1. Adel HASSINE-Atelier de formationdoctorale-
Centre d’études Alexandrie (Egypte) du 22 au 26
mai 2016-CENTRE D’ETUDES ALEXENDRIE
Le paysage sacré en Islam
2. LE PAYASGE SACRÉ EN ISLAM
§Le paysage §Sacré
« Adossé au fleuve, le Taj Mhal (A) domine les jardins et se
reflète dans le bassin central.
A l’Est, l’hôtellerie de grès rouge (B) réservée aux hôtes venus
rendre hommage à la mémoire du shah Jahan. Al’Ouest,
symétrique, une mosquée commémorative (C), qui sanctifie le
site funéraire. Au sud, la porte d’entrée (D) ».
§En Islam
3. Plan
q Introduction générale
q Problématique
q Méthodologie de recherche
v Définition des concepts et présentation historique de la sacralisation du paysage
vLe paysage d’inter-religions
vApproche analytique des éléments paysagers remarquables, étude du cas :
palais présidentiel Bourguiba (Skanes Monastir) et analyse des enquêtes
v Formulation de théorie de paysage a l’intérieur d’une interprétation Islamique :
solutions pratiques et intellectuelles à la sacralisation du paysage en islam
4. q Introduction
Dieu dit: «Et C’est lui qui a créé les jardins treillagés et les non treillagés ; et les
dattiers ; et la culture aux produits divers ; l’olive et la grenade semblables et pourtant
pas ressemblantes ;-mangez-en des fruits lorsqu’il fructifie, et acquittez-en les droits, le
jour de la récolte : et pas d’outrance !non, il n’aime pas les outranciers ; »
ﺟﻨﺎت أﻧﺸﺄ اﻟﺬي وھﻮﻣﻌﺮوﺷﺎتوﻏﯿﺮﻣﻌﺮوﺷﺎتﻣﺘﺸﺎ واﻟﺮﻣﺎن واﻟﺰﯾﺘﻮن أﻛﻠﮫ ﻣﺨﺘﻠﻔﺎ واﻟﺰرع واﻟﻨﺨﻞﺑﮭﺎ
اﻟﻤﺴﺮﻓﯿﻦ ﯾﺤﺐ ﻻ إﻧﮫ ﺗﺴﺮﻓﻮا وﻻ ﺣﺼﺎده ﯾﻮم ﺣﻘﮫ وآﺗﻮا أﺛﻤﺮ إذا ﺛﻤﺮه ﻣﻦ ﻛﻠﻮا ﻣﺘﺸﺎﺑﮫ وﻏﯿﺮ))141 (
A la lumière de ce que nous avons cité précédemment, on peut dire que notre
logique de réflexion commence par présenter notre processus de recherche qui
permet d’étudier la sainteté du concept du paysage dans le cadre et la conception
existentielle de l’islam selon une compréhension du message du Coran et de la
tradition prophétique.
5. Dans ce contexte et au cours de l’histoire, avec l’évolution chronologique de savoir, il
est possible de souligner que chaque civilisation humaine dépend de l’authenticité florale
célèbre de son territoire, (l’Oliver pour la Tunisie et le Riz pour la Chine) titre d’exemple.
Mais le concept du paysage joue un rôle de plus en plus secondaire dans le domaine de
droit islamique et de jurisprudence (fiqh). Discuté partout, il finit qu’il ne soit pas dans
l’ordre de priorité, car tant des partisans du droit islamique, de la philosophie et
l’historiographie sont d’abord préoccupés par d’ autres domaines de savoir ou par des
influences étrangères.
Dans cette perspective, on peut dire que la problématique qui préoccupe la pensée et
l’aptitude intellectuelle de l’humanité, et qui touche la réalité de la société humaine d’une
façon attirante et profonde, est impérative ; ce sont, en effet, les problématiques qui ont
un lien direct avec l’histoire de l’Homme et celle de son cadre de qualité naturelle de vie.
Elles font défaut dans des études de recherches scientifiques qui combinent questions
cosmiques contemporaines et texte Coranique. Les études, dans ce cadre, nécessitent
l’association de différentes disciplines. En plus des connaissances des sources de la loi
islamique, on est censé maitriser la capacité de relier entre les aspects scientifiques et
juridiques et les contrôles généraux.
6. Dans ce sens, on peut admettre qu’on ne peut pas imaginer une société sans sujet de
réflexion qui permette la survie de l’espace et remporte un lieu favorable et vital. Augustin
Berque l’a exprimé dans son ouvrage « les raisons du paysage » de la manière suivante : « les
quatre critères d’une société : la représentation linguistique des mots pour nommer le paysage ; la
représentation littéraire ; la représentation picturale ; et enfin, l’art des jardins ». Cette réflexion
permet d’élaborer une stratégie de mise en œuvre des éléments paysagés structurels/fonctionnels
et d’assurer un aménagement territoire et géomorphologique dans le but d’obtenir un aspect
paysagé ethnoécologique saint à l’aide du concept éthique et sainteté par l’usage.
Pour cette raison, dans cette recherche nous voulons tenter à connaitre l’opinion de l’islam
en faveur du paysage, notamment le paysage sacré du coté relatif à la science et comment
considérer comme objet sa valeur à usage scientifique ? La raison était facultative pour cette
recherche vu la rareté des études traitant de cette question. Or le besoin est urgent de mettre en
évidence la position du Coran et de l'Islam à partir de ce modèle de développement.
7. q Problématique
Avec l’émergence des sciences, leur catégorisations et leur hiérarchie, la réflexion sur le
concept du paysage se diversifie, au gré des confrontations des idées des scientifiques et des
penseurs, sur l’origine des problématiques, sur :
v Les impacts et les incidences des attitudes et les problèmes perpétuels sur le label homme-nature/religion.
Dans ce sens, on peut souligner que Michael Jakob dans son ouvrage le paysage a cité que « la dimension
foncièrement historique du paysage son développement initial, son parcours à l’intérieur de l’histoire de l’art, de la
littérature et des jardins, son dédoublement en paysage représenté et paysage vécu soulèvent une série
d’interrogations »
v les effets de l’absence d’un paradigme de paysage sacré et d’une gestion performante des éléments
patrimoniaux paysagers saints. Il faut indiquer aussi que les travaux de Jürgen Moltmann ont appelé à
reformuler la relation Chrétien/ Nature et à fonder une « Théologie de l’écologie »
v les mesures nécessaires pour pouvoir mettre en évidence le patrimoine paysager sacré dans
l’aménagement et la gestion de la morphologie géographique. Ameur Ouaslatti a exprimé dans son ouvrage le
« paysage en Tunisie » que «la diversité due à plusieurs facteurs, dont la forme la plus importante de ce même pays
qui s'étend du nord au sud pendant plus de sept latitudes, permet une gamme de différences dans les centres
climatiques en bio »
8. Donc la vraie problématique, en effet, se manifeste dans la
réponse aux questions précédentes et suivantes :
§ A quelle limite le paysage porte un aspect sacralisé rattaché à l’Islam,
représente une connotation sacrée?
§ Comment Traiter le paysage sacré dont les composantes sont : la végétation, les
eaux et les monuments religieux ?
§ dans le prisme ethnoécologique, quelle relation y-a-t-il entre l’Homme et la
Nature en domaine du développement durable ?
§ Quelles sont les interventions possibles que doivent apporter les chercheurs
dans la mise d’une théorie du paysage sacré à la lumière d’une interprétation
Islamique ?
§ A l’aide de quelle méthode pratique dans un cadre juridique et éthique selon
l’islam, pouvons-nous réaliser les ambitions nationales d’assurer l’art des jardins
sacrés ?
9. Méthodologie de recherche
Cette tendance de recherche se base sur une méthodologie scientifique comparative
s’appuyant sur l’inductive et la déductive. Ce qui nous permettra de mieux comprendre
le concept islamique déduit de l'extrapolation des versets coraniques et des éléments de
la Sunna portant sur le paysage et le développement du bien-être de l’homme. La
responsabilité de cette réflexion de recherche nous engage à moduler une théorie de
paysage multidisciplinaire qui connait quatre conjonctures principales se résumant
comme suit :
La première : L’inférence logique mentale, en tant que
performance et cheminement de pensée possède les connaissances
nécessaires au-dessus de l’expérience qui lui permet d’examiner
la Nature comme un outil de réflexion en science humaine et géo-
historique.
10. § La deuxième : l’étude de la valeur du paysage en évoquant le
paradigme social de la relation dialectique Homme/Nature à la
lumière des idéologies différentes émanant des théologies célestes à
travers l’historiographie.
§ la troisième étude : le principe des domaines sciences humaines et
géo-historiques nous permet d’offrir une interprétation globale aux
éléments de la structure paysagère.
§ La quatrième étude : la conception du paysage selon les textes
sacrés en Islam.
12. § ÉPISTEMOLOGIE DES CONCEPTS DU « PAYSAGE »ET DU« PAYSAGE
SACRE », TERMINOLOGIE PERTINENTE
§ LE CONCEPT DU PAYSAGE
S’interprète par une perception visuelle et
se traduit par une représentation géo-
écologique teintée par un aspect ethnoculturel
dont le but est d’ajuster la morphologie d’un
morceau du territoire comme vous voyez dans
la photo à l’époque de l’empire moghol
Le jardin de Babur a Kabul :
13. § Le concept du Sacré
la divinité nous permet de comprendre et de saisir les
expressions psychologiques, sociales et même esthétiques de
l’historiographie humaine d’une façon approfondie. Dans ce cas,
on peut dire qu’ils peuvent réduire l’élan sémiologique qui aide à
décoder les symboles des phénomènes sociaux et donne la valeur
épistémologique large à la connotation culturelle actuelle.
Dome de rocher ,Source : Jacqueline
Genot-Bismuth, Judith Genot
,Jerusalem
14. § Le concept géographique
Le paysage et le sacré, permettent d’élaborer une
géographie paysagère qui représente un acteur dans le
patrimoine islamique et un sujet de réflexion dans le
domaine des sciences humaines et sociales. L’homme en tant
qu’ être originellement portant une conscience intuitive
d’une réflexion de la géographie physique, il va également
tenter à l’effectué à travers une conception et une
représentation géographique dans son environnement. Cette
manifestation va être figurée sous forme des sculptures dans
les montagnes par exemple les gravures du peuple de Noé en
Jordanie, des dessins sur les parois des grottes et des
sculptures de certaines caractéristiques particulières comme
les outils et les orientations.
Source : Sami, Ben Abdallah
Malghouth, Atlas Histoire des
prophètes et des apôtres, librairie El
Abikane, P.9.
15. Le concept de la perception
Le concept de la perception est une représentation de la
réalité perçue par la méditation d’une manière physique, à
travers l’organe de l’œil, et par la conscience intuitive
d’inspiration pour comprendre la nature et la révélation comme
suit :
La science de la certitude اﻟﯾﻘﯾن ﻋﻠم
La perception de la certitude اﻟﯾﻘﯾن ﻋﯾن
La raison de la certitudeاﻟﯾﻘﯾن ﺣق
la perception est un processus de méditation qui nous
permet de comprendre les effets et les manifestions issues de la
relation Homme/Nature.
Marx a dit : « la pensée ne peut être séparée de la matière
penseur, cet matière est l’essence de tous les changements »
Source : http://legenepietlargousier.over-
blog.com/album-1486633.html
16. § Les comportements
l’homme a été crée avec une conscience intuitive bilatérale,
c'est-à-dire d’une volonté innée qui lui définit le bien et le mal et
de choisir le sens légitime et illégitime. Dans ce contexte, on peut
dire que l’homme dans ce cas possède une conscience de foi et de
raison qui lui permet de choisir d’une façon libre et autonome
entre deux voies : la voie juste ou la voie injuste.
§ L’identité
Une réflexion qui nous amène à prendre des mesures afin de
sauvegarder l’identité vernaculaire d’une part, et d’assurer la
distinction pour ne pas plonger dans la mondialisation afin de
conserver ses traits spécifiques d’autre part.
17. § Le Patrimoine
un héritage caractérisé par des biens matériels et
immatériels ajoutés par l’homme à la nature pour se
distinguer des autres et contribuer à la construction de son
histoire avec ses influences dans le présent d’une façon
pragmatique et aussi avec la transmission de cet héritage aux
futures générations afin de comprendre le passé.
Ceci conduit à former une symbiose entre la masse et la
biomasse qui représente la structure patrimoniale d’un
paysage.
18. § Le concept de l’Islam
q La voie divine constituée par un crédo, des cultes, des principes donc
éthiques et des prescriptions pratiques.
Il s’agit donc d’un idéal divin, d’une vérité absolue abstraite de toute implication
humaine
q La relation humaine avec cet idéal divin, sur le plan intellectuel, spirituel,
Éthique et pratique individuellement et collectivement
19. La composition de la religion
Islam
Imân Ihsân
Id-dîn
Coran et Sunna
27. q Palais de l’ex-président Habib Bourguiba
§ Analyse de la structure paysagère du palais de Bourguiba
ØPrésentation géographique du palais Bourguiba
31. § Analyse des enquêtes
Ø Selon leurs connaissances sur le plan de masse
Ø selon leurs définitions au paysage
Ø selon leurs connaissances de l’historique du palais
Ø selon leurs pourcentages : public /privé ?
cette approche est une méthode analytique qui nous permet de recueillir des
informations et des connaissances fideles à la réalité. La répartition des éléments de mise
en paysage du palais Bourguiba nous a permis de traiter notre sujet de telle manière que
nous aurons la possibilité d’adopter un processus qui prend appui sur une base de données
techniques et de concepts scientifiques.
32. IV. QUATRIÈME PARTIE :
FORMULATION UNE THÉORIE DE PAYSAGE A L’INTÉRIEUR D’UNE
INTERPRÉTATION ISLAMIQUE :
SOLUTIONS PRATIQUES ET INTELLECTUELLES A LA
SACRALISATION DU PAYSAGE EN ISLAM.
33. v comment percevoir le paysage ? Autrement dit, comment formuler une théorie
de paysage à l’intérieure d’une interprétation Islamique?
v par quel moyen peut-on appréhender la question du paysage?
v Quelle place doit prendre le concept du paysage dans la conscience de l’individu
à l’égard des changements globaux ?
v Comment peut-on mettre en œuvre le concept du patrimoine paysager d’une
formulation théorique à l’action pratique voire au développement durable et à la
valorisation des sites naturels ?
37. q Le concept du développement
durable en islam
Développement durable
Ressources naturelles
- Terre
- Eau
- Air
Actions
-Instauration
- Restauration
-Protection
Objectifs
-socioculturels
- Economiques
-Politiques
Ethique en paysage
-Exploitation
-Maitrise
-Préservation
Conscience en paysage
-Intuitive
-Raisonnable
-Préservation
Sainteté en paysage
-Patrimoniale
-Identitaire
-Symbolique
L’Islam
Théorie du paysage à l’intérieur d’une
interprétation islamique
38. q Conclusion générale
§ A la lumière de ce qui précède, on peut croire que cette tendance de
recherche modeste portant sur la sainteté du concept du paysage en islam est
une tentative pour prouver que la compréhension du texte fondateur en islam
en fonction du contexte du temps et de l’espace permet de produire un
paradigme de pensée et éthique capable de donner des solutions pratiques à
la problématique contemporaine
§ La sainteté du concept du paysage en tant qu’élément central dans
l’écosystème forme une représentation non seulement sémantique et
synthétique d’une création surnaturelle, des jardins privés, des jardins
palatiaux et géographie paysagère d’une zone territoriale, mais aussi
constitue une substance et un facteur impératif dans la détermination de la
qualité de vie durable de l’homme.
39. § On peut dire qu’il y a au tant de manque de conscience paysagère dans
une dimension de foi et de raison, en ajoutant la gestion rationnelle et
scientifique au sujet de la fructification des ressources naturelles, au tant de
risque d’avoir un épuisement perpétuel de la nature
§En effet, on peut admettre que la complexité de la réconciliation
Homme/Nature ne peut pas être prise en sténographie dans la perception
superficielle autour de laquelle s’articulent certains articulant ex : sujet du
climat, l’énergie renouvelable, désertification etc. Mais aussi s’expose, bien
évidemment comme nous l’avons mentionné précédemment, en tant que
catalyseur éthique et théologique qui permet de régulariser l’équation entre
l’égocentrisme de l’être et autrui, C’est à dire entre la gestion optimale du
patrimoine naturelle et le pillage.
40. § Pour cette raison, on souligne qu’il est indispensable, désormais, de
discerner l’exigence d’une nouvelle réflexion intellectuelle profonde
permettant de procurer des lectures performantes à propos des textes
sacrés Coraniques de façon à répondre aux défis contemporains
correspondants au contexte du temps et de l’espace.
§ Par ailleurs, il est nécessaire de montrer qu’il ne suffit pas de proposer
la problématique de la dégradation de la relation Homme/Nature, mais il
faut prévoir un paradigme éthique qui détermine un cheminement
pédagogique permettant de développer les comportements et les
mentalités d’une part, et d’éveiller la conscience paysager (la
responsabilité et la solidarité) vis-à-vis des droits des générations futures
d’autre part.
41. § L’objectif de cette tentative de recherche est non seulement de faire
une étude comparative basée sur la collecte des informations
documentaires entre les différentes religions à propos de la question du
concept du paysage et leur point de vue vis-à-vis de la relation
Homme/Nature, de l’antiquité jusqu’à nos jours comme nous l’avons
mentionné précédemment, mais aussi de tenter à formuler une théorie
de paysage à l’intérieur d’une interprétationislamique.
§ Cette formulation persiste dans l’exigence de participer à évaluer
chaque processus historique en comparant les différentes approches
révélées par les différents intellectuels scientifiques et littératures sur le
thème de l’écologie,de l’écosystème et de la biodiversité.
43. § Par conséquent, nous obtenons également grâce à la valorisation du concept
du paysage dans notre conception perceptuelle, la reproduction d’un aspect
observatoire de tous les éléments qui forment une unification à l’ensemble de
la structure paysagère et à la gestion territoire optimale et durable.
§Une représentation atomique
d’une géographie physique et
géographique humaine d’un:
Un paysage patrimonial sacré
ethnobotanique.
44. § L’absence de l’éthique en effet, dans la conception de la société humaine
conduit à des répercussions et des conséquences négatives sur la qualité de
l’homme durable. Par conséquent, la vie, les intelligences, les psychologies
collectives, les relations sociales, l’ordre naturel, le climat et, bien sûr,
l’avenir de l’humanité sont indissociable de la cohésion entre la foi et la
science. L’islam religions célestes valorise et met en ordre la priorité la
dignité de l’être humain quelque soit sa religion, sa culture et son
appartenance. On peut dire finalement, que nous n’avons besoin finalement
que de plus d’audace, de conscience éthique, d’autocritique concrète et
d’espoir durable.
§ Donc, le concept du paysage est un instrument catalyseur sociopolitique et
économique qui contribue à l’héritage technique et scientifique légué aux générations
futures. La sacralisation du concept du paysage en islam dépasserait ainsi son aspect
fonctionnel pour jouer un rôle passionnel, universel partagé par toutes les religions,
les spiritualités et les civilisations
45. L’arbre était la raison de la sortie d’Adam du paradis
éternel. Aujourd’hui, il est en mesure de le faire sortir
de la terre : le péché est toujours le même, il l’a
commis deux fois