1- Dr. Derradji - Anatomie Fonctionnelle du SNC.pdf
Atelier evaluation des activités réalisées dans le milieu pénitencier
1. Atelier de suivi et d’évaluation des
activités réalisées en milieu
Pénitencier
Activité de dépistage volontaire et
anonyme
Dr Ayari Mohamed Lotfi
Fevrier 2015
2. Problématique.
• De nombreux constats alarmants ont été établis, faisant état
de la plus grande vulnérabilité de la population carcérale face
à la maladie par rapport à la population générale.
• Les détenus sont proportionnellement plus touchés par les
pathologies graves que la population générale:
• 3 fois plus de tuberculose.
• 10 fois plus de VIH/Sida.
• Beaucoup plus d’hépatite C.
• Les conduites addictives sont surreprésentées.
3. Cependant, l’incarcération peut être un
moment privilégié pour la PEC sanitaire des
détenus:
• La VM d’entrée.
• Les soins proposés aux détenus doivent etre
idq à ceux du milieu « libre ».
• Importance du processus d’EPLS.
• Proposer aux sortants la possibilité du
Dépistage VIH/Sida
4. Mais…
La mise en œuvre de ces objectifs s’avère complexe:
– La réglementation n’est pas facilement visible, les
textes de loi sont nombreux et le plus souvent
anciens.
– Les pratiques varient d’un établissement pénitencier à
un autre, il y’a souvent une multiplicité des
intervenants ce qui entraine une mauvaise
coordination.
– La PEC n’est pas systématique après la découverte de
la pathologie incriminée.
5. On constate ainsi un décalage entre les
objectifs de la PEC globale du détenu et les
pratiques effectives sur le terrain.
C’est pour cette raison qu’au cours de la
réunion internationale sur les risques infectieux
en milieu carcéral qui s’est tenue en France en
2001, un outil élaboré par Pr Catherine
Deschamps a été approuvé
(fulltext.bdsp.ehesp.fr/Ensp/Memoires/1999/misp/descamps.
pdf3. La transmission du VIH dans les prisons
6. Prévalence de l’incidence du VIH/Sida en milieu carcéral dans le monde
20%
16%
4%
7% 7%
11%
7%
1% 1%
0.20%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Portugal Espagne suisse Italie ukraine brésil hondur usa australie tunisie
. Un survol de la prévalence et de l’incidence du VHC et du VIH/Sida dans des prisons du monde entier – G.E.
Macalino et coll., « Hepatitis C infection and incarcerated populations », International Journal of Drug Policy, 2004,
15: 103-114.
8. • Programme de partenariat entre l’ATIOST et la
DGPR
18 octobre 2008
• Renouvellement du contrat le 23 février 2010
• 1ère séance de dépistage anonyme, volontaire
et gratuit en Mai 2010.
9. Juillet 2007 et décembre 2014
19371 détenus ont eu la possibilité d’assister
aux séances de sensibilisation.
8986 ont voulu volontairement connaitre leur
statut sérologique vis-à-vis du VIH/Sida
46,3 %
10. Les causes du refus des tests
1. La peur d’un isolement.
2. La peur de se découvrir « positif » dans une
institution pénitencier.
3. Ont déjà fait le test ailleurs.
4. La stigmatisation par leur pairs.
5. Un manque de confiance en eux même…