LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 21 novembre au 25 novembre 2011
Les taux des crédits immobiliers vont remonter
Le 21/11/2011
Poussés par la hausse du taux d'emprunts de l'Etat français, les taux des prêts
immobiliers devraient progressivement augmenter, selon Meilleurtaux.com.
Sans pour autant affecter le pouvoir d'achat car les prix devraient baisser.
Les taux des crédits immobiliers devraient remonter progressivement, poussés par la hausse du taux
d'emprunts d'Etat
Flickr/Guillaume Cattiaux
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Les taux des crédits immobiliers devraient remonter progressivement, poussés par la hausse du taux
d'emprunts d'Etat, sans pour autant affecter le pouvoir d'achat si une baisse des prix de l'immobilier
intervient, estime le courtier Meilleurtaux.com. "Nous privilégions le scénario d'une hausse graduelle
mais modérée des taux", a déclaré Hervé Hatt, directeur général de Meilleurtaux.com, lundi lors d'une
conférence de presse.
Les écarts se creusent déjà d'une banque à l'autre, note l'Observatoire du Crédit Immobilier
Meilleurtaux.com. En novembre, 39% des banques on relevé leur taux fixe de crédit, de 0,10 point en
moyenne, mais seuls 10% les ont baissés, selon l'étude. La forte volatilité des Obligations Assimilées
au Trésor (OAT) à 10 ans, passées de 2,45% en septembre à 4,01% le 17 novembre à cause de la
crise des dettes souveraines, devrait soutenir cette tendance haussière. "Les écarts de taux
s'accentuent, pour atteindre jusqu'à 0,80 point, y compris au sein d'une même région", a souligné M.
Hatt.
Par ailleurs, l'étude indique que le pouvoir d'achat immobilier est en forte baisse car le prix moyen a
quasiment doublé depuis 2000. "La demande de logements croît fortement, notamment du fait d'une
démographie dynamique et de taux d'intérêt bas. Parallèlement, l'offre de logements ne suit pas,
contrainte notamment par la rareté du foncier constructible là où la demande est forte. Les revenus
des ménages ont certes progressé depuis 2000, mais de manière bien plus contenue que les prix de
l'immobilier", explique l'économiste Nicolas Bouzou.
Une baisse de la demande due au contexte économique, combinée à une remontée des taux ainsi
que la disparition des dispositifs fiscaux avantageux, pourrait entraîner une baisse des prix en 2012.
"Une baisse des prix d'environ 5% en 2012 compenserait une hausse des taux de 0,50 point,
maintenant un pouvoir d'achat stable", a affirmé Hervé Hatt. Enfin, l'étude constate depuis peu une
évolution des profils d'emprunteurs, avec une baisse du nombre des moins de 35 ans, une hausse de
l'apport personnel et une baisse de la part des primo-accédants.
Source : L'Expansion.com
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Mandat exclusif : les agents immobiliers fixés début
décembre
Le 22/11/2011
Les agents immobiliers luttent contre le projet de suppression du mandat
exclusif
Les agents immobiliers vont-ils finalement obtenir gain de cause ? Réponse en décembre, lors de
l’examen du projet de loi qu’ils dénoncent par le Sénat. Le projet de loi renforçant les droits, la
protection et l’information des consommateurs déposé par Frédéric Lefebvre, Secrétaire d’Etat chargé
de la Consommation, a été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale le 11 octobre dernier.
Parmi les mesures, plusieurs concernent les agents immobiliers dans leur activité quotidienne.
Le texte s’attaque au mandat exclusif, mais surtout en annulant la clause pénale selon laquelle le
vendeur doit verser une indemnité à l'agent immobilier, auquel il a pourtant confié le la vente du
logement en exclusivité, s'il trouve un acquéreur par ses propres moyens. Cette disposition a suscité
une levée de boucliers des professionnels : « Cette relation permet au professionnel de se concentrer
sur la vente, en mettant en œuvre tous les moyens techniques et commerciaux à sa disposition dans
la recherche d’acheteurs potentiels, déclare René Pallincourt, président de la FNAIM. La suppression
de la clause pénale créée une concurrence déloyale entre le professionnel et le vendeur, et rompt
l’équilibre économique d’un grand nombre d’agences immobilières. Partager l’exclusivité revient, en
fait, à annuler la dite exclusivité ».
Dans une interview accordée à nos confrères des Echos, le député UMP du Pas-de-Calais, Daniel
Fasquelle, auteur de l’amendement à l’origine de ces mesures, s’est déclaré prêt à revenir sur le
texte, du moins pour la clause pénale. Pas sur la suppression de la tacite reconduction afin de «
protéger le consommateur et fluidifier le marché », a-t-il indiqué.
Car le texte prévoit également de supprimer les clauses de tacite reconduction dans les mandats de
vente ou de location, mais également de gestion. En pratique, pas sûr qu’un agent, qui peut gérer
plusieurs centaines de logements mis en location, gagne en efficacité s’il doit envoyer à chaque
propriétaire bailleur un nouveau contrat tous les ans.
Source : Le NouvelObs.com
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Inégalités : les 10% les plus riches possèdent 50% du
patrimoine des ménages français
Le 23/11/2011
Selon la nouvelle enquête "Patrimoines des ménages" de l'Insee, parue ce
jeudi, les inégalités de patrimoine se sont accrues en France entre 2004 et
2010.
Plus de 150.200 euros, c'est le patrimoine brut que déclaraient posséder la moitié des ménages vivant
en France début 2010. La nouvelle enquête "Patrimoine des ménages" de l'Insee montre également
que ces mêmes Français concentrent 93% des avoirs. Les 10% les plus dotés ont au moins 552.300
euros de patrimoine brut et détiennent près de la moitié de la masse totale de celui-ci.
Quant au 1% des ménages les plus riches en termes de patrimoine, ils détenaient chacun plus de 1,9
millions d'euros d'avoirs. A l'opposé, les 10% des ménages les moins dotés détiennent chacun moins
de 2.700 euros de patrimoine et collectivement moins de 0,1% de la masse totale. Entre 2004 et
2010, les inégalités de patrimoine se sont accrues, le rapport entre le patrimoine moyen des 10% de
ménages les plus dotés et celui des 50% les moins dotés a ainsi augmenté de près de 10%.
La résidence principale au cœur du patrimoine
En 2010, le patrimoine brut des ménages était principalement constitué de biens immobiliers (62%).
En France, six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale ou accédants à la
propriété. Ce qui n'est vrai que pour 22% des ménages faisaient partie des 50% le moins dotés en
patrimoine, contre la quasi-totalité des 10% des ménages le plus riches.
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Selon l'Insee, "l'achat de la résidence principale représente donc une étape importante dans la
constitution d'un patrimoine". De fait, le montant du patrimoine brut moyen des propriétaires de leur
résidence principale est en moyenne 8,3 fois plus élevé que celui des locataires et logés gratuitement.
Ce constat doit toutefois être relativisé au regard du fait que plus d'un tiers des ménages propriétaires
doivent encore rembourser des emprunts.
Le patrimoine croît jusqu'à 70 ans, mais décroît ensuite. De manière générale, le montant du
patrimoine détenu par les ménages, brut comme net, croît avec l'âge de la personne de référence
jusqu'à 70 ans, puis décroît ensuite. Ainsi, le patrimoine net moyen passe de 32.700 euros pour les
ménages dont la personne de référence est âgée de moins de 30 ans, à 345.500 euros pour ceux
dont la personne de référence a entre 60 et 69 ans, puis retombe à 259.800 euros pour les ménages
le plus âgés.
L'Insee indique également que "les disparités des montant et de composition du patrimoine par
catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence du ménage montrent qu'au-delà des effets
d'âge et de revenus, les logiques d'accumulation de patrimoine et les motifs d'épargne
(investissement, précaution...) diffèrent nettement entre salariés et non salariés".
Les indépendants possèdent un patrimoine plus élevé. Ainsi, les ménages d'indépendants en
activité possèdent un patrimoine brut en moyenne beaucoup plus élevé que celui du reste de la
population. La moitié des ménages d'agriculteurs détiennent plus de 642.100 euros de patrimoine brut
global et celle des ménages d'artisans, commerçants et chefs d'entreprise plus de 338.700 euros,
alors que la médiane du patrimoine des ménages de salariés en activité est de 126.900 euros.
L'Insee l'explique notamment par le fait que l'effort d'épargne destinée à financer des investissements
professionnels est souvent important pour les ménages indépendants : 45% de leur patrimoine brut
est composé d'actifs professionnels, pour la plupart directement en lien avec leur activité et dont ils se
défont au moment du passage à la retraite, notamment par le biais de donations dans le cadre
familial. Conséquence : parmi les retraités, le patrimoine moyen des anciens agriculteurs (260.900
euros) est proche de celui des ménages d'anciens salariés (254.600 euros).
Le patrimoine des cadres est 35 fois supérieur à celui des ouvriers non qualifiés Enfin, la
nouvelle enquête "Patrimoine des ménages" montre que parmi les ménages de salariés en activité,
les inégalités de patrimoine selon la catégorie socioprofessionnelle - comme les disparités salariales -
sont très marquées : le patrimoine médian des cadres est ainsi 35 fois supérieur à celui des ouvriers
non qualifiés.
Source : La Tribune.fr
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Immobilier: les prix au delà des 8300 euros à Paris
Le 24/11/2011
Même si le nombre de ventes commence à baisser, les prix à Paris ne faiblissent pas. Dans les
mois qui viennent, ils devraient se maintenir au-dessus de 8300 euros selon les notaires.
Toujours pas de baisse en vue pour l'immobilier parisien. Alors que bon nombre de professionnels
avaient déjà indiqué que le troisième trimestre marquait un début de retournement du marché de la
pierre, les notaires d'Ile de France relèvent, eux, une «surprenante résistance sur les prix». Leurs
statistiques du troisième trimestre indiquent ainsi un mètre carré à 8360 euros en moyenne, en
progression de 2,7 % sur un trimestre et de 19,1 % sur un an.
Pire encore, les chiffres de leur «indicateur avancé», celui qui recense les promesses de vente qui se
concrétiseront en moyenne le trimestre suivant, sont du même ordre. Après une «micro-diminution»
en août, les dernières promesses enregistrées en octobre place le mètre carré à 8340 euros. Au
passage, les notaires relèvent également une présence plus importante des étrangers dans les achats
en Ile-de-France qui représentent 7,3 % des acheteurs, l'un des plus hauts niveaux en dix ans.
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C'est sans doute l'importance de la demande et le statut de valeur refuge plus présent que jamais qui
maintiennent le marché à ces niveaux. Récemment encore un somptueux hôtel particulier du quartier
Invalides (VIIe) s'est négocié à 29 000 euros le mètre carré tandis que dans le quartier Odéon, dans le
VIe arrondissement, le prix médian du mètre carré s'établit à 13750 euros.
Moins de transactions
Le seul indicateur orienté clairement à la baisse concerne les volumes de ventes. A Paris, les
transactions d'appartements anciens ont reculé de 9 % au troisième trimestre par rapport à l'an
dernier, bien plus qu'en petite couronne (-4 %) alors que les ventes ont progressé de 3 % en grande
couronne.
Face à des prix qui se maintiennent à des niveaux aussi élevés, de nombreux acheteurs sont poussés
à s'éloigner. Le département du Val d'Oise est l'un des gagnants de cette évolution puisque les ventes
d'appartements neufs et anciens y ont connu des bonds significatifs (+8 % et + 12 % sur un an).
Source : Le Figaro.fr
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Les banques resserrent leurs critères de crédit sur les
emprunts à plus de 15 ans
Le 25/11/2011
Les banques ne réduisent pas leurs enveloppes de crédit mais durcissent leurs
critères sur les crédits de plus de 15 ans, favorisant les clients les plus
solvables.
Officiellement, les banques ne réduisent pas la voilure sur le crédit immobilier. Mais elles tendent
toutefois à durcir leurs critères d'octroi, privilégiant les emprunteurs les plus solvables au détriment de
ceux qui affichent une moindre capacité financière. La nouvelle publicité de BNP Paribas, récemment
critiquée par l'un de ses salariés sur France Inter, illustre la difficulté de l'exercice.
Dans sa campagne, à la question d'un client qui demande si la banque continuera de prêter avec la
crise, BNP Paribas répond par l'affirmative, en mettant en avant la croissance de 6 % de son total de
crédits. Mais le salarié interrogé par la radio publique indique que, en début de semaine, la banque a
décidé d'augmenter ses taux sur les crédits de plus de vingt ans, tout en réduisant ceux de moindre
durée. En clair, sont privilégiés les clients dont l'apport est suffisamment significatif pour ne pas avoir
à emprunter sur les durées longues.
Ce choix commercial n'est pas isolé. La Caisse d'Epargne Rhône-Alpes ou celle de Loire Drôme
Ardèche ont relevé aussi leur taux sur les durées longues. Certaines, comme la Banque Palatine, ne
font plus de crédit à 25 ans. Quant à l'arrêt des prêts à 30 ans, c'est la norme. Plusieurs n'en
accordent plus, comme le Crédit du Nord.
Dans le même temps, certains établissements ont assoupli leur exigence de taux sur les durées plus
courtes, de 10 à 15 ans. Entre juin et début novembre, on observe ainsi un effet de ciseaux : alors que
le taux moyen des prêts à 15 ans a baissé de 3,7 % à 3,61 %, celui des prêts à 30 ans a été relevé de
4,19 % à 4,35 %. « Certaines banques veulent réduire leur clientèle au profil le plus social, qui a
moins d'apport ou qui présente plus de risques. Elles mettent l'accent sur la rentabilité qui se fait sur
l'épargne, et donc via les emprunteurs à plus court terme, explique Philippe Taboret, directeur général
de Cafpi. Cela étant, les établissements spécialisés se recentrent sur leur métier de prêts à long terme
et à taux variable et pourront se substituer à ces établissements. »
La baisse prévisible des prix de l'immobilier explique aussi cette tendance. « Il n'y a pas de discours
de restriction, à quelques exceptions près, indique Hervé Hatt, le patron de Meilleurtaux.
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Parmi les banques qui resserrent leurs critères et remontent leurs taux, certaines anticipent une
dégradation du risque. » Si un emprunteur à plus de 20 ans doit vendre son bien dans les cinq ans
alors que son prix a chuté, il n'aura remboursé que les intérêts du crédit et ne pourra pas rembourser
la banque.
Dans ce climat, certains établissements tentent cependant de tirer leur épingle du jeu. « Il n'y a en
effet aucune raison de "durcir" les conditions d'octroi », affirme par exemple la BPI pour 2012.
Source : Les Echos.fr
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Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 46 51 93 39
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