Cap'Com Etude 2021 Etat d'esprit des responsables de communication publique après 18 mois de crise sanitaire
Etude
Etat d’esprit
des dircoms et responsables
de communication publique
après 18 mois de crise sanitaire
#capcom
Etude Cap’Com / Occurrence
Etude « Radioscopie du communicant public et de ses enjeux »
Enquête online menée du 3 au 23 novembre 2021 auprès de responsables de
communication publique
208 dircoms et responsables de communication ont répondu à l’étude.
Pour un échantillon de 208 répondants, la marge d’erreur est de ± 6,8 points
Des tris croisés ont été réalisés et quelques différences statistiquement significatives
sont mises en avant pour faciliter la lecture et la compréhension des traitements :
- Significativement supérieur à l’échantillon global xx%
- Significativement inférieur à l’échantillon global xx%
1.
Les impacts de la crise sanitaire
#capcom
Etude Cap’Com / Occurrence
Etat d’esprit des dircoms et responsables de communication publique après 18 mois de crise sanitaire
Près de 9 dircoms sur 10
estiment que la crise a fait
évoluer la fonction
communication de leur
organisme. A noter,
l’évolution est jugée
profonde par plus d’un tiers
d’entre eux.
L’évolution de la fonction
est d’avantage perçue par
les organismes de plus de
10 salariés rattachés au
service communication.
Q6. Diriez-vous que cette période de crise a modifié la fonction communication de votre organisme
(en termes d’organisation, de pratiques, de process, d’outils) ?
QCU | Base : 208 répondants
86%
Des dircoms estiment que la crise a
fait évoluer la fonction
communication de leur organisme
Oui, en profondeur |
37%
Oui, à la marge | 49%
Non, pas vraiment | 12%
Non, pas du tout | 2%
Plus de 10 salariés communication : 92%
1 salarié communication : 68%
Evolution de la fonction communication
Impact de la crise sur la fonction communication
Une fonction
communication plus
étoffée (diversifiée,
réactive, stratégique)
mais au prix d’une
certaine complexité ?
A noter : un gain
d’autonomie pour plus
d’un dircom sur 2
Q7-Q12. Si vous prenez en compte les impacts de la crise sanitaire, diriez-vous qu’en tant que responsable communication, votre fonction…
QCU | Base : 208 répondants
1%
11%
27%
26%
15%
25%
15%
41%
46%
48%
61%
52%
64%
41%
21%
23%
21%
22%
19%
7%
6%
3%
3%
1%
17%
52%
74%
74%
76%
77%
...s'est simplifiée
...a gagné en autonomie
...est devenue plus stratégique
...a gagné en agilité /réactivité
...s'est enrichie, diversifiée
...s'est complexifiée
Oui, tout à fait Oui, plutôt Non, plutôt pas Non, pas du tout
Sous-total
Oui
Evolution des relations et de la confiance des citoyens
Un tiers des dircoms estime
que la crise a permis
d’améliorer la confiance des
citoyens envers leur organisme
ainsi que les relations de travail
entre les divers services et
entre les élus et les dirigeants.
A noter : ils sont moins de 20%
à penser que la crise a
détérioré ces 3 aspects.
Q13-Q15. Depuis le début de la crise sanitaire…
QCU | Base : 208 répondants
35%
33%
32%
47%
48%
53%
8%
18%
13%
10%
1%
2%
Plutôt améliorée(s) Maintenue(s) comme avant Plutôt détérioriée(s) NSP
…la confiance des citoyens dans
votre organisme, son action, ses
élus, s’est…
…vos relations de travail avec les
autres services au sein de votre
organisme se sont
…votre relation de confiance avec
vos élus et/ou dirigeants s’est
100 000 habitants et plus : 50%
500 à 1000 salariés : 49%
Plus de 10 salariés com : 49%
Moins 100 salariés : 17%
100 à 499 salariés : 28%
100 000 habitants et plus : 43%
100 000 habitants et plus : 45%
Evaluation de la communication de crise de l’organisme
Une certaine
(auto)satisfaction quant à
la gestion de la
communication sur la crise
sanitaire !
En effet, 9 dircoms sur 10
sont satisfaits de la
communication conduite
dans leur organisme.
Q17. Globalement, à ce jour, la communication de votre organisme sur la crise sanitaire et ses conséquences a-t-elle été selon vous
bien conduite ?
QCU | Base : 208 répondants
89%
Des dircoms estiment que la
communication de crise de leur
organisme a été bien conduite
Oui, globalement bien |
32%
Oui, assez bien | 57%
Non, pas vraiment bien |
9%
Non, pas bien du tout |
2%
Légitimité et crédibilité de la communication
Une crise sanitaire qui semble avant tout avoir renforcé la légitimité et la crédibilité de la communication
externe des organismes publics et les relations avec leurs parties prenantes. Le constat est plus nuancé
côté communication interne mais reste positif.
19%
15%
32%
43%
64%
49%
30%
20%
17%
8%
1%
2%
62%
79%
81%
Oui, tout à fait Oui, plutôt
Q18-Q20. Diriez-vous que la crise sanitaire a renforcé durablement la légitimité et la crédibilité…
QCU | Base : 208 répondants
…de la communication
externe de votre organisme ?
…de la communication
interne de votre organisme ?
…de votre organisme auprès
de ses principales parties
prenantes ?
Sous-total
Métropole, Département ou Région : 82%
Moins 100 salariés : 50%
100 habitants et plus : 76%
Plus de 1 000 salariés : 73%
Plus 10 salariés com : 76%
Moins 10 000 habitants : 43%
Moins 100 salariés : 39%
1 salarié com : 36%
En revanche, leur évaluation est
plus sévère vis-à-vis de la
communication publique
nationale sur la crise sanitaire.
Moins de la moitié des dircoms
la jugent positivement.
Q21. Globalement, à ce jour, la communication publique nationale sur la crise sanitaire et ses conséquences a-t-elle été selon vous
bien conduite ?
QCU | Base : 208 répondants
45%
Des dircoms jugent la
communication publique nationale
sur la crise sanitaire bien conduite
Oui, globalement bien |
6%
Oui, assez bien | 38%
Non, pas vraiment bien |
45%
Non, pas bien du tout |
11%
Evaluation de la communication de crise publique nationale
Légitimité et crédibilité de la communication publique
Pour 4 dircoms sur 10 la
légitimité et la crédibilité de la
fonction communication
publique se sont renforcées
pendant la crise sanitaire.
Un score nettement en deçà
de celui que les dircoms
(s’)attribuent à l’échelle locale.
Q22. Diriez-vous que la crise sanitaire a globalement renforcé la légitimité et la crédibilité de la communication publique en France ?
QCU | Base : 208 répondants
43%
Des dircoms estiment que la crise a
renforcé la légitimité et la
crédibilité de la communication
publique
Oui, tout à fait | 8%
Oui, plutôt | 35%
Non, plutôt pas | 49%
Non, pas du tout | 8%
77%
71%
51%
42%
36%
29%
25%
23%
19%
13%
12%
Une digitalisation accélérée de la communication
Une plus grande capacité à affronter les crises futures
Une plus grande réactivité de la communication
Un meilleur positionnement de la communication au sein de mon organisme
Une plus grande coopération de la communication avec les autres directions
Une meilleure réception de l'information publique par les citoyens
Une plus grande reconnaissance de ma propre fonction
Une plus grande autonomie laissée à la direction de la communication
Une plus grande cohésion au sein de la direction de la communication
Une communication facilitée entre les différentes institutions publiques
Une plus grande confiance (ou un moindre discrédit) de la parole publique
Principales conséquences positives de la crise sanitaire
L’accélération de la digitalisation
de la communication et la plus
grande capacité à affronter les
crises futures constituent les
deux bénéfices les plus
majoritairement
consensuels de la crise.
Q23. Selon vous, parmi cette liste, quelles pourraient être les principales conséquences positives à long terme de cette crise sanitaire
sur la communication au sein de votre organisme ? (5 réponses maximum).
QCM | Base : 208 répondants
2.
Votre état d’esprit
de communicant public
#capcom
Etude Cap’Com / Occurrence
Etat d’esprit des dircoms et responsables de communication publique après 18 mois de crise sanitaire
Evolution de la situation des communicants publics
Q25. Lorsque vous pensez à votre situation de communicant public, quel est aujourd’hui votre état d’esprit dominant quant à son évolution
possible dans les prochaines années ?
QCU | Base : 208 répondants
72%
Des dircoms optimistes
vis-à-vis de leur situation
Largement optimiste | 6%
Plutôt optimiste | 66%
Plutôt pessimiste | 25%
Largement pessimiste | 3%
1 salarié communication : 55%
Des dircoms globalement
optimistes quant à leur sort
dans les prochaines années !
A noter : les structures
disposant d’un seul salarié
dédié à la fonction
communication sont moins
optimistes.
Etat d’esprit des dircoms
Malgré leur optimisme quant à
l’évolution de la fonction
communication, la moitié des
dircoms (49%) évoquent
spontanément un qualificatif négatif
quant à leur état d’esprit. C’est
notamment la fatigue et le
découragement qui arrivent en tête.
A contrario, 41% des dircoms ont un
état d’esprit positif (résilient, créatif,
motivé, utile…).
Q26. En tant que communicant public, quel qualificatif exprime le mieux votre état d’esprit actuel ?
QO recodée | Base : 161 répondants
21%
13%
11%
9%
9%
6%
5%
5%
4%
4%
3%
2%
10%
Epuisé, fatigué, surmené
Découragé, lassé, dépité, pessimiste
Résilient, réactif, combatif
Créatif, inventif, innovant
Motivé, positif, enthousiaste
Confiant, déterminé
Attentif, vigilant, prudent
Perplexe, doutes
Adaptation
Inquiet, tendu
Utile
Responsable
Autre
Tonalité négative
Tonalité positive
Renforcement de l’action publique
Q27. Diriez-vous que la crise sanitaire a durablement renforcé
l’action publique en France ?
QCU | Base : 208 répondants
64%
Des dircoms estiment que la crise
a durablement renforcé l’action
publique en France
Oui, tout à fait | 7%
Oui, plutôt | 57%
Non, plutôt pas | 35%
Non, pas du tout | 1%
88%
Des dircoms estiment que la crise
a durablement enforce l’action
publique des collectivités locales
Oui, tout à fait | 33%
Oui, plutôt | 55%
Non, plutôt pas | 12%
Q28. Diriez-vous que la crise sanitaire a durablement
renforcé l’action publique des collectivités locales ?
QCU | Base : 208 répondants
Les dircoms sont
plus nombreux à
penser que la crise
a davantage
renforcé l’action
publique au niveau
des collectivités
locales qu’à
l’échelle nationale.
Evolution de la situation politique, économique et sociale
Q24. Lorsque vous portez un regard global sur la situation politique, économique et sociale, quel est votre état d’esprit dominant quant
à l’évolution de la situation à l’horizon des trois prochaines années ?
QCU | Base : 208 répondants
Des dircoms pessimistes vis-à-
vis de la situation politique,
économique et sociale à
horizon N+3
Largement optimiste | 1%
Plutôt optimiste | 35%
Plutôt pessimiste | 59%
Largement pessimiste | 5%
Seulement un tiers des
dircoms (36%) se disent
optimistes quant à l’avenir
de la situation politique,
économique et sociale.
64%
Evolution du moral des agents
Une crise sanitaire en partie
responsable de la baisse de
moral des agents selon 85%
des dircoms interrogés.
Q16. Dans votre organisme, la crise sanitaire a-t-elle dégradé le moral des agents ?
QCU | Base : 208 répondants
Oui, tout à fait | 27%
Oui, plutôt | 58%
Non, plutôt pas | 13%
Non, pas du tout | 2%
85%
Des dircoms estiment que la crise
a degradé le moral des agents
Taux de lecture de la newsletter Point Commun
8 dircoms sur 10 déclarent lire
la newsletter Point Commun (au
moins de temps en temps) et
près de la moitié des dircoms la
lisent régulièrement.
Les plus fidèles lecteurs sont les
communes et intercommunalités
contrairement aux organismes
publics nationaux qui se
déclarent moins intéressés.
Q29. Une question finale sur Cap’Com : lisez-vous Point commun, la newsletter de la communication publique, que publie Cap’Com
tous les 15 jours ?
QCU | Base : 208 répondants
78%
Des dircoms sont lecteurs de la
newsletter Point Commun
Oui, assez
régulièrement | 45%
Oui mais rarement |
33%
Non jamais | 22%
Commune et/ou intercommunalité : 80%
Organisme public national : 44%
Une crise qui a profondément transformé le métier de
communicant et son rayonnement…
Paradoxalement, la crise a apporté du positif pour les communicants !
D’après 3 dircoms sur 4, la crise sanitaire a transformé le métier de communicant qui semble s’être
enrichi, diversifié et est devenu plus stratégique.
De manière générale, les dircoms sont très majoritairement satisfaits de leurs actions de
communication au niveau local (9 dircoms sur 10 estiment que la communication sur la crise
sanitaire a été bien conduite).
Aussi, les actions des dircoms menées pendant la crise, ont permis de « renforcer les positions » de
la communication : plus grande confiance des citoyens envers les organismes publics, meilleures
relations entre les services, avec les parties prenantes et avec les élus.
Par conséquent, près des trois quarts des dircoms sont optimistes quant à l’évolution de leur métier
dans les années à venir.
…au prix d’une certaine fatigue voire lassitude ?
En contrepartie le métier de communicant public s’est complexifié !
Si les dircoms considèrent que leur fonction est aujourd’hui plus légitime, stratégique et diversifiée, ils
estiment aussi et surtout que leur mission est aujourd’hui plus complexe qu’avant la crise. Une prise
de conscience des nouveaux enjeux pour les communicants publics ?
Conséquence de la sur sollicitation des communicants publics après un an et demi de crise : un tiers
des dircoms se disent fatigués voire découragés.
Une communication publique nationale sur la crise sanitaire moins impactante que les actions
menées en local ?
Il est à noter que les dircoms sont assez critiques vis-à-vis de la communication publique sur la crise
sanitaire au niveau national qui a été jugée moins bien conduite qu’en local. Aussi, à l’échelle
nationale, la communication publique a moins gagné en légitimité et crédibilité qu’en local. Enfin,
deux tiers des dircoms se disent pessimistes quant à l’avenir de la situation politique, économique et
sociale en France.