La revue de presse de la semaine, du 10 au 16 aout 2015
La revue de Presse KYLIA
1
LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 10 au 16 août 2015
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Immobilier : les prix baissent à Paris mais avec
de fortes disparités
Le 10/08/2015
Les prix de l’immobilier ancien ont reculé à Paris de 10 % en quatre ans. - Shutterstock
La capitale voit ses prix s’éroder lentement. Entre les arrondissements les plus chers et les
moins chers, le mètre carré varie du simple au double.
Paris plie mais ne rompt pas ! En un an le marché de la pierre dans la capitale a accusé un repli de
3,4 % (du 1er juillet 2014 au 1er juillet 2015) selon les statistiques du site MeilleursAgents.com.
Désormais, le prix moyen du m2 « intra muros » s’établit à 7.770 €. Cette lente érosion des valeurs se
confirme au fil des mois et des années. « Cela fait déjà dix mois que le mètre carré dans la capitale
La revue de Presse KYLIA
2
est passé au-dessous de la barre des 8.000 €. Et, depuis juillet 2011, soit maintenant quatre ans, le
m2 a perdu au total 10 % de sa valeur », précise Sébastien De Lafond, président de
MeilleursAgent.com. Il subsiste dans Paris intra-muros des disparités entre les arrondissements.
Les plus fortes baisses dans le Ier et le XIIIe
Avec des transactions moyennes comprises entre 11.400 et 12.487 € le m2, les 4e, 6e et 7e
demeurent les plus chers avec des évolutions contrastées sur un an : deux baisses dans les 6e (-1,1
%) et 7e (-2 %) et une hausse dans le 4e (+ 2,6%). Quant au nord-est Parisien, il concentre toujours
les arrondissements les plus accessibles soit les 18e, 19e et 20e avec des valeurs moyennes
respectives de 7.084 €/m2 (- 3,1 %), de 6.021 €/m2 (- 6 %) et de 6.291 €/m2 (- 3,7 %). Sur les douze
derniers mois, les deux plus fortes progressions parisiennes se relèvent dans les 5e (+ 4,9 % à 11.405
€/m2) et 4e (+ 2,6 % à 11.659 €/m2). Quant aux baisses les plus importantes, elles se constatent
dans les 1er (- 8,3 % à 9.786 €/m2) et 13e (- 5 % à 7.113 €/m2).
Globalement, « la correction des prix s’est surtout concentrée au premier trimestre », commente
Laurent Vimont, président de Century 21 France. Quand au second trimestre 2015, il s’est révélé plus
dynamique. Ce réseau immobilier signale une hausse de 28,3 % des transactions entre les premier et
second trimestre. De son côté, la Chambre des notaires de Paris Ile-de-France confirme cette
tendance sur une plus longue période. Entre février et avril 2015 (comparé à la même période de
2014), le volume de ventes des appartements s’est étoffé de + 3 %. « Il y a beaucoup plus d’appels,
de visites et d’offres. Dans le même temps, les vendeurs deviennent beaucoup plus ouverts à la
négociation», confirme Jean-Philippe Blanche, agent immobilier Solvimo, dans le 11e arrondissement.
Ces transactions ont été plus nombreuses grâce à un retour des acheteurs attirés par des taux
d’intérêt historiquement bas et des prix en repli depuis quatre ans. « Cette amélioration des conditions
a permis aux acquéreurs d’acheter plus grand soit 2,8 m2 en plus entre le premier semestre 2014 et
la même période en 2015, avec un prix moyen de 399.033 € », selon les statistiques de Century 21.
Report des investisseurs sur la banlieue parisienne
Mais toutes les surfaces ne sont pas logées à la même enseigne. « Si les prix des petits
appartements gardent la cote et affichent des valeurs stables, ceux des grands appartements
familiaux sont toujours à la peine avec des corrections de prix pouvant aller jusqu’à 10 % », explique-
t-on à la Fnaim. Ce phénomène s’explique par un stock important de ces biens dans le portefeuille
des agents immobiliers.
La revue de Presse KYLIA
3
Les investisseurs sont toujours aussi peu nombreux. La Fnaim Grand Paris estime que leur présence
a été divisée par trois en un an, ces derniers ne représentant aujourd’hui plus que 10 % de la clientèle
d’acheteurs. Comment expliquer cette présence moins importante ? D’abord par la rentabilité reste
faible, compte tenu du niveau de prix élevé (même en baisse) de la pierre dans la capitale. Ensuite
cette catégorie d’acheteur n’a été guère incitée à passer à l’acte, en raison de l’encadrement des
loyers à Paris qui est entré en vigueur le 1er août. « Depuis quelques mois, les investisseurs se
reportent sur la première et la seconde couronne, aux valeurs plus abordables et où la fixation des
loyers est libre », reconnaît Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim Grand Paris. « Le
redémarrage de l’activité immobilière au printemps a eu pour effet de dégonfler notre stock des biens
à vendre », reconnaît Richard Mellul, directeur de l’agence Century 21 Auteuil. Désormais, chez
beaucoup de professionnels de l’immobilier, l’offre de logements à vendre est moins garnie, les
acheteurs disposent de moins de choix qu’il y a encore six mois. « Cela ne les empêchent pas [les
acheteurs] de réfléchir et de visiter plusieurs fois avant de faire une offre », indique Richard Mellul.
La chasse aux « petits prix » à Paris
Paris reste la ville la plus chère de France. Pourtant, avec les baisses cumulées depuis quatre ans,
les secteurs traditionnellement les moins chers de la capitale deviennent, depuis quelques mois, plus
abordables. Ainsi, selon les chiffres de MeilleursAgents.com, on trouve dans certains quartiers
populaires, des biens avec travaux en dessous de 6.000 €/m2. C’est le cas des quartiers Flandre -
Aubervilliers dans le 19e, à 5.188 € /m2, de Charles-Hermite-Evangile, dans le 20e, à 5.301 €/m2 ou
encore de Saint-Fargeau et de Danube dans le 19e respectivement à 5.481 € le m2 et 5.611 € /2. «
Dans les secteurs de la Goutte d’or, de Marx Dormoy et de l’église Saint-Bernard, on peut trouver de
beaux appartements avec cachet proposés à 6.000 et 6.500 € le mètre carré », indique Nabila
Haddad de l’agence C21 Sorim dans le 18e.
Source: Les Echos.fr
La revue de Presse KYLIA
4
Immobilier : l’obligation de rénover avant de
vendre saute
Le 14/08/2015
L'article obligeant les propriétaires de logement, à compter de 2030, à réaliser des travaux d’isolation
avant de vendre leur bien a été censuré. – SIPA
Le Conseil constitutionnel a validé jeudi la loi sur la transition énergétique. Mais a censuré
trois articles, dont celui obligeant les propriétaires de logement, à compter de 2030, à réaliser
des travaux d’isolation avant de vendre leur bien.
Touchée mais pas coulée. Des 66 articles qu’elle contient, la loi sur la transition énergétique en perd
trois, jugés contraires à la Constitution. En premier lieu, le très controversé article 6 obligeant les
propriétaires de logement, à compter de 2030, à réaliser des travaux d’isolation avant de vendre leur
bien.
La revue de Presse KYLIA
5
Le Conseil constitutionnel a censuré cet article, considérant qu’il « n’avait pas suffisamment défini les
conditions et les modalités de l’atteinte » possible au droit de propriété. Un des grands objectifs de la
loi, qui est de rénover 500.000 logements par an à partir de 2017, s’en trouve compliqué.
Pour des raisons de procédure, le Conseil constitutionnel a également censuré des paragraphes
concernant le gaspillage alimentaire, qui prévoyaient que les grandes surfaces n'auraient plus le droit
de jeter de la nourriture. Sur ce point, Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a annoncé vouloir
réunir rapidement les représentants de la grande distribution pour leur proposer de faire « de manière
volontariste et contractuelle ce que prévoyait la loi ».
Source : Les Echos.fr
La revue de Presse KYLIA
6
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Crédit professionnel : les banques ne prennent
plus de risques
Le 28/07/2015
L'Hôtellerie Restauration : Quelles sont les demandes de financement pour lesquelles vous
êtes actuellement le plus souvent sollicité dans le secteur CHR ?
Loic Cavellier : Il s'agit le plus souvent de demande de crédit dans le cadre d'acquisition de fonds de
commerce. Nous constatons, depuis quelques mois, l'augmentation de demande de financement de
reprise d'affaires en liquidation judiciaire.
Dans de tels cas, la recherche de financement est-elle plus ardue ?
Oui, en termes de crédit, le financement d'une reprise d'affaire en liquidation se rapproche de celui
d'une création d'entreprise. Le repreneur va devoir démontrer qu'il y a une vraie dynamique
permettant à son projet de créer - et non maintenir - du chiffre d'affaires. Cela implique, de démontrer
qu'il est porteur d'un concept original qui colle parfaitement à l'emplacement. En outre, la banque
exige - sauf exception - que le repreneur soit un professionnel déjà propriétaire et dont le commerce
fonctionne bien. Ce dernier doit disposer de ressources additionnelles équivalentes à 6-7 mois de
revenus pouvant être utilisées comme trésorerie disponible et lui permettant de se rémunérer au cas
où l'affaire ne serait pas assez rentable dans les premiers temps d'exploitation. Ceci en plus d'un
apport minimum de 25 % du plan de financement total. Enfin, pour ma part, il est très important que je
comprenne les causes de la liquidation, et pour cela, les résultats et la réputation de l'établissement
lors de son exploitation précédant celle ayant conduit à la faillite. Je ne soutiens un dossier devant
une banque que si je suis convaincu que l'obtention d'un crédit est possible.
Les banques exigent-elles des repreneurs qu'ils disposent d'un patrimoine personnel ?
Dans notre secteur géographique [l'Eure, NDLR], les banques avec lesquelles je travaille sont très
attentives au patrimoine de l'emprunteur. Celui qui est propriétaire de son habitation principale est
plus séduisant pour une banque que celui qui ne l'est pas, car c'est un gage de crédibilité et de
sérieux. Elles ne conditionnent pas le crédit à l'hypothèque du bien. En revanche, elles conditionnent
systématiquement leur accord de prêt à l'obtention d'une contre-garantie, en plus du nantissement du
La revue de Presse KYLIA
7
fonds. Autrement dit, elle demande à des organismes tels que BPI, Siagi... de se porter garant pour
une partie du montant emprunté.
Pourquoi le recours au crowdfunding (ou financement participatif) devient-il plus courant ?
De mon point de vue, le recours au crowdfunding va se développer. C'est un moyen de financement
qui complète assez bien le financement bancaire. Ce mécanisme va diminuer le montant des fonds
prêtés par la banque, mais cela n'empêche pas cette dernière de demander le nantissement du fonds
pour la totalité de sa valeur. Ainsi, elle limite son risque de manière indirecte. Par ailleurs, les prêts
obtenus par ce biais le sont sans exigence de caution, ni d'assurance décès-invalidité.
Les professionnels du crédit annoncent une hausse des taux. Le confirmez-vous dans le
secteur du crédit professionnel ?
Oui, on constate une légère hausse. Cependant, les taux sont encore très bas, et une renégociation
des taux de crédits professionnels portant sur les murs peut encore être intéressante si la durée de
crédit restant à courir est supérieure à 9 ans.
À quoi être vigilant lorsque l'on contracte un crédit professionnel ?
► Les tarifs liés à la monétique (location et utilisation du terminal de paiement), particulièrement
importants pour les restaurateurs.
► Le montant des commissions de mouvement de compte (calculé sur les mouvements débiteurs).
► Le pourcentage de la commission de plus fort découvert (pourcentage du découvert le plus élevé
constaté sur le mois).
► Les frais de découverts.
► Le prix de la carte bancaire.
► L'accès au son compte bancaire en ligne.
Le plus souvent, lorsque le chiffre d'affaires ne dépasse pas un certain montant (variable en fonction
des banques) le coût de l'ensemble de ces services est compris dans un package.
La revue de Presse KYLIA
8
Le crowdfunding
Le crowdfunding, également connu sous le terme de financement participatif, est un mode de
financement de projet. Il permet, via une plate forme web, de récolter des fonds auprès d'un large
public en vue de financer un projet artistique (musique, édition, film, etc.) ou entrepreneurial (la
création d'un concept de restauration, le financement de travaux de rénovation ou d'aménagement, la
reprise d'un fonds de commerce). Ce financement peut être obtenu sous forme de dons, de
souscription de titres ou de prêts.
Depuis le 1er octobre 2014, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur et a ouvert une brèche
dans le monopole bancaire. Ce nouveau dispositif autorise notamment les plateformes Intermédiaires
en Financement Participatif (IFP) à mettre en relation des particuliers désireux de financer des projets
en prêtant des fonds, avec des PME à la recherche d'un financement. Un prêt obtenu via le
crowdfunding n'a pas vocation à financer totalement une reprise ou la création d'un établissement
mais il pourrait venir compléter un financement bancaire dans le cadre d'un agrandissement, de
travaux de rénovation voire d'une reprise de fonds de commerce. Ce genre de prêt doit respecter
certaines conditions, concernant notamment le taux d'intérêt qui peut aller de 4 à 10 % en fonction du
montant emprunté et la durée du prêt.
La plateforme Lendix est l'exemple type de plateforme ayant su rapidement profiter de cette
nouveauté. Créée fin 2014, cette plateforme de crowdfunding dédiée au secteur des TPE-PME,
permet, sous certaines conditions, d'emprunter à partir de 30 000 €, directement auprès
d'investisseurs particuliers et institutionnels pour des périodes allant de 18 à 60 mois. Parmi les
premiers emprunteurs ayant eu recours à Lendix, on compte le groupe Alain Ducasse Entreprise (qui
a financé des travaux et du matériel pour plusieurs activités du groupe), et plus récemment Le
Domaine des Hauts de Loire (groupe hôtelier H8 Collection de Jean-Philippe Cartier) qui a emprunté
150 000 € sur 48 mois pour financer les travaux et les équipements nécessaires pour l'aménagement
de son école de cuisine.
Source: lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
9
Serveur-vendeur : les notions de gestion
indispensables
Le 28/07/2015
Les trois principaux postes de charges d'un établissement sont l'énergie, le personnel et les matières
premières. D'où la nécessité de sensibiliser régulièrement le personnel sur les conditions de
rentabilité.
► Enregistrer avant de servir
Toute consommation doit être enregistrée avant d'être servie. C'est la règle de base pour être certain
d'encaisser ce qui a été réellement vendu.
► Savoir vendre
Le meilleur serveur est-il celui qui sait placer les produits les plus chers ou celui qui sait suggérer les
produits qui font la plus forte marge ? C'est tout un débat en fonction du système de rémunération.
► Ne pas tomber dans la facilité d'offrir
Quelles sont les situations où le serveur est en mesure d'offrir quelque chose aux clients ? Fixer des
règles permettra au service de trouver des arguments devant les clients : que fait-on pour les
anniversaires des clients habitués, comment est suivie la carte de fidélité, comment régler un litige
avec un client, dont certains n'ont qu'un but : se faire offrir une consommation ?
► Veiller à ce qui part à la poubelle
Un débarrassage qui démarre bien en salle facilite le tri, une fois arrivé à la plonge : les déchets à la
poubelle, chaque couvert dans le bon bac. Attention, les petits formats se perdent facilement (petites
cuillères, fourchettes à huîtres...). La persévérance est au rendez-vous car, à partir de 2016, les
restaurants qui font plus de 150 couverts/jour seront soumis au tri sélectif.
► Geste sûr = pas de casse
Apprendre les bons gestes pour prendre soin de soi, apporter de la vigilance à son confort de travail,
même s'il reste très physique, c'est porter des assiettes garnies avec assurance, débarrasser et
empiler les assiettes avec la bonne technique, porter un plateau sans mettre les mains à plat dessous.
Autant de gestes exécutés avec automatisme et assurance qui évitent les démoulages et la casse.
La revue de Presse KYLIA
10
► Passer des commandes avec modération
Bien connaître le stock minimum de chaque produit : il s'agit de déterminer le nombre de produits
nécessaires au fonctionnement entre deux livraisons. Avec ce repère, les commandes sont faites en
fonction du besoin à court terme. Commander une grande quantité de produits risque de vous
exposer aux dates limites de consommation, ou à une sortie de trésorerie importante, en contrepartie
d'un tarif attractif.
► Maîtriser la méthode de réception des marchandises
Le personnel de service réceptionne une partie des marchandises : boissons (soft, vins, alcools), colis
divers. Laisser à proximité les bons de commande initiaux permet de vérifier la conformité de la
livraison, comparer la commande avec les produits réellement livrés, savoir émettre des réserves
écrites sur le bon... ces savoir-faire ne resteront plus l'exclusivité du chef de cuisine ou du dirigeant.
► Appliquer la méthode Fifo
La rotation des stocks, périssables et non périssables, est soumise à la méthode fifo : first in, first out
(premier arrivé, premier sorti).
► Boucher efficacement les bouteilles de vin
L'augmentation des ventes de vin au verre a vu se développer les types de bouchon vide d'air.
Sachant que le vin d'une bouteille entamée perd une partie de ses qualités en 24 heures, à chaque
usage ou en fin de service, veillez à vider chaque bouteille de son air.
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
11
Immobilier tertiaire : différences entre un bail
commercial et un bail dérogatoire
Le 28/07/2015
Avec le bail professionnel, deux types de contrats se dégagent tout particulièrement dans
l'immobilier tertiaire (c'est-à-dire l'immobilier de type commercial) : les baux commerciaux, et
les baux dérogatoires. Si le premier se distingue par une durée de location à long terme, c'est
exactement l'inverse du second, qui se définit par une durée courte.
Bail commercial et bail dérogatoire
Bail commercial : 9 années minimums, mais avec des avantages
Le bail commercial est par nature un contrat portant sur le long terme, puisque le contrat doit
comporter une durée de location minimale de 9 ans. Il est obligatoire pour toute personne ou société
immatriculée au registre du commerce (ou au répertoire des métiers s'il est question d'artisanat), et
pour qui la location a pour but la création d'un commerce.
Sur le principe, le bail commercial peut donc sembler contraignant, mais il comporte des avantages.
Le principe est la stabilité : en effet, le locataire dispose par-là de ce que les experts nomment la «
propriété commerciale ». Ainsi, si le propriétaire souhaite ne pas renouveler le contrat du locataire, il
doit lui verser une indemnité. Celle-ci varie en fonction des circonstances (situation de la personne, du
logement…).
La revue de Presse KYLIA
12
Cette même propriété commerciale l'autorise en outre à désigner le bailleur qui lui succédera, sous
certaines conditions.
Bail dérogatoire : 2 ans maximum, une solution temporaire
Le bail dérogatoire s'oppose viscéralement au bail commercial, puisque contrairement à celui-ci, le
contrat est cette fois d'une durée courte : inférieure à 2 ans.
On parle d'ailleurs aussi de bail « précaire » pour souligner le côté temporaire de cette alternative.
Toutefois, « temporaire » ne veut pas dire « bon marché » : le bail précaire est susceptible
d'intéresser un public précis. Bien souvent, ce sont des personnes lançant leur entreprise, ou en
reconversion. Elles ne savent pas si leur activité va marcher, et le bail précaire leur permet de réduire
les risques.
Le propriétaire également y trouve son compte, puisque contrairement au bail commercial, il n'a pas
besoin de verser une indemnité en cas d'éviction du locataire. Et par la suite, sous certaines
conditions, le bail précaire peut être transformé en un contrat classique.
Un changement récent : la loi Pinel
Une dernière chose à savoir concernant les contrats commerciaux et dérogatoires est qu'ils ont été
modifiés récemment, par la loi Pinel de juin 2014. L'encadrement de l'évolution des loyers, les états
des lieux obligatoires ou le droit de préemption du locataire sont autant de nouveautés. Si vous
disposez d'un de ces baux depuis longtemps, renseignez-vous : vos droits ont changé entre-temps.
Trucs et astuces
L'échéance de fin de bail est le bon moment pour faire le point avec le propriétaire ou le locataire.
Profitez-en pour apporter au contrat les modifications auxquels vous avez déjà réfléchi.
Source : lhotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
14
- l'ampleur des travaux à la charge du locataire.
- Si le bail prévoit qu'en cas de destruction partielle de l'immeuble par incendie ou autre, le fonds
de commerce disparaît au profit exclusif du propriétaire, vous devez le refuser et ne pas acheter, ou
demander la modification dudit bail.
- La date d'échéance du bail. Si la fin du bail est proche, c'est défavorable au vendeur car elle
s'accompagne toujours d'un possible contentieux. En effet, il y a deux possibilités :
- le bailleur ne renouvelle pas le bail. Dans ce cas, il doit vous verser une indemnité d'éviction (lire
encadré ci-dessous) destinée à vous réinstaller aux mêmes conditions, dans des locaux équivalents
placés dans un endroit similaire et prévoyant les frais de déménagement. Le montant de cette
indemnité est souvent source de contentieux.
- Le bailleur renouvelle le bail, mais augmente le loyer. Contrairement aux restaurants, le loyer des
hôtels n'est pas plafonné à l'indice du taux de la construction et le bailleur peut l'augmenter librement
(loi de 1964 sur les locaux monovalents). Mais la discussion sur le montant du loyer peut durer des
années.
L'arrêté de classification en hôtel de tourisme
L'arrêté du 23 décembre 2009 fixant les normes et la procédure de classement des hôtels de tourisme
vous permet de connaître les normes auxquelles l'établissement doit répondre pour être conforme.
Les documents des services de contrôle des normes d'hygiène et de sécurité incendie
- Vous devez absolument mesurer ce qui est ou n'est pas aux normes. Moins l'établissement est
aux normes, plus vous aurez besoin d'argent pour financer votre acquisition. Vous devrez en
tenir compte dans l'élaboration de votre dossier de demande de crédit bancaire.
- Concernant la sécurité incendie, il faut demander au vendeur l'avis de dernier passage de la
préfecture pour avoir connaissance des travaux encore non exécutés, s'il y en a.
- Les administrations visitent régulièrement les établissements et ordonnent, au mieux des travaux de
mise aux normes, au pire la fermeture de l'établissement. Que les travaux demandés soient urgents
ou non, il appartient au vendeur de communiquer toutes les correspondances des administrations à
La revue de Presse KYLIA
15
son acquéreur, même s'il vend en l'état. En tant qu'acheteur, n'hésitez pas à demander ces
documents (et à insister pour les obtenir) car il est indispensable pour vous de connaître les
travaux auxquels vous serez tenus une fois propriétaire du fonds. Les hôtels bien gérés
respectent le plus souvent les normes de sécurité.
L'indemnité d'éviction
Lorsqu'une société propriétaire d'un fonds de commerce reçoit une indemnité d'éviction, elle est
considérée comme un profit exceptionnel et donc taxée à 33,1/3 %. Il n'y a aucune possibilité
d'atténuer cette imposition, même en cas de réinvestissement. La seule solution de ne pas payer cet
impôt exceptionnel dans le cas d'un hôtelier qui souhaite réinvestir est de procéder à un apport
cession.
Si le propriétaire des murs achète la société propriétaire du fonds de commerce, le vendeur,
procédant à un apport-cession, peut réinvestir la totalité des sommes perçues. Par contre, si le
propriétaire des murs verse une indemnité d'éviction par le biais du versement des sommes
directement à la société propriétaire du fonds de commerce, le propriétaire est spolié de l'équivalent
du tiers de la somme perçue. Il ne peut donc pas se réinstaller dans des conditions équivalentes, il ne
peut qu'acheter un établissement nettement plus petit. Pour qu'il puisse racheter un fonds de
commerce équivalent, il faut tenir compte de ce préjudice financier.
- En cas de cession via un montage de type apport-cession, il n'y a pratiquement aucun impôt à payer.
D'où le préjudice financier calculé de la manière suivante:
Pi : montant de l'indemnité d'éviction
Pf : prix effectif à payer
Vb : valeur du fonds au bilan
Pf = Pi +(Pf-Vb)/3
Pf = (3Pi-Vb)/2
► Par exemple, si le fonds de commerce est évalué à zéro au bilan, le prix à payer est supérieur de
50 % au montant de l'indemnité d'éviction.
La revue de Presse KYLIA
16
- Si ce préjudice financier n'est pas ajouté au montant de l'indemnité d'éviction, l'hôtelier ne peut pas
se réinstaller.
Exemple : montant de l'indemnité d'éviction : 3 050 000 €, valeur du fonds au bilan : 50 000 €.
Plus-value : 3 000 000 à 33,1/3 = 1 000 000 €. Reste net : 2 000 000 €.
► Le commerçant ne peut plus acheter d'affaire équivalente. Pour qu'il puisse toucher 3 050 000 €
net, il faut que le prix effectivement réglé soit de : 4 550 000 €.
Si on fait le calcul à l'envers : (4 550 000 - 50 000)/3 = 1 500 000
4 550 000 - 1 500 000 = 3 050 000
Source : L’hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
18
Vous allez décrocher le téléphone. Quels sont les équipements indispensables à avoir ?
Un stylo, un bloc-notes.
Alors que vous travaillez en salle, à la mise en place, vous avez aussi à répondre au téléphone
avant la fin de la 3e sonnerie. Quel sera votre meilleur équipement ?
Un téléphone sans fil accroché à votre ceinture.
À la radio, une publicité permet de mémoriser l'identité du produit par un jingle et un slogan.
Qu'est-ce qui pourrait être son alter ego au téléphone ?
La formule d'accueil, clairement audible par le client. Souvent, l'expression de présentation de
l'entreprise, tellement répétée, n'est qu'un amas de sons incompréhensibles.
Pour être sûr que le client entendra bien la présentation de votre restaurant, à partir de quand
commencerez-vous à parler ?
Lorsque le combiné touche le lobe de l'oreille, car il y a un temps mort technique entre le décrochage
et la mise en relation.
Que veut-on dire par 'supprimer les parasites au téléphone ?
Il s'agit de supprimer le cliquetis du stylo, de minimiser les bruits environnants. N'oubliez pas que votre
combiné est équipé d'un micro performant.
La Saint-Valentin est passée de 24 heures. Quels seront vos réflexes sur la messagerie
téléphonique et sur le site internet ?
Supprimer le message d'annonce de l'événement.
Que direz-vous à un client si vous nous n'êtes pas en mesure de lui apporter des réponses
précises ?
Vous lui proposez de noter ses coordonnées et indiquez que le responsable le rappellera dès son
retour. Ce qui sera fait, bien sûr.
La revue de Presse KYLIA
19
Trouvez les mots pour le dire
Au téléphone, soigner la façon de dire les choses, c'est faire preuve d'égards envers votre
correspondant. Ainsi, que diriez-vous à la place de :
1- Allo ! Formule d'accueil de votre restaurant
2- C'est qui ?
Qui dois-je annoncer ?
C'est de la part de qui ?
3- Ne quittez pas ! Un instant, s'il vous plait.
4- C'est pour quoi ? C'est à quel sujet, s'il vous plait ?
5- Il n'est pas là ! Il n'est pas disponible ; je vous propose de noter votre message.
6- De rien, c'est normal.
À votre service.
Je vous en prie.
Avec plaisir.
7- Ne vous inquiétez pas. Je fais le nécessaire pour...
8- Vous avez mal compris. Je me suis mal exprimé.
9- Je ne vous garantis rien. Je fais le maximum pour...
La revue de Presse KYLIA
20
10- Vous patientez ou vous
rappelez.
Désirez-vous patienter ?
11-
Nous sommes en plein
service, rappelez plus tard.
Nous sommes en plein service ; avec votre accord, je vais noter vos
coordonnées et nous allons vous rappeler avant ... heures.
Source : L’hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
21
A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Caroline PILATO / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18