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C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 9
IL Y A DES VÉRITÉS
ABSOLUES
Tout ne change pas !
l’Humanisme athée
Quel rapport avec la Fin des Temps ?
En quête d’inspiration musicale
L’odyssée d’un compositeur
ivé
2	
ctivé
© 2009 Aurora Production, Ltd.
www.auroraproduction.com – Tous droits
réservés.
À défaut de mention spéciale, les citations de
la Bible sont extraites de la Bible du Semeur.
Copyright © 2000, Société Biblique Interna-
tionale. Avec permission.
Vol 2, Numéro 9
Rédacteur en chef
Keith Phillips
Conception graphique
Giselle LeFavre
Production	
Jessie Richards
Traduction
Bernard Le Chevalier / Paul Messager
Pour vous inspirer et vous fortifier
spirituellement, pour offrir à vos enfants
l’opportunité d’apprendre en s’amusant,
nous vous proposons une grande variété
de livres et de productions audio et vidéo.
Pour vous les procurer, veuillez contacter
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Toll-free: 1–877–862–3228
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Bangalore – 560 001
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DE VOUS À MOI
C’est incroyable comme le monde a
changé au cours des cent dernières années !
Nous sommes passés de la charrette tirée
par des chevaux à la navette spatiale, de la
classe unique au monde de l’Internet, de la
ferme familiale à une économie mondiale
interdépendante. Nous avons fait d’énormes
progrès, certes, mais à quel prix ? D’aucuns affirment que nous y
avons perdu notre âme. Dans un article publié en 1999 dans le Los
Angeles Times, William Pfaff résume la situation en ces termes :
« L’Occident continue d’être la locomotive conceptuelle, économique,
industrielle et scientifique du monde actuel ; il dicte au reste du monde
les conditions dans lesquelles il doit fonctionner. C’est l’Occident qui a
produit les innovations politiques et économiques les plus importantes
des temps modernes : l’impérialisme, le nationalisme, le marxisme, le
libéralisme, le capitalisme, le totalitarisme idéologique — et mainte-
nant la mondialisation, considérée comme un mouvement idéologique
d’intégration et de dérégulation de l’économie mondiale. »
« Pourtant, l’Occident a changé sur un point capital : par rapport au
19ème siècle, il n’y a plus de respect envers Dieu, on refuse même
de penser qu’il puisse y avoir un Dieu. Il s’agit là d’un changement
fondamental puisque cela signifie que l’Occident ne reconnaît plus
l’existence d’un législateur suprême ou d’une autorité morale transcen-
dante. La pensée occidentale considère que l’humanité est entièrement
autonome, qu’elle s’inscrit dans un système de
références morales qu’elle a elle-même créé, et qu’à ce titre, elle n’a de
comptes à rendre qu’à elle-même. »
Il suffit d’observer objectivement l’état du monde actuel pour voir où
nous conduit cette « nouvelle moralité »!
Le monde va-t-il finir par se rendre compte de ses erreurs et changer
de cap ? Eh bien non, pas si l’on en croit la Bible. Ce rejet de Dieu et
de Ses valeurs constitue l’un des signes de la Fin des Temps — ce qui
veut dire que la situation continuera de s’aggraver jusqu’à ce que Jésus
vienne remettre les choses en ordre.
Et vous, qu’allez-vous faire ? Ce n’est pas parce que le monde va
dans une certaine direction que vous êtes obligé de suivre le mouve-
ment. Demandez à Dieu de vous montrer quelle est la voie à suivre et Il
vous la montrera. Ensuite, avancez dans cette direction.
Keith Phillips
Pour la grande famille d’Activé
3
Camille venait de sortir de son œuf.
Une nouvelle petite chenille toute poilue était née
dans un monde hostile. Mais Camille était futée,
elle survivrait sûrement. Bien plus, elle serait
prospère.
Il faut dire qu’elle était vorace et elle ne tarda
pas à grandir. De temps à autre, Camille s’arrêtait
de mâchonner pour observer le monde alentour.
Au-dessus du buisson qui constituait son univers,
il y avait l’immensité de l’azur. Au-dessous, il
n’y avait que le sol terreux. Il lui arrivait de se
demander d’où elle venait, sans pouvoir répondre.
Elle se disait qu’elle avait dû naître par hasard.
Ou peut-être s’était-elle créée toute seule...
Parfois, elle croyait apercevoir des formes,
des ombres qui voletaient dans l’air. Mais pour
elle, ces silhouettes étaient un pur produit de son
imagination. En tout cas, elles n’appartenaient
pas à son univers.
Et voilà qu’un jour, l’une de ces mystérieuses
créatures vint se poser près d’elle. Sous le coup de
la surprise, Camille s’arrêta de mâcher.
– Qui es-tu? demanda-t-elle brusquement.
– Tu ne reconnais plus tes semblables main-
tenant ? Je suis un papillon. Un jour, toi aussi tu
deviendras papillon. Un beau matin, tu quitteras
ton petit buisson, tu prendras ton envol, et tu
découvriras le vaste monde !
– Moi, un papillon ? Ça m’étonnerait, protesta
Camille. Je suis une chenille, un point c’est tout !
Maintenant, si tu veux bien m’excuser, il faut que
je…
– Écoute un peu, reprit patiemment le papillon
pour essayer de lui expliquer les choses. Voilà ce
qui va se passer. D’abord, tu t’enrouleras dans un
cocon. Ensuite, tu hiberneras pendant plusieurs
semaines. Et puis, un beau jour, tu te réveilleras
et tu sentiras des picotements tout le long de ton
corps : ce sont les fluides qui s’écouleront dans
tes ailes – les ailes qui auront poussé pendant
ton sommeil. Tu agiteras les pieds et, à ta grande
surprise, tu découvriras que tu n’as plus que six
pattes, au lieu des dizaines que tu avais aupa-
ravant. Et en plus, elles seront beaucoup plus
longues ! Alors là, tu vas commencer à te sentir
très à l’étroit dans ton cocon : tu vas faire une
attaque de claustrophobie, et tu vas te forcer un
passage pour sortir. Une fois sortie, tu t’examine-
ras quelques instants, tu battras un peu des ailes
et hop! te voilà dans les airs.
– C’est absurde ! rétorqua Camille. Tu me
prends pour une débile ? Tu vois bien que je suis
une chenille !
Le papillon essaya bien de la persuader, mais
en vain. De guerre lasse, il finit par se résigner :
– Comme tu voudras, dit-il tristement en
prenant son envol.
Dans les jours qui suivirent, chaque fois que
Camille venait à penser au papillon, elle prenait
un petit air satisfait et disait avec beaucoup
d’assurance :
– Complètement absurde, son histoire !
Et puis un jour, Camille crut entendre un
chuchotement :
– Fabrique-toi un cocon.
La voix semblait venir de l’intérieur, mais ce
n’était pas la sienne. C’est complètement dingue !
se dit-elle en haussant les épaules. Et elle décida
de l’ignorer.
Hélas, c’est ainsi que se termine notre histoire :
L’hiver venu, les feuilles que Camille aimait tant
se flétrirent, tombèrent sur le sol et moururent.
Et, peu de temps après, le même sort fut réservé à
notre pauvre Camille.
Cela vous donne-t-il à réfléchir ? Certaines
personnes, comme Camille, sont tellement sûres
que leur vision étriquée de la vie est la bonne,
qu’elles passent complètement à côté de la
merveilleuse réalité des choses.
CURTIS PETER VAN GORDER est membre bénévole à plein
temps de la Famille Internationale au Proche-Orient.
LA chenille
qui ne voulait
pas voler
Par Curtis Peter Van Gorder
« Un beau
matin, tu
quitteras
ton petit
buisson, tu
prendras
ton envol,
et tu
découvriras
le vaste
monde ! »
4	
absolues
I L Y A
V É R I T É S
e réfléchissais à l’état du monde actuel et au fait qu’un grand
nombre de nos jeunes n’ont plus de respect pour Dieu et leurs
semblables. J’estime que l’éducation moderne est largement responsable de cet
état de choses, étant donné qu’aujourd’hui, on enseigne aux jeunes gens qu’il n’y
a pas de vérité absolue. C’est le principe fondamental et sous-jacent de l’éducation
moderne : « Il n’existe pas de vérité absolue. Tout est relatif, on ne peut être sûr de rien. »
Pour ma part, je suis convaincu que ce principe a pour but de détruire la foi en Dieu, qui
est l’Absolu ! Il n’y a qu’à voir la façon dont l’athéisme s’en est pris à tous les domaines de
la connaissance humaine qui prouvent l’existence d’un Dieu parfait. À commencer par la reli-
gion ! La stratégie était subtile : « Aucune religion n’est mauvaise en soi. Donc, on ne peut pas dire
qu’une religion particulière soit la vraie religion. Les différentes religions ne sont, après tout, que des
inventions humaines. Par conséquent, comment pourrait-on affirmer qu’il y en a une qui soit meilleure
D E S
A B S O L U E S
Par David Brandt Berg
J
5
que les autres ? » Autrement dit,
en matière de religion, il n’y a
pas de vérité absolue. L’objectif
de cette démarche étant, bien
entendu, de détruire la foi en Dieu.
Une fois débarrassés de Dieu et
de la religion, les athées devaient
ensuite s’attaquer à la philosophie,
pour prouver qu’il n’existait pas de
philosophie parfaite ; qu’en soi,
aucune philosophie n’est ni bonne
ni mauvaise, ni vraie ni fausse.
L’histoire est un autre domaine
qui prouve l’existence de Dieu. La
justice divine qui décide de l’essor
et du déclin des différents empi-
res, selon qu’ils étaient bons ou
cruels, est une preuve indiscutable
de l’existence de Dieu et de Ses
lois. Il fallait donc que les athées
discréditent l’histoire. Désormais,
il est de bon ton d’affirmer que les
personnages historiques, que l’on
considérait jusque là comme des
héros, n’étaient rien d’autre que
des scélérats, afin de démystifier
et vilipender les vrais héros et les
artisans du bien dans l’histoire.
On a également amputé les
mathématiques de leurs certitu-
des : « Deux et deux ne font pas
obligatoirement quatre puisqu’on
n’est pas certain que deux soit
vraiment deux et que quatre soit
vraiment quatre. Supposons que
deux égale trois, alors deux et deux
font six, sauf que le deuxième deux
n’est peut-être pas égal à trois, il
pourrait être égal à quatre… » Autre-
ment dit, il n’y a plus rien d‘absolu,
plus aucun ordre : c’est le comble
de l’incertitude et de la confusion !
On a réservé le même traite-
ment à la musique, qui n’est plus
de la musique – juste du bruit.
Pas besoin que ce soit harmo-
nieux ni agréable à entendre. Il
n’y a pas de bonne ou de mau-
vaise musique, puisqu’on s’est
débarrassé des règles.
Prenez les arts plastiques : dans l’art moderne, il
n’y a plus aucune règle esthétique, aucun impératif
de beauté ! C’est le chaos le plus total ! Pas besoin
d’avoir un sens ni un ordre quelconque. Si l’on peut
détruire tout ce qui a une signification, si l’on peut
prouver que les choses n’ont pas de sens, alors cela
veut dire qu’il n’y a pas d’ordre, pas de finalité, pas
de plan. Et par conséquent, pas de Grand
Architecte non plus.
Autrefois, l’art et la musique obéissaient à des
règles esthétiques très précises pour produire des
œuvres magnifiques, mais de nos jours, la tendance
est à l’abandon de ces règles. Dans ces deux disci-
plines, les « artistes » d’avant-garde – les chefs de
file et les « libres-penseurs » – ont jeté les règles
par-dessus bord, et le résultat est là : confusion,
laideur, vulgarité. La musique n’a plus besoin d’être
mélodieuse, ce n’est plus qu’une immense cacopho-
nie, une suite de sonorités infernales ! La peinture
n’a plus besoin d’être belle, la plupart des tableaux
modernes ne montrent qu’un amas de couleurs et
de formes hideuses.
Les libres penseurs se sont attaqués à l’idée de
création de la même façon : il fallait qu’ils arrivent à
prouver que le monde physique n’obéit à aucune loi,
aucun plan, aucun dessein; et par conséquent, qu’il
n’y a pas de Créateur. Le monde n’est plus que le pro-
duit d’une évolution chaotique due au hasard.
« L’univers s’est créé tout seul, par accident ! »
S’il y a des règles, s’il y a de l’ordre dans le monde,
s’il y a un plan ou un dessein quelconque, cela prouve
qu’il y a Quelqu’un qui dirige, Quelqu’un qui fait les
règles, qui met de l’ordre dans les choses, et qui a un
plan et un dessein. Alors, pour détruire toute foi en
l’Absolu – et donc toute foi en Dieu –, il faut détruire
cet ordre et cette cohérence. « On ne peut être sûr de
rien, tout est relatif ! Comment peut-on être sûr de ce
qu’on lit dans la Bible ? De ce qu’on apprend en his-
toire ? Et puis, la religion, la philosophie, notre connais-
sance du monde physique, il faut prendre tout ça avec
un grain de sel ! Voyez-vous, en musique comme en
peinture, la beauté est un concept tout à fait arbitraire
et subjectif ! Tout est relatif d’ailleurs, on ne peut être
sûr de rien ! » Voilà les mots d’ordre dont on nous rebat
les oreilles !
Si l’on peut établir que toutes ces disciplines ne
nous amènent à aucune certitude, cela prouve que la
perfection n’existe pas et, par conséquent, que Dieu
n’existe pas. On en revient au postulat athée selon
lequel il n’y pas de lois et, partant, pas de Législateur.
L’athéisme
s’en est pris
à tous les
domaines
de la
connaissance
humaine qui
prouvent
l’existence
d’un Dieu
parfait.
5
6	
Jésus disait : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et
la vie » (Jean 14:6). Mais si, comme on voudrait nous
le faire croire, rien n’est certain et tout est relatif,
alors il n’y a pas de vérité, donc pas de Christ ! Pour
tenter de prouver que Dieu n’existe pas, ces athées
devaient détruire les notions de vérité,
d’absolu, de raison, d’ordre, de bien et de mal, de
vrai et de faux, etc.
Pour se débarrasser de Dieu, il fallait qu’ils se
débarrassent des absolus, comme les notions de
bien et de mal, de sens et de finalité. Et on a rem-
placé tout ça par la démence, l’aberration, le chaos
le plus total !
Bien entendu, les auteurs de ce crime contre
l’humanité ne seront certainement pas d’accord avec
moi, vu qu’une école de psychologie moderne pré-
tend que « personne n’est vraiment fou, et personne
n’a toute sa raison ; chacun est différent, voilà tout !
Dans ces conditions, qui peut s’arroger le droit de
dire que quelqu’un est fou ou qu’il ne l’est pas ? »
Il ne peut y avoir d’ordre social sans lois ni règles
de conduite. Cela implique que ceux qui font les lois
et ceux qui sont censés leur obéir sont convaincus
que certaines choses sont bonnes et d’autres mau-
vaises. Or, croire au bien et au mal c’est supposer
qu’il existe un Législateur Suprême qui nous a donné
ces lois, et que l’on appelle Dieu.
Donc logiquement, les athées sont condamnés à
devenir des anarchistes, des nihilistes sans foi ni loi
qui ne reconnaissent aucun ordre, aucune cohé-
rence, aucun plan ni aucun dessein : il n’y a que le
néant ! Ce faisant, en créant le chaos et la confu-
sion, ils font le jeu du Diable et l’aident à atteindre
son objectif ultime qui est d’anéantir la création de
Dieu.
À la lumière de ce qui précède, une éducation qui
se veut révolutionnaire de nos jours sera une édu-
cation qui retourne à Dieu. Pour que la vie retrouve
son sens, nous devons retourner à la vraie foi dans
la religion, au concept de Création en sciences, à
l’idée d’amour vrai en philosophie, à un dessein dans
l’histoire, à la vérité en littérature, à la beauté dans
les arts, à l’harmonie en musique, aux règles en
mathématiques, aux notions de bien et de mal dans
le comportement, à l’ordre dans le gouvernement, et
à Dieu — le Créateur universel, le Grand Architecte —
en toutes choses. Dieu seul peut donner un vrai sens
à la vie, alors n’ayons pas peur de retourner à Dieu
dans notre éducation, dans chaque discipline, dans
chaque domaine !
Retournons au bon sens et
à la cohérence, retournons au
modèle créé par l’Architecte divin
qui organise tout selon des règles
bien précises. Par les gouverne-
ments, Il amène l’ordre au lieu de
l’anarchie et du désordre social.
Il donne un sens à l’Univers, une
raison d’être aux planètes. Il rem-
plit notre cœur d’amour, Il nous
donne la paix de l’âme, la santé
physique, le repos de l’esprit, le
bonheur, et la joie de vivre. En
plus, Il nous enseigne que « la
clé de la sagesse c’est de révérer
l’Eternel » (Proverbes 9:10).
Nous devons voir Dieu en
toutes choses, pour leur donner
un sens, une cohérence, une
signification et un but : la perfec-
tion du Royaume de Dieu ! Les
incroyants voudraient instaurer
le chaos et la destruction, mais
nous qui croyons en Dieu avons le
devoir d’apporter la paix, l’ordre,
la raison de l’existence qu’Il nous
a transmis dans Ses lois – comme
les notions de bien et de mal, et
les vérités absolues hors desquel-
les il est impossible de trouver la
paix, l’ordre ou le bonheur.
Dieu merci, il y a des vérités
absolues et des règles divines
qui nous permettent de distinguer
entre le bien et le mal, et de trou-
ver le bonheur grâce à Son amour
et à Ses lois d’amour parfaitement
raisonnables. Puisse Dieu vous
amener à connaître Jésus, car Le
connaître est la vie éternelle
(Cf. Jean 17:3) — et la vérité abso-
lue ! •
Nous devons
voir Dieu
en toutes
choses,
pour leur
donner
un sens,
une
cohérence,
une
signification
et un but :
la perfection
du Royaume
de Dieu !
7
Pour parler simplement, l’huma-
nisme, c’est l’homme qui cherche à se
débrouiller tout seul sans Dieu.
— Tim LaHaye, La Bataille pour l’esprit humain
L’humanisme est la religion qui déifie
l’homme et détrône Dieu.
— Homer Duncan, L’humanisme athée
L’humanisme est un point de vue phi-
losophique qui professe que l’homme,
n’ayant qu’une vie, doit rechercher son
propre bonheur, et que ce bonheur est
une fin en soi qui ne requiert ni l’autori-
sation ni l’aide d’aucune source surna-
turelle ; et que, en tout état de cause, le
surnaturel n’existe pas.
— Corliss Lamont, Philosophie de l’humanisme
L’humanisme affirme
que l’homme est la valeur
suprême de l’univers et qu’il
est le seul à pouvoir résoudre
les problèmes de celui-ci.
— John Eidsmoe, Le Juriste chrétien
L’humanisme place l’homme au
centre de l’univers et en fait la
mesure suprême de toutes choses.
L’homme tout seul, qui ne veut
rien savoir d’autre que ce qu’il peut
découvrir par ses propres moyens,
et qui n’accepte aucune norme en
dehors de lui-même.
— Francis Schaeffer, Le Manifeste chrétien
Qu’est-ce que l’humanisme athée ?
•	 Il vaut bien mieux être craint
qu’être aimé.
— Niccolo Machiavelli (1469–1527)
•	 Les choses sont entièrement
ce qu’elles paraissent être,
et derrière… il n’y a rien.
— Jean-Paul Sartre (1905–1980)
•	 La connaissance de l’au-delà
ne peut se faire qu’au détriment
d’une partie de l’intelligence qui est
nécessaire à la compréhension du
monde présent.
— Immanuel Kant (1724–1804)
•	 Dans le christianisme, la
moralité et la religion ne rejoignent
à aucun moment la réalité. La foi
signifie seulement le refus de savoir
ce qui est vrai.
— Friedrich Nietzsche (1844–1900)
•	 Le véritable croyant bénéficie
au plus haut degré d’une protection
contre le danger de certaines
névroses pathologiques ; en
assumant une névrose universelle,
il s’épargne la tâche de se créer une
névrose personnelle.
— Sigmund Freud (1856–1939)
•	 Mon objectif dans la vie est de
détrôner Dieu.
— Karl Marx (1818–1883)
Les piliers de l’incroyance
Tout comme il existe des piliers de la foi qui, dans chaque religion, servent de modèles aux fidèles,
l’humanisme séculaire a ses « grands penseurs » ou ses « piliers ». Voici ce que déclarent certains d’entre eux :
À propos du “Relativisme moral”
Sans Dieu, il n’y a aucune
raison d’être bon, aucune raison
d’agir avec amour, étant donné
que la bonté et l’amour procèdent
de Dieu. Une fois que l’homme a
éliminé Dieu, il ne lui reste plus
que la satisfaction égoïste de ses
propres désirs et de ses envies.
« Le cœur est tortueux par-dessus
tout, et il est méchant : Qui peut
le connaître ? » (Jérémie 17:9,
Louis Segond). Au bout du compte,
c’est tout ce qu’il vous restera :
la méchanceté ! Après tout, si
Dieu n’existe pas, pourquoi votre
sens du bien et du mal serait-il
meilleur que celui d’un autre ?
De quel droit peut-on vous dire ce
qui est bien et ce qui est mal ?
Les gens finissent par faire ce
qui leur plaît et ce qu’ils ont envie
de faire. Il n’y a qu’à observer le
monde actuel pour voir où nous
mène cette mentalité. Avouez que
c’est effarant !
— David Brandt Berg
8	
D
ANS LA SOCIETE MULTICULTURELLE
D’AUJOURD’HUI, on constate une ten-
dance de plus en plus marquée à prôner
ce qu’on appelle « le relativisme moral ».
Cela veut dire que l’on se refuse à porter
un jugement sur les croyances et les comportements
des gens en vertu du principe selon lequel « tout est
relatif ».
Par exemple, il y a des choses que nous consi-
dérons comme mauvaises, voire répugnantes, mais
qui, dans d’autres cultures, sont des coutumes tout
à fait acceptables. Certes, c’est une vertu chrétienne
que d’être tolérant et compréhensif envers les autres,
mais lorsqu’on s’incline devant des croyances ou
des pratiques qui vont directement à l’encontre des
deux grands commandements de Dieu (aimer Dieu et
aimer son prochain), on se fourvoie complètement !
Ce relativisme moral est la conséquence directe d’une
philosophie qu’on appelle « l’humanisme athée ».
L’humanisme moderne remonte à l’époque de la
Renaissance. Les grands noms de la Renaissance
que furent Léonard de Vinci ou Desiderius Erasme,
pour ne citer qu’eux, sont aujourd’hui considérés
comme des pionniers de l’humanisme. D’ailleurs,
eux-mêmes se considéraient déjà comme huma-
nistes. Pour eux, l’humanisme consistait à redonner
une dimension humaine aux arts, à la science et à la
philosophie, alors que depuis des siècles ces disci-
plines étaient assujetties à la religion qui, à l’époque,
était minée par la superstition. En tout cas, ces
précurseurs de l’humanisme moderne proclamaient
leur foi en Dieu.
En revanche, l’humanisme athée d’aujourd’hui est
un système de pensée très différent. Les humanis-
tes modernes soutiennent que la foi en Dieu est irra-
tionnelle : celle-ci n’a donc aucune place dans leur
vision du monde. Ils croient qu’il n’y a rien d’autre
que le monde physique et que le surnaturel n’existe
pas ; et ils en concluent que l’homme est son propre
dieu.
La plupart des humanistes modernes sont égale-
ment de fervents défenseurs de la théorie de l’Évo-
lution. L’ironie de la chose c’est que, de plus en plus,
l’Évolution apparaît comme un système de croyances
— et non pas « une science », comme l’affirment les
humanistes. C’est une croyance en l’invisible, puis-
que ce qu’il serait plus exact d’appeler les processus
de “macroévolution”– c’est-à-dire l’évolution d’une
espèce en une autre – et les preuves qui étayent
cette théorie, sont tout aussi invisibles que le monde
Coup d’œil sur le futur
l’humanisme
athée et sa
place
dans le
contexte de
la Fin des
Temps
Par Scott MacGregor
9
de l’esprit. À la différence près, cependant, que
le processus et les preuves de la macroévolu-
tion sont inexistantes, tandis que le monde de
l’esprit est, lui, bien réel et bien vivant. De plus
en plus de scientifiques honnêtes n’hésitent pas
à déclarer que la théorie de l’Évolution a toutes
les caractéristiques d’une religion, ce qui fait de
l’humaniste un individu tout aussi irrationnel que
celui qui a des convictions religieuses et qu’il se
plaît à ridiculiser.
Les humanistes athées disent que l’homme
peut régler ses problèmes tout seul. Ils soutien-
nent que la religion est depuis toujours la prin-
cipale cause des problèmes de ce monde. Mais
lorsqu’on observe les institutions et les person-
nes qui s’emploient à aider l’humanité, on s’aper-
çoit que beaucoup d’entre elles, voire la plupart,
sont animées, au moins pour une part, par leurs
convictions religieuses. Les humanistes athées
se plaisent aussi à répéter que la religion est res-
ponsable de toutes les guerres de l’histoire. S’il
est vrai que certains conquérants ont invoqué des
motifs religieux pour entrer en guerre, il reste que
les véritables causes des guerres ont toujours été
territoriales et économiques.
Jusqu’à une époque récente, on considérait
la croyance en Dieu et dans le divin comme un
élément capital de la connaissance humaine. Au
cours des dernières générations, l’athéisme a fait
de très nombreux adeptes. On aurait pu penser
que les gens tireraient les leçons de l’histoire
récente et des atrocités qui furent commises
par des personnages qui proclamaient haut et
fort leur athéisme. Le siècle dernier a produit un
véritable bain de sang, perpétré par des régimes
qui se déclaraient ouvertement antireligieux – des
régimes directement inspirés par une idéologie
selon laquelle l’homme serait en train d’évoluer
vers la perfection !
Quel rapport avec la Fin des Temps ? Eh
bien, la Bible prédit que « dans les derniers
jours, des moqueurs viendront, qui vivront au
gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre
foi en ridicule en disant : « Eh bien, Il a promis
de venir, mais c’est pour quand ? Nos ancêtres
sont morts et depuis que le monde est monde,
rien n’a changé ! » Mais il y a un fait que ces
gens oublient délibérément : c’est que Dieu, par
Sa parole, a créé autrefois le ciel et la terre. Il
a séparé la terre des eaux et Il l’a rassemblée
du milieu des eaux. » (2 Pierre 3:3-5), et « ce
jour [du Retour de Jésus] n’arrivera pas avant
qu’éclate le grand Rejet de Dieu. Parce qu’ils sont
restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait
sauvés … Dieu leur envoie une puissance d’égare-
ment pour qu’ils croient au mensonge »
(2 Thessaloniciens 2:3,10-11).
Les adeptes de l’humanisme athée sont aux com-
mandes depuis maintenant de nombreuses années,
et il faut bien reconnaître que le résultat n’est pas
brillant. À l’autre extrême, on trouve des gens qui
se disent religieux — et même prétendent croire en
Jésus-Christ — mais dont les actes démentent les
belles paroles, et dont le mode de vie et les mé-
thodes de gouvernement sont aux antipodes de ce
que Jésus enseignait. N’importe quel observateur
se verrait contraint d’admettre que l’admonition
de Jésus, « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui
vous maudissent, et faites du bien à ceux qui vous
haïssent » (Matthieu 5:44, Louis Segond), n’a pas sa
place dans le système de croyances de ces diri-
geants soi-disant chrétiens.
Quelle conclusion devons-nous en tirer ? Eh
bien, que c’est l’accomplissement d’un autre verset
relatif à la Fin des Temps. Il s’agit cette fois d’une
prédiction de la bouche même de Jésus concernant
les signes de la Fin, et rapportée au chapitre 24
de l’Évangile de Matthieu : « Parce que le mal ne
cessera de croître, l’amour du plus grand nombre
se refroidira » (Matthieu 24:12).
Et qu’est-ce que ça implique pour nous ? Nous
sommes appelés à être les témoins de Dieu, Ses
messagers de vérité et de salut, dès aujourd’hui et
jusqu’à la Fin, pour que s’accomplissent les versets
suivants : « Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout
sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu
sera proclamée dans le monde entier pour que tous
les peuples en entendent le témoignage.
Alors seulement viendra la fin »
(Matthieu 24:13-14). •
On recherche le coupable…
Vous pouvez arguer que l’Inquisition et les
Croisades furent des produits de la Chrétienté,
mais vous seriez bien en peine de trouver leur
justification dans les Saintes Écritures. Par
contre, vous n’aurez aucun mal à justifier les
atrocités commises par les nazis et les commu-
nistes par la théorie de l’Évolution !
—Tom Willis
10	
{ Lectures substantielles }
L’humanisme athée et la
sagesse des hommes
L’homme ne peut pas se passer
des conseils de Dieu
Proverbes 14:12
Jérémie 10:23
La pensée laïque est souvent
agnostique, voire athée.
Job 21:14
Romains 1:28
2 Corinthiens 11:3
Colossiens 2:6–8
La sagesse de ce monde n’est
que folie.
Psaume 14:1
Jérémie 8:9
Zacharie 7:11-12
Romains 1:21-22
1 Corinthiens 1:18-21
1 Corinthiens 3:19
La pseudo-science — qui est
le dieu de l’humanisme athée
— ne répond pas aux grandes
interrogations de la vie.
Esaïe 44:24-25
Jérémie 2:27
Romains 1:25
1 Timothée 6:20
2 Timothée 3:7
Foi ou raisonnement naturel ?
1 Samuel 16:7
Psaume 118:8
Proverbes 3:5-6
Esaïe 11:3
Esaïe 55:8-9
Jérémie 17:5
1 Corinthiens 2:5
1 Corinthiens 2:14
2 Corinthiens 5:7
Il n’est pas nécessaire d’être
brillant et d’avoir fait de hautes
études pour servir Dieu et
posséder la sagesse divine.
Psaume 8:2
Psaume 119:99
Luc 10:21
Jean 7:15
Actes 4:13
1 Corinthiens 1:26-27
La conscience est
la présence de Dieu
en nous
N’est-il pas étonnant de
constater que, dans le monde
entier, dans presque toutes
les cultures et même dans les
endroits les plus reculés, on sait
distinguer le bien du mal. Les
gens savent que certaines choses
sont « péché », même s’ils n’em-
ploient pas ce terme, et ils ont des
lois qui les interdisent. Les règles
morales élémentaires sont quasi
universelles.
Le Saint-Esprit parle fidè-
lement au cœur de chaque être
humain et lorsqu’il fait quelque
chose de mal, il le lui fait savoir.
Tout le monde ne connaît peut-
être pas le Maître, ni la vérité,
ni la Bonne Nouvelle du salut,
mais tout le monde sait faire la
différence entre le bien et le mal.
« Leur conscience en témoigne
également, ainsi que leurs pensées
qui parfois les accusent et parfois
les défendent » (Romans 2:15,
BFC). Dieu envoie un peu de
lumière à chacun, et Dieu jugera
chacun en fonction de son obéis-
sance à la lumière qu’il a reçue.
Dieu a donné à l’homme le
libre-arbitre. Il a donné à chacun
de nous la faculté, le privilège, de
pouvoir choisir entre le bien et le
mal. Il nous laisse décider si nous
allons obéir à la voix de Dieu ou
à celle de Satan. Et vous, que
choisirez-vous ?
—David Brandt Berg
L’héritage de
Jean-Paul II
L’éditorialiste du Washington
Post, E.J. Dionne Jr., fit observer
que les commentateurs du Pape
« vont inévitablement débattre du
sens de son héritage à la lumière
des valeurs séculières qui domi-
nent notre époque. N’oublions pas
que ce ne sont pas ces valeurs-là
qui ont guidé sa vie. »
Mais alors, sur quelles valeurs
a-t-il fondé sa vie ? La réponse du
défunt Pontife aux critiques, qui le
pressaient d’assouplir sa position
sur certains sujets de société et de
doctrine, nous éclaire là-dessus :
« Vous savez, je ne suis pas sévère
( je suis plutôt doux de nature )
mais je défends le principe de
rigidité. Dieu est plus fort que
les faiblesses et les déviances
humaines. Dieu aura toujours le
dernier mot. »
10
11
LA PAROLE DE DIEU NOUS
DIT qu’Il « a le pouvoir de
faire infiniment plus que
tout ce que nous demandons ou
même imaginons » (Ephésiens
3:20, BFC). Comme on le sait,
les gens ne sont pas toujours en
mesure de tenir leurs promesses,
mais avec Dieu c’est différent :
Dieu se porte garant de Ses pro-
messes. Alors, prenez-Le au mot
quand vous aurez besoin d’aide, et
vous verrez qu’Il ne vous fera pas
faux bond.
Si vous avez le bonheur d’avoir
un ami en qui vous avez toute
confiance, un ami qui est là
même quand tout va mal, vous
devez savoir que de tels amis
sont rares, mais Dieu est témoin
qu’ils nous sont chers ! Quelqu’un
a dit un jour : « Il existe un lien
inexplicable entre deux amis qui
ont appris à compter l’un sur
l’autre. Le fait de savoir que l’on
peut s’appuyer l’un sur l’autre en
plein cœur de la tempête forge un
lien tout particulier. » De la même
façon, celui qui met sa confiance
dans les promesses de la Bible,
alors que plus rien ni personne
ne peut l’aider et que tout espoir
semble perdu, découvrira qu’elles
sont dignes de confiance au plus
haut degré. Par expérience, nous
savons que nous pouvons avoir
pleine confiance en Ses paroles,
et nous appuyer sur elles de tout
notre poids.
parce que Dieu l’a dit /
C’est
ainsi
Tout ce que Dieu nous
demande, c’est d’avoir la foi ;
c’est de Le prendre au mot et
d’accepter Ses promesses pour
argent comptant. Beaucoup
de gens à l’esprit rationnel et
scientifique vous diront qu’il est
totalement absurde de prendre
les promesses de Dieu au
sérieux, et de croire qu’on peut
les « encaisser » à la Banque du
Ciel, en échange de ce que nous
demandons. Et pourtant, c’est
exactement ce que Dieu attend
de nous.
Vous avez peut-être entendu
parler de la controverse sur le
vol du bourdon. Selon les lois de
l’aéronautique, compte tenu de
sa taille, du poids et de la forme
de son corps en relation avec la
surface de ses ailes, le bourdon
ne peut pas voler. En tout état
de cause, le bourdon s’en moque
éperdument : il continue de voler.
Pareillement, en dépit des
doutes des sceptiques
et de leurs élucubrations
philosophiques, il
existe des gens dotés
d’une foi enfantine qui
accomplissent chaque
jour des prodiges
que ces intellectuels
incrédules tiennent
pour impossibles. Les
hommes et les femmes
de foi ont le courage de
prendre les promesses
de la Parole de Dieu au pied de
la lettre, et ils n’hésitent pas
à s’appuyer sur elles dans leur
vie. Ce faisant, ils reçoivent des
réponses miraculeuses à leurs
prières : ils voient leurs problèmes
se résoudre, et Dieu répondre à
leurs besoins !
Laissez donc les philosophes
s’empêtrer dans leurs difficultés,
leurs doutes et leurs divagations
intellectuelles lorsqu’ils essaient
de démontrer que nous sommes
fous de prendre ces merveilleuses
promesses au sérieux.
Qu’importent leurs objections,
nous nous approprierons ces
promesses sans hésiter, et nous
jouirons pleinement de leurs
richesses ! Elles sont là pour vous.
C’est à vous personnellement
que Dieu les adresse. Et Il ne
manquera pas à Sa Parole. C’est
ainsi, parce que Dieu l’a dit. Dieu
tiendra Sa parole !
Qui est-ce qui a fait ça ?
Le Colonel Robert Ingersoll, un athée
notoire, en visite chez Henry Ward Beecher,
admirait un magnifique globe représentant
les étoiles et les constellations du Ciel.
Après l’avoir bien examiné, il s’exclama :
– Voilà exactement ce que je recherchais.
Qui est-ce qui a fait ça ?
– Qui est-ce qui a fait ça ? répéta Beecher
en feignant l’étonnement. Eh bien, personne,
Colonel ! Ça s’est fait tout seul.
Adaptation d’une causerie de
VIRGINIA BRANDT BERG
11
12	
Les grands penseurs
humanistes face à la
mort….
Il faut avouer que c’est
embarrassant de s’être intéressé
toute sa vie aux problèmes de
l’homme, et d’arriver au terme de
l’existence pour constater qu’on
n’a pas de meilleur conseil à offrir
que : « Essayez d’avoir un peu plus
de cœur. »
— Aldous Huxley (1894–1963), romancier et
essayiste britannique
Toute ma vie, j’ai essayé de
m’échapper du bourbier de mes
faiblesses et de mes turpitudes.
Hélas, je n’y arrive pas et je n’y
arriverai jamais, à moins qu’une
main secourable ne s’abaisse vers
moi pour m’aider à en sortir.
— SÉNÈQUE (4? av. J.-C.-65 ap. J-C.), homme
d’état , philosophe et auteur dramatique
romain, d’origine espagnole.
Toute la sagesse du monde n’est
qu’un frêle esquif sur lequel
nous devons voguer lorsque nous
quittons cette terre. Si seulement
nous pouvions entreprendre
ce voyage sur une base un peu
plus ferme, comme par exemple
quelques paroles divines !
—SOCRATE (469-399 av. J.-C.), philosophe
grec
Je suis sur le point de partir pour
mon ultime voyage, je vais faire un
grand saut dans l’inconnu.
— Thomas Hobbes (1588–1679), Philosophe
et théoricien politique britannique; ses
dernières paroles
	 La maigre satisfaction que
l’homme parvient à retirer de la
réalité le laisse sur sa faim.
— Sigmund Freud (1856–1939), Psychiatre
autrichien, fondateur de la psychanalyse.
Sur les utopies d’ici-bas
Je suis parvenu au sommet de l’utopie, j’ai goûté à tout ce
que le monde pouvait offrir. J’ai eu l’argent, j’ai connu Ia célé-
brité, et tout le reste. Tout me tombait tout cuit dans le bec.
Et dans ma jeunesse, je m’y suis vautré. Peu importe, ce n’était
pas suffisant. Ce n’était pas assez bon. Ce n’est jamais assez
bon. On se sent toujours aussi vide. Plus on en mange, plus on
reste sur sa faim.
Je crois que tôt ou tard, tout le monde en arrive là, à l’instant
de vérité où l’on se demande : « À quoi ça rime tout ça ? Je
saute dans le vide ou je continue comme ça ? En fait, c’est
ni l’un ni l’autre. Je n’ai pas envie de vivre, et je ne veux pas
mourir. » Vous vous posez toutes ces questions existentielles,
et au bout du compte, vous vous dites : « Je n’arrive pas à
comprendre ce qui m’arrive ! Je ne sais plus où j’en suis. Au
secours ! Est-ce qu’il y a Quelqu’un là-haut qui peut m’aider ?
À l’aide ! »Et si vous êtes un tant soit peu réceptif, quand vous
recevrez de l’aide, vous en reconnaîtrez les signes.
— MEL GIBSON, dans une interview avec DIANE SAWYER pour l’émission de télé
PRIMETIME SPECIAL, du 16 février 2004
À cœur
ouvert
12
13
Des hommes et
des femmes de foi
parlent …
La foi est différente de la preuve ;
la seconde est humaine, la pre-
mière est un don de Dieu.
— Blaise Pascal (1623–1662), philosophe et
mathématicien français.
L’homme a du mal à obtenir ce
qu’il veut parce qu’il ne recherche
pas le meilleur. Dieu a du mal à
donner à l’homme, parce qu’Il
voudrait lui donner le meilleur,
mais l’homme n’en veut pas.
— George Macdonald (1824–1905), poète et
romancier écossais
La Bible nous dit que Dieu créa
l’homme à Son image. Les phi-
losophes font l’inverse : ils créent
Dieu à leur image.
— G.C. Lichtenberg (1742–1799), physicien et
écrivain allemand
Nous ne sommes pas des êtres
humains en train de faire une
expérience spirituelle. Nous
sommes des êtres spirituels en
train de faire une expérience
humaine.
— Pierre Teilhard de Chardin (1881–1955),
prêtre, paléontologue et théologien
français.
Celui dont la foi est claire… est
souvent taxé de fondamentalisme.
Il semble, hélas, que le relativisme
– c’est-à-dire l’attitude qui consiste
à se laisser ballotter çà et là par
tout vent de doctrine – semble être
la seule attitude acceptable à notre
époque moderne.
— Le Pape BENOIT XVI
Il y a ceux qui croient que la
modernité exige une nouvelle
moralité. Ils n’ont pas l’air de
se rendre compte qu’il n’y a pas
de « nouvelle » moralité. Il n’y
a qu’une seule moralité. Tout le
reste n’est qu’immoralité !
— Theodore Roosevelt (1858–1919), 26ème
président des États-Unis
Si vous vous mettez à vivre votre
vie en quête du Dieu qui est par-
tout, chaque instant devient une
prière.
— Frank Bianco,photographe et journaliste
américain
Il faut vivre parmi les hommes
pour connaître leurs problèmes,
et il faut vivre avec Dieu pour
pouvoir les résoudre.
— P.T. Forsyth (1848–1921), pasteur
britannique
Je crois au christianisme de la
même façon que je crois que le
soleil s’est levé : pas seulement
parce que je le vois, mais parce
qu’il me permet de voir clairement
tout le reste.
— C.S. Lewis (1898–1963), érudit, romancier
et essayiste anglais d’origine irlandaise.
L’idéal chrétien n’a pas été rejeté
parce qu’on le trouvait inadéquat.
On ne l’a pas essayé parce qu’on
l’estimait trop difficile à suivre.
— G. K. Chesterton (1874–1936), écrivain
britannique
Les mots qui ne sont pas porteurs
de la lumière du Christ ne font
qu’accroître les ténèbres.
— Mère Teresa of Calcutta (1910–1997),
religieuse albanaise, lauréate du Prix Nobel
de la paix
« Crois et tu comprendras ;
la foi précède, l’intelligence suit. »
— SAINT AUGUSTIN (354-430), philosophe
et théologien chrétien, écrivain romain
d’origine berbère
Parle-moi de foi.	
Aide-moi à croire	
En l’intangible,
En Celui qui pour moi
demeure incompréhensible.
Cependant,
Aide-moi à placer en Lui
ma confiance
Dès maintenant et à
toujours.
Parle-moi d’espérance.
Le désespoir, je le vois
partout.
Le pessimisme, je peux
l’acheter
Pour pas grand-chose.
Aide-moi à croire au
lendemain,	
À savoir que la vie a
un sens, un but,
une destinée.	
Aide-moi à croire au
lendemain	
Parce que tu seras là,	
Et que Jésus sera là.
Parle-moi
— Attribué à ULRICH SCHAEFFER
13
14	
{Témoignage}
Par MICHAEL DOOLEY
Depuis mon plus jeune âge,
dès que j’ai commencé à pren-
dre des cours de piano, j’ai
toujours voulu être musicien.
À 15 ans, je me suis mis à la musique pop et au
jazz, et j’ai commencé à écrire des chansons — en
particulier pour une jeune fille dont j’étais follement
amoureux. Hélas, cet amour n’était pas réciproque.
Mais n’est-ce pas le lot de bien des jeunes musiciens
torturés par l’amour ?
Enfin bref ! J’ai pris des cours de jazz et j’ai com-
mencé à étudier l’improvisation. En fait, j’ai surtout
appris tout seul en écoutant des disques, en jouant ou
en me plongeant dans des livres. J’avais 17 ans quand
Don Burrows, un des top jazzmen australiens de
l’époque, a donné un concert dans mon école. Avec
quelques amis, nous avions formé un petit orchestre,
et nous avons interprété pour lui quelques morceaux
de jazz après son concert. Il a confié à l’un de mes
amis, en lui demandant de ne pas m’en toucher mot,
que j’étais l’un des meilleurs jeunes pianistes de jazz
qu’il ait eu l’occasion d’entendre. J’imagine qu’il ne
voulait pas que j’aie la grosse tête. Mon ami s’est
empressé de me rapporter ses paroles, et ça n’a pas
manqué, j’ai eu la grosse tête !
J’ai fini par me lasser du jazz et, à la fin de
mes études secondaires, j’ai repris des cours de
piano classique pendant un an, dans l’espoir d’être
accepté au Conservatoire de musique de Sydney, la
meilleure école de musique australienne, vu qu’à
l’époque j’ambitionnais de devenir compositeur.
Nous devions endurer de longs discours inco-
hérents, débités par des compositeurs invités
spécialement par le conservatoire, qui nous expo-
saient leurs théories abstraites sur la composition
mais qui n’avaient pratiquement aucun rapport
avec la musique. Sans oublier un endoctrinement
pernicieux comme durant ces soi-disant cours de
civilisation où l’on nous
rebattait les oreilles de
dogmes humanistes
et athées.
15
Et puis, plusieurs événements en apparence ano-
dins, mais néanmoins significatifs, ont marqué un
tournant décisif de ma vie. J’ai assisté à un concert
où l’on donnait La Passion selon Saint Matthieu de
Bach, une interprétation musicale du récit de la
Crucifixion d’après l’Évangile de Matthieu. J’ai été
bouleversé par les paroles autant que par la musi-
que. En sortant du concert, je ne cessais de me
dire : Je crois en ces paroles.
Peu de temps après, je demandai à mon profes-
seur de composition comment les musiciens de
l’époque de Bach avaient-ils réussi à composer une
musique aussi belle et aussi harmonieuse, alors
que notre musique contemporaine était devenue
aussi laide et discordante ? Je faisais allusion à
la musique d’avant-garde qu’on encourageait au
conservatoire. Il me regarda avec tristesse, avant
de répondre :
– Eh bien, je suppose que c’est parce qu’à l’épo-
que ils avaient Dieu, et qu’aujourd’hui, nous L’avons
perdu.
Pendant longtemps, j’ai été hanté par sa réponse
et je me suis demandé pourquoi nous avions perdu
Dieu. Était-ce inéluctable ?
Après un an et demi d’études, je n’en pouvais
plus. Comme on nous demandait de composer des
pièces de musique, il m’arrivait de passer de longues
heures à essayer de trouver l’inspiration. Assis sur
la plage, je regardais la mer, ou bien je restais des
nuits entières allongé dans un champ à observer les
étoiles, ou encore je jeûnais et méditais pendant des
jours d’affilée.
Mais c’était peine perdue ! J’étais en panne d’ins-
piration, et je ne savais plus à quel saint me vouer !
C’était beaucoup moins difficile lorsque j’avais 15
ans et que j’écrivais des chansons pop pour la fille
dont je m’étais entiché ! Parfois quand même, je me
forçais à produire quelque chose, n’importe quoi en
fait, mais j’étais très déçu et même consterné lors-
que j’entendais jouer ma propre composition, dirigée
par moi-même. Car elle me renvoyait une image
sombre et inquiétante du monde absurde dans lequel
je vivais.
En regardant ces professeurs et ces compositeurs
d’âge mûr qui faisaient une belle carrière, mais dont
je savais pertinemment qu’ils étaient dépressifs
et qu’ils n’avaient aucune réponse à m’offrir, je me
disais : À aucun prix, je ne veux finir comme eux !
Je sentais que la démarche humaniste adoptée par le
conservatoire ne menait absolument nulle part.
En fait, ça me vidait de toute mon énergie vitale.
C’est à ce moment-là que je reçus une lettre
d’un vieil ami : il venait d’accueillir Jésus dans sa
vie et s’était joint à un mouvement chrétien appelé
La Famille Internationale. Le jour où je reçus sa
lettre, je claquai la porte du conservatoire pour
ne plus jamais y remettre les pieds. Ce même jour
également, je reçus Jésus dans mon cœur, et trois
semaines plus tard, je me joignais au même groupe.
Quel changement radical ! La veille, je dirigeais
un orchestre et j’analysais la structure harmonique
des symphonies de Beethoven, et le lendemain je
partageais mon bonheur d’avoir trouvé Jésus avec
de parfaits étrangers rencontrés dans la rue ! Ce
n’était pas tout à fait à cela que je m’attendais et ce
n’était pas exactement glorieux, mais j’avais enfin
trouvé ce que je cherchais dans la vie !
Quelques mois plus tard, le Seigneur m’as-
sura qu’Il utiliserait tous les dons musicaux qu’Il
m’avait donnés si je Lui restais fidèle. Et je dois
reconnaître qu’Il a tenu parole, en dépit des hauts
et des bas de ma foi. Il Lui a fallu des années pour
m’enseigner que c’était Lui qui m’avait donné ce
talent et que ma virtuosité musicale ne valait pas
grand-chose sans Son Esprit et sans Son inspira-
tion. Heureusement pour moi, j’ai fini par
comprendre.
Je me souviens qu’un jour, je suis tombé sur une
pile d’anciennes chansons de ma composition et
j’ai demandé au Seigneur qu’à compter de ce jour,
je ne compose aucune musique qui ne soit inspirée
par Lui. J’ai répété cette prière des centaines de
fois, alors je peux dire en toute franchise que c’est
à Lui que revient tout le mérite de ce que j’ai pu
accomplir. Ce n’est certainement pas le fruit de
mon éducation — et encore moins de tout ce qu’on
a essayé de m’inculquer pour se débarrasser de
Lui.
Le jour où j’ai décidé de suivre Jésus, Il m’a
promis que je ne le regretterais jamais. Vingt-
cinq ans plus tard, après un quart de siècle à Son
service – autant d’années remplies d’amour, de
chansons, de succès et d’échecs –, j’avoue que
je ne l’ai jamais regretté. Non seulement je suis
heureux et épanoui, mais ma capacité de création
et ma compréhension de la musique se sont
considérablement élargies depuis que j’ai appris à
me connecter à la Source.
Michael Dooley est producteur de musique et membre bénévole
à plein temps de La Famille Internationale au Moyen-Orient.
C’est une question vieille comme le monde,
mais que les gens se posent de moins en moins !
Certains, parce qu’ils sont tellement occupés à
satisfaire leurs envies et leurs besoins matériels
qu’ils n’ont jamais le temps de penser à leurs
besoins spirituels. D’autres, parce qu’ils crai-
gnent de devoir complètement se remettre en
question. Mais pour la plupart, c’est parce qu’ils
ne croient pas qu’il existe une réponse : leur soif
innée de vérité a été complètement étouffée par
le scepticisme ambiant et le relativisme moral qui
prévaut dans la pensée moderne.
Mais la vérité cesse-t-elle d’exister du seul
fait que les gens ne la recherchent pas ou qu’ils
refusent de la reconnaître ? Dieu et le monde de
l’esprit cessent-ils d’exister du seul fait que les
gens refusent d’y croire ? Bien sûr que non ! La
vérité est la vérité, qu’ils y croient ou non. Même
si personne ne croyait en la vérité, elle serait
quand même bien plus réelle que le monde que
tu perçois avec tes cinq sens.
Ce que tu prends pour la réalité n’est qu’un pâle
reflet du monde réel. Et il n’y a rien de plus vrai !
La vérité est une réalité spirituelle, et elle est
offerte à qui la cherche sincèrement. Je vous ai
livré le secret quand Je vous ai dit : « Je suis le
chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller
au Père autrement que par Moi. Si vous restez
fidèles à Mes paroles, vous êtes vraiment Mes
disciples ; ainsi vous connaîtrez la vérité et la
vérité vous rendra libres. Demandez, et vous
recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez,
et l’on vous ouvrira la porte » (Jean 14:6; 8:31-32;
Matthieu 7:7, BFC). Ouvre-Moi ton cœur et reçois
une vie nouvelle : la vie éternelle. Laisse-Moi te
guider dans toute la vérité. Laisse-Moi te libérer !
Mon Amour Pour Toi
Qu’est-ce que
la vérité ?

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Activé: Il y a des vérités absolues

  • 1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E Vol 2 • Numéro 9 IL Y A DES VÉRITÉS ABSOLUES Tout ne change pas ! l’Humanisme athée Quel rapport avec la Fin des Temps ? En quête d’inspiration musicale L’odyssée d’un compositeur ivé
  • 2. 2 ctivé © 2009 Aurora Production, Ltd. www.auroraproduction.com – Tous droits réservés. À défaut de mention spéciale, les citations de la Bible sont extraites de la Bible du Semeur. Copyright © 2000, Société Biblique Interna- tionale. Avec permission. Vol 2, Numéro 9 Rédacteur en chef Keith Phillips Conception graphique Giselle LeFavre Production Jessie Richards Traduction Bernard Le Chevalier / Paul Messager Pour vous inspirer et vous fortifier spirituellement, pour offrir à vos enfants l’opportunité d’apprendre en s’amusant, nous vous proposons une grande variété de livres et de productions audio et vidéo. Pour vous les procurer, veuillez contacter l’un de nos distributeurs ci-dessous ou visiter notre site Internet : www.activated.org Activated Europe Bramingham Pk. Business Ctr. Enterprise Way Luton, Beds. LU3 4BU United Kingdom +44 (0) 845 838 1384 Email: activatedEurope@activated.org Activated Africa P.O. Box 2150 Westville 3630 South Africa +27 (83) 556 8213 Email: activatedAfrica@activated.org Activated Ministries PO Box 462805 Escondido, CA 92046–2805 USA Toll-free: 1–877–862–3228 Email: info@actmin.org www.activatedonline.com Activated India P.O. Box 5215 G.P.O. Bangalore – 560 001 India Email: activatedIndia@activated.org DE VOUS À MOI C’est incroyable comme le monde a changé au cours des cent dernières années ! Nous sommes passés de la charrette tirée par des chevaux à la navette spatiale, de la classe unique au monde de l’Internet, de la ferme familiale à une économie mondiale interdépendante. Nous avons fait d’énormes progrès, certes, mais à quel prix ? D’aucuns affirment que nous y avons perdu notre âme. Dans un article publié en 1999 dans le Los Angeles Times, William Pfaff résume la situation en ces termes : « L’Occident continue d’être la locomotive conceptuelle, économique, industrielle et scientifique du monde actuel ; il dicte au reste du monde les conditions dans lesquelles il doit fonctionner. C’est l’Occident qui a produit les innovations politiques et économiques les plus importantes des temps modernes : l’impérialisme, le nationalisme, le marxisme, le libéralisme, le capitalisme, le totalitarisme idéologique — et mainte- nant la mondialisation, considérée comme un mouvement idéologique d’intégration et de dérégulation de l’économie mondiale. » « Pourtant, l’Occident a changé sur un point capital : par rapport au 19ème siècle, il n’y a plus de respect envers Dieu, on refuse même de penser qu’il puisse y avoir un Dieu. Il s’agit là d’un changement fondamental puisque cela signifie que l’Occident ne reconnaît plus l’existence d’un législateur suprême ou d’une autorité morale transcen- dante. La pensée occidentale considère que l’humanité est entièrement autonome, qu’elle s’inscrit dans un système de références morales qu’elle a elle-même créé, et qu’à ce titre, elle n’a de comptes à rendre qu’à elle-même. » Il suffit d’observer objectivement l’état du monde actuel pour voir où nous conduit cette « nouvelle moralité »! Le monde va-t-il finir par se rendre compte de ses erreurs et changer de cap ? Eh bien non, pas si l’on en croit la Bible. Ce rejet de Dieu et de Ses valeurs constitue l’un des signes de la Fin des Temps — ce qui veut dire que la situation continuera de s’aggraver jusqu’à ce que Jésus vienne remettre les choses en ordre. Et vous, qu’allez-vous faire ? Ce n’est pas parce que le monde va dans une certaine direction que vous êtes obligé de suivre le mouve- ment. Demandez à Dieu de vous montrer quelle est la voie à suivre et Il vous la montrera. Ensuite, avancez dans cette direction. Keith Phillips Pour la grande famille d’Activé
  • 3. 3 Camille venait de sortir de son œuf. Une nouvelle petite chenille toute poilue était née dans un monde hostile. Mais Camille était futée, elle survivrait sûrement. Bien plus, elle serait prospère. Il faut dire qu’elle était vorace et elle ne tarda pas à grandir. De temps à autre, Camille s’arrêtait de mâchonner pour observer le monde alentour. Au-dessus du buisson qui constituait son univers, il y avait l’immensité de l’azur. Au-dessous, il n’y avait que le sol terreux. Il lui arrivait de se demander d’où elle venait, sans pouvoir répondre. Elle se disait qu’elle avait dû naître par hasard. Ou peut-être s’était-elle créée toute seule... Parfois, elle croyait apercevoir des formes, des ombres qui voletaient dans l’air. Mais pour elle, ces silhouettes étaient un pur produit de son imagination. En tout cas, elles n’appartenaient pas à son univers. Et voilà qu’un jour, l’une de ces mystérieuses créatures vint se poser près d’elle. Sous le coup de la surprise, Camille s’arrêta de mâcher. – Qui es-tu? demanda-t-elle brusquement. – Tu ne reconnais plus tes semblables main- tenant ? Je suis un papillon. Un jour, toi aussi tu deviendras papillon. Un beau matin, tu quitteras ton petit buisson, tu prendras ton envol, et tu découvriras le vaste monde ! – Moi, un papillon ? Ça m’étonnerait, protesta Camille. Je suis une chenille, un point c’est tout ! Maintenant, si tu veux bien m’excuser, il faut que je… – Écoute un peu, reprit patiemment le papillon pour essayer de lui expliquer les choses. Voilà ce qui va se passer. D’abord, tu t’enrouleras dans un cocon. Ensuite, tu hiberneras pendant plusieurs semaines. Et puis, un beau jour, tu te réveilleras et tu sentiras des picotements tout le long de ton corps : ce sont les fluides qui s’écouleront dans tes ailes – les ailes qui auront poussé pendant ton sommeil. Tu agiteras les pieds et, à ta grande surprise, tu découvriras que tu n’as plus que six pattes, au lieu des dizaines que tu avais aupa- ravant. Et en plus, elles seront beaucoup plus longues ! Alors là, tu vas commencer à te sentir très à l’étroit dans ton cocon : tu vas faire une attaque de claustrophobie, et tu vas te forcer un passage pour sortir. Une fois sortie, tu t’examine- ras quelques instants, tu battras un peu des ailes et hop! te voilà dans les airs. – C’est absurde ! rétorqua Camille. Tu me prends pour une débile ? Tu vois bien que je suis une chenille ! Le papillon essaya bien de la persuader, mais en vain. De guerre lasse, il finit par se résigner : – Comme tu voudras, dit-il tristement en prenant son envol. Dans les jours qui suivirent, chaque fois que Camille venait à penser au papillon, elle prenait un petit air satisfait et disait avec beaucoup d’assurance : – Complètement absurde, son histoire ! Et puis un jour, Camille crut entendre un chuchotement : – Fabrique-toi un cocon. La voix semblait venir de l’intérieur, mais ce n’était pas la sienne. C’est complètement dingue ! se dit-elle en haussant les épaules. Et elle décida de l’ignorer. Hélas, c’est ainsi que se termine notre histoire : L’hiver venu, les feuilles que Camille aimait tant se flétrirent, tombèrent sur le sol et moururent. Et, peu de temps après, le même sort fut réservé à notre pauvre Camille. Cela vous donne-t-il à réfléchir ? Certaines personnes, comme Camille, sont tellement sûres que leur vision étriquée de la vie est la bonne, qu’elles passent complètement à côté de la merveilleuse réalité des choses. CURTIS PETER VAN GORDER est membre bénévole à plein temps de la Famille Internationale au Proche-Orient. LA chenille qui ne voulait pas voler Par Curtis Peter Van Gorder « Un beau matin, tu quitteras ton petit buisson, tu prendras ton envol, et tu découvriras le vaste monde ! »
  • 4. 4 absolues I L Y A V É R I T É S e réfléchissais à l’état du monde actuel et au fait qu’un grand nombre de nos jeunes n’ont plus de respect pour Dieu et leurs semblables. J’estime que l’éducation moderne est largement responsable de cet état de choses, étant donné qu’aujourd’hui, on enseigne aux jeunes gens qu’il n’y a pas de vérité absolue. C’est le principe fondamental et sous-jacent de l’éducation moderne : « Il n’existe pas de vérité absolue. Tout est relatif, on ne peut être sûr de rien. » Pour ma part, je suis convaincu que ce principe a pour but de détruire la foi en Dieu, qui est l’Absolu ! Il n’y a qu’à voir la façon dont l’athéisme s’en est pris à tous les domaines de la connaissance humaine qui prouvent l’existence d’un Dieu parfait. À commencer par la reli- gion ! La stratégie était subtile : « Aucune religion n’est mauvaise en soi. Donc, on ne peut pas dire qu’une religion particulière soit la vraie religion. Les différentes religions ne sont, après tout, que des inventions humaines. Par conséquent, comment pourrait-on affirmer qu’il y en a une qui soit meilleure D E S A B S O L U E S Par David Brandt Berg J
  • 5. 5 que les autres ? » Autrement dit, en matière de religion, il n’y a pas de vérité absolue. L’objectif de cette démarche étant, bien entendu, de détruire la foi en Dieu. Une fois débarrassés de Dieu et de la religion, les athées devaient ensuite s’attaquer à la philosophie, pour prouver qu’il n’existait pas de philosophie parfaite ; qu’en soi, aucune philosophie n’est ni bonne ni mauvaise, ni vraie ni fausse. L’histoire est un autre domaine qui prouve l’existence de Dieu. La justice divine qui décide de l’essor et du déclin des différents empi- res, selon qu’ils étaient bons ou cruels, est une preuve indiscutable de l’existence de Dieu et de Ses lois. Il fallait donc que les athées discréditent l’histoire. Désormais, il est de bon ton d’affirmer que les personnages historiques, que l’on considérait jusque là comme des héros, n’étaient rien d’autre que des scélérats, afin de démystifier et vilipender les vrais héros et les artisans du bien dans l’histoire. On a également amputé les mathématiques de leurs certitu- des : « Deux et deux ne font pas obligatoirement quatre puisqu’on n’est pas certain que deux soit vraiment deux et que quatre soit vraiment quatre. Supposons que deux égale trois, alors deux et deux font six, sauf que le deuxième deux n’est peut-être pas égal à trois, il pourrait être égal à quatre… » Autre- ment dit, il n’y a plus rien d‘absolu, plus aucun ordre : c’est le comble de l’incertitude et de la confusion ! On a réservé le même traite- ment à la musique, qui n’est plus de la musique – juste du bruit. Pas besoin que ce soit harmo- nieux ni agréable à entendre. Il n’y a pas de bonne ou de mau- vaise musique, puisqu’on s’est débarrassé des règles. Prenez les arts plastiques : dans l’art moderne, il n’y a plus aucune règle esthétique, aucun impératif de beauté ! C’est le chaos le plus total ! Pas besoin d’avoir un sens ni un ordre quelconque. Si l’on peut détruire tout ce qui a une signification, si l’on peut prouver que les choses n’ont pas de sens, alors cela veut dire qu’il n’y a pas d’ordre, pas de finalité, pas de plan. Et par conséquent, pas de Grand Architecte non plus. Autrefois, l’art et la musique obéissaient à des règles esthétiques très précises pour produire des œuvres magnifiques, mais de nos jours, la tendance est à l’abandon de ces règles. Dans ces deux disci- plines, les « artistes » d’avant-garde – les chefs de file et les « libres-penseurs » – ont jeté les règles par-dessus bord, et le résultat est là : confusion, laideur, vulgarité. La musique n’a plus besoin d’être mélodieuse, ce n’est plus qu’une immense cacopho- nie, une suite de sonorités infernales ! La peinture n’a plus besoin d’être belle, la plupart des tableaux modernes ne montrent qu’un amas de couleurs et de formes hideuses. Les libres penseurs se sont attaqués à l’idée de création de la même façon : il fallait qu’ils arrivent à prouver que le monde physique n’obéit à aucune loi, aucun plan, aucun dessein; et par conséquent, qu’il n’y a pas de Créateur. Le monde n’est plus que le pro- duit d’une évolution chaotique due au hasard. « L’univers s’est créé tout seul, par accident ! » S’il y a des règles, s’il y a de l’ordre dans le monde, s’il y a un plan ou un dessein quelconque, cela prouve qu’il y a Quelqu’un qui dirige, Quelqu’un qui fait les règles, qui met de l’ordre dans les choses, et qui a un plan et un dessein. Alors, pour détruire toute foi en l’Absolu – et donc toute foi en Dieu –, il faut détruire cet ordre et cette cohérence. « On ne peut être sûr de rien, tout est relatif ! Comment peut-on être sûr de ce qu’on lit dans la Bible ? De ce qu’on apprend en his- toire ? Et puis, la religion, la philosophie, notre connais- sance du monde physique, il faut prendre tout ça avec un grain de sel ! Voyez-vous, en musique comme en peinture, la beauté est un concept tout à fait arbitraire et subjectif ! Tout est relatif d’ailleurs, on ne peut être sûr de rien ! » Voilà les mots d’ordre dont on nous rebat les oreilles ! Si l’on peut établir que toutes ces disciplines ne nous amènent à aucune certitude, cela prouve que la perfection n’existe pas et, par conséquent, que Dieu n’existe pas. On en revient au postulat athée selon lequel il n’y pas de lois et, partant, pas de Législateur. L’athéisme s’en est pris à tous les domaines de la connaissance humaine qui prouvent l’existence d’un Dieu parfait. 5
  • 6. 6 Jésus disait : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Mais si, comme on voudrait nous le faire croire, rien n’est certain et tout est relatif, alors il n’y a pas de vérité, donc pas de Christ ! Pour tenter de prouver que Dieu n’existe pas, ces athées devaient détruire les notions de vérité, d’absolu, de raison, d’ordre, de bien et de mal, de vrai et de faux, etc. Pour se débarrasser de Dieu, il fallait qu’ils se débarrassent des absolus, comme les notions de bien et de mal, de sens et de finalité. Et on a rem- placé tout ça par la démence, l’aberration, le chaos le plus total ! Bien entendu, les auteurs de ce crime contre l’humanité ne seront certainement pas d’accord avec moi, vu qu’une école de psychologie moderne pré- tend que « personne n’est vraiment fou, et personne n’a toute sa raison ; chacun est différent, voilà tout ! Dans ces conditions, qui peut s’arroger le droit de dire que quelqu’un est fou ou qu’il ne l’est pas ? » Il ne peut y avoir d’ordre social sans lois ni règles de conduite. Cela implique que ceux qui font les lois et ceux qui sont censés leur obéir sont convaincus que certaines choses sont bonnes et d’autres mau- vaises. Or, croire au bien et au mal c’est supposer qu’il existe un Législateur Suprême qui nous a donné ces lois, et que l’on appelle Dieu. Donc logiquement, les athées sont condamnés à devenir des anarchistes, des nihilistes sans foi ni loi qui ne reconnaissent aucun ordre, aucune cohé- rence, aucun plan ni aucun dessein : il n’y a que le néant ! Ce faisant, en créant le chaos et la confu- sion, ils font le jeu du Diable et l’aident à atteindre son objectif ultime qui est d’anéantir la création de Dieu. À la lumière de ce qui précède, une éducation qui se veut révolutionnaire de nos jours sera une édu- cation qui retourne à Dieu. Pour que la vie retrouve son sens, nous devons retourner à la vraie foi dans la religion, au concept de Création en sciences, à l’idée d’amour vrai en philosophie, à un dessein dans l’histoire, à la vérité en littérature, à la beauté dans les arts, à l’harmonie en musique, aux règles en mathématiques, aux notions de bien et de mal dans le comportement, à l’ordre dans le gouvernement, et à Dieu — le Créateur universel, le Grand Architecte — en toutes choses. Dieu seul peut donner un vrai sens à la vie, alors n’ayons pas peur de retourner à Dieu dans notre éducation, dans chaque discipline, dans chaque domaine ! Retournons au bon sens et à la cohérence, retournons au modèle créé par l’Architecte divin qui organise tout selon des règles bien précises. Par les gouverne- ments, Il amène l’ordre au lieu de l’anarchie et du désordre social. Il donne un sens à l’Univers, une raison d’être aux planètes. Il rem- plit notre cœur d’amour, Il nous donne la paix de l’âme, la santé physique, le repos de l’esprit, le bonheur, et la joie de vivre. En plus, Il nous enseigne que « la clé de la sagesse c’est de révérer l’Eternel » (Proverbes 9:10). Nous devons voir Dieu en toutes choses, pour leur donner un sens, une cohérence, une signification et un but : la perfec- tion du Royaume de Dieu ! Les incroyants voudraient instaurer le chaos et la destruction, mais nous qui croyons en Dieu avons le devoir d’apporter la paix, l’ordre, la raison de l’existence qu’Il nous a transmis dans Ses lois – comme les notions de bien et de mal, et les vérités absolues hors desquel- les il est impossible de trouver la paix, l’ordre ou le bonheur. Dieu merci, il y a des vérités absolues et des règles divines qui nous permettent de distinguer entre le bien et le mal, et de trou- ver le bonheur grâce à Son amour et à Ses lois d’amour parfaitement raisonnables. Puisse Dieu vous amener à connaître Jésus, car Le connaître est la vie éternelle (Cf. Jean 17:3) — et la vérité abso- lue ! • Nous devons voir Dieu en toutes choses, pour leur donner un sens, une cohérence, une signification et un but : la perfection du Royaume de Dieu !
  • 7. 7 Pour parler simplement, l’huma- nisme, c’est l’homme qui cherche à se débrouiller tout seul sans Dieu. — Tim LaHaye, La Bataille pour l’esprit humain L’humanisme est la religion qui déifie l’homme et détrône Dieu. — Homer Duncan, L’humanisme athée L’humanisme est un point de vue phi- losophique qui professe que l’homme, n’ayant qu’une vie, doit rechercher son propre bonheur, et que ce bonheur est une fin en soi qui ne requiert ni l’autori- sation ni l’aide d’aucune source surna- turelle ; et que, en tout état de cause, le surnaturel n’existe pas. — Corliss Lamont, Philosophie de l’humanisme L’humanisme affirme que l’homme est la valeur suprême de l’univers et qu’il est le seul à pouvoir résoudre les problèmes de celui-ci. — John Eidsmoe, Le Juriste chrétien L’humanisme place l’homme au centre de l’univers et en fait la mesure suprême de toutes choses. L’homme tout seul, qui ne veut rien savoir d’autre que ce qu’il peut découvrir par ses propres moyens, et qui n’accepte aucune norme en dehors de lui-même. — Francis Schaeffer, Le Manifeste chrétien Qu’est-ce que l’humanisme athée ? • Il vaut bien mieux être craint qu’être aimé. — Niccolo Machiavelli (1469–1527) • Les choses sont entièrement ce qu’elles paraissent être, et derrière… il n’y a rien. — Jean-Paul Sartre (1905–1980) • La connaissance de l’au-delà ne peut se faire qu’au détriment d’une partie de l’intelligence qui est nécessaire à la compréhension du monde présent. — Immanuel Kant (1724–1804) • Dans le christianisme, la moralité et la religion ne rejoignent à aucun moment la réalité. La foi signifie seulement le refus de savoir ce qui est vrai. — Friedrich Nietzsche (1844–1900) • Le véritable croyant bénéficie au plus haut degré d’une protection contre le danger de certaines névroses pathologiques ; en assumant une névrose universelle, il s’épargne la tâche de se créer une névrose personnelle. — Sigmund Freud (1856–1939) • Mon objectif dans la vie est de détrôner Dieu. — Karl Marx (1818–1883) Les piliers de l’incroyance Tout comme il existe des piliers de la foi qui, dans chaque religion, servent de modèles aux fidèles, l’humanisme séculaire a ses « grands penseurs » ou ses « piliers ». Voici ce que déclarent certains d’entre eux : À propos du “Relativisme moral” Sans Dieu, il n’y a aucune raison d’être bon, aucune raison d’agir avec amour, étant donné que la bonté et l’amour procèdent de Dieu. Une fois que l’homme a éliminé Dieu, il ne lui reste plus que la satisfaction égoïste de ses propres désirs et de ses envies. « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? » (Jérémie 17:9, Louis Segond). Au bout du compte, c’est tout ce qu’il vous restera : la méchanceté ! Après tout, si Dieu n’existe pas, pourquoi votre sens du bien et du mal serait-il meilleur que celui d’un autre ? De quel droit peut-on vous dire ce qui est bien et ce qui est mal ? Les gens finissent par faire ce qui leur plaît et ce qu’ils ont envie de faire. Il n’y a qu’à observer le monde actuel pour voir où nous mène cette mentalité. Avouez que c’est effarant ! — David Brandt Berg
  • 8. 8 D ANS LA SOCIETE MULTICULTURELLE D’AUJOURD’HUI, on constate une ten- dance de plus en plus marquée à prôner ce qu’on appelle « le relativisme moral ». Cela veut dire que l’on se refuse à porter un jugement sur les croyances et les comportements des gens en vertu du principe selon lequel « tout est relatif ». Par exemple, il y a des choses que nous consi- dérons comme mauvaises, voire répugnantes, mais qui, dans d’autres cultures, sont des coutumes tout à fait acceptables. Certes, c’est une vertu chrétienne que d’être tolérant et compréhensif envers les autres, mais lorsqu’on s’incline devant des croyances ou des pratiques qui vont directement à l’encontre des deux grands commandements de Dieu (aimer Dieu et aimer son prochain), on se fourvoie complètement ! Ce relativisme moral est la conséquence directe d’une philosophie qu’on appelle « l’humanisme athée ». L’humanisme moderne remonte à l’époque de la Renaissance. Les grands noms de la Renaissance que furent Léonard de Vinci ou Desiderius Erasme, pour ne citer qu’eux, sont aujourd’hui considérés comme des pionniers de l’humanisme. D’ailleurs, eux-mêmes se considéraient déjà comme huma- nistes. Pour eux, l’humanisme consistait à redonner une dimension humaine aux arts, à la science et à la philosophie, alors que depuis des siècles ces disci- plines étaient assujetties à la religion qui, à l’époque, était minée par la superstition. En tout cas, ces précurseurs de l’humanisme moderne proclamaient leur foi en Dieu. En revanche, l’humanisme athée d’aujourd’hui est un système de pensée très différent. Les humanis- tes modernes soutiennent que la foi en Dieu est irra- tionnelle : celle-ci n’a donc aucune place dans leur vision du monde. Ils croient qu’il n’y a rien d’autre que le monde physique et que le surnaturel n’existe pas ; et ils en concluent que l’homme est son propre dieu. La plupart des humanistes modernes sont égale- ment de fervents défenseurs de la théorie de l’Évo- lution. L’ironie de la chose c’est que, de plus en plus, l’Évolution apparaît comme un système de croyances — et non pas « une science », comme l’affirment les humanistes. C’est une croyance en l’invisible, puis- que ce qu’il serait plus exact d’appeler les processus de “macroévolution”– c’est-à-dire l’évolution d’une espèce en une autre – et les preuves qui étayent cette théorie, sont tout aussi invisibles que le monde Coup d’œil sur le futur l’humanisme athée et sa place dans le contexte de la Fin des Temps Par Scott MacGregor
  • 9. 9 de l’esprit. À la différence près, cependant, que le processus et les preuves de la macroévolu- tion sont inexistantes, tandis que le monde de l’esprit est, lui, bien réel et bien vivant. De plus en plus de scientifiques honnêtes n’hésitent pas à déclarer que la théorie de l’Évolution a toutes les caractéristiques d’une religion, ce qui fait de l’humaniste un individu tout aussi irrationnel que celui qui a des convictions religieuses et qu’il se plaît à ridiculiser. Les humanistes athées disent que l’homme peut régler ses problèmes tout seul. Ils soutien- nent que la religion est depuis toujours la prin- cipale cause des problèmes de ce monde. Mais lorsqu’on observe les institutions et les person- nes qui s’emploient à aider l’humanité, on s’aper- çoit que beaucoup d’entre elles, voire la plupart, sont animées, au moins pour une part, par leurs convictions religieuses. Les humanistes athées se plaisent aussi à répéter que la religion est res- ponsable de toutes les guerres de l’histoire. S’il est vrai que certains conquérants ont invoqué des motifs religieux pour entrer en guerre, il reste que les véritables causes des guerres ont toujours été territoriales et économiques. Jusqu’à une époque récente, on considérait la croyance en Dieu et dans le divin comme un élément capital de la connaissance humaine. Au cours des dernières générations, l’athéisme a fait de très nombreux adeptes. On aurait pu penser que les gens tireraient les leçons de l’histoire récente et des atrocités qui furent commises par des personnages qui proclamaient haut et fort leur athéisme. Le siècle dernier a produit un véritable bain de sang, perpétré par des régimes qui se déclaraient ouvertement antireligieux – des régimes directement inspirés par une idéologie selon laquelle l’homme serait en train d’évoluer vers la perfection ! Quel rapport avec la Fin des Temps ? Eh bien, la Bible prédit que « dans les derniers jours, des moqueurs viendront, qui vivront au gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre foi en ridicule en disant : « Eh bien, Il a promis de venir, mais c’est pour quand ? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n’a changé ! » Mais il y a un fait que ces gens oublient délibérément : c’est que Dieu, par Sa parole, a créé autrefois le ciel et la terre. Il a séparé la terre des eaux et Il l’a rassemblée du milieu des eaux. » (2 Pierre 3:3-5), et « ce jour [du Retour de Jésus] n’arrivera pas avant qu’éclate le grand Rejet de Dieu. Parce qu’ils sont restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait sauvés … Dieu leur envoie une puissance d’égare- ment pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thessaloniciens 2:3,10-11). Les adeptes de l’humanisme athée sont aux com- mandes depuis maintenant de nombreuses années, et il faut bien reconnaître que le résultat n’est pas brillant. À l’autre extrême, on trouve des gens qui se disent religieux — et même prétendent croire en Jésus-Christ — mais dont les actes démentent les belles paroles, et dont le mode de vie et les mé- thodes de gouvernement sont aux antipodes de ce que Jésus enseignait. N’importe quel observateur se verrait contraint d’admettre que l’admonition de Jésus, « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, et faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Matthieu 5:44, Louis Segond), n’a pas sa place dans le système de croyances de ces diri- geants soi-disant chrétiens. Quelle conclusion devons-nous en tirer ? Eh bien, que c’est l’accomplissement d’un autre verset relatif à la Fin des Temps. Il s’agit cette fois d’une prédiction de la bouche même de Jésus concernant les signes de la Fin, et rapportée au chapitre 24 de l’Évangile de Matthieu : « Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24:12). Et qu’est-ce que ça implique pour nous ? Nous sommes appelés à être les témoins de Dieu, Ses messagers de vérité et de salut, dès aujourd’hui et jusqu’à la Fin, pour que s’accomplissent les versets suivants : « Mais celui qui tiendra bon jusqu’au bout sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin » (Matthieu 24:13-14). • On recherche le coupable… Vous pouvez arguer que l’Inquisition et les Croisades furent des produits de la Chrétienté, mais vous seriez bien en peine de trouver leur justification dans les Saintes Écritures. Par contre, vous n’aurez aucun mal à justifier les atrocités commises par les nazis et les commu- nistes par la théorie de l’Évolution ! —Tom Willis
  • 10. 10 { Lectures substantielles } L’humanisme athée et la sagesse des hommes L’homme ne peut pas se passer des conseils de Dieu Proverbes 14:12 Jérémie 10:23 La pensée laïque est souvent agnostique, voire athée. Job 21:14 Romains 1:28 2 Corinthiens 11:3 Colossiens 2:6–8 La sagesse de ce monde n’est que folie. Psaume 14:1 Jérémie 8:9 Zacharie 7:11-12 Romains 1:21-22 1 Corinthiens 1:18-21 1 Corinthiens 3:19 La pseudo-science — qui est le dieu de l’humanisme athée — ne répond pas aux grandes interrogations de la vie. Esaïe 44:24-25 Jérémie 2:27 Romains 1:25 1 Timothée 6:20 2 Timothée 3:7 Foi ou raisonnement naturel ? 1 Samuel 16:7 Psaume 118:8 Proverbes 3:5-6 Esaïe 11:3 Esaïe 55:8-9 Jérémie 17:5 1 Corinthiens 2:5 1 Corinthiens 2:14 2 Corinthiens 5:7 Il n’est pas nécessaire d’être brillant et d’avoir fait de hautes études pour servir Dieu et posséder la sagesse divine. Psaume 8:2 Psaume 119:99 Luc 10:21 Jean 7:15 Actes 4:13 1 Corinthiens 1:26-27 La conscience est la présence de Dieu en nous N’est-il pas étonnant de constater que, dans le monde entier, dans presque toutes les cultures et même dans les endroits les plus reculés, on sait distinguer le bien du mal. Les gens savent que certaines choses sont « péché », même s’ils n’em- ploient pas ce terme, et ils ont des lois qui les interdisent. Les règles morales élémentaires sont quasi universelles. Le Saint-Esprit parle fidè- lement au cœur de chaque être humain et lorsqu’il fait quelque chose de mal, il le lui fait savoir. Tout le monde ne connaît peut- être pas le Maître, ni la vérité, ni la Bonne Nouvelle du salut, mais tout le monde sait faire la différence entre le bien et le mal. « Leur conscience en témoigne également, ainsi que leurs pensées qui parfois les accusent et parfois les défendent » (Romans 2:15, BFC). Dieu envoie un peu de lumière à chacun, et Dieu jugera chacun en fonction de son obéis- sance à la lumière qu’il a reçue. Dieu a donné à l’homme le libre-arbitre. Il a donné à chacun de nous la faculté, le privilège, de pouvoir choisir entre le bien et le mal. Il nous laisse décider si nous allons obéir à la voix de Dieu ou à celle de Satan. Et vous, que choisirez-vous ? —David Brandt Berg L’héritage de Jean-Paul II L’éditorialiste du Washington Post, E.J. Dionne Jr., fit observer que les commentateurs du Pape « vont inévitablement débattre du sens de son héritage à la lumière des valeurs séculières qui domi- nent notre époque. N’oublions pas que ce ne sont pas ces valeurs-là qui ont guidé sa vie. » Mais alors, sur quelles valeurs a-t-il fondé sa vie ? La réponse du défunt Pontife aux critiques, qui le pressaient d’assouplir sa position sur certains sujets de société et de doctrine, nous éclaire là-dessus : « Vous savez, je ne suis pas sévère ( je suis plutôt doux de nature ) mais je défends le principe de rigidité. Dieu est plus fort que les faiblesses et les déviances humaines. Dieu aura toujours le dernier mot. » 10
  • 11. 11 LA PAROLE DE DIEU NOUS DIT qu’Il « a le pouvoir de faire infiniment plus que tout ce que nous demandons ou même imaginons » (Ephésiens 3:20, BFC). Comme on le sait, les gens ne sont pas toujours en mesure de tenir leurs promesses, mais avec Dieu c’est différent : Dieu se porte garant de Ses pro- messes. Alors, prenez-Le au mot quand vous aurez besoin d’aide, et vous verrez qu’Il ne vous fera pas faux bond. Si vous avez le bonheur d’avoir un ami en qui vous avez toute confiance, un ami qui est là même quand tout va mal, vous devez savoir que de tels amis sont rares, mais Dieu est témoin qu’ils nous sont chers ! Quelqu’un a dit un jour : « Il existe un lien inexplicable entre deux amis qui ont appris à compter l’un sur l’autre. Le fait de savoir que l’on peut s’appuyer l’un sur l’autre en plein cœur de la tempête forge un lien tout particulier. » De la même façon, celui qui met sa confiance dans les promesses de la Bible, alors que plus rien ni personne ne peut l’aider et que tout espoir semble perdu, découvrira qu’elles sont dignes de confiance au plus haut degré. Par expérience, nous savons que nous pouvons avoir pleine confiance en Ses paroles, et nous appuyer sur elles de tout notre poids. parce que Dieu l’a dit / C’est ainsi Tout ce que Dieu nous demande, c’est d’avoir la foi ; c’est de Le prendre au mot et d’accepter Ses promesses pour argent comptant. Beaucoup de gens à l’esprit rationnel et scientifique vous diront qu’il est totalement absurde de prendre les promesses de Dieu au sérieux, et de croire qu’on peut les « encaisser » à la Banque du Ciel, en échange de ce que nous demandons. Et pourtant, c’est exactement ce que Dieu attend de nous. Vous avez peut-être entendu parler de la controverse sur le vol du bourdon. Selon les lois de l’aéronautique, compte tenu de sa taille, du poids et de la forme de son corps en relation avec la surface de ses ailes, le bourdon ne peut pas voler. En tout état de cause, le bourdon s’en moque éperdument : il continue de voler. Pareillement, en dépit des doutes des sceptiques et de leurs élucubrations philosophiques, il existe des gens dotés d’une foi enfantine qui accomplissent chaque jour des prodiges que ces intellectuels incrédules tiennent pour impossibles. Les hommes et les femmes de foi ont le courage de prendre les promesses de la Parole de Dieu au pied de la lettre, et ils n’hésitent pas à s’appuyer sur elles dans leur vie. Ce faisant, ils reçoivent des réponses miraculeuses à leurs prières : ils voient leurs problèmes se résoudre, et Dieu répondre à leurs besoins ! Laissez donc les philosophes s’empêtrer dans leurs difficultés, leurs doutes et leurs divagations intellectuelles lorsqu’ils essaient de démontrer que nous sommes fous de prendre ces merveilleuses promesses au sérieux. Qu’importent leurs objections, nous nous approprierons ces promesses sans hésiter, et nous jouirons pleinement de leurs richesses ! Elles sont là pour vous. C’est à vous personnellement que Dieu les adresse. Et Il ne manquera pas à Sa Parole. C’est ainsi, parce que Dieu l’a dit. Dieu tiendra Sa parole ! Qui est-ce qui a fait ça ? Le Colonel Robert Ingersoll, un athée notoire, en visite chez Henry Ward Beecher, admirait un magnifique globe représentant les étoiles et les constellations du Ciel. Après l’avoir bien examiné, il s’exclama : – Voilà exactement ce que je recherchais. Qui est-ce qui a fait ça ? – Qui est-ce qui a fait ça ? répéta Beecher en feignant l’étonnement. Eh bien, personne, Colonel ! Ça s’est fait tout seul. Adaptation d’une causerie de VIRGINIA BRANDT BERG 11
  • 12. 12 Les grands penseurs humanistes face à la mort…. Il faut avouer que c’est embarrassant de s’être intéressé toute sa vie aux problèmes de l’homme, et d’arriver au terme de l’existence pour constater qu’on n’a pas de meilleur conseil à offrir que : « Essayez d’avoir un peu plus de cœur. » — Aldous Huxley (1894–1963), romancier et essayiste britannique Toute ma vie, j’ai essayé de m’échapper du bourbier de mes faiblesses et de mes turpitudes. Hélas, je n’y arrive pas et je n’y arriverai jamais, à moins qu’une main secourable ne s’abaisse vers moi pour m’aider à en sortir. — SÉNÈQUE (4? av. J.-C.-65 ap. J-C.), homme d’état , philosophe et auteur dramatique romain, d’origine espagnole. Toute la sagesse du monde n’est qu’un frêle esquif sur lequel nous devons voguer lorsque nous quittons cette terre. Si seulement nous pouvions entreprendre ce voyage sur une base un peu plus ferme, comme par exemple quelques paroles divines ! —SOCRATE (469-399 av. J.-C.), philosophe grec Je suis sur le point de partir pour mon ultime voyage, je vais faire un grand saut dans l’inconnu. — Thomas Hobbes (1588–1679), Philosophe et théoricien politique britannique; ses dernières paroles La maigre satisfaction que l’homme parvient à retirer de la réalité le laisse sur sa faim. — Sigmund Freud (1856–1939), Psychiatre autrichien, fondateur de la psychanalyse. Sur les utopies d’ici-bas Je suis parvenu au sommet de l’utopie, j’ai goûté à tout ce que le monde pouvait offrir. J’ai eu l’argent, j’ai connu Ia célé- brité, et tout le reste. Tout me tombait tout cuit dans le bec. Et dans ma jeunesse, je m’y suis vautré. Peu importe, ce n’était pas suffisant. Ce n’était pas assez bon. Ce n’est jamais assez bon. On se sent toujours aussi vide. Plus on en mange, plus on reste sur sa faim. Je crois que tôt ou tard, tout le monde en arrive là, à l’instant de vérité où l’on se demande : « À quoi ça rime tout ça ? Je saute dans le vide ou je continue comme ça ? En fait, c’est ni l’un ni l’autre. Je n’ai pas envie de vivre, et je ne veux pas mourir. » Vous vous posez toutes ces questions existentielles, et au bout du compte, vous vous dites : « Je n’arrive pas à comprendre ce qui m’arrive ! Je ne sais plus où j’en suis. Au secours ! Est-ce qu’il y a Quelqu’un là-haut qui peut m’aider ? À l’aide ! »Et si vous êtes un tant soit peu réceptif, quand vous recevrez de l’aide, vous en reconnaîtrez les signes. — MEL GIBSON, dans une interview avec DIANE SAWYER pour l’émission de télé PRIMETIME SPECIAL, du 16 février 2004 À cœur ouvert 12
  • 13. 13 Des hommes et des femmes de foi parlent … La foi est différente de la preuve ; la seconde est humaine, la pre- mière est un don de Dieu. — Blaise Pascal (1623–1662), philosophe et mathématicien français. L’homme a du mal à obtenir ce qu’il veut parce qu’il ne recherche pas le meilleur. Dieu a du mal à donner à l’homme, parce qu’Il voudrait lui donner le meilleur, mais l’homme n’en veut pas. — George Macdonald (1824–1905), poète et romancier écossais La Bible nous dit que Dieu créa l’homme à Son image. Les phi- losophes font l’inverse : ils créent Dieu à leur image. — G.C. Lichtenberg (1742–1799), physicien et écrivain allemand Nous ne sommes pas des êtres humains en train de faire une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels en train de faire une expérience humaine. — Pierre Teilhard de Chardin (1881–1955), prêtre, paléontologue et théologien français. Celui dont la foi est claire… est souvent taxé de fondamentalisme. Il semble, hélas, que le relativisme – c’est-à-dire l’attitude qui consiste à se laisser ballotter çà et là par tout vent de doctrine – semble être la seule attitude acceptable à notre époque moderne. — Le Pape BENOIT XVI Il y a ceux qui croient que la modernité exige une nouvelle moralité. Ils n’ont pas l’air de se rendre compte qu’il n’y a pas de « nouvelle » moralité. Il n’y a qu’une seule moralité. Tout le reste n’est qu’immoralité ! — Theodore Roosevelt (1858–1919), 26ème président des États-Unis Si vous vous mettez à vivre votre vie en quête du Dieu qui est par- tout, chaque instant devient une prière. — Frank Bianco,photographe et journaliste américain Il faut vivre parmi les hommes pour connaître leurs problèmes, et il faut vivre avec Dieu pour pouvoir les résoudre. — P.T. Forsyth (1848–1921), pasteur britannique Je crois au christianisme de la même façon que je crois que le soleil s’est levé : pas seulement parce que je le vois, mais parce qu’il me permet de voir clairement tout le reste. — C.S. Lewis (1898–1963), érudit, romancier et essayiste anglais d’origine irlandaise. L’idéal chrétien n’a pas été rejeté parce qu’on le trouvait inadéquat. On ne l’a pas essayé parce qu’on l’estimait trop difficile à suivre. — G. K. Chesterton (1874–1936), écrivain britannique Les mots qui ne sont pas porteurs de la lumière du Christ ne font qu’accroître les ténèbres. — Mère Teresa of Calcutta (1910–1997), religieuse albanaise, lauréate du Prix Nobel de la paix « Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit. » — SAINT AUGUSTIN (354-430), philosophe et théologien chrétien, écrivain romain d’origine berbère Parle-moi de foi. Aide-moi à croire En l’intangible, En Celui qui pour moi demeure incompréhensible. Cependant, Aide-moi à placer en Lui ma confiance Dès maintenant et à toujours. Parle-moi d’espérance. Le désespoir, je le vois partout. Le pessimisme, je peux l’acheter Pour pas grand-chose. Aide-moi à croire au lendemain, À savoir que la vie a un sens, un but, une destinée. Aide-moi à croire au lendemain Parce que tu seras là, Et que Jésus sera là. Parle-moi — Attribué à ULRICH SCHAEFFER 13
  • 14. 14 {Témoignage} Par MICHAEL DOOLEY Depuis mon plus jeune âge, dès que j’ai commencé à pren- dre des cours de piano, j’ai toujours voulu être musicien. À 15 ans, je me suis mis à la musique pop et au jazz, et j’ai commencé à écrire des chansons — en particulier pour une jeune fille dont j’étais follement amoureux. Hélas, cet amour n’était pas réciproque. Mais n’est-ce pas le lot de bien des jeunes musiciens torturés par l’amour ? Enfin bref ! J’ai pris des cours de jazz et j’ai com- mencé à étudier l’improvisation. En fait, j’ai surtout appris tout seul en écoutant des disques, en jouant ou en me plongeant dans des livres. J’avais 17 ans quand Don Burrows, un des top jazzmen australiens de l’époque, a donné un concert dans mon école. Avec quelques amis, nous avions formé un petit orchestre, et nous avons interprété pour lui quelques morceaux de jazz après son concert. Il a confié à l’un de mes amis, en lui demandant de ne pas m’en toucher mot, que j’étais l’un des meilleurs jeunes pianistes de jazz qu’il ait eu l’occasion d’entendre. J’imagine qu’il ne voulait pas que j’aie la grosse tête. Mon ami s’est empressé de me rapporter ses paroles, et ça n’a pas manqué, j’ai eu la grosse tête ! J’ai fini par me lasser du jazz et, à la fin de mes études secondaires, j’ai repris des cours de piano classique pendant un an, dans l’espoir d’être accepté au Conservatoire de musique de Sydney, la meilleure école de musique australienne, vu qu’à l’époque j’ambitionnais de devenir compositeur. Nous devions endurer de longs discours inco- hérents, débités par des compositeurs invités spécialement par le conservatoire, qui nous expo- saient leurs théories abstraites sur la composition mais qui n’avaient pratiquement aucun rapport avec la musique. Sans oublier un endoctrinement pernicieux comme durant ces soi-disant cours de civilisation où l’on nous rebattait les oreilles de dogmes humanistes et athées.
  • 15. 15 Et puis, plusieurs événements en apparence ano- dins, mais néanmoins significatifs, ont marqué un tournant décisif de ma vie. J’ai assisté à un concert où l’on donnait La Passion selon Saint Matthieu de Bach, une interprétation musicale du récit de la Crucifixion d’après l’Évangile de Matthieu. J’ai été bouleversé par les paroles autant que par la musi- que. En sortant du concert, je ne cessais de me dire : Je crois en ces paroles. Peu de temps après, je demandai à mon profes- seur de composition comment les musiciens de l’époque de Bach avaient-ils réussi à composer une musique aussi belle et aussi harmonieuse, alors que notre musique contemporaine était devenue aussi laide et discordante ? Je faisais allusion à la musique d’avant-garde qu’on encourageait au conservatoire. Il me regarda avec tristesse, avant de répondre : – Eh bien, je suppose que c’est parce qu’à l’épo- que ils avaient Dieu, et qu’aujourd’hui, nous L’avons perdu. Pendant longtemps, j’ai été hanté par sa réponse et je me suis demandé pourquoi nous avions perdu Dieu. Était-ce inéluctable ? Après un an et demi d’études, je n’en pouvais plus. Comme on nous demandait de composer des pièces de musique, il m’arrivait de passer de longues heures à essayer de trouver l’inspiration. Assis sur la plage, je regardais la mer, ou bien je restais des nuits entières allongé dans un champ à observer les étoiles, ou encore je jeûnais et méditais pendant des jours d’affilée. Mais c’était peine perdue ! J’étais en panne d’ins- piration, et je ne savais plus à quel saint me vouer ! C’était beaucoup moins difficile lorsque j’avais 15 ans et que j’écrivais des chansons pop pour la fille dont je m’étais entiché ! Parfois quand même, je me forçais à produire quelque chose, n’importe quoi en fait, mais j’étais très déçu et même consterné lors- que j’entendais jouer ma propre composition, dirigée par moi-même. Car elle me renvoyait une image sombre et inquiétante du monde absurde dans lequel je vivais. En regardant ces professeurs et ces compositeurs d’âge mûr qui faisaient une belle carrière, mais dont je savais pertinemment qu’ils étaient dépressifs et qu’ils n’avaient aucune réponse à m’offrir, je me disais : À aucun prix, je ne veux finir comme eux ! Je sentais que la démarche humaniste adoptée par le conservatoire ne menait absolument nulle part. En fait, ça me vidait de toute mon énergie vitale. C’est à ce moment-là que je reçus une lettre d’un vieil ami : il venait d’accueillir Jésus dans sa vie et s’était joint à un mouvement chrétien appelé La Famille Internationale. Le jour où je reçus sa lettre, je claquai la porte du conservatoire pour ne plus jamais y remettre les pieds. Ce même jour également, je reçus Jésus dans mon cœur, et trois semaines plus tard, je me joignais au même groupe. Quel changement radical ! La veille, je dirigeais un orchestre et j’analysais la structure harmonique des symphonies de Beethoven, et le lendemain je partageais mon bonheur d’avoir trouvé Jésus avec de parfaits étrangers rencontrés dans la rue ! Ce n’était pas tout à fait à cela que je m’attendais et ce n’était pas exactement glorieux, mais j’avais enfin trouvé ce que je cherchais dans la vie ! Quelques mois plus tard, le Seigneur m’as- sura qu’Il utiliserait tous les dons musicaux qu’Il m’avait donnés si je Lui restais fidèle. Et je dois reconnaître qu’Il a tenu parole, en dépit des hauts et des bas de ma foi. Il Lui a fallu des années pour m’enseigner que c’était Lui qui m’avait donné ce talent et que ma virtuosité musicale ne valait pas grand-chose sans Son Esprit et sans Son inspira- tion. Heureusement pour moi, j’ai fini par comprendre. Je me souviens qu’un jour, je suis tombé sur une pile d’anciennes chansons de ma composition et j’ai demandé au Seigneur qu’à compter de ce jour, je ne compose aucune musique qui ne soit inspirée par Lui. J’ai répété cette prière des centaines de fois, alors je peux dire en toute franchise que c’est à Lui que revient tout le mérite de ce que j’ai pu accomplir. Ce n’est certainement pas le fruit de mon éducation — et encore moins de tout ce qu’on a essayé de m’inculquer pour se débarrasser de Lui. Le jour où j’ai décidé de suivre Jésus, Il m’a promis que je ne le regretterais jamais. Vingt- cinq ans plus tard, après un quart de siècle à Son service – autant d’années remplies d’amour, de chansons, de succès et d’échecs –, j’avoue que je ne l’ai jamais regretté. Non seulement je suis heureux et épanoui, mais ma capacité de création et ma compréhension de la musique se sont considérablement élargies depuis que j’ai appris à me connecter à la Source. Michael Dooley est producteur de musique et membre bénévole à plein temps de La Famille Internationale au Moyen-Orient.
  • 16. C’est une question vieille comme le monde, mais que les gens se posent de moins en moins ! Certains, parce qu’ils sont tellement occupés à satisfaire leurs envies et leurs besoins matériels qu’ils n’ont jamais le temps de penser à leurs besoins spirituels. D’autres, parce qu’ils crai- gnent de devoir complètement se remettre en question. Mais pour la plupart, c’est parce qu’ils ne croient pas qu’il existe une réponse : leur soif innée de vérité a été complètement étouffée par le scepticisme ambiant et le relativisme moral qui prévaut dans la pensée moderne. Mais la vérité cesse-t-elle d’exister du seul fait que les gens ne la recherchent pas ou qu’ils refusent de la reconnaître ? Dieu et le monde de l’esprit cessent-ils d’exister du seul fait que les gens refusent d’y croire ? Bien sûr que non ! La vérité est la vérité, qu’ils y croient ou non. Même si personne ne croyait en la vérité, elle serait quand même bien plus réelle que le monde que tu perçois avec tes cinq sens. Ce que tu prends pour la réalité n’est qu’un pâle reflet du monde réel. Et il n’y a rien de plus vrai ! La vérité est une réalité spirituelle, et elle est offerte à qui la cherche sincèrement. Je vous ai livré le secret quand Je vous ai dit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par Moi. Si vous restez fidèles à Mes paroles, vous êtes vraiment Mes disciples ; ainsi vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. Demandez, et vous recevrez ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira la porte » (Jean 14:6; 8:31-32; Matthieu 7:7, BFC). Ouvre-Moi ton cœur et reçois une vie nouvelle : la vie éternelle. Laisse-Moi te guider dans toute la vérité. Laisse-Moi te libérer ! Mon Amour Pour Toi Qu’est-ce que la vérité ?