2. Règlement
Ü Taille du terrain : 40*20 (avec une zone restrictive
de chaque côté de 6 mètres),
A priori des courses de 28 à 40 mètres selon les
postes d’attaque et de défense, en navette.
Ü Temps de jeu : 2*30 minutes avec mi-temps de 10
minutes et changements illimités,
Système aérobie dominant.
4. Fréquence cardiaque
Temps de maintien théorique :
1- Intensité proche de VO2 max.
ó PMA (maintient de 5 à 10
min.),
2- Capacité aérobie (maintient
de 25 à 45 min.),
3- Endurance fondamentale
(maintient au-delà de 2
heures).
Hypothèse : Passage de 3 vers 2
de plus en plus
Moyenne 80 à 85% de la FC max pendant
une heure mais avec des % variables dans
le temps
D’après M.Buchheit
1 à 2
fois
5. Lactatémie
Auteurs Lactates
(mmoles)
Cuesta (1991) 10
Lupo (1996) < 4
Colli (1997) 9 ± 1,8
Buchheit (2000) 2 à 7,5
Ü Des valeurs variées mais
relativement modérées
(400 à 800 mètres : 15 à 20
mmoles).
Le handball serait donc un effort peu
lactique. La prise des lactatémies en fin de
match peut nous laisser penser néanmoins
que lors du match il y aurait production de
lactate, mais qu’il serait réutiliser.
6. 100 %
50 % _
10s 20s 30s 40s 50s 1min 2min 3min 4min 10min 20min
DUREE (s et min)
PREDOMINANCE DE
LA SOURCE DES
PHOSPAGENES
≈ 1 à 6 s
PREDOMINANCE DE LA
GLYCOLYSE LACTIQUE
≈ 6 s à 1min
PREDOMINANCE
DE LA GLYCOLYSE
AEROBIE : 2 à 7min
PREDOMINANCE
DE L’OXYDATION
DE DIFFERENTS
SUBSTRATS
> 7min…
GLYCOGENE..acide
lactique
GLYGOGENE…
acide lactique
GLYCOGENE
...H2O + CO2
GLYCOGENE
+ GLUCOSE
+ ACIDES
GRAS LIBRES
+ ACIDES AMINES
Contribution respective de chaque processus métabolique dans l ’apport énergétique total (courbe du haut)
lors de courses d’intensités et de durées différentes. En fonction de ces deux variables, on peut remarquer
la prédominance d ’une source énergétique mais aussi l’interaction constante des autres.
ATP + PCr
+ Glycogène
+ PCr + Glycogène
aérobie
+ Glycogène
(acide lactique)
+ GLYCOGENE
aérobie
ZONE MIXTE
ZONE MIXTE
G. CAZORLA
8. DEVENIR DU LACTATE AU COURS DE LA RECUPERATION
LACTATE
OXYDATION
4/5
GLYCOGENESE
1/5
ELIMINATION
négligeable
Par :
• Les muscles squelettiques
Les fibres musculaires
productrices
Les fibres musculaires
environnantes (navette)
Les fibres musculaires d’autres
territoires au repos
• Le myocarde 10 %
• Les reins < 10 %
Par :
• Le foie
- Cycle de Cori
- Cycle de l’alanine-glucose
• Les reins
• Les muscles (indirectement ?)
Par :
• L’urine et la sueur
~
~
G. CAZORLA
9. Synthèse « facteurs internes »
Ü Fréquence cardiaque :
Ü Maintien d’intensité proche de VMA (>90% Fcmax.)
pendant 6 à 15minutes sous formes intermittentes,
Ü 2×30 minutes à une moyenne de 80 à 85% avec des
variations d’allures.
Ü Lactatémie :
Ü Pas d’accumulation car resynthétisé :
Ü Importance des MITOCHONDRIES,
Ü Amélioration du cycle de Krebs,
Ü D’un délai de mise en route « aérobie » faible
11. Durée des efforts intenses et
répétition dans le temps
Durée
(sec.)
Nombre
1 85
2 109
3 80
4 43
5 48
6 17
7 14
8 4
9 3
10 2
11 2
12 0
Ü Les actions sont très brèves
et la majorité d’entre elles
sont inférieures à 5
secondes.
Ü Handball = capacité à
répéter des actions
explosives (accélérations
surtout donc capacité à
vaincre l’inertie)
67
%
407
89
%
13. Durée d’effort / durée de
récupération
Durée
d’effort
Durée de
pause
Alexander
(1989)
9’’ 10’’
Buchheit
(2000)
12’’ ± 63’’ 9’’ ± 5’’
Ü Le temps d’effort peut
durer plus d’une minute.
Ü Le temps de récupération
d’environ 4 à 14 secondes.
14. Synthèse « facteurs externes »
Ü Temps d’effort peut aller jusqu’à plus d’une
minute :
Ü 89% des efforts intenses ≤ 5 secondes,
Ü 67% des efforts intenses ≤ 3 secondes.
Ü Temps de récupération entre 4 et 14 secondes
15. Registre métabolique de la
handballeuse moderne
Métabolisme
aérobie
Récupération active
(phases de
préparation/temps
faibles)
Maintien de la P.A.M.
6 à 15 minutes
Match 2×30
minutes
Glycogénolyse
Glycolyse
Course longue
(succession de phase)
Succession d’actions
intenses
Utilisation des
phosphagènes
Sauts
Neutralisation
Duels
Appuis et changements de direction
Sprints
Lancer
Production et
utilisation du lactate
17. Course et déplacement offensif
Contre-
attaque
Montée
de balle
Jeu de
transition
Attaque
placée
- Vitesse de
démarrage
(signal visuel
ou auditif),
- 28 à 40
mètres max.,
- Proche de
Vmax.,
- Curviligne le
plus souvent.
- Idem,
- changements
de direction
possibles (signal
visuel),
- changements
de vitesse.
-Variété des
directions (avant,
arrière,
latérale)/vitesse de
course (signal
visuel) sur des
distances plus
courtes (quelques
mètres pour les
actions intenses
« clés)).
« faible »
Contraintes exercées par
l’adversaire (spatio-temporelles)
« importante »
18. Course et déplacement offensif
AVEC OU SANS BALLON
Accélérer
Soutenir
Décélérer*
Avec des
changements de
direction
Pendant la totalité du
match
SUR LESQUELS VONT SE
GREFFER DES SAVOIR-FAIRE
SPECIFIQUES
19. Course et déplacement défensif
Repli
défensif
Défense
placée
- Vitesse de démarrage (signal
visuel ou auditif),
- Proche de vitesse
maximale,
- 40 mètre max.,
- Orientation dépendant des
courses des attaquants
-Variété des directions/vitesse
de course (signal visuel) sur des
distances plus courtes
(quelques mètres).
grand
Espace disponible pour les
attaquants
petit
SUR LESQUELS VONT SE GREFFER DES
SAVOIR-FAIRE SPECIFIQUES
20. Développement de la P.M.A.
Ü Pourquoi ?
Ü Meilleure prise de décision et une meilleure
efficacité technico-tactique à la fin d’une période
ou d’une partie.
Ü Tolérer des charges d’entraînement plus
volumineuses et intenses,
Ü « Recyclage » plus rapide des lactates sanguins,
Ü Améliorer la vitesse de resynthèse de la PCr dans
les muscles sollicités entre plusieurs exercices courts
et intenses,
Ü Soutenir une meilleure puissance de travail lors
d’efforts répétés en anaérobie avec récupération
incomplète,
Amélioration du VO2 maximal
Capacité à réitérer des efforts
explosifs
21. Développement de la P.M.A.
Ü Deux types s’offrent à l’entraîneur :
Ü Les efforts continus :
Ü Le fartlek,
Ü Le fartlek modifié,
Ü Les efforts intermittents :
Amélioration de la
capacité et de la
puissance aérobie
Intéressant en reprise
d’activité sous la forme
d’activité de pleine
nature (cohésion de
groupe et intégration =
avoir des « souvenirs
difficiles communs »)
Plus spécifique donc
plus motivant pour les
joueurs
FC
≤80%
max.
22. Développement de la P.M.A.
Ü Les intermittents :
1. Travail total par séance = 8 à
20 minutes,
2. Bloc de 6 à 15 minutes
LONG COURT
général spécifique
TEMPS
INTENS.
(V.A.M.)
INFRAMAX.
80 à 100%
MAX.
100%
SUPRAMAX.
100 à 130%
P.M.A. +
C.A.L.
P.M.A.max. + C.A.L. /
P.A.L.
23. Développement de la P.M.A.
Ü Les intermittents :
D’après M. Buchheit
Dév. VO2 max Dév. Capacité à
réitérer
Durée totale de
travail
10 à 22 minutes < 15 minutes
Durée d’une
série
> 8 minutes < 8 minutes
Durée inter-
séries
< 4 minutes
(meilleure inertie
du 2ème bloc)
> 7 minutes pour
récupération et
resynthèse de la
PCr complète
24. Développement de la P.M.A.
Ü Quelques remarques sur les intermittents :
Ü Au sujet des intensités :
Ü Des fourchettes de % pour permettre une progressivité,
Ü + elle est élevée et + il y a une intervention lactique (surtout si > 25 sec.) et
implication psychologique majorée,
Ü Au sujet des répétitions :
Ü On augmente la dimension aérobie,
Ü Au sujet des récupérations :
Ü Les récupérations longues et passives font descendre les paramètres aux
valeurs initiales et donc entraîne le déficit en O2 donc le lactate,
Ü Active pour travailler le métabolisme du lactate,
Ü Passive pour travailler en accumulation (retour au valeur basale).
Ü Au sujet des modalités de déplacements :
Ü + la distance de navette est courte et + les contraintes musculaires sont
importantes,
Ü Ajout de bondissements (verticaux et horizontaux)
25. Développement de la P.M.A.
Ü Périodisation :
Ü Des effets significatifs sur la P.M.A. après 8-10
semaines à raison d’au moins une fois par
semaine,
Ü Des effets significatifs sur la P.M.A. après 3
semaines à raison de 3 fois par semaine,
Ü Conseiller de faire un rappel à raison de 1-2 fois
semaines pendant la période de compétition
26. Capacité à répéter des
accélérations/sprints
Ü Nous pouvons distinguer dans ces capacités trois
types de travail :
Ü Le travail de départ / accélération et de vitesse,
Ü La capacité à répéter des sprints,
Ü Le travail technique (voir la coordination liée à la
locomotion).
27. Capacité à répéter des
accélérations/sprints
Ü Travail de départ /accélération et de vitesse :
Ü Exemple : départ et accélération sur 10 à 30 mètres à
100 % de la Vmax, 2 à 3 séries de 6 à 8 répétitions avec
un repos de 1 minutes et +,
Ü Le nombre de répétition devra varier en fonction de la
périodisation , de l’état des joueurs et pourra refléter la
quantité d’action reproduites en match,
Ü Les départs devront se rapprocher au plus des
conditions de match,
Ü Dans un soucis de contextualisation, le travail pourra
être réalisé avec balle.
D’après R. Veillette
28. Capacité à répéter des
accélérations/sprints
Ü Travail de départ /accélération et de vitesse :
Ü A varier en permanence dans une même séance :
Ü Intensité des signaux (faible à fort),
Ü Nature des signaux (sonore, visuel, tactile),
Ü Temps de latence du signal,
Ü Position de départ,
Ü Nature de l’action (en parallèle avec celle que l’on
retrouve dans l’activité),
Ü Insérer de la prise de décision.
D’après R. Veillette
La force des jambes devra aussi être travaillé
(interdépendance entre celle-ci et la faculté d’accélération)
29. Capacité à répéter des
accélérations/sprints
Capacité à répéter des sprints/accélération :
Nous pensons que le travail en intermittent court doit
permettre d’améliorer cette capacité,
Elle sera donc travaillée en parallèle du développement de
la P.A.M.
31. La course (≈ sprint)
POUSSER AU SOLGAINAGE
Ø Assurer la
transmission des
forces exprimées
au sol,
Ø Assurer la
verticalité du
tronc (prise
d’information).
Ø Propulser le
corps avec un
maximum de
vitesse
32. La course (≈ sprint)
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Fixateurs du tronc
(abdo. et
dorsaux/lombaires),
Ø Amplitude faible
(maintien des
alignements),
ØAppui : mobilisation du
tronc sur sur des
membres inférieurs fixés
(C.O.).
Ø Gainage « 4 faces »,
Ø Idem avec travail en
chaîne croisée,
Ø Idem avec travail des
membres supérieurs
avec ballon (dribbles,
création de déséquilibre
avec montée sur balle,
relation au sol)
Respect des
alignements
Ø Résistance inertielle,
Ø Résistance faible,
Ø Régime : isométrique,
Ø Qualités musculaire :
force maximale.
GAINAGE (transmission des forces et verticalité du tronc)
33. La course (≈ sprint)
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Chaîne des
extenseurs du membre
inférieur (fessier,
quadriceps, mollets),
Ø 130°≤Amplitude≤180°
*,
ØAppui distal (C.O.),
Ø Unilatéral (poussée
alternée vers l’avant).
Ø Presse,
Ø Demi-squat et quart
de squat,
Ø Fente avant,
Ø Montée sur
banc/caisse,
Ø Pliométrie basse.
+ Travail de pied
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible
(masse corporelle),
ØRégime : concentrique
(démarrage) puis
pliométrique,
Ø Qualités musculaire :
Force explosive et
endurance de force.
POUSSER AU SOL (vers l’avant)
34. Prise d’intervalle
GAINAGE
Ø Assurer la
transmission des
forces exprimées
au sol,
Ø Assurer la
verticalité du
tronc (prise
d’information),
Ø Maintien et
rétablissement de
la verticalité +
limiter les
déformations
dues aux
contacts.
POUSSER AU SOL
Ø Propulser le
corps avec un
maximum
puissance, malgré
une résistance
importante (vers
l’avant et
latéralement
selon le
placement de la
défenseuse
35. Prise d’intervalle
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Chaîne des
extenseurs du membre
inférieur (fessier,
quadriceps, mollets),
Ø 130°≤Amplitude≤180°,
ØAppui proximal (C.O.),
Ø Unilatéral (poussée
alternée vers l’avant, le
haut voire
latéralement).
ØPresse (2 à 1 jambe),
Ø Demi-squat et quart
de squat,
Ø Fente avant,
Ø Montée sur
banc/caisse,
Ø Pliométrie basse.
+ travail de pied « de
face ».
Ø Résistance inertielle
non guidée,
ØRésistance moyenne à
importante.
Ø Régime :
concentrique,
Ø Qualités musculaire :
force explosive,
puissance-force et
endurance de force.
POUSSER AU SOL(vers l’avant avec résistance externe)
36. Prise d’intervalle
GAINAGE (transmission des forces et verticalité du tronc)
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Rotateurs +
Fléchisseurs + Extenseurs
du tronc,
Ø Amplitude moyenne,
Ø Appui : mobilisation
de la ligne d’épaule sur
un bassin fixe.
Ø Abdominaux,
Ø Obliques,
Ø Dorsaux lombaires,
Ø Exercices sur ballon
suisse (bas du corps
fixé),
Ø Idem avec MB (bas
du corps fixé).
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance : moyenne
à importante,
Ø Régime : isométrique
versant concentrique ou
excentrique (maintien)
concentrique
(rétablissement),
Ø Qualités musculaire :
force,
Idem précédent
GAINAGE (Maintien et rétablissement de la verticalité + limiter les
déformations dues aux contacts)
37. Appuis et changement de
direction
POUSSER AU SOL
Ø Propulser le
corps avec un
maximum de
puissance/explosi
vité, latéralement
vers l’arrière ou
l’avant, malgré
une résistance
(masse corporelle
+ vitesse initiale
dans certains cas)
GAINAGE
Ø Assurer la
transmission des
forces exprimées
au sol,
Ø Assurer la
verticalité du
tronc (prise
d’information),
Ø Maintien et
rétablissement de
l’équilibre
(évitement par
« retrait du
tronc »)
38. GAINAGE (transmission des forces et verticalité du tronc)
Idem précédent
GAINAGE (Maintien et rétablissement de la verticalité + limiter les
déformations dues aux contacts)
Idem précédent
Appuis et changement de
direction
39. SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Chaîne des
extenseurs du membre
inférieur (fessier,
quadriceps, mollets),
Ø 130°≤Amplitude≤180°,
ØAppui distal sur tronc
fixé (C.O.),
Ø Unilatéral (poussée
explosive latérale vers
l’arrière ou sur la même
ligne).
ØPresse (2 à 1 jambe),
Ø Demi-squat et quart
de squat,
Ø Fente latérale,
Ø Montée sur
banc/caisse latérale,
Ø Pliométrie basse
latérale.
+ travail de pied latéral.
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible à
importante (masse
corporelle + adversaire),
Ø Régime :
concentrique,
pliométrique ou stato-
dynamique,
Ø Qualités musculaire :
puissance -force et
force-explosive.
POUSSER AU SOL (poussée latérale)
Appuis et changement de
direction
40. Sauts (1)
POUSSER AU SOL
Ø Propulser le corps
avec
puissance/explosivité
vers le haut et ± vers
l’avant), malgré une
résistance (masse
corporelle),
GAINAGE
Ø Assurer la
transmission des
forces exprimées
au sol,
Ø Assurer
l’équilibre et la
verticalité.
42. SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Chaîne des
extenseurs du membre
inférieur (fessier,
quadriceps, mollets),
Ø 140°≤Amplitude≤180°,
ØAppui distal sur tronc
fixé (C.O.),
Ø Unilatéral (poussée
explosive vers le haut
et/ou vers l’avant) ou
bilatéral (pivot) après
élan.
ØPresse,
Ø Demi-squat et quart
de squat,
Ø Fente avant,
Ø Montée sur
banc/caisse,
Ø Pliométrie basse.
+ Travail de pied
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible à
importante (masse
corporelle + adversaire),
Ø Régime : pliométrique
ou concentrique,
Ø Qualités musculaire :
force explosive.
POUSSER AU SOL (projection vers le haut)
Sauts (1)
43. Sauts (2)
POUSSER AU SOL
Ø Propulser le corps
avec
puissance/explosivité
vers le haut, malgré
une résistance
(masse corporelle),
GAINAGE
Ø Assurer la
transmission des
forces exprimées
au sol,
Ø Assurer
l’équilibre,
Ø Résister à la
déformation
pouvant résulter
au niveau des
membres
supérieurs à
cause de
l’impact du
ballon.
44. GAINAGE (transmission des forces et verticalité du tronc)
Idem précédent
Sauts (2)
POUSSER AU SOL (projection vers le haut)
Idem précédent mais l’orientation du saut peut être variable (amplitude
faible) et sans élan préalable
+ élévation et verrouillage isométrique des membres supérieurs
45. Réception
POUSSER AU SOL
Ø Propulser le
corps avec un
maximum de
vitesse
ROTATION DU TRONC
PAR RAPPORT AU
BASSIN
Ø Permettre
l’orientation des
appuis vers la cible et
l’orientation du buste
perpendiculairement
à celle-ci.
GAINAGE
Ø Assurer la
transmission des
forces exprimées
au sol,
Ø Assurer
l’équilibre et la
verticalité.
46. Réception
ROTATION DU TRONC PAR RAPPORT AU BASSIN
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Rotateurs du tronc,
Ø Amplitude moyenne,
Ø Appui : mobilisation
de la ligne d’épaule sur
un « bassin fixe ».
Ø Oblique,
Ø Idem sur ballon suisse,
Ø Rotation avec
résistance.
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible,
Ø Régime :
concentrique,
Ø Qualités musculaire :
force,
47. GAINAGE (transmission des forces et verticalité du tronc)
Idem précédent
Réception
Idem précédent
POUSSER AU SOL (vers l’avant)
48. Lancer
GAINAGE
Ø Assurer un point
de stabilité pour
le travail du
membre
supérieur,
Ø Assurer la
verticalité du
tronc (prise
d’information).
ROTATION DU TRONC
PAR RAPPORT AU
BASSIN
Ø Lors de l’armer,
amener le ballon loin
derrière,
Ø Lors du lancer
initier le mouvement.
ACTION DU MEMBRE
SUPERIEUR
Ø Lors de l’armer,
rotation externe et
rétropulsion du bras
(relâchement),
Ø Lors du lancer,
rotation interne,
antépulsion du bras et
extension du coude
(projection explosive de
la balle).
50. Lancer
ROTATION DU TRONC PAR RAPPORT AU BASSIN
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Rotateurs du tronc,
Ø Amplitude moyenne,
Ø Appui : mobilisation
de la ligne d’épaule sur
un bassin « à fixer »
(phase aérienne).
Ø Oblique,
Ø Idem sur ballon suisse,
Ø Rotation avec
résistance.
Ø Rotation assis ballon
suisse avec ou sans
résistance.
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible,
Ø Régime :
concentrique (armer) et
pliométrique (lancer),
Ø Qualités musculaire :
force et explosivité,
51. Lancer
ACTION DU MEMBRE SUPERIEUR (armer haut)
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Rétropulseur de
l’épaule :
Amplitude importante
Course horizontale vers
l’arrière
Ø Rotateur externe :
Amplitude 90°
Coude à 90°
Ø Elevateur de l’épaule
:
Ø Fléchisseur dorsal du
poignet et inclinaison
ulnaire
Ø Tirage poulie basse,
Ø Travail avec élastique
(rotateur/élévateur),
Ø Elévation latérale
avec position haute
maintenue à 90°,
Ø Exercices avec
haltères/élastique
(poignet).
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible
(geste coulant),
Ø Régime :
concentrique et
isométrique (élévateur)
Ø Qualités musculaire :
relâchement et force,
52. Lancer
ACTION DU MEMBRE SUPERIEUR (armer bas)
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Rétropulseur de
l’épaule :
Amplitude importante
Course « verticale » vers
le bas puis vers l’arrière
Ø Rotateur externe :
Amplitude 90°
Ø Elevateur de l’épaule
:
Amplitude maximale
Ø Fléchisseur dorsal du
poignet et inclinaison
ulnaire
Ø Tirage poulie basse,
Ø Tiragge nuque,
Ø Travail avec élastique
(rotateur/élévateur),
Ø Elévation latérale
avec position haute
maintenue à 90°,
Ø Exercices avec
haltères/élastique
(poignet).
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance faible
(geste coulant),
Ø Régime :
concentrique,
Ø Qualités musculaire :
relâchement et force,
53. Lancer
ACTION DU MEMBRE SUPERIEUR (lancer)
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Antépulsion de l’épaule :
Amplitude importante
Course horizontale vers
l’avant
Ø Rotateur interne :
Amplitude 90°
Ø Elévateur de l’épaule :
Amplitude maximale
Ø Extenseur du bras :
Amplitude importante
Rq. : Rôle important des
antago. pour la précision.
Ø Fléchisseur du poignet
Ø Développé couché,
Ø Idem (+ rotation
membres inférieurs),
Ø Exercices des rotateurs
avec élastique,
Ø Elévation latérale avec
position haute maintenue à
90°,
Ø Exercices avec
haltères/élastique
(poignet).
+ Exercices de
coordination
Ø Résistance inertielle non
guidée,
Ø Résistance faible,
Ø Régime : pliométrique
(pré-étirement) stato-
dynamique (pré-étirement
mais temps d’arrêt),
Ø Qualités musculaire :
puissance-vitesse,
54. NeutralisationGAINAGE
Ø Assurer un point
de stabilité pour
le travail du
membre
supérieur,
Ø Assurer la
verticalité du
tronc,
Ø Limiter les
déformations
dues au contact.
POUSSER AU SOL
Ø Propulser le
corps avec un
maximum de
vitesse
ACTION DU MEMBRE
SUPERIEUR
Ø Contrôle de la
joueuse,
Ø « Ancrage »,
Ø Abaisser le bras
porteur dans le cas
échéant.
55. Neutralisation
ACTION DU MEMBRE SUPERIEUR
SPÉCIFICITÉ GESTUELLE EXERCICES
(exemple)
SPÉCIFICITÉ MÉCANIQUE
Ø Antépulsion :
Adducteur du bras
Amplitude importante,
Ø Fléchisseur du
membre supérieur :
Amplitude faible +
course externe,
Ø Muscle de l’épaule :
Rq. : Action avec membres
à des hauteurs différentes.
Ø Fléchisseur des doigts,
Ø Abaiseur de l’épaule.
Ø Résistance inertielle
non guidée,
Ø Résistance importante
(poids adversaire qui
résiste),
Ø Régime :
concentrique et
isométrique,
Ø Qualités musculaire :
Force maximale et
Puissance-force,
56. Neutralisation
Idem précédent
POUSSER AU SOL (vers l’avant)
GAINAGE (transmission des forces et verticalité du tronc)
Idem précédent
GAINAGE (Maintien et rétablissement de la verticalité + limiter les
déformations dues aux contacts)
59. Pour spécialiser selon les postes
Ailier plus
souvent à
l’arrêt
Pivot
marche
moins
Ailier fait plus de
courses rapides
et sprints
Arrière fait
plus de
courses
lentes
D’après E. Dott
60. Ü À priori, des axes de travail seraient
différenciables selon les postes :
Ü Ailier : capacité à répéter des sprints (40 mètres),
Ü Arrière : capacité à répéter des accélérations
(env. 10 mètres le plus souvent),
Ü Pivot : endurance de force (cf. actions
spécifiques).
Tout va dépendre de la disposition des joueuses sur le
terrain en attaque et en défense et du projet de
jeu.
Pour spécialiser selon les postes
62. Ü À priori, des axes de travail seraient différenciables
selon les postes :
Ü Ailier : renforcement des membres supérieurs pour
action de lancer et puissance des membres inférieurs
plutôt sur un versant vitesse,
Ü Arrière : renforcement des membres supérieurs pour
action de lancer et puissance des membres inférieurs
plutôt sur les versants force/vitesse,
Ü Pivot : renforcement des membres supérieurs pour
action de lancer et puissance des membres inférieurs
plutôt sur les versants force.
Pour spécialiser selon les postes
63. Majoritairement
des actions avec
contact pour
arrière et n°3
Majoritairement
des actions
sans contact
pour ailier
Pour spécialiser selon les postes
D’après E. Dott
64. Ü À priori, des axes de travail seraient différenciables
selon les postes :
Ü N°2 et n°3 : Force du membres supérieurs et inférieurs
pour améliorer les actions avec contact.
Pour spécialiser selon les postes
66. La coordination
Ü La coordination motrice est au centre du système de
la performance sportive au handball,
Ü Nous pouvons les catégoriser en 2 grandes famillles :
Ü Celles liées à la locomotion,
Ü Celles liées à l’activité.
67. La coordination liée à la
locomotion
Ü Obj. : améliorer la qualité et l’efficience des
déplacements,
Ü 4 facteurs peuvent être abordés :
Ü Le facteur technique
Ü Le facteur propulsif
Ü Le facteur d’explosion musculaire
Ü L’efficience des qualités de force et de vitesse
Gammes athlétiques
(travail de pied)
Travail de la foulée (corde
à sauter, cerceaux,
échelles)
Musculation et gammes de
démarrage
Cf. précédent
68. La coordination en attaque
Dissociation ceinture
scapulaire et pelvienne
(courir/ sauter + actions
membres sup.)
Dissociation entre les 2
membres inférieurs
(prise d’appuis,
débordement et
impulsion)
Orientation des appuis
au sol (la maintenir vers
la cible)
Dissociation entre la
bras lanceur et le non
lanceur (fixation de
l’épaule opposée au
lancer)
Dissociation bras tronc
(écartement du bras
lanceur et élévation du
coude)
Dissociation épaule,
avant-bras et main
(augmenter le nombre
de trajectoire possible)
69. La coordination en défense
Dissociation membres
inférieurs et supérieurs
Dissociation entre les
deux jambes
Dissociation entre les 2
bras
70. La coordination au handball
Ü Travail multi-segmentaire axé sur la coordination
générale avec recherche de continuité dans les
action.
Ü Exemples d’exercices :
Ü Lancers de médecine-ball,
Ü Corde à sauter,
Ü …
Pour permettre un
meilleur transfert, il
s’agira de retrouver
au fil des évolutions
des coordinations
spécifiques (ex.
Dissociation ceinture
pelvienne et
scapulaire)