La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 1 au 7 Juillet 2013
LES ARTICLES DE LA SEMAINE
Crédit immobilier : les taux d'intérêt vont
certainement remonter
Le 1/7/2013
Selon Empruntis.com, les taux de crédit vont remonter progressivement, la
première hausse constatée étant de 0,10 %.
Banques françaises (C) SIPA
Les taux fixes des crédits immobiliers ont atteint des niveaux historiquement bas ces derniers mois et
les banques ont continué de pratiquer des décotes notables selon les observations du courtier en
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crédit Empruntis.com. « Le taux moyen s’est donc négocié autour de 3,15 % à 3,20 % sur 20 ans et
autour de 2,90 % sur 15 ans. Les banques ayant continué à bénéficier de conditions de financement
attractives, elles les ont appliquées aux taux d'intérêt accordés aux particuliers emprunteurs »,
explique Maël Bernier, directrice de la communication. Les meilleurs dossiers (apport personnel
important, gros revenus) ont pu obtenir des conditions de prêt exceptionnelles, avec des taux fixes
hors assurance à 2,50 % sur 20 ans et 2 % pour les prêts d'une durée inférieure ou égale à 10 ans.
Vers une période de hausse ?
Mais selon le courtier, les taux pourraient repartir à la hausse : d'une part, l'OAT, qui sert de référence
pour les banques pour ajuster les taux de crédit, est repassée en l’espace de quelques semaines
d’une moyenne avoisinant les 1,80 % en mai à des taux flirtant avec les 2,45 % à fin juin. D'autre
part, les banques profitent généralement de la période estivale pour remonter leur barème, les
premiers de ce mois de juin font état d’une hausse de 0,10 point en moyenne. « Il faut rester prudent
et ne pas crier « au loup » trop vite car si les taux augmentent pour la première fois depuis 1 an, une
hausse de 0,10 % se traduirait dans la réalité par des taux toujours inférieurs à 3,40 % jusqu’à 20 ans.
Pour rappel au mois de juillet 2012, ces mêmes taux se situaient autour de 4 %, rappelle Maël
Bernier. Néanmoins, on ne saurait que trop conseiller aux emprunteurs ayant des dossiers en cours
de ne pas retarder leur opération car il semblerait bien que cette fois, le plancher soit vraiment atteint.
»
Source : LeNouvelObs.com
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Immobilier : la loterie des diagnostics de
performance énergétique
Le 3/7/2013
Depuis le 1er
novembre 2006, pour les bâtiments anciens, et le 1er
juillet 2007, pour les
logements neufs, le diagnostic de performance énergétique (DPE) doit être fourni par tous les
propriétaires immobiliers pour vendre ou louer.
Le but de ce document est d'informer le futur acquéreur ou locataire de la consommation énergétique
du logement. Il classe les biens selon une grille stricte qui va de A (logement très économe) à G
(logement très énergivore).
Le DPE doit fournir une consommation annuelle d'énergie, exprimée en kW/h et en euros, qui permet
de situer le bien. Il intègre aussi un descriptif rapide des principaux points d'isolation du logement (état
des combles et de la toiture, type de fenêtres et de vitrage, constitution des murs, chaudière...). Enfin,
il notifie brièvement des propositions d'amélioration des points faibles. Problème : ce DPE est
relativement peu fiable. Pour preuve, des associations de consommateurs, comme l'UFC-Que Choisir,
ont réalisé des études démontrant que les DPE pouvaient aller de la lettre C à la lettre F... pour un
même bien.
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UNE MÉTHODE DE CALCUL CONTROVERSÉE
Le problème de ce diagnostic est qu'il est, dans la majorité des cas, fourni par des diagnostiqueurs qui
basent leurs calculs sur des méthodes contestées par les professionnels de la consommation
énergétique.
Il existe en effet deux façons de réaliser un DPE. La première s'appuie sur les caractéristiques
thermiques du bâtiment (zone climatique, mode d'isolation,...) et des systèmes de chauffage et
d'isolation. Elle est utilisée pour les logements individuels, de type maison ou pavillon. La seconde est
établie selon les factures énergétiques des trois dernières années.
La principale critique pour la première méthode est qu'elle intègre des données au jugé – c'est le cas,
par exemple, pour le nombre d'heures d'ensoleillement (qui dépend de la zone géographique et de
l'orientation du logement), mais aussi du vent.
La seconde méthode a pour défaut de ne pas tenir compte des habitudes de vie des occupants. Un
célibataire frileux chauffera davantage son logement, ce qui le pénalisera pour le DPE. En outre, les
logiciels de calcul sont basés sur des conventions, rarement respectées dans la vie réelle : une
température dans le logement de 16° la nuit et 19° le jour.
ANALYSE THERMIQUE
Si vous souhaitez connaître avec précision la performance énergétique de votre logement, il faut
réaliser une étude thermique complète, qui diffère du DPE. Dans ce cas, un ingénieur thermicien met
en avant les points faibles de votre bien et mesure l'impact d'éventuels travaux. Il sera, par exemple,
en mesure de quantifier l'économie d'énergie si vous isolez un mur ou les combles.
Pour une maison ancienne, ce type d'étude prend une dizaine d'heures et est facturée, selon les
professionnels, entre 700 et 1 000 euros (soit 5 à 7 fois plus cher qu'un DPE classique), mais elle est
éligible à l'éco-prêt. Si vous avez prévu de céder votre logement à court terme, réaliser une telle étude
peut vous permettre de mieux mettre en valeur votre bien. "Il y a une dizaine d'années, personne ne
se souciait de la consommation des appareils électroménagers, aujourd'hui, une machine à laver ou
un réfrigérateur classé en E ne se vend pas. Dans les années à venir, la tendance va être la même
pour les logements", affirme Didier Bader, gérant du bureau d'études Thermiconseil, qui prêche
évidemment pour sa paroisse.
Source : LeMonde.fr
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La vérité sur les chiffres de l'immobilier
Le 3/7/2013
Copyright Reuters
Que ce soit en matière de prix, de transactions ou de taux de crédits, la multitude de données, parfois
contradictoires, publiées par les professionnels de l'immobilier entretient un flou sur les véritables
tendances de marché. Tentative de tri.
Face au flux d'informations propagé par les professionnels de l'immobilier et repris régulièrement par
les médias, il devient difficile d'avoir une vision claire des tendances de marché. Que ce soit en
matière de prix, de nombre de transactions, ou de taux de crédits, ces informations peuvent se
contredire du jour au lendemain sans explication évidente.
Dernier exemple en date : deux réseaux d'agences immobilières, Guy Hoquet et Century 21 ont publié
des prévisions divergentes. Alors que le premier anticipe une baisse généralisée des prix de
l'immobilier dans l'ancien en 2013 allant jusqu'à 10% dans les zones les moins tendues de France,
Century 21 est convaincu que les prix devraient se stabiliser, voire remonter légèrement au second
semestre 2013. "La baisse annuelle ne devrait être, sur l'ensemble de 2013, que de 1 % à 3 %",
estime ainsi son président, Laurent Vimont. Il est vrai que les agents immobiliers ont en fait parfois
intérêt à accentuer le trait sur des baisses de prix à venir. Ce, pour inciter les vendeurs à réduire le
leur et inciter faciliter les transactions.
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"Il faut faire accepter l'idée aux vendeurs qu'ils doivent baisser leur prix pour fluidifier le marché",
poursuit Laurent Vimont. Et pourquoi pas "provoquer une prophétie auto-réalisatrice où l'on verrait les
vendeurs accepter une baisse des prix plus importante qu'escomptée", ajoute-t-il.
En réalité, les données les plus fiables sur l'évolution des prix sont les chiffres des notaires certifiés
par l'Insee, mais ils sont publiés avec deux mois de retard.
Combien de transactions en 2013 ?
De même en matière de transactions, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) ou Century 21
se prêtent au jeu des pronostics, en transposant ce qu'ils constatent dans leur réseau à l'échelle
nationale. Une marge d'erreur existe donc, puisque les agents immobiliers ne représentent pas plus
de 50% du marché des transactions en France.
Là aussi, les chiffres des notaires font foi mais sont communiqués avec du retard : alors que la Fnaim
et Century 21 présentaient un bilan chiffré des transactions en 2012 en France en janvier, les notaires
ont attendu début avril pour publier leurs données. Ce laps de temps est dû d'un côté aux formalités
administratives qui séparent le compromis de vente -sur lequel les agences immobilières s'appuient-
et la signature définitive chez le notaire ; et de l'autre à la lenteur relative des remontées
d'informations des notaires. Cependant les choses évoluent. Les notaires de certains départements,
comme Paris et les Hauts-de-Seine, font désormais parvenir leurs données plus rapidement et les
communiquent au moment de la signature du compromis de vente.
Les taux de crédits vont-ils remonter?
Concernant les taux d'intérêt de crédits immobiliers, la cacophonie devient totale. Plusieurs courtiers
ont ainsi annoncé ces derniers mois une remontée des taux à venir, alors que l'organisme de
référence Crédit Logement publiait les mois suivant une nouvelle baisse.
Les courtiers ont en fait la conviction que les taux de crédits immobiliers réagissent à des conditions
macro-économiques de marché. Résultat, chacun a son analyse sur la future situation de l'économie
européenne qui impactera les taux et livre ses prévisions. "Il y a donc un décalage de 1 à 3 mois",
entre les annonces des courtiers et le verdict de Crédit Logement, indique Philippe Taboret, directeur
général adjoint du courtier leader du marché Cafpi. D'autant que de plus en plus de courtiers veulent
avoir leur part du gâteau dans les médias. "Ceux qui parlent très souvent n'ont pas beaucoup de
recul. Il faut savoir lisser toutes ces informations", estime Philippe Taboret.
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En outre, tous les courtiers n'ont pas le même positionnement territorial ou commercial. Certains ont
pignon sur rue, d'autres sont exclusivement en ligne, ils ne visent donc pas le même type de clients
qui n'empruntent pas au même taux. Leur vision globale marché peut donc parfois s'avérer biaisée.
Un marché très complexe
Mais si tous ces opérateurs publient des chiffres différents, c'est avant tout parce que le marché est
aujourd'hui d'une complexité inouïe. Dans les zones tendues, l'offre et la demande ne s'ajustent pas,
la peur de réaliser une mauvaise opération prend le dessus sur la rationalité économique. "La
complexité du marché aujourd'hui est réelle, nous sommes dans une période de rupture où le marché
se cherche", indique la chambre des notaires de Paris. L'hétérogénéité du marché français amène à
se poser une autre question : est-il bien pertinent de publier des données nationales, tous types de
logements confondus ? Car les prix à Paris ne se comportent absolument pas comme ceux de
Clermont-Ferrand ; et les prix au mètre carré des maisons ne varient pas de la même manière que
ceux des appartements, qui eux-mêmes diffèrent en fonction des surfaces.
Source : LaTribune.fr
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Le nombre de naufragés de l'immobilier
s'accroît
Le 5/7/2013
La part des dettes immobilières augmente dans le surendettement. Par le passé, certains ont
pu emprunter sans apport et à longue durée.
Largesse du crédit immobilier sur fond de hausse à deux chiffres du prix des logements : le cocktail
des années d'expansion de l'immobilier a ruiné de nombreux emprunteurs en Espagne ou aux Etats-
Unis. En France, la situation n'a jamais été aussi brutale, les banques étant réputées plus
conservatrices dans l'attribution des prêts. Pourtant, le pays compte aussi ses naufragés de
l'immobilier.
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A lire les chiffres du surendettement de la Banque de France, le crédit immobilier pèse toujours plus
dans les dossiers retenus par les commissions chargées d'aider les ménages à remettre leurs
finances en ordre. En deux ans à peine (du premier trimestre 2011 au premier trimestre 2013), la
hausse est sensible : le crédit immobilier est désormais présent dans 10,3 % des dossiers (contre
8,8 % deux ans plus tôt). Et l'encours moyen a lui aussi augmenté, de 96.800 euros par dossier en
2011 à 105,10 euros en 2013. Les dettes, dites de « charges courantes » - qui incluent les loyers -
ont vu leur part progresser dans le surendettement. C'est donc le poste logement dans son ensemble
qui pèse désormais plus lourd.
Facialement, il s'agit d'une conséquence de la loi Lagarde qui, depuis fin 2010, ouvre explicitement
aux propriétaires l'accès aux procédures de surendettement. Mais l'évolution observée ici porte sur les
années 2011 à 2013.
Cette tendance s'explique aussi par le poids relatif de la dette immobilière, qui augmente dans le
temps. « Fin 2004, le rapport entre les dettes immobilières et le crédit à la consommation était de
79 %, - 21 %. Fin 2011, la part de l'immobilier était passée à 85 % », explique un bon connaisseur du
crédit. C'est la conséquence de la montée des prix de l'immobilier sur la dernière décennie, ainsi que
du recul du crédit à la consommation.
Mais l'explication se trouve également dans les conditions d'octroi appliquées par les établissements,
avec plus ou moins de sévérité, selon l'état du marché. « Entre 2005 et 2007, puis en 2010-2011, il
était possible d'emprunter sans aucun apport et sur des durées plus longues », rappelle-t-on chez
Meilleurtaux.com. En cas de difficulté de remboursement, c'est alors la double peine : le montant du
crédit est plus élevé, et comme la durée est relativement longue, le capital reste en grande partie à
rembourser. Depuis 2012, les banques appliquent strictement la règle du « reste à vivre » (calcul des
revenus à disposition des emprunteurs après paiement des dettes et charges courantes), exigent au
moins l'apport des frais de notaires, et prêtent sur des durées plus courtes (maximum 25 ans).
Pour l'heure, cependant, le crédit à la consommation reste le premier pointé du doigt dans la lutte
contre le surendettement. Le registre national du crédit (« fichier positif »), en cours de discussion au
Parlement, ne devrait ainsi pas recenser les crédits immobiliers.
Edouard Lederer
Source : LesEchos.fr
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Encadrement des loyers : les mesures qui
inquiètent
Le 5/7/2013
Le projet de loi qu'a présenté Cécile Duflot la semaine dernière risque de déstabiliser un peu plus le
marché immobilier. Et ne va pas donner envie aux particuliers d'investir dans la pierre.
Source Le Figaro Magazine
La ministre veut en effet généraliser l'encadrement des loyers dans 28 agglomérations de plus de
50.000 habitants (dont Annecy, Nice, Montpellier, Bordeaux, Nantes ou Toulouse par exemple): il
faudra que le loyer ne dépasse pas de plus de 20% le loyer médian qui doit être établi par les futurs
Observatoires des loyers. Un arrêté du préfet fixera les règles «pour chaque catégorie de logement et
par quartier». Et le ministère promet des bouleversements, puisque, selon lui, plus d'un loyer sur
quatre devrait baisser en région parisienne. Tant mieux apparemment pour les locataires... sauf si le
stock de biens à louer fond. Les investisseurs risquent en effet de se décourager. D'autant qu'ils
seront obligés, tout comme leurs locataires, de souscrire une assurance, baptisée GUL (garantie
universelle des loyers).
Des professionnels inquiets
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Face à ce texte, les professionnels de l'immobilier sont inquiets, Jean-François Buet à la Fnaim a
même sonné la rébellion en refusant d'alimenter les Observatoires des loyers. La profession a perdu
la première bataille. La deuxième se jouera à l'Assemblée nationale et au Sénat qui examineront le
texte à partir de l'automne. On peut d'ores et déjà parier que les amendements ne manqueront pas.
Pour les particuliers, rien ne change dans l'immédiat, mais le signal est mauvais. L'immobilier est
affaire de confiance, un projet aussi coercitif ne peut la susciter. Benoist Apparu, député de la Marne
(UMP) et ancien ministre du Logement, résume bien la situation. «On ne peut pas, d'un côté, soutenir
haut et fort qu'il manque des logements en France et, de l'autre, mettre en place une politique qui fait
fuir les investisseurs!»
Le Figaro Magazine - Quelle a été la baisse des prix au premier semestre?
Laurent Vimont, président de Century 21 - Les prix ont reculé de 2,6% en France par rapport à la
fin de juin 2012. Les maisons ont été plus touchées (- 2,8%) que les appartements (- 1,9%). Certains
segments, comme les résidences secondaires, sont en panne, mais globalement les volumes sont en
hausse de 6%.
Une bonne surprise?
Les cadres moyens et les employés sont de retour, comme les moins de 40 ans. La baisse des prix et
celle des taux de crédit leur a permis d'acheter.
Les investisseurs eux désertent.
En un an, 40.000 ventes destinées à l’investissement locatif n'ont pas été réalisées et ce n'est sans
doute pas fini. Avec le projet Duflot, un investisseur ne peut plus aujourd'hui connaître la rentabilité de
son placement.
Source : LeFigaro.fr
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A propos de KYLIA
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille
d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction.
Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes :
• La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la
pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières
traditionnelles.
• L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de
professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients.
• La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun :
La croissance !
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18