3. 3
La démarche
des états généraux du travail social
Mme. Sabine FOURCADE
Directrice générale
de la Direction Générale de la Cohésion
Sociale
4. 5
« Refonder ou rénover le travail social ?»
M. Marcel JAEGER
Professeur titulaire de la chaire
de Travail social et d'intervention sociale
du Conservatoire national des arts et métiers
(Cnam)
6. 7
Présentation des premiers éléments
issus des trois régions
« L’intervention sociale dans le cadre de la politique
de l’hébergement et de l’accès au logement »
« La place de l’usager dans l’intervention sociale »
7. 8
Restitution Languedoc-Roussillon
Travail social au prisme de la politique
d’hébergement et accès au logement
Mme Anne Hanquez, Conseil général de l’Hérault
Mme Christine Brusque, Conseil général du Gard
9. Etats généraux du travail social
10
Concevoir des
politiques
sociales visant
un objectif de
bien être, de
cohésion sociale
et d’inclusion
sociale
Repenser le
travail social au-
delà même de
l’implication des
seuls travailleurs
sociaux et
impliquer tous
les intervenants
dits sociaux
Considérer que
le travail social
peut devenir un
outil de politique
publique et pas
seulement une
porte d’entrée
10. Etats généraux du travail social
11
Pour ce faire, la réflexion s’est centrée sur les problématiques concernant
l’intervention sociale sur la thématique de l’hébergement/logement, avec
deux portes d’entrée :
Personnes sans logement : sans abris, expulsées sans solution,
suite à une situation de rupture (personnes victimes de violences intra
familiales, jeunes mis « à la porte »), en perte d’autonomie (sans titre
de séjour, en situation de handicap ou de vieillissement) en risque de
marginalisation à défaut d’une réponse immédiate (notion d’urgence).
Personnes mal logées ou en risque de perdre le logement : vivant
dans un logement présentant un danger pour la santé et la sécurité ou
des conditions matérielles indécentes, ou entrainant des
consommations énergétiques importantes ne pouvant être assumées
financièrement. Personnes en impayés de loyers dans l’incapacité de
résorber leurs dettes et risquant une résiliation du bail.
11. Etats généraux du travail social
12
La DRJSCS a adressé les invitations aux membres du
Comité de pilotage (EGTS), ainsi qu’aux intervenants
sociaux de la région LR, notamment ceux des PDALPD et
PDAHI.
Les conseils généraux du Gard, de l’Hérault, de la Lozère
et des Pyrénées Orientales se sont chargés des invitations
en interne. Par ailleurs, conjointement à la DRJSCS, ils ont
porté la préparation et l’animation du groupe de travail.
13. Etats généraux du travail social
La
personne
La coordination
des acteurs
Les pratiques
professionnelles
La formation
des
intervenants
14
Problématiques
14. Etats généraux du travail social
Perception des professionnels des difficultés
que peut rencontrer la personne pour accéder à
un droit ou un accompagnement
15
15. Etats généraux du travail social
Les difficultés à la formation des intervenants
pour favoriser la participation de la personne à
son accompagnement
16
16. Etats généraux du travail social
17
Les difficultés d’articulation entre plusieurs
intervenants dans l’accompagnement de la
personne
17. Etats généraux du travail social
18
Les difficultés des professionnels pour favoriser la
participation de la personne à son
accompagnement
Entendre
une demande
18. Etats généraux du travail social
Des
compétences
à diversifier
19
Répondre à une
demande
19. Etats généraux du travail social
20
Des contraintes externes liées aux
cadres réglementaires, au modes
d’évaluation ou de financement :manque
de moyens (financier et de temps), pénurie de l’offre de
logement et d’hébergement…
Multiplication des dispositifs, des
acteurs du public: empilement, cloisonnement,
morcellement des dispositifs, éparpillement sur plusieurs
missions, sentiment d’impuissance et de « bricolage »,
situations hors critères d’attribution,
Manque de lisibilité du
pilotage, qui décide ? qui pilote ? qui fait?
Des organisations qui manquent de
souplesse :des attentes institutionnelles qui ne
permettent pas de « penser » les interventions ,de co
construire et d’ évaluer avec les personnes, des temporalités
qui ne sont pas adaptées au rythme des personnes
Agir dans un contexte et dans une organisation contraintes
21. Etats généraux du travail social
22
Nous devons ne pas
oublier que le travail
social a des atouts…:
22. Etats généraux du travail social
23
Un contexte
économique difficile
Des choix
budgétaires contraints
Des dispositifs limités
… et qu’il évolue
dans un contexte
dont il ne peut
porter seul la
responsabilité
25. 26
Restitution Languedoc-Roussillon
« L’accompagnement social dans le champ
de l’hébergement et de l’accès au logement dans l’Aude »
Mme Marie PERRIN-LACOUR
Conseillère technique en travail social
DRJSCS Languedoc Roussillon
26. 27
Restitution Provence Alpes Côte d’Azur
Contexte des travaux sur la « Place des usagers »
M. Gérard SANVICENS
Fédération É.P.I.C.E
trésorier du CCPAM,
administrateur de L’URIOPSS PACA-Corse
28. 29
Restitution Corse
« La place de l’usager et prise en compte globale »
Angèle LIÉGAULT - DDCFPT Haute-Corse
Jean FEIBELMAN- Educateur spécialisé, formateur
29. 30
Thématique globale : La place de l’usager et sa prise en
compte globale en tant que personne.
Modalités de travail : 2 ateliers de travail sur les mêmes
thématiques, de 20 à 30 personnes
Axe 1 : Comment conjuguer l’intervention sociale individuelle et
l’intervention sociale d’intérêt collectif?
Axe 2 : Comment penser la participation et la co-construction avec les
usagers?
Axe 3 : Quelles influences ou conséquences à la prise en compte de
l’usager sur la pratique professionnelle du travailleur social?
Restitution des ateliers de travail corses
30. 31
Définitions :
Intervention individuelle : relation en face à face
Intervention collective : dans le cadre d’un groupe
Rappel la notion d’Accompagnement : de la personne elle-même, de la
personne en lien avec autrui, de la personne dans la société
Objectif commun : participer à la construction de l’individu.
Notion de parcours, en fonction des personnes, de leurs désirs et
possibilités, de leurs besoins et de leur capacité d’adhésion.
Complémentarité des interventions
Nécessité de se coordonner et de travailler en réseau afin de s’adapter
Réflexions sur la temporalité :
Le temps s’impose aux professionnels et usagers : hiérarchiser l’urgence
Mais donne un cadre au processus engagé
Dissocier le temps « économique, administratif » de la prise en charge & le
temps « psychique » d’accompagnement de la personne, de la relation d’aide.
Comment conjuguer l’intervention sociale individuelle et
l’intervention sociale d’intérêt collectif?
31. 32
Enjeux :
Associer la personne et faire émerger ses potentialités, la valoriser
Sortir le travail social d’une logique marchande,
Améliorer l’efficience des politiques publiques et instaurer une culture du débat
Développer l’exercice de la citoyenneté pour chacun
Quels moyens et outils développer?
Des lieux neutres hors institutions
Création de groupes de parole d’usagers au sein des structures
Mieux informer les usagers et adapter les supports de communication dans les
structures, installer des boites à idées
Faire entrer les usagers dans les instances de décision des structures
Intégrer ces notions à la formation des travailleurs sociaux
Définition : Participation et co-construction
o Notion de sensibilisation de la personne ,
o Recherche d’adhésion pour la mise en place d’un projet
oNotion de citoyenneté
2 niveaux :
o Niveau des individus et structures
o Participation des usagers à la définition et à l’évaluation des politiques publiques.
Comment penser la participation et la co-construction avec
les usagers ?
32. 33
Contexte :
o Loi 2002-2 : davantage de formalisme à l’intervention des travailleurs sociaux mais
réduction de leur disponibilité et possibilité d’action
o 2009 : inscription dans les contenus des formations initiales de la prise en
compte de l’usager dans la pratique professionnelle des travailleurs sociaux.
Un environnement complexifié :
Pluralité des acteurs accueillis
Multiplicité des intervenants dans le champ social (dont bénévoles, aidants
informels…)
Multiplicité des dispositifs et des compétences
La nécessité de l’actualisation des connaissances et modes
d’intervention des travailleurs sociaux
Insuffisance de la formation continue sur la connaissance des publics
Reposer le concept d’évaluation et professionnaliser les acteurs sur le sujet
Quelles influences ou conséquences à la prise en compte de
l’usager sur la pratique professionnelle du travailleur social ?
33. 34
Échanges avec la salle
M. Cyprien AVENEL
Animateur de la journée
Adjoint au chef de la Mission
Analyse Stratégique, Synthèses et Prospective
de la Direction Générale de la Cohésion Sociale
35. 36
Table ronde N°1
« Quelle place pour l’usager dans l’intervention sociale ?
»
Animateur :
M. Gérard SANVICENS : Fédération É.P.I.C.E, trésorier du CCPAM, administrateur de
L’URIOPSS PACA-Corse
Intervenants :
M. Marcel JAEGER : Professeur titulaire de la chaire de Travail social et d'intervention
sociale du Cnam
M. Jacques PAPAY : Formateur consultant en méthodologie de l’action sociale et médico-
sociale
Mme Dominique PION : Membre du CCRPA – PACA
M. Salah BOUFOUDI : Membre du CCRPA-PACA
Mme Françoise VAGNER : Membre du comité national des retraités et personnes âgées
ancien membre du CESE
M. Jean-Jacques COIPLET : Directeur Général Agence Régionale de Santé Corse
M. François MARCAGGI : Responsable du pôle « missions sociales et développement
social local » , Direction des solidarités et de la santé , Conseil général de Corse du Sud
37. Méthodologie
Questionnaires envoyés par internet aux acteurs du
travail social en PACA par la DRJSCS
Centralisation des réponses par la DRJSCS
Traitement des 60 questionnaires par le groupe de
travail
38. Précautions
méthodologiques
Échantillon non représentatif
L'objectif de cette présentation est d’amorcer le
débat
Ont été retenu les principaux points récurrents ;
ainsi, il ne s’agit pas d’une liste exhaustive
La troisième question et les fiches d’actions
inspirantes seront exploitées pour le mois de Juin
(de manière exhaustive cette fois)
40. Qui a répondu ?
Les réponses viennent de
•18 Directeurs (dt une réponse collective de 15 Dir.)
•14 Cadres du TS
•9 d’Apprenants le TS, collectivement
•4 de Bénévoles et 4 de Présidents d’ass.
•4 de Travailleurs Sociaux
•3 de Formateurs (dt une réponse collective
•Et 1 d’un CFC, 1 de Ch Mission, de 1 de Consultant,
•1 de Psychologue
41. Les réponses de quelles
structures ?
19 Org. de Formation
13 Struct. d’Hébergement
5 CCAS
5 EHPAD
4 CMS de CG et 1 CG
2 CHRS
2 Struct. d’accueil pour Handicapés et 2 pour Handicapés psychiques et 1
Struct. Alzheimer
1 Association de Solidarité, 1 du collectif des asso. De TS, 1 Centre
Hospitalier, 1 Centre social, 1 SAVS, 1 asso. de Soins palliatifs, 1 SSID, 1
Asso tutélaire, 1 d’Urgence sociale,
et ... 1 d’usagers
42. Questions (rappel)
Comment analysez vous la manière dont la
place des usagers est reconnue et prise en
compte aujourd’hui dans le champ de
l'intervention sociale ?
Avez-vous des pistes d'amélioration à proposer
pour que la question de la place des usagers soit
mieux prise en considération dans la
construction des offres de services sociaux et
médico-sociaux ?
Avez-vous connaissance ou avez-vous mis en œuvre
des actions inspirantes dans ce domaine ?
(+ Fiche projet)
44. L’impact de la loi 2002-2
Prise de conscience (institutions et
professionnels)
Mise en place d’instances de
participation
Évolution positive
45. Impact pourtant limité…
Sujet trop peu évoqué
Pas assez d’acteurs mobilisés autour de
cette question
Absence d’informations aux usagers
Constat qui peut s’étendre à la
participation citoyenne en général
46. L’instrumentalisation
Dans certaines institutions ou associations, mise en
place d’instances pour « être dans les clous » du
point de vue réglementaire sans pour autant une
volonté ou effectivité réelles
Avis des usagers uniquement consultatif et sans
conséquences réelles
Usager trop souvent pris comme « alibi »
47. La crise de représentativité
Présence récurrente des « mêmes usagers » dans
les instances
Difficulté à mobiliser les « invisibles »
Les usagers les plus investis sont souvent les mieux
dotés d’un point de vue socioculturel
Problème qui ne concerne pas seulement l’usager
dans le travail social
48. L’inégalité dans la relation
Inégalité consubstantielle du contrat
Usager en position de souffrance
Regard « surplombant », posture condescendante
Prise en compte du besoin mais pas nécessairement
de l’attente
Défiance des professionnels car remise en question
potentielle de cette inégalité dans la relation
49. Culture professionnelle
« Décalage culturel » entre le travailleur social et
l’usager
Poids socio-historique de la logique « d’assistance »
Ambiguïté de l’empathie : au lieu de « se mettre à la
place en pensée », l’intervenant peut avoir tendance
à « penser à la place »
50. La complexification
Complexification des procédures, parfois illisibles
Inflation des règlementations et des normes
Nouveaux dispositifs qui n’intègrent pas toujours la
place de l’usager
« Millefeuille » institutionnel et technique
Réponses « catégorisées »
Pluri-professionnalité et segmentation des
professions
51. La formation
Nécessité de développer la formation (initiale et
continue) sur ces questions
La déqualification a pour effet de mettre face aux
usagers des professionnels non formés à ces
questions
Hypothèse que le renouvellement générationnel (de
par la formation) améliorera la prise en compte de
l’usager
52. L’usager
Difficulté à mobiliser ou à motiver
L’usager parfois individualiste : pense à l’intérêt individuel
avant l’intérêt collectif
L’usager pense que « tout lui est dû »
L’usager a parfois des difficultés de compréhension
même lorsque l’on tente de le faire participer
53. Les moyens
Pas ou peu de moyens (financiers, matériels et
humains) dédiés à la participation des usagers
Le surtravail oblige les professionnels à faire passer
cette question au second plan
55. Les pistes d’amélioration 1
Créer de nouvelles instances
Plus associer dans les instances déjà existantes
Favoriser la participation des usagers dans
l’élaboration des diagnostics territoriaux
Associer les usagers à l’élaboration des politiques
publiques
Favoriser la participation dans les instances
décisionnelles
56. Les pistes d’amélioration 2
Créer des outils : recueil de la parole de
l’usager , communication envers les usagers…
Développer de nouveaux modes de communication
(accessibilité et évolutions technologiques)
57. Les pistes d’amélioration 3
Créer un dossier unique de l’usager
Créer des espaces de réflexion partagés
(professionnels et usagers)
Meilleure coordination entre les acteurs pour un
même usager
Reconnaître le bénévolat et l’action associative
(statut, formation)
58. Les pistes d’amélioration 4
Créer un organisme « centralisateur »
d’informations
Améliorer la formation des travailleurs sociaux
Modifier les représentations sociales
Développer les moyens : financiers, effectifs,…
59. 60
Table ronde N°2
« L’intervention sociale dans le cadre de la politique de
l’hébergement et de l’accès au logement» »
Animatrice :
Mme Nadine ROUILLON : ANDASS
Intervenants :
Mme. Sabine FOURCADE : Directrice générale de la direction générale de la cohésion
sociale
M. Eric KÉRIMEL : Travailleur social – Historien
Mme Christine MALAFRONTE :Directrice du foyer de Furiani , CHRS et maison relais
Mme Corinne MARTELAT : Membre du CCRPA – Languedoc Roussillon
M. Didier DUPHIL : Membre du CCRPA – Languedoc Roussillon
Mme Anaïs CASTELLA : Etudiante deuxième année en formation d'éducateur spécialisé à
l'IRTS de Montpellier
M. Jacques FRAISSE : Directeur général IRTS, membre du COPIL
Mme Elsa PIOU : Pôle Ressource Développement Social, Pyrénées-Orientales
61. 62
Restitution de la table ronde N°1
« Quelle place pour l’usager dans
l’intervention sociale ? »
M. Gérard SANVICENS
Fédération É.P.I.C.E
trésorier du CCPAM,
administrateur de L’URIOPSS PACA-
Corse
Animateur de la table ronde
62. 63
Restitution de la table ronde N°2
« L’intervention sociale dans le cadre de
la politique de l’hébergement et de
l’accès au logement»
Mme Nadine ROUILLON
ANDASS
Animatrice de la table ronde
63. 64
Perspectives et modalités d’organisation
des travaux en vue des assises
interrégionales de juin 2014
Directeurs Régionaux
M. Jacques CARTIAUX, DRJSCS –PACA
M. Alain DABEK, DRJSCS – Corse
M. Pascal ETIENNE, DRJSCS - Languedoc-Roussillon