Ce projet est une collaboration avec l'association Chercheurs d'Autres. Il a consisté en l'élaboration d'une exposition plurimédias (photos, textes informatifs, de fiction et autobiographiques, interviews, joutes verbales) sur le thème de la diversité ethnique toulousaine. Des classes de toute la cité scolaire y ont participé. Merci aux élèves de la Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire, aux TSTL 1 et 2, aux PS1, aux PSTSS3, aux TPG, aux TPI, aux apprentis de TPG et de TPI et à leurs enseignants qui ont porté ce projet, à l'association Chercheurs d'Autres. Cette exposition va maintenant voyager. D'abord au Festiv' de la Région Midi-Pyrénées où elle a été présentée aux lycéens de l'académie. Ensuite en Guyane en 2014-2015 et puis au Sénégal en 2015-2016 avec un petit groupe d'élèves, Chercheurs d'Autres et moi-même qui allons faire de la médiation pour faire découvrir notre identité et notre mode de vie à des lycéens là-bas. Ce sera ensuite à leur tour de nous faire découvrir leur lieu de vie au travers du média de leur choix.
Alix Allalou, professeur-documentaliste
Exposition Toulouse ville rose multicolore Stéphane Hessel 2014
1. Garonne, Hôtel-Dieu, Hospice Saint-Joseph, Pont Neuf et Pont Saint-Pierre
Etre, subsister.
Oui, mais comment ?
Je pense qu’une identité trop
marquée empêche d’avancer.
Notre vie peut-être gâchée
dès la naissance.
Moi,
je suis noir,
Blanc,
gris.
Oui, mon père est français,
son père est français et
sa mère est marocaine.
Ma mère est française,
son père est français
et sa mère espagnole.
Par contre,
Je suis musulman.
Non pratiquant, mais musulman.
Je respecte cette religion.
Je ne fume plus.
Je ne bois plus.
J’évite de faire du mal à autrui.
J’ai fait quelques bêtises.
Certains me voient comme un voyou.
Dans ma ville, proche de Toulouse,
cela me poursuit toujours un peu.
Surtout, je suis apprenti.
Je travaille 36 heures par semaine.
Je suis payé 889 euros par mois
pas mal, non ?
Hugo Richard, nom bien français.
Hugo, prénom d’origine espagnole.
Etre gris, pour moi ce n’est pas
compliqué.
Etre gris, pour d’autres peut-être
plus complexe.
Mon oncle Christian.
Christian Benyacoub,
nom pas bien français.
Mat de peau...
Là c’est plus compliqué.
Pourquoi ?
Les préjugés,
Les clichés,
Le racisme...
Hugo - Bac Pro T - CFAD - 2014
Unité, pluralité
J’habite la région Toulousaine.
Je suis française.
Je suis Shannon GRAIN.
Je suis une femme.
Je suis blanche.
Je suis issue d’une famille bourgeoise,
catholique non pratiquante.
Je suis conducteur offset de métier.
J’adore voyager, j’aime la musique, le cinéma,
la lecture, la politique et le sport.
Quelqu’un me ressemble t-il à Toulouse ?
NON.
Je ne pense pas.
Unique.
Je suis unique.
Chaque identité est unique !
Personne ne peut-être identique à un autre !
Cependant, pour plus de cohésion, d’unité,
des liens nous rassemblent :
Les goûts,
Les préférences,
Les couleurs...
Chaque individu est singulier
dans sa particularité.
Chacun son histoire, Sa personnalité,
Sa route,
Son chemin,
Sa construction, Son développement,
Ses goûts,
Ses choix,
Son orientation,
Ses passions!
Notre vie ne peut-être celle de quelqu’un d’autre.
Uniquement notre !
Il faut se battre pour défendre son identité,
sa personnalité.
Défendez vos opinions,
Vos différences.
Shannon - Bac Pro T - CFAD - 2014
Identités
Je suis une fille.
Pas choquant et évident.
Je suis une fille métisse.
Pas évident et peut-être choquant.
Du côté de ma mère, je suis française
et... burkinabé.
Du côté de mon père, je suis espagnole
et... mongole.
Mais oui.
Les gens ont souvent du mal à me croire.
Ma mère n’est jamais vraiment partie
de son pays natal.
Quand j’étais petite, elle m’amenait à
des fêtes africaines.
J’ai découvert un monde multicolore.
Je suis française mais,
je revendique mon identité
multiethnique.
Je ne renie pas mes origines,
Je les revendique.
Je les défends.
Ainsi, je peux mieux comprendre
les différences.
Solvène - Bac Pro T - CFAD - 2014
2. Ce Projet de médiation et de création au lycée Stéphane
Hessel à Toulouse implique 10 classes, accompagnées
par l’association Chercheurs d’Autres, des professeurs
et une professeure-documentaliste coordinatrice, pour
réaliser ce travail au sein des trois établissements de
la cité scolaire (lycée général et technologique, lycée
professionnel, centre de formation des apprentis)
C’est un véritable laboratoire, une petite industrie
culturelle, qui a permis la création d’une exposition
photosonore et cross média sur Toulouse éditée
en 2014. Ces panneaux s’accompagnent de sons
(demandez votre lecteur MP3 ou scannez les flashcode
afin d’y accéder via votre smartphone), d’un livret et
de liens vers un site internet.
Toute la cité scolaire a permis ce processus de création.
Les différentes étapes du projet, interviews, prise de
photos, rédactions de textes, mise en page, impression
sont réalisées par les classes concernées.
Le projet se déroule de décembre 2013 à mai 2014
avec en point d’orgue la diffusion de l’exposition au
Festiv’ organisé par le Conseil Régional Midi-Pyrénées
en mai 2014 puis la présentation en Guyane en octobre
2014 et à St Louis du Sénégal en 2015.
Inscrit dans la plateforme Triangle des Cultures cette
exposition voyage entre les régions Guyane, Saint
Louis du Sénégal, Midi-Pyrénées voire plus loin.
Merci aux élèves de la MLDS, aux 1eS1, aux PST2S3,
aux TSTL, aux TPG, aux TPI, aux TPG & TPI du CFA et
à leurs enseignants pour leur formidable implication
dans ce projet. Merci à Marianne Devaux et Landry
Castagné pour les montages audio. Grand merci à
David Crochet et à l’équipe de Chercheurs d’Autres à
l’initiative du projet..
Une Toulouse Multicolore
A mi-chemin de la mer méditerranée et de l’océan
atlantique, près de la frontière espagnole, Toulouse
a de tous temps été terre d’accueil nationale et
internationale. Capitale de la Région Midi-Pyrénées,
Toulouse brasse les populations qui viennent chercher
un emploi dans cette région dynamique. Les racines
occitanes des habitants se sont renforcées avec
l’apport des migrants au travers du temps. Les cultures
de la ville rose (surnom dû à la brique, principal
matériau de construction) restent vivace aussi grâce
aux apports extérieurs que sont les migrants. C’est
une ville agréable à vivre, au climat clément, sa
population est jeune grâce à ses pôles universitaires.
Les élèves de la cité scolaire Stéphane Hessel à
Toulouse sont le reflet de cette diversité. Ils vous
invitent à découvrir les réalités des habitants de
Toulouse aujourd’hui.
http://jolimont.entmip.fr/
chercheursdautres.com
triangledescultures.org
Une cité Unifiée, Diversifiée.
La cité scolaire Stéphane Hessel, située au coeur de Toulouse, peut s’enorgueillir de prendre part
au dynamisme du centre névralgique de la région Midi-Pyrénées, l’un des derniers pôles d’activité
encore à peu près viables de la nation ou principaux pôles d’activité en France.
Lycée général, lycée professionnel, centre de formation des apprentis et pôle sportif entre autres,
attirent chaque année un grand nombre de jeunes originaires de la région et du sud de la France
grâce à un très large éventail de formations, qu’elles soient directement professionnalisantes (CAP,
BEP, BAC Pro, BTS) ou qu’elles ouvrent la voie vers de plus longues études.
Du domaine médico-social au Rugby, qui vont bien souvent de pair, à l’électronique et aux sciences
de laboratoire en passant par les arts graphiques jusqu’à l’imprimerie, la cité scolaire Stéphane
Hessel prépare à divers et nombreux domaines d’activité tout en répondant aux besoins des
industries et services de la région.
Maxime.
3. La place du Capitole, coeur de Toulouse, depuis l’hôtel de ville
Homme d’affaires, Jean Paul Makengo, développe un commerce entre l’Afrique, l’Asie et
l’Europe. Il a aussi été adjoint au Maire de Toulouse entre 2008 et 2014 en charge de la diversité et
maire de quartier. Il est arrivé en France à 16 ans, venant de République Démocratique du
Congo et s’est installé dans le quartier de la Reynerie.
Il s’est longtemps impliqué dans la vie politique de Toulouse avant de s’engager en politique,
il est aujourd’hui Conseiller Régional. Il est également militant au Conseil Représentatif des
Associations Noires, organisation antiraciste et anticolonialiste.
La salle des Illustres est la plus grande et la plus belle salle de l’Hôtel de ville de Toulouse. Elle est située le long de la façade du Capitole ce qui offre une vue
magnifique sur la place du Capitole. Elle est classée Monument Historique depuis 1994. Son nom lui vient des nombreux bustes des célébrités toulousaines qui
l’ornent. De nombreuses peintures d’artistes toulousains ornent ses murs et son plafond. Elle sert de salle de réception pour les hôtes de marque, de salle d’accueil
pour la cérémonie pour les nouveaux toulousains et de salle de mariage.
4. Le Canal du midi, ouvrage d’art du 17e siècle
Yerime Ba est un restaurateur sénégalais qui vient de l’île de St Louis du
Sénégal. Arrivé en France en 2005, il a d’abord vécu à Cassis à côté de
Marseille puis s’est installé à Toulouse. Il est venu en France pour le travail
et pour découvrir le pays. Il y a 4 mois il a ouvert un restaurant « L’Afro le
St Louis » en souvenir de son île natale. Il a voulu créer un lieu de rencontre
et un restaurant familial. Il aime se perdre dans les rues de Toulouse pour
découvrir la ville et ses jardins.
Le Canal du Midi est un canal artificiel créé vers le milieu du 17e siècle par
Paul Riquet. Construit pour faciliter le transport entre l’océan Atlantique et la
mer Méditerranée, ses berges sont de nos jours un lieu de repos que l’on peut
arpenter à pied ou à vélo en admirant les péniches, les platanes ainsi que les
nombreuses écluses.
5. Le Quai de l’Exil Républicain, le Pont-Neuf, les berges de la Garonne.
Le Quai de l’Exil Républicain a été inauguré en 2009 pour commémorer les
70 ans de la «Retirada». On appelle ainsi l’exil des civils et combattants républicains
qui se sont exilés après la prise du pouvoir en Espagne par Franco et sa dictature. Venus
en nombre à Toulouse, ils y ont apporté une culture nouvelle et toujours vivace.
Pilar Ortuño, est une réfugiée de la Guerre Civile d’Espagne qui opposa Républicains
et Franquistes de 1936 à 1939. Pilar est venue en France et a grandi à Toulouse dans les
années 1940, pour échapper à cette guerre. Aujourd’hui elle est membre de l’associa-tion
«Casa de Espana» où la plupart des réfugiés espagnols se retrouvent pour former
une communauté et perpétuer leurs traditions.
6. Les portes de St-Cyprien : un lieu du quotidien pour les toulousains.
Audrey Campourcy a 34 ans.
Elle est d’origine toulousaine et réside dans le quartier des Arènes (ainsi
nommé car c’est là que se trouvaient les arènes où avaient lieu les courses
de taureaux).
Audrey est une femme très engagée sur le plan de la citoyenneté, elle est
impliquée dans les domaines qui lui tiennent à coeur. Par exemple, en plus
de son métier de peintre en décor d’intérieur, Audrey s’investit dans le
milieu culturel et associatif. Elle est également la coordinatrice du «Bazar
au Bazacle» (festival autour de la lutte sociale qui a lieu au printemps).
Audrey n’utilise pas le métro, elle sillonne la « Ville rose » à vélo. Elle doit
alors souvent faire face au célèbre vent toulousain : le vent d’Autan (soufflant
dans la région Sud-Ouest et souvent appelé « le vent qui rend fou »).
Emma Bousquet PS1
Au centre du quartier qui porte son nom, la place Saint Cyprien est un
lieu de passage pour les toulousains. On y trouve le métro très fréquenté
notamment par les nombreux étudiants qui habitent à proximité. Plusieurs
bars et restaurants s’y sont installés attirant alors encore un peu plus de
monde. Cette place est également un lieu d’histoire puisqu’on y trouve les
portes de Saint Cyprien qui marquaient, au 18e siècle, la limite entre ville
et campagne.
7. Dominic Gomes est élève au lycée Stéphane Hessel (ex Jolimont)
où il prépare un CAP ETL (Employé Technique de Laboratoire).
Originaire du Bangladesh, Dominic est arrivé en France il y a tout juste 2 ans
et ne savait pas parler français. Il est maintenant à même de communiquer et
s’est fait des amis.
Le Pont Neuf, plus vieux pont de Toulouse
Le Pont Neuf, construit au xvie siècle, enjambe la Garonne.
Malgré son nom c’est le plus vieux pont de la ville
encore debout. Autrefois il conduisait à l’entrée de la
cité rose, aujourd’hui il est toujours emprunté par les
toulousains que ce soit en voiture, à pied ou encore à vélo.
8. L’hôtel de ville sur la Place du Capitole
Thierry Berriot est surnommé « le basque ». Comme son surnom l’indique,
il est originaire du Pays Basque situé à l’extrême sud-ouest de la France.
Il habite Toulouse depuis 25 ans. Il est informaticien et professeur de judo.
Il participe activement à la vie culturelle de Toulouse, notamment sur la place
du Capitole. Passionné de voyages, il fait actuellement un tour du monde.
La place du Capitole, située en plein coeur du Toulouse, est un lieu propice à
de nombreux événements, allant de simple marché à des concerts de musique.
Elle mesure 12 000 mètres carrés et a porté de nombreux noms tels que place
Royale, place de la Liberté, place Impériale, et porte son nom actuel depuis 1848.
La place du Capitole reste à ce jour un lieu phare et représentatif de Toulouse.
9. Le château du Mirail, témoin du passé au coeur d’un quartier moderne
Maryem Merlin est une guyanaise de 38 ans
qui a fini ses études à Toulouse, plus précisément
à l’université du Mirail, après avoir fait 2 ans
de droit en Guyane. Après 16 ans vécus dans
la ville rose, utilisant métro, bus et tramway
pour se déplacer, elle travaille aujourd’hui en
tant que gestionnaire de planning et profite
de sa famille qui l’a rejointe.
Le château du Mirail fut construit en 1680 par Guillaume de
Mondran et le parc de 52 hectares dans lequel il est implanté fut
aménagé dans les années 1700.Aujourd’hui et depuis 1967 sur
ce parc est située l’Université du Mirail récemment rebaptisée
Université Jean Jaurès.
10. La place Arnaud Bernard, aussi surnommée « place Ali-Bernard »
ou « place Arnaud-Ben » en raison de la forte présence de personnes
d’origine maghrébine, est située à proximité de l’Eglise St-Sernin. Là-bas
se concentrent commerces et restaurants affichant une mixité culturelle,
ainsi qu’un marché hebdomadaire. Beaucoup d’évènements et de festivals
y sont organisés.
Magyd Cherfi est membre, parolier et chanteur du groupe ZEBDA
(musique du monde, rock, reggae, variété française...) ; il démarre son
activité musicale en 1985. Il est également écrivain et engagé politiquement
localement. Il est d’origine algérienne et est né à Toulouse où il a passé
son enfance et toute sa vie. Il garde en particulier de bons souvenirs de
la place Arnaud Bernard.
La Place Arnaud Bernard surnommée ‘’Place Ali Bernard’’
11. Garonne, Pont Neuf, Église de la Dalbade
Normal
Je suis normal
Je m’appelle Jeremy.
J’ai 18 ans.
Je suis catholique.
Enfin, je suis catholique... ma mère l’est. Moi, je suis baptisé
mais pas pratiquant.
Je suis blanc.
Je suis français d’origine portugaise.
Je ne me sens pas plus français ou plus portugais.
Je porte ces deux pays dans mon coeur.
La France, mon pays natal.
Le Sud de la France, mon lieu de vie.
Le Portugal, la terre de mes ancêtres, celle de ma mère,
celle de mon grand père et le lieu de mes vacances.
Je ne peux choisir ma préférence nationale.
Je ne peux choisir parmi mes deux racines.
ET...
Je ne peux choisir ma préférence de genre.
Bref, je suis un homme normal,
Simple,
Catholique,
Blanc avec ses qualités et ses défauts
ET...
je suis homosexuel.
Je l’assume,
Je suis fier de l’être et cela ne changera pas.
Pourrais-je un jour être accepté par les catholiques ?
Pourrais-je un jour pratiquer ma religion sereinement ?
Jérémy - Bac Pro T - CFAD - 2014
Mon plus beau trésor.
Je suis né le 27 Mars 1995, d’une mère Française
et d’un père Italien. Mes origines sont diverses :
espagnoles du côté de mes grands-parents.
J’ai surtout un demi-frère.
Il se bat au quotidien contre son handicap.
Il se bat contre le regard de la société face au handicap.
Ces personnes tirent leurs forces de leurs différences.
Je trouve cela plus qu’honorable.
Je trouve honteux
tout ce qui se dit,
tout ce qui se fait
concernant les personnes différentes.
Mon frère est né post maturé.
C’est à l’accouchement que tout s’est déroulé.
Les médecins, de son cerveau, ont rompu la poche
frontale, ce qui lui a causé un retard mental.
Il a été placé en couveuse pendant des mois pour le
préserver, pour rectifier son problème de vue.
Il était né aveugle.
Refusé d’école en école, il a quand même suivis un
rythme scolaire basique jusqu’au primaire. Un rythme
difficile pour lui.
Une école spécialisée lui a ouvert les portes.
Pour son grand bonheur,
Pour son épanouissement.
Des activités spécialisées lui ont permis de grandir
à son rythme. Il est désormais dans un centre.
Il travaille.
Un salaire lui est versé chaque mois.
Des appartements sont mis à disposition
dans une résidence près du centre.
Mais, ce n’est pas le cas de tous les centres
pour personnes handicapées.
Dans certains, les handicapés sont battus, maltraités et
utilisés à des fins loin d’être honorables. Les handicapés
ne sont pas suivis et laissés livrés à eux-mêmes.
Les handicapés sont des personnes ayant de l’amour
à revendre.
Ils sont en demande d’affection, tout le contraire que
ce que leur apporte ce genre de structures.
La société d’aujourd’hui est très individualiste
et remplis de préjugés envers le monde en général.
Alors les handicapés...
Mon frère a subit des agressions physiques et morales
à plusieurs reprises.
Il est devenu agressif à son tour.
Certaines personnes handicapées ne se rendent
pas compte des regards et des moqueries immondes…
heureusement pour eux, car cela les détruiraient.
Les handicapés sont des personnes très vulnérables.
Beaucoup sont détruits moralement par la société.
Par ce texte,
je veux honorer ces personnes handicapées.
Rendre plus visible leur combat quotidien.
Dénoncer les discriminations.
Mon frère,
un homme d’un mètre quatre-vingt,
remplis d’espoir,
de vie,
d’amour,
de bonté,
de courage.
Il est ma plus grande fierté,
ma raison de me battre chaque jour.
Il me rappelle toujours les bons côtés de la vie.
Ses progrès quotidiens me comblent de bonheur.
Je suis fière de son accomplissement professionnel
et de tout ce qu’il entreprend.
Il grandit de jours en jours.
Mais même à 26 ans, il restera mon petit frère,
mon protégé.
A mon frère, Benoit