1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 9
IL Y A DES VÉRITÉS
ABSOLUES
Tout ne change pas !
l’Humanisme athée
Quel rapport avec la Fin des Temps ?
En quête d’inspiration musicale
L’odyssée d’un compositeur
ivé
3. 3
Camille venait de sortir de son œuf.
Une nouvelle petite chenille toute poilue était née
dans un monde hostile. Mais Camille était futée,
elle survivrait sûrement. Bien plus, elle serait
prospère.
Il faut dire qu’elle était vorace et elle ne tarda
pas à grandir. De temps à autre, Camille s’arrêtait
de mâchonner pour observer le monde alentour.
Au-dessus du buisson qui constituait son univers,
il y avait l’immensité de l’azur. Au-dessous, il
n’y avait que le sol terreux. Il lui arrivait de se
demander d’où elle venait, sans pouvoir répondre.
Elle se disait qu’elle avait dû naître par hasard.
Ou peut-être s’était-elle créée toute seule...
Parfois, elle croyait apercevoir des formes,
des ombres qui voletaient dans l’air. Mais pour
elle, ces silhouettes étaient un pur produit de son
imagination. En tout cas, elles n’appartenaient
pas à son univers.
Et voilà qu’un jour, l’une de ces mystérieuses
créatures vint se poser près d’elle. Sous le coup de
la surprise, Camille s’arrêta de mâcher.
– Qui es-tu? demanda-t-elle brusquement.
– Tu ne reconnais plus tes semblables main-
tenant ? Je suis un papillon. Un jour, toi aussi tu
deviendras papillon. Un beau matin, tu quitteras
ton petit buisson, tu prendras ton envol, et tu
découvriras le vaste monde !
– Moi, un papillon ? Ça m’étonnerait, protesta
Camille. Je suis une chenille, un point c’est tout !
Maintenant, si tu veux bien m’excuser, il faut que
je…
– Écoute un peu, reprit patiemment le papillon
pour essayer de lui expliquer les choses. Voilà ce
qui va se passer. D’abord, tu t’enrouleras dans un
cocon. Ensuite, tu hiberneras pendant plusieurs
semaines. Et puis, un beau jour, tu te réveilleras
et tu sentiras des picotements tout le long de ton
corps : ce sont les fluides qui s’écouleront dans
tes ailes – les ailes qui auront poussé pendant
ton sommeil. Tu agiteras les pieds et, à ta grande
surprise, tu découvriras que tu n’as plus que six
pattes, au lieu des dizaines que tu avais aupa-
ravant. Et en plus, elles seront beaucoup plus
longues ! Alors là, tu vas commencer à te sentir
très à l’étroit dans ton cocon : tu vas faire une
attaque de claustrophobie, et tu vas te forcer un
passage pour sortir. Une fois sortie, tu t’examine-
ras quelques instants, tu battras un peu des ailes
et hop! te voilà dans les airs.
– C’est absurde ! rétorqua Camille. Tu me
prends pour une débile ? Tu vois bien que je suis
une chenille !
Le papillon essaya bien de la persuader, mais
en vain. De guerre lasse, il finit par se résigner :
– Comme tu voudras, dit-il tristement en
prenant son envol.
Dans les jours qui suivirent, chaque fois que
Camille venait à penser au papillon, elle prenait
un petit air satisfait et disait avec beaucoup
d’assurance :
– Complètement absurde, son histoire !
Et puis un jour, Camille crut entendre un
chuchotement :
– Fabrique-toi un cocon.
La voix semblait venir de l’intérieur, mais ce
n’était pas la sienne. C’est complètement dingue !
se dit-elle en haussant les épaules. Et elle décida
de l’ignorer.
Hélas, c’est ainsi que se termine notre histoire :
L’hiver venu, les feuilles que Camille aimait tant
se flétrirent, tombèrent sur le sol et moururent.
Et, peu de temps après, le même sort fut réservé à
notre pauvre Camille.
Cela vous donne-t-il à réfléchir ? Certaines
personnes, comme Camille, sont tellement sûres
que leur vision étriquée de la vie est la bonne,
qu’elles passent complètement à côté de la
merveilleuse réalité des choses.
CURTIS PETER VAN GORDER est membre bénévole à plein
temps de la Famille Internationale au Proche-Orient.
LA chenille
qui ne voulait
pas voler
Par Curtis Peter Van Gorder
« Un beau
matin, tu
quitteras
ton petit
buisson, tu
prendras
ton envol,
et tu
découvriras
le vaste
monde ! »
4. 4
absolues
I L Y A
V É R I T É S
e réfléchissais à l’état du monde actuel et au fait qu’un grand
nombre de nos jeunes n’ont plus de respect pour Dieu et leurs
semblables. J’estime que l’éducation moderne est largement responsable de cet
état de choses, étant donné qu’aujourd’hui, on enseigne aux jeunes gens qu’il n’y
a pas de vérité absolue. C’est le principe fondamental et sous-jacent de l’éducation
moderne : « Il n’existe pas de vérité absolue. Tout est relatif, on ne peut être sûr de rien. »
Pour ma part, je suis convaincu que ce principe a pour but de détruire la foi en Dieu, qui
est l’Absolu ! Il n’y a qu’à voir la façon dont l’athéisme s’en est pris à tous les domaines de
la connaissance humaine qui prouvent l’existence d’un Dieu parfait. À commencer par la reli-
gion ! La stratégie était subtile : « Aucune religion n’est mauvaise en soi. Donc, on ne peut pas dire
qu’une religion particulière soit la vraie religion. Les différentes religions ne sont, après tout, que des
inventions humaines. Par conséquent, comment pourrait-on affirmer qu’il y en a une qui soit meilleure
D E S
A B S O L U E S
Par David Brandt Berg
J
5. 5
que les autres ? » Autrement dit,
en matière de religion, il n’y a
pas de vérité absolue. L’objectif
de cette démarche étant, bien
entendu, de détruire la foi en Dieu.
Une fois débarrassés de Dieu et
de la religion, les athées devaient
ensuite s’attaquer à la philosophie,
pour prouver qu’il n’existait pas de
philosophie parfaite ; qu’en soi,
aucune philosophie n’est ni bonne
ni mauvaise, ni vraie ni fausse.
L’histoire est un autre domaine
qui prouve l’existence de Dieu. La
justice divine qui décide de l’essor
et du déclin des différents empi-
res, selon qu’ils étaient bons ou
cruels, est une preuve indiscutable
de l’existence de Dieu et de Ses
lois. Il fallait donc que les athées
discréditent l’histoire. Désormais,
il est de bon ton d’affirmer que les
personnages historiques, que l’on
considérait jusque là comme des
héros, n’étaient rien d’autre que
des scélérats, afin de démystifier
et vilipender les vrais héros et les
artisans du bien dans l’histoire.
On a également amputé les
mathématiques de leurs certitu-
des : « Deux et deux ne font pas
obligatoirement quatre puisqu’on
n’est pas certain que deux soit
vraiment deux et que quatre soit
vraiment quatre. Supposons que
deux égale trois, alors deux et deux
font six, sauf que le deuxième deux
n’est peut-être pas égal à trois, il
pourrait être égal à quatre… » Autre-
ment dit, il n’y a plus rien d‘absolu,
plus aucun ordre : c’est le comble
de l’incertitude et de la confusion !
On a réservé le même traite-
ment à la musique, qui n’est plus
de la musique – juste du bruit.
Pas besoin que ce soit harmo-
nieux ni agréable à entendre. Il
n’y a pas de bonne ou de mau-
vaise musique, puisqu’on s’est
débarrassé des règles.
Prenez les arts plastiques : dans l’art moderne, il
n’y a plus aucune règle esthétique, aucun impératif
de beauté ! C’est le chaos le plus total ! Pas besoin
d’avoir un sens ni un ordre quelconque. Si l’on peut
détruire tout ce qui a une signification, si l’on peut
prouver que les choses n’ont pas de sens, alors cela
veut dire qu’il n’y a pas d’ordre, pas de finalité, pas
de plan. Et par conséquent, pas de Grand
Architecte non plus.
Autrefois, l’art et la musique obéissaient à des
règles esthétiques très précises pour produire des
œuvres magnifiques, mais de nos jours, la tendance
est à l’abandon de ces règles. Dans ces deux disci-
plines, les « artistes » d’avant-garde – les chefs de
file et les « libres-penseurs » – ont jeté les règles
par-dessus bord, et le résultat est là : confusion,
laideur, vulgarité. La musique n’a plus besoin d’être
mélodieuse, ce n’est plus qu’une immense cacopho-
nie, une suite de sonorités infernales ! La peinture
n’a plus besoin d’être belle, la plupart des tableaux
modernes ne montrent qu’un amas de couleurs et
de formes hideuses.
Les libres penseurs se sont attaqués à l’idée de
création de la même façon : il fallait qu’ils arrivent à
prouver que le monde physique n’obéit à aucune loi,
aucun plan, aucun dessein; et par conséquent, qu’il
n’y a pas de Créateur. Le monde n’est plus que le pro-
duit d’une évolution chaotique due au hasard.
« L’univers s’est créé tout seul, par accident ! »
S’il y a des règles, s’il y a de l’ordre dans le monde,
s’il y a un plan ou un dessein quelconque, cela prouve
qu’il y a Quelqu’un qui dirige, Quelqu’un qui fait les
règles, qui met de l’ordre dans les choses, et qui a un
plan et un dessein. Alors, pour détruire toute foi en
l’Absolu – et donc toute foi en Dieu –, il faut détruire
cet ordre et cette cohérence. « On ne peut être sûr de
rien, tout est relatif ! Comment peut-on être sûr de ce
qu’on lit dans la Bible ? De ce qu’on apprend en his-
toire ? Et puis, la religion, la philosophie, notre connais-
sance du monde physique, il faut prendre tout ça avec
un grain de sel ! Voyez-vous, en musique comme en
peinture, la beauté est un concept tout à fait arbitraire
et subjectif ! Tout est relatif d’ailleurs, on ne peut être
sûr de rien ! » Voilà les mots d’ordre dont on nous rebat
les oreilles !
Si l’on peut établir que toutes ces disciplines ne
nous amènent à aucune certitude, cela prouve que la
perfection n’existe pas et, par conséquent, que Dieu
n’existe pas. On en revient au postulat athée selon
lequel il n’y pas de lois et, partant, pas de Législateur.
L’athéisme
s’en est pris
à tous les
domaines
de la
connaissance
humaine qui
prouvent
l’existence
d’un Dieu
parfait.
5
6. 6
Jésus disait : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et
la vie » (Jean 14:6). Mais si, comme on voudrait nous
le faire croire, rien n’est certain et tout est relatif,
alors il n’y a pas de vérité, donc pas de Christ ! Pour
tenter de prouver que Dieu n’existe pas, ces athées
devaient détruire les notions de vérité,
d’absolu, de raison, d’ordre, de bien et de mal, de
vrai et de faux, etc.
Pour se débarrasser de Dieu, il fallait qu’ils se
débarrassent des absolus, comme les notions de
bien et de mal, de sens et de finalité. Et on a rem-
placé tout ça par la démence, l’aberration, le chaos
le plus total !
Bien entendu, les auteurs de ce crime contre
l’humanité ne seront certainement pas d’accord avec
moi, vu qu’une école de psychologie moderne pré-
tend que « personne n’est vraiment fou, et personne
n’a toute sa raison ; chacun est différent, voilà tout !
Dans ces conditions, qui peut s’arroger le droit de
dire que quelqu’un est fou ou qu’il ne l’est pas ? »
Il ne peut y avoir d’ordre social sans lois ni règles
de conduite. Cela implique que ceux qui font les lois
et ceux qui sont censés leur obéir sont convaincus
que certaines choses sont bonnes et d’autres mau-
vaises. Or, croire au bien et au mal c’est supposer
qu’il existe un Législateur Suprême qui nous a donné
ces lois, et que l’on appelle Dieu.
Donc logiquement, les athées sont condamnés à
devenir des anarchistes, des nihilistes sans foi ni loi
qui ne reconnaissent aucun ordre, aucune cohé-
rence, aucun plan ni aucun dessein : il n’y a que le
néant ! Ce faisant, en créant le chaos et la confu-
sion, ils font le jeu du Diable et l’aident à atteindre
son objectif ultime qui est d’anéantir la création de
Dieu.
À la lumière de ce qui précède, une éducation qui
se veut révolutionnaire de nos jours sera une édu-
cation qui retourne à Dieu. Pour que la vie retrouve
son sens, nous devons retourner à la vraie foi dans
la religion, au concept de Création en sciences, à
l’idée d’amour vrai en philosophie, à un dessein dans
l’histoire, à la vérité en littérature, à la beauté dans
les arts, à l’harmonie en musique, aux règles en
mathématiques, aux notions de bien et de mal dans
le comportement, à l’ordre dans le gouvernement, et
à Dieu — le Créateur universel, le Grand Architecte —
en toutes choses. Dieu seul peut donner un vrai sens
à la vie, alors n’ayons pas peur de retourner à Dieu
dans notre éducation, dans chaque discipline, dans
chaque domaine !
Retournons au bon sens et
à la cohérence, retournons au
modèle créé par l’Architecte divin
qui organise tout selon des règles
bien précises. Par les gouverne-
ments, Il amène l’ordre au lieu de
l’anarchie et du désordre social.
Il donne un sens à l’Univers, une
raison d’être aux planètes. Il rem-
plit notre cœur d’amour, Il nous
donne la paix de l’âme, la santé
physique, le repos de l’esprit, le
bonheur, et la joie de vivre. En
plus, Il nous enseigne que « la
clé de la sagesse c’est de révérer
l’Eternel » (Proverbes 9:10).
Nous devons voir Dieu en
toutes choses, pour leur donner
un sens, une cohérence, une
signification et un but : la perfec-
tion du Royaume de Dieu ! Les
incroyants voudraient instaurer
le chaos et la destruction, mais
nous qui croyons en Dieu avons le
devoir d’apporter la paix, l’ordre,
la raison de l’existence qu’Il nous
a transmis dans Ses lois – comme
les notions de bien et de mal, et
les vérités absolues hors desquel-
les il est impossible de trouver la
paix, l’ordre ou le bonheur.
Dieu merci, il y a des vérités
absolues et des règles divines
qui nous permettent de distinguer
entre le bien et le mal, et de trou-
ver le bonheur grâce à Son amour
et à Ses lois d’amour parfaitement
raisonnables. Puisse Dieu vous
amener à connaître Jésus, car Le
connaître est la vie éternelle
(Cf. Jean 17:3) — et la vérité abso-
lue ! •
Nous devons
voir Dieu
en toutes
choses,
pour leur
donner
un sens,
une
cohérence,
une
signification
et un but :
la perfection
du Royaume
de Dieu !
7. 7
Pour parler simplement, l’huma-
nisme, c’est l’homme qui cherche à se
débrouiller tout seul sans Dieu.
— Tim LaHaye, La Bataille pour l’esprit humain
L’humanisme est la religion qui déifie
l’homme et détrône Dieu.
— Homer Duncan, L’humanisme athée
L’humanisme est un point de vue phi-
losophique qui professe que l’homme,
n’ayant qu’une vie, doit rechercher son
propre bonheur, et que ce bonheur est
une fin en soi qui ne requiert ni l’autori-
sation ni l’aide d’aucune source surna-
turelle ; et que, en tout état de cause, le
surnaturel n’existe pas.
— Corliss Lamont, Philosophie de l’humanisme
L’humanisme affirme
que l’homme est la valeur
suprême de l’univers et qu’il
est le seul à pouvoir résoudre
les problèmes de celui-ci.
— John Eidsmoe, Le Juriste chrétien
L’humanisme place l’homme au
centre de l’univers et en fait la
mesure suprême de toutes choses.
L’homme tout seul, qui ne veut
rien savoir d’autre que ce qu’il peut
découvrir par ses propres moyens,
et qui n’accepte aucune norme en
dehors de lui-même.
— Francis Schaeffer, Le Manifeste chrétien
Qu’est-ce que l’humanisme athée ?
• Il vaut bien mieux être craint
qu’être aimé.
— Niccolo Machiavelli (1469–1527)
• Les choses sont entièrement
ce qu’elles paraissent être,
et derrière… il n’y a rien.
— Jean-Paul Sartre (1905–1980)
• La connaissance de l’au-delà
ne peut se faire qu’au détriment
d’une partie de l’intelligence qui est
nécessaire à la compréhension du
monde présent.
— Immanuel Kant (1724–1804)
• Dans le christianisme, la
moralité et la religion ne rejoignent
à aucun moment la réalité. La foi
signifie seulement le refus de savoir
ce qui est vrai.
— Friedrich Nietzsche (1844–1900)
• Le véritable croyant bénéficie
au plus haut degré d’une protection
contre le danger de certaines
névroses pathologiques ; en
assumant une névrose universelle,
il s’épargne la tâche de se créer une
névrose personnelle.
— Sigmund Freud (1856–1939)
• Mon objectif dans la vie est de
détrôner Dieu.
— Karl Marx (1818–1883)
Les piliers de l’incroyance
Tout comme il existe des piliers de la foi qui, dans chaque religion, servent de modèles aux fidèles,
l’humanisme séculaire a ses « grands penseurs » ou ses « piliers ». Voici ce que déclarent certains d’entre eux :
À propos du “Relativisme moral”
Sans Dieu, il n’y a aucune
raison d’être bon, aucune raison
d’agir avec amour, étant donné
que la bonté et l’amour procèdent
de Dieu. Une fois que l’homme a
éliminé Dieu, il ne lui reste plus
que la satisfaction égoïste de ses
propres désirs et de ses envies.
« Le cœur est tortueux par-dessus
tout, et il est méchant : Qui peut
le connaître ? » (Jérémie 17:9,
Louis Segond). Au bout du compte,
c’est tout ce qu’il vous restera :
la méchanceté ! Après tout, si
Dieu n’existe pas, pourquoi votre
sens du bien et du mal serait-il
meilleur que celui d’un autre ?
De quel droit peut-on vous dire ce
qui est bien et ce qui est mal ?
Les gens finissent par faire ce
qui leur plaît et ce qu’ils ont envie
de faire. Il n’y a qu’à observer le
monde actuel pour voir où nous
mène cette mentalité. Avouez que
c’est effarant !
— David Brandt Berg
8. 8
D
ANS LA SOCIETE MULTICULTURELLE
D’AUJOURD’HUI, on constate une ten-
dance de plus en plus marquée à prôner
ce qu’on appelle « le relativisme moral ».
Cela veut dire que l’on se refuse à porter
un jugement sur les croyances et les comportements
des gens en vertu du principe selon lequel « tout est
relatif ».
Par exemple, il y a des choses que nous consi-
dérons comme mauvaises, voire répugnantes, mais
qui, dans d’autres cultures, sont des coutumes tout
à fait acceptables. Certes, c’est une vertu chrétienne
que d’être tolérant et compréhensif envers les autres,
mais lorsqu’on s’incline devant des croyances ou
des pratiques qui vont directement à l’encontre des
deux grands commandements de Dieu (aimer Dieu et
aimer son prochain), on se fourvoie complètement !
Ce relativisme moral est la conséquence directe d’une
philosophie qu’on appelle « l’humanisme athée ».
L’humanisme moderne remonte à l’époque de la
Renaissance. Les grands noms de la Renaissance
que furent Léonard de Vinci ou Desiderius Erasme,
pour ne citer qu’eux, sont aujourd’hui considérés
comme des pionniers de l’humanisme. D’ailleurs,
eux-mêmes se considéraient déjà comme huma-
nistes. Pour eux, l’humanisme consistait à redonner
une dimension humaine aux arts, à la science et à la
philosophie, alors que depuis des siècles ces disci-
plines étaient assujetties à la religion qui, à l’époque,
était minée par la superstition. En tout cas, ces
précurseurs de l’humanisme moderne proclamaient
leur foi en Dieu.
En revanche, l’humanisme athée d’aujourd’hui est
un système de pensée très différent. Les humanis-
tes modernes soutiennent que la foi en Dieu est irra-
tionnelle : celle-ci n’a donc aucune place dans leur
vision du monde. Ils croient qu’il n’y a rien d’autre
que le monde physique et que le surnaturel n’existe
pas ; et ils en concluent que l’homme est son propre
dieu.
La plupart des humanistes modernes sont égale-
ment de fervents défenseurs de la théorie de l’Évo-
lution. L’ironie de la chose c’est que, de plus en plus,
l’Évolution apparaît comme un système de croyances
— et non pas « une science », comme l’affirment les
humanistes. C’est une croyance en l’invisible, puis-
que ce qu’il serait plus exact d’appeler les processus
de “macroévolution”– c’est-à-dire l’évolution d’une
espèce en une autre – et les preuves qui étayent
cette théorie, sont tout aussi invisibles que le monde
Coup d’œil sur le futur
l’humanisme
athée et sa
place
dans le
contexte de
la Fin des
Temps
Par Scott MacGregor
9. 9
de l’esprit. À la différence près, cependant, que
le processus et les preuves de la macroévolu-
tion sont inexistantes, tandis que le monde de
l’esprit est, lui, bien réel et bien vivant. De plus
en plus de scientifiques honnêtes n’hésitent pas
à déclarer que la théorie de l’Évolution a toutes
les caractéristiques d’une religion, ce qui fait de
l’humaniste un individu tout aussi irrationnel que
celui qui a des convictions religieuses et qu’il se
plaît à ridiculiser.
Les humanistes athées disent que l’homme
peut régler ses problèmes tout seul. Ils soutien-
nent que la religion est depuis toujours la prin-
cipale cause des problèmes de ce monde. Mais
lorsqu’on observe les institutions et les person-
nes qui s’emploient à aider l’humanité, on s’aper-
çoit que beaucoup d’entre elles, voire la plupart,
sont animées, au moins pour une part, par leurs
convictions religieuses. Les humanistes athées
se plaisent aussi à répéter que la religion est res-
ponsable de toutes les guerres de l’histoire. S’il
est vrai que certains conquérants ont invoqué des
motifs religieux pour entrer en guerre, il reste que
les véritables causes des guerres ont toujours été
territoriales et économiques.
Jusqu’à une époque récente, on considérait
la croyance en Dieu et dans le divin comme un
élément capital de la connaissance humaine. Au
cours des dernières générations, l’athéisme a fait
de très nombreux adeptes. On aurait pu penser
que les gens tireraient les leçons de l’histoire
récente et des atrocités qui furent commises
par des personnages qui proclamaient haut et
fort leur athéisme. Le siècle dernier a produit un
véritable bain de sang, perpétré par des régimes
qui se déclaraient ouvertement antireligieux – des
régimes directement inspirés par une idéologie
selon laquelle l’homme serait en train d’évoluer
vers la perfection !
Quel rapport avec la Fin des Temps ? Eh
bien, la Bible prédit que « dans les derniers
jours, des moqueurs viendront, qui vivront au
gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre
foi en ridicule en disant : « Eh bien, Il a promis
de venir, mais c’est pour quand ? Nos ancêtres
sont morts et depuis que le monde est monde,
rien n’a changé ! » Mais il y a un fait que ces
gens oublient délibérément : c’est que Dieu, par
Sa parole, a créé autrefois le ciel et la terre. Il
a séparé la terre des eaux et Il l’a rassemblée
du milieu des eaux. » (2 Pierre 3:3-5), et « ce
jour [du Retour de Jésus] n’arrivera pas avant
qu’éclate le grand Rejet de Dieu. Parce qu’ils sont
restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait
sauvés … Dieu leur envoie une puissance d’égare-
ment pour qu’ils croient au mensonge »
(2 Thessaloniciens 2:3,10-11).
Les adeptes de l’humanisme athée sont aux com-
mandes depuis maintenant de nombreuses années,
et il faut bien reconnaître que le résultat n’est pas
brillant. À l’autre extrême, on trouve des gens qui
se disent religieux — et même prétendent croire en
Jésus-Christ — mais dont les actes démentent les
belles paroles, et dont le mode de vie et les mé-
thodes de gouvernement sont aux antipodes de ce
que Jésus enseignait. N’importe quel observateur
se verrait contraint d’admettre que l’admonition
de Jésus, « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui
vous maudissent, et faites du bien à ceux qui vous
haïssent » (Matthieu 5:44, Louis Segond), n’a pas sa
place dans le système de croyances de ces diri-
geants soi-disant chrétiens.
Quelle conclusion devons-nous en tirer ? Eh
bien, que c’est l’accomplissement d’un autre verset
relatif à la Fin des Temps. Il s’agit cette fois d’une
prédiction de la bouche même de Jésus concernant
les signes de la Fin, et rapportée au chapitre 24
de l’Évangile de Matthieu : « Parce que le mal ne
cessera de croître, l’amour du plus grand nombre
se refroidira » (Matthieu 24:12).
Et qu’est-ce que ça implique pour nous ? Nous
sommes appelés à être les témoins de Dieu, Ses
messagers de vérité et de salut, dès aujourd’hui et
jusqu’à la Fin, pour que s’accomplissent les versets
suivants : « Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout
sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu
sera proclamée dans le monde entier pour que tous
les peuples en entendent le témoignage.
Alors seulement viendra la fin »
(Matthieu 24:13-14). •
On recherche le coupable…
Vous pouvez arguer que l’Inquisition et les
Croisades furent des produits de la Chrétienté,
mais vous seriez bien en peine de trouver leur
justification dans les Saintes Écritures. Par
contre, vous n’aurez aucun mal à justifier les
atrocités commises par les nazis et les commu-
nistes par la théorie de l’Évolution !
—Tom Willis
10. 10
{ Lectures substantielles }
L’humanisme athée et la
sagesse des hommes
L’homme ne peut pas se passer
des conseils de Dieu
Proverbes 14:12
Jérémie 10:23
La pensée laïque est souvent
agnostique, voire athée.
Job 21:14
Romains 1:28
2 Corinthiens 11:3
Colossiens 2:6–8
La sagesse de ce monde n’est
que folie.
Psaume 14:1
Jérémie 8:9
Zacharie 7:11-12
Romains 1:21-22
1 Corinthiens 1:18-21
1 Corinthiens 3:19
La pseudo-science — qui est
le dieu de l’humanisme athée
— ne répond pas aux grandes
interrogations de la vie.
Esaïe 44:24-25
Jérémie 2:27
Romains 1:25
1 Timothée 6:20
2 Timothée 3:7
Foi ou raisonnement naturel ?
1 Samuel 16:7
Psaume 118:8
Proverbes 3:5-6
Esaïe 11:3
Esaïe 55:8-9
Jérémie 17:5
1 Corinthiens 2:5
1 Corinthiens 2:14
2 Corinthiens 5:7
Il n’est pas nécessaire d’être
brillant et d’avoir fait de hautes
études pour servir Dieu et
posséder la sagesse divine.
Psaume 8:2
Psaume 119:99
Luc 10:21
Jean 7:15
Actes 4:13
1 Corinthiens 1:26-27
La conscience est
la présence de Dieu
en nous
N’est-il pas étonnant de
constater que, dans le monde
entier, dans presque toutes
les cultures et même dans les
endroits les plus reculés, on sait
distinguer le bien du mal. Les
gens savent que certaines choses
sont « péché », même s’ils n’em-
ploient pas ce terme, et ils ont des
lois qui les interdisent. Les règles
morales élémentaires sont quasi
universelles.
Le Saint-Esprit parle fidè-
lement au cœur de chaque être
humain et lorsqu’il fait quelque
chose de mal, il le lui fait savoir.
Tout le monde ne connaît peut-
être pas le Maître, ni la vérité,
ni la Bonne Nouvelle du salut,
mais tout le monde sait faire la
différence entre le bien et le mal.
« Leur conscience en témoigne
également, ainsi que leurs pensées
qui parfois les accusent et parfois
les défendent » (Romans 2:15,
BFC). Dieu envoie un peu de
lumière à chacun, et Dieu jugera
chacun en fonction de son obéis-
sance à la lumière qu’il a reçue.
Dieu a donné à l’homme le
libre-arbitre. Il a donné à chacun
de nous la faculté, le privilège, de
pouvoir choisir entre le bien et le
mal. Il nous laisse décider si nous
allons obéir à la voix de Dieu ou
à celle de Satan. Et vous, que
choisirez-vous ?
—David Brandt Berg
L’héritage de
Jean-Paul II
L’éditorialiste du Washington
Post, E.J. Dionne Jr., fit observer
que les commentateurs du Pape
« vont inévitablement débattre du
sens de son héritage à la lumière
des valeurs séculières qui domi-
nent notre époque. N’oublions pas
que ce ne sont pas ces valeurs-là
qui ont guidé sa vie. »
Mais alors, sur quelles valeurs
a-t-il fondé sa vie ? La réponse du
défunt Pontife aux critiques, qui le
pressaient d’assouplir sa position
sur certains sujets de société et de
doctrine, nous éclaire là-dessus :
« Vous savez, je ne suis pas sévère
( je suis plutôt doux de nature )
mais je défends le principe de
rigidité. Dieu est plus fort que
les faiblesses et les déviances
humaines. Dieu aura toujours le
dernier mot. »
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11. 11
LA PAROLE DE DIEU NOUS
DIT qu’Il « a le pouvoir de
faire infiniment plus que
tout ce que nous demandons ou
même imaginons » (Ephésiens
3:20, BFC). Comme on le sait,
les gens ne sont pas toujours en
mesure de tenir leurs promesses,
mais avec Dieu c’est différent :
Dieu se porte garant de Ses pro-
messes. Alors, prenez-Le au mot
quand vous aurez besoin d’aide, et
vous verrez qu’Il ne vous fera pas
faux bond.
Si vous avez le bonheur d’avoir
un ami en qui vous avez toute
confiance, un ami qui est là
même quand tout va mal, vous
devez savoir que de tels amis
sont rares, mais Dieu est témoin
qu’ils nous sont chers ! Quelqu’un
a dit un jour : « Il existe un lien
inexplicable entre deux amis qui
ont appris à compter l’un sur
l’autre. Le fait de savoir que l’on
peut s’appuyer l’un sur l’autre en
plein cœur de la tempête forge un
lien tout particulier. » De la même
façon, celui qui met sa confiance
dans les promesses de la Bible,
alors que plus rien ni personne
ne peut l’aider et que tout espoir
semble perdu, découvrira qu’elles
sont dignes de confiance au plus
haut degré. Par expérience, nous
savons que nous pouvons avoir
pleine confiance en Ses paroles,
et nous appuyer sur elles de tout
notre poids.
parce que Dieu l’a dit /
C’est
ainsi
Tout ce que Dieu nous
demande, c’est d’avoir la foi ;
c’est de Le prendre au mot et
d’accepter Ses promesses pour
argent comptant. Beaucoup
de gens à l’esprit rationnel et
scientifique vous diront qu’il est
totalement absurde de prendre
les promesses de Dieu au
sérieux, et de croire qu’on peut
les « encaisser » à la Banque du
Ciel, en échange de ce que nous
demandons. Et pourtant, c’est
exactement ce que Dieu attend
de nous.
Vous avez peut-être entendu
parler de la controverse sur le
vol du bourdon. Selon les lois de
l’aéronautique, compte tenu de
sa taille, du poids et de la forme
de son corps en relation avec la
surface de ses ailes, le bourdon
ne peut pas voler. En tout état
de cause, le bourdon s’en moque
éperdument : il continue de voler.
Pareillement, en dépit des
doutes des sceptiques
et de leurs élucubrations
philosophiques, il
existe des gens dotés
d’une foi enfantine qui
accomplissent chaque
jour des prodiges
que ces intellectuels
incrédules tiennent
pour impossibles. Les
hommes et les femmes
de foi ont le courage de
prendre les promesses
de la Parole de Dieu au pied de
la lettre, et ils n’hésitent pas
à s’appuyer sur elles dans leur
vie. Ce faisant, ils reçoivent des
réponses miraculeuses à leurs
prières : ils voient leurs problèmes
se résoudre, et Dieu répondre à
leurs besoins !
Laissez donc les philosophes
s’empêtrer dans leurs difficultés,
leurs doutes et leurs divagations
intellectuelles lorsqu’ils essaient
de démontrer que nous sommes
fous de prendre ces merveilleuses
promesses au sérieux.
Qu’importent leurs objections,
nous nous approprierons ces
promesses sans hésiter, et nous
jouirons pleinement de leurs
richesses ! Elles sont là pour vous.
C’est à vous personnellement
que Dieu les adresse. Et Il ne
manquera pas à Sa Parole. C’est
ainsi, parce que Dieu l’a dit. Dieu
tiendra Sa parole !
Qui est-ce qui a fait ça ?
Le Colonel Robert Ingersoll, un athée
notoire, en visite chez Henry Ward Beecher,
admirait un magnifique globe représentant
les étoiles et les constellations du Ciel.
Après l’avoir bien examiné, il s’exclama :
– Voilà exactement ce que je recherchais.
Qui est-ce qui a fait ça ?
– Qui est-ce qui a fait ça ? répéta Beecher
en feignant l’étonnement. Eh bien, personne,
Colonel ! Ça s’est fait tout seul.
Adaptation d’une causerie de
VIRGINIA BRANDT BERG
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12. 12
Les grands penseurs
humanistes face à la
mort….
Il faut avouer que c’est
embarrassant de s’être intéressé
toute sa vie aux problèmes de
l’homme, et d’arriver au terme de
l’existence pour constater qu’on
n’a pas de meilleur conseil à offrir
que : « Essayez d’avoir un peu plus
de cœur. »
— Aldous Huxley (1894–1963), romancier et
essayiste britannique
Toute ma vie, j’ai essayé de
m’échapper du bourbier de mes
faiblesses et de mes turpitudes.
Hélas, je n’y arrive pas et je n’y
arriverai jamais, à moins qu’une
main secourable ne s’abaisse vers
moi pour m’aider à en sortir.
— SÉNÈQUE (4? av. J.-C.-65 ap. J-C.), homme
d’état , philosophe et auteur dramatique
romain, d’origine espagnole.
Toute la sagesse du monde n’est
qu’un frêle esquif sur lequel
nous devons voguer lorsque nous
quittons cette terre. Si seulement
nous pouvions entreprendre
ce voyage sur une base un peu
plus ferme, comme par exemple
quelques paroles divines !
—SOCRATE (469-399 av. J.-C.), philosophe
grec
Je suis sur le point de partir pour
mon ultime voyage, je vais faire un
grand saut dans l’inconnu.
— Thomas Hobbes (1588–1679), Philosophe
et théoricien politique britannique; ses
dernières paroles
La maigre satisfaction que
l’homme parvient à retirer de la
réalité le laisse sur sa faim.
— Sigmund Freud (1856–1939), Psychiatre
autrichien, fondateur de la psychanalyse.
Sur les utopies d’ici-bas
Je suis parvenu au sommet de l’utopie, j’ai goûté à tout ce
que le monde pouvait offrir. J’ai eu l’argent, j’ai connu Ia célé-
brité, et tout le reste. Tout me tombait tout cuit dans le bec.
Et dans ma jeunesse, je m’y suis vautré. Peu importe, ce n’était
pas suffisant. Ce n’était pas assez bon. Ce n’est jamais assez
bon. On se sent toujours aussi vide. Plus on en mange, plus on
reste sur sa faim.
Je crois que tôt ou tard, tout le monde en arrive là, à l’instant
de vérité où l’on se demande : « À quoi ça rime tout ça ? Je
saute dans le vide ou je continue comme ça ? En fait, c’est
ni l’un ni l’autre. Je n’ai pas envie de vivre, et je ne veux pas
mourir. » Vous vous posez toutes ces questions existentielles,
et au bout du compte, vous vous dites : « Je n’arrive pas à
comprendre ce qui m’arrive ! Je ne sais plus où j’en suis. Au
secours ! Est-ce qu’il y a Quelqu’un là-haut qui peut m’aider ?
À l’aide ! »Et si vous êtes un tant soit peu réceptif, quand vous
recevrez de l’aide, vous en reconnaîtrez les signes.
— MEL GIBSON, dans une interview avec DIANE SAWYER pour l’émission de télé
PRIMETIME SPECIAL, du 16 février 2004
À cœur
ouvert
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Des hommes et
des femmes de foi
parlent …
La foi est différente de la preuve ;
la seconde est humaine, la pre-
mière est un don de Dieu.
— Blaise Pascal (1623–1662), philosophe et
mathématicien français.
L’homme a du mal à obtenir ce
qu’il veut parce qu’il ne recherche
pas le meilleur. Dieu a du mal à
donner à l’homme, parce qu’Il
voudrait lui donner le meilleur,
mais l’homme n’en veut pas.
— George Macdonald (1824–1905), poète et
romancier écossais
La Bible nous dit que Dieu créa
l’homme à Son image. Les phi-
losophes font l’inverse : ils créent
Dieu à leur image.
— G.C. Lichtenberg (1742–1799), physicien et
écrivain allemand
Nous ne sommes pas des êtres
humains en train de faire une
expérience spirituelle. Nous
sommes des êtres spirituels en
train de faire une expérience
humaine.
— Pierre Teilhard de Chardin (1881–1955),
prêtre, paléontologue et théologien
français.
Celui dont la foi est claire… est
souvent taxé de fondamentalisme.
Il semble, hélas, que le relativisme
– c’est-à-dire l’attitude qui consiste
à se laisser ballotter çà et là par
tout vent de doctrine – semble être
la seule attitude acceptable à notre
époque moderne.
— Le Pape BENOIT XVI
Il y a ceux qui croient que la
modernité exige une nouvelle
moralité. Ils n’ont pas l’air de
se rendre compte qu’il n’y a pas
de « nouvelle » moralité. Il n’y
a qu’une seule moralité. Tout le
reste n’est qu’immoralité !
— Theodore Roosevelt (1858–1919), 26ème
président des États-Unis
Si vous vous mettez à vivre votre
vie en quête du Dieu qui est par-
tout, chaque instant devient une
prière.
— Frank Bianco,photographe et journaliste
américain
Il faut vivre parmi les hommes
pour connaître leurs problèmes,
et il faut vivre avec Dieu pour
pouvoir les résoudre.
— P.T. Forsyth (1848–1921), pasteur
britannique
Je crois au christianisme de la
même façon que je crois que le
soleil s’est levé : pas seulement
parce que je le vois, mais parce
qu’il me permet de voir clairement
tout le reste.
— C.S. Lewis (1898–1963), érudit, romancier
et essayiste anglais d’origine irlandaise.
L’idéal chrétien n’a pas été rejeté
parce qu’on le trouvait inadéquat.
On ne l’a pas essayé parce qu’on
l’estimait trop difficile à suivre.
— G. K. Chesterton (1874–1936), écrivain
britannique
Les mots qui ne sont pas porteurs
de la lumière du Christ ne font
qu’accroître les ténèbres.
— Mère Teresa of Calcutta (1910–1997),
religieuse albanaise, lauréate du Prix Nobel
de la paix
« Crois et tu comprendras ;
la foi précède, l’intelligence suit. »
— SAINT AUGUSTIN (354-430), philosophe
et théologien chrétien, écrivain romain
d’origine berbère
Parle-moi de foi.
Aide-moi à croire
En l’intangible,
En Celui qui pour moi
demeure incompréhensible.
Cependant,
Aide-moi à placer en Lui
ma confiance
Dès maintenant et à
toujours.
Parle-moi d’espérance.
Le désespoir, je le vois
partout.
Le pessimisme, je peux
l’acheter
Pour pas grand-chose.
Aide-moi à croire au
lendemain,
À savoir que la vie a
un sens, un but,
une destinée.
Aide-moi à croire au
lendemain
Parce que tu seras là,
Et que Jésus sera là.
Parle-moi
— Attribué à ULRICH SCHAEFFER
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14. 14
{Témoignage}
Par MICHAEL DOOLEY
Depuis mon plus jeune âge,
dès que j’ai commencé à pren-
dre des cours de piano, j’ai
toujours voulu être musicien.
À 15 ans, je me suis mis à la musique pop et au
jazz, et j’ai commencé à écrire des chansons — en
particulier pour une jeune fille dont j’étais follement
amoureux. Hélas, cet amour n’était pas réciproque.
Mais n’est-ce pas le lot de bien des jeunes musiciens
torturés par l’amour ?
Enfin bref ! J’ai pris des cours de jazz et j’ai com-
mencé à étudier l’improvisation. En fait, j’ai surtout
appris tout seul en écoutant des disques, en jouant ou
en me plongeant dans des livres. J’avais 17 ans quand
Don Burrows, un des top jazzmen australiens de
l’époque, a donné un concert dans mon école. Avec
quelques amis, nous avions formé un petit orchestre,
et nous avons interprété pour lui quelques morceaux
de jazz après son concert. Il a confié à l’un de mes
amis, en lui demandant de ne pas m’en toucher mot,
que j’étais l’un des meilleurs jeunes pianistes de jazz
qu’il ait eu l’occasion d’entendre. J’imagine qu’il ne
voulait pas que j’aie la grosse tête. Mon ami s’est
empressé de me rapporter ses paroles, et ça n’a pas
manqué, j’ai eu la grosse tête !
J’ai fini par me lasser du jazz et, à la fin de
mes études secondaires, j’ai repris des cours de
piano classique pendant un an, dans l’espoir d’être
accepté au Conservatoire de musique de Sydney, la
meilleure école de musique australienne, vu qu’à
l’époque j’ambitionnais de devenir compositeur.
Nous devions endurer de longs discours inco-
hérents, débités par des compositeurs invités
spécialement par le conservatoire, qui nous expo-
saient leurs théories abstraites sur la composition
mais qui n’avaient pratiquement aucun rapport
avec la musique. Sans oublier un endoctrinement
pernicieux comme durant ces soi-disant cours de
civilisation où l’on nous
rebattait les oreilles de
dogmes humanistes
et athées.
15. 15
Et puis, plusieurs événements en apparence ano-
dins, mais néanmoins significatifs, ont marqué un
tournant décisif de ma vie. J’ai assisté à un concert
où l’on donnait La Passion selon Saint Matthieu de
Bach, une interprétation musicale du récit de la
Crucifixion d’après l’Évangile de Matthieu. J’ai été
bouleversé par les paroles autant que par la musi-
que. En sortant du concert, je ne cessais de me
dire : Je crois en ces paroles.
Peu de temps après, je demandai à mon profes-
seur de composition comment les musiciens de
l’époque de Bach avaient-ils réussi à composer une
musique aussi belle et aussi harmonieuse, alors
que notre musique contemporaine était devenue
aussi laide et discordante ? Je faisais allusion à
la musique d’avant-garde qu’on encourageait au
conservatoire. Il me regarda avec tristesse, avant
de répondre :
– Eh bien, je suppose que c’est parce qu’à l’épo-
que ils avaient Dieu, et qu’aujourd’hui, nous L’avons
perdu.
Pendant longtemps, j’ai été hanté par sa réponse
et je me suis demandé pourquoi nous avions perdu
Dieu. Était-ce inéluctable ?
Après un an et demi d’études, je n’en pouvais
plus. Comme on nous demandait de composer des
pièces de musique, il m’arrivait de passer de longues
heures à essayer de trouver l’inspiration. Assis sur
la plage, je regardais la mer, ou bien je restais des
nuits entières allongé dans un champ à observer les
étoiles, ou encore je jeûnais et méditais pendant des
jours d’affilée.
Mais c’était peine perdue ! J’étais en panne d’ins-
piration, et je ne savais plus à quel saint me vouer !
C’était beaucoup moins difficile lorsque j’avais 15
ans et que j’écrivais des chansons pop pour la fille
dont je m’étais entiché ! Parfois quand même, je me
forçais à produire quelque chose, n’importe quoi en
fait, mais j’étais très déçu et même consterné lors-
que j’entendais jouer ma propre composition, dirigée
par moi-même. Car elle me renvoyait une image
sombre et inquiétante du monde absurde dans lequel
je vivais.
En regardant ces professeurs et ces compositeurs
d’âge mûr qui faisaient une belle carrière, mais dont
je savais pertinemment qu’ils étaient dépressifs
et qu’ils n’avaient aucune réponse à m’offrir, je me
disais : À aucun prix, je ne veux finir comme eux !
Je sentais que la démarche humaniste adoptée par le
conservatoire ne menait absolument nulle part.
En fait, ça me vidait de toute mon énergie vitale.
C’est à ce moment-là que je reçus une lettre
d’un vieil ami : il venait d’accueillir Jésus dans sa
vie et s’était joint à un mouvement chrétien appelé
La Famille Internationale. Le jour où je reçus sa
lettre, je claquai la porte du conservatoire pour
ne plus jamais y remettre les pieds. Ce même jour
également, je reçus Jésus dans mon cœur, et trois
semaines plus tard, je me joignais au même groupe.
Quel changement radical ! La veille, je dirigeais
un orchestre et j’analysais la structure harmonique
des symphonies de Beethoven, et le lendemain je
partageais mon bonheur d’avoir trouvé Jésus avec
de parfaits étrangers rencontrés dans la rue ! Ce
n’était pas tout à fait à cela que je m’attendais et ce
n’était pas exactement glorieux, mais j’avais enfin
trouvé ce que je cherchais dans la vie !
Quelques mois plus tard, le Seigneur m’as-
sura qu’Il utiliserait tous les dons musicaux qu’Il
m’avait donnés si je Lui restais fidèle. Et je dois
reconnaître qu’Il a tenu parole, en dépit des hauts
et des bas de ma foi. Il Lui a fallu des années pour
m’enseigner que c’était Lui qui m’avait donné ce
talent et que ma virtuosité musicale ne valait pas
grand-chose sans Son Esprit et sans Son inspira-
tion. Heureusement pour moi, j’ai fini par
comprendre.
Je me souviens qu’un jour, je suis tombé sur une
pile d’anciennes chansons de ma composition et
j’ai demandé au Seigneur qu’à compter de ce jour,
je ne compose aucune musique qui ne soit inspirée
par Lui. J’ai répété cette prière des centaines de
fois, alors je peux dire en toute franchise que c’est
à Lui que revient tout le mérite de ce que j’ai pu
accomplir. Ce n’est certainement pas le fruit de
mon éducation — et encore moins de tout ce qu’on
a essayé de m’inculquer pour se débarrasser de
Lui.
Le jour où j’ai décidé de suivre Jésus, Il m’a
promis que je ne le regretterais jamais. Vingt-
cinq ans plus tard, après un quart de siècle à Son
service – autant d’années remplies d’amour, de
chansons, de succès et d’échecs –, j’avoue que
je ne l’ai jamais regretté. Non seulement je suis
heureux et épanoui, mais ma capacité de création
et ma compréhension de la musique se sont
considérablement élargies depuis que j’ai appris à
me connecter à la Source.
Michael Dooley est producteur de musique et membre bénévole
à plein temps de La Famille Internationale au Moyen-Orient.
16. C’est une question vieille comme le monde,
mais que les gens se posent de moins en moins !
Certains, parce qu’ils sont tellement occupés à
satisfaire leurs envies et leurs besoins matériels
qu’ils n’ont jamais le temps de penser à leurs
besoins spirituels. D’autres, parce qu’ils crai-
gnent de devoir complètement se remettre en
question. Mais pour la plupart, c’est parce qu’ils
ne croient pas qu’il existe une réponse : leur soif
innée de vérité a été complètement étouffée par
le scepticisme ambiant et le relativisme moral qui
prévaut dans la pensée moderne.
Mais la vérité cesse-t-elle d’exister du seul
fait que les gens ne la recherchent pas ou qu’ils
refusent de la reconnaître ? Dieu et le monde de
l’esprit cessent-ils d’exister du seul fait que les
gens refusent d’y croire ? Bien sûr que non ! La
vérité est la vérité, qu’ils y croient ou non. Même
si personne ne croyait en la vérité, elle serait
quand même bien plus réelle que le monde que
tu perçois avec tes cinq sens.
Ce que tu prends pour la réalité n’est qu’un pâle
reflet du monde réel. Et il n’y a rien de plus vrai !
La vérité est une réalité spirituelle, et elle est
offerte à qui la cherche sincèrement. Je vous ai
livré le secret quand Je vous ai dit : « Je suis le
chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller
au Père autrement que par Moi. Si vous restez
fidèles à Mes paroles, vous êtes vraiment Mes
disciples ; ainsi vous connaîtrez la vérité et la
vérité vous rendra libres. Demandez, et vous
recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez,
et l’on vous ouvrira la porte » (Jean 14:6; 8:31-32;
Matthieu 7:7, BFC). Ouvre-Moi ton cœur et reçois
une vie nouvelle : la vie éternelle. Laisse-Moi te
guider dans toute la vérité. Laisse-Moi te libérer !
Mon Amour Pour Toi
Qu’est-ce que
la vérité ?