Faut-il avoir peur de la technique ? (G. Gay-Para)
Collège delarbre-atelier1
1. www.atlasmuseum.
net
www.atlasmuseum.
org
Un projet de cartographie contributive des œuvres d'art dans l'espace public
Présentation de Virginie Pringuet, doctorante en Esthétique et Humanités
numériques à l’Université Rennes 2.
Atelier pour le Collège Delarbre en ligne =>
www.atlasmuseum.org
3. Art dans l’espace public
L'art public est un terme générique décrivant une œuvre d'art conçue et exécutée pour être placée
dans un espace public. L'art public est de façon générale l'art, dans n'importe quel technique,
planifié et exécuté dans l'intention d'être présenté sur l'espace public : principalement en extérieur
et accessible à tous, mais également parfois à l'intérieur d'édifices ouverts au public. Les
monuments et les statues sont sans doute les formes les plus anciennes et les plus visibles d'art
public officiellement approuvées, mais le terme peut englober le mobilier urbain, les graffiti ou
même des objets non-physiques comme la danse, les processions ou le théâtre de rue.
Les œuvres destinées à l'espace public sont souvent construites en matériaux durables et faciles
d'entretien pour éviter les effets des éléments et du vandalisme ; certaines œuvres, temporaires,
peuvent être constituées de matériaux plus éphémères. Les œuvres pérennes sont parfois
intégrées dans la création et la rénovation des édifices et des sites.
Certains artistes dans cette discipline en profitent pour réaliser des œuvres de très grandes dimensions,
trop grandes pour une exposition classique. Par exemple, The Path is the Place in the Line est une
œuvre de Richard Long consistant en une randonnée de trois semaines. Des artistes comme Christo
et Jeanne-Claude, Robert Smithson, Andy Goldsworthy, James Turrell ou Antony Gormley réagissent
ou incorporent leur environnement.
4. Tatzu Nishi, Cordemais
Anish Kapoor, Chicago
Pierre Soulages, Conques
Huan Yong Ping, Saint-Brévin
Felice Varini, Saint-Nazaire
Tadashi Kawamata, Lavau
Invader, Paris
Robert Smithson, Utah
5. Le sentiers des lauzes
Découvrez les paysages de la Vallée de la Drobie; ponts, grangettes , terrasses et béalières, série d'œuvres d'art
crées pour les lieux, dans une relation entre Art et Paysages. Rando en boucle, au départ de St Mélany :15km, 5
à 6h , dénivelé de 520m.
Chemin d'art en Paysage dans la vallée de la Drobie pour les amateurs de randonnées , d'art ou simplement de
nature, " Sur le Sentier des Lauzes ", structure culturelle dans la vallée de la Drobie, propose un Chemin d'Art en
Paysage ; une balade permettant de découvrir les paysages merveilleux de la Vallée, ses magnifiques, ponts,
grangettes , terrasses et béalières, mais également une série d'œuvres d'art crées spécifiquement pour les
lieux, dans une étroite relation entre Art et Paysages. Le sentier des Lauzes, qui forme une boucle sur les
communes de Saint-Mélany et de Dompnac, et a des ramifications sur 4 autres communes de la vallée
(Sablières, Beaumont, Saint-André-Lachamp et Ribes). Il est jalonné d'œuvres de Domingo Cisneros, Akio
Suzuki, Christian Lapie, Gilles Clément, Ivo provoost et Simona Denicolai. Chaque année, la Vallée s'enrichi
d'œuvres produites dans le cadre d'une résidence à l'Atelier-Refuge, espace de résidence d'artistes que vous
croiserez également sur votre chemin.
L'Association organise également des événements : balades spectacles, concert, rencontres. Renseigner vous
sur le site ou à l'Office de Tourisme su Pays Beaume Drobie.
Au Café de St Mélany, Le Bon Port, vous trouverez le plan du sentier ainsi qu'un livret vous permettant d'en
savoir plus sur les œuvres d'art. Vous pouvez également trouver de nombreuses d'informations sur
www.surlesentierdeslauzes.fr. Nous vous conseillons de prévoir la journée pour faire la boucle complète. Pensez
à vous munir du plan ou à consulter les panneaux, ne jetez pas vos déchets dans la nature et respectez les
artistes en résidence si l'atelier est occupé !
Bonne promenade !
6.
7. Des milliers d’œuvres, de sites, d’artistes
Des multitudes d’histoires mais pas « d’Histoire officielle »
Quelques livres mais pas de cartographie des œuvres…
Constat de départ (2011)
9. Auteur(s):
Thème:
Peinture & Sculpture
Parution:
05/05/2008
Format:
21.8x28.8x2.5 cm
Prix:
46,00 €
EAN:
9782081206038
Depuis 1983, grâce à l'impulsion donnée par le ministère de la Culture et
les collectivités locales, plus de 700 commandes publiques ont été
réalisées en France par plus de 400 artistes. Pour la première fois, un
ouvrage réunit l'ensemble de ces oeuvres. Riche de près de 1 000
reproductions et de plusieurs essais, ce livre est un outil inédit pour
appréhender la création contemporaine. Les oeuvres d'art dans l'espace
public, pérennes ou éphémères, situées au coeur de la ville comme en
pleine nature, contribuent à l'aménagement et à la transformation de
notre territoire. Ouvrage publié sous la direction de Caroline Cros et de
Laurent Le Bon, préface d'Olivier Kaeppelin, avec les contributions de Paul
Ardenne, Valérie Bussmann, Nadine Gomez, Anne-Laure Zini et des
conseillers pour les arts plastiques : Jacques Bayle, Chantal Creste,
Françoise Dubois, Sébastien Faucon, Laurent Innocenzi, Sandrine Mahieu
et Isabelle Manci.
10. Cent 1%
Philippe Régnier
Collection "Hors collection"
Sélection de 100 œuvres parmi les 12 300
réalisées.
Des artistes prestigieux : de Matisse à
Picasso, de Boltanski à Othoniel.
14. De la cartographie à l’atlas : quelques exemples en ligne
Le MOMA de San Francisco
https://www.sfmoma.org/experience/artscope/#r=64
15. De la cartographie
à la « visualisation » d’informations, exemple du
projet Crotos
http://zone47.com/crotos/callisto/
16. De la cartographie des informations
à la « visualisation »
http://zone47.com/crotos/callisto/
17. Présentation du "1% artistique"
Depuis plus de 60 ans, le "1% artistique" permet de soutenir la
création contemporaine et de construire le patrimoine de demain.
Près de 12 500 œuvres créées par près de 4 000 artistes confirmés ou
émergents sont ainsi exposées en France métropolitaine et
ultramarine. Ces œuvres constituent aujourd'hui une étonnante
collection à ciel ouvert, témoin des évolutions artistiques de notre
pays.
Initialement limité aux bâtiments relevant du ministère chargé de
l'éducation nationale, le "1% artistique" a progressivement été élargi
à d'autres lieux d'exposition. Il s'applique aujourd'hui à la plupart des
bâtiments publics de l'État et à ceux des collectivités territoriales,
dans la limite des compétences qui leur ont été transférées par les
lois de décentralisation.
Le ministère en charge de l'éducation nationale est ainsi fortement
représenté au sein de l'inventaire historique des 1% réalisés.
18. Activité 1. S'interroger sur ses représentations
Faites le point sur votre relation aux œuvres d’art
Se poser les questions suivantes peut amener à cette construction de sens:
Tout est signifiant, y compris l’absence de quelque chose que l’on s’attend à
trouver. Être également à l’écoute de ses propres réactions, réflexions... Peu à
peu on se livre à une interprétation justifiée (tout ne peut pas être dit, même si
beaucoup d’œuvres jouent sur l’ambigüité ; ex de Warhol : apologie et/ou
critique de la société de consommation ?). Bien sûr l’œuvre garde sa part de
mystère). On peut utilement commencer par le cartel, le titre, la date, les
matériaux, l’artiste et dans le cas d'une œuvre dans l'espace public, le site, les
acteurs concernés, etc.
=> Pour vous y aider, utilisez aussi le formulaire Atlasmuseum
19.
20.
21.
22.
23. Activité 2. Analyser des œuvres du 1 % artistique pour en dégager la spécificité
Regardez les extraits vidéo qui montrent quatre œuvres relevant du 1 % artistique.
Sur votre carnet de bord, relevez leurs points communs.
Pour les identifier, vous pourrez vous aider du tableau figurant sur les prochaines
diapositives.
Points communs et différences entre ces
quatre œuvres
Spécificité(s) des œuvres du 1% artistique
25. formes : catégories, types, genres, styles artistiques ; constituants,
structure, composition, etc.
techniques : matériaux, matériels, outils, supports, instruments ;
méthodes et techniques corporelles, gestuelles, instrumentales, etc.
significations : message (émis, reçu, interprété) ; sens (usuel, général,
particulier) ; variations dans le temps et l’espace) ; code, signe (signifiant,
signifié) ; réception, interprétation, décodage, décryptage, etc.
usages : fonction, emploi ; catégories de destinataires et d’utilisateurs ;
destination, utilisation, transformation, rejets, détournements, etc.
• Dimension historique : • Dimension artistique :
- l’œuvre est un témoignage en lien avec une société
- elle s’inscrit dans une époque
- c’est un objet qui porte un idéal, un jugement, un questionnement en lien
avec son temps
- production humaine, subjectivité, singularité
- résultat d’un processus créateur, d’une ou de technique(s), outil(s), etc -
inscription dans l’œuvre entier (notez le masculin) de l’artiste
- inscription dans un contexte artistique (en lien ou en opposition
26. Pour identifier ces spécificités, vous pouvez vous aider du tableau ci-dessous.
Œuvre 1 Œuvre 2 Œuvre 3 Œuvre 4
Nature de
l’œuvre
Peinture ?
Sculpture ?
Autre ?
Œuvre en 2
dimensions ?
En
3 dimensions ?
Format Très grand ?
Grand ? Petit ?
Minuscule ?
Lieu d’installation ?
Espace Le qualifier :
ouvert/fermé ?
Naturel/construit
? Dans un
« ensemble »/iso
lé ?
Comment
l’œuvre
s’inscrit-elle
dans cet espace ?
Relation ou non
à une
architecture ?
Complément ?
Adéquation ?
Opposition/Tens
ion ? Dialogue ?
27. Quels sont les matières et matériaux
visibles ?
Couleurs Quelles sont les
couleurs
visibles ?
Y a-t-il une
couleur
dominante ?
Qualifier ces
couleurs :
vives/ternes ?
Mates/brillantes
?
Claires/foncées ?
Transparentes/op
aques ?
Contrastées/en
harmonie
douce ?
L’œuvre représente-t-elle une (des)
figure(s) ?
Si oui, la/les figure(s) sont-elles
réaliste(s) ? Simplifiée(s) ?
Stylisée(s) ? Inventée(s) ?
Éléments
représentés
Combien y a-t-il
d’éléments
représentés ? Un
seul ? Peu ?
Beaucoup ?
À quelle échelle
sont-ils
représentés ?
Échelle de la
réalité ? Petite ?
Minuscule ?
Grande ?
Géante ?
28. S’il y a plusieurs
éléments, sont-
ils réunis par
accumulation ?
Compression ?
Assemblage ?
Autre procédé ?
Pouvez-vous dater la création de
l’œuvre ? XIXe siècle ? 1re moitié du
XXe ? 2e moitié du XXe ? Début du
XXIe ?
29. Qu'entend-t-on par "Patrimoine culturel"?
Le patrimoine culturel dans son ensemble recouvre plusieurs grandes catégories de
patrimoine :
Le patrimoine culturel :
le patrimoine culturel matériel :
le patrimoine culturel mobilier (peintures, sculptures, monnaies,
instruments de musiques, armes, manuscrits)
le patrimoine culturel immobilier (monuments, sites archéologiques)
le patrimoine culturel subaquatique (épaves de navire, ruines et cités
enfouies sous les mers)
le patrimoine culturel immatériel : traditions orales, arts du spectacle, rituels
Le patrimoine naturel : sites naturels ayant des aspects culturels tels que les paysages
culturels, les formations physiques, biologiques ou géologiques.
Le patrimoine culturel en situation de conflit armé
La notion de « patrimoine »
Source: UNESCO
30. Le petit patrimoine
Le Petit Patrimoine est représenté par l'ensemble des monuments (par exemple les
tours, cadrans solaires, gargouilles, fours à pain , moulins, cabanes, fontaines,
lavoirs, puits, chapelles etc.) qui ne sont pas classés comme Monuments
Historiques.
Le petit patrimoine est représenté par tout témoignage, d'hier et d'aujourd'hui, d'une
civilisation et qui n'est pas classé comme patrimoine national. Les Petits
Patrimoines sont ces monuments qui n'ont pas comme certains châteaux ou
cathédrales, la possibilité de devenir des édifices protégés en étant classés comme
Monuments Historiques.
31. Peu importe leurs âges, leurs tailles et leurs créateurs, ce qui compte c'est l'intérêt que vous
portez à ces monuments. Il s’agit de participer à la mémoire collective de ce Petit Patrimoine.
Entendons-nous bien : le qualificatif "petit" n'est pas péjoratif. Etroit est son lien avec
l'authentique, c'est-à-dire le vécu de nos devanciers et de nos contemporains. Il est l'expression
sous toutes ses formes de ceux qui font le pays (voire les pays), parlant l'Histoire, et qui savent
trop l'éphémère pour prétendre à la gloire.
Sont donc concernés :
- l'habitat
- tout aménagement lié aux activités quotidiennes
- toute construction relevant d'une activité professionnelle
- tout édification motivée par les croyances, rites ou commémoration
- toute production artistique Bref tout ce qui témoigne du génie humain au sens large, du
pratique au créatif en passant par le religieux et les coutumes diverses dont l'élaboration est
inhérente à toute vie en société.
Dans ce cadre, on retiendra comme "petit patrimoine" ce qui répond aux critères de caractère
et/ou d'esthétique.
Le petit patrimoine, c'est aussi la richesse naturelle de notre environnement : tout paysage
qu'ont modelé le temps et les éléments, voire les hommes, tout élément de ce paysage, dont on
désire faire partager l'intérêt géologique ou la beauté.
33. Le catalogue regroupe plus de 500.000 notices d'objets de toute nature (archéologie,
beaux-arts, ethnologie, histoire, sciences et techniques...) valorisées par des
parcours thématiques, des zooms et des expositions virtuelles.
Joconde est le fruit d'un partenariat constant entre le bureau de la diffusion
numérique des collections du service des musées de France et les musées
participants.
L'espace professionnel propose de nombreuses fiches de conseils consacrées à
l'informatisation et à la numérisation des collections. La rubrique "Musées en ligne"
offre une sélection des ressources numériques muséales du monde entier (bases de
données, expositions virtuelles, sites remarquables).
http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/pres.htm
http://www.culture.gouv.fr/documentation/joconde/fr/partenaires/AIDEMUSEES/iconograp
34. Dix éléments pour analyser une
œuvre d'art
Une analyse d’œuvre d’art, même modeste, doit être faite à votre
niveau d’abord. Voici quelques éléments méthodologiques pour
vous aider, mais rien ne doit être figé, immuable. Une œuvre c’est
du sens mis en formes sensibles. On peut donc l’aborder par le
sensible. L’interaction de ces deux aspects enrichit l’analyse, qui ne
peut être exhaustive. Se mêlent forcément une résonance
universelle et un écho tout personnel. Le mouvement doit
logiquement être percevoir, comprendre connaître, apprécier. Ne
pas commencer par le « j’aime/ je n’aime pas », qui peut fermer les
portes. La critique devient possible dès lors que l’on approfondit.
Éviter de ne choisir que des oeuvres que vous aimez (aime-t-on le
programme de géographie ou de maths ? la question ne se pose
pas ? pas plus en histoire des arts !).
36. RDV le 12 mai!
• Consultez le site atlasmuseum.org (Atelier 1)
pour retrouver l’intégralité de cette première
séance
• Choisissez avec votre enseignante une œuvre
/ élément du petit patrimoine et allez à sa
rencontre sur site
• Photographiez, documentez…
Notas del editor
Financement
L'art public est en général installé avec l'autorisation ou la collaboration du propriétaire ou de l'administrateur de l'espace. Certains gouvernements encouragent activement la création d'art public, par exemple en prévoyant un financement pour les œuvres de nouveaux bâtiments, en mettant une place une politique budgétaire dédiée. Attribuer 1 % du coût de la construction à l'art est un standard, mais les montants varient fortement suivant les lieux.
En France, la disposition du 1 % artistique est instituée en 1951 pour financer des œuvres liées à la création architecturale publique. Au Québec, le budget de tout édifice publiquement financé doit mettre de côté 1 % pour l'art. À New York, au moins 1 % des premiers 20 millions de dollars (et un demi pourcent au delà) doit être alloué aux œuvres dans tout édifice public appartenant à la ville2. À Toronto, la loi requiert qu'au moins 1 % de tout budget de construction soit destiné à l'art public. Au Royaume-Uni, le montant est laissé à la discrétion des autorités locales.
La disposition légale française dite « du 1 % artistique » (ou parfois « 1 % culturel » ou encore « 1 % décoratif ») institue la création d’œuvres d’artistes-plasticiens actuels associés à la création architecturale publique1. Depuis sa mise en place en 1951, le 1 % artistique a permis de financer environ 12 300 œuvres2.
La commande publique est la manifestation de la volonté de l’État, ministère de la Culture et de la Communication - Direction générale de la création artistique, associé à des partenaires multiples (collectivités territoriales, établissements publics ou partenaires privés), de contribuer à l’enrichissement du patrimoine national et du cadre de vie, par la présence d’œuvres d’art en dehors des seules institutions spécialisées dans le domaine de l’art contemporain.
L'art public est un terme générique décrivant une œuvre d'art conçue et exécutée pour être placée dans un espace public. L'art public est de façon générale l'art, dans n'importe quel technique, planifié et exécuté dans l'intention d'être présenté sur l'espace public : principalement en extérieur et accessible à tous, mais également parfois à l'intérieur d'édifices ouverts au public. Les monuments et les statues sont sans doute les formes les plus anciennes et les plus visibles d'art public officiellement approuvées, mais le terme peut englober le mobilier urbain, les graffiti ou même des objets non-physiques comme la danse, les processions ou le théâtre de rue.
Les œuvres destinées à l'espace public sont souvent construites en matériaux durables et faciles d'entretien pour éviter les effets des éléments et du vandalisme ; certaines œuvres, temporaires, peuvent être constituées de matériaux plus éphémères. Les œuvres pérennes sont parfois intégrées dans la création et la rénovation des édifices et des sites.
Certains artistes dans cette discipline en profitent pour réaliser des œuvres de très grandes dimensions, trop grandes pour une exposition classique. Par exemple, The Path is the Place in the Line est une œuvre de Richard Long consistant en une randonnée de trois semaines. Des artistes comme Christo et Jeanne-Claude, Robert Smithson, Andy Goldsworthy, James Turrell ou Antony Gormley réagissent ou incorporent leur environnement.
2 procédures principales : CP et le 1% artistique
https://www.youtube.com/watch?v=S20EBL1apLg
Musée et Atlas, survivance de mythes revigorés à l’ère du numérique
Le Musée et l’Atlas se présentent a priori comme deux notions relativement opposées; le premier désigne un univers construit, ordonné, architecturé alors que le second, entre abstraction et représentation, renvoie au monde dans toute son hétérogénéité, sa multitude et son incommensurabilité. Mais le Musée et l’Atlas partagent aussi à travers leurs mythes fondateurs, des polarités dynamiques, entre ordonnancement et chaos, entre ciel et terre, qui ouvrent, et c’est là l’une des hypothèses de départ de ce travail de recherche, un nouveau potentiel de lisibilité des images de l’art, une nouvelle source d’images dialectiques.
« Musée, selon l’étymologie classique du terme, renvoie à une petite colline, lieu des Muses. La généalogie traditionnelle du musée évoque volontiers le témoignage de Pausanias, qui dans sa Description de la Grèce, parle d’un portique sur l’agora d’Athènes qui était une sorte de musée en plein air, ainsi que la Pinacothèque des Propylées sur l’Acropole. Pline l’Ancien cite de même l’exposition publique de sculptures à Rome dans l’Histoire naturelle (particulièrement dans ses livres XXXV et XXXVI) ». Ainsi l’origine même du Musée apparait liée à la présentation de l’art dans l’espace public.
Atlas quant à lui dans la mythologie grecque, est un Titan, fils du ciel et de la terre. Ante dieu, croulant sous le poids du monde et de la connaissance, c’est un survivant transformé en chose, un territoire prenant la forme d’une montagne, qui fait ici écho à la colline des Muses. Le mont Atlas, s’élève dans le désert et côtoie aussi bien l’orbite lunaire que l’océan.
Au sens de Walter Benjamin, permettant la réémergence d’éléments du passé dans le présent.
Dominique Poulot, Musée et Muséologie
[1] Des extraits ont été publiés dès 1946 en une du numéro 22-23 du journal Labyrinthe édité et diffusé par Albert Skira.
[2] En écho à la phrase de Maurice Denis pour qui la peinture est accumulation de couleurs en un certain ordre assemblé.
[3] Cf bibliographie p. 42
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (en anglais United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, UNESCO2) est une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies créée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale.
http://www.petit-patrimoine.com/
En linguistique, le signifié et le signifiant sont les deux faces complémentaires du concept de signe linguistique développé par Ferdinand de Saussure1 et à sa suite par l'école structuraliste. Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l'aspect matériel du signe.
On distingue le signifié d'un signe de son référent, l'objet (ou ensemble d'objets) désigné par le signe. Au sein du signifié, on peut distinguer dénotation et connotation, la dénotation étant plus ou moins le sens littéral (qu'un dictionnaire cherche à définir) et la connotation l'ensemble des sens figurés potentiels ou dans un contexte donné.