1. LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du1 au 7 Avril 2013
LES ARTICLES DE LA SEMAINE
Impôts locaux : peu de hausses en 2013
Le 1/4/2013
En cette année préélectorale, les maires ont opté pour la stabilité.
INFOGRAPHIE- À un an des élections, les maires évitent de relever la taxe d'habitation et les taxes
foncières.
L'approche d'élections a du bon pour les contribuables. Les conseils municipaux ont désormais voté
leurs budgets et donc les taux d'impôt pour 2013 (la date butoir pour le vote était fixée au 31 mars).
Lors des délibérations, les élus avaient bien en tête que cette décision se traduirait sur les avis de
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2. taxe d'habitation et de taxes foncières que recevront les ménages à l'automne 2013. Soit quelques
mois avant les élections municipales de mars 2014.
Pas étonnant dans ces conditions que les maires aient opté pour la stabilité. «Dans la plupart des
communes, les taux d'imposition ne devraient pas augmenter en 2013. Et là où il y aura des hausses,
elles devraient être limitées, de l'ordre de 0,5 %», estime Philippe Laurent, président UDI de la
commission des finances de l'Association des maires de France (AMF). Ainsi, toutes les grandes villes
- Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes - laissent inchangés les taux
d'imposition en 2013. Une décision qui concerne les impôts levés par le bloc communal, soit la taxe
d'habitation, la part communale de la taxe foncière sur le bâti et la taxe foncière sur le non-bâti.
Nombre de métropoles régionales, comme Rouen, Angers, et de villes moyennes, comme
Châtellerault, Niort, Saint-Nazaire, Agen, Cagnes, ont elles aussi choisi la stabilité. Quimper, qui
relève de 2 % le taux de la taxe d'habitation et du foncier non bâti et de 3 % celui de la taxe foncière,
fait plutôt figure d'exception.
« Les Français veulent moins d'impôts mais toujours plus de services municipaux. C'est la quadrature
du cercle ! »
Les départements sont l'autre strate de collectivités qui prélèvent des impôts sur les ménages, en
l'occurrence une part de la taxe foncière sur le bâti. Ils devraient être tout aussi raisonnables. «Nous
avons mené une enquête qui révèle que 70 % des départements maintiendront leur taux d'impôt
inchangé en 2013. Chez les autres, la hausse ira de 0,5 % à 2 %», précise-t-on à l'Assemblée des
départements de France (ADF).
Toutefois, même un heureux ménage situé dans une commune et un département où les taux
n'augmenteront pas verra sa facture de taxe d'habitation ou de taxe foncière progresser de 1,8 % en
2013. Explication: les impôts locaux s'obtiennent en multipliant une base - les valeurs locatives - par
un taux d'imposition. Or le Parlement revalorise chaque année ces valeurs locatives. Et en 2013, il a
fixé le curseur à 1,8 %.
Ménages réfractaires
Surtout, rien ne dit que la relative sagesse des trois derniers millésimes - 2011, 2012, 2013 - suffira à
faire oublier aux contribuables le début de mandat. Le matraquage a été violent dans certaines villes.
À Paris, les taux d'impôt ont grimpé de 9 % en 2009 et de 8 % en 2010. À Nice, de 14,8 % en 2009.
Désormais, les ménages sont réfractaires à tout nouveau relèvement. Selon un sondage CSA pour
BFMTV et Le Figaro publié le 7 mars, les préoccupations des Français pour leur commune portent en
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3. priorité sur les impôts locaux (45 %), devant la lutte contre la délinquance (37 %). De fait, selon
l'association Forum pour la gestion des villes, la taxe d'habitation et la taxe foncière dépassent
souvent chacune les 900 euros par an pour les familles de deux enfants des villes de plus de 100 000
habitants.
Les élus sont conscients de cela. «Nous savons que les ménages et les entreprises ne sont pas en
forme», admet-on à l'ADF. «Les Français veulent moins d'impôts mais toujours plus de services
municipaux. C'est la quadrature du cercle!», grince Philippe Laurent. De fait, les collectivités n'ont
qu'une solution pour maintenir des comptes à l'équilibre tout en gelant les impôts: dépenser moins.
Les départements s'y sont mis, les communes pourraient suivre. Certains le déploreront, d'autres s'en
réjouiront…
Source : L’Expansion.com
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4. Logement, faible rendement, cherche
investisseur institutionnel
Le 2/4/2013
PARIS (Reuters) - Les professionnels du logement attendent encore les mesures du gouvernement
qui permettraient aux investisseurs institutionnels de revenir sur un marché où ils sont jugés
essentiels pour atteindre l'objectif de 500.000 habitations neuves par an.
Le rapport sur l'épargne longue présenté mardi, comme le plan d'urgence annoncé fin mars par
François Hollande, aborde juste le sujet. Les députés socialistes Karine Berger et Dominique Lefebvre
y proposent un nouveau contrat d'assurance-vie pouvant être investi entre autres dans le logement.
Environ 75 milliards d'euros, soit 4,3% des actifs des compagnies d'assurance, sont placés dans
l'immobilier.
"Si le gouvernement souhaite par exemple un soutien de l'assurance-vie, il va falloir mettre en place
une conditionnalité à son régime fiscal", estime Marc Gedoux, président du promoteur Pierre Etoile.
"L'Etat doit maintenir le régime fiscal de l'assurance-vie tout en imposant un investissement de 15% à
20% des fonds dans le logement."
Reste que des mesures incitatives ou obligatoires liées à l'assurance-vie ne sauraient à elles seules
convaincre les institutionnels, à l'heure où certains veulent réduire leur exposition au marché
immobilier français, comme Axa, préoccupé par les perspectives économiques de la France.
A neuf jours du salon de l'immobilier, le secteur du bâtiment, qui compte 1,18 million de salariés rien
que dans la construction, reconnaît en effet que le manque de rentabilité du logement constitue le
principal problème des institutionnels.
LE FONCIER, PREMIÈRE VARIABLE D'AJUSTEMENT
"Nous investissons dans l'immobilier, pas dans l'immobilier d'habitation parce que ce n'est pas très
rentable", ne cachait pas Nicolas Moreau, le PDG d'Axa France, jeudi dernier lors d'un point de
presse.
"C'est un problème de rentabilité, d'accès au foncier. Si on veut faciliter l'investissement, il faut aussi
donner des conditions favorables à ces investissements."
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5. Avec un rendement brut moyen de 3% par an, le logement manque de rentabilité face à des taux de
7% à 8% dans l'immobilier de bureau, voire de 10% à 12% dans les entrepôts de logistique en
périphérie des villes.
Pour rendre le secteur de l'habitat à nouveau attractif, les leviers restent rares. Compte tenu de la
conjoncture économique, il est par exemple difficilement envisageable d'augmenter les prix et les
loyers des logements.
L'unique moyen d'action serait donc de réduire les coûts des opérations immobilières, qui comptent
trois gros postes de dépenses : les frais divers (frais financiers, honoraires de gestion ...), le coût de la
construction et le foncier.
"Dans cette équation, (...) le prix du terrain est la seule variable d'ajustement car les frais divers sont
un pourcentage du prix de vente et les coûts de la construction ont tendance à augmenter avec la
multiplication des nouvelles normes", observe Marc Gedoux.
Le plan d'urgence pour le logement comprend une simplification des normes et procédures par
ordonnances incluant notamment une division par trois des délais de procédure et par deux celui du
traitement des contentieux.
PAS DE VENTES NOUVELLES AVANT 2014
Mais pour obtenir un résultat tangible, il faudrait frapper fort. Ainsi, pour réduire de 10% le prix de
vente d'un logement, le tarif du foncier devrait baisser de 30%, relève le promoteur, précisant que le
seul moyen d'y parvenir serait d'augmenter le nombre de terrains disponibles.
Une autre mesure du gouvernement, visant à faciliter la transformation de bureaux en habitations, n'a
pas convaincu les professionnels étant donné un coût jugé prohibitif par rapport à la construction de
logements neufs.
Magali Marton de DTZ Research, citant une étude de l'Orie (Observatoire régional de l'immobilier
d'entreprise), relève que la réhabilitation d'un bureau en logement peut atteindre 2.200 euros le mètre
carré pour la structure à Paris.
"Cela ne répond en outre pas du tout au problème de création de logements car cela permet de créer
entre 200 et 300 logements par an, qui reste loin des ambitions affichées", ajoute-t-elle.
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6. Les mises en chantier de logements, selon les données officielles, ont chuté de 21,6% à 87.981 unités
lors des trois mois à fin février, comparé à la même période un an plus tôt. Sur douze mois, de mars
2012 à février 2013, les mises en chantier s'inscrivent en baisse de 18,3% à 335.784 unités.
Le promoteur Nexity craint même que la construction de logements neufs tombe à 290.000-310.000
unités, en incluant le coup de pouce de 10.000 logements intermédiaires de la Caisse des dépôts, ce
qui pourrait constituer le niveau d'activité le plus bas de ces 50 dernières années.
Un projet ne peut être lancé que si une grande partie des futurs logements a déjà trouvé preneur,
condition d'obtention auprès des banques de la garantie financière d'achèvement. Or le taux de
précommercialisation s'élève aujourd'hui à 40%, voire 60% pour les petits promoteurs, contre 20-25%
il y a dix ans.
Le temps nécessaire à la commercialisation a de surcroît plus que doublé par rapport à l'an dernier,
selon des promoteurs, reflet de la crise économique.
"Le temps économique et le temps politique n'est pas le même", résume Alain Dinin, PDG de Nexity.
Il attend maintenant la présentation de la loi sur le logement par la ministre Cécile Duflot fin juin et les
décrets d'application en septembre. Sans oublier la période préélectorale complexe des municipales.
"On ne peut donc pas attendre de ventes nouvelles avant le premier semestre 2014", prévient-il.
Avec Matthieu Protard, édité par Dominique Rodriguez
Source : LeNouvelObs.com
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7. Logements anciens : la baisse des prix va
s'amplifier
Le 4/4/2013
En 2012, les prix dans l'ancien ont baissé de 1,3% sur un an et de 1% à Paris,
selon l'indice notaires-Insee publié jeudi. Une baisse qui devrait s'amplifier
cette année, avec un recul de 7% en moyenne attendu en mai, dont -4,5%
prévus à Paris.
Après des années d'inflation, les prix de l'immobilier s'orientent à la baisse. Le recul des prix des
logements anciens va s'amplifier en France en 2013, avec un recul de 7% en moyenne attendu en
mai, selon les projections des notaires présentées jeudi. Même chose à Paris où le prix du mètre
carré descendrait de 4,5% à 8.080 euros, bien loin des sommets historiques à 8.440 euros d'août
2012. « 2013 sera une année de transition pour l'immobilier, qui est aujourd'hui à l'image de la
morosité ambiante », résume Christian Bénasse, le président de la Chambre des notaires de Paris.
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8. Ces projections, basées sur des avant-contrats, prennent en compte la période cumulée entre août
2012 et mai 2013. Cette tendance s'explique, selon les notaires, par la fin de dispositifs fiscaux
avantageux comme la loi Scellier, la disparition du prêt à taux zéro pour les primo-accédants. La
baisse des prix dans l'ancien s'est amorcée en 2012, avec une érosion de 1,3% sur un an dans
l'Hexagone et 1% à Paris, selon l'indice notaires-Insee publié jeudi. Ces estimations des notaires
corroborent celles d'autres acteurs, comme le Crédit foncier de France qui, dans son étude annuelle
parue le mois dernier, anticipait lui aussi une baisse des prix de 5% à 10% en France, avec des
différences selon les régions (-5% à Paris). D'autres professionnels, notamment dans les réseaux
d'agences (Guy Hocquet, Coldwell Banker France, Orpi...), faisaient encore récemment le pari d'une
baisse beaucoup plus mesurée.
Dans l'ancien, les investisseurs craignent un éventuel durcissement de l'encadrement des loyers. De
plus, ils sont confrontés à la prudence des banques de plus en plus réticentes à prêter de l'argent,
même si les (3,07% en moyenne en mars selon l'Observatoire Crédit logement/CSA).Toutefois, « on
ne peut pas vraiment parler de l'éclatement d'une bulle car les Français considèrent l'immobilier
comme la meilleure sécurité pour leur épargne au vu de la situation économique », relativise Frédéric
Dumont, notaire à Montreuil (Seine-Saint-Denis), cité par l'AFP.
Baisse dans le neuf aussi
« Le comportement attentiste des vendeurs et des acquéreurs se justifie aussi par l'état général de
l'économie et ses perspectives à court terme », estime pour sa part Bruno Delabre, notaire à Seclin
(Nord). Dans l'ancien, seules 709.000 ventes ont été enregistrées en France l'an passé, soit une
baisse de 12% sur un an. Pourtant le taux moyen des crédits immobiliers (3,23%) n'a jamais été aussi
favorable aux emprunteurs depuis 1945. Mais de nombreux vendeurs refusent de baisser leur prix,
quitte à patienter plusieurs mois, voire renoncer à vendre.
Bonne nouvelle pour les candidats à l'accession à la propriété, ce recul des prix dans l'ancien coïncide
avec une amorce de baisse des prix dans le neuf. Depuis quelques semaines en effet, les prix ont
bien commencé à reculer pour les T3, les surfaces les plus recherchées par les acheteurs et les plus
commercialisées par les promoteurs. Selon le baromètre des prix de l'immobilier neuf, en mars, le prix
moyen des trois pièces a diminué dans 8 villes sur 10, comparé à février 2013. A Nice par exemple, le
prix moyen a baissé de 2,58 % à 302.000 euros. Il a reculé de 0,8 % à Bordeaux (à 247.000 euros) et
de 0,85 % à Nantes (à 233.000 euros).
Source : LesEchos.fr
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9. Immobilier : le marché sur le point de se
retourner ?
Le 4/4/2013
Copyright Reuters
Selon les Notaires de France, la baisse des prix des logements anciens va s'amplifier fortement en
2013. À Paris, les prix devraient baisser de 4,5% d'ici mai.
Serait-on en train de vivre un retournement de marché ? Les Notaires de France annoncent en effet
que la baisse des prix dans l’ancien, plutôt molle en 2012 (-1,3%), va s’amplifier au niveau national et
atteindre - 7% en moyenne d'ici mai. À Paris, elle sera de - 4,5% sur la même période, après un faible
recul en 2012 de - 0,6%. Le prix du mètre carré à Paris devrait ainsi descendre à 8 080 euros.
Que ce soit au niveau national ou de la capitale, les notaires justifient leur prévisions par
"l’ajustement" qui "semble s’être enclenché si l’on croit les données issues de l’exploitation des avant-
contrats qui anticipent le marché d’environ trois mois".
Les vendeurs vont devoir ajuster leurs prix
Certes, pour l’instant, "le comportement attentiste des vendeurs et des acheteurs se justifie par l’état
général de l’économie et ses perspectives à court terme", estiment les notaires. "Cependant, les taux
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10. d’intérêt ne resteront pas longtemps aussi bas. Les vendeurs doivent ajuster leurs prix à la solvabilité
des acquéreurs", ajoutent-ils.
Pas d'éclatement d'une bulle
Attendu par certains, l'éclatement de la bulle immobilière dans les zones tendues n'est en revanche
pas à espérer, selon les notaires. Ce, "car les Français considèrent l'immobilier comme la meilleure
sécurité pour leur épargne au vu de la situation économique", relativise Frédéric Dumont, notaire à
Montreuil (Seine-Saint-Denis). L'attractivité restera donc grande pour ce type de placement, limitant
de fait la baisse des prix.
Source : LaTribune.fr
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12. VISEZ D'EMBLÉE LE BON PRIX ET CÉDER RAPIDEMENT
Les trois critères pour bienvendre ? Le prix, le prix, et toujours le prix ! Il y a encore un an, dans
certains secteurs, les vendeurs pouvaient proposer leur bien au-dessus de sa valeur de marché. "En
raison de la hausse continue, le montant demandé finissait par rejoindre le prix du marché au bout de
quelques mois", explique Laurent Vimont, président de Century 21. Désormais, il faut se mettre au
bon tarif tout de suite. "Même un écart de 5 % risque d'allonger le délai de vente", constate Fabrice
Vaupré, animateur du réseau francilien de Guy Hoquet L'Immobilier. Si l'écart est supérieur à 10 %,
vous risquez de n'avoir aucune visite. Le stock des offres ayant explosé, passant par exemple de
50.000 à 75.000 mandats dans les agences Century 21, les acheteurs ont déjà un large choix avec
les biens proposés à des tarifs plus raisonnables. Quant aux rares visiteurs d'un bien surévalué, "ils
vont souvent s'autocensurer, n'osant pas faire d'offre bien en deçà du prix affiché", constate Bernard
Cadeau, président du réseau Orpi. Si vous n'avez pas ou peu de visites, ou si vous avez des visites
mais pas d'offres, réajustez rapidement votre prix, en procédant à un véritable rabais. Sinon, plus
votre bien restera longtemps sur le marché, plus son prix baissera. Rappelons que le délai moyen de
vente frôlait les cent jours en 2012...
Reste à estimer le bon prix. Mobilisez plusieurs agents, voire un notaire. Dans ce dernier cas,
l'estimation vous sera facturée à moins que vous ne fassiez appel à lui pour la rédaction de l'acte de
vente. Face à des évaluations discordantes, vous pourriez être tenté de sélectionner la plus élevée.
Grosse erreur ! Certains professionnels, rémunérés au nombre de mandats rentrés, ont tout intérêt à
vous flatter. Pour autant, il n'est pas question de brader votre bien en le confiant à une agence
désireuse de le vendre au plus vite pour toucher sa commission : "Selon certaines agences
immobilières, il était impossible de vendre notre appartement plus de 290.000 euros net vendeur.
Finalement, sans intermédiaire, nous avons réussi à en obtenir 340.000 euros", témoigne Jean-Luc. Il
est donc fortement recommandé de compléter les estimations des professionnels par votre propre
étude du marché. Ainsi, sur Immo Notaires Argus, vous pouvez acheter, pour 10 euros, des
informations relativement détaillées sur les dernières ventes réalisées dans votre rue ou même dans
votre immeuble.
Optez pour un mandat de vente semi-exclusif
Pour vendre vite et bien, il s'agit aussi de choisir le bon professionnel. Comment ? Dans les petites
villes, rien ne remplace le bouche-à-oreille. Ailleurs, soyez attentif à ses méthodes de travail. Lorsqu'il
vous communiquera le résultat de son estimation, demandez-lui de la justifier précisément et quelle
est son expérience dans la vente de biens similaires dans le quartier. S'il est évasif, méfiance.
Conservez toujours la possibilité de vendre par vos propres moyens en optant pour un mandat semi-
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14. N'envisagez une acquisition que pour le long terme
Durant les périodes où les prix se maintiennent, voire augmentent légèrement, il faut plusieurs années
pour rentabiliser les coûts d'acquisition tels que les frais de notaire, d'agence, de garantie de prêt. A
fortiori, lorsque les prix sont en baisse, le retour sur investissement est bien plus long. "Si vous pensez
rester moins de dix ans dans le logement, l'acquisition n'a pas d'intérêt", schématise David Lelong,
créateur du site Immobilier-danger.com. Et d'ajouter : "Cela dépendra aussi de la zone dans laquelle
vous projetez d'acheter." Ainsi, si vous vivez dans une ville où les prix ont déjà fortement chuté, vous
n'êtes pas à l'abri d'un recul plus important encore, qui risquerait d'impacter une acquisition de court
terme. En revanche, si le niveau des prix vous permet désormais d'acheter un bien correspondant à
vos besoins à moyen ou long terme, c'est sans doute le bon moment. Par contre, dans les secteurs où
le marché est simplement bloqué et les baisses peu visibles, mieux vaut attendre encore un peu. Et
en profiter pour faire grossir votre apport personnel.
Privilégiez l'emplacement parmi vos critères de choix
Vous avez quand même intérêt à acheter ? Avant tout, il s'agit d'acquérir un bien dont la valeur
souffrira le moins possible si les prix décrochent. Quand bien même un certain nombre d'agences
proposent désormais des assurances permettant d'être couvert contre une moins-value en cas de
revente rapide. Pour un investissement locatif, c'est simple : privilégiez les meilleurs emplacements,
les meilleures qualités de construction... quitte à acheter une surface plus petite. S'agissant d'une
résidence principale, il faut aussi tenir compte de votre confort. Et de votre budget qui, contrairement à
certaines idées reçues, ne cesse de reculer. Au final, bien souvent, vous serez donc contraint de
renoncer à quelques-unes de vos exigences de départ, et d'accepter quelques défauts. Rien de
dramatique, à condition de ne pas surpayer le bien. Appuyez-vous sur ses défauts pour négocier
fermement et démontrer qu'il est surestimé. N'hésitez pas à les lister.
D'autres arguments pourront jouer en votre faveur durant la négociation. A commencer par la durée
de mise sur le marché. Sur ce point, essayez de vous renseigner auprès du professionnel, des
voisins, voire auprès du propriétaire lui-même... Si vous apprenez que le vendeur est lié par un prêt
relais, c'est évidemment un bon point pour vous. Vos conditions de financement pourront également
vous être favorables. "Nous avons immédiatement accepté une offre à 70.000 euros pour une maison
affichée à 89.000 euros, car elle émanait d'une personne qui venait de vendre un bien, et avait donc
des liquidités", relate Bernard. Evidemment, tout le monde n'a pas la chance de pouvoir acheter cash.
Mais un accord de principe signé de votre banque, voire de plusieurs établissements, sera déjà un
avantage non négligeable.
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15. Positionnez-vous sur des offres de crédits attractives
Enfin, pour baisser le coût de votre acquisition, il s'agira justement de faire baisser celui du
financement. Allez voir un courtier, afin de profiter pleinement des conditions de taux particulièrement
attractives à l'heure actuelle. Fin février, ces derniers proposaient en moyenne 3 % sur quinze ans,
3,2 % sur vingt ans, et 3,5 % sur vingt-cinq ans. Mais certains emprunteurs, dont les profils sont
particulièrement recherchés par les banques, ont pu négocier bien mieux encore. L'agence
Meilleurtaux de Strasbourg a, par exemple, décroché pour certains de ses clients 2,4 % sur quinze
ans, et 2,7 % sur vingt ans. Leur profil : des revenus mensuels de plus de 4.000 euros pour
l'ensemble du foyer, et un apport de 10 % minimum hors frais de notaire et d'agence, ce qui revient au
final à un apport d'environ 20 %. S'il n'est pas évident de jouer sur le critère des revenus, en
revanche, sur celui de l'apport, voyez si vous pouvez mobiliser de l'épargne financière
supplémentaire. Au-delà de ces critères, Sandrine Allonier, porte-parole de Meilleurtaux.com, précise
que "de nombreuses banques ont tendance à offrir des conditions avantageuses aux familles ayant
plusieurs enfants, une ou deux voitures... Autrement dit, une clientèle susceptible de souscrire des
produits de type livrets et assurances".
Négociez au plus juste l'assurance de votre prêt Enfin, ne négligez pas la négociation de
l'assurance emprunteur. Dans certains cas, entre le contrat groupe proposé par votre banque et une
délégation d'assurances, il y aura plusieurs dizaines d'euros par mois de différence. Soit, sur toute la
durée du prêt, plusieurs milliers d'euros à gagner. Si, en raison des délais serrés pour boucler le
dossier de financement, vous finissez par céder à la pression de l'établissement auprès duquel vous
empruntez, sachez qu'il sera toujours possible de changer d'assureur en cours de prêt.
Source : L’Express.fr
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16. A propos de KYLIA
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille
d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction.
Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes :
• La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la
pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières
traditionnelles.
• L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de
professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients.
• La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun :
La croissance !
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18
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