1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 2
Le REMÈDE
À LA SOLITUDE
Pourquoi avons-nous tant besoin de
partager nos joies et nos peines ?
Dieu mène une vie très protégée
Que sait-Il de la souffrance ?
La lumière d’amour
L’énergie spirituelle, source de toute vie.
ivé
3. 3
J
e me suis rendu compte à
quel point cet adage était
vrai lors d’une récente
visite à l’un des plus grands
hôpitaux de Durban, où je travaille
bénévolement plusieurs heures par
semaine en compagnie d’autres
missionnaires de La Famille.
Avant chaque visite, nous prions
pour demander au Seigneur de nous
guider vers ceux qu’Il veut nous faire
rencontrer, c’est-à-dire ceux qui ont
le plus besoin de Son amour et de
Son réconfort. Ce jour-là, il s’agissait
d’un homme hospitalisé pour un
cancer, et de sa femme.
Le patient était assis sur son lit
d’hôpital lorsque nous sommes entrés dans sa chambre.
Son visage s’est éclairé d’un sourire lorsque je lui ai offert
un poster inspiré de l’Évangile. Et quelle lumière dans
ce sourire ! Le cancer lui avait ravagé la mâchoire, et
les chirurgiens avaient dû effectuer une reconstruction
faciale en prenant la moitié de sa langue et une de ses
côtes. Il était dans l’incapacité de parler, mais son visage
brillait tandis qu’il m’expliquait, à grand renfort de gestes
improvisés, qu’il allait bientôt mourir et aller au Ciel.
Quelques instants plus tard, sa femme entra. Elle ne
partageait ni sa foi ni son optimisme. La rancœur avait
rongé son esprit, tel un cancer. Elle avait été chrétienne,
mais elle avait perdu la foi lorsqu’elle s’était sentie
abandonnée par le Seigneur, nous expliqua-t-elle. De son
point de vue, Il ne devait pas beaucoup l’aimer ou Il ne
l’aurait pas fait autant souffrir. Alors qu’elle racontait son
histoire, je me sentais prise de pitié pour elle.
Elle avait à peine la cinquantaine mais elle avait déjà
perdu un premier mari et ses quatre enfants. Lorsque
son deuxième mari était tombé malade, il y avait de cela
quelques années, il avait dû vendre son affaire et elle
avait été obligée d’arrêter son travail pour
s’occuper de lui. Maintenant, il ne leur restait
plus rien. Elle-même avait des problèmes
de santé mais ne pouvait se permettre une
consultation à l’hôpital qui lui aurait coûté
deux dollars.
Je lui donnai un peu d’argent en lui disant
que c’était une marque d’amour de la part
de Dieu envers elle. Elle continua de me
parler de ses problèmes et je l’écoutai tout
en m’efforçant de la rassurer et de lui dire
combien le Seigneur l’aimaita: “Parfois, on a
du mal à comprendre ce qu’Il fait, mais Il a
promis de ne jamais nous laisser tomber. On
finit toujours par se rendre compte qu’Il a
tenu Sa promesse !”
Au bout d’une heure, son visage
commençait à s’éclairer, et, lorsque je pris
congé d’elle, les petites braises mourantes de
sa foi étaient revenues à la vie. Pour finir, je lui
expliquai : “La foi vient de la Parole de Dieu,
la Bible. C’est un livre plein de promesses
faites par notre Père céleste, que vous pouvez
invoquer lorsque vous priez avec votre mari
!” Je lui remis une liste de versets à lire et
à méditer, une fois rentrée chez elle, sur
lesquels elle pourrait fonder sa foi.
Bien entendu, ses problèmes ne s’étaient
pas évaporés en deux heures de temps, mais
elle avait trouvé la foi d’y faire face. À la grande
joie de son mari, sa rancœur et ses craintes
avaient laissé place à la foi en un Sauveur qui
l’aimait et veillait sur elle.
— Catherine Jane,Afrique du sud
“Qui
perd de
l’argent
perd gros.
Qui perd
un ami
perd
encore
plus !
Mais qui
perd la foi
perd tout !”
Jamaisabandonnée
4. 4
un amour réciproque, ne
nous connaîtront ni ne
nous comprendront jamais
parfaitement. Même si nous
parvenons au summum du
succès, personne ne pourra
tout à fait partager l’émotion
de cet instant sublime où nous
avons enfin atteint notre but.
Notre ami le plus cher reste
étranger à nos joies les plus
profondes, et il est incapable
de ressentir nos peines les p
lus secrètes. Il est des larmes
qu’on ne verse que dans la
solitude. Aucun être humain
ne peut pénétrer le sanctuaire
de notre cœur ou de notre
âme.
“Nul ne peut me com-
prendre ! Je n’ai personne à
qui expliquer tout ce que je
ressens !” C’est, un jour ou
l’autre, le cri du cœur de tout
un chacun. Quelle que soit
notre destinée, nous sommes
voués à errer en solitaires.
Chacun conserve une part de
mystère, un mystère qu’il ne
peut percer lui-même, et se
retrouve seul en tête-à-tête
avec ses pensées les plus
intimes.
Pourquoi en est-il
ainsi ? Pour quelle raison
l’être humain aspire-t-il à être
compris des autres ? Pourquoi
ressent-il cet intense besoin de
partager ses joies, ses peines,
ses triomphes et ses échecs ?
Dieu, qui nous donna la
vie, aurait-Il fait une erreur
dans la conception de l’homme
— Son chef-d’œuvre ? Aurait-Il
omis un détail important dans
la création de l’être humain ?
Après tout, Il nous a fourni
les moyens de satisfaire tous
nos autres désirs : le pain pour
assouvir la faim du corps; la
connaissance pour satisfaire
la curiosité de l’esprit ; et
Le remède à
la Solitude
Virginia Brandt Berg
Virginia Brandt Berg (1886–1968) :célèbre évan-
géliste et pasteur,l’une des premières femmes
évangélistes américaines.Pendant 15 ans,elle pré-
senta à la radio l’émission évangélique Meditation
Moments.Le texte qui suit est tiré de la transcrip-
tion de l’un de ces programmes.
C’est l’un des
mystères du
cœur humain : pourquoi nous
arrive-t-il — à chacun de nous
— d’éprouver, de temps à
autre, un sentiment d’extrême
solitude ?
Les gens qui se sentent les
plus seuls sont souvent ceux
qui vivent au milieu des foules.
Pourtant, ils ont le sentiment
que personne ne les comprend
ni ne les connaît réellement.
Souvent ils jouissent d’une
certaine aisance matérielle,
ils ont tout ce qu’il faut, mais
ils se plaignent d’être seuls. Ils
aspirent à trouver quelqu’un
avec qui parler de ce qui les
intéresse, quelqu’un qui leur
prêterait une oreille attentive
et les comprendrait.
Même notre compagne
ou compagnon, même nos
amis les plus proches, ceux
pour lesquels nous éprouvons
4
5. 5
C’est absolument
merveilleux d’avoir
Jésus dans votre cœur,
car vous ne serez plus
jamais tout à fait seul;
Jésus sera toujours
avec vous. Quand
tout le reste aura
disparu, vous aurez
toujours Jésus. Quand
vous serez abandonné
de tous, vous aurez
toujours Jésus. Quand
ceux que vous aimez,
quand vos amis vous
auront quitté, vous
aurez toujours Jésus.
Jésus l’a promis :“Et
voici, Je suis Moi-
même avec vous
chaque jour, jusqu’à
la fin du monde”
(Matthieu 28 :20).
Quand vous n’aurez
plus rien à espérer de
ce monde, vous aurez
toujours Jésus, et, à
vrai dire, vous n’avez
besoin de rien
d’autre !
—David Brandt Berg
l’amour pour combler le cœur.
Aurait-Il donc laissé l’âme
insatisfaite ! Aurait-Il négligé de
satisfaire ce besoin lancinant
de compréhension et d’amitié !
Est-ce à dessein qu’Il ne nous
a donné aucune réponse à la
solitude !
Il existe une réponse à
toutes ces questions. Ce vide,
ce sentiment d’incomplétude
que nous ressentons : c’est
notre âme qui a soif de Dieu. Il
savait que, lorsque nous nous
verrions incompris par les
hommes, nous nous mettrions
en quête du divin. Il savait que
cette impression d’isolement, ce
sentiment d’incompréhension
nous amènerait à Lui.
Dieu nous a créés pour Lui,
Il veut notre amour. Il a posé
sur la table de notre cœur une
petite carte où l’on peut lire :
“Réservé pour Moi”. Dans le
cœur de chacun, Il veut occuper
la première place. Pour cette
raison, Il détient la clé secrète de
chaque cœur, la clé qui donne
accès à son intimité, et qui Lui
permet de combler les âmes
solitaires qui s’approchent de
Lui de Sa paix parfaite et de Son
affection.
Dieu Lui-même est la
réponse à la solitude. Nous ne
sommes véritablement satisfaits
que lorsqu’Il remplit Lui-même
ce vide intérieur. Nous ne
sommes véritablement libérés
de la solitude que lorsqu’Il vient
remplir notre vie.
L’Apôtre Paul ne disait-il
pas : “Nous n’avons pas un
grand prêtre qui serait inca-
pable de se sentir touché par
nos faiblesses. Au contraire, Il a
été tenté en tous points comme
nous le sommes, mais sans
commettre de péché” (Hébreux
4 :15). Jésus est touché par
chacune de nos faiblesses.
Lorsqu’Il entre dans notre vie,
Il nous comble de bonheur.
Comme le dit la Bible, Il nous
“comble de biens” (Psaume
107: 9 ; Psaume 73: 26). Il ne
manquera pas de répondre à
chacune des attentes de notre
cœur.
Dieu est suffisamment
grand et puissant pour
satisfaire n’importe quelle âme.
Il est le compagnon parfait,
l’ami idéal. Celui-là même qui
vous a créé est le seul à pouvoir
combler chaque recoin de
votre cœur. Il n’y a plus aucune
raison d’être seul. Jésus
disait : “Je ne te laisserai pas;
jamais Je ne t’abandonnerai” et
“Je suis Moi-même avec vous
chaque jour” (Hébreux 13: 5 ;
Matthieu 28: 20).
Lorsque vous ressentez
cette solitude, sachez que c’est
Jésus qui vous dit : “Approche-
toi de Moi !” Chaque fois que
vous avez l’impression que
personne ne vous comprend,
c’est le signal que vous devez
vous rapprocher de Lui. Et
lorsque, ployant sous un
fardeau trop lourd à porter,
vous vous exclamez : “Je n’y
arrive pas ! Je ne peux pas
le porter tout seul”, vous
dites vrai ! Jésus a permis, à
dessein, qu’il soit trop lourd,
pour que vous reveniez vers
Lui. La peine que nul ne peut
comprendre est porteuse d’un
message secret, un message
du Roi qui vous supplie, à
nouveau, de venir à Lui. Vous
ne le ferez jamais assez.
Sa présence satisfait l’âme
solitaire, et celui qui, jour après
jour, marche à Ses côtés, ne
sera jamais seul.
5
6. 6
Qui peut dire qu’il n’a pas de soucis ?
On s’inquiète devant la situation du
monde. On a peur de ne pas réussir ses
études, ou de ne pas être à la hauteur
de son travail. On a peur de ne pas pou-
voir joindre les deux bouts. On a peur de
perdre des êtres qui nous sont chers. On
s’inquiète pour l’avenir. Tant de sujets
d’inquiétude !
La plupart de nos préoccupations
peuvent se ramener à l’une de ces deux
catégories : d’une part, le remords vis-à-
vis d’échecs passés ou de situations qui
ont mal tourné, d’autre part, la peur du
futur.
Comment peut-on se prémunir contre
ces craintes ? Aussi surprenant que cela
puisse paraître, les paquebots transatlan-
tiques nous fournissent un élément de
réponse : ils sont construits de telle façon
qu’en cas d’incendie ou d’avarie majeure,
des portes étanches et ignifugées se
ferment pour séparer les compartiments
endommagés des autres compartiments.
Le problème est ainsi circonscrit, et le
vaisseau peut rester à flot !
Il en va de même pour le “vaisseau”
de notre vie. Si nous voulons tirer partie
du moment présent et nous préparer au
mieux pour l’avenir, nous devons appren-
dre à nous protéger hermétiquement
des remords sur les fautes et les erreurs
passées, ainsi que des craintes stériles vis-
à-vis du futur. Sinon, nous risquons fort de
nous laisser submerger par l’inquiétude !
Jésus ne conseillait-Il pas : “Ne vous
inquiétez pas pour le lendemain. À chaque
jour suffit sa peine” (Matthieu 6: 34). Avez-
vous remarqué que les craintes qui ne se
réalisent jamais sont souvent celles qui
nous causent le plus d’anxiété ? Au crépus-
cule de sa vie, le célèbre humoriste Mark
Twain déclarait : “Je suis vieux et j’en ai eu,
des problèmes… ! Mais la plupart ne me
sont jamais arrivés !”
Un homme d’affaires tenait ce qu’il
appelait un “catalogue de soucis”, où il fai-
sait l’inventaire de ses inquiétudes. Il finit
QJ’ai parfois l’impression d’être submergé par les soucis...
Que puis-je faire pour cesser de m’inquiéter ?
réponsesàvosquestions
par découvrir que 40% de ces dernières
concernaient des événements ayant
très peu de chance de se produire ; 30%
avaient rapport à des décisions passées
sur lesquelles il lui était impossible de
revenir ; 12% étaient liées aux critiques
que lui adressaient autrui, et 10%, sans
fondement non plus, concernaient sa
santé. Il en conclut qu’il ne restait plus
que 8% de bonnes raisons de s’inquié-
ter.
En tant que chrétiens, nous n’avons
aucune raison de nous inquiéter ou
d’avoir peur, puisque nous savons que
“l’Esprit fait concourir toutes choses
au bien de ceux qui aiment Dieu”
(Romains 8 :28). Le célèbre évangéliste
Dwight L. Moody aimait à répéter :
« On peut voyager de deux façons pour
aller au Ciel : en première classe ou en
seconde ! En seconde classe, on dit : “Le
jour où j’ai peur, je mets ma confiance
en Toi !” (Psaume 56:4). Tandis qu’en
première classe, on dit : “Je me confie
en Lui et je n’ai plus de crainte” (Ésaïe
12: 2). Suivez mon conseil : achetez
plutôt un billet de première classe ! »
L’anxiété,
c’est
comme un
fauteuil
à bascule
: ça fait
passer le
temps, mais
ça ne mène
jamais
nulle part.
7. 7
Il m’arrive, Jésus, d’être inquiet
et anxieux, mais chaque fois que
je Te confie mes problèmes, Tu les
résous toujours, à commencer par le
problème numéro un, qui est souvent
moi-même. Tu me rappelles que Tu as
toutes choses sous Ton contrôle et
que Tu es toujours là pour me prêter
main-forte, car rien n’est trop difficile
pour Toi. Tu prends tout très calme-
ment et Tu abordes chaque problème
d’une manière tout à fait positive, si
bien que mes inquiétudes fondent
comme neige au soleil. Tu les rempla-
ces par la foi et la confiance en Toi, et
cela fait une sacrée différence !
Encore une fois, j’ai besoin de
Ton aide, Jésus. Je Te confie donc
mon dernier paquet de soucis et, en
échange, je reçois Ta paix parfaite !
Merci Jésus !
La jeune Madame Benson était bien malheureuse ! Son mari était
absent :à la requête de son employeur,il avait dû se rendre à un sémi-
naire de formation.Si bien que,pour la première fois depuis leur mar-
iage,Madame Benson se retrouvait toute seule.Mon épouse lui rendit
visite pour tenter de la réconforter,mais quelle ne fut pas sa surprise de
découvrir une Madame Benson radieuse et sou-riante,qui lui expliqua :
— Je viens d’avoir une visite ! Elle m’a fait honte,mais je ne le regrette
pas !
Mon épouse ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire.
— C’est la femme qui habite au coin de la rue,poursuiv it-elle.Son mari
a récemment trouvé la mort dans un accident et elle s’est retrouvée
seule avec trois petites filles à élever ! Et dire qu’elle a eu la gentillesse
de me rendre visite pour voir comment j’allais ! Tout à coup je me suis
sentie comme la femme la plus heureuse du monde !
Puis Madame Benson resta silencieuse pendant un moment,avant
d’ajouter d’un ton réfléchi :
— Je crois que j’ai appris quelque chose :la seule façon d’oublier son
chagrin,ce doit être d’aider quelqu’un d’autre à surmonter le sien!
— Francis Gay
N
e serait-ce pas merveilleux si tout le monde
faisait ce que Jésus disait, et aimait son
prochain comme soi-même ? (Matthieu 22
:39). Mais quand on manque de considération
à l’égard des autres, on court à la catastrophe ! On peut
dire sans crainte de se tromper, si l’on va bien au fond
des choses, que tous les maux du monde actuel provien-
nent d’un manque d’amour envers Dieu et les autres.
Pourtant, il se trouve que le simple amour de Dieu et
du prochain est encore aujourd’hui la solution préconi-
sée par Dieu, même dans un monde aussi complexe et
compliqué que la société actuelle. Si nous aimons Dieu,
nous pouvons nous aimer et nous respecter les uns les
autres. Nous pouvons alors respecter Ses règles de vie
qui garantissent liberté et bonheur, et tout le monde
pourra être heureux en Lui.
Alors demandons à Dieu de nous donner Son amour
pour aimer notre prochain. Et n’oublions pas que notre
“prochain” ne signifie pas seulement notre voisin de
palier. Tous ceux que nous rencontrons et qui ont besoin
de notre aide sont notre “prochain”, sans considération
de couleur ou de race, de croyance ou de nationalité.
COMMENT BÂTIR UN MONDE MEILLEUR
EN UNE SEULE LEÇONpar D.B.B.
Laprièredujour
Il y a environ deux siècles,
une célèbre encyclopédie consacrait
un article de 4 lignes à l’atome, tandis que
5 pages étaient consacrées à l’amour. Une édition
récente de cette même encyclopédie avait un article de 5
pages sur l’atome, alors que l’amour n’était pas même
mentionné. Cela en dit long sur les valeurs modernes !
8. 8
D
ans une vaste plaine, devant le trône
de Dieu, se tenaient en groupes épars,
des milliards d’hommes et de femmes.
À proximité du trône, certains de ces grou-
pes, inspirés par l’animosité plutôt que par la
crainte et la honte, étaient plongés dans une
discussion échauffée.
— De quel droit Dieu peut-Il nous juger ?
avança quelqu’un.
— D’ailleurs que sait-Il de la souffrance ?
répliqua une jeune brunette. Puis d’un geste
brusque, elle releva sa manche, révélant un
chiffre qui avait été tatoué sur son bras dans
un camp de concentration Nazi : Nous, nous
avons enduré la terreur, les coups, la torture, la
mort !
Dans un autre groupe, un noir, baissant son
col, montrait la trace de brûlure laissée par
une corde :
— Et ça ? faisait-il remarquer avec véhémence,
lynché pour le seul crime d’avoir la peau
noire ! Arrachés à nos familles, nous avons
étouffé dans des galères, trimant jusqu’à ce
que la mort nous libère.
Jusqu’à perte de vue dans la plaine, on pou-
vait voir des centaines de ces groupes. Tous
récriminaient contre Dieu pour le mal et la
souffrance qu’Il permettait dans Son monde.
Dieu avait bien de la chance de vivre au Ciel
où il n’y avait ni pleurs, ni crainte, ni famine, ni
haine !
Que savait-Il, Lui, de ce que l’homme avait
été forcé de subir dans ce monde ? “Après tout,
Dieu mène une vie très protégée”, conclu-
rent-ils. Alors chaque groupe envoya un
porte-parole, celui d’entre eux qui avait le plus
souffert. Il y avait un Juif, un noir, un hindou
intouchable, un enfant illégitime, une victime
d’Hiroshima, un prisonnier de goulag sibérien,
et bien d’autres…
Au milieu de la plaine, ils se consultèrent.
Enfin ils furent prêts à présenter leur sen-
tence. Elle était simple : avant que Dieu ne
soit déclaré apte à les juger, Il devait souffrir
Lui-même ce qu’ils avaient souffert. Ils avaient
donc décidé que Dieu “devait être condamné
dieu mÈne une vie
trÈs protÉgÉe
9. 9
{lectures substantielles}
plus jamais seul
Chacun de nous connaît la solitude
à un moment ou l’autre de sa vie,
mais nous trouvons dans la Bible
de nombreuses promesses qui
nous aideront à la surmonter.
Dès lors que Jésus habite en nous,
nous sommes toujours en Sa
compagnie :
Jean 14:18
Matthieu 28:20b
Romains 8:38-39
Hébreux 13:5
Quand bien même nos relations
d’ici-bas nous décevraient,le
Seigneur ne nous abandonnerait
jamais.
Psaume 38:11,15
Psaume 142:4-5
Ésaïe 49:15-16
2 Timothée 4:16-17a
Le Seigneur permet que nous nous
sentions seuls pour nous amener à
nous rapprocher de Lui.
Psaume 63:1,5-7
Psaume 73:25-26,28
Philippiens 3:8
Colossiens 2:10
Jésus Lui-même a souffert de la
solitude et s’est parfois senti aban-
donné
Ésaïe 53:3-4,6
Matthieu 27:46
Jean 1:10-11
Hébreux 4:15
L’antidote à la solitude :aller vers
les autres,devenir un ami
Proverbes 11:25
Proverbes 18:24a
1 Thessaloniciens 3:12a
à vivre en homme sur terre !” Mais comme Il était
Dieu, ils y mettaient certaines conditions, pour
L’empêcher d’utiliser Ses pouvoirs divins afin de se
tirer d’affaire :
Qu’Il naisse juif.
Que la légitimité de Sa naissance soit douteuse,
afin que nul ne sache qui était Son Père.
Qu’Il se fasse le champion d’une cause si juste
mais si radicale, qu’Il soit pris en haine par toutes
les autorités religieuses établies, et que celles-ci Le
condamnent et cherchent à Le supprimer.
Qu’Il tente la tâche impossible de décrire
ce qu’aucun homme n’avait jamais vu, jamais
entendu, jamais senti, jamais goûté…, qu’Il s’ef-
force de communiquer Dieu aux hommes.
Qu’Il soit trahi par Ses amis les plus chers.
Qu’Il soit faussement accusé, jugé par un jury
partial et condamné par un juge lâche.
Qu’Il connaisse la pire des solitudes et l’aban-
don total de tout être vivant.
Qu’Il soit torturé et qu’Il meure ! Mais qu’Il
meure de la façon la plus ignominieuse qui soit,
entouré de vulgaires criminels.
Chaque fois qu’un porte-parole finissait de
lire sa part de la sentence, des cris d’approbation
montaient de la foule. Mais quand le dernier eut
terminé sa diatribe, il se fit un long silence. Per-
sonne n’ouvrit plus la bouche. Personne ne fit plus
un geste. Car soudain tous réalisèrent… que Dieu
avait déjà purgé Sa peine.
— Auteur anonyme
10. 10
LA SEULE LOI DE DIEU, C’EST
s’est trouvé dans l’obligation
de leur imposer une loi — des
règles destinées aux transgres-
seurs. Mais bien évidemment,
ces règles ne pouvaient sauver
personne. Elles ne faisaient
que mettre en évidence leurs
fautes. “Car personne ne sera
déclaré juste devant Dieu parce
qu’il aura accompli les œuvres
demandées par la Loi. En
effet, la Loi donne seulement
la connaissance du péché ”
(Romains 3:20). “Il n’y a pas de
juste, pas même un seul. Tous
ont péché, en effet, et sont
privés de la glorieuse présence
de Dieu ” (Romains 3:10,23).
La Loi de l’Ancien Testament
n’était, en quelque sorte, que
notre professeur, notre tuteur,
ou, pour reprendre l’expression
de la Bible, notre “gardien”. Elle
avait pour fonction de nous
montrer que nous sommes
pécheurs et de nous amener
à demander à Dieu de nous
pardonner, afin d’être réconcilié
avec Lui et de pouvoir bénéficier
de Sa bonté, par la foi. (Galates
3:24).
Comme tout parent qui se
respecte, Dieu préfère évidem-
ment que Ses enfants Lui obéis-
Au commence-
ment, Dieu nous a créés avec
la liberté de L’aimer et de Lui
obéir, de notre plein gré, comme
une façon de Lui exprimer notre
gratitude. Il préférait que nous
Lui obéissions par amour. C’est
la raison pour laquelle il y avait
très peu de règles. Nous devions
pouvoir agir en toute liberté,
motivés seulement par notre
amour et notre respect envers
Lui, et par notre reconnaissance
pour Son amour et Sa sollici-
tude. Tel était le plan originel de
Dieu.
Mais comme les hommes
devenaient de plus en plus mau-
vais, Dieu se vit obligé de leur
imposer des lois et des règles
de plus en plus strictes, comme
en témoigne l’Ancien Testa-
ment, et en particulier les cinq
premiers livres de Moïse. Ces
lois n’étaient pas destinées aux
justes, puisqu’en principe les
gens qui sont réellement bons
ne font pas de mal à leur voisin :
leurs actes sont gouvernés par
l’amour et la bienveillance. Non,
les lois de Dieu étaient destinées
aux fauteurs de troubles.
Du fait que certains n’agis-
saient pas par amour, Dieu
L’A M O U R !
“ En effet, si
la Loi nous a
été donnée
par Moïse,
la grâce et
la vérité sont
venues par
Jésus-Christ”
(Jean 1:17).
11. 11
sent de plein gré, librement,
et qu’ils fassent ce qu’Il leur
demande par amour, pour Lui
faire plaisir. Lorsqu’un enfant
n’obéit que sous la contrainte
ou par crainte d’être puni, cela
ne prouve en rien qu’il aime ses
parents.
Lorsque les chefs religieux
demandèrent à Jésus quel était
le plus grand commandement
de la Loi, Il leur répondit : «Tu
aimeras le Seigneur, ton Dieu, de
tout ton cœur, de toute ton âme
et de toute ta pensée ! C’est là le
commandement le plus grand et
le plus important. Et voici celui
qui vient au second rang et qui
lui est semblable : «Tu aimeras
ton prochain comme toi-même»
(Matthieu 22:37-39).
À la stupéfaction générale,
Il ajouta : “Tout ce qu’ensei-
gnent la Loi et les Prophètes
est contenu dans ces deux
commandements” (Matthieu
22:40). (Ici, “la Loi” fait référence
aux cinq livres de Moïse, et “les
Prophètes” aux autres livres
de l’Ancien Testament.) Il faut
savoir que les Juifs avaient des
centaines de lois et de rituels
religieux extrêmement contrai-
gnants et compliqués; Jésus
entreprit de leur expliquer qu’il
ne leur en fallait plus que deux :
aimer Dieu et aimer son pro-
chain. C’est
tout ! Il leur dit que l’amour était
la seule loi requise. Et c’est tout
aussi vrai aujourd’hui ! Lors-
qu’on aime Dieu et ses sembla-
bles, on ne peut agir de façon
irresponsable et égoïste; on ne
peut vouloir nuire à autrui.
Donc la Loi d’amour de
Jésus nous libère de l’ancienne
Loi mosaïque. La seule loi de
Dieu, c’est l’amour, et, par
conséquent, tant que nous
sommes motivés par un amour
généreux et désintéressé, par
l’amour de Dieu, nos actes sont
légitimes aux yeux de Dieu. “Le
fruit de l’Esprit, c’est l’amour...
la Loi ne condamne certes pas
de telles choses”, nous dit la
Bible (Galates 5:22,23). Contre
l’amour pur et désintéressé
envers Dieu et notre prochain,
aucune loi de Dieu ne vient
s’élever.
« Car la Loi se trouve accom-
plie tout entière par l’obéissance
à cette seule parole : “Aime ton
prochain comme toi-même” »
(Galates 5:14). Vous vous rendez
compte ! Toute la Loi divine est
accomplie dans ce comman-
dement merveilleux et unique :
“Aime” ! “Faites pour les autres
tout ce que vous voudriez qu’ils
fassent pour vous, car c’est là
tout l’enseignement de la Loi et
des Prophètes” (Matthieu 7:12).
“Nous ne devons être redeva-
bles de rien à personne, si ce
n’est de nous aimer les uns les
autres. Car celui qui aime l’autre
a rempli toutes les exigences
de la Loi” (Romains 13:8). Si
vous agissez avec amour, vous
accomplissez toutes les lois de
Dieu !
À maints égards, la Loi
d’amour est bien plus astrei-
gnante que la Loi mosaïque
— constituée des centaines de
lois de l’Ancien Testament qu’on
trouve résumées dans les Dix
Commandements. En effet, avec
la Loi d’amour, il ne suffit pas
de ne faire de mal à personne,
mais on est tenu d’aimer tout le
monde. La Loi d’amour de Jésus
nous demande de dépasser les
simples notions de justice, de
pureté, de vertu. Elle exige que
nous aimions et que nous par-
donnions.
L’amour dépasse la vertu,
et le pardon dépasse la jus-
tice. Désormais, Dieu nous
demande de traiter l’autre avec
amour, avec miséricorde et
bienveillance. La Loi mosaïque
ne connaissait pas vraiment le
pardon. C’était “œil pour œil,
dent pour dent” (Exode 21:24;
Lévitique 24:20). Moïse disait
que si quelqu’un vous avait
cassé une dent, vous aviez le
droit de lui en casser une. Mais
Jésus dit que nous devrions
traiter les autres comme nous
voudrions qu’ils nous traitent,
même ceux qui nous font du
mal. C’est ça, l’amour de Dieu.
On voit donc que la Loi
d’amour est bien plus stricte et
plus difficile à observer. En fait,
il nous est même impossible de
la respecter sans Jésus ! Si l’an-
cienne Loi était inapplicable, la
Loi d’amour proposée par Jésus
l’est encore davantage ! C’est
d’ailleurs pour cela qu’Il
disait : “Sans Moi, vous ne
pouvez rien faire” (Jean 15:5).
Sans Sa force, vous ne pouvez
obéir à Sa Loi d’amour. Si vous
n’avez pas Jésus dans votre
cœur, et si l’amour de Dieu
n’est pas en vous, vous ne
pourrez jamais aimer les autres
comme vous-même. Mais une
fois que vous aurez reçu Jésus,
Son Esprit, qui habite en vous,
vous permettra de faire ce qui
est humainement impossible :
aimer Dieu de tout votre cœur
et aimer votre prochain comme
vous-même.
Avez-vous reçu Jésus-Christ
comme votre Sauveur ? L’Es-
prit d’amour de Dieu habite-
t-Il votre cœur ? Aimez-vous le
Seigneur et les autres autant
que vous-même ? Faites-vous
“aux autres ce que vous vou-
driez qu’ils vous fassent”? Si
c’est le cas, vous n’êtes plus
sous le coup de l’ancienne Loi
mosaïque. Désormais, il vous
suffit d’obéir à la Loi d’amour de
Jésus.
12. 12
La lumière
d’amourDavid Brandt Berg
Sans le soleil, la vie sur terre serait impossible. En
effet, toute vie dépend de la photosynthèse — le proces-
sus de synthèse par lequel les plantes vertes, ainsi que
quelques autres organismes, se servent de la lumière
comme source d’énergie pour fabriquer la nourriture
et les cellules nécessaires à leur croissance. À leur tour,
ces plantes et autres organismes servent de nourriture
pour la vie animale. Sans le soleil, il n’y aurait donc rien à
manger et toute vie cesserait d’exister. On peut dire, par
conséquent, que tous les organismes vivants mangent du
soleil. Pas étonnant que les peuples primitifs aient adoré
le soleil ! Ce dernier est un symbole, une représentation
de Dieu, puisqu’il nous fournit lumière et chaleur, et
fabrique notre nourriture.
Sans la chaleur du soleil, la terre serait trop froide
pour que la vie puisse exister — comme sur la face
cachée de la lune ou autres lieux de notre système inter-
planétaire, qui ne reçoivent pas les rayons du soleil et où
la température est inférieure à deux cents degrés sous
zéro.
En outre, c’est l’attraction du soleil qui permet à la
terre de conserver son orbite : elle garde notre monde
12
13. 13
dans le droit chemin.
Ainsi, le soleil remplit ces
quatre fonctions majeures : il
nous fournit lumière, chaleur,
nourriture, et la force gravita-
tionnelle qui permet à la terre
de rester en orbite. Imaginez
un peu, si le soleil a une telle
puissance, quelle n’est pas la
puissance spirituelle de Dieu,
notre soleil spirituel !
Qu’est-ce que ça veut dire ?
La création visible de
Dieu illustre bien souvent des
réalités spirituelles. Je suis
convaincu qu’Il a créé le soleil,
la lune, les étoiles et les planè-
tes, pour nous permettre, en
partie, de mieux comprendre
notre relation avec Lui.
Dieu est Esprit, et égale-
ment Lumière, nous dit la Bible
(Jean 4:24; 1 Jean 1:5). S’Il est
à la fois Esprit et Lumière, et
si, comme nous l’explique la
science, la lumière est dotée
d’une formidable énergie, on
peut dire sans se tromper que
l’Esprit de Dieu est doté d’une
énergie, elle aussi, formidable
— une énergie spirituelle.
Sans la lumière du soleil,
nous serions plongés dans
d’obscures ténèbres. Nous
n’aurions que la lueur des
étoiles. La lune, non plus, ne
brillerait pas sans le soleil,
étant donné qu’elle ne fait que
refléter le soleil et n’est pas
source de lumière. De la même
façon, sans le Seigneur, nous
serions plongés dans les ténè-
bres les plus totales, spirituel-
lement parlant.
Sans la chaleur des rayons
du soleil, nous mourrions de
froid. En fait, nous serions
congelés ! Ainsi, sans le Sei-
gneur, nous serions spirituelle-
ment morts de froid.
Sans les rayons du soleil,
il n’y aurait rien à manger. De
même, sans le Seigneur qui
nous donne notre nourriture
spirituelle, notre esprit mour-
rait de faim.
Enfin, sans la force de
gravitation du soleil, la terre
échapperait à son orbite pour
aller errer dans l’espace, et,
probablement, finirait par
entrer en collision avec un
autre corps céleste. Ainsi
encore, sans Dieu pour nous
guider et sans l’attraction qu’Il
exerce sur nous dans le monde
spirituel, nous quitterions,
nous aussi, la belle orbite de Sa
volonté — notre orbite spiri-
tuelle. Pour aller nous perdre
dans les ténèbres de l’espace
spirituel, et probablement finir
par nous écraser quelque part.
Errer dans les ténèbres
spirituelles, c’est, en quelque
sorte, ne plus avoir d’orbite
déterminée, être sans direc-
tion, sans but : c’est être
perdu dans l’espace ! C’est
le triste sort de ceux qui ne
connaissent pas le Seigneur :
ils sont perdus dans l’espace
et les ténèbres spirituelles. De
pauvres vagabonds affamés et
frigorifiés errent çà et là dans
des ténèbres sans Dieu, exac-
tement comme le ferait la terre
sans le soleil.
D’ailleurs, Dieu assimile les
anges déchus, ces anges qui se
sont rebellés, et les forces spiri-
tuelles du Diable, à des “astres
errants” (Jude 6,13). En vou-
lant échapper à Son contrôle,
ils ont quitté leur axe et sont
sortis de leur orbite. Du fait de
leur rébellion, ils errent çà et
là, perdus dans l’espace !
L’expression “perdus dans
l’espace” a quelque chose d’ef-
froyablement sinistre ! Perdus
dans l’immensité solitaire des
ténèbres sidérales ! Tel est le
sort de ceux qui n’ont pas le
Seigneur : ils sont affamés,
transis de froid, aveugles et
perdus.
Brillez de tous Ses feux !
Dieu est notre soleil, nous
sommes Sa lune. Nous ne
faisons que refléter Sa lumière.
Y-a-t-il un moment particulier
où nous devons refléter Sa
lumière? À quel moment la lune
est-elle la plus brillante? La
nuit, bien sûr, quand le soleil a
disparu ! Plus le monde sombre
dans les ténèbres spirituelles,
plus fort nous devons briller
pour l’illuminer en réfléchis-
sant Sa lumière.
Nous sommes comme les
rayons du soleil. Nous, qui
avons reçu Jésus comme Sau-
veur, sommes comme autant
de petits rayons de soleil pro-
venant du Seigneur. Chacun de
nous fait désormais partie de
Sa lumière et de Sa puissance
spirituelle.
La Bible nous dit aussi que
Dieu est amour (1 Jean 4:8).
L’amour est la puissance et la
lumière de Dieu : lorsque vous
manifestez l’amour de Dieu à
quelqu’un, vous lui montrez Sa
lumière.
L’Esprit de Dieu, Sa puis-
sance et Sa lumière, vous
guideront tout naturellement
vers ceux qui ont le plus besoin
de votre amour et de votre
assistance, ceux-là mêmes qui
réagiront avec gratitude. En
même temps, Il les guidera tout
droit vers vous.
Avez-vous la lumière
d’amour de Dieu ? Si vous avez
Dieu, vous avez Sa lumière !
Jésus est l’expression ultime de
l’amour de Dieu. Donc, si vous
avez Jésus, vous avez aussi la
lumière d’amour de Dieu !
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14. À quoi ressemble l’amour ? L’amour a des mains pour venir
en aide aux autres. Des pieds pour se presser au secours des
pauvres et des indigents. Des yeux pour voir la misère et la
peine des hommes. Des oreilles pour entendre leurs soupirs
et leurs chagrins. Voilà à quoi ressemble l’amour !
Dieu se sert des hommes pour aider les hommes.
Même les petits gestes insignifiants ont leur importance: un
peu d’amour peut aller très loin ! La lumière de votre sourire,
la bonté de votre visage, votre vie tout entière, ont le pouvoir
d’illuminer les autres et de produire un effet incroyable, sur
ceux-mêmes qui vous paraissent les moins réceptifs à votre
influence.
Les gens ressentent votre amour et lorsque vous leur dites
que c’est l’amour de Dieu, ils ne peuvent s’empêcher de
penser : “Après tout, il y a peut-être quelqu’un, là-Haut, qui
m’aime !” Cela peut changer toute leur façon de voir la vie.
Nombreux sont ceux qui recherchent l’amour ! Partout
dans le monde, les gens sont à la recherche d’un petit rayon
d’espoir, d’une planche de salut, d’un petit coin de lumière
quelque part : un peu d’amour, un peu de compassion, un
havre de paix. Si seulement vous arrivez à leur faire sentir
que l’amour existe, ils pourront croire en l’existence de Dieu,
puisque “Dieu est amour” (Jean 4: 8).
— D.B.B.
Stéphane Grellet, un Quaker d’origine française, mourut
aux États-Unis en 1855. Il serait sans doute resté un parfait
inconnu s’il n’avait écrit une petite prière qui survécut à
l’épreuve du temps :
“Je ne passerai qu’une seule fois dans ce monde. Tout le
bien que je peux faire, donne-moi de le faire tout de suite;
toute la bonté que je peux manifester à mes semblables,
donne-moi de la manifester sans plus attendre ! Car je ne
repasserai jamais plus par ici.”
Aide-moi,Seigneur,à vivre chaque jour
En pensant à autrui,de telle manière
Que,lorsqu’à genoux,je T’implore en prière,
Je Te prie pour les autres,inspiré par l’amour.
Fais que je sois,Seigneur,
sincère et vrai dans mon labeur,
Sachant que mes efforts pour Toi
Sont pour les autres et non pour moi.
Que mon ego soit crucifié,
Et enterré en terre profonde !
Pour ne jamais ressusciter,
Sauf au service des autres et du monde.
Quand ma tâche ici-bas sera finie,
Et qu’au Ciel j’aurai un nouveau ministère,
Ma couronne gagnée,fais que je l’oublie,
Pensant aux autres plus encor que naguère !
Au service des autres,encore et encore,
Que de ces mots,je fasse ma devise !
Et fais qu’ils soient toujours ce que je vise,
Afin qu’avec Toi,je sois en accord.
ElizabethA.Fenley(traduitdel’anglais)
AUTRESauservicedes
PUIS-JE,
À MOI
TOUT SEUL,
CHANGER
QUELQUE
CHOSE ?
14
15. 15
Washington Post Service
D
e nos jours, les institu-
tions, tout comme les
individus, sont soumis
à un véritable défer-
lement de livres, de journaux,
de cassettes, de documents à
caractère juridique, de courriers
électroniques… Bref, à des tonnes
d’information brute.
La Bibliothèque du Congrès
Américain abrite 113 millions
d’articles ou ouvrages, et, chaque
matin, 20.000 nouvelles réfé-
rences se bousculent sur le quai
des arrivages. Chaque jour,
James Billington, bibliothécaire
du Congrès, doit s’atteler à des
problèmes de rayonnage et de
préservation… Mais il s’intéresse
également à des questions
d’ordre plus philosophique. Telles
que celle-ci: ce déluge d’informa-
tion signifie-t-il un accroissement
de sagesse ?
En 1472, la Bibliothèque du
Queen’s College de Cambridge
recensait 199 ouvrages. À l’apo-
gée de la Renaissance, il en était
encore pour prétendre, sans
exagérer, avoir lu tous les livres
existants de quelque importance.
De nos jours, nul ne peut tout
lire. Le monde de la connaissance
est devenu un vaste océan, où, au
mieux, on peut espérer prendre
un petit bain de temps à autre.
Rien qu’en Amérique, on
publie, bon an, mal an, plus de 50
000 nouveaux titres. On estime à
400 000 le nombre de journaux
publiés dans le monde. Bientôt,
chaque foyer aura accès à des
centaines de chaînes télévisées.
L’Internet compte aujourd’hui des
millions de sites.
“Il est tout à fait significa-
tif que l’on parle d’aujourd’hui
comme étant l’ère de l’Infor-
mation, fait remarquer James
Billington, plutôt que l’ère de la
Connaissance.”
James Billington souscrit à la
formule suivante : les faits bruts
peuvent être transformés en
information ; à son tour, l’in-
formation peut, à grand renfort
de valeur ajoutée, accéder au
rang de connaissance, laquelle
constitue la base de toute sagesse.
Malheureusement, poursuit-il,
en cette époque de surcharge
d’information, nous semblons
prendre la mauvaise direction.
“Notre société est essentiellement
constituée de mouvement dénué
de mémoire, déclare-t-il. Or, il
s’agit là d’une définition clinique
de l’aliénation !”
(note de l’éditeur d’activé :)
Le monde est en train de perdre
la raison, et cela, du fait même
que de plus en plus d’individus,
surtout en occident, embrassent
sans réfléchir la connaissance
moderne sans pour autant rete-
nir la sagesse d’autrefois. Alors ils
oublient la justice, la courtoisie,
les valeurs de la foi et de l’amour,
la considération et le souci des
autres, trop occupés qu’ils sont à
forger leur “meilleur des mondes”,
basé sur la technologie.
La technologie n’est pas
mauvaise en soi, si on l’utilise
à bon escient. Mais lorsque la
technologie et la connaissance
sont devenus les seuls fonde-
ments d’une société qui a oublié
la foi et la sagesse divine, cette
société repose sur du sable. Peu
importe l’apparence flatteuse de
la construction, elle ne durera
pas ! Seuls demeureront ceux qui
auront bâti leur maison sur le roc
Jésus-Christ (Matthieu 7:24-27).
Ce déluge
d’information
signifie-t-il un
accroissement
de sagesse ?
Les signes des Temps
16. JE SERAI TOUJOURS LÀ POUR TOI
Tourne-toi vers Moi du fond de ta solitude. Je t’aime tendrement et Je serai toujours là
pour toi, toujours. Je suis ton compagnon de chaque instant, ton meilleur ami.
Quand tu as l’impression que personne ne pense à toi et que l’amour n’existe pas, c’est le
moment de venir te reposer dans Mes bras pour y trouver la paix. Quand tu te sens décour-
agé et que tout va mal, tourne-toi vers Moi : tu Me verras te sourire, car Je t’aime comme tu
es. Quand tu es inquiet et que tu te sens frustré, accours vers Moi. Je serai ton compagnon
idéal. Quand tu as l’impression que nul ne peut comprendre les difficultés qui t’assaillent, le
moment est venu de courir à Moi. Je comprends toujours. Accorde-Moi ton attention et ta
confiance, et Je comblerai chacun de tes besoins.
En ces moments privilégiés, notre amour grandira et notre relation s’approfondira, plus
que tout autre amour terrestre. De cette union avec Moi, tu tireras ton plus grand bonheur,
ton ultime épanouissement.
Je t’aime.
— Jésus
Mon amour pour toi