Formation Soigner ses TIC ccommunautaires - AGIR, novembre 2011
1. UNE FORMATION
SUR LES ENJEUX QUE SOULÈVENT
LES PRATIC COLLABORATIVES
ET LES RÉSEAUX SOCIAUX
2. Une formation conçue en 2010-2011 et animée par :
Sylvie Jochems Professeure, École de travail social
Co-animée par:
Katherine Macnaughton-Osler Collaboratrice, Kamo Web
En partenariat avec :
2
3. Initier les personnes participantes aux praTIC
collaboratives, aux réseaux sociaux et à leurs enjeux:
1. Initier les personnes participantes à l'histoire du
développement des TIC dont Internet afin de mieux saisir leur
rôle dans la mondialisation néolibérale.
2. Exposer les personnes participantes aux nouveaux discours
sur la conjoncture post-industrielle, notamment par les
métaphores «société de l'information», «société du/des
savoir/s», «capitalisme cognitif» afin, de mieux contextualiser
les politiques d'innovation et les programmes adressés aux
milieux communautaires et féministes.
S. Jochems (UQAM) 3
4. 3. Proposer des concepts et une typologie pour mieux
analyser ce que sont les usages des TIC dans les mouvements
communautaires et féministes.
4. Amorcer une réflexion critique sur les enjeux que
supposent les praTIC collaboratives des acteurs et actrices des
milieux communautaires et féministes.
5. Développer des habiletés techniques pour que les
personnes participantes s'approprient les outils du web 2.0 pour
les groupes communautaires, de femmes et leurs
regroupements au Québec.
S. Jochems (UQAM) 4
5. Cadre général
de la formation
• 1 journée d'analyse et de
discussion
• ½ journée d'ateliers « PraTIC »
• Des outils …
S. Jochems (UQAM) 5
6. Cadre général de la formation
Site web PraTIC http://www.pratic.uqam.ca/
6
7. Cadre général de la formation
Page facebook https://www.facebook.com/PraTICcomm
7
8. CONTEXTE DE
LA FORMATION
(2010-2011) Le projet-pilote :
o Qui sommes-nous?
http://www.pratic.uqam.ca/index.php/qui-sommes-nous-
(2012-2014) Un projet à moyen terme
o Obtenir une subvention du MELS
o En collaboration avec la FAFMRQ
o et le Réseau québécois des tables régionales de groupes de femmes
o Améliorer la formation
o Offrir la formation dans différentes régions du Québec
S. Jochems (UQAM) 8
9. PLAN DE
LA FORMATION
Web 2.0
• Réseaux sociaux? Pratiques collaboratives?
• Portrait statistique au Québec
• Des principes et caractéristiques des usages des TIC
Introduction aux grands enjeux
• La fracture numérique et la société des savoirs?
• Critiques sociales
PraTIC communautaires
• Enjeux économiques
• Enjeux sociaux
• Enjeux politiques
• Enjeux éthiques S. Jochems (UQAM) 9
10. Acceptez-vous que l’on prenne
des photos de cette formation ?
Comme pour les autres regroupements, nous partageons ces photos
via la page facebook, le site web PraTIC communautaires
et dans nos rapports d’activités
10
12. Un peu d’histoire … de votre histoire !
• La 1ère fois que vous avez pitonné sur un clavier d’ordinateur
?
• Votre 1er ordinateur ?
• Du traitement de texte que vous utilisiez ?
• De votre 1er courriel que vous avez envoyé ?
• De votre 1er téléphone sans-fil ?
• De votre 1er téléphone cellulaire ?
S. Jochems (UQAM)
13. TIC
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
ET DE LA COMMUNICATION
● 1940 – le début de l'informatique
● 1945 – le premier micro-ordinateur
● 1965 – l'hypertexte (Ted Nelson)
● 1969 – Arpanet, le premier Internet
. 1975 – Création de la cie Microsoft
. 1981 – MS-DOS
● 1985 – le réseau des superordinateurs (backbone)
-- Projet GNU et Free Software Fondation (Richard Stallman)
. 1990 – Windows 3.0
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
--
. 1994 – World Wide Web (Tim Berners-Lee)
. 1996 – premiers navigateurs, explosion de l'Internet
. 1999 -- 1er téléphone Blackberry (RIM)
. 2004 – Facebook
. 2006 – Twitter
S. Jochems (UQAM) 13
. 2009 - (janvier) 1 génération Ipad, tablette électronique
ère
14. INTERNET,
UNE RÉVOLUTION?
Les TIC, qu'est-ce
que ça change ?
Échange
Réf: Jochems, 2011; Cardon, 2010;
Cardon et Granjon, 2010
S. Jochems (UQAM) 14
15. 1er postulat à propos du « déterminisme technologique »
UNE CHOSE EST CERTAINE …
LES TECHNOLOGIES NE DÉTERMINENT PAS
LE SENS DU MONDE
MAIS …
LES USAGES DES TIC LE
PEUVENT !
S. Jochems (UQAM)
16. Les usages des outils du web 2.0 peuvent contribuer à ce que
16
17. Présentation du CDÉACF: http://www.slideshare.net/cdeacf/le-web-20-principes-usages-et-outils
Présentation préparée par le CDEACF disponible sur SlideShare:
http://www.slideshare.net/cdeacf/le-web-20-principes-usages-et-outils
17
18. Le Web 2.0, c'est ...
L'expression Web 2.0 a été proposée pour désigner ce qui est
perçu comme un renouveau du Web.
L'évolution ainsi qualifiée concerne aussi bien les technologies
employées que les usages.
usages
En particulier, on qualifie de Web 2.0 les interfaces permettant
aux internautes d'interagir à la fois avec le contenu des
pages mais aussi entre eux.
L'expression a été lancée par Tim O'Reilly en 2004, et s'est
imposée à partir de 2007.
Définition de Wikipédia
Extrait présentation préparée par le CDEACF disponible sur SlideShare:
http://www.slideshare.net/cdeacf/le-web-20-principes-usages-et-outils
S. Jochems (UQAM) 18
19. Passif Actif
Lecture Écriture/Lecture
Statique Dynamique
Contribution de l'organisme Contribution des usagères
Posséder Partager
Unidirectionnel Interactif
Codage HTML Traitement de texte (WYSIWYG)
Extrait de la présentation préparée par le CDEACF disponible sur SlideShare:
http://www.slideshare.net/cdeacf/le-web-20-principes-usages-et-outils
19
20. Extrait de la présentation préparée par le CDEACF disponible sur SlideShare:
http://farm1.static.flickr.com/92/234525331_855ad80469.jpg http://www.slideshare.net/cdeacf/le-web-20-principes-usages-et-outils
20
21. 2e postulat
LES USAGER-E-S DES TIC SONT À LA FOIS
LECTEURS/AUTEURS/DESTINATAIRES/ÉM
ETTEURS
S. Jochems (UQAM)
22. CARDON, Dominique (2010). La démocratie Internet. Promesses et limites, éditions Seuil, p. 43.
S. Jochems (UQAM) 22
23. S. Jochems (UQAM)
Les Québécois toujours adeptes des médias sociaux en 2011
Au Québec, 73 % des internautes, ou 59 % des adultes , réalisent au
moins une activité sur les médias sociaux minimalement une fois par mois .
Les activités qu’ils préfèrent en 2011 sont :
de consulter du contenu (69,9 % des internautes),
d’interagir (56 % des internautes)
ou d’entretenir un profil (par exemple sur Facebook, LinkedIn, MySpace ou encore
Twitter : 52 % des internautes),
tandis que des activités comme le relais d’information (40,6 % des internautes)
et la création de contenu (36 % des internautes) sont moins populaires .
UnE internaute québécoisE c’est une personne de 18 ans et plus qui utilisent Internet.
CEFRIO (2011). L’engouement pour les médias sociaux au Québec, .NeTendances, vol. 2, no1
23
24. 3e postulat
LES USAGES DES TIC ONT UN SENS
PARFOIS DES SENS DIFFÉRENTS D’UNE PERSONNE À L’AUTRE
!
S. Jochems (UQAM)
25. • Qu'est-ce qu'un site de réseautage dit
« réseau social »?
• Au Québec, en 2010... en pourcentage %
o Combien d'adultes québécois ont visité un site de
réseautage ?
o Combien d'adultes québécois ont participé à un
site de réseautage ?
S. Jochems (UQAM) 25
27. • Qu'est-ce qu'un Blogue?
• Au Québec, en 2010... en pourcentage %
o Combien d'adultes québécois ont consulté un blogue ?
o Combien d'adultes québécois ont écrit ou exprimé un
commentaire sur un blogue ?
S. Jochems (UQAM) 27
29. • Qu'est-ce qu'un micro blogue?
• Au Québec, en 2010... en pourcentage %
o Combien d'adultes québécois ont écrit un
commentaire sur un micro-blogue ?
S. Jochems (UQAM) 29
33. Près du tiers des internautes québécois qui utilisent les médias
sociaux y ont déjà suivi une marque, une entreprise, un organisme ou
un ministère (31 %), par exemple sur Facebook ou Twitter,
et c’est un peu plus de la moitié de ces derniers qui ont déjà
interagi avec une entreprise ou un organisme (56 %) sur un média
social .
Dans ce contexte, il est difficile pour les organisations québécoises
d’ignorer ce moyen de communication privilégié auprès de leur clientèle.
CEFRIO (2011). L’engouement pour les médias sociaux au Québec, Netendances, vol. 2, no1, p. 4.
S. Jochems (UQAM) 33
36. 1. Les TIC ne déterminent pas les usages des humains (anti-
« déterminisme technique »)
2. Les usagerEs des TIC sont à la fois
lecteurs-auteurs-émetteurs-destinataires
3. Les usages des TIC ont un sens (ou des sens!)
4. Les usagerEs des TIC peuvent être
des acteurs sociaux, des actrices sociales
5. Les liens sociaux sur le web sont réels
6. Parler, écrire, communiquer = agir !
S. Jochems (UQAM) 36
38. Le titre de la recherche “PraTIC aux Pratiques”: Votre participation au projet est volontaire
usages des Technologies de l’information et de Votre participation à ce projet de recherche est
communication (TIC) de groupes de femmes du volontaire et vous pouvez vous retirer en tout temps
Québec. sans aucun préjudice.
Le but de la recherche Cette recherche a pour Les mesures prises pour protéger votre
but de comprendre les discours d’actrices de anonymat et la confidentialité de vos
groupes de femmes du Québec sur leurs usages réponses. Les verbatim du groupe de discussion,
des technologies de l’information et de l’enregistrement numérique de la discussion et les
communication (TIC). Plus particulièrement, cette notes rédigées lors de la discussion seront gardés
recherche analyse la diversification des pratiques sous clé et détruits à la fin de la recherche.
d’engagement. Elle s’inscrit dans le cadre d’une
thèse de doctorat réalisée au programme de
Service social de l’Université de Montréal L’anonymat des énoncés, des discours, est
conjointement avec l’université McGill. assuré particulièrement lors de l’analyse, de
l’interprétation et de la diffusion des résultats.
Le cas échéant, nous pouvons faire un atelier composé
de personnes qui ne souhaitent pas être enregistrées audio.
S. Jochems (UQAM) 38
40. QUESTIONS DES ACTEURS ET ACTRICES COMMUNAUTAIRES
1. L’INTERVENTION SOCIALE
Peut-on faire de l’intervention sociale via les outils web?
Quelles sont les limites des formations en ligne ?
Comment concevoir un atelier en ligne, un site web qui fonctionne ?
Comment continuer à briser l’isolement si le canal devient virtuel?
Au niveau de l'intervention = quelles balises?
2. LIENS AVEC LA POPULATION
Comprendre comment le Web peut-il nous aider à mieux faire connaître notre
mission?
Comment développer les moyens pour faire connaître et promouvoir les services
de notre organisme par l'intermédiaire des outils ?
Accès aux TIC pour les personnes en situation de pauvreté.
S. Jochems (UQAM) 40
41. 3. LIENS AVEC NOS MEMBRES
L’usage de ces outils web comportent-ils des avantages et des inconvénients pour
la vie associative de notre groupe?
Devrait-on inscrire l'organisme sur Facebook afin de rejoindre le plus de membres
possibles et faire la promotion des activités de l'organisme ?
Décalage générationnel: Nos membres plus âgées et/ou moins à l'aise avec la
technologie se sentiraient-elles laissées pour compte?
Important de réfléchir sur cet aspect parce que nos organismes prennent
conscience des risques et du soutien, si c’est possible.
S. Jochems (UQAM) 41
44. La responsabilité sociale et pertinence professionnelle de s'en
préoccuper :
• «Le travail social n’est pas à l’écart des influences de la société de
l’information, même s’il n’en prend pas une conscience nette, même s’il n’en
perçoit pas toutes les interpellations et même s’il se positionne encore sur
certains sujets de manière défensive. Il doit pourtant s’interroger, de sa
place, sur le concept même de société de l’information :
• société de l’information pour qui ? Pour servir quelles finalités ?
Avec quels types d’appropriation sociale ? Pour quels usages ? Au
service de quels besoins sociaux ? Pour quelles opportunités ?
Avec quels dangers et donc quelles précautions à prendre ? Avec
quels risques en termes d’exclusions ou de nouvelles exclusions? »
(Conseil du travail social, France, 2001).
S. Jochems (UQAM) 44
45. PraTIC communautaires Intervention auprès de jeunes
Enjeux sociaux Briser l’isolement, informer, contacter unE
intervenantE
S. Jochems (UQAM) 45
46. PraTIC communautaires Intervention en violence conjugale
Enjeux sociaux voir Lumière Boréale notamment « sécurité sur
Internet »
S. Jochems (UQAM) 46
47. PraTIC communautaires
GROUPES D’ENTRAIDE
Enjeux sociaux Intervention auprès de petits groupes
S. Jochems (UQAM) 47
49. QUESTIONS DES ACTEURS ET ACTRICES COMMUNAUTAIRES
1.BUDGET DE L’ORGANISME
Peut-onfaire des économies de temps, d’argent avec le web?
Quels sont les coûts reliés à l'utilisation des médias sociaux ?
Est-ce que cela réduit réellement les Coûts des publicités ? Difficultés de publication
dans les médias communautaire ? Délais des publications ? Suppression des coûts
des envois postaux ?
Comment trouver des subventions pour permettre le développement de notre
organisme?
S. Jochems (UQAM) 49
50. 2. ALTERNATIVES
Y a-t-il moyen de faire des campagnes de financement efficaces via les outils
web ?
Que sont les logiciels libres?
3. ORGANISATION DU TRAVAIL
Quel temps de travail consacré à sa mise à jour ?
Je représente un organisme communautaire qui s’est inscrit récemment à des
réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook. […] Nous souhaitons évaluer la
pertinence d’investir du temps à ce type de ressources pour un organisme
communautaire qui a peu de ressources.
S. Jochems (UQAM) 50
57. Réduire les coûts de la téléphonie et
des déplacements de représentation
S. Jochems (UQAM) 57
58. Logiciels libres : Un logiciel libre est un logiciel dont la licence dite
libre donne à chacun le droit d'utiliser, d'étudier, de modifier, de
dupliquer, de donner. Les logiciels libres constituent une alternative à
ceux qui ne le sont pas (qualifiés de « propriétaires »).
S. Jochems (UQAM) 58
59. Creative commons : OBNL consacrée à développer le champ de travaux créatifs pour les autres
tout en étant dans la légalité et le partage. L’organisation a créée plusieurs licences connues sous le
nom de Creative Commons licences. Les licences CC constituent un ensemble de licences régissant
les conditions de réutilisation et/ou de distribution d'oeuvres (notamment d'oeuvres multimédias
diffusées sur Internet). Ces licences restreignent seulement quelques droits (ou aucun) sur les
documents au lieu des droits d'auteurs (copyright) traditionnel, qui sont plus restrictifs.
S. Jochems (UQAM) 59
61. QUESTIONS DES ACTEURS ET ACTRICES COMMUNAUTAIRES
1. GOUVERNANCE INTERNE
Est-ce que notre groupe peut avoir plus de pouvoir ?
Peut-on favoriser la démocratie à l’intérieur de notre groupe?
2. ACTION PUBLIQUE
Quels sont les avantages et inconvénients à mobiliser et organiser une action collective via le
web?
Quel est le meilleur moyen de mobiliser la population avec ce type d’outils ? Quelle est l'utilité
d'un blogue pour un organisme comme le nôtre , comme outil de mobilisation ?
Quelle est la place des femmes au sein de la société de l'info et des savoirs ? (celle qu'on ne
nous donne pas vs. celle qu'on choisirait de ne pas prendre)
La société de l'information et du savoir passe-t-elle vraiment par Facebook?
Important de réfléchir sur cet aspect parce que nos organismes prennent conscience des
risques et du soutien, si c’est possible.
S. Jochems (UQAM) 61
63. Prendre la parole et publier sur un
blogue, c’est prendre du pouvoir
S. Jochems (UQAM) 63
64. « Prenez le contrôle de la technologie! »
Voir la rubrique “trucs techno”: Contourner la censure en toute légalité;
Apprendre la vidéo citoyenne ; Témoigner Par la vidéo et le blogue; Et la
rubrique “Actions” comme très bon exemple de campagne citoyenne médiatisée
par les TIC.
S. Jochems (UQAM) 64
67. Société de l'information? (SMSI 2003; 2005)
• « Une société soumise à une quintuple mutation : le déplacement de la
composante économique principale (passage d’une économie de production à
une économie de service) ; le glissement dans la structure des emplois
(prééminence de la classe professionnelle et technique) ; la nouvelle centralité
acquise par le savoir théorique comme source de l’innovation et de la
formulation de politiques publiques ; la nécessité de baliser le futur en
l’anticipant ; l’essor d’une nouvelle technologie intellectuelle tournée vers la
prise de décision » (Mattelart, 2001, p. 55-56).
• Octobre 2009. Elinor Ostrom reçoit le prix Nobel d'économie. Elle est la
première femme de l'histoire à le recevoir. Politologue de formation, elle
s'intéresse à l'action collective et aux biens publics. L'une de ses œuvres
majeures est publiée en 2007 sous le titre Understanding Knowledge as a
Commons: From Theory to Practice.
Réf.: Communautique ; Jochems (2007) « La fracture numérique, un problème social? » […] PUQ; Blogue « Savoirs
féministes, un bien commun. Forum 2010 » http://forumiref-rf.blogspot.com/
S. Jochems (UQAM) 67
68. • Société du savoir (UNESCO) et les politiques d'innovation sociale
Société du savoir
(OCDE) ?
o Les universités productrices de savoirs scientifiques
• Des politiques publiques et programmes au Québec:
o Le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de
l'Exportation (MDEIE) a mis sur pied le « programme de soutien et de
valorisation du transfert des connaissances» ;
o Le ministère des Services gouvernementaux (MSG) a élaboré son «
Fonds de la société de l'information » ainsi que le « Gouvernement en
ligne ».
Réf.: Communautique ; Jochems (2007) « La fracture numérique, un problème social? » […] PUQ; Blogue « Savoirs féministes, un
bien commun. Forum 2010 » http://forumiref-rf.blogspot.com/
S. Jochems (UQAM) 68
69. En quoi ça concerne les milieux communautaires et les
groupes de femmes?
• Des problèmes sociaux: la fracture numérique!
Les enjeux d'ACCÈS
Les enjeux d'ACCESSIBILITÉ
Les enjeux d'USAGES
Les enjeux d'APPROPRIATION... citoyenne!
Réf.: Communautique ; Jochems (2007) « La fracture numérique, un problème social? » […] PUQ;
Jochems (2007) « PraTIC en action communautaire au Québec », […] PUQ; Blogue « Savoirs féministes,
un bien commun. Forum 2010 » http://forumiref-rf.blogspot.com/
S. Jochems (UQAM) 69
70. • S'élève Contre cette nouvelle forme de capitalisme
« informationnel » (Castells, 1998), un capitalisme « cognitif »
(Moulier Boutang, 2007)
• Mobilise Pour :
o [...] des enjeux de démocratisation des sciences et des techniques :
la place de la recherche scientifique dans un monde durable, le statut
des biens communs de la connaissance, la démocratisation des
choix scientifiques et technologiques dans nos sociétés, le contrôle
démocratique à mettre en place face à la montée en puissance des
technologies de rupture (du Bits, de l’Atome, du Neurone et du
Gène), l’éthique et la responsabilité sociale des chercheurs. (Forum
mondial 2009 « Sciences et Démocratie»)
S. Jochems (UQAM) 70
71. La pensée libertaire et Internet
• Portée par une critique « artistique » ie libérer les individus pour les
rendre plus authentiques et créatifs (Boltanski et Chiapello, 1999)
• Libérer les subjectivités individuelles: écrire, dire, faire voir,
commenter, converser, discuter, prendre position (Cardon, 2010)
• Valoriser l'intelligence collective: partager, coopérer, collaborer,
contribuer, co-écrire
o « Dans des sociétés du savoir, les valeurs et les pratiques de créativité et
d’innovation joueront un rôle important, ne serait-ce que par leur capacité à
remettre en cause les modèles existants, afin de mieux répondre aux besoins
nouveaux des sociétés. La créativité et l’innovation conduisent également à
promouvoir des processus de collaboration d’un type nouveau, qui se sont
déjà révélés particulièrement fructueux » (Ambrosi, Pimienta et Peugeot, 2005).
S. Jochems (UQAM) 71
73. QUESTIONS DES ACTEURS ET ACTRICES COMMUNAUTAIRES
1. ÉCRIRE SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
Quelles sont les informations que nous pouvons transmettre sur
facebook, twitter, notre site web, ...;
Quels sont les dangers ?
Quelles sont les limites à respecter dans la diffusion de
l’information ?
Sur facebook, par exemple, il faut décider de qui on accepte les
demandes d'amitié, sans vraiment savoir de quel individu ou de quel
groupe il s'agit. Or, il est souvent très fastidieux de faire les recherches
appropriées pour mieux connaître les organismes ou les individus en
question.. Les commentaires négatifs sur le babillard sont également
compliqués à gérer.
À qui appartient le contenu transmis sur facebook, twitter, etc?
S. Jochems (UQAM) 73
74. 2. CODES ÉTHIQUE ET DÉONTOLOGIQUE
Comment ne pas franchir la ligne entre vie personnelle et professionnelle ?
Les propos tenus par les membres sont-ils endossés automatiquement par
l’organisme?
Confidentialité des membres : règles à suivre... Nous sommes préoccupés si conflit
existerait entre la clause de confidentialité et l'objectif premier de ce site [facebook].
Possibilité de faire revivre à des femmes des expériences traumatisantes (un troll qui
mettrait un lien vers l'image d'un fétus par exemple)
On se questionne beaucoup sur la pertinence du facebook pour y inscrire les
organismes..quelque histoires d’horreur sur le bitchage qui se fait et sur les
problèmes de confidentialité que doit gérer le groupe après…
Nous devons aussi savoir quels enjeux il y a au niveau de la confidentialité et du
contenu possible.
Réflexion sur la confidentialité dans les échanges et dans les messages transmis
ex : écrire sur le « mur » ou en privé?
Comment se prémunir des masculinistes ?
S. Jochems (UQAM) 74
77. Nétiquette Ce que vous ne feriez pas lors d’une
Nétiquette
PraTIC communautaires conversation réelle face à votre
Enjeux éthiques correspondant, ne prenez pas l’Internet
comme bouclier pour le faire.
S. Jochems (UQAM) 77
78. PraTIC communautaires Nétiquette et modération d’un
Enjeux éthiques groupe d’entraide sur un forum
S. Jochems (UQAM)
78
80. PraTIC communautaires Les enfants en ligne
conseils et outils pour les e-
Enjeux éthiques parents
S. Jochems (UQAM) 80
81. Ce que l’on sait …
Le Regroupement des Auberges du Cœur du Québec procède
Regroupement des Auberges du Cœur du Québec
en 2010-2011 à une démarche de réflexion sur les principes
éthiques à tenir compte dans leurs usages des médias sociaux.
Une collecte et analyse de codes éthique ou déontologique des
Une collecte et analyse de codes éthique ou déontologique
organismes communautaires est en cours 2011- …
Même l’Ordre professionnel des travailleurs sociaux du
Québec (OPTSQ) est en démarche pour tenir compte des TIC
Québec (OPTSQ)
dans la pratique du TS.
S. Jochems (UQAM) 81
83. 2 textes distribués:
JOCHEMS, Sylvie (2011). Section « Les technologies de l'information et de la
communication (TIC): Qu’est-ce que ça change? », extrait du Chap. 6 “La
communication en action communautaire” dans PANET-RAYMOND, Jean et Jocelyne LAVOIE,
Les pratiques d’action communautaire au Québec, PUQ.
NB : Texte diffusé dans le cadre de la formation
« Soigner ses TIC communautaires »
avec la permission des éditeurs,
Jean Panet-Raymond et Jocelyne Lavoie.
JOCHEMS, Sylvie (2007). «La fracture numérique: un problème social?» dans H.
Dorvil (ed) Les problèmes sociaux: théories et méthodologies de l'intervention sociale,
tome IV, PUQ.
Pour consulter les autres références, voir la bibliographie sur le site de la formation en ligne à :
http://www.pratic.uqam.ca/
S. Jochems (UQAM) 83