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II. L’essort des NTIC { travers les sociétés
A) Les technologies de l’information

1. Les moyens de communication
Pour communiquer, il existe plusieurs transmettre, traiter, délivrer et utiliser de
l’information : le langage, le télégraphe, le téléphone, le cinéma, la radio, la télévision, le
web, le e-mail ...

Avec l’ordinateur est apparu un nouveau langage : codage binaire, succession de 0 et de 1.

2. Les phases de communication
Dans la communication, les sons, les signes sont importants mais aussi les images. La
communication comprend :

   •   La collecte et le recueil de l’information (Capteurs, APF...)

   •   Le stockage de l’information (livre, mémoire, disque)

   •   La transmission de l’information (lettre, fibre optique)

   •   L’élaboration de l’information (cerveau, calculateur…)

   •   L’utilisation de l’information pour déclencher un processus (cerveau, robot …)

       B) Les enjeux suscités par les NITC

       1. Les nouveaux moyens de communication
       Le champ du possible s’est énormément élargi. Non seulement les informations
       mobilisables sont accrues, mais les moyens mis à notre disposition multiplient les
       solutions possibles et les canaux envisageables. Les supports traditionnels, comme
       le langage (sons codés) et l’écrit (signes codés), ne sont plus les seuls moyens de
       communication.

       Les nouveaux moyens ne constituent pas come la machine une prothèse du corps
       humain, mais une prothèse néo-cortex.L’aide apportée { l’homme n’est pas
       seulement une aide matérielle (gestes, actions), mais une aide à son intelligence. En
       somme, ce n’est plus le corps de l’homme qui est l’objet d’une assistance externe,
       c’est son esprit.
Pour les moyens de communication modernes, l’investissement reste important,
       mais il est devenu largement intellectuel ou immatériel (logiciels, formation). Il
       utilise peu de ressources naturelles. De ce point de vue, la révolution
       postindustrielle elle-même. L’homme est sollicité non pas dans sa force physique
       mais dans sa capacité intellectuelle.

       2. L’émergence de référentiels postindustriels
       a. De la rareté à la surabondance

       La société informationnelle est placée non pas sous le signe de la rareté mais sous
       celui de la surabondance. Un très faible pourcentage de l’information disponible est
       pris en compte dans la disposition des acteurs. Un grand nombre de personnes
       disposent d’un volume important d’informations qui ne seront jamais utilisées. En
       ce sens, l’information peut être considérée comme un bien de conso destiné {
       satisfaire la curiosité des humains.

       b. La libération des contraintes, temps espace

       L’info entretient avec le temps des rapports qui n’ont rien { voir avec l’humaine
       condition. Elle circule instantanément, se stocke indéfiniment, sans limites. Le
       monde entier vit { la fois dans l’immédiat ; l’éphémère et la muséographie. Il faut
       trier les infos selon la durabilité. Le temps s’étire indéfiniment et le stockage est
       devenu une opération délicate (choix des informations qui doivent restés).

       c. Le pouvoir croissant des médias

       L’information n’est jamais brute car elle n’aurait pas de sens. Elle est extraite du réel
       et accommodé avant d’être présentée et livrée au public. De ce fait , les
       organisations de traitement de l’information (les médias) ont un grand pouvoir sur
       les esprits. Ce sont eux qui créent l’événement.

d. La mise en place de réseaux

L’information circule au sein de réseaux complexes, interconnectés gérant avec des
logiciels adéquats les itinéraires de l’information. Ces réseaux sont des infrastructures, des
standards, des conventions, des règles de gestion et des modes de relation. Le combat pour
définir les standards et une lutte commerciale mais aussi de pouvoir. Qui détient les
réseaux, détient un immense emprise sur les esprits.

C) Les NTIC et l’économie mondialisée

1. La mise à disposition des ressources du monde
a. Les effets de la globalisation

Avec la mondialisation, nous assistons à un formidable changement du système des prix
relatifs des facteurs de production. Effectivement, la « globalisation » met en relation des
zones dont les systèmes de prix étaient { l’origine fort différents, notamment en ce qui
concerne le coût du travail. Quant aux capitaux, leur prix est unifié à travers le monde et les
mouvements sont tellement rapides et incontrôlables qu’on ne sait plus qui est propriétaire
de quoi.

b. Une redéfinition des facteurs de production

Les anciennes distictions entre les facteurs de production s’affaisent car l’information peut
désormais être considérée elle-même comme un facteur de production. L’entreprise utilise
de l’information qui lui convient, la traiter et en tirer le meilleur parti. Pour cela, il lui
faudra organiser de façon adéquate ses réseaux d’informations et irriguer convenablement
tous ses services de façns à hâter leurs réactions et à faciliter leur adaptation aux
évènements auxquels est soumise l’entreprise.

L’investissement correspond à toute dépense présente en vue de recettes futures. Dans une
société informationelle, l’investissement est élevé, mais c'est un investissement immatriel:
recherche, développement, formation, programmation, publicité. La matière s'efface. Mais
les nouveaux produits investis ne sont pas palpables (quel est le coût d'une marque? Son
financement, sa durée de vie ..?)

2. Une approche planétaire de l'économie
a. L'émergence d'une société informationelle

L'explosion des techniques de l'info, suite aux progrès de l'électronique, est susceptible de
générer une société qu'il est dorénavant convenu d'appeler "la société informationelle". Au
sein des techniques de l'information, un reclassement s'opère parmis les coûts composés
par le matériel, les logiciels, leur entretien et le temps d'utilisation. De plus en plus le
dernier élément prend de l'importance. La valeur d'un produit de traitement de
l'information dépend en grande partie du temps nécessaire à l'usage nécessaire pour se
l'approprier et en tirer parti.

b. Des entreprises résiliaires et mondiales

Les systèes de réseaux sont complexes autorisant une grande variété d'architecture; le
traitements de l'informatin peuvent être centralisés ou distribués, telle fonction peut-être
remplie à un niveau inférieur ou supérieur. Le système peut être ouvert ou fermé, telle
tâche peut être manuelle ou automatique. Il existe une grande latitude dans la gestion des
systèmes. Les concepteurs ont donc un grand pouvoir pour organiser et éventuellement
contrôler les points clefs de la circulation de l'information. Et encore de nombreuses
possibilités resent inexploités.

3. Progrès technique et emploi
Le progres technique: créateur ou destructeur d'emplois ?

a. L'organisation scientifiques du travail

La révolution industrielle du XIXe siècle s'est caractérisé par l'apparition de la machine et
l'organisation scientifique du travail (OST). Or la mécanisation est boulimique c'est à dire
qu'elle est croissante, inexorable et cumulative. Le processus de mécanisation est par
essence dynamique car les machines doivent toujours être améliorées, perfectionnées,
complétées. Elles provoquent d'elles mêmes (dans le travail notamment) des modifications
sociales et culturelles qui sont la source de nouvelles transformations technologiques par
l'amélioration et la diffusion des connaissances et du savoir faire technique et donc par le
développement du capital humain.

b. Emploi: le processus de la destruction créative

Pour les économistes, tout changement technologique entraîne, en matière d'emplois, un
"processus de destruction créatrice". Les gains de productivité qu'il provoque conduisent à
des suppressions d'emplois et à une modification dans la division internationale du travail.
Chaque pays se spécialise en fonction de son niveau de technologique et de la catégorie de
main d'oeuvre dont il dispose.

c. Le phénomène de compensation des emplois

A terme, d'autres emplois apparaissent dans des métiers nouveaux fondés sur les nouvelles
technologies, ce qui finalement peut provoquer un accroissement global du nombre
d'emplois. Toutefois, le processus d'ajustement structurel est d'autant plus long que le
changement technologique est important. Le phénomène de compensation des emplois ne
se réalise jamais instantanément. En outre, les nouveaux emplois ne sont pas de même
nature que les anciens, ce qui suppose une formation du personnel.

d. Cycles d'innovations, cycles d'emplois

Mais un cercle vertueux finit par apparaître lorsque les nouvelles technologies se sont
mises en place. A partir d'un certain taux (3% envirron), la croissance économique est
créatrice d'emplois. Chaque siècle se caractérise par un nouveau paradigme technico-socio-
économique:

- XVIIIe siècle: le textile
- XIXe siècle: l'industrie lourde

- XXe siècle: l'automobile, l'électricité

- XXIe siècle: les NITC

4. Progrès technique et société de demain
1. Une nouvelle génération

a. Une nouvelle segmentation sociale

Dans la société industrielle, les catégories socioprofessionnelles étaient nettes, ou plus
exactement on avait trouvé des concept qui coincidaient parfaitement avec des réalités distinctes.
Il y avait des agriculteurs, des ouvriers, des employés, des commerçant, des artisans, des petits
patrons, des cadres (moyens ou supérieurs), des pressions libérales, des chef d'entreprises, etc.

La société informationnelle se fragmente en des catégories nouvelles et faute de mots pour les
désigner, le pouvoir se dilue. La société informationnelle devient simultanément transparente,
complexe, peu lisible et donc difficile à traiter. Les catégories anciennes sont dépassées, ce qui
donne un pouvoir immense aux médias. Une neutralité de la part des médias trahit souvent un
parti pris qui est d'autant plus perfide qu'il est peu perceptible.

b. La naissance du concept d'inégalité informationnelle

L'inégalité sociale se manifeste certe encore par des différences de revenus, mais désormais
entrent en jeu des inégalités informationnelles qui donne des chances tres variables aux
individus, ne serait-ce que la connaissance de leurs droits. La société baignant dans l'info se
fluidifier. Les échanges deviennent plus rapides et plus denses: de nouvelles niches d'activités
apparaissent qu'on ne soupçonnait pas auparavant.

2. Les difficultés d'accès à l'information

a. Les moyens techniques

Les achats d'équipements et d'info se développent dans des proportions importantes, mais
difficiles à chiffre car ils ont mal repris les statistiques qui les confondent avec les postes loisirs
et culture. Cela dit, une grande partie de l'information courrante est distribuée gratuitement; de ce
fait, grandit dans la société la place des services non marchands. Le prix de l'information
constitue d'ailleurs un problème complexe.

b. Le prix de l'information

L'info est une ressource non pas naturelle, mais sociale. Selon les cas, elle est gratuite ou
payante, cepandant le prix est très difficile à déterminer, car il ne peut-être fondé sur son coût de
production sa valeur est donc déterminé sur la base de son utilité espérée. Ainsi, une photo de
paparazzi pourra-t-elle valour très chèr dès lors qu'elle est achetée par une revue à grand tirage ?
Du côté de l'administration, on note une grande hésitation pour donner un tarif aux ventes de
statistiques (INSEE). Fournir des donées chiffrées, est-ce répondre à la vocation qu'à tout service
pulic d'informer les citoyens, ou est-ce fournir un input précieux à certains acteurs économiques?
Nous retrouvons une nouvelle fois l'opposition entre l'information-bien de conso et l'information
facteur de production.

Technologie: Etude des outils, des procédés et des méthodes devant permettre la mise en
application des techniques.

Technique: Ensemble de connaissance et des artefacts susceptibles d'accroître le pouboir de
l'homme sur la nature.

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  • 1. II. L’essort des NTIC { travers les sociétés A) Les technologies de l’information 1. Les moyens de communication Pour communiquer, il existe plusieurs transmettre, traiter, délivrer et utiliser de l’information : le langage, le télégraphe, le téléphone, le cinéma, la radio, la télévision, le web, le e-mail ... Avec l’ordinateur est apparu un nouveau langage : codage binaire, succession de 0 et de 1. 2. Les phases de communication Dans la communication, les sons, les signes sont importants mais aussi les images. La communication comprend : • La collecte et le recueil de l’information (Capteurs, APF...) • Le stockage de l’information (livre, mémoire, disque) • La transmission de l’information (lettre, fibre optique) • L’élaboration de l’information (cerveau, calculateur…) • L’utilisation de l’information pour déclencher un processus (cerveau, robot …) B) Les enjeux suscités par les NITC 1. Les nouveaux moyens de communication Le champ du possible s’est énormément élargi. Non seulement les informations mobilisables sont accrues, mais les moyens mis à notre disposition multiplient les solutions possibles et les canaux envisageables. Les supports traditionnels, comme le langage (sons codés) et l’écrit (signes codés), ne sont plus les seuls moyens de communication. Les nouveaux moyens ne constituent pas come la machine une prothèse du corps humain, mais une prothèse néo-cortex.L’aide apportée { l’homme n’est pas seulement une aide matérielle (gestes, actions), mais une aide à son intelligence. En somme, ce n’est plus le corps de l’homme qui est l’objet d’une assistance externe, c’est son esprit.
  • 2. Pour les moyens de communication modernes, l’investissement reste important, mais il est devenu largement intellectuel ou immatériel (logiciels, formation). Il utilise peu de ressources naturelles. De ce point de vue, la révolution postindustrielle elle-même. L’homme est sollicité non pas dans sa force physique mais dans sa capacité intellectuelle. 2. L’émergence de référentiels postindustriels a. De la rareté à la surabondance La société informationnelle est placée non pas sous le signe de la rareté mais sous celui de la surabondance. Un très faible pourcentage de l’information disponible est pris en compte dans la disposition des acteurs. Un grand nombre de personnes disposent d’un volume important d’informations qui ne seront jamais utilisées. En ce sens, l’information peut être considérée comme un bien de conso destiné { satisfaire la curiosité des humains. b. La libération des contraintes, temps espace L’info entretient avec le temps des rapports qui n’ont rien { voir avec l’humaine condition. Elle circule instantanément, se stocke indéfiniment, sans limites. Le monde entier vit { la fois dans l’immédiat ; l’éphémère et la muséographie. Il faut trier les infos selon la durabilité. Le temps s’étire indéfiniment et le stockage est devenu une opération délicate (choix des informations qui doivent restés). c. Le pouvoir croissant des médias L’information n’est jamais brute car elle n’aurait pas de sens. Elle est extraite du réel et accommodé avant d’être présentée et livrée au public. De ce fait , les organisations de traitement de l’information (les médias) ont un grand pouvoir sur les esprits. Ce sont eux qui créent l’événement. d. La mise en place de réseaux L’information circule au sein de réseaux complexes, interconnectés gérant avec des logiciels adéquats les itinéraires de l’information. Ces réseaux sont des infrastructures, des standards, des conventions, des règles de gestion et des modes de relation. Le combat pour définir les standards et une lutte commerciale mais aussi de pouvoir. Qui détient les réseaux, détient un immense emprise sur les esprits. C) Les NTIC et l’économie mondialisée 1. La mise à disposition des ressources du monde
  • 3. a. Les effets de la globalisation Avec la mondialisation, nous assistons à un formidable changement du système des prix relatifs des facteurs de production. Effectivement, la « globalisation » met en relation des zones dont les systèmes de prix étaient { l’origine fort différents, notamment en ce qui concerne le coût du travail. Quant aux capitaux, leur prix est unifié à travers le monde et les mouvements sont tellement rapides et incontrôlables qu’on ne sait plus qui est propriétaire de quoi. b. Une redéfinition des facteurs de production Les anciennes distictions entre les facteurs de production s’affaisent car l’information peut désormais être considérée elle-même comme un facteur de production. L’entreprise utilise de l’information qui lui convient, la traiter et en tirer le meilleur parti. Pour cela, il lui faudra organiser de façon adéquate ses réseaux d’informations et irriguer convenablement tous ses services de façns à hâter leurs réactions et à faciliter leur adaptation aux évènements auxquels est soumise l’entreprise. L’investissement correspond à toute dépense présente en vue de recettes futures. Dans une société informationelle, l’investissement est élevé, mais c'est un investissement immatriel: recherche, développement, formation, programmation, publicité. La matière s'efface. Mais les nouveaux produits investis ne sont pas palpables (quel est le coût d'une marque? Son financement, sa durée de vie ..?) 2. Une approche planétaire de l'économie a. L'émergence d'une société informationelle L'explosion des techniques de l'info, suite aux progrès de l'électronique, est susceptible de générer une société qu'il est dorénavant convenu d'appeler "la société informationelle". Au sein des techniques de l'information, un reclassement s'opère parmis les coûts composés par le matériel, les logiciels, leur entretien et le temps d'utilisation. De plus en plus le dernier élément prend de l'importance. La valeur d'un produit de traitement de l'information dépend en grande partie du temps nécessaire à l'usage nécessaire pour se l'approprier et en tirer parti. b. Des entreprises résiliaires et mondiales Les systèes de réseaux sont complexes autorisant une grande variété d'architecture; le traitements de l'informatin peuvent être centralisés ou distribués, telle fonction peut-être remplie à un niveau inférieur ou supérieur. Le système peut être ouvert ou fermé, telle tâche peut être manuelle ou automatique. Il existe une grande latitude dans la gestion des systèmes. Les concepteurs ont donc un grand pouvoir pour organiser et éventuellement
  • 4. contrôler les points clefs de la circulation de l'information. Et encore de nombreuses possibilités resent inexploités. 3. Progrès technique et emploi Le progres technique: créateur ou destructeur d'emplois ? a. L'organisation scientifiques du travail La révolution industrielle du XIXe siècle s'est caractérisé par l'apparition de la machine et l'organisation scientifique du travail (OST). Or la mécanisation est boulimique c'est à dire qu'elle est croissante, inexorable et cumulative. Le processus de mécanisation est par essence dynamique car les machines doivent toujours être améliorées, perfectionnées, complétées. Elles provoquent d'elles mêmes (dans le travail notamment) des modifications sociales et culturelles qui sont la source de nouvelles transformations technologiques par l'amélioration et la diffusion des connaissances et du savoir faire technique et donc par le développement du capital humain. b. Emploi: le processus de la destruction créative Pour les économistes, tout changement technologique entraîne, en matière d'emplois, un "processus de destruction créatrice". Les gains de productivité qu'il provoque conduisent à des suppressions d'emplois et à une modification dans la division internationale du travail. Chaque pays se spécialise en fonction de son niveau de technologique et de la catégorie de main d'oeuvre dont il dispose. c. Le phénomène de compensation des emplois A terme, d'autres emplois apparaissent dans des métiers nouveaux fondés sur les nouvelles technologies, ce qui finalement peut provoquer un accroissement global du nombre d'emplois. Toutefois, le processus d'ajustement structurel est d'autant plus long que le changement technologique est important. Le phénomène de compensation des emplois ne se réalise jamais instantanément. En outre, les nouveaux emplois ne sont pas de même nature que les anciens, ce qui suppose une formation du personnel. d. Cycles d'innovations, cycles d'emplois Mais un cercle vertueux finit par apparaître lorsque les nouvelles technologies se sont mises en place. A partir d'un certain taux (3% envirron), la croissance économique est créatrice d'emplois. Chaque siècle se caractérise par un nouveau paradigme technico-socio- économique: - XVIIIe siècle: le textile
  • 5. - XIXe siècle: l'industrie lourde - XXe siècle: l'automobile, l'électricité - XXIe siècle: les NITC 4. Progrès technique et société de demain 1. Une nouvelle génération a. Une nouvelle segmentation sociale Dans la société industrielle, les catégories socioprofessionnelles étaient nettes, ou plus exactement on avait trouvé des concept qui coincidaient parfaitement avec des réalités distinctes. Il y avait des agriculteurs, des ouvriers, des employés, des commerçant, des artisans, des petits patrons, des cadres (moyens ou supérieurs), des pressions libérales, des chef d'entreprises, etc. La société informationnelle se fragmente en des catégories nouvelles et faute de mots pour les désigner, le pouvoir se dilue. La société informationnelle devient simultanément transparente, complexe, peu lisible et donc difficile à traiter. Les catégories anciennes sont dépassées, ce qui donne un pouvoir immense aux médias. Une neutralité de la part des médias trahit souvent un parti pris qui est d'autant plus perfide qu'il est peu perceptible. b. La naissance du concept d'inégalité informationnelle L'inégalité sociale se manifeste certe encore par des différences de revenus, mais désormais entrent en jeu des inégalités informationnelles qui donne des chances tres variables aux individus, ne serait-ce que la connaissance de leurs droits. La société baignant dans l'info se fluidifier. Les échanges deviennent plus rapides et plus denses: de nouvelles niches d'activités apparaissent qu'on ne soupçonnait pas auparavant. 2. Les difficultés d'accès à l'information a. Les moyens techniques Les achats d'équipements et d'info se développent dans des proportions importantes, mais difficiles à chiffre car ils ont mal repris les statistiques qui les confondent avec les postes loisirs et culture. Cela dit, une grande partie de l'information courrante est distribuée gratuitement; de ce fait, grandit dans la société la place des services non marchands. Le prix de l'information constitue d'ailleurs un problème complexe. b. Le prix de l'information L'info est une ressource non pas naturelle, mais sociale. Selon les cas, elle est gratuite ou payante, cepandant le prix est très difficile à déterminer, car il ne peut-être fondé sur son coût de
  • 6. production sa valeur est donc déterminé sur la base de son utilité espérée. Ainsi, une photo de paparazzi pourra-t-elle valour très chèr dès lors qu'elle est achetée par une revue à grand tirage ? Du côté de l'administration, on note une grande hésitation pour donner un tarif aux ventes de statistiques (INSEE). Fournir des donées chiffrées, est-ce répondre à la vocation qu'à tout service pulic d'informer les citoyens, ou est-ce fournir un input précieux à certains acteurs économiques? Nous retrouvons une nouvelle fois l'opposition entre l'information-bien de conso et l'information facteur de production. Technologie: Etude des outils, des procédés et des méthodes devant permettre la mise en application des techniques. Technique: Ensemble de connaissance et des artefacts susceptibles d'accroître le pouboir de l'homme sur la nature.