Les moteurs de recherche ont donné une importance toute particulière aux
images. Elles visent à illustrer le contenu, à apporter une valeur-ajoutée, elles
aident parfois même à comprendre au travers de schéma, d’infographie ou de
représentation graphique. Et puis surtout, elles facilitent la lecture car aborder un
texte sans aucune image, un bloc uniforme… Ce n’est pas très attractif et les
internautes risquent bien de cliquer sur la petite croix pour se sauver de là.
Les images, une donnée importante
Direction Google Image
Si vos images sont bien optimisées, elles se retrouveront sur Google
Image, un excellent moyen pour récupérer du trafic !
Malheureusement, l’optimisation des images est trop souvent négligée
par les webmasters. Et c’est bien dommage car mettre des images,
c’est moins de place pour le contenu qui est lu par les moteurs de
recherche. Il mérite une optimisation aussi poussée que le texte pour
ne pas perdre de place sur les moteurs de recherche, et même en
gagner.
En 2007, Google a mis en place la « recherche
universelle » ou « universal search » pour les plus
bilingues d’entre vous. Elle se traduit par l’affichage de
résultats provenant de bases de données différentes, à
savoir :
● des pages web
● des images
● des vidéos
● des actualités
● des cartes de Google Maps
● des données de Google Shopping
Google et les images :
La recherche universelle
Une donnée en
constante évolution
Alors qu’il existait depuis 6 ans au lancement de la
recherche universelle, Google Image a connu une
progression instantanée en 2007, une progression
d’ailleurs toujours en évolution. Google Image a été
reconnu comme la recherche d’images la plus
efficace et la plus complète sur le web.
Ce type de résultat est affiché quand ces données
sont considérées comme une plus-value pour la
requête tapée par l’internaute. En 2015, ça
représentait quand même 80% des recherches !
Astuce 1 :
Renommer les images
En renommant l’image en fonction de ce qu’elle
contient avec un mot-clef clair et précis, type
bouteille-eau.jpg, ça facilitera le travail du robot
d’indexation. Pensez aussi à ce que les internautes
sont susceptibles de taper. D’ailleurs, si votre image
est un schéma, n’hésitez pas à l’indiquer. Toutes les
informations sont à prendre.
Astuce 2 :
Optimiser la balise ALT
Aussi, être actif sur le web depuis quelques années
est primordial ! Votre positionnement SEO général est
pris en compte par Google quand il établit ses
résultats locaux. Travailler son référencement naturel
en profondeur est un atout majeur. De la même
manière, si vous êtes présent sur les réseaux sociaux
et les annuaires, que vous possédez beaucoup d’avis
positifs, cela aura un impact important sur votre
positionnement local.
Quand s’affiche la balise ALT ?
Ce texte, c’est celui s’affichera si votre image ne charge pas. Ce qui arrive très
souvent si l’internaute a une mauvaise connexion, notamment sur mobile. Il peut
aussi s’afficher pendant le chargement de tapage et avant l’affichage de l’image.
Mais la balise ALT a aussi un rôle moins connu en terme d’accessibilité pour les
personnes malvoyantes. Ce contenu peut être lu par le lecteur d’écran.
Astuce 3 :
Remplir la légende
La légende elle aussi est lue par Google et les
internautes, même si son intérêt est moindre en
SEO. Elle est affichée en dessous de l’image. Elle va
servir d’explication et doit être concise. N’hésitez pas
à y insérer vos mots-clefs mais n’oubliez pas que ce
texte doit paraître naturel aux yeux des moteurs de
recherche et que la lecture doit être agréable pour les
visiteurs.
A propos du Title ?
Les CMS, notamment Wordpress, proposent aussi de
remplir le Titre de l’image aussi appelé Title. Il faut
savoir que cette donnée n’a aucune incidence sur le
référencement. En revanche, il est visible pour
l’utilisateur et donc utile. Quand vous passer votre
souris sur une image sur le web, une info bulle
s’affiche : c’est le Title. Il vaut donc mieux mettre un
titre cohérent… Sous peine d’être moqué par les
internautes !
Astuce 4 :
Le poids et le format
des images
il ne faut pas hésiter à redimensionner vos images
avant de les mettre en ligne. On considère qu’une
image est lourde si elle dépasse 200 Ko et qu’une
résolution de 72 ppp convient à un affichage web.
Idéalement, la taille native de votre image doit
correspondre à sa taille d’affichage.
Pour les redimensionner, rien de plus simple ! Vous
pouvez utiliser un logiciel de retouche photo., il en
existe des gratuits comme Gimp. Si vous avez
Photoshop, il suffit bien souvent de l’enregistrer au
format web. Vous obtiendrez un format idéal pour le
web sans pour autant perdre en qualité.
L’exemple d’Amazon
Pour finir de vous convaincre sur ce
point, sachez qu’Amazon a annoncé
qu’ils pourraient perdre 1,6 milliards par
an pour une seconde perdue… Ça fait
cher la seconde, non ?
Et les formats ?
En ce qui concerne les formats, vous n’êtes pas sans savoir qu’il en existe des
dizaines. Sur le web, seuls trois formats vont vous intéresser : JPEG, PNG et GIF
pour les images animés.
JPEG est considéré comme le format standard à utiliser sur le web. L’image est
compressée mais garde une bonne qualité. Le format PNG est plutôt conseillé
pour les images plus petites de moindre qualité, avec moins de couleurs et moins
de détails comme les logos ou les icônes. L’avantage de ce format est qu’il
propose une taille de fichier très réduite ! Parfait pour votre temps de chargement.
Astuce 5 :
Un contenu pertinent
autour de l’image
Google prend toutes les informations qu’il a sous la
main pour comprendre le contenu que vous proposez.
Il est donc important qu’il y ait une cohérence entre
toutes les données présentes sur vos pages. Dans le
cas contraire, vous risqueriez d’être sanctionné.
Conseil
Il est aussi intéressant de précéder vos images d’une
balise h1, h2 ou h3. De cette manière, vous indiquez
à nouveau aux moteurs de recherche ce que vos
images représentent. Vous les mettez dans un cadre.
Là encore, les titres doivent correspondre au contenu
général et à l’image. Pensez à utiliser vos mots-clefs.
Astuce 6 : utiliser des images
uniques
Vous le savez pour le contenu, Google fait la chasse au duplicate
content. Et bien sachez que c’est exactement la même chose pour les
images !
Beaucoup de sites internet font le choix de passer par des banques
d’images pour acheter des images de qualité à moindre coût. Certains
font aussi le choix de récupérer des images libres de droit sur Google.
Mais si ces images ont été utilisées des centaines (voire des milliers)
de fois, elles ne seront pas référencées sur Google Image, pour la
simple et bonne raison qu’elles y sont déjà.
L’avis de Matt Cutts
Matt Cutts, un bloggeur expert en SEO, explique dans une de ses vidéos
qu’utiliser des photos issues de site comme Fotolia, GettyImages ou Istockphoto
n’aura pas d’impact direct sur votre référencement. Google ne fait pas la
différence entre des photos en provenance de ces sites et des illustrations que
vous auriez réalisées vous même. En revanche, ça aura un impact sur Google
Image si plusieurs autres sites utilisent ces mêmes photos.
Astuce 7 :
Un sitemap pour les images
Vous pouvez aussi avoir un sitemap pour vos images
ou plus exactement, via une extension fournie par
Google, vous pouvez lui fournir des informations sur
vos images, pour qu’elles soient indexées et donc
potentiellement optimisées sur Google Images.
Pour conclure
Faites attention à ne pas suroptimiser vos images.
Par exemple, on peut facilement se demander si
toutes les images ont intérêt à être présentes sur
Google Image. On pense notamment aux logos, aux
icônes utilisées pour un plus joli design, au flèches et
symboles en tout genre !
Privilégiez les images importantes, qui apportent une
réelle plus-value aux lecteurs. Et si vous suivez nos
consignes à la lettre, elles auront de grandes chances
de se retrouver dans Google Image.