5. I) Les Attachements Axiaux La plupart des systèmes implantaires proposent certaines pièces prothétiques qui s’adaptent très facilement dans l’implant cylindrique pour permettre une liaison mécanique entre l’implant et la prothèse amovible. Le travail au cabinet se résume à visser dans le corps de l’implant, une partie mâle rétentive (O ring, bouton pression). Le laboratoire solidarisera la partie femelle dans l’intrados de la prothèse adjointe pour obtenir un système rétentif simple et fonctionnel.
6. Système O Ring vissé dans un implant Biotech de 3,9 mm en lieu et place d’une 33 Partie femelle assurant la stabilisation du châssis métallique inférieur dans le secteur 3
7.
8. 2) Barres de stabilisation L’utilisation d’une barre de stabilisation a pour but d’assurer la rétention d’une prothèse adjointe tout en solidarisant un ou plusieurs groupes d’implants entre eux. L’intérêt de cette démarche est d’assurer une stabilisation de la prothèse d’une manière mieux répartie. Mais aussi de permettre aux piliers implantaires solidarisés entres eux, de mieux supporter les contraintes occlusales en démultipliant les forces verticales et tangentielles des mouvements masticatoires.
9.
10.
11. Les étapes au laboratoire 1) PEI et coulée des empreintes secondaires 2) Cires d’occlusion et mise en articulateur. (On voit ici que la DV est suffisante pour la confection d’une barre) 3) Montage des maquettes en cire en occlusion balancée et essayage en bouche. Cet essayage devra satisfaire aux exigences esthétiques, phonétiques et occlusales avant de passer à l’étape suivante. La flèche indique l’émergence de l’un des deux implants (souci pour le labo ! ) 4) On réalise une clé vestibulaire en silicone , Puis on retire les dents de la maquette en cire sur l’emplacement de la future barre
12. 5) Polymérisation des prothèses supérieure et inférieure, tout en ménageant une lumière en regard des implants 6) Le praticien solidarise à la prothèse les transferts d’implants avec de la résine et en pression occlusale. Les duplicatas d’implants sont mis en place avant la coulée d’un nouveau modèle en plâtre. 7) C’est sur ce nouveau modèle que va être réalisée la barre de stabilisation 8) Le laboratoire utilise les embases calcinables adaptées au diamètre de l’implant et reliées entre elles par une barre profilée calcinable
13. 9) Le profil inférieur de la barre calcinable est ajusté à la muqueuse pour limiter l’effet de dyapneusie. L’alliage coulé est le Cerabalt K40(Co Cr chirurgical) utilisé également pour la confection de prothèses de genoux, de hanches, etc… Ses propriétés mécaniques et sa bio-compatibilité en font l’alliage idéal pour ce type de travail. Co 62,7% Cr 29,5% Mo 6% Si 0,5% Mn 1% C 0,3% Densité 8,4 Dureté 330 HV Module d’élasticité 210000 Mpa Limite élastique en traction 0,2% 600 Mpa Contrainte de rupture en traction 780 Mpa Allongement à la rupture 9% Intervalle de fusion Solidus 1200°C Liquidus 1380°C
14. 10) Les hauteurs des cylindres transvissés sont abaissés au maximum pour un gain de place mais doivent quand même protéger la tête des vis de fixation. Un essayage en bouche confirmera le bon ajustage sur les implants. 11) Toute la barre et la zone péri- implantaire sont mises de dépouille avec de la cire spéciale à l’ exception des cavaliers en polyéthylène. Puis les dents du secteur antérieur sont remontées comme à l’origine à l’aide de la clé en silicone. 12) Le secteur antérieur est polymérisé puis l’occlusion balancée est vérifiée et équilibrée sur articulateur avant le polissage des prothèses. 13) L’aspect extérieure de la prothèse reste inchangé. Elle devient simplement « muco-implanto-portée » grâce au système « barre cavaliers » qui assure maintenant la parfaite stabilité de cette prothèse totale inférieure.
15.
16.
17. Ce type de réalisation est tout indiqué dans le cas d’ édentements anciens C’est la solution au problème esthétique des résorbtions osseuses importantes, impossibles à résoudre avec des bridges classiques. En effet, et principalement à la mandibule, le bridge vissé peut permettre de compenser les pertes de substances liées aux édentements, tout en permettant un accès à l’hygiène.
19. Modèles d’études L’étude préliminaire et la concertation entre cabinet et laboratoire est la base d’un travail réussi. Dans l’exemple suivant, il est convenu de réaliser une prothèse totale résine du haut traditionnelle et un bridge sur pilotis inférieur sur cinq implants avec extensions distales bilatérales. La 36 doit être extraite pendant le traitement.
20. Traitement de l’empreinte secondaire 1)Une empreinte de positionnement est réalisée en silicone. Celle ci doit permettre d’immobiliser suffisamment les transferts d’implants et doit être parfaitement lisible sur toute la surface muqueuse. De cette empreinte sera issu le modèle en plâtre servant à toutes les étapes de fabrication du bridge sur pilotis. Ne pas hésiter à la reprendre si nécessaire. 2)Les duplicatas sont vissés dans l’empreinte avant la coulée du plâtre.
21. 3) Après démoulage, le modèle obtenu nous permet de voir immédiatement la position des implants, aussi bien le parallélisme que la profondeur et l’émergence par rapport à la muqueuse. 4) Une clé en résine ou en plâtre relie chaque transfert entre eux pour permettre une vérification en bouche. Si le plâtre casse lors de l’essayage en bouche, on peut en conclure que le modèle de travail n’est pas la réplique exacte de la bouche du patient. Il faut reprendre le travail et recommencer l’empreinte.
22. Cire d’articulation et mise en simulateur 5) Lorsque on est certain de l’exactitude du maître modèle, le labo réalise une cire d’occlusion qui permet au praticien d’enregistrer la relation centrée et de déterminer la DV. Une fois mis en simulateur, le labo peut apprécier visuellement le futur espace de travail.
23. Réalisation d’un montage esthétique sur cire 6) L’étape suivante, pour le laboratoire, consiste au montage en occlusion balancée, des maquettes en cire des prothèses supérieure et inférieure. Une fois de plus, l’ essayage par le praticien devra satisfaire à toutes les exigences esthétiques, phonétiques, et occlusales, avant de passer à l’étape suivante du travail. La perfection de ces réglages est très importante à ce stade du travail car la position des dents inférieures va déterminer l’emplacement et le volume de l’infrastructure métallique. Il est donc indispensable à ce moment, d’obtenir l’aval du patient avant de poursuivre le travail. C’est aussi à ce moment que le praticien va déterminer le nombre de dents sur chaque extension.
24. Préparation du modèle 7) Réalisation d’une clé vestibulaire en silicone de tout le montage inférieur qui nous servira de référence, puis, nettoyage méticuleux du maître modèle.
25. 8) Mise en place des embases de connexion en titane. Celles ci, de hauteur différentes, permettent de compenser la profondeur irrégulière des implants pour obtenir un plan de travail parallèle au plan d’occlusion. Les cylindres de coulée calcinables sont vissés sur les embases. Le prothésiste peut commencer la sculpture du bridge.
26. Maquette en cire 9) Chaque cylindre calcinable est relié aux autres par un pontic. L’ensemble ressemble à une large barre, dont le contour inférieur supra muqueux sera lisse et poli pour faciliter le nettoyage. Le reste de la surface présente de nombreuses rétentions pour une meilleure accroche de la résine. La vue occlusale nous montre une épaisseur régulière semblable au diamètre des fûts calcinables. Le tracé suit la crête osseuse.
27. 10) De part et d’autre des implants distaux, on peut prévoir une extension de une à deux dents. Le contour inférieur largement dégagé, particulièrement dans les zones péri-implantaires et sous les extensions, facilite l’hygiène.
28. Coulée de l’armature en K40 11) Une fois coulée et grattée, l’armature doit parfaitement s’ajuster sur les embases en titane. Un essayage en bouche est nécessaire pour s’assurer de la bonne adaptation du bridge sur les piliers implantaires
29. Finition de la partie Métallique 12) Les parties cylindriques sont meulées pour laisser place au remontage des dents prothétiques dans l’occlusion réglée précédemment. Il faut faire en sorte que le sommet des vis de fixation soit protégé par une couronne de métal.
30. Remontage des dents sur l’armature à l’aide de la clé en silicone 13) Les dents prothétiques sont remontées sur l’armature à l’aide de la clé en silicone, dans la même position que lors du premier essayage. Toute la partie métallique doit être recouverte de cire, à l’exception des puits de fixation, pour une meilleure rétention des dents en résine.
31. Maquette définitive 13) Vue occlusale de la maquette finale. Celle ci sera essayée par le praticien pour s’assurer du résultat définitif avant la polymérisation. Les puits de vissage seront comblés par le praticien au moment de la pose par un composite ou tout autre matériau de son choix
33. Prothèses Terminées Sur cinq implants nous avons réalisé une prothèse de 12 dents, d’un encombrement minimal, qui apportera au patient un confort incomparable avec une prothèse totale adjointe