La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 8 au 14 février 2016
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Location meublée : une modification de la
fiscalité va-t-elle retourner le marché ?
Le 08/02/2016
Les locations meublées se sont développées de manière exponentielle ces dernières années.
(Crédits : dr)
Une mission intergouvernementale compterait réduire les avantages fiscaux qui s'appliquent aux
locations de logements meublés, afin notamment de réduire l'écart avec les locations nues. Mais cette
stratégie va-t-elle s'avérer payante ?
Bercy et le ministère du Logement plancheraient sur une modification de la fiscalité avantageuse qui
s'applique aux revenus des locations meublées. En effet aujourd'hui, un particulier louant son bien
meublé dans un cadre non professionnel peut bénéficier du régime nommé micro-BIC (biens
industriels et commerciaux) qui donne le droit à un abattement de 50 % sur les revenus locatifs hors
charges, dans la limite de 32.900 euros par an. Par ailleurs, si le propriétaire le demande, il peut
bénéficier du régime réel qui se substitue au régime micro-BIC. Celui-ci permet notamment de
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soustraire certaines charges (travaux, taxe foncière, intérêt d'emprunts, prime d'assurance etc.) aux
revenus locatifs et d'être imposé sur le résultat.
Réduire l'écart avec la location nue
Mais Bercy souhaiterait plutôt s'attaquer au régime micro-BIC, qui s'applique aux particuliers par
défaut dans la limite du plafond de revenus locatifs. Le but affiché de cette mesure est double : réduire
la dépense fiscale de l'Etat et surtout faire converger la fiscalité de la location meublée avec celle la
location nue pour rendre cette dernière plus attractive. En effet, si l'investissement dans la location
nue bénéficie aussi d'un régime micro-BIC, il est bien moins avantageux que dans le cas du meublé,
puisqu'il ne s'applique que lorsque les loyers ne dépassent pas 15.000 euros, et permet un
abattement forfaitaire de « seulement » 30 %.
Concrètement, la mission interministérielle plaiderait pour un abattement réduit pour les locations
meublées de 50 % à 40 %, mais en intégrant cette fois-ci les charges. Ce qui au final, ne viendrait pas
changer significativement la rentabilité de l'investissement dans la location meublée sous régime
micro-BIC. Pour Maud Velter, directrice associé de Lodgis, un spécialiste de la location meublée à
Paris, ce n'est donc pas une modification de la sorte qui changera la face du marché de la location
meublée. D'autant que devant l'avantage fiscal, « la principale raison qui fait qu'un propriétaire
particulier s'oriente vers la location meublée tient à la souplesse du bail », explique-t-elle.
Le meublé, plus souple pour le propriétaire
En effet chaque année, le propriétaire d'un meublé peut reprendre son bien loué, avec un préavis de 3
mois donné au locataire, contre tous les trois ans avec un préavis de 6 mois pour les locations nues.
Par ailleurs, étant un peu plus chère que la location nue, « la location meublée s'adresse à une
clientèle aux moyens financiers plus importants, qui loue en général pour une durée déterminée, ce
qui réduit les risques d'impayés », ajoute Maud Velter.
De même, si l'on se penche du côté de la demande, le meublé est souvent une réponse adaptée à un
besoin transitoire. C'est pourquoi la location meublée s'est développée de manière importante lors des
25 dernières années. Selon les derniers chiffres de l'Insee, « 650.000 logements sont loués meublés
en France, soit 9,5 % du parc privé, principalement dans les zones tendues. C'est deux fois et demi
plus qu'en 1990 ! », remarque Maud Velter.
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Est-ce une bonne stratégie ?
Ce n'est donc pas une petite baisse de l'avantage fiscal qui va enrayer une tendance lourde. Dans
l'absolu, cette modification de la fiscalité devrait donc n'affecter que la stratégie de placement
d'investisseurs qui viennent chercher des points de rentabilité dans l'immobilier, et qui ne représentent
pas la majorité des propriétaires particuliers.
Du reste, une chose est sûre pour Maud Velter, « la baisse de l'avantage fiscal dans le meublé ne fera
pas revenir les investisseurs dans la location nue », qui souffre selon elle, d'une image dégradée
auprès des investisseurs. C'est pourtant en façade l'un des buts affichés par l'exécutif afin de lutter
contre la crise du logement. Peut-être que cette réforme fiscale ne sera qu'un coup d'épée dans l'eau
dans le cadre de la stratégie de l'exécutif de redonner de l'attrait à la location non meublée, si tant est
que ce soit vraiment son objectif...
Source : La Tribune.fr
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Construction de logements : une bonne année
pour l'Ile-de-France
Le 08/02/2016
Avec 64.200 logements en chantier, la construction en Ile-de-France a atteint un niveau quasi
record depuis 15 ans.
Avec 64.200 logements en chantier, la construction en Ile-de-France a atteint un niveau quasi record
depuis 15 ans. (c) Sipa
La construction de logements neufs se porte beaucoup mieux en Ile-de-France, et c'est la Direction
régionale et interdépartementale de l'Equipement et de l'Aménagement (Driea) d'Ile-de-France qui le
dit. Dans sa dernière note de conjoncture trimestrielle, elle souligne qu'avec "64 200 logements
commencés, le cumul sur 12 mois des ouvertures de chantier approche du niveau maximum observé
depuis 15 ans.
Si les estimations se confirment, 2015 enregistrerait ainsi un record en termes d’ouvertures de
chantier". En 2012 et 2013, les meilleures depuis 2000, n'avaient pas dépassé les 62.000 logements,
précise la note. Ces 64.200 logements commencés l'an dernier représentent une hausse de 15,1%
par rapport à 2014.
Une bonne nouvelle en zone tendue
Une bonne nouvelle pour les Franciliens, confrontés à des prix de l'immobilier toujours très élevés,
malgré selon les derniers chiffres des Notaires des prix toujours en recul de - 0,7 % sur un an à fin
novembre 2015. Les prix sont restés stables dans Paris (- 0,1 %) à 8 000 €/m², tandis qu'ils ont baissé
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de - 1,8 % en Petite Couronne, à 4.240 €/m², et de - 2,1 % en Grande Couronne, à 2.920 €/m². Les
prix sont aussi restés stables pour les maisons en un an (+ 0,1 %).
La tendance à la reprise dans le neuf devrait se confirmer car les permis de construire sont également
en hausse : le nombre de logements autorisés a dépassé les 69.000 en 2015, soit une hausse de 8 %
essentiellement due au bond des permis de construire déposés dans les Yvelines (+ 32 %) et
l'Essonne (+ 23 %). A titre de comparaison, l'an dernier en France, le nombre de logements mis en
chantier est resté quasi stable (+0,3%) à 351.800 unités, tandis que le nombre d'autorisations a
progressé de 1,8% à 383.100 unités.
Par l'ampleur de ces progressions, l'Ile-de-France se démarque de la plupart des autres
régions françaises", note la Driea régionale.
Ce rebond masque toutefois des dynamiques territoriales très diverses : si les mises en chantier ont
fortement bondi dans le Val-de-Marne (+ 94,8 %), à Paris (+ 44,3 %) et dans les Yvelines (+ 33,3 %),
il a en revanche diminué de -11,6% dans le Val d'Oise. "Les autres départements connaissent des
évolutions plus mesurées, à la hausse en petite couronne, à la baisse en grande couronne", précise la
Driea d'Ile-de-France.
Ces chiffres traduisent "la mobilisation des collectivités et de l'ensemble des acteurs" en faveur de la
construction de logements, a estimé le préfet de la région Ile-de-France Jean-François Carenco dans
un communiqué.
Avec AFP.
Source : NouvelObs.com
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Un an après l’obligation, les détecteurs
de fumée font presque partie des meubles
Le 09/02/2016
Les détecteurs de fumée n’ont pas encore fait leur percée dans tous les logements. Près d’un an
après l’entrée en vigueur de la loi qui les rend obligatoires (depuis le 8 mars), 15 % des habitations ne
sont pas équipées, selon un sondage BVA (1) réalisé pour le compte de Kidde, un des fabricants qui a
tout intérêt à en commercialiser le plus possible.
Il n’empêche que la pose de ces appareils dans les maisons et appartements est un vrai enjeu de
sécurité. En France, il se produit chaque année 250 000 incendies domestiques, qui font entre 600 et
800 morts, selon le ministère du Logement : «80 % des victimes […] meurent intoxiquées par les
fumées» et non de brûlures, précise son site internet. Explication : une majorité de sinistres
intervenant la nuit, des habitants décèdent surpris dans leur sommeil. Dans ce cas de figure, le
détecteur qui déclenche une alarme dès les premières fumées est salvateur.
L’ex-ministre du Logement Cécile Duflot avait fait de la prévention des risques liés aux incendies
domestiques l’une de ses priorités. «Un détecteur de fumée, c’est moche, ça défigure votre appart,
mais ça peut aussi vous sauver la vie», tweetait-elle en février 2015. Elle s’était donnée pour objectif
de diviser par deux le nombre de victimes, comme au Royaume-Uni où l’obligation des détecteurs
date de 1991.
Un an après l’entrée en vigueur en France, le taux d’équipement de 85 % est honorable. Mais se fiant
à leurs propres chiffres de ventes, les fabricants pensent qu’il y a un biais «surdéclaratif» dans ce
sondage. «D’après nos remontées, le taux d’équipement serait plutôt aux alentours de 60 % à 65 %»,
estime Gaëlle Alloin, directrice du marketing chez Kidde. En tout cas, le frein n’est pas financier : un
détecteur fiable certifié NF coûte entre 15 et 20 euros, piles comprises. Pour les logements locatifs, la
loi prévoit que c’est au propriétaire de fournir et d’installer l’appareil ou de rembourser son locataire.
Ce dernier sera chargé de s’assurer de son bon fonctionnement et de son entretien : essentiellement
changer les piles et nettoyer la poussière pour éviter l’encrassement de la chambre optique, l’organe
qui détecte les fumées et déclenche l’alarme.
Selon le sondage BVA, parmi les ménages non équipés, 21 % imputent la responsabilité à leur
propriétaire, 17 % pensent encore que ce n’est pas obligatoire, 7 % disent qu’ils ne savent pas où en
acheter. Mais surtout : 20 % sous-estiment toujours le danger, considérant qu’ils n’en ont pas besoin,
adhérant à l’idée que «si un incendie se déclare chez moi, je m’en rendrai compte.» Ce que
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désapprouvent les pompiers, qui multiplient depuis de nombreuses années les campagnes
prodétecteur. Mais il convient d’être vigilant lors de son achat. En 2015, le magazine Que choisir avait
testé 18 détecteurs, dont six s’étaient avérés «problématiques», précisait l’association, recommandant
d’acheter des détecteurs certifiés NF.
(1) Réalisé les 15 et 16 janvier auprès d’un échantillon de 979 personnes.
Source : Le Figaro.fr
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moyenne contre 22 733 euros à Londres et 15 800 euros à New York), progresse d'une place et arrive
6e du classement, grâce aux rendements locatifs attractifs qu'elle offre.
Les places asiatiques réussissent un tir groupé avec Hong Kong (3e), Singapour (4e) et Shanghai
(5e). Dubaï (8e) et Pékin (9e) conservent la même place qu'en 2014. Zurich fait son entrée à la 10e
place alors que Genève qui occupait la 5e place l'an dernier sort du classement ! Une sortie qui
s'explique notamment par "la remise en cause du forfait fiscal et la fin du secret bancaire".
Londres demeure toujours la plus chère. La capitale anglaise a vu ses prix augmenter de 6% en 2015.
Les prix peuvent atteindre les 40 000 euros le m² pour les biens les plus prestigieux dans le centre.
Ainsi un couple italien vivant à New York et souhaitant un pied à terre à Londres s'est offert
dernièrement un duplex de 105 m² à Chelsea pour 3 460 000 euros, soit 32 900 euros le m², après un
rabais de 160 000 euros.
Attention, à Londres, les taxes vont augmenter de 3% en avril 2016 pour tous les investisseurs non
résidents, "ce qui devrait ralentir les transactions à compter du 2e trimestre", anticipe Barnes.
Exemple de transaction à New York : un studio de 55 m², situé en plein coeur de Wall Street s'est
vendu 642 000 euros. Ce produit d'investissement était loué un mois plus tard pour 2933 euros par
mois, avec à la clé un rendement brut de 5,4%.
Le marché haut de gamme en France reprend des couleurs
A Paris, les professionnels observent un net regain d'activité. Dans un marché globalement en hausse
de 15% pour le volume des transactions, Barnes affiche une progression de 38% en un an, atteignant
738 ventes en 2015. Même constat chez Daniel Féau et Belles Demeures de France. Leurs ventes
ont augmenté de 36% à Paris, notamment dans les 16e et 17e arrondissements.
Un rabais de 1 600 000 euros !
Un couple d'une quarantaine d'année avec de jeunes enfants vient de s'offrir à La Muette (16e), un
hôtel particulier de 500 m² avec terrasse et patio pour 5 300 000 euros alors que le vendeur en
réclamait 6 900 000 euros quelques mois plus tôt, soit un rabais consenti de 1 600 000 euros !
Les étrangers reviennent en force : "Américains, Sud-Américains, Chinois, ainsi que la clientèle
fortunée originaire des Pays de l'Est. Et surtout de la Péninsule Arabique : Dubaï, Doha, Qatar et
Arabie Saoudite, avec 50 ventes concrétisées en 2015 dans le 8e arrondissement ou le 16e,
principalement avenue Foch", détaille Barnes. Le Moyen-Orient représente de très loin la première
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origine géographique des acquéreurs étrangers pour les biens d'une valeur supérieure à cinq millions
d'euros", confirme Daniel Féau.
Le rebond est encore plus spectaculaire à Neuilly : "+ 70% par rapport à l'an dernier", selon Daniel
Féau et Belles Demeures de France. Un couple avec 4 enfants n'a pas hésité à débourser 2 850 000
euros pour s'offrir rue Perronet une maison XIXe d'une superficie de 290 m², dotée de 6 chambres,
d'un jardin-terrasse de 60 m² après une remise de 200 000 euros.
Pas de hausse de prix en vue
"La baisse a bien eu lieu, mais aujourd'hui elle est terminée", assure Daniel Féau. Toutefois, la
hausse des prix n'est pas du tout à l'ordre du jour. Sur la moyenne des transactions réalisées par
Barnes en 2015, la hausse reste limitée à Paris (+ 3,18%) et concerne surtout les biens de plus d'un
million d'euros comme les grands appartements haussmanniens, lesquels avaient été particulièrement
touchés par la baisse observée en 2013 et 2014.
A Lyon, la clientèle est certes encore française à 90%, mais la capitale des Gaules séduit de plus en
plus par son art de vivre à prix encore contenus. Barnes y a réalisé 12 transactions en un an, dont 5
comprises entre 1 et 2 millions.
Megève reste une valeur sûre. 70% de la clientèle est francophone (Paris, Lyon, Genève et Français
non-résidents). Les prix peuvent atteindre des sommets. Pour preuve, "les chalets d'exception au-delà
de 800 m², ultra-luxueux se vendent entre 10 et 25 millions d'euros", témoigne Barnes.
La dynamique amorcée en 2015 va-t-elle perdurer ?
Le dynamisme des transactions a été alimenté par "la baisse des taux et la baisse des prix intervenue
depuis 2012 - de l'ordre de 15 % pour les biens d'une valeur supérieure à un million d'euros".
"Les multiples négociations en cours laissent très nettement augurer de la prolongation de cette
vigueur pour le premier semestre 2016", anticipe Daniel Féau. 2016 devrait donc suivre la même
tendance, "sauf incidence d'événements géopolitiques toujours possibles sur certains marchés",
indique Thibault de Saint-Vincent, Président de Barnes.
Source : L’Express.fr
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Cette aberration fiscale qui permet aux gros
patrimoines d'échapper à l'impôt
Le 09/02/2016
Complexe, sans aucune logique économique et de plus en plus lourde… la fiscalité du capital est
vertement critiquée par Coe-Rexecode, qui dénonce dans un rapport une "coûteuse singularité
française". Pour illustrer les "anomalies" de ce système, le cabinet d'études donne plusieurs
exemples, dont l'un d'entre eux est particulièrement parlant puisqu'il décrit un moyen pour les gros
patrimoines d'échapper en toute légalité à l'impôt.
Imaginez deux contribuables ayant le même patrimoine de 6 millions d'euros, placés exclusivement
dans un contrat d'assurance vie en euros, rapportant 1,5% par an, soit 90.000 euros. Seule différence,
le premier contribuable, Mr X, ne dispose d'aucun autre revenu tandis que le second, Mr Y, gagne
100.000 euros par an grâce à son travail. Au final, Mr X ne paiera aucun impôt (ni sur le revenu, ni sur
la fortune), tandis que Mr Y sera ponctionné de 75.000 euros !
Explication : afin d'éviter que l'impôt ne devienne confiscatoire, l'ISF est plafonné de telle sorte à ce
que la somme des impôts payés par un contribuable ne puisse dépasser 75% de l'ensemble de ses
revenus. Mais les gains latents d'un contrat d'assurance vie en euros (ceux qui n'ont pas été retirés)
ne rentrent pas dans ce plafond. Du coup, les revenus annuels de Mr X sont estimés à 0, et son
plafond d'impôt est donc nul lui aussi. A l'inverse, Mr Y touche 100.000 euros de revenus du travail.
Son plafond d'imposition à l'ISF sera donc fixé à 75% de ce montant, soit 75.000 euros. Il ne lui
restera donc plus que 25.000 euros après passage du fisc…
Certes, Mr X pourrait être tenté de racheter chaque année une partie de son contrat d'assurance vie,
pour compenser l'absence de revenus tirés du travail. Mais lors d'un rachat partiel, seule une partie
des sommes retirées est imposée : celle correspondant aux intérêts, calculée au prorata du montant
total capitalisé dans le contrat. Ainsi, dans le cas d'un retrait de 90.000 euros sur un contrat de 6
millions ayant généré 90.000 euros d'intérêts, la base imposable ne serait en fait que d'environ 1.300
euros. Ce qui n’entraînerait aucun impôt sur le revenu, et une imposition sur le patrimoine très limitée.
"Ces exemples illustrent les contradictions de la fiscalité du capital française, qui résultent de la
combinaison de plusieurs dispositifs conçus indépendamment les uns des autres. L’imposition de la
détention du patrimoine à un barème progressif implique un plafonnement pour limiter ses effets
confiscatoires, et le plafonnement entre alors en collision avec le régime de l’assurance-vie", résume
le cabinet d'études.
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Pour résoudre ce problème, Coe-Rexecode suggère d'appliquer un taux unique et forfaitaire de 30%,
qui réunirait à la fois l'impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et l'imposition du patrimoine et
s'appliquerait à tous les revenus du capital. En contrepartie, la plupart des régimes dérogatoires
seraient supprimés. Dans ce cas, nos deux contribuables auraient payé chacun 27.000 euros au titre
de leurs 90.000 euros de revenus du capital (Mr Y étant aussi imposé sur ses revenus du travail, à
hauteur d'un peu plus de 27.000 euros). Reste à savoir ce qu'en pensera Bercy, qui a déjà tenté –
sans succès – d'intégrer les gains latents des contrats d'assurance vie en euros dans le plafond de
l'ISF…
Source : Capital.fr
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faire face à d'autres défis, comme la lutte contre la pollution automobile, l'accroissement de la
population urbaine ou des enjeux liés à la santé et au bien-être.
Les villes, premières cibles du bouleversement
"Les villes sont largement concernées", assure le spécialiste du climat, qui part du postulat que la
population urbaine mondiale atteint aujourd'hui les 3 milliards d'habitants et qui pourrait atteindre les 6
ou 7 milliards dès 2050. Pour lui, il ne resterait à l'humanité que 800 milliards de tonnes de CO2 à
émettre avant que le réchauffement climatique ne dépasse la barre fatidique des 2 °C, risquant un
emballement hors de contrôle. "Cela représente 20 ans d'émissions, au rythme actuel. Mais attention,
cela ne représente que 20 % des hydrocarbures immédiatement accessibles. Il faudra donc laisser
ces combustibles fossiles là où ils sont", prévient-il. Car, si rien ne devait changer dans la façon de
bâtir, la seule construction des villes nouvelles pour abriter des milliards de nouveaux urbains,
consommera 460 milliards de tonnes de CO2, "soit plus de la moitié du carbone à émettre", souligne
Jean Jouzel.
Les villes actuelles seraient également fragiles face aux canicules. Le spécialiste du climat rappelle
que le phénomène observé à l'été 2003, où les températures moyennes étaient supérieures de 3 °C
aux normales saisonnières, n'arrive normalement que tous les 25 à 30 ans. "Dans un monde à +2 °C,
cela arriverait tous les 4 ans. Dans un monde à +3 °C, tous les deux ans. Au-delà, nous risquerons
des canicules avec des températures de +7/8 °C", explique-t-il. De même, les villes côtières sont
d'ores et déjà menacées par la montée des eaux. "Il faut arrêter de construire comme si de rien n'était
et changer les modes constructifs : c'est le véritable défi à relever".
Penser le développement différemment
Car les cités sont de grandes consommatrices d'énergie pour leur construction et pour leur
fonctionnement au sens large, en comptant les transports. "Le premier levier sera l'efficacité
énergétique, dans le bâtiment et l'urbanisme. Egalement le développement des renouvelables avec
une part croissante de l'électricité dans l'énergie, notamment pour la mobilité", estime le climatologue,
confirmant la tendance déjà observée. Le spécialiste plaide pour une limitation des émissions liées
aux villes : "Cela tient à leur conception". D'autres problèmes devront également être résolus, comme
l'artificialisation des sols ou le problème de la diminution des surfaces arables. "Mais si elles sont bien
conçues, les villes seront au cœur de la réussite", assure-t-il.
Source : Batiactu.fr
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Immobilier : les meilleures ventes de la
décennie attendues en 2016
Le 10/02/2016
La reprise du marché immobilier devrait s’intensifier et les ventes pourraient atteindre des niveaux
inconnus depuis plus de 10 ans, selon le Crédit Foncier. Mais les prix devraient continuer à
légèrement baisser.
L’année immobilière s’annonce pour l’heure sous de très bons auspices. Les ventes de logements, qui
ont sensiblement rebondi en 2015, avec 800.000 transactions dans l’ancien, selon le Crédit Foncier
(+16% par rapport à 2014), pourraient s’envoler en 2016. Le Crédit Foncier anticipe en effet la vente
de 825.000 biens anciens cette année. Un record, inégalé depuis plus de 10 ans (pour mémoire,
821.000 transactions avaient été réalisées en 2006 et 810.000 en 2007).
L’immobilier neuf devrait également continuer à relever la tête. Certes, en 2015 seuls 352.000
logements neufs sont sortis de terre (comme en 2014). «Mais, les permis de construire sont repartis à
la hausse», souligne Bruno Deletré, directeur général du Crédit Foncier. Ce qui, pour ce dernier
devrait donc se traduire cette année par la construction de 379.000 logements.
En baisse, les taux des crédits immobiliers sont proches des niveaux records mai 2015
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Comme ce fut déjà le cas en 2015, les taux des crédits immobiliers extrêmement bas devraient jouer
un rôle clé. «Le maintien des taux au cours des prochains mois, à des niveaux jamais vus, devrait
permettre une reprise durable du marché du logement», estime Bruno Deletré, qui table sur des taux
de crédit à 2,2% en moyenne tout au long de l’année. Depuis le début de l’année, les taux des
emprunts immobiliers ont recommencé à baisser, dans le sillage de l’emprunt d’État Français à 10
ans, l’OAT, sur lequel ils sont indexés, tombé à 0,61%.
«Certaines banques ont baissé leurs taux de 0,25%. De façon générale, on se rapproche des niveaux
records de mai 2015», constate Jérôme Robin, président de Vousfinancer.com. Résultat: en 2016, les
banques pourraient accorder 163 milliards d’euros de crédits immobiliers (hors renégociations de
prêts), soit 4,5% de plus qu’en 2015 qui avaient déjà été une très bonne année, estime l’étude du
Crédit Foncier.
Par ailleurs, l’entrée en vigueur du nouveau prêt à taux zéro (PTZ) le 1er janvier pour deux ans
(plafonds de ressources relevés, montant du prêt pouvant atteindre 40% de l’opération, différé de
remboursement et durée du prêt allongée) devrait soutenir le marché dans le neuf.
Grâce à la baisse des crédits immobiliers et à l’érosion des prix, le coût moyen d’une acquisition a
baissé de 8,6% depuis 2013
Paradoxalement, malgré le boom des transactions, les prix devraient continuer à baisser de 0,9% en
moyenne selon le Crédit Foncier (dont -1% en province et -0,8% en Île de France). «Le marché est
soutenu par le crédit immobilier peu cher, mais la conjoncture reste difficile: le taux de chômage est
élevé, les prix ont peu baissé, surtout dans le neuf et restent chers», justifie-t-on au Crédit Foncier. En
fin d’année cependant, les prix pourraient se stabiliser. Mais, les disparités entre régions et selon la
qualité et l’emplacement des biens vont se creuser, prévoit le Crédit Foncier. La baisse des taux des
crédits immobiliers depuis 2008 (5,07% en moyenne) ont permis aux emprunteurs de gagner 25% de
pouvoir d’achat. L’érosion plus récente des prix de la pierre joue aussi. Selon les calculs du Crédit
Foncier, le coût moyen d’une acquisition a baissé de 8,6% entre l’été 2013 et l’été 2015.
Source : Le Figaro.fr
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sont supprimées. Et s'agissant du contrôle dans les 24 mois qui suivent l'attribution de la qualification,
un seul audit pour la partie enveloppe (isolation et menuiseries extérieures) est demandé, idem pour
la partie active (chaudières à condensation et énergies renouvelables).
Concernant la sous-traitance, elle est autorisée dans une limite ne pouvant pas dépasser 50%, tandis
que des simplifications spécifiques à la formation ont été prise, notamment sur le contenu des
formations, leur mise en œuvre et les modalités de contrôle des connaissances. A noter aussi que la
limite de validité pour les formations suivies par les référents techniques est supprimée, n'obligeant
ainsi plus ceux qui les avaient suivies avant 2015 à les repasser.
Attention aux arnaques…
Toujours pour simplifier le quotidien des artisans, la création d'un guichet unique est à l'étude
actuellement, en concertation avec les professionnels, qui permettrait la dématérialisation et la
réduction du nombre de pièces administratives demandées par les organismes de formation,
l'harmonisation des critères et la simplification de la nomenclature des qualifications.
L'agrément RGE suscite encore nombre de polémiques chez les acteurs de la construction, mais au-
delà il a engendré des dérives : en novembre dernier, Batiactu évoquait le fait que certaines
entreprises avaient abusivement utilisé le logo RGE, ou encore l'apparition de faux organismes
certificateurs basés hors de France...
Source : Batiactu.fr
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Logement : Emmanuelle Cosse devra faire
oublier Cécile Duflot
Le 11/02/2016
VIDÉO - Paralysie du marché de l’immobilier, dispositif d’investissement locatif qui a fait un flop,
objectifs non atteints dans le secteur de la construction... La nouvelle ministre devra tirer des leçons
des échecs passés.
L’hôtel de Castries a un nouveau locataire. Le remaniement du gouvernement de Manuel Valls a acté
l’arrivée de la secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse, au
ministère du Logement, en remplacement de Sylvia Pinel (PRG). Cette arrivée signe le retour des
écologistes au gouvernement. Cette nomination au même poste que Cécile Duflot, qui avait refusé
d’appartenir à un gouvernement Valls en mars 2014, signe de fait le départ de la conseillère régionale
de 41 ans de la tête d’un parti, rongé par les divisions depuis deux ans.
Emmannuelle Cosse a rapidement exprimé sur Twitter sa joie d’entrer au gouvernement, se disant
«heureuse» d’y poursuivre son «engagement pour une écologie en action». «La confiance du
Président de la République m’honore. Heureuse de poursuivre au Gouvernement mon engagement
pour une écologie en action», a-t-elle déclaré sur son compte.
Une écolo pour faire mieux que Duflot?
Une tâche de taille attend la nouvelle ministre du Logement: faire oublier le passage de Cécile Duflot,
qui a occupé ce poste pendant deux ans. Et surtout, faire mieux qu’elle. Car l’ex-ministre et la
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fameuse loi qui porte son nom a laissé de bien mauvais souvenirs aux professionels de l’immobilier...
Et ils sont nombreux: paralysie du marché de l’immobilier avec tous les voyants au rouge, un dispositif
d’investissement locatif (le «Duflot») qui a fait un flop et qui a réussi à complètement décourager les
particuliers d’investir dans l’immobilier neuf alors qu’ils aiment pourtant le placement pierre, et enfin,
l’encadrement des loyers, mis en application en mars dernier, et lui aussi très largement décrié par la
profession.
Constamment Cécile Duflot a joué les locataires contre les propriétaires, elle a fini par braquer les uns
contre les autres, et ses convictions ont abouti à saper la confiance et à briser la dynamique du
marché du logement. Séduits dans un premier temps, les professionnels de l’immobilier avaient pensé
être écoutés, mais ils se sont ensuite sentis floués, trompés. «Le gouvernement avait mis le feu aux
poudres avec un premier casting de choc. Rarement une ministre n’avait autant fait l’unanimité contre
elle au sein des professionnels de l’immobilier. La politique de Madame Emmanuelle Cosse sera-t-elle
dans la continuité de celle de Mme Pinel ou reviendra-t-on à une action proche de celle de Madame
Duflot?» s’interroge Bernard Cdeau, président d’Orpi.
L’arrivée de Sylvia Pinel et la reprise en main du logement par Manuel Valls ont rassuré non
seulement la profession, mais aussi les particuliers. La loi Pinel, le détricotage de l’usine à gaz que
représentait la loi Alur ont mis du baume au coeur des investisseurs. Et le marché du logement est
reparti, la confiance est revenue.
Emmannuelle Cosse devra donc réussir à ne pas casser cette dynamique. «Si la construction neuve
connaît un léger redémarrage, l’objectif de 500.000 logements est encore loin d’être atteint: il est donc
nécessaire de poursuivre les efforts pour soutenir la filière et de maintenir le dialogue avec les
professionnels», a aussitôt réagi Pascale Poirot, présidente du SNAL (le syndicat Syndicat National
des Aménageurs Lotisseurs). Tout reste à faire...
Source : Le Figaro.fr
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Métropoles : les bons emplois au centre, les
moins bons à la périphérie
Le 11/02/2016
Le salaire médian proposé dans les banlieues et les couronnes (Paris non compris) est en moyenne
de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%).
(Crédits : Fotolia.com - beatrice prève) Dans les grandes aires urbaines, le marché du travail est très
inégalitaire. La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi. Et les postes les plus
précaires se trouvent à la périphérie de ces métropoles.
Où se situe l'emploi dans les aires urbaines ? Est-il également réparti ? L'accès à ces emplois est-il
aisé pour tous ? C'est à ces questions pointues que tente de répondre une intéressante étude réalisée
par le « think tank » Terra Nova, associé pour l'occasion à la très innovante entreprise du numérique «
Jobijoba », spécialisée dans la recherche d'emplois en ligne. Grâce à sa technologie pointue, Jobijoba
a pu s'appuyer sur un échantillon d'une taille considérable de 6 millions d'offres d'emploi collectées en
2015 sur les 15 plus grandes aires urbaines françaises (où vivent plus de 25 millions de Français) et
plus d'un million de demandes d'emploi.
La ville-centre draine parfois plus de 60% des offres d'emploi
Au regard de ce panel important, l'étude dresse un tableau qui montre l'extrême concentration de
l'activité dans le cœur des métropoles. Globalement, la ville-centre de ces grandes aires urbaines
abrite environ 25 % de la population qui y réside mais concentre... entre 50 % et 60 % des offres
d'emploi. Ce qui fait dire à Thierry Pech, directeur général de Terra Nova que ces villes-centres sont
"des monstres économiques ".
De fait, quelques exemples sont très frappants, la seule ville centre de Nantes draine 69% des
emplois de toute l'aire urbaine. Ce taux est encore de 65 % à Lille ou Grenoble. Si l'on ajoute la
deuxième commune de l'aire urbaine (par exemple Aix et Marseille ou Paris et Nanterre), cet
ensemble urbain concentre alors entre les deux-tiers et les trois-quarts des offres d'emploi. Il y a donc
une hyperconcentration de l'activité.
Oui mais quels emplois ? L'étude constate que plus on s'éloigne du centre, plus la qualité de l'emploi
décroît. En d'autres termes, c'est dans la périphérie des aires urbaines que l'on trouve davantage
d'emplois précaires : CDD courts, intérim, etc. Selon l'étude, la moitié des offres d'emploi proposées
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dans le centre des métropoles sont en CDI, contre 42% pour les couronnes urbaines. C'est
notamment le cas à Bordeaux, Strasbourg, Rouen, Toulouse...
Davantage d'emplois précaires en périphérie
La nature des emplois est également distincte. Dans le centre, on trouve les métiers liés aux services
supports des entreprises : conseil, ressources humaines, innovation, communication, etc. Alors que
dans les périphéries, on retrouve, bien sûr, les activités industrielles en raison d'un moindre prix du
foncier mais aussi les emplois liés aux services à la personne. Par exemple, 10 % des offres
concernent la garde d'enfants.
Le même constat prévaut pour les salaires. Le salaire médian proposé dans les banlieues et les
couronnes (Paris non compris) est en moyenne de 21.600 euros brut par an, contre 24.000 euros
dans les ville-centre, soit 2.400 euros d'écart (11%). La différence est encore plus marquée à Paris
(24.000 euros contre 28.500, soit 19%).
L'inadéquation entre la localisation des offres d'emploi et des demandes d'emploi
La distance à l'emploi des demandeurs d'emploi est également un problème. D'après l'étude, il ressort
que les offres d'emploi sont particulièrement dispersées (plus de 25 kilomètres de distance moyenne )
dans les aires de Strasbourg, Nice, Rennes, Toulouse. A Paris, elle atteint même.... 49 kilomètres.
Elles sont en revanche moins dispersées (moins de 15 kilomètre de distance moyenne) à Montpellier,
Lille, Rouen, Douai-Lens, Nantes.
Comme le souligne Terra Nova, les grandes distances moyennes ne sont pas nécessairement
problématiques, ce qui compte c'est le temps nécessaire pour les parcourir et donc l'efficacité des
moyens de transport des personnes concernées. Mais c'est là que le bât blesse.
En effet, comme l'indique Thierry Pech, cet éloignement « pénalise certains candidats dans leurs
recherches d'emploi. Car les personnes les plus modestes qui habitent en deuxième couronne sont
désavantagées ». Le côut des transports ou de la garde d'enfants est parfois trop élevé pour que
certains puissent accepter un emploi trop loin de leur domicile. Aussi, parfois, des demandeurs
d'emploi sont contraints de restreindre leurs zones de recherche. Et, à l'inverse, les entreprises ne
trouvent pas preneurs... En d'autres termes, il y a dans beaucoup d'agglomérations (Lyon, Marseille,
Bordeaux...) une inadéquation entre les zones d'offres d'emploi et les zones de recherches d'emploi...
C'est l'une des causes du chômage.
Alors, comment faire ? Terra Nova avance quelques suggestions. Les communes de la première
couronne devraient davantage s'ouvrir à des populations très éloignées par des politiques
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volontaristes. Une autre piste résiderait dans le développement du télétravail. L'étude fait donc un
doux rêve en suggérant aux pouvoirs publics territoriaux de s'attacher à créer les conditions d'une
complémentarité plus harmonieuse entre les centres productifs et les zones résidentielles!!
Source : La Tribune.fr
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ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Janvier 2016 : fréquentation en repli à Paris et
en Ile de France
Le 09/02/2016
Janvier n'est jamais un très bon mois pour le tourisme à Paris comme en Ile de France. Les résultats
du baromètre mensuel du Comité régional du tourisme sont dans la lignée, sachant également que les
attentats de novembre 2015 ont accru le phénomène. La clientèle française est en baisse pour 59%
des professionnels interrogés et la clientèle internationale est en recul pour 66%, par rapport à janvier
2015. « Le repli de la fréquentation est généralisé à l'ensemble des départements et la situation est
encore plus délicate à Paris où 47% des professionnels interrogés jugent mauvaise leur activité. »
Seuls les professionnels dont l'activité dépend des événements professionnels semblent plus
satisfaits. 22% considèrent que le mois de janvier a été bon, 40% moyen et 38% mauvais.
Source : L’hotellerie-restauration.fr
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Un outil de yield management
Pour mettre en place ces offres, le groupe hôtelier et Groupon travaillent "main dans la main". "On
précise nos besoins, et une personne dédiée qui connaît nos hôtels nous aide à élaborer ces deals.
C'est un dialogue ouvert. On choisit les dates, le nombre de coupons et les spécificités des deals : on
propose par exemple une nuitée avec un accueil provençal, avec un dîner compris… Plus les offres
sont étoffées, plus cela fonctionne, surtout en fin d'année, à l'approche de Noël. Et c'est là qu'il y a le
plus de gains", note la jeune femme.
Les deals du groupe Ocre & Azur affichent des réductions allant jusqu'à 50 %. À cela, il faut ajouter
la commission perçue par Groupon, tenue secrète par les intéressés. La marge de l'hôtelier s'en
trouve érodée, ce qui ne gêne pas la directrice commerciale outre-mesure. "Nous avons des
impératifs en termes de coûts pour une chambre occupée : l'électricité, les charges fixes, les frais en
personnel… On arrive à calculer un taux de commission et des promotions au-delà desquels cela
n'est plus rentable. Après négociation, on s'y retrouve forcément, c'est du plus. Ces deals permettent
de remplir des lits et des chaises qui seraient restés vides de toute façon, sans embaucher plus pour
autant", juge-t-elle.
Un bilan globalement positif
Le bilan s'avère satisfaisant : "Les deals organisés avec Groupon nous ont apporté 1 200 nuitées en
2015, avec une clientèle essentiellement locale, précise-t-elle. Au-delà des campagnes, Groupon offre
une belle vitrine pour nos établissements". Le site français se targue en effet d'un trafic de cinq
millions de visiteurs uniques par mois.
En revanche, Groupon n'est pas un instrument de fidélisation. "Il arrive que des clients reviennent
dans nos restaurants après avoir bénéficié d'un deal Groupon. Mais il n'y a pas de fidélisation.
Aujourd'hui, un client fidèle n'existe presque plus. Les modes de consommation sont beaucoup plus
variés que dans les années passées", constate-t-elle.
Seule ombre au tableau : la qualité de la clientèle. "Les clients de Groupon peuvent être négligents au
niveau des chambres. Ils font très peu attention aux équipements, des choses sont volées… Cela
n'arrive qu'avec ce type de clients", déplore Myriam Fernandes.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
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Bipeurs GuestCall de Jtech France
Le 10/02/2016
Grâce au GuestCall, les clients sont prévenus quand une table se libère ou lorsqu'une commande est
prête. Munis d'un bipeur, ils seront libres de se promener près du restaurant, ou encore se relaxer au
bar, sans se soucier de leur place dans la file d'attente. Le bipeur (résistant à l'eau) vibre, sonne et/ou
flashe pour prévenir le client que la table (commande) est prête. L'accueil ou la caisse seront donc
dégagés tout en gardant le contact avec les clients. Moins de stress pour les équipes, ce qui équivaut
à plus de temps pour proposer un service de qualité. GuestCall est une communication en toute
liberté grâce au support publicitaire intégré sur le bipeur. Il est également possible de demander aux
fournisseurs de sponsoriser le système.
www.jtech.fr
Tél. : 01 75 00 09 00
Email : info@jtech.fr
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
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En 2015, selon un article du magazine Arts & Gastronomie, les desserts préférés des Français
étaient la mousse au chocolat, le fondant au chocolat, le tiramisu, la tarte au citron meringuée
et les crêpes.
La France innove donc dans le sucré et crée des concepts monoproduits pour le plus grand bonheur
des consommateurs de plus en plus attirés par le sucré de haute qualité. De Pierre Hermé avec ses
macarons à Cyril Lignac en passant par Christophe Michalak avec ses choux, Christophe Adam avec
ses éclairs, les madeleines d'Akrame Benallal les brioches de Guy Savoy ou les pâtisseries de
Philippe Conticcini, la pâtisserie monte en gamme.
La restauration a été entraînée dans cette poussée du sucré avec le déploiement des cafés
gourmands et se sent désormais encore plus concernée par cette montée en gamme des desserts.
Une attention particulière doit donc être portée à la construction de l'offre sucrée sur les cartes, selon
les différents services et moments de consommation, mais aussi à la présentation de ces desserts.
L'offre de desserts et des produits sucrés en restauration aussi bien en VAC (Vente au Comptoir)
qu'en SAT (Service à Table) a considérablement évolué, et va poursuivre cette évolution. En véritable
levier de chiffre d'affaires, elle peut constituer une offre complémentaire non négligeable.
"Contrairement aux idées reçues, les Français consomment du plaisir avant tout. Consommé sur
place, en ventre à emporter, en livraison, au bureau à la maison ou dans les transports, le sucré prend
de plus en plus de place dans notre consommation quotidienne contrairement aux anglos-saxons plus
portés sur le salé. Les restaurateurs doivent travailler, développer et innover leur gamme sucrée",
suggère Bernard Boutboul, directeur général de Gira Conseil.
Dans ce nouveau cahier de tendances de la collection Offre Produit, Gira Conseil présente outre les
grandes tendances en matière de produits sucrés, des pistes pour les mettre avant et ainsi se
démarquer grâce à des astuces, des conseils et des innovations. Avec les différents moments de
consommation qui ponctuent la journée, Gira Conseil considère que l'offre sucrée est primordiale, car
elle est la seule à pouvoir être proposée tout au long de la journée.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
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Quelles licences de débit de boisson
nécessitent le permis d'exploitation ?
Le 11/02/2016
" Pour quelle licence de débit de boissons le permis d'exploitation est-il obligatoire ? "
La formation au permis d'exploitation s'impose :
- aux exploitants d'un débit de boissons à consommer sur place de 3e et 4e catégorie ;
- aux exploitants d'un établissement pourvu de la petite licence restaurant ou de la licence restaurant.
Les personnes sont tenues de suivre cette formation lors de la déclaration de l'ouverture, la mutation,
la translation ou le transfert de l'établissement. Certains exploitants, qui exerçaient déjà leur activité
avant 2007, peuvent ne pas avoir suivi la formation qui n'était pas obligatoire avant cette date. Ils
seront tenus de la suivre uniquement en cas de changement dans les conditions d'exploitation de leur
commerce nécessitant une déclaration à la mairie (par exemple, translation ou transfert de
l'établissement).
Les loueurs de chambres d'hôte qui proposent des boissons alcooliques à leur clientèle sont tenus de
détenir une licence de la catégorie correspondant au groupe de boissons proposé. Ils doivent suivre
une formation, mais celle-ci est adaptée aux conditions spécifiques de leur activité. Quant à la vente à
emporter, l'obligation de formation ne s'impose qu'aux seuls commerçants qui veulent vendre des
boissons alcooliques entre 22 heures et 8 heures.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
La revue de Presse KYLIA
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Deloitte-In Extenso optimiste pour l'hôtellerie
en 2016
Le 11/02/2016
Le cabinet d'audit fait le point sur 2015 et a donné ses prévisions pour cette année. Un exercice
difficile mais qui reste une référence.
Selon Deloitte-In Extenso, 2015 est l'année de la stabilisation pour l'hôtellerie malgré de fortes
disparités selon les catégories et les destinations. Globalement, le haut de gamme enregistre les
meilleures performances (+ 1,7 % de RevPar), le grand luxe et le milieu de gamme restent stables
(entre - 0,1 % et - 0,5 % de RevPar ), mais la catégorie super économique affiche un RevPAR à - 1 %.
Celle-ci a différé en 2015 la hausse de TVA de 2014 : les prix moyens ont augmenté mais la
fréquentation n'a pas suivi.
Les attentats ont eu des conséquences importantes pour l'activité hôtelière. En janvier, toutes les
catégories ont enregistré des baisses de 3 à 6 %, mais les hôteliers ont maintenu leurs prix. En
revanche, l'impact a été plus fort après les attentats du 13 novembre, avec un taux d'occupation en
baisse de 10 à 24 % selon les catégories, sur les mois de novembre et décembre. À Paris, sur
l'année, le RevPar a baissé de 5,5 % pour l'hôtellerie moyenne gamme, catégorie la plus touchée, et
de 3,1 % pour l'hôtellerie économique.
Bonnes performances en province
En province, les performances dans l'hôtellerie ont été plutôt bonnes, grâce à des phénomènes
favorables : bonne météo, calendrier scolaire avantageux, année impaire riche en événements,
congrès et séminaires, report d'un certain nombre de vacanciers sur la France. "De façon générale,
plus on monte en gamme, meilleures sont les performances", explique Olivier Petit, associé Deloitte-
In Extenso. Dans le palmarès des capitales régionales, Bordeaux arrive en tête toutes catégories
confondues.
L'hôtellerie azuréenne a également profité pleinement de cette année 2015, avec une météo favorable
tout l'été, un décalage du Ramadan sur le mois de juin et ce contexte favorable relatif aux années
impaires, qui a bien profité à la ville de Cannes. L'hôtellerie affiche une activité en nette progression
par rapport à l'année 2014, avec + 14,5 % de RevPar.
Pour l'année 2016, malgré les incertitudes qui pèsent encore sur le plan de la sécurité, Deloitte-In
Extenso prévoit une augmentation de l'activité de 1,1 % à 2,1 %, surtout dans la catégorie milieu de
gamme (de + 2 à + 3 %), un secteur particulièrement pénalisé pendant l'année 2015. "2015 montrait
La revue de Presse KYLIA
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que l'offre progressait et que les performances hôtelières semblaient évidentes au regard d'une année
2014 plutôt moyenne. On peut dire que malgré les événements qui ont bouleversé la France, la
profession s'est montrée très résistante et attentive sans jamais casser les prix, affirme Philippe
Gauguier, associé chez Deloitte-In Extenso.
Source : L’Hotellerie-restauration.fr
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A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle
Génération : Le 1
er
réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents.
Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses
agents immobiliers.
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18