissements tant de la Chine que d’autres régions ou organisations (FAO, FMI,…) du monde, ce qui lui permettrait de satisfaire les besoins des habitants d’abord, et à plus long terme devenir un « grenier » du monde, au profit d’autres régions telles que la Chine; Du point de vue économique, industriel et agricole: STOP à la « mondialisation » ! Si d’un point de vue strictement théo- rique, la mondialisation a pu apparaître comme un moyen idéal pour optimiser les coûts et les productions, l’essentiel des effets collatéraux s’avèrent maintenant négatifs à tous les niveaux. a) Interdire le « Just-in-Time »; Ce principe suivant lequel toute entreprise travaille en flux-tendu et où les stocks (immobilisés) sont réduits à zéro, n’est qu’une mode en vue de maximiser les profits, mais dont les effets collatéraux négatifs sont nombreux, tels que: Une pollution galopante par des• livraisons ‘just-in-time’ tous continents confondus,… Les avions chargés des fraises et des cerises en hiver, ou l’ap- provisionnement des crustacés tout l’été sature l’atmosphère de CO2; Le ‘tout à la route’ a engendré une satu-• ration des routes et autoroutes par des caravanes de camions, l’encombrement des villes, et une destruction précipitée des infrastructures,… A contrario, et sachant que la lenteur des acheminements n’est que relative par rap- port à une planification adaptée, il faut: 1. Préserver, sinon remettre en selle les services publics tels que le service des postes, et des chemins de fer,… 2. Favoriser, sinon imposer l’utilisation des voies de chemins de fer (ferrou- tage), et/ou des voies fluviales pour les denrées non périssables; 3. Décourager (taxes ?), sinon inter- dire la route lorsque cela n’est pas indispensable, et en tous cas l’accès aux centres des villes; 4. Proscrire les services de livraisons ‘colis express’, qui inondent les rues, routes et autoroutes de camion- nettes, fourgonnettes et autre estafettes,… et revenir aux services postaux habituels, avec livraison 1 fois par jour; Pareilles mesures* diminueront à la fois l’engorgement des villes et des auto- routes, mais aussi notre dépendance au pétrole et l’empreinte écologique,… (* cfr mesures écolo) b) Favoriser l’autarcie des économies continentales, régionales et subré- gionales: Pour éviter le « clash alimentaire », tout• en réduisant la pollution, il faut viser à l’autosuffisance alimentaire locale, en favorisant le retour à l’autonomie écono- mique des régions et sous-régions; 1. Chaque région (du monde) doit d’abord viser à satisfaire sa propre consommation avant d’envisager d’exporter,… Cela évitera que l’Africain Jan 09 65
  4. (cultive) n’exporte des fraises en hiver vers l’Europe, et se retrouve sous ali- menté à la moindre variation de climat, ou de comportement! 2. Au sein de l’UE, les terres cultivables seront rentabilisées au maximum ; pour l’alimentaire, cela doit passer par: la suppression des mises en jachère• obligatoires; la libéralisation des productions agrico-• les, et suppression drastique des aides à la non-production (PAC); l’encouragements vers le retour aux• productions locales et artisanales: levées des interdictions UE de tous types; le fait de permettre aux producteurs• locaux d’adapter leurs productions dites « du terroir », par rapport aux besoins des populations régionales… S’il y a sur- production, alors seulement elles seront exportées; le fait de collaborer étroitement avec la• Russie et l’Ukraine pour l’aider à rentabi- liser mieux les immensités de terre pas/ peu productives, sinon en jachère; 3. En extrême Orient: principalement pour la Chine, mais aussi pour le sous-continent Indien, la densité des populations, et pour la Chine, la progression constante de la désertifi- cation, il ne sera pas aisé d’atteindre à l’autosuffisance alimentaire: Ces deux pays doivent donc à la fois• investir en vue d’industrialiser leur agriculture et endiguer le processus de désertification; ils devront néanmoins avoir recours à des terres à l’étranger, en Afrique essentiellement; NB : Si l’Arabie Saoudite à réussi à installer des fermes dans le désert, où les vaches nourries à l’herbe fraîche cultivée en serre produisent 3 fois plus de lait que dans nos fermes européennes,… les mêmes solu- tions devraient être possibles ailleurs !? 4. En Afrique: • Centrale, dite « noire »: (cfr le chapitre ‘’Géopolitique’’) 1. Celle-ci doit être « recolonisée », et/ ou mise sous contrôle de l’ONU. Les objectifs étant à la fois protéger ce continent contre la prédation et le vol organisés (pillage) de ses richesses par d’autres pays, mais aussi la prévarica- tion/irresponsabilité de ses dirigeants; 2. Placée sous contrôle international, la région devrait pouvoir alors bénéficier des investissements de quiconque afin d’exploiter, correctement les richesses tant du sol que des sous-sols, mais également sous contrôle international; 3. L’objectif majeur étant de satisfaire d’abord aux besoins des habitants, et à plus long terme devenir une sorte de « grenier » (réserve ?) du monde, capable d’exporter vers les autres régions du monde sans mettre à mal ses propres ressortissants; • Du Nord: les pays du Maghreb ont atteint leur autosuffisance et sont déjà exportateurs de fruits, agrumes,…etc ! Le principal challenge pour ces contrées réside dans une bonne gestion des res- sources en eau potable et de leur habilité à transformer les énergies renouvelables et naturelles: soleil, lumière, chaleur,… Néanmoins, actuellement les économies de la Tunisie et du Maroc surtout, sont étroite- ment liées aux rentrées de devises amenées par leurs ressortissants actifs en Europe du nord. Avec la récession, cet apport financier risque d’être sèchement raboté, et/ou de nombreux ressortissants pourraient être tentés de rentrer au pays,… Quant à l’Algérie, elle devrait de toute urgence viser à mieux redistri- buer les richesses issues des réserves de gaz… 5. Au Moyen-Orient: une seule issue: 1. Imposer une solution aux problèmes palestiniens envers et contre Israël; 2. Evacuer l’Irak; Résoudre - enfin - ces deux• situations, éliminera l’essentiel des motivations terroristes chez les extrémistes musulmans à travers le monde; 3. faciliter l’émergence d’un leadership régional qui respecte l’équilibre entre les chiites et les sunnites: Turquie, Iran, Syrie, Arabie Saou- dite,… et avec bientôt l’Irak qui va récupérer son auto-détermination; Du point de vue socio-économi- que: a) Viser une croissance horizontale qui envisage l’intégration de tous les acteurs et aspects dans son évolution par: Des choix qui intègrent tout autant les• aspects environnementaux que la dimen- sion sociale et économique des projets de société; Des richesses réparties au profit d’une• prospérité partagée; L’intolérance à la marginalisation et à la• pauvreté de proximité; Le refus de l’exclusion de quiconque du• système économique et social. Pour les pays de l’UE, cela suppose l’implication des forces syndicales pour une meilleure (re)distribution du travail. Car mieux vaudrait un plus grand nombre au travail, plutôt qu’une minorité qui monopo- lise à la fois les emplois et les avantages. En effet, si d’un point de vue macro- > Jan 09 66
  5. économique, il faut créer de l’emploi sans augmenter la masse salariale, alors il faut « raboter » les « droits acquis », au profit du plus grand nombre possible mis au travail. Pour augmenter le nombre d’emplois, on pourrait également en élargir les possibi- lités par une révision des règlements de travail et des lois régissant ceux-ci: Horaires « assouplis » (soirées, nuits,• week-ends,…) pour toutes sortes de secteurs, par exemple: la grande distri- bution avec un plafond de rétribution uniformisé; Revoir les règles et les taux des heures• supplémentaires avec également des plafonds; Favoriser la création d’emplois à valeur• ajoutée, et qui génèrent des biens ou des services, plutôt que des emplois dans le non-marchand: en effet, les emplois dans les rouages des états (administrations, police et autres stewards,…) dissimulent un chômage non-dit, et accentuent d’avantage encore l’effet d’inversion de la pyramide actifs/non-actifs, en augmentant les charges des états au détriment de la balance interne. Du point de vue des secteurs financier: a) L’urgence est requise pour STOPPER la course vers l’ultralibéralisme voulu, et encouragé, par les commissions de l’UE; b) La seule option - à court terme - est celle qui a déjà été amorcée par la plupart des gouvernements et des organismes internationaux: sauver les outils tels que les banques principales en prenant des participations signifi- catives, et/ou (re)créer des opérateurs financiers étatiques. Au travers de ces opérations, les instances gouverne- mentales reprendraient le contrôle des mécanismes financiers simples. En Belgique, les tentatives (maladroi- tes) du Gouvernement d’Yves Leterme en vue d’imposer leur choix ne sont pas anodines, et sans doute est-ce une nouvelle voie possible dans la future gouvernance? c) A plus long terme, ces mêmes instan- ces gouvernementales nationales et/ ou supranationales auront aussi à ima- giner des mécanismes afin d’empêcher la reprise des spéculations ‘sauvages’, en identifiant et contrôlant les proces- sus complexes des flux financiers; d) Plus particulièrement, il faudrait également interdire les cotations trimestrielles des entreprises, ainsi que les rémunérations des Top-Mana- ger liées à ces mêmes performances trimestrielles. Cette mesure est bien plus pertinente que l’interdiction des parachutes « dorés »; e) Revoir le principe des cotations en bourses et imposer des plafonds suivants une valorisation qui soit direc- tement liée aux actifs réels, versus les résultats semestriels, sinon annuels ; f) Le retour vers un certain interven- tionnisme des Etats, ou autorités gouvernementales, s’imposera, malgré l’énergie déployée par les spéculateurs pour l’empêcher. Cela devrait se tra- duire par la (re)création d’organismes publics dans les secteurs financiers en vue de réguler les marchés dans ce secteur. En Belgique, La Banque de La Poste pourrait sans doute jouer un rôle de précurseur !? Du point de vue écologique: A contrario, des parcs à éoliennes vilains et très coûteux, et pour un faible rende- ment*, de nombreuses autres mesures sont possibles, applicables immédiate- ment, et sans grands frais, en vue de réduire l’empreinte écologique, tout en créant des emplois et en produisant des consommables bio… a) Pour l’entretien des parcs et autres pelouses, remplacer les tondeuses motorisées (amenées par camions,…) par des troupeaux d’oies : cela créera des emplois non spécialisés pour les conduire (gardiens), mais aussi des œufs, de la viande et des plumes pour les couettes ou les survêtements d’hiver (par exemple: de ski,… b) Pour l’entretien des grands espaces verts, et autres parkings, (par exem- ple: le long des autoroutes) rempla- cer les tracteurs par des troupeaux de chèvres et/ou de moutons,… Cela créera des emplois de gardiens, mais cela produira aussi de la laine et de la viande,… c) Pour dé-saturer les centres villes et réduire les pollutions, interdire l’accès aux voitures et remplacer les taxis par des calèches ou voitures tirées par des chevaux : outre de l’engrais bio, cela créera de très nombreux emplois peu qualifiés (80 % des chômeurs) pour conduire, entretenir les chevaux, les calèches et les écuries,… (par exemple: le quadrilatère de Bruxelles); Cette option agirait comme un stimu- lant de l’innovation afin de rendre ces calèches et autres troïka confortables, insonorisées, connectées à Internet,… avec bar intégré !? (Installation de dynamo,..) d) Retour aux trams, métro, et trolleybus tels qu’ils sont encore utilisés dans beaucoup de pays de l’Europe du sud ou de l’est; e) Verbaliser, avec immobilisation immédiate de tous ces véhicules « diéselisés » et mal réglés, qui diffu- sent leurs « fines particules » cancéri- gènes à tous les coins de rue,… > Jan 09 67
  6. f) Transformer tous les instruments des cen- tres sportifs par l’adjonction de dynamo mécanique, ce qui permettrait à tous de produire de l’électricité tout en pratiquant les exercices de remise en forme… g) La mise au point d’unités mobiles capables de mesurer le taux de CO2 sur les routes ne devrait pas trop poser de problèmes, et adresserait le problème plus crucial de la pollution plutôt que l’obsessionnel contrôle de vitesse. h) Maintenir et moderniser les centrales nucléaires en vue de: garantir notre indépendance énergétique;• produire de l’énergie propre et ainsi• pouvoir diminuer la pollution; maîtriser la gestion des déchets, qui• deviendront ainsi un risque bien mieux maîtrisés que les fines particules cancéri- gènes produites par les moteurs à gasoil; i) Revoir et adapter certaines des disposi- tions prisent précédemment, tels que: a. Le tout aux piétons favorise une pol- lution invraisemblable avec des effets collatéraux négatifs: les piétons qui s’égrènent au compte-gouttes, sur et hors les passages cloutés, en ignorant délibérément le trafic, bloquent parfois jusqu’à 20 ou 30 véhicules (voitures, camions, bus, autocars,…), et dont tous ces moteurs diesel aux ralenti polluent à l’aise… b. *Les éoliennes: en dehors de la destruction des paysages, il reste à calculer objectivement le ratio énergie verte/pollution en y incluant la fabri- cation, le montage, les entretiens… c. L’aménagement des axes routiers: avec l’objectif (électoral ?) de décou- rager les automobilistes, ont a rétréci les rues, carrefours, et ronds-points, ou créé des pistes cyclables inutilisées? (par exemple: rue de La Loi) ce qui engendre des files de véhicules qui s’allongent… Avec tous ces moteurs au ralenti, qui polluent, polluent… d. Diminuer les voitures, oui mais faciliter l’écoulement des flux des engins motorisés… Du point de vue de « la vie de tous les jours », SURVIVRE, sera l’obsession collective: La réduction des activités économiques• toutes régions (du monde) confondues va accentuer les pressions sur l’emploi, par une augmentation du nombre de chômeurs, et/ou des sans emplois non rémunérés; Cette situation va à son tour augmenter• les charges sociales des états, tout en diminuant la consommation, et donc réduire les rentrées fiscales; Une cassure est à craindre lorsque les• états n’auront plus les moyens de fournir le minimum à un trop grand nombre. A ce moment là, des émeutes pourront avoir lieu, et - au début - les gouvernements seront tenter d’y réagir par là force. Ce qui ne serait pas la bonne attitude, sauf à conduire en droite ligne vers la guerre civile. Cette situation est pourtant déjà (pré) visible, à certains moments, dans certains pays, pour certains contextes particuliers. Les « Bonnes » attitudes, seront:• 1. de faire accepter un meilleur partage à la fois des charges, et des fruits du travail (par exemple: salaires,…); 2. de revoir les « avantages acquis » en rabotant ceux-ci: travail en pose et du WE pour le plus grand nombre de professions, sans sur-rémunération (par exemple: prime, récup,…) 3. de favoriser « la débrouille » en laissant tout un chacun s’inventer un métier, ou toutes activités rémuné- ratrices…(dans le strict respect de l’ordre public) 4. de favoriser l’innovation, en créant de nouvelles activités plus « vertes », telles que le retour aux calèches et chevaux dans les centres des villes, les trolleys bus dans les quartiers plus lointains,… Ou encore des troupeaux d’oies et de moutons pour tondre l’herbe des parcs ou talus d’autoroutes. 5. d’encourager les potagers privés, et/ou les chômeurs des campagnes à produire des œufs, fromages et légumes « bio »… sans avoir à satisfaire tous ce fatras de contrôle administratifs imposés au fil des ans par la Commission européenne,… Survivre, ce sera - au moins - tous cela, pour pouvoir revivre. Autrement. La mutation à laquelle nous assistons est profonde, et sera faite de beaucoup de soubresauts, tant du point de vue écono- mique que politique ou social. C’est le prix à payer pour que de la chrysalide émerge les splendides couleurs d’un papillon nouveau… « Rien n’est permanent, sinon le Changement ! » Héraclite. 500bC; Joseph Trompette 19 décembre 2008 >| Jan 09 68
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