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  1. 1. BMP S6 Les principales molécules biologiques: Protéines (présent cours) Acides nucléiques (Bio Mol II) MÉTHODES D’ETUDE DE BIOMOLÉCULES 1
  2. 2. Fonctions: Contraction musculaire (actine, myosine) Respiration (hémoglobine) Immunité (anticorps) Enzymes Définition: Chaine d’acides aminés liés par des liaisons peptidiques (amide) Extrémités N-terminale et C-terminale Origine : Transcription : ADN ARNm Traduction : ARNm protéine Rappels sur la structure et fonctions des protéines 2
  3. 3. La liaison peptidique Il y a 21 acides aminés, mais un seul type de liaison utilisé pour les relier entre eux: c'est la liaison peptidique. La liaison peptidique est formée durant l'étape de traduction par une liaison covalente entre un groupement α-aminé d'un acide aminé et le groupement carboxylique d'un autre acide aminé. Une molécule d'eau est éliminée. 3
  4. 4. Les grands types d'interactions régissant le repliement de la chaîne polypeptidique L'effet hydrophobe Liaisons ioniques Liaisons hydrogène Ponts disulfure 4
  5. 5. Les structures Primaire et Secondaire Hélice Alpha Liaison H: CO-NH Le feuillet β Structure secondaire Structure primaire Les hélices α : L'hélice α est caractérisée par une translation le long de l'axe central parallèle au grand axe de l'hélice de 5,4 Å par tour d'hélice. Il y a environ 3,6 résidus par tour d'hélice Les feuillets β : Les résidus acides aminés sont placés face à face dans 2 chaînes qui peuvent se déployer, soit en sens contraire (chaînes antiparallèles), soit dans le même sens (chaînes parallèles) 5
  6. 6. Les structures Tertiaire et Quaternaire La structure quaternaire La structure tertiaire 6
  7. 7. 1- Extraction: Solubilisation Centrifugation Précipitation (sulfate d’ammonium, (TCA….) 2- Séparation : Chromatographie Filtration sur Gel (exclusion par taille) Echange d’ions (cations ou anions) affinité HPLC Techniques de purification des protéines 7
  8. 8. 3-Caractérisation : analyse et détection : Electrophorèse: Milieu dénaturant Gel SDS Milieu non dénaturant Electrophorèse 2D Iso électrophorèse Transfert (élctroblotting) Marquage froid et radioactif Concentration (Amicon, lyophilisation, …) Quantification: Dosage en UV Méthodes colorimétriques (biuret, Bradford, …) Techniques de purification des protéines 8
  9. 9. 4- Etude structurale: (notions générales) Centrifugation analytique Cristallographie RMN Séquençage Spectroscopie de Masse 5- logiciels d’étude: (notions générales) Prédiction de séquence Recherche Recherche et comparaison de séquences Prédiction de la conformation et des séquences Techniques de purification des protéines 9
  10. 10. 10m Procédure générale de la Purification et étude des protéines Caractérisation Centrifugation Dialyse Extraction Purification Tissu brut Etude structurale
  11. 11. Protéines du sang (hémoglobine) 1- Préparation des hématies lavage du culot 2- Lyse des hématies A- Extraction Protéines musculaires (Myosine, Actine) 1- Homogénéisation Le tissu (muscle) est mis dans un tampon donné puis broyé dans un blender Centrifugé : culot cellulaire 2- Lyse cellulaire Les membranes des cellules sont cassées pour libérer le contenu de la cellule contenant notre protéine. Cultures bactériennes (Protéines recombinantes) 1- Centrifugation de la culture Le culot cellulaire est suspendu dans un tampon donné 2- Lyse des bactéries Techniques de purification des protéines 11
  12. 12. Méthodes de lyse cellulaire A- Extraction 1- Choc osmotique : Application : hémolyse Processus : Les cellules sont incubées dans un tampon de concentration saline plus faible (hypo osmotique). L’entrée d’eau dans les cellules pour rétablir l’équilibre de concentration saline va éclater la paroi membranaire. Une petite agitation mécanique peut aider le processus. Techniques de purification des protéines 12
  13. 13. Méthodes de lyse cellulaire A- Extraction 2- Broyage : Application : muscle Processus : Le muscle est coupé en petits morceaux puis repris dans un tampon. Le broyage se fait : - Mixeur de cuisine (blender) : cassure des membranes cellulaires par la lame du mixeur et libération des protéines musculaires. - Billes de verre : cassure des membranes cellulaires par la rotation des billes de verre et libération du contenu cellulaire. Techniques de purification des protéines 13
  14. 14. 3- Sonication: Application : générale Processus : La destruction des membranes cellulaires par les ultrasons. Les vibrations ultrasoniques causent une augmentation locale de la pression et de la température entrainant la cassure des membranes cellulaires. la sonication doit se faire très rapidement et en mettant le tube dans un bac de glace (refroidissement). Méthodes de lyse cellulaire A- Extraction Techniques de purification des protéines 14
  15. 15. 4- Détergents : Application : réduite Processus : Alternative à la technique mécanique. les détergents détruisent la barrière lipidique Les détergents non ioniques (comme le Triton, CHAPS) entrainent moins de dénaturation protéique et sont donc le premier choix quand il est nécessaire de maintenir les fonctions et les interactions protéiques. Les détergents ioniques (SDS) sont de bons solubilisateurs mais augmentent les chances de dénaturations des protéines. Méthodes de lyse cellulaire A- Extraction Techniques de purification des protéines 15
  16. 16. Méthodes de lyse cellulaire A- Extraction Techniques de purification des protéines 16 5- autres processus de lyse : cycles de congélation-décongélation Précautions à prendre pendant ou après la lyse cellulaire : - Utiliser si nécessaire des inhibiteurs de protéase juste après lyse - Ajouter des DNAses pour réduire la viscosité dûe à l’ADN - Faire la centrifugation rapidement - Garder l’extrait au froid
  17. 17. Filtration ou centrifugation du lysat cellulaire A- Extraction Techniques de purification des protéines 17
  18. 18. 18 Forces s’exerçant sur une particule en suspension dans un liquide soumis à centrifugation. La force de gravité et la poussée d’Archimède sont augmentées au contraire de l’agitation moléculaire, et elle ne sont plus négligeables Forces s’exerçant sur une particule en suspension dans un liquide. La force de gravité et la poussée d’Archimède sont faible comparées à l’agitation moléculaire Poussé d’Archimèdes Gravité Agitation moléculaire On peut donc d’augmenter le pouvoir séparateur du champ de pesanteur vertical en lui substituant un champ centrifuge radial. On observe que les particules des molécules ou toutes substances solide qui repose dans une phase liquide, se trouvant sous l'action de la pesanteur et de la poussée d'Archimède (et parfois agitation moléculaire), tendent à tomber vers le fond (sédimentation) ou à remonter vers la surface, selon leur densité et leur taille. Principe Techniques d’analyse des Biomolécules La centrifugation
  19. 19. 19 Une centrifugeuse est constituée de une chambre de centrifugation dans laquelle sort l’axe de rotation, qui est relié au moteur. Sur l’axe on fixe le rotor et dans les emplacements du rotor on met les éprouvettes contenants l’échantillon à centrifuger. L’accélération centrifuge ou champ centrifuge, généré par le mouvement circulaire uniforme, est dirigé radialement vers l'extérieure et dépend de la vitesse angulaire (ω) et de distance (r en m) de l’axe de rotation, selon l'équation: ω = 2π rpm/60 f = ω2 r avec ω = 2πn r rayon moyen du rotor (m) n = nombre de rpm (rotation par minute) soit n rpm/60 ( rotation par seconde) on a donc : f = (2 π rpm/60 )2 r Appareillage et force de centrifuge La centrifugation Techniques d’analyse des Biomolécules
  20. 20. 20 La force centrifuge relative La force centrifuge (Fc) qui agit sur l’échantillon dépend de sa masse (m), de la vitesse angulaire (ω) et de distance (r) de l’axe de rotation, selon l'équation: Etant donné que tout les corps sur terre sont soumis à la force de gravité on peut définir le Champ Centrifuge Relative (RCF, relative centrifugal field) comme le rapport entre la force centrifuge appliquée par la centrifugeuse sur la particule et la force de gravité (Fg = mg où g = 9.81m sec-2 ). Le Champ Centrifuge Relatif est exprimé en nombre de g et il n’a pas de dimension (NB. le rad n’a pas de dimension). Il nous indique le nombre de g nécessaire pour sédimenter ou séparer une particule. Si l’on exprime la vitesse angulaire en tours par minute (rpm) et on substitue à g sa valeur (9.81 m sec-2), on obtient: Le Champ Centrifuge Relatif nous dit donc de combien de fois le champ d’accélération centrifuge doit être multiplé de l’accélération gravitationnelle, il est donc une valeur absolue à laquelle je soumet la particule pour la séparation. Par la formule nous mettons cette valeur en relation avec la vitesse de la centrifugeuse (vitesse de rotation en rpm) et le rayon du rotor. RCF = (2π rpm/60)2 r/9.81 = 1.118 x 10-3 x rpm2 x r RCF = Fc/Fg = m ω2 r/mg = ω2 r/g Fc = m ω2 r La centrifugation Techniques d’analyse des Biomolécules
  21. 21. 21 Bien que il soit possible de calculer facilement la valeur de RCF avec la formule: RCF = 1.118 x 10-3 x rpm2 x r r en m Il est possible d’utiliser un nomogramme pour calculer la valeur de RCF en g en connaissant le rayon de rotation d’un déterminé rotor et la vitesse de rotation en rpm. Ex. rayon de rotation 9 cm = 0.09 m; vitesse de rotation 12000 rpm Réponse : RCF = 15000 g Le nomogramme de la centrifugation La centrifugation Techniques d’analyse des Biomolécules
  22. 22. Processus : précipitation / concentration Altération des conditions du solvant qui changent la solubilité des protéines par rapport aux autres macromolécules de l’extrait. Conversion des molécules/protéines d’un état soluble vers un état insoluble puis séparation. Mécanisme : - Les protéines se lient entre elles divers types de liaisons - Le mode de liaison le plus commun : liaisons hydrophobes - La solubilité des protéines va dépendre des facteurs qui vont interagir sur ces liaisons (liaisons hydrophobes) et donc sur la solubilité des protéines B - Précipitation des protéines du surnageant : Agents de précipitation : Sels : sulfate d’ammonium Solvants organiques : éthanol, acétone Techniques de purification des protéines 22
  23. 23. B - Précipitation des protéines du surnageant : Technique de choix: Réversible Non dénaturante Grande solubilité (3.6 M) Mécanisme : La solubilité des protéines peut être modifiée en altérant la concentration de sel dans l’extrait; • Les sels ajoutés prendront la place de l’eau autour de la protéine; • Les sels neutraliseront les charges des chaînes latérales de la protéine; • Ces deux évènements favoriseront l’agrégation et la précipitation des protéines; Sulfate d’ammonium ((NH4)2SO4 ) Contact entre les surfaces hydrophobes des protéines : précipitation des protéines (salting out) Techniques de purification des protéines 23
  24. 24. 24 Salting out Le degré de solubilité d’une protéine dépend du nombre d'acide amines hydropihliques à la surface de la protéine Le principe de la précipitation des protéines par le sel est basé sur la suppression/compétition des interactions entre ces acides aminés hydrophiliques dans la protéine d’une part et les molécules d’eau d’autre part Donc de façon générale : les faible concentrations en sels favorisent la dissolution (non précipitation) des protéines la solubilité des protéines dimunie avec l’augmentation de la concentration en sels. On peut donc séparer une protéine d’un mélange protéique par précipitation sélective à l’aide des sels.
  25. 25. Précautions: Addition lente et sous agitation ; Connaitre la concentration requise pour chaque protéine ; Travailler à basse température (4°C) Les protéines généralement solubles à une concentration similaire à celle du cytoplasme : 0.15 - 0.25 M (eucaryotes) 0.3 - 0.6 M (bactéries) Les protéines insolubles à très faible concentrations : précipitation par dessalage (dialyse ou gel filtration) B - Précipitation des protéines du surnageant : Sulfate d’ammonium ((NH4)2SO4 ) Techniques de purification des protéines 25
  26. 26. • Mécanisme similaire à l’effet du (NH4)2SO4 : l’éthanol s’associe plus fortement avec les molécules d’eau que les protéines: déshydratation des surfaces des protéines : • Augmente l’interaction entre les groupements chargés à la surface des protéines : L’enlèvement des molécules d’eau libère les groupements chargés favorisant les interactions entre les groupes de charges opposées . • Précaution : Faible concentration de sels Basse température (0 à -20°C) pour éviter la dénaturation B - Précipitation des protéines du surnageant : Solvants organique : éthanol, acétone... Techniques de purification des protéines 26
  27. 27. La variation du pH du tampon peut conduire à la précipitation des protéines : pH inférieur à pHi : les protéines ont une charge nette globale positive pH supérieur à pHi : les protéines ont une charge nette globale négative pH=Phi la charge nette est = 0 : réductions d’interactions entre les protéines donc réduction de solubilité : précipitation) On ne laisse solubles que les protéines dont leur pHi sont > ou < au pH Précautions : Certaines protéines dénaturent à leur pI B - Précipitation des protéines du surnageant : L’effet du pH Techniques de purification des protéines 27
  28. 28. 28 Effet du pH sur la précipitation des protéines
  29. 29. 29
  30. 30. C - Dialyse : Parce que le sel ajouté pour le « salting out » inhibe l’activité des protéines, il doit être enlevé avant de continuer la purification. Ceci est fait par dialyse; La solution de protéine est simplement introduite dans un sac fabriqué d’une membrane semi-perméable: – Perméable aux petites molécules (e.g. sels); – Imperméable aux protéines; Heures Techniques de purification des protéines 30
  31. 31. D - Filtration: La filtration est fréquemment employée en biochimie pour un grand nombre d'applications : stérilisation, isolement de précipité, élimination de sels de solutions, concentration de macromolécules, Techniques de purification des protéines Membrane de type « en profondeur » Membrane de type « écran » 31
  32. 32. 32 PURIFICATION DES PROTEINES Apres extraction , précipitation et dialyse, on obtient en général un mélange protéique qui contient plusieurs protéines de caractéristiques biochimique différentes. La purification de la protéine recherchée peut alors commencer. Plusieurs techniques dites de chromatographies (séparation) peuvent être utiisées.
  33. 33. • Aussi appelé chromatographie par tamisage moléculaire • Consiste en de petites billes contenant des pores d’une taille spécifique : o Les billes sont composées de dextran (Séphadex), d'agarose (Sépharose) ou de polyacrylamide (Séphacryl). o La taille des pores des billes est voisine des macromolécules à séparer. o Les protéines plus grosses que les pores n’entrent pas dans les billes, ont moins de volume à traverser et vont éluer en premier; o Les protéines plus petites que les pores vont entrer dans les billes de leur élution sera retardée: elles élueront donc plus tard.; • Les protéines sont séparées selon leur masse moléculaire; Chromatographie Chromatographie d’exclusion de taille (gel-filtration) Techniques de purification des protéines 33
  34. 34. 34
  35. 35. Chromatographie Chromatographie d’exclusion de taille (gel-filtration) Techniques de purification des protéines 35
  36. 36. Ve est le volume nécessaire de phase mobile pour éluer un composé de la colonne après son dépôt sur le gel. V0 est déterminé par mesure du Ve d'un composé dont la masse moléculaire est supérieure à la limite d'exclusion du gel. Vt est déterminé par mesure du Ve d'un composé dont la masse moléculaire est inférieure à la limite d'exclusion du gel. V0< Ve < Vt Si la molécule peut entrer dans les pores du gel, sa répartition entre la phase interne et la phase externe est donnée par le coefficient de partage entre la phase liquide et la phase gel noté Kav : Kav= (Ve - V0 ) / (Vt – V0 ) log MM = f (Kav) Avec 0 ≤ Kav ≤ 1 Chromatographie Chromatographie d’exclusion de taille (gel-filtration) Techniques de purification des protéines 36
  37. 37. 37 On définit les volumes suivants : Vo : volume d’exclusion du gel : volume d’élution d’une molécule non retardée par le gel. Le Mr de cette molécule est inferieur à la limite inferieure de la gamme d’exclusion du gel. Il représente volume entre les billes. Vt : volume total du gel. Volume d’élution d’une molécule retardée par le gel et qui diffuse complètement dans le gel. Le Mr de cette molécule est supérieur à la limite supérieure de la gamme d’exclusion du gel. Il représente le volume des billes du gel + le volume entre les billes du gel. Ve : volume d’élution de chaque protéine du mélange. On donne les Ve de P1-P7 selon le tableau suivant :
  38. 38. 38
  39. 39. 39 On donne la courbe suivante qui représente log (masse molaire) en fonction KD sur une échelle semi-logarithmique. En utilisant la partie linéaire de la courbe, on peut déterminer la masse moléculaire de la protéine X.
  40. 40. 40 Le choix du type de gel de purification est important car il tient compte de la taille (Mr) des protéines à fractionner
  41. 41. Principes: • A un pH donné chaque protéine a sa propre charge globale en fonction de sa structure primaire ; • La protéine est chargée (-) dans un tampon de pH supérieur à son pHi ; • La protéine est chargée (+) dans un tampon de pH inférieur à son pHi ; • La C.E.I. repose sur l’interaction entre les protéines de l’échantillon et la charge immobilisée sur la résine. Deux types de chromatographies d’échange d’ions : - Chromatographie d’échange de cations C.E. C : La charge immobilisée est (-) : et les ions (ici des protéines) sont (+) - Chromatographie d’échange d’anion C.E.A : La charge immobilisée est (+) : et les ions (ici des protéines) sont (-) Chromatographie Chromatographie d’échange d’ions Techniques de purification des protéines 41
  42. 42. • Les échangeurs d'ions sont des groupements chargés liés de façon covalente à une matrice-support (résine). – L'échangeur d'anions cellulosique le plus utilisé est le (DEAE)-cellulose – L'échangeur de cations cellulosique le plus utilisé est le (CM)-cellulose Chromatographie d’échange d’ions Techniques de purification des protéines • Les composés qui n'interagissent pas avec l'échangeur d'ions ne sont pas retenus. • Plus les composés interagissent avec l'échangeur d'ions, plus ils sont retenus par la colonne. • Une fois que les composés non voulus sont élués de la colonne, ceux voulus peuvent être élués plus facilement en remplaçant le tampon d'élution par un autre de concentration saline supérieure et/ou de pH convenable. 42
  43. 43. Anion exchange column = + charged + + + + + + - - - - - - + + + + + + + + + + + + + + + + + - - Na + Na + Na + Na + Na + Na + + + + + + +Cl- Cl- Cl- Cl- Cl- Cl- + + + + + + - - - - - - Na + Na + Na + Si le pH de la phase mobile =7.2 Donc, la charge des protéines sera : (-) (-) (+) (+) Application de l’échantillon Lavage Chromatographie d’échange d’ions Techniques de purification des protéines Exemple Elution (par augmentation de la concentration du sels ou gradient de pH)x 43
  44. 44. Chromatographie Chromatographie d’affinité (ou d’adsorption) Techniques de purification des protéines 1- Incubation des protéines avec le support immobilisé sur la colonne 2- Lavage pour enlever les molécules qui s’accrochent sur support avec des liaisons non spécifiques 3- Elution avec un tampon qui contient une molécule qui a une affinité plus importante avec le support • Cette méthode repose sur la spécificité et la réversibilité de l’interaction entre une macromolécule (protéine) et son substrat • Le support contient un ligand spécifique de la macromolécule à purifier lié par une liaison covalente • Seule la macromolécule fixant le ligand est retenue • En général, l’élution se fait par un excès de ligand 1 2 3 44
  45. 45. 45 Le solvant est la phase liquide mobile qui entraine les molécules à travers la colonne La pompe pousse le solvant travers la colonne La colonne contient le gel de séparation Le détecteur est un spectrophotomètre qui lit la DO des molécules à la sortie de la colonne Collecteur des fractions protéiques Enregistreur qui affiche les pics de DO sur écran pour impression Le système de chromatographie
  46. 46. Chromatographie Appareillage HPLC Chromatographie en phase Liquide à Haute Performance Techniques de purification des protéines 46
  47. 47. Électrophorèse Techniques de caractérisation des protéines Le déplacement de l'ion dans un champ électrique sera soumis à deux forces :  La force électrique, Félectrique, qui s'exerce sur un ion porteur d'une charge q dans un champ électrique de potentiel E est : Félectrique = qE  La force de friction s'oppose au déplacement électrophorétique: Ffriction = vf • v est la vitesse de déplacement de l'ion et f est son coefficient de friction. • f: dépend de la taille, de la forme et de l'état de solvatation de l'ion ainsi que de la viscosité de la solution. Principe : une molécule chargée placée dans un champs électrique migre vers le pole (+) ou (-) selon sa charge. 47 Les protéines sont des molécules amphotères/chargées
  48. 48. Électrophorèse Techniques de purification des protéines  Dans un champ électrique constant, les forces qui s'exercent sur l'ion s'équilibrent : qE = vf o Ainsi la vitesse de l'ion est équivalente à : V = 𝒒𝑬 𝒇 o La mobilité Mr d'un ion se définit par: Mr =pHe – pHi / MM  Des protéines différentes se déplacent à des vitesses différentes en raison de de leurs charges (proportionnelle à pHe – pHi) et de leurs coefficients de friction (inversement proportionnelle à MM). 48
  49. 49. 49 Application de l’électrophorèse Les protéines sont des molécules amphotères/chargées. Deux paramètres sont importants dans l’électrophorèse et peuvent être utilisés dans les différentes applications de cette technique : - Déterminer le degré de pureté d’une protéine : présence ou non d’autres protéines non désirées - Déterminer la taille d’une protéine et le nombre de sous unités dans cette protéine (structure quartenaire). - Séparer et identifier des protéines par western blott Techniques de purification des protéines
  50. 50. Supports d’électrophorèse Techniques de purification des protéines • papier filtre ou acétate de cellulose • champ électrique: env. 20 V/cm • cathode (-): attire les cations (+) • anode (+): attire les anions (-) Électrophorèse sur papier • Dans l'électrophorèse sur papier: Les molécules sont séparés en fonction de leurs masses molaires et leurs charges 50
  51. 51. Électrophorèse Techniques de purification des protéines  Gels avec pores de dimensions moléculaires de taille variable • Polyacrylamide: petite taille des pores • Agarose: grande taille des pores • La taille des pores varie aussi avec la concentration des gels Plus la concentration , plus la taille   La séparation des molécules repose sur: • Gel-filtration (grosses molécules ralenties par rapport aux petites) Électrophorèse sur Gel 51
  52. 52. Électrophorèse Techniques de purification des protéines  Les bandes du gel peuvent être détectées par: • Coloration des protéines par complexation avec un colorant (bleu de Coomassie) • Précipitation Ag/Ac (immunoblotting) • Comptage radioactif Appareillage et détection des protéines en électrophorèse: Tampon Petit fragment Grand fragment Cuve Puits protéines Electrophorèse verticale 52
  53. 53. • PAGE en conditions non dénaturante: séparation des protéines natives (non dénaturées) en fonction de leur charge nette et de leur PM. • PAGE en conditions dénaturante ou réductrice (PAGE- SDS/β mercaptoéthanol): o le SDS (sodium dodécyl sulfate) : c’est un composé capable de venir se fixer sur la périphérie des chaines de protéines tout en leur conférant une charge négative. Ainsi les protéines recouvertes par le SDS auront donc toutes une charge négative. Influencées ainsi par le SDS, elles migreront donc toutes vers l’anode (+): la charge réelle des protéines n’est donc plus mise en jeu et donc seule leur masse moléculaire influencera leur migration. o le β mercaptoéthanol : composé qui exerce une action dénaturante sur les protéines oligomériques en rompant les ponts disulfures ce qui désorganise leur structure tridimensionnelle. Les sous unités des protéines sont Électrophorèse Techniques de purification des protéines PAGE native et PAGE -SDS dénaturante 53
  54. 54. 54 Application de l’électrophorèse Les conditions dénaturantes : SDS-PAGE sont les plus utilisées en particulier pour : - Déterminer la taille dune protéine et le nombre de sous unités dans cette protéine (structure quartenaire). On utilise des marqueurs de poids - Séparer et identifier des protéines par western blott Techniques de purification des protéines
  55. 55. 55 Application de l’électrophorèse Détermination du PM d’une protéine inconnue et le nombre de sous unités dans cette protéine (structure quartenaire). On utilise des marqueurs de poids
  56. 56. 56 Application de l’électrophorèse Détermination du PM d’une protéine inconnue et le nombre de sous unités dans cette protéine (structure quartenaire). On utilise des marqueurs de poids P + SDS et ans mercapto P + SDS et mercapto
  57. 57. 57 L’électrophorèse dans un gel d’acrylamide en milieu SDS d’un mélange protéique (puits 1) et une protéine tétramérique Px (puits 2) donne le profil suivant : Définir brièvement le rôle de l’acrylamide et du SDS. Déterminer le poids moléculaire de la protéine PX dans le puits 2.. Comment pouvez vous expliquer la présence d’une seule bande pour P2 dans le profil electrophorétique ci-dessus. Proposer une action pour éclaircir cette situation.
  58. 58. Électrophorèse Techniques de purification des protéines • Repose sur les différences de pI entre protéines. o Une première électrophorèse est effectuée avec une solution de molécules amphotères à travers un gel. La migration de ces molécules dans un champ électrique crée un gradient de pH au niveau du gel. Les molécules amphotères vont se répartir en fonction de leurs pI: o les plus acides se rassemblent vers l'anode (+) o les plus basiques se positionnent vers le cathode (-) o Ainsi, le pH  de l'anode vers le cathode. o La solution de protéines est ensuite déposée sur le gel pour effectuer une seconde électrophorèse. Les protéines se déplacent dans le gradient de pH du gel, jusqu'à ce qu'elles arrivent à une zone correspondant à leur pI respectif. o À ce pI, les protéines n'auront plus de charge nette, elles vont donc arrêter de migrer. o Chaque protéine se trouve donc concentrée sous forme d'une bande étroite autour de son point isoélectrique à ± 0.01 unités de pH. Focalisation isoélectrique ou Isoélectrophorèse 58
  59. 59. Électrophorèse Techniques de purification des protéines  Électrophorèse en gel: • Migration des molécules dans un champ électrique • Les grosses molécules sont ralenties par rapport aux petites  Différents types d’électrophorèse : • Milieu non dénaturant : PAGE-natif (polyacrylamide gel electrophoresis) • La migration se fera selon la taille et la charge. • Milieu dénaturant : PAGE – SDS : La migration se fera selon la taille seule. 59
  60. 60. Électrophorèse Techniques de purification des protéines Électrophorèse en 2D Complexes protéiques séparés selon le pHi et le PM. En 2 Etapes : 1D : Electrophorèse PAGE ou IEF => Séparation par charge ou PHi 2D : Electrophorèse SDS => Séparation par PM Protéines Point isoélectrique PHi pHi décroissant 1ère dimension PM décroissant 2ème dimension + - - pH =9 pH =3 60
  61. 61. 61 Les techniques de révélation des PAGE Détermination de la séquence des protéines -Révélation au bleu de coomassie -révélation par l'activité (natif-PAGE) -révélation au nitrate d'argent -révélation avec des anticorps (western-blot)
  62. 62. Western Blot • Les anticorps ne vont pas se diffuser librement dans le gel. Par conséquent on fait sortir les protéines du gel et on les fixe sur une feuille de nitrocellulose ou de polyVinyldene Fluoride (PVDF). cathode - - - - Papier imbibée de tampon PAGE proteines PVDF ou nitrocellulose Papier imbibée de tampon + + + + anode • Si les protéines sont en SDS, elle sont chargées négativement, elles vont migrer vers l'anode et se fixer sur la membrane de nitrocellulose ou de PVDF. • Si gel natif, on travaille à pH basique, (protéines chargées négativement) Détermination de la séquence des protéines
  63. 63. révélation des western blot (similaire à ELISA) 1°) On sature la membrane avec des protéines (lait en poudre). Pour éviter que les anticorps se fixe non spécifiquement sur la membrane. 2°) On incube la membrane avec les anticorps spécifique 3) On incube la membrane avec les anticorps anti anticorps (anticorps secondaires) qui sont couplés avec une enzyme (alcaline phosphatase ou peroxidase) 4°) on révèle la membrane pour localiser les protéines reconnues par l'anticorps protéine membrane Attention, il faut que l'anticorps reconnaisse la protéine sous une forme dénaturée (SDS) Western Blot Détermination de la séquence des protéines
  64. 64. 64 Enzyme Acide aminé Site de coupure Trypsine Arg/Lys C-ter Chymotrypsine Phe/Trp/Tyr C-ter Protéase V8 Asp/Glu C-ter Pepsine Phe/Trp/Tyr N-ter Thermolysine Leu/Ile/Trp/Tyr/ Val/Ala/Phe N-ter Carboxypeptidase A Tous les a.a. en C-ter., sauf Pro, Arg/Lys - Libère l’acide aminé C-ter - Ne coupe pas si Pro est l’avant dernier acide aminé. Carboxypeptidase B Seulement Arg/Lys quant C-ter. • HCl 6M à 105°C pendant 24H : hydrolyse totale des liaisons peptidiques : permet de connaître la composition en acides aminés. Les traitements enzymatiques par des peptidases (hydrolysent les liaisons peptidiques) est plus doux. • Basé sur la propriété de réactifs chimiques/enzymes de couper le lien peptidique à un endroit très précis; NOTE: Trypsine, Chymotrypsine, protéase V8, pepsine et thermolysine ne COUPENT PAS si Pro fait partie du lien peptidique. Outils enzymatiques Détermination de la séquence des protéines
  65. 65. 65 Identifier le résidu N-terminal. La protéine est traitée avec du 1- fluoro-2,4-dinitrobenzène (FDNB) dans des conditions alkalines pour produire une protéine dont le résidu N-terminal est modifié. L’hydrolyse en milieu acide produit les acides aminés libres et l’aminoacide DNP. Cet aminoacide marqué est identifié par chromatographie. Une procédure basée sur la même stratégie de marquage du résidu N-terminal utilise le chlorure de dansyl (1-diméthyl-amino-naphtalène-5- sulfonyl chlorure). Méthode de Sanger Détermination de la séquence des protéines
  66. 66. • Basé sur l’utilisation du phényl isothiocyanate (PTC; réactif d’Edman); • Le PTC réagit avec et marque l’acide aminé en N-terminal du peptide; • L’acide aminé marqué au PTC est libéré du peptide et identifié par chromatographie; • Plusieurs cycles de marquage et libération permettent de déterminer la séquence du. Méthode ou dégradation d’Edman Détermination de la séquence des protéines
  67. 67. 67 Centrifugeuses: types et caractéristiques Les centrifugeuses peuvent être subdivisées en deux grands groups: les centrifugeuses de paillasse et les centrifugeuses de sol. • Les centrifugeuses de paillasse petites (petits, moyens volumes) basse et moyenne vitesse. Elle peuvent ou pas être réfrigéré ; • Les centrifugeuses de sol grandes (moyens et grands volumes) basse, moyenne et haute vitesse, réfrigérés. Les ultracentrifugeuses (vitesse supérieure à 100000g) sont équipées de pompes à vide La centrifugation Techniques d’analyse des Biomolécules
  68. 68. 68 La spectrométrie de masse Techniques d’analyse des Biomolécules • Technique à la mode très puissante, permettant d’identifier et de séquencer les protéines; • Les protéines sont vaporisées en fragments ionisés à l’aide d’un rayon laser ; • Même des protéines coupées d’une gel PAGE-SDS peuvent être utilisées!!! • Les fragments sont séparés et leur masse moléculaire déterminée ; • À partir de la masse moléculaire, le peptide peut être identifié ;
  69. 69. 69 • Détermination de la structure d’une protéine. La position précise de chaque atome d’une molécule peut être déterminée seulement si la molécule est cristallisée. • Lorsque les rayons X frappent une molécule cristallisée, les électrons entourant chaque atome courbent ou diffractent le faisceau rayon X; ce phénomène permet de déduire un modèle de diffraction. • Un ordinateur interprété alors mathématiquement ce modèle et reconstruit la position des atomes pour finalement donner un modèle quasi exact de la structure de la mol écule. La cristallographie au rayon X Techniques d’analyse des Biomolécules Synchrotron ESRF Le site de Grenoble (cristallographie en Europe)
  70. 70. • Les noyaux des éléments peuvent être divisés en deux catégories: d’une part qui possèdent un spin et d’autre part ceux qui n’en possèdent pas; • Les noyaux 1H, 13C, 19F et de beaucoup d’atomes possèdent un spin parce qu’ils portent une charge +, ils se comportent donc comme de petits barreaux aimantés Le principe de l’RMN La résonance magnétique nucléaire RMN Techniques d’analyse des Biomolécules Comment ça marche • Un échantillon est placé dans un tube de verre entre les 2 pôles d’un puissant aimant. • L’échantillon est exposé à une radiofréquence constante dans un champ magnétique d’intensité variable. • Lorsque le champ magnétique atteint une intensité spécifique, certains noyaux absorbent de l’énergie et la résonance se manifeste. • Cette absorption induit un très faible courant électrique, qui circule dans la bobine réceptrice entourant l’échantillon et un pic apparaît.
  71. 71. • L’appareil envoie sur l’échantillon une radiofréquence de très courte durée (~ 10-5 s). • Cette impulsion rf excite tous les noyaux en même temps. • Un ordinateur procède ensuite à un calcul mathématique appelé transformation de Fourier et un spectre RMN est produit. Comment ça marche (suite) La résonance magnétique nucléaire RMN Techniques d’analyse des Biomolécules Exemple : les spectres d’une protéine de 150 aa. L’appareil RMN Spectre 1D Spectre 2D
  72. 72. 72 La bioinformatique: Traitement des informations biologiques par des méthodes informatiques et/ou mathématiques. interdisciplinaire par nature, la bioinformatique est fondée sur les acquis de la biologie, des mathématiques et de l'informatique. En cela, elle constitue une branche nouvelle de la biologie : c'est l'approche in silico, qui vient compléter les approches classiques in situ (dans le milieu naturel), in vivo (dans l'organisme vivant) et in vitro (en éprouvette) de la biologie traditionnelle. Analyses de données de la biologie fonctionnelle (structures, fonctions, localisations, et interactions entre les biomolécules). Archivage des données et utilisation des banques de données et des logiciels, qui permettent de traiter de manière puissante les données biologiques générées par l’émergence de nouvelles biotechnologies (bases de données, logiciels de traitement de séquence, outils de prédiction, logiciels statistiques). Définition La bioinformatique Techniques d’analyse des Biomolécules Utilisation
  73. 73. 73 Requête de BLAST sur Internet : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/blast séquence requête choix de la base de données Exemple logiciel de recherche de similarité entre les séquences BLAST La bioinformatique Techniques d’analyse des Biomolécules
  74. 74. 74 Exemple logiciel de recherche de similarité entre les séquences BLAST La bioinformatique Techniques d’analyse des Biomolécules Résultats de BLAST sur Internet : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/blast Fenêtre 1 Fenêtre 3 Fenêtre 2 Fenêtre 4
  75. 75. 1 - Quel est le type de chromatographie utilisé ? Expliquer le principe en une demi-page. 2 - Commenter le gel SDS-PAGE. Déterminer la masse moléculaire de la protéine éluée. La figure représente un gel SDS-PAGE coloré par le bleu de Coomassie, où l'on a séparé les échantillons suivants: 1 - Lysat brut de bactéries transfectées par le plasmide pET-15 contenant un insert d'ADNc 2 - Protéines non retenues sur la colonne 3 - Lavage 4 - Protéine éluée Techniques de purification des protéines Entrainement: L'expression d'une protéine dans une bactérie (Escherichia coli le plus souvent) permet l'obtention d'un taux élevé de protéines pures. Le plasmide pET-15 de la société Novagen permet l'expression inductible de protéines recombinantes porteuses d'une extension N-terminale de 6 résidus histidine (His). Cette séquence poly-His est capable de se lier à des ions nickel divalents (Ni2+) immobilisés sur un gel de cellulose ou d'agarose. Un extrait bactérien brut, après induction de l'expression de la protéine recombinante, peut être chargé directement sur une colonne contenant ce type de résine, et après une étape de lavage, la protéine retenue peut être éluée par de l'imidazole. Cette résine peut être régénérée et réutilisée. 75
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