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#05 - Juin 2011
My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com
SUCCESS ROADFORMATION NOUVELLES
TECHNOLOGIES
Téléphone portable
Selon l'agence de recherche
sur le cancer de l'Organisation
mondiale de la santé (OMS),
l'usage des téléphones
portables devait être considé-
ré comme "cancérogène pour
l'homme".
Les avantages du L’estime de soi:L’estime de soi:
Moteur de
notre créativité
EVERNOTE:EVERNOTE:
Une mémoire
si puissante
2 My School #05 — juin 2011
...
PUB
www.myschoolmag.com
My School #05 — juin 2011 3
Il a fallu tout arrêter. Parce que cela
s’imposait. Parce que les circonstances
nous l’imposaient. Ce fut à la fois péni-
ble, terrible et difficile. Beaucoup parmi
nous ont pris le chemin de l’exil. L’abri
le plus proche, le toit du voisin était
alors l’endroit idéal pour réaliser qu’on
bénéficiait encore (et toujours sans fac-
ture) de l’oxygène, signe qu’on était bel
et bien vivant !
Et oui ! Mars, le Dieu de la guerre ne
s’est pas fait prier pour nous montrer
ses crocs. Nous avons eu droit au plus
franc des « poissons d’Avril » qui puisse
exister. Heureusement que tout cela
appartient maintenant au passé. L’ave-
nir se présente à nous avec, dans sa be-
sace, tout ce que le passé nous a refusé.
Voyons ! Il est temps d’y aller. Ce n’est
point le moment de douter de son po-
tentiel. Etudions, formons-nous (à dis-
tance, s’il le faut), lisons et apprenons.
Soyons à l’affût des toutes dernières
infos. Cela pourrait nous être d’une très
grande utilité.
Parlant justement de l’actualité. Vous
connaissez sûrement le Sony Ericsson
X10 Mini Pro. Il parait que c’est le télé-
phone portable le plus nocif du moment.
Si vous en possédez un, et que vous dé-
sirez vous en débarrasser à cause des
risques de cancer, emmenez-le moi.
Je m’en charge volontiers.
Mikeylange Archange
MySchoolesttéléchargeablegratuitementsurwww.myschoolmag.com
Éditorial
Sommaire
4 Actu Scolaire Inter
8 Formation: les avantages du e-learning
My School ● Juin 2011 ● #05 ●
Edité par La Classe des Premiers ●
Directeur de Publication: Michel DJE Bi ●
Rédacteur en chef: Mikeylange Archange ●
Ont participé à la rédaction: Michel DJE Bi,
Macaire Etty, Inès Fofana, Marina Kouoto,
Sylvie Do Mar, Mikeylange Archange ●
Conception graphique: MS ● Révision: Alfred Vanié ●
Promotion: Jean Rodrique Kassi, Jean-Cyrille Allou ●
Site web: www.myschoolmag.com●
Administration web: Alldeny ● Diffusion: gratuite ●
Dépôt légal: en cours ●
My School est partenaire des Éditions Epicure et des
magazines Epicure Vivre au Collège &
Épicure Vivre au Lycée – Téléchargeable
sur www.editions-epicure.com -
Actualités à retrouver sur www.keek.fr.
25 Métier: Le reporter, toujours à l’affût
6 School Life: Ghana, une destination de choix
pour les étudiants ivoiriens
12 Success Road: L’estime de soi, moteur de
notre créativité
17 Le téléphone portable et le risque du cancer
14 Entretien avec Patrick DJOLLO, étudiant à
East Point College of Engineering
and Technology (Bangalore)
4 My School #05 — juin 2011
inter
C’est la nouvelle mode pour faire passer le temps pen-
dant les cours en Allemagne : le Pennspinner.
Le jeu consiste à faire virevolter un stylo entre ses
doigts le plus vite possible. Et les meilleurs réussissent
même des figures acrobatiques. D’après le blog de la
communauté des « pennspinners », les cours les plus
appropriés à cet exercice sont l’anglais, l’allemand et
les maths. On a beau chercher, on ne trouve pas de
passe-temps moins intéressant.
Les apparences sont trompeuses
mais là, on se pose des questions. En
Grande-Bretagne, un garçon de 14
ans a été exclu de son établissement
car ses enseignants étaient persua-
dés qu’il en avait 24. Ses parents ont
dû fournir son certificat de naissance
pour prouver son âge afin qu’il soit
réintégré. On se demande qu’est-ce
qui a bien pu pousser les profs pour
se méprendre à ce point, mais il y a
un précédent : en 1994, un homme
de 32 ans a passé une année scolaire
en cours en faisant croire qu’il avait
17 ans. Il n’a été confondu qu’après
un incident où la police a vérifié son
identité. On espère au moins qu’il
avait le niveau !
En Nouvelle-Zélande, une prof doit se
battre contre son conseil de discipline
qui veut la renvoyer. La raison : elle
aurait posé nue (?) dans un magazine
alors qu’elle n’était pas encore fonction-
naire. La jeune dame se bat bec et ongles
pour sauver son poste. Et il paraît qu’elle
a le soutien énergétique de ses élèves.
Eux, on les comprend...
Actu scolaire
Zheng, un de vos camarades du pays de
Mao Tse Toung, âgé de 17 ans, est tombé un
jour sur une publicité en ligne pour le don
d’organe. L’annonceur proposait 20 000
yuans (un peu plus 1.375.000 F CFA) pour un
rein. Il décide alors d’y répondre pour pou-
voir s’acheter un Ipad…Après quelques brè-
ves négociations, le jeune homme porte le
prix de son rein à 22 000 yuans (un peu plus
de 1.500.000 F CFA) et décide de passer à la
table d’opération.
Trois jours plus tard, il rentre chez lui, un
rein en moins, un iPhone et un ordinateur
portable dans les bras. Mais également quel-
ques complications post-opératoires. Il res-
sort que l’hôpital où il s’est fait opéré n’est
pas habilité à réaliser des prélèvements
d’organes. Rongé par le remord, il finit par
tout avouer à sa mère, qui rapporta les faits
à la police. Un exemple à ne pas suivre…
Il vend son rein pour
s’acheter un Ipad
passe-temps allemand
14 OU 24 ans?
« Madame,
on te soutient!!! »
Brèves, insolites, utiles,
inutiles, tout ce qui se
passe dans les écoles
d’ailleurs
...
My School #05 — juin 2011 5
Si vous vous plaignez d’être toujours surveillés, songez
que ce pourrait être bien pire si vous étiez enseignants.
En Grande-Bretagne, un syndicat accuse les directeurs
d’établissement de contrôler les comportements des
enseignants en dehors des cours pour pouvoir les virer
si nécessaire. Ils fouillent notamment les pages des
réseaux sociaux pour voir si les profs n’y postent pas
des photos d’eux ivres ou trop légèrement vêtus, ce
qu’ils appellent des « comportements inappropriés ».
Surveillance maximum
Courant mars 2011, Nadine Zoro, notre étu-
diante de l’African Leadership Academy de
Johannesburg, qui rêve de transformer l’Afri-
que (voir interview My School n°04), a
séjourné pendant deux semaines à San-
Francisco. Entre séances de formation et
échanges d’idées, la belle Nadine a trouvé du
temps pour faire un tour du côté de Palo
Alto et visiter l’entreprise de Mark Zucker-
berg.
Nadine zoro chez
Il s’appelle Sebastien Kurz, il a
24 ans, il n’a aucun diplôme. Il
étudie le droit et il est le nou-
veau secrétaire d’Etat à l’Inté-
gration au sein du gouverne-
ment de grande coalition gau-
che-droite en Autruche. Grâce à
son clip de campagne tourné
dans des boîtes de nuit, Sebas-
tien, chef de l’organisation
de jeunesse du parti chrétien-
démocrate ÖVP, a décroché un
mandat de conseiller municipal
à Vienne il y a quelques mois.
Un positionnement stratégique
pour reprendre des voix à l’ex-
trême-droite. En axant sa cam-
pagne sur les jeunes et leurs
centres d’intérêt, le jeune hom-
me a réussi son pari, et accède
au poste de nouveau secrétaire
d’Etat. Déjà, plus de 30 000 in-
ternautes ont signé des pétitions
contre sa nomination, jugée trop
précoce. Et vous, vous êtes
pour ou contre ?
c’est qui, lui?
6 My School #05 — juin 2011
School Life
De nombreux étudiants, déterminés à donner un coup en
avant à leur futur, se retrouvent au Ghana, bien loin de leurs
familles. Là-bas, ils sont confrontés aux dures réalités qu’impose
la vie à l’étranger. Heureusement qu’en Afrique, on a appris ce
que c’est qu’être solidaire.
Le Ghana:Le Ghana: une destination
de choix pour les étudiants
de Côte d’Ivoire
My School #05 — juin 2011 7
Le Ghana est une destination
très prisé par les étudiants ivoi-
riens. Il est proche et son accès
est très facile. On peut s’y ren-
dre par avion (plus rapide) ou
même par car (moins cher). Les
compagnies de transport organi-
sent, au départ d’Abidjan, 2 à 3
voyages hebdomadaires vers les
villes d’Accra, Takoradi ou Cape
Coast. Le premier avantage de
ce pays, c’est sa langue officiel-
le : l’anglais. La langue de Sha-
kespeare étant la plus répandue
dans le monde, les étudiants,
déjà diplômés ou non, préfèrent
s’offrir des semestres de forma-
tion sur les terres de la nation
qui a vu naître l’illustre Kwamé
N’ Krumah. Les structures et les
méthodes éducatives de ce mo-
dèle de développement sont à la
portée de tous. Elles attirent
chaque année de nombreux
étudiants des pays environnants.
A la faveur de la crise socio-
politique qui a secoué la Côte
d’Ivoire après les élections pré-
sidentielles de 2010, certains
ont dû stopper les cours déjà
entamés à Abidjan ou à Yamous-
soukro, pour commencer un
nouveau programme à Accra.
Presque livrés à eux-mêmes,
ces étudiants sont alors récep-
tifs à une nouvelle vie commu-
nautaire. Toujours prêt
à apporter ou recevoir une aide
des camarades avec qui ils par-
tagent leurs quotidiens à l’é-
tranger. La communauté ivoi-
rienne se distingue par un mode
de vie exemplaire. Elle se rap-
proche de ses racines en créant
les conditions d’ambiance abid-
janaise. On y retrouve
les mêmes goûts culturelles
(coupé décalé, zouglou), culinai-
res (alloco, attiéké, poisson frit)
et linguistiques (nouchi). Et il
faut reconnaître que les jeunes
ivoiriens ont ce petit quelque
chose de frimeur qu’il est diffi-
cile de leur enlever. Ils restent,
pour la plupart, toujours accro-
c h é s à c e s t y l e d e
« boucantier ». Ce qui ne les
empêche pas de garder à l’es-
prit la raison de leur présence
au Ghana. Il y a bien un temps
pour frimer, mais il y a aussi un
temps pour bosser afin d’obtenir
de bon résultats.
Dans cette aventure, la solidari-
té et la sympathie amicale de-
viennent des codes de survie,
pre squ’ in dispen sabl e s à
la réussite. Il faut apprendre à
partager tout : argent, provi-
s i o n s , m é d i c a m e n t s ,
et même accessoires scolaires...
Car ne pas accepter cette idée
quelque peu contraignante,
à première vue, ce serait s’ex-
poser à l’indifférence des autres
quand on sera dans le besoin.
Une sorte de partenariat ga-
gnant-gagnant.
Donner un plus à son savoir et à
sa compétence, tel est le but de
cette migration volontaire. C’est
le choix qu’ils ont fait. Nous ne
pouvons que leur souhaiter plein
succès et qu’ils nous ramènent
des lauriers.
Marina Kouoto
& Michel DJE BI
Ambiance ivoirienne
Règle de solidarité
ASETIG,
une association utile
Créer un cadre de rassemble-
ment, d’information, d’orien-
tation et de solidarité tout en
développant des liens de
fraternité entre les étu-
diants. Telle est la raison
d’existence de l’Association
des Etudiants Ivoiriens au
Ghana. La promotion de l’ex-
cellence, des valeurs et de la
culture ivoirienne occupe
une place de choix dans les
action de ce groupe. Aussi,
l ‘ASETIG veut s’engager dans
la défense et la protections
des intérêts des élèves.
(Vous pouvez retrouver
l’ASETIG sur Facebook.)
8 My School #05 — juin 2011
Formation
Les raisons pour ne pas suivre
des cours en mode présentiel
sont multiples :
● Étudiants qui peuvent utiliser
le télé-enseignement pour ter-
miner leur cursus ;
● Personnes salariées, et souhai-
tant évoluer sans mettre un
terme à leur carrière profession-
nelle, peuvent ainsi avancer
professionnellement grâce aux
formations suivies ;
● Personnes à la recherche
d’emploi afin de développer
leurs compétences (pendant leur
recherche active) ;
● Personnes résidant à l’étran-
ger et souhaitant continuer leurs
études.
Aujourd’hui, les raisons les plus
fréquentes pour suivre une for-
mation à distance vont de pair
avec le développement de la
formation continue : obtenir des
compétences supplémentaires,
se spécialiser, terminer un di-
plôme que l’on n’a pas obtenu…
Celle que vous voulez ou pres-
que !! Que vous recherchiez une
compétence supplémentaire en
management ou secrétariat, que
vous souhaitiez vous développer
personnellement (prise de paro-
le en public, gestion du stress,
maîtrise des outils informati-
ques…) ou que vous cherchiez à
préparer un titre professionnel,
une certification ou un diplôme,
c’est possible ! À présent les
enseignements et les diplômes
universitaires se sont largement
développés à distance, mais il se
peut que le diplôme que vous
recherchiez, s’il est trop précis
ou trop pointu, ne soit pas réali-
sable à distance.
L’éventail de possibilités reste
tout de même large et vous
devrez trouver une chaussure à
votre pied ! Alors vous savez ce
qu’il vous reste à faire !!!
Sylvie DO MAR
Les avantages du
E-learning
Si suivre des cours à distance était, voilà à peine quelques années, une
pratique peu répandue, étudiants et salariés n’hésitent plus à faire appel
aux programmes proposés par ce mode d’apprentissage.
Pourquoi une formation
à distance ?
Quelle formation
pouvez-vous réaliser
à distance ?
My School #05 — juin 2011 9
⟡ Cours disponible 24h/24
⟡ Réduction du coût de fonction-
nement
⟡ Aucune contrainte géographi-
que
⟡ Obtenir un diplôme d’un établis-
sement étranger
Site pour des formations de courtes
durées (bureautique, Informati-
que, Management, Leadership,
Marketing…) :
www.e-learn.cv
Recherche d’enseignement universi-
taire pour des formations à distance :
www.telesup.univ-mrs.com
www.cned.fr
Quels sont les avantages
du e-Learning ?
www.e-learn.cv
10 My School #05 — juin 2011
Poème
IL MEURT LENTEMENT
Il meurt lentement,
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l’habitude,
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fui les conseils sensés.
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement,
Ne te prive pas d’être heureux !
Le poète chilien Pablo Neruda a écrit
ce poème profond. Lis-le lentement et
fais-en un sujet de méditation
Pablo NERUDA, Prix Nobel de littérature 1971
My School #05 — juin 2011 11
Mercury Series a été mis en place pour permettre
à ses visiteurs de disposer de cours, devoirs
dans toutes les filières, de plusieurs universités,
écoles nationales comme internationales.
Mercury Series est un site gratuit et il le restera.
http://etsmo.kegtux.org/
12 My School #05 — juin 2011
Success Road
Il était une fois un petit garçon
qui allait à l’école pour la pre-
mière fois. C’était un tout petit
garçon et l’école était plutôt
grande. Mais quand le petit
garçon apprit qu’il y avait une
porte par laquelle il pouvait
passer directement de l’exté-
rieur de l’école à l’intérieur de
sa classe, il fut très heureux. Et
l’école ne lui paraissait plus
aussi grande qu’avant.
Le petit garçon allait à l’école
depuis déjà quelque temps
quand un beau matin la maîtres-
se dit :
- Aujourd’hui nous allons faire
un dessin.
-Bien ! pensa le petit garçon. Il
aimait beaucoup dessiner. Il
pouvait faire toutes sortes de
dessins : des lions et des tigres,
des pouls et des vaches, des
trains et des bateaux. Alors il
ouvrit sa boîte de crayons et se
mit à dessiner.
Mais la maîtresse dit :
-Attendez ! Je n’ai pas dit de
commencer !
Et elle attendit que tout le mon-
de soit prêt.
-Maintenant, dit la maîtresse,
nous allons dessiner des fleurs.
-Bien ! pensa le petit garçon,
car il aimait faire des fleurs et il
en dessina de très belles avec
ses crayons roses, orange et
bleus.
Mais la maîtresse dit :
-Attendez ! Je vais vous montrer
comment.
Et elle dessina une fleur sur le
tableau noir. Elle était rouge,
avec une tige verte.
- Voilà, dit la maîtresse, mainte-
nant vous pouvez commencer.
Le petit garçon regarda la fleur
de la maîtresse, puis regarda sa
propre fleur. Il aimait mieux sa
fleur que celle de la maîtresse.
Mais il ne dit rien, il retourna sa
feuille et, de l’autre coté, dessi-
na une fleur comme celle de la
maîtresse. Elle était rouge, avec
une tige verte.
Un jour que le petit garçon avait
ouvert la porte d’entrée sans
l’aide de personne, la maîtresse
dit :
- Aujourd’hui nous allons faire
quelque chose avec de la glai-
se !
-Bien ! pensa le petit garçon. Il
aimait beaucoup la glaise.
Il pouvait faire un tas de choses
avec la glaise : des serpents et
des bonhommes de neige, des
éléphants et des souris, des
voitures et des camions. Et il se
mit à pétrir sa boule de glaise.
Mais la maîtresse dit :
- Attendez ! Je n’ai pas dit de
commencer !
Et elle attendit que tout le mon-
de soit prêt.
-Maintenant, dit la maîtresse,
nous allons faire une assiette.
-Bien ! pensa le petit garçon,
car il aimait faire des assiettes.
Et il en fit quelques unes de
toutes les formes et de toutes
les grosseurs.
Mais la maîtresse dit :
-Attendez ! Je vais vous montrer
comment. Et elle leur montra
comment faire une assiette
profonde.•••
L’estime de soi:L’estime de soi:
Moteur de
notre
créativité
L’histoire du petit garçonL’histoire du petit garçon
My School #05 — juin 2011 13
-Voilà, dit la maîtresse,
maintenant vous pouvez
commencer.
Le petit garçon regarda l’as-
siette de la maîtresse, puis il
regarda les siennes. Il aimait
mieux ses assiettes que celle
de ma maîtresse, mais il ne
dit rien. Il prit sa glaise et la
remit en boule, puis fit une
assiette comme celle de la
maîtresse.
C’était une assiette profon-
de.
Le petit garçon eut bientôt
fait d’apprendre, à atten-
dre ,et à regarder, et à faire
les choses comme la maî-
tresse, et bientôt il ne fit
plus rien à sa manière à lui.
Puis il arriva que le petit
garçon et sa famille déména-
gèrent dans une autre mai-
son, dans une autre ville et
le petit garçon se retrouva
dans une autre école.
L’école était encore plus
grosse que la précédente et
il n’y avait pas de porte qui
s’ouvrait directement sur la
classe. Il devait gravir de
grands escaliers et traverser
un long corridor pour se ren-
dre à sa classe. Et dès le
premier jour la maîtresse
dit :
-Aujourd’hui nous allons
faire un dessin !
-Bien ! pensa le petit garçon,
et il attendit que la maîtres-
se lui dise quoi faire. Mais
elle ne disait rien. Elle se
promenait simplement dans
la classe.
Quand elle arriva près du
petit garçon, elle dit :
-Tu ne veux pas faire un
dessin ?
-Oui, dit le petit garçon,
mais le dessin de quoi ?
-Je ne peux pas savoir tant
que tu ne l’as pas fait, dit la
nouvelle maîtresse.
-Comment dois-je dessiner ?
demanda le petit garçon.
-Mais comme tu veux, dit-
elle.
-Avec quelles couleurs ? de-
manda-t-il.
-N’importe quelle couleur,
répondit la maîtresse, si tout
le monde faisait le même
dessin, en prenant les mê-
mes couleurs, comment
pourrais-je les différencier
et savoir qui fait quoi ?
-Je ne sais pas, dit le petit
garçon.
Et il se mit à dessiner des
fleurs roses et orange et
bleues.
Il aimait sa nouvelle école,
même s’il n’y avait pas de
porte qui s’ouvrait sur sa
classe !
(Traduit de l’anglais. Texte original :
Helen Buckley dans Chicken soup for
the soul: 101 stories to open the heart
& rekindle the spirit)
14 My School #05 — juin 2011
My School: Patrick, pour vos
études supérieurs, vous avez
choisi d’aller en Inde. Pourquoi
ce choix ?
Patrick DJOLLO: Ce choix s’ex-
plique par le fait que depuis
longtemps, j’ai voulu faire l’in-
formatique. Et dans ce domaine,
l’Inde présente en ce moment
les meilleurs opportunités de
formation en ce qui concerne la
programmation informatique.
Avez- vous eu des difficultés à
vous intégrer au début ?
Oui, au niveau de la langue…
l’anglais, j’ai beaucoup négligé
cette langue quand j’étais en
Côte d’Ivoire. Et arrivé ici, j’ai
eu quelques soucis et j’avoue
que cela n’a pas été facile car
je n’ai pas fait des cours d’an-
glais avant la rentrée scolaire.
Mais, avec le temps, j’ai rattra-
pé mon retard et j’ai pu remon-
ter la pente. Maintenant, ça va
mieux. J’ai aussi reçu beaucoup
de conseils, du soutien et des
encouragements des aînés qui
étaient déjà sur place depuis
quelques années. Cela m’a
beaucoup aidé. Il faut savoir
garder la tête sur les épaules
pour réussir son
intégration.
Qu’y-a-t-il de pas-
sionnant dans la
p r o g r a m m a t i o n
informatique ?
Les codes. C’est
comme un langage
entre l’ordinateur
et toi, une commu-
nication qui t’em-
porte et t’extrait
du monde réel.
C’est magnifique.
Quel est le métier
que vous rêvez
d’exercer et pour-
quoi ?
Je voudrais être un
concepteur de logi-
ciel. J’ai toujours
rêvé de faire ça. Créer des logi-
ciels pour mieux orienter les
gens, les aider à étudier, à se
distraire et communiquer.
Y a-t-il une personne qui vous
inspire dans la vie ?
Oui bien sûr. Ma mère, c’est une
grande femme, une battante. Et
à travers le succès dans les étu-
des, je veux lui dire merci pour
tout ce qu’elle a fait pour moi.
•••
Entretien avec...
Patrick DJOLLOPatrick DJOLLO
Étudiant à East Point College
of Engineering and Technology
(Bangalore / Inde)
« Concevoir des logiciels,
mon rêve depuis toujours»
My School #05 — juin 2011 15
Y a-t-il quelque chose que vous
faîtes chaque jour et qui vous
fait croire que vous allez réus-
sir ?
Etudier. A force d’étudier, je
crois en moi et j’assiste à une
réelle croissance de mon estime
personnelle. Le système indien
est carrément opposé au systè-
me ivoirien. Il est plus relax. Ici,
les apprenants ont un peu plus
de temps. Et cela nous permet
de mieux étudier en toute séré-
nité.
Si vous devriez parlez de vous
en trois mots, ce seraient les-
quels?
(Rires)…en 3 mots. Joyeux. Je
suis toujours joyeux parce que
je prends la vie du bon coté.
Ensuite, je garde toujours la
tête sur les épaules car c’est la
seule clé pour réussir dans la vie
et pour finir je dirai que je suis
quelqu’un de sympathique.
Comment comptez-vous contri-
buer au développement du
continent africain ?
Après mes études, je compte
retourner dans mon pays, la
Côte d’Ivoire et investir. Cela
donnera du boulot et réduira
certains problèmes de la socié-
té, j’espère ne pas être le seul à
avoir cette idée.
Quels conseils pourriez-vous
donner à des jeunes qui sou-
haiteraient emprunter le mê-
me chemin que vous ?
Tout ce que je peux dire c’est
d’étudier, étudier et étudier. Il
est aussi très important d’avoir
confiance en soi. Éviter de re-
courir à la facilité en milieu
scolaire. Ils réussiront certaine-
ment.
Que pensez-vous de l’initiative
My School mag ?
Je trouve que c’est une très
bonne initiative. My School par-
ticipe à la formation des élèves
et étudiants de plusieurs maniè-
res. C’est une excellente idée
de donner par exemple la possi-
bilité à des élèves de s’exercer
à la rédaction d’articles. Et
j’invite tous les établissements
à adhérer à l’esprit développé
par ce magazine. Il représente
de nombreux avantages pour le
milieu scolaire. Vous avez tous
mes encouragements.
Interview réalisée
par Michel DJE Bi
16 My School #05 — juin 2011
La lecture d’un bon livre est
le plus beau voyage qui soit.
Et ce voyage en plus d’être
confortable, n’est pas cou-
teux. Voyage à travers le
temps, voyage dans l’espa-
ce. Combien de fois lisant
Platon, remontant le temps,
je me suis retrouvé dans la
Grèce Antique, m’entrete-
nant avec Socrate, buvant sa
tendre pédagogie ? Et com-
me le disait Honoré de Bal-
zac « J’ai accompli de déli-
cieux voyages, embarqué sur
un mot… ».
La lecture est le meilleur
moyen pour apprendre, pour
se cultiver. Apprendre à
connaitre sa culture et les
autres cultures, apprendre à
sympathiser avec les mots.
Se cultiver sur tout ce que la
nature nous offre. Les hom-
mes, la flore, la faune, les
traditions, les religions…
Celui qui lit élargit son hori-
zon. Celui qui lit grandit.
Graine, il deviendra arbre.
Buisson, il sera une forêt.
Jules Renard a raison quand
il dit que « chacune de nos
lectures laisse une graine
qui germe ».
Celui qui lit finit pas se
connaitre, se retrouver.
« Qui veut se connaitre,
qu’il ouvre un livre »
conseille Jean Paulhan. C’est
le chemin de l’humilité, de
la tolérance, de l’amour.
Ghandi fut un grand lecteur.
Martin Luther King adorait
lire. Mandela a survécu aux
rigueurs de la geôle grâce à
la lecture. Jean-Paul Sartre
était un écumeur de biblio-
thèques et Senghor un dévo-
reur de bouquins. Veux-tu
être un grand de ce monde
où seuls les meilleurs ont la
chance d’arriver au som-
met ? Alors, devient un lec-
teur passionné.
Les richesses de la lecture
sont si nombreuses qu’on ne
saurait les énumérer toutes.
Saches seulement une chose.
La lecture est un trésor. Dès
qu’on l’a découvert, on est
condamné être riche sans
craindre d’être spolié. Aucu-
ne invention, aucune décou-
verte technologique ne sur-
passe la lecture. Alors, tous
à la lecture !
Macaire ETTY
Comprendre
Si vous comprenez ces
mots, c’est parce qu’un
jour, vous avez appris à
lire. Et savoir lire est
une merveille.
Lire pour apprendre et
se cultiver
Le plaisir
de la lecture
Un véritable trésor
My School #05 — juin 2011 17
Une trentaine d'experts de l’Or-
ganisation Mondiale de la Santé
(OMS) de quatorze pays se sont
réunis fin mai 2011, à Lyon, sous
l'égide du Centre international
de recherche sur le cancer
(CIRC). Après huit jours de tra-
vaux, le groupe de travail a
indiqué que l'usage des télépho-
nes portables devait être consi-
déré comme "peut-être cancéro-
gène pour l'homme". Les experts
ont fondé cette classification sur
des études épidémiologiques
montrant un risque accru de
gliome, un type de cancer du
cerveau associé avec l'usage du
téléphone sans fil. Ce classe-
ment signifie qu'il peut y avoir
un risque, et que donc nous
devons surveiller de près le lien
entre les téléphones portables
et le risque de cancer. Des re-
cherches complémentaires sont
menées afin d’en savoir plus sur
les effets de l'utilisation intensi-
ve, sur le long terme, des télé-
phones portables. Cependant, il
serait judicieux de prendre des
mesures pragmatiques afin de
réduire l'exposition aux ondes.
Ce qui probablement entraîne le
plus haut niveau d'exposition,
c'est utiliser le portable pour
des appels. Si vous l'utilisez pour
des SMS, ou avec un kit mains
libres pour les appels, vous
abaissez l'exposition de dix fois.
Les experts ont estimé que s'il
existait un lien possible pour les
gliomes et les neurinomes de
l'acoustique, il n'était pas possi-
ble de tirer des conclusions pour
les autres types de cancer. Le
groupe de travail n'a pas quanti-
fié le risque. Il se base sur l'étu-
de Interphone, qui a étudié un
usage du portable jusqu'en 2004
et a montré une augmentation
de 40 % du risque de gliomes
chez les plus gros utilisateurs (à
l'époque définis comme utilisant
l'appareil pendant en moyenne
trente minutes par jour durant
dix ans).
Source: Le Monde
Le téléphone
portable et
Le risque de cancer
Les ondes émises par un portable sont mesurées par l'indice
de débit d'absorption spécifique, ou DAS. Cet indice repré-
sente le niveau maximal de radiofréquences émis par le télé-
phone vers la personne qui l'utilise, c'est-à-dire lorsque l'ap-
pareil fonctionne à pleine puissance et dans les plus mauvai-
ses conditions d'utilisation. Cette valeur, qui s'exprime en
watts par kilogramme (W/kg) de tissu organique.
Les 10 mobiles au DAS le plus élevé :
1. Sony Ericsson X10 Mini Pro 1,61 W/kg
2. Sony Ericsson Satio 1,58 W/kg
3. BlackBerry Curve 9300 1,45 W/kg
4. BlackBerry Bold 9780 1,11 W/kg
5. Sony Ericsson Yendo 1,07 W/kg
6. Nokia C6 1,05 W/kg
7. Sony-Ericsson Vivaz 1,04 W/kg
8. Nokia N8 1,02 W/kg
9. BlackBerry Curve 8520 1,02 W/kg
10. Nokia 7230 0,97 W/kg
18 My School #05 — juin 2011
Mon professeur de sociologie du
travail disait que le premier but
du travail est d’honorer Dieu.
Faut-il choisir un métier juste
pour subvenir à nos besoins ou
simplement parce qu’on aime ce
travail ? Malheureusement la
question ne se pose même
pas !!! La plupart des gens te
diront « choisis le travail qui
rapporte le plus ». Il est impor-
tant de faire son travail mais
surtout de bien faire son travail
mais cela ne peut se faire à
condition d’aimer ce que l’on
fait ! Sinon comment peut-on
voir des médecins faire grève et
laisser mourir des êtres hu-
mains, leurs semblables pour de
l’argent, rien que ça ! Comment
peut-on accabler d’injures des
malades qui viennent à vous
dans le seul but d’avoir la guéri-
son ??? Fouler aux pieds le ser-
ment d’Hippocrate…
En outre, ne dit-on pas que le
client est roi ? Cette pensée est
une utopie dans notre pays, les
polytechniciens en savent quel-
que chose concernant la restau-
ration à l’Inp-hb !!! servir quel-
qu’un est quelque chose de très
noble et ne devrait pas être fait
avec la mine défaite ou un visa-
ge renfrogné mais plutôt avec
un large sourire ; ce qui n’est
pas évident lorsque ce travail
était la seule option d’échapper
à la prostitution …
De nos jours, les gens s’adon-
nent à des métiers non pas par
amour mais pour subvenir à
leurs besoins. Cela est dû en
partie à la pauvreté grandissan-
te qui mine notre pays. Imaginez
-vous entrain de faire chaque
jour quelque chose que vous
n’aimez pas…Nombreux sont
ceux qui détestent leur travail.
Je ne les envie pas !!! Ce doit
être un véritable calvaire, une
punition que l’on s’inflige ...
La patience ! Voici le secret de
l’enseignement !!! Beaucoup de
patience et d’amour. Aimer
partager son savoir avec les
autres. Nous n’avons pas besoin
de terroristes dans l’enseigne-
ment, des personnes qui s’en-
flamme à la moindre question
posée. Laissez-moi vous dire que
les élèves ne sont pas responsa-
bles de vos choix !!! Il y a cer-
tains professeurs qui disent
clairement qu’ils ne voulaient
pas enseigner, ça tombe bien
parce que l’enseignement n’a
pas besoin de ce genre de per-
sonnes, des aigris qui envient
leurs amis dans des costumes,
des belles « caisses » climatisées
alors qu’ils sont là à se salir
avec de la craie ! Honnêtement
ils devraient être plutôt •••
Article de lecteur
Le choix
d’un métier
Par Inès Fofana
Etudiante à l’Institut Nationale Polytechnique
Houphouët-Boigny de Yamoussoukro
Le choix du métier à exercer plus tard est
capital car il a des répercussions d’une
part dans la vie de la personne concernée
mais d’autre part dans la vie des autres.
Le client, un roi déchu?
Le secret
de l’enseignement
My School #05 — juin 2011 19
fiers car c’est grâce à eux que
ces personnes sont à ces pos-
tes !!! Malheureusement la fier-
té ne nourrit pas son homme.
Quant à nos forces de sécurité…
Je crois qu’avec le BEPC déjà on
peut passer le concours des eaux
et forêts ? Leur métier est si
noble !
Pourquoi le dévaloriser ? C’est
propre aux noirs ! Je ne me suis
jamais sentie en sécurité en
présence de « nos forces de
sécurité » et cela ne va pas
s’arranger avec ce recrutement
anarchique !!! Ils ne sont pas
exigeants. On n’a pas besoin de
réfléchir, il faut juste pouvoir
attraper une arme. Comment
peut-on voler, agresser, piller,
soutirer de l’argent à ceux que
l’on est sensé protéger ?
Cela n’arriverait pas s’ils étaient
arrivés à ce métier par vocation
et non par obligation.
En définitive, nous devons nous
donner les moyens nécessaires
afin de pouvoir exercer le mé-
tier qui nous plaît. Tout travail
est digne d’admiration! Que ce
soit la vendeuse d’orange ou la
fille de ménage, la serveuse du
restaurant de la même manière
que le directeur d’une entrepri-
se ! Eh oui chacune de ces per-
sonnes mérite notre respect.
Nous devons faire l’effort d’ai-
mer ce que nous faisons.
Forces de sécurité ou
d’insécurité?
20 My School #05 — juin 2011
ÉCOLE
Nom féminin
(latin schola, du grec skholê, loisir)
Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.
My School #05 — juin 2011 21
Cultivez votreCultivez votre
estime personnel!estime personnel!
22 My School #05 — juin 2011
Many students of Côte d’Ivoire have difficul-
ties to find their beloved school again. After
more than one month of emergency rule,
because of the politic crisis which turned
into civil war at the end of March 2011, the
new beginning is not easy. Some pupils had
to move extremely far away from the place
where they go to school. Before the conflict
burst in Abidjan, many parents decided to
send their children abroad. So, many stu-
dents began a new program abroad. Mady, a
young girl who studies at the National Poly-
technic Institute of Yamoussoukro was seek-
ing advice from her friends on Facebook.
Her dilemma was expressed in one question:
should I stay abroad and begin a new pro-
gram or go back to continue what I started?
She was very anxious about her future.
For those who study at university for exam-
ple, the campus is closed and students have
been obliged to leave their bedroom. Fran-
cis is one of them. Today, he lives with his
uncle in the district of Riviera. He said: "The
new authorities have decided to close the
public universities in order to rehabilitate
them and create best conditions for stu-
dents. After the conflict, they gave us 3
days for taking all we had there. We took all
we could. Some of us were not present.
Anyway, we took everything we could save."
Now, we can see there some soldiers assur-
ing the protection of the buildings of the
University of Cocody while bored students
are waiting at home.
Things are relatively better at secondary
school. Although it is still difficult in some
parts of the country. A parent who lives in
Yopougon, in the western part of Abidjan
told me: "I sent my children to the village.
They will be back at the beginning of the
next month because I have no money now".
It's clear that this crisis has left a serious
impact on the school life in Côte d'Ivoire. It
is sure that the conduct of school examina-
tions will see major upheavals. We still do
not have the new exam schedule.
Michel DJE Bi
Côte d’Ivoire:
The difficult
to come
back to
school!
The reporter
My School #05 — juin 2011 23
24 My School #05 — juin 2011
My School #05 — juin 2011 25
Le reporter est présent par-
tout pour récolter l’info là
où elle se trouve et la met-
tre en scène. Ce qui l’amène
à voyager souvent. Le côté
le plus noble du métier : le
reportage à l’autre bout du
monde, surtout le reportage
de guerre ! Reste que les
places sont chères, d’autant
que les médias ont tendance
à réduire le nombre de re-
portages à l’étranger pour
limiter les frais. L’aspirant
grand reporter doit donc
s’attendre à des piges ou
encore à des CDD plutôt qu’à
un poste stable. Le reporter
peut aussi se déplacer dans
une petite ville de province!
Chargé de relater un événe-
ment, le reporter sait
«retranscrire» une ambian-
ce. Souvent seul sur place, il
doit être débrouillard pour
dénicher rapidement les
infos. Une fois son sujet
«dans la boîte», il retrouve
la condition sédentaire de
nombreux journalistes. Il
s’agit alors d’ordonner ses
données pour rédiger son
sujet ou le monter pour la
télé ou la radio. Ensuite, il
prépare son prochain repor-
tage.
Source: Phosphore
Willy Bracciano, Grand Reporter, France 24
Le Reporter
Toujours
à l’affût!
Beaucoup d’aspirants mais peu d’élus dans cette très mythique profession
qui conduit les intéressés aux quatre coins du globe.
BAROMÈTRE
Niveau d'études exigé
Bac + 2 à Bac + 4
QUALITÉS REQUISES
● Bonne culture générale
● Autonomie
● Bon relationnel
● Rigueur.
● style
● Curiosité
● Débrouillardise
Métier
26 My School #05 — juin 2011
Imaginez tous vos projets en
un seul et même endroit en
synchronisant bien évidem-
ment le tout d’une machine
à l’autre. Sa capacité d’in-
gurgiter de l’information est
presque infinie ! Il est in-
croyablement puissant, flexi-
ble et peut s’adapter vrai-
ment à toute utilisation.
Vous allez adorer et surtout
ne pourrez plus vous en
passer !
Evernote vous aide à vous souve-
nir de tous les éléments qui vous
sont importants, en utilisant
votre ordinateur, votre télépho-
ne et le web.
Si vous pensez à quelque chose,
que vous le voyez ou que vous
en faites l’expérience, alors
Evernote peut vous aider à vous
en rappeler. Tapez une note.
Enregistrez une page web. Pre-
nez une photo. Faites une cap-
ture d'écran. Evernote conserve-
ra ces éléments en toute sécuri-
té.
Tout ce que vous capturez est
automatiquement enregistré et
indexé afin de permettre des
recherches. Si vous le souhaitez,
vous pouvez ajouter des mots
clés ou organiser vos éléments
dans des carnets de notes diffé-
rents.
Conservez vos réflexions, vos
idées et les éléments dont vous
voulez vous rappeler dans un
seul emplacement. Evernote
peut être utilisé dans le cadre
du travail ou encore pour les
loisirs.
Nouvelles Technologies
EVERNOTE:
Une mémoire
si puissante
Plus aucune de vos idées, page web,
note intéressante ne sera perdue.
Un logiciel qui
sauve tout
My School #05 — juin 2011 27
Propositions?
Contributions?
Conseils et/ou remarques?
Nous sommes à votre disposition.
envoyez-nous un mail:
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+225 02 06 48 68
28 My School #05 — juin 2011

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My School # 05 Juin 2011

  • 1. #05 - Juin 2011 My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com SUCCESS ROADFORMATION NOUVELLES TECHNOLOGIES Téléphone portable Selon l'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'usage des téléphones portables devait être considé- ré comme "cancérogène pour l'homme". Les avantages du L’estime de soi:L’estime de soi: Moteur de notre créativité EVERNOTE:EVERNOTE: Une mémoire si puissante
  • 2. 2 My School #05 — juin 2011 ... PUB www.myschoolmag.com
  • 3. My School #05 — juin 2011 3 Il a fallu tout arrêter. Parce que cela s’imposait. Parce que les circonstances nous l’imposaient. Ce fut à la fois péni- ble, terrible et difficile. Beaucoup parmi nous ont pris le chemin de l’exil. L’abri le plus proche, le toit du voisin était alors l’endroit idéal pour réaliser qu’on bénéficiait encore (et toujours sans fac- ture) de l’oxygène, signe qu’on était bel et bien vivant ! Et oui ! Mars, le Dieu de la guerre ne s’est pas fait prier pour nous montrer ses crocs. Nous avons eu droit au plus franc des « poissons d’Avril » qui puisse exister. Heureusement que tout cela appartient maintenant au passé. L’ave- nir se présente à nous avec, dans sa be- sace, tout ce que le passé nous a refusé. Voyons ! Il est temps d’y aller. Ce n’est point le moment de douter de son po- tentiel. Etudions, formons-nous (à dis- tance, s’il le faut), lisons et apprenons. Soyons à l’affût des toutes dernières infos. Cela pourrait nous être d’une très grande utilité. Parlant justement de l’actualité. Vous connaissez sûrement le Sony Ericsson X10 Mini Pro. Il parait que c’est le télé- phone portable le plus nocif du moment. Si vous en possédez un, et que vous dé- sirez vous en débarrasser à cause des risques de cancer, emmenez-le moi. Je m’en charge volontiers. Mikeylange Archange MySchoolesttéléchargeablegratuitementsurwww.myschoolmag.com Éditorial Sommaire 4 Actu Scolaire Inter 8 Formation: les avantages du e-learning My School ● Juin 2011 ● #05 ● Edité par La Classe des Premiers ● Directeur de Publication: Michel DJE Bi ● Rédacteur en chef: Mikeylange Archange ● Ont participé à la rédaction: Michel DJE Bi, Macaire Etty, Inès Fofana, Marina Kouoto, Sylvie Do Mar, Mikeylange Archange ● Conception graphique: MS ● Révision: Alfred Vanié ● Promotion: Jean Rodrique Kassi, Jean-Cyrille Allou ● Site web: www.myschoolmag.com● Administration web: Alldeny ● Diffusion: gratuite ● Dépôt légal: en cours ● My School est partenaire des Éditions Epicure et des magazines Epicure Vivre au Collège & Épicure Vivre au Lycée – Téléchargeable sur www.editions-epicure.com - Actualités à retrouver sur www.keek.fr. 25 Métier: Le reporter, toujours à l’affût 6 School Life: Ghana, une destination de choix pour les étudiants ivoiriens 12 Success Road: L’estime de soi, moteur de notre créativité 17 Le téléphone portable et le risque du cancer 14 Entretien avec Patrick DJOLLO, étudiant à East Point College of Engineering and Technology (Bangalore)
  • 4. 4 My School #05 — juin 2011 inter C’est la nouvelle mode pour faire passer le temps pen- dant les cours en Allemagne : le Pennspinner. Le jeu consiste à faire virevolter un stylo entre ses doigts le plus vite possible. Et les meilleurs réussissent même des figures acrobatiques. D’après le blog de la communauté des « pennspinners », les cours les plus appropriés à cet exercice sont l’anglais, l’allemand et les maths. On a beau chercher, on ne trouve pas de passe-temps moins intéressant. Les apparences sont trompeuses mais là, on se pose des questions. En Grande-Bretagne, un garçon de 14 ans a été exclu de son établissement car ses enseignants étaient persua- dés qu’il en avait 24. Ses parents ont dû fournir son certificat de naissance pour prouver son âge afin qu’il soit réintégré. On se demande qu’est-ce qui a bien pu pousser les profs pour se méprendre à ce point, mais il y a un précédent : en 1994, un homme de 32 ans a passé une année scolaire en cours en faisant croire qu’il avait 17 ans. Il n’a été confondu qu’après un incident où la police a vérifié son identité. On espère au moins qu’il avait le niveau ! En Nouvelle-Zélande, une prof doit se battre contre son conseil de discipline qui veut la renvoyer. La raison : elle aurait posé nue (?) dans un magazine alors qu’elle n’était pas encore fonction- naire. La jeune dame se bat bec et ongles pour sauver son poste. Et il paraît qu’elle a le soutien énergétique de ses élèves. Eux, on les comprend... Actu scolaire Zheng, un de vos camarades du pays de Mao Tse Toung, âgé de 17 ans, est tombé un jour sur une publicité en ligne pour le don d’organe. L’annonceur proposait 20 000 yuans (un peu plus 1.375.000 F CFA) pour un rein. Il décide alors d’y répondre pour pou- voir s’acheter un Ipad…Après quelques brè- ves négociations, le jeune homme porte le prix de son rein à 22 000 yuans (un peu plus de 1.500.000 F CFA) et décide de passer à la table d’opération. Trois jours plus tard, il rentre chez lui, un rein en moins, un iPhone et un ordinateur portable dans les bras. Mais également quel- ques complications post-opératoires. Il res- sort que l’hôpital où il s’est fait opéré n’est pas habilité à réaliser des prélèvements d’organes. Rongé par le remord, il finit par tout avouer à sa mère, qui rapporta les faits à la police. Un exemple à ne pas suivre… Il vend son rein pour s’acheter un Ipad passe-temps allemand 14 OU 24 ans? « Madame, on te soutient!!! » Brèves, insolites, utiles, inutiles, tout ce qui se passe dans les écoles d’ailleurs ...
  • 5. My School #05 — juin 2011 5 Si vous vous plaignez d’être toujours surveillés, songez que ce pourrait être bien pire si vous étiez enseignants. En Grande-Bretagne, un syndicat accuse les directeurs d’établissement de contrôler les comportements des enseignants en dehors des cours pour pouvoir les virer si nécessaire. Ils fouillent notamment les pages des réseaux sociaux pour voir si les profs n’y postent pas des photos d’eux ivres ou trop légèrement vêtus, ce qu’ils appellent des « comportements inappropriés ». Surveillance maximum Courant mars 2011, Nadine Zoro, notre étu- diante de l’African Leadership Academy de Johannesburg, qui rêve de transformer l’Afri- que (voir interview My School n°04), a séjourné pendant deux semaines à San- Francisco. Entre séances de formation et échanges d’idées, la belle Nadine a trouvé du temps pour faire un tour du côté de Palo Alto et visiter l’entreprise de Mark Zucker- berg. Nadine zoro chez Il s’appelle Sebastien Kurz, il a 24 ans, il n’a aucun diplôme. Il étudie le droit et il est le nou- veau secrétaire d’Etat à l’Inté- gration au sein du gouverne- ment de grande coalition gau- che-droite en Autruche. Grâce à son clip de campagne tourné dans des boîtes de nuit, Sebas- tien, chef de l’organisation de jeunesse du parti chrétien- démocrate ÖVP, a décroché un mandat de conseiller municipal à Vienne il y a quelques mois. Un positionnement stratégique pour reprendre des voix à l’ex- trême-droite. En axant sa cam- pagne sur les jeunes et leurs centres d’intérêt, le jeune hom- me a réussi son pari, et accède au poste de nouveau secrétaire d’Etat. Déjà, plus de 30 000 in- ternautes ont signé des pétitions contre sa nomination, jugée trop précoce. Et vous, vous êtes pour ou contre ? c’est qui, lui?
  • 6. 6 My School #05 — juin 2011 School Life De nombreux étudiants, déterminés à donner un coup en avant à leur futur, se retrouvent au Ghana, bien loin de leurs familles. Là-bas, ils sont confrontés aux dures réalités qu’impose la vie à l’étranger. Heureusement qu’en Afrique, on a appris ce que c’est qu’être solidaire. Le Ghana:Le Ghana: une destination de choix pour les étudiants de Côte d’Ivoire
  • 7. My School #05 — juin 2011 7 Le Ghana est une destination très prisé par les étudiants ivoi- riens. Il est proche et son accès est très facile. On peut s’y ren- dre par avion (plus rapide) ou même par car (moins cher). Les compagnies de transport organi- sent, au départ d’Abidjan, 2 à 3 voyages hebdomadaires vers les villes d’Accra, Takoradi ou Cape Coast. Le premier avantage de ce pays, c’est sa langue officiel- le : l’anglais. La langue de Sha- kespeare étant la plus répandue dans le monde, les étudiants, déjà diplômés ou non, préfèrent s’offrir des semestres de forma- tion sur les terres de la nation qui a vu naître l’illustre Kwamé N’ Krumah. Les structures et les méthodes éducatives de ce mo- dèle de développement sont à la portée de tous. Elles attirent chaque année de nombreux étudiants des pays environnants. A la faveur de la crise socio- politique qui a secoué la Côte d’Ivoire après les élections pré- sidentielles de 2010, certains ont dû stopper les cours déjà entamés à Abidjan ou à Yamous- soukro, pour commencer un nouveau programme à Accra. Presque livrés à eux-mêmes, ces étudiants sont alors récep- tifs à une nouvelle vie commu- nautaire. Toujours prêt à apporter ou recevoir une aide des camarades avec qui ils par- tagent leurs quotidiens à l’é- tranger. La communauté ivoi- rienne se distingue par un mode de vie exemplaire. Elle se rap- proche de ses racines en créant les conditions d’ambiance abid- janaise. On y retrouve les mêmes goûts culturelles (coupé décalé, zouglou), culinai- res (alloco, attiéké, poisson frit) et linguistiques (nouchi). Et il faut reconnaître que les jeunes ivoiriens ont ce petit quelque chose de frimeur qu’il est diffi- cile de leur enlever. Ils restent, pour la plupart, toujours accro- c h é s à c e s t y l e d e « boucantier ». Ce qui ne les empêche pas de garder à l’es- prit la raison de leur présence au Ghana. Il y a bien un temps pour frimer, mais il y a aussi un temps pour bosser afin d’obtenir de bon résultats. Dans cette aventure, la solidari- té et la sympathie amicale de- viennent des codes de survie, pre squ’ in dispen sabl e s à la réussite. Il faut apprendre à partager tout : argent, provi- s i o n s , m é d i c a m e n t s , et même accessoires scolaires... Car ne pas accepter cette idée quelque peu contraignante, à première vue, ce serait s’ex- poser à l’indifférence des autres quand on sera dans le besoin. Une sorte de partenariat ga- gnant-gagnant. Donner un plus à son savoir et à sa compétence, tel est le but de cette migration volontaire. C’est le choix qu’ils ont fait. Nous ne pouvons que leur souhaiter plein succès et qu’ils nous ramènent des lauriers. Marina Kouoto & Michel DJE BI Ambiance ivoirienne Règle de solidarité ASETIG, une association utile Créer un cadre de rassemble- ment, d’information, d’orien- tation et de solidarité tout en développant des liens de fraternité entre les étu- diants. Telle est la raison d’existence de l’Association des Etudiants Ivoiriens au Ghana. La promotion de l’ex- cellence, des valeurs et de la culture ivoirienne occupe une place de choix dans les action de ce groupe. Aussi, l ‘ASETIG veut s’engager dans la défense et la protections des intérêts des élèves. (Vous pouvez retrouver l’ASETIG sur Facebook.)
  • 8. 8 My School #05 — juin 2011 Formation Les raisons pour ne pas suivre des cours en mode présentiel sont multiples : ● Étudiants qui peuvent utiliser le télé-enseignement pour ter- miner leur cursus ; ● Personnes salariées, et souhai- tant évoluer sans mettre un terme à leur carrière profession- nelle, peuvent ainsi avancer professionnellement grâce aux formations suivies ; ● Personnes à la recherche d’emploi afin de développer leurs compétences (pendant leur recherche active) ; ● Personnes résidant à l’étran- ger et souhaitant continuer leurs études. Aujourd’hui, les raisons les plus fréquentes pour suivre une for- mation à distance vont de pair avec le développement de la formation continue : obtenir des compétences supplémentaires, se spécialiser, terminer un di- plôme que l’on n’a pas obtenu… Celle que vous voulez ou pres- que !! Que vous recherchiez une compétence supplémentaire en management ou secrétariat, que vous souhaitiez vous développer personnellement (prise de paro- le en public, gestion du stress, maîtrise des outils informati- ques…) ou que vous cherchiez à préparer un titre professionnel, une certification ou un diplôme, c’est possible ! À présent les enseignements et les diplômes universitaires se sont largement développés à distance, mais il se peut que le diplôme que vous recherchiez, s’il est trop précis ou trop pointu, ne soit pas réali- sable à distance. L’éventail de possibilités reste tout de même large et vous devrez trouver une chaussure à votre pied ! Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire !!! Sylvie DO MAR Les avantages du E-learning Si suivre des cours à distance était, voilà à peine quelques années, une pratique peu répandue, étudiants et salariés n’hésitent plus à faire appel aux programmes proposés par ce mode d’apprentissage. Pourquoi une formation à distance ? Quelle formation pouvez-vous réaliser à distance ?
  • 9. My School #05 — juin 2011 9 ⟡ Cours disponible 24h/24 ⟡ Réduction du coût de fonction- nement ⟡ Aucune contrainte géographi- que ⟡ Obtenir un diplôme d’un établis- sement étranger Site pour des formations de courtes durées (bureautique, Informati- que, Management, Leadership, Marketing…) : www.e-learn.cv Recherche d’enseignement universi- taire pour des formations à distance : www.telesup.univ-mrs.com www.cned.fr Quels sont les avantages du e-Learning ? www.e-learn.cv
  • 10. 10 My School #05 — juin 2011 Poème IL MEURT LENTEMENT Il meurt lentement, celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider. Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements, ou qui ne parle jamais à un inconnu. Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés. Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés. Vis maintenant ! Risque-toi aujourd’hui ! Agis tout de suite ! Ne te laisse pas mourir lentement, Ne te prive pas d’être heureux ! Le poète chilien Pablo Neruda a écrit ce poème profond. Lis-le lentement et fais-en un sujet de méditation Pablo NERUDA, Prix Nobel de littérature 1971
  • 11. My School #05 — juin 2011 11 Mercury Series a été mis en place pour permettre à ses visiteurs de disposer de cours, devoirs dans toutes les filières, de plusieurs universités, écoles nationales comme internationales. Mercury Series est un site gratuit et il le restera. http://etsmo.kegtux.org/
  • 12. 12 My School #05 — juin 2011 Success Road Il était une fois un petit garçon qui allait à l’école pour la pre- mière fois. C’était un tout petit garçon et l’école était plutôt grande. Mais quand le petit garçon apprit qu’il y avait une porte par laquelle il pouvait passer directement de l’exté- rieur de l’école à l’intérieur de sa classe, il fut très heureux. Et l’école ne lui paraissait plus aussi grande qu’avant. Le petit garçon allait à l’école depuis déjà quelque temps quand un beau matin la maîtres- se dit : - Aujourd’hui nous allons faire un dessin. -Bien ! pensa le petit garçon. Il aimait beaucoup dessiner. Il pouvait faire toutes sortes de dessins : des lions et des tigres, des pouls et des vaches, des trains et des bateaux. Alors il ouvrit sa boîte de crayons et se mit à dessiner. Mais la maîtresse dit : -Attendez ! Je n’ai pas dit de commencer ! Et elle attendit que tout le mon- de soit prêt. -Maintenant, dit la maîtresse, nous allons dessiner des fleurs. -Bien ! pensa le petit garçon, car il aimait faire des fleurs et il en dessina de très belles avec ses crayons roses, orange et bleus. Mais la maîtresse dit : -Attendez ! Je vais vous montrer comment. Et elle dessina une fleur sur le tableau noir. Elle était rouge, avec une tige verte. - Voilà, dit la maîtresse, mainte- nant vous pouvez commencer. Le petit garçon regarda la fleur de la maîtresse, puis regarda sa propre fleur. Il aimait mieux sa fleur que celle de la maîtresse. Mais il ne dit rien, il retourna sa feuille et, de l’autre coté, dessi- na une fleur comme celle de la maîtresse. Elle était rouge, avec une tige verte. Un jour que le petit garçon avait ouvert la porte d’entrée sans l’aide de personne, la maîtresse dit : - Aujourd’hui nous allons faire quelque chose avec de la glai- se ! -Bien ! pensa le petit garçon. Il aimait beaucoup la glaise. Il pouvait faire un tas de choses avec la glaise : des serpents et des bonhommes de neige, des éléphants et des souris, des voitures et des camions. Et il se mit à pétrir sa boule de glaise. Mais la maîtresse dit : - Attendez ! Je n’ai pas dit de commencer ! Et elle attendit que tout le mon- de soit prêt. -Maintenant, dit la maîtresse, nous allons faire une assiette. -Bien ! pensa le petit garçon, car il aimait faire des assiettes. Et il en fit quelques unes de toutes les formes et de toutes les grosseurs. Mais la maîtresse dit : -Attendez ! Je vais vous montrer comment. Et elle leur montra comment faire une assiette profonde.••• L’estime de soi:L’estime de soi: Moteur de notre créativité L’histoire du petit garçonL’histoire du petit garçon
  • 13. My School #05 — juin 2011 13 -Voilà, dit la maîtresse, maintenant vous pouvez commencer. Le petit garçon regarda l’as- siette de la maîtresse, puis il regarda les siennes. Il aimait mieux ses assiettes que celle de ma maîtresse, mais il ne dit rien. Il prit sa glaise et la remit en boule, puis fit une assiette comme celle de la maîtresse. C’était une assiette profon- de. Le petit garçon eut bientôt fait d’apprendre, à atten- dre ,et à regarder, et à faire les choses comme la maî- tresse, et bientôt il ne fit plus rien à sa manière à lui. Puis il arriva que le petit garçon et sa famille déména- gèrent dans une autre mai- son, dans une autre ville et le petit garçon se retrouva dans une autre école. L’école était encore plus grosse que la précédente et il n’y avait pas de porte qui s’ouvrait directement sur la classe. Il devait gravir de grands escaliers et traverser un long corridor pour se ren- dre à sa classe. Et dès le premier jour la maîtresse dit : -Aujourd’hui nous allons faire un dessin ! -Bien ! pensa le petit garçon, et il attendit que la maîtres- se lui dise quoi faire. Mais elle ne disait rien. Elle se promenait simplement dans la classe. Quand elle arriva près du petit garçon, elle dit : -Tu ne veux pas faire un dessin ? -Oui, dit le petit garçon, mais le dessin de quoi ? -Je ne peux pas savoir tant que tu ne l’as pas fait, dit la nouvelle maîtresse. -Comment dois-je dessiner ? demanda le petit garçon. -Mais comme tu veux, dit- elle. -Avec quelles couleurs ? de- manda-t-il. -N’importe quelle couleur, répondit la maîtresse, si tout le monde faisait le même dessin, en prenant les mê- mes couleurs, comment pourrais-je les différencier et savoir qui fait quoi ? -Je ne sais pas, dit le petit garçon. Et il se mit à dessiner des fleurs roses et orange et bleues. Il aimait sa nouvelle école, même s’il n’y avait pas de porte qui s’ouvrait sur sa classe ! (Traduit de l’anglais. Texte original : Helen Buckley dans Chicken soup for the soul: 101 stories to open the heart & rekindle the spirit)
  • 14. 14 My School #05 — juin 2011 My School: Patrick, pour vos études supérieurs, vous avez choisi d’aller en Inde. Pourquoi ce choix ? Patrick DJOLLO: Ce choix s’ex- plique par le fait que depuis longtemps, j’ai voulu faire l’in- formatique. Et dans ce domaine, l’Inde présente en ce moment les meilleurs opportunités de formation en ce qui concerne la programmation informatique. Avez- vous eu des difficultés à vous intégrer au début ? Oui, au niveau de la langue… l’anglais, j’ai beaucoup négligé cette langue quand j’étais en Côte d’Ivoire. Et arrivé ici, j’ai eu quelques soucis et j’avoue que cela n’a pas été facile car je n’ai pas fait des cours d’an- glais avant la rentrée scolaire. Mais, avec le temps, j’ai rattra- pé mon retard et j’ai pu remon- ter la pente. Maintenant, ça va mieux. J’ai aussi reçu beaucoup de conseils, du soutien et des encouragements des aînés qui étaient déjà sur place depuis quelques années. Cela m’a beaucoup aidé. Il faut savoir garder la tête sur les épaules pour réussir son intégration. Qu’y-a-t-il de pas- sionnant dans la p r o g r a m m a t i o n informatique ? Les codes. C’est comme un langage entre l’ordinateur et toi, une commu- nication qui t’em- porte et t’extrait du monde réel. C’est magnifique. Quel est le métier que vous rêvez d’exercer et pour- quoi ? Je voudrais être un concepteur de logi- ciel. J’ai toujours rêvé de faire ça. Créer des logi- ciels pour mieux orienter les gens, les aider à étudier, à se distraire et communiquer. Y a-t-il une personne qui vous inspire dans la vie ? Oui bien sûr. Ma mère, c’est une grande femme, une battante. Et à travers le succès dans les étu- des, je veux lui dire merci pour tout ce qu’elle a fait pour moi. ••• Entretien avec... Patrick DJOLLOPatrick DJOLLO Étudiant à East Point College of Engineering and Technology (Bangalore / Inde) « Concevoir des logiciels, mon rêve depuis toujours»
  • 15. My School #05 — juin 2011 15 Y a-t-il quelque chose que vous faîtes chaque jour et qui vous fait croire que vous allez réus- sir ? Etudier. A force d’étudier, je crois en moi et j’assiste à une réelle croissance de mon estime personnelle. Le système indien est carrément opposé au systè- me ivoirien. Il est plus relax. Ici, les apprenants ont un peu plus de temps. Et cela nous permet de mieux étudier en toute séré- nité. Si vous devriez parlez de vous en trois mots, ce seraient les- quels? (Rires)…en 3 mots. Joyeux. Je suis toujours joyeux parce que je prends la vie du bon coté. Ensuite, je garde toujours la tête sur les épaules car c’est la seule clé pour réussir dans la vie et pour finir je dirai que je suis quelqu’un de sympathique. Comment comptez-vous contri- buer au développement du continent africain ? Après mes études, je compte retourner dans mon pays, la Côte d’Ivoire et investir. Cela donnera du boulot et réduira certains problèmes de la socié- té, j’espère ne pas être le seul à avoir cette idée. Quels conseils pourriez-vous donner à des jeunes qui sou- haiteraient emprunter le mê- me chemin que vous ? Tout ce que je peux dire c’est d’étudier, étudier et étudier. Il est aussi très important d’avoir confiance en soi. Éviter de re- courir à la facilité en milieu scolaire. Ils réussiront certaine- ment. Que pensez-vous de l’initiative My School mag ? Je trouve que c’est une très bonne initiative. My School par- ticipe à la formation des élèves et étudiants de plusieurs maniè- res. C’est une excellente idée de donner par exemple la possi- bilité à des élèves de s’exercer à la rédaction d’articles. Et j’invite tous les établissements à adhérer à l’esprit développé par ce magazine. Il représente de nombreux avantages pour le milieu scolaire. Vous avez tous mes encouragements. Interview réalisée par Michel DJE Bi
  • 16. 16 My School #05 — juin 2011 La lecture d’un bon livre est le plus beau voyage qui soit. Et ce voyage en plus d’être confortable, n’est pas cou- teux. Voyage à travers le temps, voyage dans l’espa- ce. Combien de fois lisant Platon, remontant le temps, je me suis retrouvé dans la Grèce Antique, m’entrete- nant avec Socrate, buvant sa tendre pédagogie ? Et com- me le disait Honoré de Bal- zac « J’ai accompli de déli- cieux voyages, embarqué sur un mot… ». La lecture est le meilleur moyen pour apprendre, pour se cultiver. Apprendre à connaitre sa culture et les autres cultures, apprendre à sympathiser avec les mots. Se cultiver sur tout ce que la nature nous offre. Les hom- mes, la flore, la faune, les traditions, les religions… Celui qui lit élargit son hori- zon. Celui qui lit grandit. Graine, il deviendra arbre. Buisson, il sera une forêt. Jules Renard a raison quand il dit que « chacune de nos lectures laisse une graine qui germe ». Celui qui lit finit pas se connaitre, se retrouver. « Qui veut se connaitre, qu’il ouvre un livre » conseille Jean Paulhan. C’est le chemin de l’humilité, de la tolérance, de l’amour. Ghandi fut un grand lecteur. Martin Luther King adorait lire. Mandela a survécu aux rigueurs de la geôle grâce à la lecture. Jean-Paul Sartre était un écumeur de biblio- thèques et Senghor un dévo- reur de bouquins. Veux-tu être un grand de ce monde où seuls les meilleurs ont la chance d’arriver au som- met ? Alors, devient un lec- teur passionné. Les richesses de la lecture sont si nombreuses qu’on ne saurait les énumérer toutes. Saches seulement une chose. La lecture est un trésor. Dès qu’on l’a découvert, on est condamné être riche sans craindre d’être spolié. Aucu- ne invention, aucune décou- verte technologique ne sur- passe la lecture. Alors, tous à la lecture ! Macaire ETTY Comprendre Si vous comprenez ces mots, c’est parce qu’un jour, vous avez appris à lire. Et savoir lire est une merveille. Lire pour apprendre et se cultiver Le plaisir de la lecture Un véritable trésor
  • 17. My School #05 — juin 2011 17 Une trentaine d'experts de l’Or- ganisation Mondiale de la Santé (OMS) de quatorze pays se sont réunis fin mai 2011, à Lyon, sous l'égide du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Après huit jours de tra- vaux, le groupe de travail a indiqué que l'usage des télépho- nes portables devait être consi- déré comme "peut-être cancéro- gène pour l'homme". Les experts ont fondé cette classification sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau associé avec l'usage du téléphone sans fil. Ce classe- ment signifie qu'il peut y avoir un risque, et que donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones portables et le risque de cancer. Des re- cherches complémentaires sont menées afin d’en savoir plus sur les effets de l'utilisation intensi- ve, sur le long terme, des télé- phones portables. Cependant, il serait judicieux de prendre des mesures pragmatiques afin de réduire l'exposition aux ondes. Ce qui probablement entraîne le plus haut niveau d'exposition, c'est utiliser le portable pour des appels. Si vous l'utilisez pour des SMS, ou avec un kit mains libres pour les appels, vous abaissez l'exposition de dix fois. Les experts ont estimé que s'il existait un lien possible pour les gliomes et les neurinomes de l'acoustique, il n'était pas possi- ble de tirer des conclusions pour les autres types de cancer. Le groupe de travail n'a pas quanti- fié le risque. Il se base sur l'étu- de Interphone, qui a étudié un usage du portable jusqu'en 2004 et a montré une augmentation de 40 % du risque de gliomes chez les plus gros utilisateurs (à l'époque définis comme utilisant l'appareil pendant en moyenne trente minutes par jour durant dix ans). Source: Le Monde Le téléphone portable et Le risque de cancer Les ondes émises par un portable sont mesurées par l'indice de débit d'absorption spécifique, ou DAS. Cet indice repré- sente le niveau maximal de radiofréquences émis par le télé- phone vers la personne qui l'utilise, c'est-à-dire lorsque l'ap- pareil fonctionne à pleine puissance et dans les plus mauvai- ses conditions d'utilisation. Cette valeur, qui s'exprime en watts par kilogramme (W/kg) de tissu organique. Les 10 mobiles au DAS le plus élevé : 1. Sony Ericsson X10 Mini Pro 1,61 W/kg 2. Sony Ericsson Satio 1,58 W/kg 3. BlackBerry Curve 9300 1,45 W/kg 4. BlackBerry Bold 9780 1,11 W/kg 5. Sony Ericsson Yendo 1,07 W/kg 6. Nokia C6 1,05 W/kg 7. Sony-Ericsson Vivaz 1,04 W/kg 8. Nokia N8 1,02 W/kg 9. BlackBerry Curve 8520 1,02 W/kg 10. Nokia 7230 0,97 W/kg
  • 18. 18 My School #05 — juin 2011 Mon professeur de sociologie du travail disait que le premier but du travail est d’honorer Dieu. Faut-il choisir un métier juste pour subvenir à nos besoins ou simplement parce qu’on aime ce travail ? Malheureusement la question ne se pose même pas !!! La plupart des gens te diront « choisis le travail qui rapporte le plus ». Il est impor- tant de faire son travail mais surtout de bien faire son travail mais cela ne peut se faire à condition d’aimer ce que l’on fait ! Sinon comment peut-on voir des médecins faire grève et laisser mourir des êtres hu- mains, leurs semblables pour de l’argent, rien que ça ! Comment peut-on accabler d’injures des malades qui viennent à vous dans le seul but d’avoir la guéri- son ??? Fouler aux pieds le ser- ment d’Hippocrate… En outre, ne dit-on pas que le client est roi ? Cette pensée est une utopie dans notre pays, les polytechniciens en savent quel- que chose concernant la restau- ration à l’Inp-hb !!! servir quel- qu’un est quelque chose de très noble et ne devrait pas être fait avec la mine défaite ou un visa- ge renfrogné mais plutôt avec un large sourire ; ce qui n’est pas évident lorsque ce travail était la seule option d’échapper à la prostitution … De nos jours, les gens s’adon- nent à des métiers non pas par amour mais pour subvenir à leurs besoins. Cela est dû en partie à la pauvreté grandissan- te qui mine notre pays. Imaginez -vous entrain de faire chaque jour quelque chose que vous n’aimez pas…Nombreux sont ceux qui détestent leur travail. Je ne les envie pas !!! Ce doit être un véritable calvaire, une punition que l’on s’inflige ... La patience ! Voici le secret de l’enseignement !!! Beaucoup de patience et d’amour. Aimer partager son savoir avec les autres. Nous n’avons pas besoin de terroristes dans l’enseigne- ment, des personnes qui s’en- flamme à la moindre question posée. Laissez-moi vous dire que les élèves ne sont pas responsa- bles de vos choix !!! Il y a cer- tains professeurs qui disent clairement qu’ils ne voulaient pas enseigner, ça tombe bien parce que l’enseignement n’a pas besoin de ce genre de per- sonnes, des aigris qui envient leurs amis dans des costumes, des belles « caisses » climatisées alors qu’ils sont là à se salir avec de la craie ! Honnêtement ils devraient être plutôt ••• Article de lecteur Le choix d’un métier Par Inès Fofana Etudiante à l’Institut Nationale Polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro Le choix du métier à exercer plus tard est capital car il a des répercussions d’une part dans la vie de la personne concernée mais d’autre part dans la vie des autres. Le client, un roi déchu? Le secret de l’enseignement
  • 19. My School #05 — juin 2011 19 fiers car c’est grâce à eux que ces personnes sont à ces pos- tes !!! Malheureusement la fier- té ne nourrit pas son homme. Quant à nos forces de sécurité… Je crois qu’avec le BEPC déjà on peut passer le concours des eaux et forêts ? Leur métier est si noble ! Pourquoi le dévaloriser ? C’est propre aux noirs ! Je ne me suis jamais sentie en sécurité en présence de « nos forces de sécurité » et cela ne va pas s’arranger avec ce recrutement anarchique !!! Ils ne sont pas exigeants. On n’a pas besoin de réfléchir, il faut juste pouvoir attraper une arme. Comment peut-on voler, agresser, piller, soutirer de l’argent à ceux que l’on est sensé protéger ? Cela n’arriverait pas s’ils étaient arrivés à ce métier par vocation et non par obligation. En définitive, nous devons nous donner les moyens nécessaires afin de pouvoir exercer le mé- tier qui nous plaît. Tout travail est digne d’admiration! Que ce soit la vendeuse d’orange ou la fille de ménage, la serveuse du restaurant de la même manière que le directeur d’une entrepri- se ! Eh oui chacune de ces per- sonnes mérite notre respect. Nous devons faire l’effort d’ai- mer ce que nous faisons. Forces de sécurité ou d’insécurité?
  • 20. 20 My School #05 — juin 2011 ÉCOLE Nom féminin (latin schola, du grec skholê, loisir) Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.
  • 21. My School #05 — juin 2011 21 Cultivez votreCultivez votre estime personnel!estime personnel!
  • 22. 22 My School #05 — juin 2011 Many students of Côte d’Ivoire have difficul- ties to find their beloved school again. After more than one month of emergency rule, because of the politic crisis which turned into civil war at the end of March 2011, the new beginning is not easy. Some pupils had to move extremely far away from the place where they go to school. Before the conflict burst in Abidjan, many parents decided to send their children abroad. So, many stu- dents began a new program abroad. Mady, a young girl who studies at the National Poly- technic Institute of Yamoussoukro was seek- ing advice from her friends on Facebook. Her dilemma was expressed in one question: should I stay abroad and begin a new pro- gram or go back to continue what I started? She was very anxious about her future. For those who study at university for exam- ple, the campus is closed and students have been obliged to leave their bedroom. Fran- cis is one of them. Today, he lives with his uncle in the district of Riviera. He said: "The new authorities have decided to close the public universities in order to rehabilitate them and create best conditions for stu- dents. After the conflict, they gave us 3 days for taking all we had there. We took all we could. Some of us were not present. Anyway, we took everything we could save." Now, we can see there some soldiers assur- ing the protection of the buildings of the University of Cocody while bored students are waiting at home. Things are relatively better at secondary school. Although it is still difficult in some parts of the country. A parent who lives in Yopougon, in the western part of Abidjan told me: "I sent my children to the village. They will be back at the beginning of the next month because I have no money now". It's clear that this crisis has left a serious impact on the school life in Côte d'Ivoire. It is sure that the conduct of school examina- tions will see major upheavals. We still do not have the new exam schedule. Michel DJE Bi Côte d’Ivoire: The difficult to come back to school! The reporter
  • 23. My School #05 — juin 2011 23
  • 24. 24 My School #05 — juin 2011
  • 25. My School #05 — juin 2011 25 Le reporter est présent par- tout pour récolter l’info là où elle se trouve et la met- tre en scène. Ce qui l’amène à voyager souvent. Le côté le plus noble du métier : le reportage à l’autre bout du monde, surtout le reportage de guerre ! Reste que les places sont chères, d’autant que les médias ont tendance à réduire le nombre de re- portages à l’étranger pour limiter les frais. L’aspirant grand reporter doit donc s’attendre à des piges ou encore à des CDD plutôt qu’à un poste stable. Le reporter peut aussi se déplacer dans une petite ville de province! Chargé de relater un événe- ment, le reporter sait «retranscrire» une ambian- ce. Souvent seul sur place, il doit être débrouillard pour dénicher rapidement les infos. Une fois son sujet «dans la boîte», il retrouve la condition sédentaire de nombreux journalistes. Il s’agit alors d’ordonner ses données pour rédiger son sujet ou le monter pour la télé ou la radio. Ensuite, il prépare son prochain repor- tage. Source: Phosphore Willy Bracciano, Grand Reporter, France 24 Le Reporter Toujours à l’affût! Beaucoup d’aspirants mais peu d’élus dans cette très mythique profession qui conduit les intéressés aux quatre coins du globe. BAROMÈTRE Niveau d'études exigé Bac + 2 à Bac + 4 QUALITÉS REQUISES ● Bonne culture générale ● Autonomie ● Bon relationnel ● Rigueur. ● style ● Curiosité ● Débrouillardise Métier
  • 26. 26 My School #05 — juin 2011 Imaginez tous vos projets en un seul et même endroit en synchronisant bien évidem- ment le tout d’une machine à l’autre. Sa capacité d’in- gurgiter de l’information est presque infinie ! Il est in- croyablement puissant, flexi- ble et peut s’adapter vrai- ment à toute utilisation. Vous allez adorer et surtout ne pourrez plus vous en passer ! Evernote vous aide à vous souve- nir de tous les éléments qui vous sont importants, en utilisant votre ordinateur, votre télépho- ne et le web. Si vous pensez à quelque chose, que vous le voyez ou que vous en faites l’expérience, alors Evernote peut vous aider à vous en rappeler. Tapez une note. Enregistrez une page web. Pre- nez une photo. Faites une cap- ture d'écran. Evernote conserve- ra ces éléments en toute sécuri- té. Tout ce que vous capturez est automatiquement enregistré et indexé afin de permettre des recherches. Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter des mots clés ou organiser vos éléments dans des carnets de notes diffé- rents. Conservez vos réflexions, vos idées et les éléments dont vous voulez vous rappeler dans un seul emplacement. Evernote peut être utilisé dans le cadre du travail ou encore pour les loisirs. Nouvelles Technologies EVERNOTE: Une mémoire si puissante Plus aucune de vos idées, page web, note intéressante ne sera perdue. Un logiciel qui sauve tout
  • 27. My School #05 — juin 2011 27 Propositions? Contributions? Conseils et/ou remarques? Nous sommes à votre disposition. envoyez-nous un mail: myschool@live.fr ou appelez-nous au: +225 02 06 48 68
  • 28. 28 My School #05 — juin 2011