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                                           Big Bang
                                           Présentation du projet de création

                                           De la ronde éternelle, arrivée et départ,
                                           Le début et la fin échappent au regard.
                                           D’où venons-nous, où allons nous ? Jamais personne
                                           N’a dit la vérité là-dessus quelque part.

                                           Omar Khayyâm (« Rubaiyyat »)




                 www.plasticiensvolants.com - plasticiensvolants@plasticiensvolants.com
                 Usine de l’Emancipation - 81300 Graulhet - France - Tel: +33 (0) 563 342 098
Big Bang
  Raconter l’histoire de l’univers,
  du Big Bang jusqu’à l’homme.
SOMMAIRE
Le projet ..................................................................................................................................................... page 5
     1.    Le sujet
     2.    L’écriture : en images et en musique
     3.    L’interrogation de la recherche fondamentale : un enjeu autant philosophique que scientifique
     4.    Le théâtre de rue et le savoir-faire de Plasticiens Volants

Le spectacle................................................................................................................................................ page 7
     5.    La mise en scène page 7
     6.    L’histoire page 11
     7.    Le scénario page 13
     8.    La scénographie, et le dispositif scénique, les techniques sollicitées page 26
     9.    Ateliers (workshops) avec comédiens locaux page 31

La création .................................................................................................................................................page 33
     10.   Défis et enjeux page 33
     11.   Calendrier et Lieux page 35
     12.   Partenaires page 37
     13.   Budget (voir en annexe)

En tournée ................................................................................................................................................ page 39
     14. Intervenants, technique, logistique
     15. Représentations

La compagnie Plasticiens Volants.............................................................................................................page 41
     16.   Marc Mirales, directeur
     17.   Marc Bureau, metteur en scène
     18.   Marc Mirales, directeur
     19.   L’histoire n’est pas terminée : d’autres émotions attendent !
4
Le projet
                                                                    1. Le sujet : raconter l’évolution de l’univers à partir du Big Bang jusqu’à
                                                                    l’apparition de l’homme, sans didactisme, poétiquement. Il ne s’agit pas
                                                                    de reproduire, et encore moins d’expliquer.


                                                                    2. L’écriture, visuelle et sonore : pas de texte, une bande-son enregistrée, peut-
                                                                    être des poèmes qui serviraient de repères comme des étoiles dans un ciel nocturne,
                                                                    des personnages minéraux, végétaux, animaux, humains, volants, courants, tour-
                                                                    noyants.

                                                                    3. Pourquoi ? L’homme s’interroge, il a besoin de connaître le monde
                                                                    pour se connaître lui-même. L’époque, comme dit Jean-Pierre Luminet, semble
« Dire que les images de la science nourrissent l’imagi-            favorable aux cousinages heureux entre la science et l’art. Le L.H.C. (Large Hadron
naire des artistes est un lieu commun. Il en a toujours
                                                                    Collider), le grand collisionneur de particules, qui démarre ces jours-ci, est sensé ap-
été ainsi au cours des siècles, mais à des degrés divers.
                                                                    porter des réponses aux questions irrésolues de la physique. Comprendre le monde,
Certaines époques sont plus propices que d’autres aux
                                                                    entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, en passant par le temps…Un enjeu
cousinages heureux entre la science et les diverses
formes d’expression artistiques. »
                                                                    autant philosophique que scientifique : une folie à l’image des question-
                                                                    nements actuels et des folles réponses envisagées.
Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, « Les poètes et l’univers »

                                                                    4. Le théâtre de rue et le savoir-faire de Plasticiens Volants
                                                                    Cela peut sembler une gageure que faire de ce sujet plutôt rébarbatif un spectacle
                                                                    vivant. Mais, la rue s’y prête par son espace, le grand visuel s’impose pour baigner le
                                                                    public dans cet univers, le gonflable aérien est une clef technique merveilleuse pour
                                                                    l’évoquer. Cette histoire est donc dans les « hyper cordes » de Plasticiens
                                                                    Volants.

                                                                                                                                                               5
Galaxie du Tourbillon   Robert Smithon, Spiral Jetty, 1970




6   Courrier Inte
                  rnational - d
                                u   3 au 9 juillet
Le spectacle

                   5. La mise en scène

                   Pas de didactisme mais pas de contresens scientifique non plus, pour que le
                   spectacle puisse être un tremplin à d’autres réflexions. Pas de réalisme mais des
                   repères identifiables facilement pour que tous les spectateurs puissent suivre
                   le cheminement. Ce sera un spectacle sans texte ou, en tout cas, avec peu de texte,
                   ce qui ne veut pas dire sans écriture : celle-ci découlera des propositions visuelles et
                   musicales, comme un poème. Le challenge est d’insuffler un peu d’humour et sur-
                   tout beaucoup d’émotion sur ce sujet ni chaud ni froid.




Coeur d’ammonite          Alexandre Calder, Soleil, lune, mer et spirales dialoguent, 1974   Crosse de fougère scolopendre




                                                                                                                             7
Gaston Bachelard, dans L’Air et les Songes - essai sur
                                                             l’imagination du mouvement :
                                                             « On veut toujours que l’imagination soit la faculté
                                                             de former des images. Or elle est plutôt la faculté
                                                             de déformer les images fournies par la perception,
                                                             elle est surtout la faculté de nous libérer des images
                                                             premières, de changer les images. »




                                                             « La fascination pour un nouveau sujet de recherche est
                                                             une forme particulière de rencontre amoureuse. Tout y
                                                             est : le premier contact, la tentation, l’attirance. Comme
                                                             dans une soirée, je suis d’abord attiré par un regard puis,
                                                             intrigué, je jette à nouveau un œil, sachant qu’il est déjà
                                                             trop tard : je me sens défaillir. Je flirte ensuite un moment
                                                             avec le sujet et – ce qui est pire – le sujet flirte avec moi.
                                                             Le tout me turlupine, me poursuit sans relâche. »

                                                             David van Reybrouck, archéologue, philosophe, historien,
                                                             dans « Le Fléau », Actes Sud, mai 2008




    Recherche sur le personnage gonflable à transformation


8
Le spectacle
    Le parti pris du metteur en scène

   En plongeant dans le sujet, j’ai été étonné de la fascination qu’il pouvait appor-
ter. Le côté un peu rébarbatif pour le « candide » que je suis ne provoquait pas de
lassitude mais plutôt une envie de connaître la suite, comme dans une bonne fic-
tion. J’ai été également interpellé par le besoin d’images qu’ont les scientifiques
pour nommer ou rendre accessibles théories ou découvertes. On parle ainsi de
«quark étrange», de «quark charmé» ou de «quark beauté», on nomme de façon
imagée constellations et nébuleuses… Des noms qui donnent envie d’en savoir
plus…
    J’ai été aussi très surpris du nombre de citations poétiques ou philosophiques
dans les ouvrages de vulgarisation, qu’Hawking mette en avant l’idée du temps
pour parler physique quantique, qu’il veuille aussi expliquer la complexité dans
un livre pour enfant, que Luminet établisse un lien aussi fort entre la poésie et
l’astrophysique…
   A travers tout cela, on ressent une réelle volonté des scientifiques d’être compris par
un maximum de gens, de ne pas rester enfermé dans leur chapelle. Du coup il m’a paru
intéressant qu’en tant qu’artistes nous fassions le chemin inverse, que la
poésie nous mène aussi au rationnel : croiser des chemins, disons grossière-
ment du scientifique vers le poétique pour les uns, du poétique vers le scientifique pour
les autres.
   La réflexion de Gaston Bachelard confirme le point commun entre artistes et
scientifiques : l’imagination. Si celle-ci n’a pas le même but dans les deux professions
(l’un déforme le réel pour en créer une vision poétique, l’autre déforme une apparence
qui paraît être le réel pour découvrir un réel plus « vrai » ou plus « juste »), on peut
imaginer que ces deux buts répondent à la même quête : connaître et comprendre
le monde.

                                                                                         9
Varech primordial lourd des poissons futurs
     Le pêcheur d’étoiles enivré de nuées
     Passage de femmes dans un ciel froid
     Immersion du moi dans la cosmique immensité
     Univers je remonte en toi, et longue est ta légende.
     Michel Cassé « Varech primordial »




                                          Nébuleuse Oeil de Chat




10
Le spectacle
 6. L’histoire. Raconter l’univers, du big bang jusqu’à l’homme, voire après…
 En évoquant poétiquement : il ne s’agit pas de reproduire, et encore moins d’expliquer. Dans l’histoire que
 l’on raconte, on distingue quatre grandes périodes : l’avant, la matière, la vie, l’après.
 Le fil conducteur sera le temps. Pendant la durée réelle du spectacle (environ une heure), la grande
 aiguille d’une horloge effectuera 12 tours de cadran : ce parcours correspond aux quelques 14 milliards
 d’années, et figure l’écoulement du temps, le mouvement réel des aiguilles accélérant ou ralentissant au fil
 des tableaux, la focalisation sur sa présence ponctuant la narration.

 Un personnage omniprésent se balade, observe : un œil ? Des yeux ? En tous cas un personnage volant très
 mobile (conçu de façon à ce qu’il ne puisse y avoir d’ambiguïté : il n’évoque pas une quelconque divinité,
 ni Dieu) ; il représente le regard que l’homme a porté jusque là, il n’agit pas, c’est juste un témoin. Il peut
 marquer de l’intérêt, sa pupille se dilate, il cligne, frôlant par moment l’épilepsie, au fil des scènes :

                 •l’avant
                     a.   Le rien ? En préambule
                 •la matière
                     b.   La matière. Explosion initiale
                     c.   Supernova : un amas informe grossit
                     d.   Soleil, étoiles, planètes, comètes, astéroïdes
                 •la vie
                     e.     La terre, la vie primordiale. L’eau, le foisonnement
                     f.     Diversification du vivant.
                     g.     L’homme
                 •l’après
                     h.   L’après. L’avant ?

 L’homme est important, non pas en tant qu’être suprême au sommet d’une pyramide de perfection,
 mais en tant qu’observateur fragile de la beauté du monde. Il ne s’agit pas, bien sûr, de reconstituer
 les 14 milliards d’années d’évolution dans le détail des connaissances scientifiques actuelles, mais seulement
 d’évoquer cette évolution dans sa dimension poétique, de montrer la beauté de ce voyage dans le temps
 et dans l’espace ; et d’entrouvrir des portes vers les fantastiques questions que cela pose à
 toute pensée.
                                                                                                                   11
b. Explosion initiale




12
Le spectacle
 7. Le scénario

  a. Le rien ? En préambule, on joue quelques secondes avec le temps : visuellement,
  musicalement ?

  b. La matière. Explosion initiale, naissance de la lumière, le plasma des origines, la
  naissance de la matière dans l’infiniment petit, les premiers atomes… Des formes quel-
  conques puis des sphères de tailles différentes (de la balle de ping-pong au gonflable
  volant de trois mètres en passant par le ballon de foot). Imbrication si affinité…




             b. L’assemblage des premiers éléments
                                                                                       13
c. Le dialogue des étoiles




14
Le spectacle
                                           7. Le scénario (suite)


                                             c. Supernova : un amas informe grossit (une sphère est gonflée à vue), enfle ;
                                             autour, un dialogue s’établit entre les étoiles (clin d’œil à la théorie des
                                             cordes qui suppose que les particules élémentaires sont liées entre elles par des
                                             vibrations) : dialogue lumineux qui s’étend aux comédiens et à la musique pour en-
                                             vahir tout l’espace. Autour du cœur, les mouvements s’accélèrent pour ne laisser
                                             que quelques sphères très blanches et lumineuses circulant autour du centre. Le
                                             cœur rougit jusqu’à la déflagration.

                                             d. Le soleil occupe majestueusement le centre, autour, les étoiles sont devenues
                                             planètes. Comètes, astéroïdes, et autres météorites permettent à l’édifice de
                                             la vie de se construire en transportant dans le cosmos les éléments primordiaux :
                                             jeu théâtral, escadrilles de comètes, les comédiens s’inspirant autant du Baron
                                             Rouge, de Tanguy et Laverdure, du kamikaze aux commandes de son Zéro, ou de
d. Soleil, étoiles, comètes, astéroïdes
                                             Papy Bodington.




                                                c. Supernova
e. La vie - croquis de recherche autour de la forme de l’ammonite

16
Le spectacle
 7. Le scénario (suite)


   e. La terre, la vie. L’eau (évoquée par la bande son sans être figurée). Une pre-
   mière forme surgit, petite, par exemple l’ammonite avec sa structure en spirale,
   puis une autre et d’autres encore, l’espace se remplit de ces formes, qui se
   diffusent dans le public. Sur la fin, peut-être le jeu des attirances sexuelles.




                                  Projet de manche à air - Diversification du vivant


                                                                                   17
18
Le spectacle
 7. Le scénario (suite)

   f. Diversification du vivant. La variété devient reine. Ils sont tous extrêmement
    différents. Ils interagissent les uns avec les autres, se dévorent, copulent, s’igno-
    rent. Nous assistons petit à petit à un grouillement grandissant. C’est une
     jungle en évolution où l’horreur produit du mieux. Représenter une spirale
      d’ADN se construisant petit à petit en projection. Finalement, un oiseau,
      peut-être un autre animal évolué réel ou imaginaire, prend forme ou surgit.




                                                                                            19
Finalement, un oiseau, peut-être un autre
     animal évolué réel ou imaginaire, prend
     forme ou surgit.



                                                 g. Totem en construction

20
Le spectacle
                      7. Le scénario (suite)

                        g. L’homme arrive. La pendule signale 11 h 59, les dernières secondes vont
                        s’écouler (quelques millions d’années dans la réalité, plusieurs minutes dans la
                        durée du spectacle), dominées par la fulgurance de l’homme, sa frénésie et, peut-
                        être, la brièveté de son existence.
                        Le feu, le travail collectif, ça frappe, ça cogne, ça grimpe sur des échelles branlan-
                        tes, ça scie, ça coupe, un monde industriel est en marche.
                        Au milieu, s’élève une forme qui se révèle finalement humaine.
                        Autour, l’agitation des hommes se transforme en conflit qui les sépare en deux
                        camps : ceux qui veulent abattre l’icône contre ceux qui veulent l’embellir.




g. Hommes et Totem


                                                                                                             21
e Huet
                        26 Août 2008 - Futurs - Sylvestr
     Libération - Mardi
22
Le spectacle
Temps ! Espace !                                                    7. Le scénario (suite)
Seules divinités qui maîtrisez le monde !...
Je me révolte contre vous !                                           h. L’après. L’avant ? L’abolition du temps et de nos repères évoquent les interro-
Filippo Tommaso Marinetti « Les licous du temps et de l’espace »      gations de la recherche et de la compréhension du monde. Entre la recherche,
                                                                      rationalisme qui certainement trouvera de nouveaux chemins à explorer grâce
                                                                      aux outils récemment mis en œuvre, et l’anthropie (à ne pas confondre avec
                                                                      l’entropie), belle idée poétique qui ramènerait à une lecture magique du monde,
                                                                      et qui s’exprimerait ainsi :
                                                                      « le monde est comme il est pour permettre l’existence de l’homme qui s’interroge
                                                                      sur le monde…» (cf article page de gauche). La boussole du philosophe se contor-
                                                                      sionne !




                                                                                                                                                       23
Une vision surréaliste du monde

24
Le spectacle
 7. Le scénario (suite)

   Quoi qu’il en soit, nous aboutissons à une vision surréaliste du monde, au sens d’au-
   delà du réel. Mélangeant l’infiniment grand et l’infiniment petit, le vivant et la matière,
   la folie et la raison, tous les éléments réapparaissent, jouent ensemble. Des
   miroirs renvoient des images inversées du réel. Les horloges sont multiples, folles, elles
   dansent à des rythmes variables, en sens inverse… Le temps n’existe plus !

   Une folie féérique, un bouquet sans feu d’artifice.




                                                                                                 25
Extrèmophiles

                     Prototypes demanches à air




26
Le spectacle

 8. La scénographie, et le dispositif scénique, les techniques sollicitées.
       e. Lumières : en symbiose avec les projections, elle sera par moments elle-
   a. L’espace scénique l’évolution du monde, modifiantun centre qui des choses,
       même acteur de doit représenter l’univers. Avec l’apparence expulse
   et attire. Ce centre n’est jamais le même, c’est le point originel d’où tout nombre d’in-
         les transformant pour le regard. L’impossibilité matérielle (budget, est parti,
   c’est le noyau de l’atome, c’est l’étoile, c’est le trougonflables nécessite de réaliser
         tervenants, quantité d’hélium) de tout réaliser en noir au cœur des galaxies,
   c’est l’homme du association avec le jeu théâtral de comédiens.
         des scènes en point de vue de l’homme… Mais un lieu central avec un déga-
   gement sur l’arrière : une presqu’île, l’isthme servant de coulisses. Raconter cette
   histoire en déambulatoire semble difficile, un spectacle en fixe s’impose afin que
            Costumes : façon garçons de piste, des personnages au service d’une
   le filf.ne se perde pas.
         histoire mais pas dans l’histoire. Des servants. Excepté pour la période
         évoquant l’homme : chaque intervenant pourrait alors endosser un costume
   b. Gonflables : portés, volants, fixes, organiques (à transformation),
         particulier.
   roulants, rebondissants, supports de projections. Ce seront les personna-
   ges principaux de l’histoire. De l’informe aux structures élaborées du vivant, en
         g. Musique : un seul morceau tout en évolution. La composition se compli-
   passant par le sphérique : on s’inspirera des extrèmophiles, formes de vies exis-
   tantes dans des lieux improbables, par exemples animaux des abysses, survivants
         que en même temps que se complexifie le monde. Avec des plages que l’on peut
   des mettre en boucle afin manque d’oxygène, ou venant des liés au spectaclesecs.
          grandes chaleurs, du de se prémunir des aléas de tempo déserts les plus en exté-
   Et l’on neIl ne s’agit pas d’avoir une ligne mélodique tout du long : bruitages, musique
         rieur. s’interdira pas d’en inventer.
         « improvisée » limite free jazz, permettront de souligner les évolutions du monde.
         Percussions pour signifier l’aspect tribal (période humaine), une trompette ou
   c. Peinture : une évolutionsouffle deet blanc (gris) au début, au foison-
         autre instrument à vent, le du noir l’homme…
   nement surréaliste. De l’absence de couleurs, mais aussi de regard pour les
   admirer, de l’absence de vie des espaces intersidéraux et quantiques (infiniment
   grands et infiniment thème d’improvisation : attraction, répulsion. L’amour im-
         h. Théâtre : un petits), à la façon folle, inimaginable, apparemment irration-
   nelle, en tout cas au-delà pour son petit noyau, lesvie libertine des éléments en cas de
         modéré de l’électron du réel, avec laquelle la chercheurs essayent de décrire
   le monde. chaleurs, les attirances suicidaires de la matière et de l’antimatière, la fa-
         grosses
         çon qu’a une planète de tourner autour de l’objet de son désir qu’est l’étoile avec
    d. Projections pas y toucher, la à l’extérieur, le monde du vivant… Le jeu peut
         cet air de ne : à l’intérieur, sexualité dans ponctuelle, sur les person-
   nages, sur l’environnement, voire surhumaine », être ledoivent préciser la
         aussi apporter une émotion plus « les fumées. Elles médium entre
   le propos si image et le public. les images pour d’autres scènes, telles des
         grande besoin, ou démultiplier
   miroirs actifs.
                                                                                           27
L’évolution procède comme le boléro de Ravel.
     Elle commence doucement et lentement avec les
     organismes unicellulaires, suivant une longue série
     de variations quasi imperceptibles sur un même
     thème qui ne cesse de revenir nous hanter. Le
     tempo s’accélère au fur et à mesure que le temps
     passe, et l’explosion des formes du vivant à la
     période du cambrien est semblable à la variété des
     instruments qui font progressivement leur entrée
     dans le morceau de Ravel. Mais l’unité de la vie est
     toujours présente, comme le thème sous-jacent
     du Boléro qui se fait constamment entendre.
     Jusqu’au crescendo et à l’apothéose, où tous les
     instruments jouent de concert dans un maelström
     de notes, comme le miracle de l’émergence de la
     pensée et de la conscience.
     Trinh Xuan Thuan, Origines, la nostalgie des commencements


28
Le spectacle

  e. Lumières : en symbiose avec les projections, elle sera par moments elle-
  même acteur de l’évolution du monde, modifiant l’apparence des choses,
  les transformant pour le regard. L’impossibilité matérielle (budget, nombre d’in-
  tervenants, quantité d’hélium) de tout réaliser en gonflables nécessite de réaliser
  des scènes en association avec le jeu théâtral de comédiens.


  f. Costumes : façon garçons de piste, des personnages au service d’une
  histoire mais pas dans l’histoire. Des servants. Excepté pour la période
  évoquant l’homme : chaque intervenant pourrait alors endosser un costume
  particulier.


  g. Musique : un seul morceau tout en évolution. La composition se compli-
  que en même temps que se complexifie le monde. Avec des plages que l’on peut
  mettre en boucle afin de se prémunir des aléas de tempo liés au spectacle en exté-
  rieur. Il ne s’agit pas d’avoir une ligne mélodique tout du long : bruitages, musique
  « improvisée » free jazz, permettront de souligner les évolutions du monde. Per-
  cussions pour signifier l’aspect tribal (période humaine), une trompette ou autre
  instrument à vent, le souffle de l’homme…


  h. Théâtre : un thème d’improvisation : attraction, répulsion. L’amour im-
  modéré de l’électron pour son petit noyau, la vie libertine des éléments en cas de
  grosses chaleurs, les attirances suicidaires de la matière et de l’antimatière, la fa-
  çon qu’a une planète de tourner autour de l’objet de son désir qu’est l’étoile avec
  cet air de ne pas y toucher, la sexualité dans le monde du vivant… Le jeu peut
  aussi apporter une émotion plus « humaine », être le médium entre la
  grande image et le public.

                                                                                       29
Projet de gonflable - Diversification du vivant




30
Le spectacle
 8. La scénographie, et le dispositif scénique, les techniques sollicitées.
                                                                                  (suite)

   i. Effets spéciaux : éviter la pyrotechnie pour des raisons de scénographie (un
   espace central nous obligerait à des distances de sécurité exigeant des sites
   énormes et très rares). La minuscule pyrotechnie reste toutefois possible, mais
   restreignons-la au minimum si elle s’avère indispensable. Des fumées, lourdes ou
   volatiles…

   j. Collaborations artistiques et techniques : projections, musique et bande son
   (peut-être un musicien contemporain aimant les aventures originales, par exem-
   ple François Rosset, ancien élève d’Olivier Messian, avec qui nous avons travaillé
   pour le spectacle « La Belle et la Bête » pour le Grand Angle à Voiron), un chercheur
   enclin à la poésie (plutôt astronome ?), un spécialiste en projections, …




 9. Ateliers (workshops) avec comédiens locaux.

  Pour réaliser théâtralement certaines scènes sans augmenter le nombre de comé-
  diens en tournées, nous travaillerons avec des comédiens du cru, encadrés par des
  acteurs de la compagnie, pour parvenir à douze ou dix-huit personnages au sol.
  Nous avons l’expérience du travail de stage qui permet en quelques jours d’arriver
  à un résultat spectaculaire. En plus, ce genre de travail crée un lien très fort entre
  notre équipe et celle du lieu qui nous accueille, et on aime ça !




                                                                                        31
Tous ces quasars dans les fins fonds de la cervelle
     Prêts à surgir en rugissant
     Pour dévorer le peu de ciel qui nous incombe
     Nous les avons créés en les nommant
     Tout comme Dieu le cancer et la bombe
     Alors que nous n’en sommes qu’à nous supposer.
     (…)
     Nous rêverons jusqu’à la fin
     D’un excellent du subjonctif
     Qui courberait l’espace-temps
     Jusqu’à ce qu’il morde sa queue
     Alors les galaxies qui s’engouffrent
     Dans le crématoire céleste
     Lasses de s’entredéchirer
     Refluerait vers nous comme
     Des banquises d’aubépine
     Et nous entendrions nos mères
     Depuis si longtemps mortes
     Nous appeler pour la soupe.
     Jean Rousselot « Poèmes en espoir de cause »




32
La création
 10. Défis et enjeux

  A travers cette histoire, Plasticiens Volants traite d’une de ses matières
  premières essentielles, l’hélium : matière primordiale pour la compagnie qui est
  née d’aventures aérostières, et matière primordiale de l’univers. D’une certaine façon,
  cette création pourrait être un hommage à ce gaz inoffensif et merveilleux, apparu
  dès les premiers instants de l’univers et toujours au cœur de la vie des étoiles.

  Mais ce spectacle est dans la lignée des créations de la compagnie : différents
  niveaux de lecture doivent être possibles. Si tout le monde peut être séduit et
  emporté par la magie des gonflables volants, certains sauront voir au-delà des images
  l’invitation à appréhender les questions métaphysiques liées au sujet, à condition que
  ces images soient suffisamment lisibles.

  Pour y arriver, le savoir-faire de Plasticiens Volants dans le domaine des gonflables est
  une base solide, et notre expérience dans le domaine des projections tout-terrain un
  bon point d’appui. Mais pour relever le défi du sujet, il va falloir aller au-delà des
  acquis, trouver de nouvelles techniques liées aux gonflables pour jouer avec
  la matière, ses transparences, travailler les métamorphoses…
  Des projections de grandes dimensions avec un système léger ont déjà été mises
  en œuvre en spectacle, mettre au point les différentes façons de les utiliser en
  déplacement sera aussi un gros travail.

  La bande-son devra faire l’objet d’une création originale, dont la logique
  devra s’articuler autour de la narration et de la scénographie, comme dans
  un opéra. Il est important de concevoir ce continuum de façon assez souple pour qu’il
  puisse s’adapter aux aléas de la représentation en plein air, dans l’espace public, sans
  perdre de sa force.

  Le franchissement de ces frontières sera une nouvelle étape déterminante
  dans l’histoire de la compagnie.

                                                                                         33
34
La création
11. Calendrier et lieux

  Préparation, recherches de partenaires et financements : fin 2008, début 2009.

  Création courant 2009, début 2010 : selon possibilités, en fonction des tournées des
  autres spectacles, et aussi notamment par rapport au lieu de répétition final.


  La conception, les fabrications, les essais, les répétitions partielles, tout cela peut
  se faire dans les ateliers de la compagnie, à Graulhet, ou dans des salles que la ville
  pourra mettre à notre disposition pour l’occasion.

  Cependant la mise au point finale d’un tel spectacle serait grandement facilitée
  si l’on pouvait répéter plusieurs jours d’affilée dans un lieu couvert, protégé des
  contingences inhérentes au spectacle en plein air : météo, gardiennage, etc… Mais
  l’espace requis est rare, de l’ordre de 1500 m2 minimum, avec environ 20 mètres
  de hauteur libre, sans piliers (ou suffisamment espacés) : nous avons déjà vu des
  espaces adéquats à Duisburg dans une ancienne aciérie de la Ruhr réaménagée
  en parc culturel, à Rome dans le Palazzo dei Congressi, nous imaginons qu’il y en a
  dans la région toulousaine dans l’industrie aéronautique (ce serait plus commode et
  moins coûteux)...
  S’insérer dans l’activité habituelle de tels lieux pendant quelques jours (une
  semaine ?) ne sera pas une mince affaire ! A moins de trouver une friche industrielle
  disponible ?




                                                                                            35
Ouverture du festival Cultura Nova* - Heerlen (Pays-Bas) - Août




     *Le personnage volant a été créé à l’image de la peinture murale réalisée par les artistes brésiliens de Saõ Paulo «Os Gemeos».
36
La création
12. Partenaires envisagés :

    Cité de l’Espace à Toulouse
    Institutions et entreprises impliquées dans la recherche astronomique ou spatiale
    Cultura Nova (Heerlen, Hollande)
    L’Athanor - Scène Nationale d’Albi
    Office de Tourisme de Leucate Port Barcarès
    Le Grand Angle - Scène Rhône-Alpes Voiron
    Théâtre Jean Lurçat - Scène nationale d’Aubusson
    Les festivals de théâtre du rue en France et hors de France
    Graulhet et Gaillac - villes du Pays des bastides du Gaillacois et du val Dadou
    Le Chaînon Manquant - FNTAV
    Le lieu de création

Les partenaires seront impliqués dans le processus de création en tant que conseils et regards
extérieurs ; ils pourront accueillir les premières représentations du spectacle. Des modalités
particulières peuvent être envisagées selon leurs besoins. La participation peut aussi consister
en un apport en nature : lieu ou partenariat de compétence.


13. Budget : Le budget de création inclut les premières représentations. (En annexe)




                                                                                                   37
38
En tournée
14. Intervenants, technique, logistique

 24 intervenants de Plasticiens Volants participeront aux représentations.

 La compagnie devra arriver sur place la veille de la représentation.
 L’installation pourra se faire le jour du spectacle, sauf peut-être les éléments nécessitant
 le noir de la nuit pour effectuer les réglages et qui seraient montés la veille.

 Le transport nécessitera 2 véhicules (un bus et un utilitaire).

 Par avion, on prévoit environ 25 m3 à transporter (soit 4 tonnes).




15. Représentations

 En fixe sur une grande place (par exemple 40 x 80 mètres)
 ou en intérieur dans de très grands bâtiments,

 de nuit uniquement,

 chaque représentation durera environ une heure,

 et pourra accueillir 5000 spectateurs.




                                                                                                39
Babilonia - Toulouse 2008 (Festa Europa)   Perle - Montreal Juillet 2006 (Festival Juste pour Rire)



40
La compagnie Plasticiens Volants
                                                   Plasticiens Volants est une compagnie de théâtre de rue, basée dans le Tarn.

                                                   Pour la compagnie Plasticiens Volants, le théâtre de rue, c’est grand, poétique,
                                                   visuel et pour des foules nombreuses.

                                                   Marionnettes volantes géantes, comédiens-manipulateurs : la compagnie Plasticiens
                                                   Volants est constituée par une équipe rôdée par une longue expérience de créations
                                                   de spectacles diffusées pendant plusieurs années, ponctuée par la participation à des
                                                   créations éphémères pour des contextes exceptionnels comme les cérémonies des
                                                   Jeux Olympiques, par exemple.

                                                   Les comédiens-manipulateurs des personnages volants évoluent parmi le public,
                                                   dans une très grande proximité. La configuration scénique frontale n’existe plus. Le
                                                   spectateur peut chosir son point de vue, il est mobile et dans ce sens, acteur.

                                                   Marc Mirales, directeur : dans le théâtre de rue depuis 1976 année de la création du
                                                   « groupe Julie », a collaboré avec le groupe « Theatracide ». Installation dans le Tarn
                                                   en 1985. Il y dirige depuis la compagnie Plasticiens Volants. Personnalité de la vie
                                                   culturelle régionale, il a récemment participé à la direction artistique des événements
                                                   programmés dans le cadre de la candidature de Toulouse pour être capitale culturelle
                                                   européenne.

                                                   Marc Bureau, metteur en scène : avant, il s’est formé avec Théâtre à louer, puis a
                                                   travaillé au Théâtre de l’Unité, et avec le Groupe Ephémère (artifices de création,
                                                   précurseur de Groupe F). Comédien dans la compagnie depuis 1991, il a dirigé pour
                                                   Plasticiens Volants les créations de Don Quichotte (1997) et de Simurgh (2001) avec
                                                   Marc Mirales, puis celle de Perle, et des créations éphémères.
Pêcheur de Lune - Kiev 2008 (Printemps français)


                                                                                                                                             41
Les grandes dates                                                   Les festivals

 1976 Création à Paris du groupe Julie, issu du Théâtracide         • France      festival d’Avignon (final 1983 avec Ephémère et Els Comediants)
      Première intervention avec une montgolfière dans le                         festival de Chalon dans la rue (final 1991 y 1993 avec Els Comediants)
      cadre d’Aix ville ouverte aux saltimbanques                                 festival Viva Cité à Sotteville lès-Rouen (ouverture 2003)
 1980 Participation à La Falaise des Fous (Jura), un des premiers                 festival de la marionette de Charleville-Mezières (2000, 2003, 2006)
      festivals de théâtre de rue                                                 festival Au Bonheur des Mômes au Grand Bornand (2006)
 1985 Installation et structuration du groupe à Lavaur (Tarn)       • Espagne     Forum 2004
      La compagnie prend le nom de Plasticiens Volants                            Barcelone festival de Tarrega (plusieurs éditions)
 1999 Installation de la compagnie à Graulhet (Tarn) dans une                     festival La Merce à Barcelone (1991)
      ancienne mégisserie                                                         Mediterrania Fira de Manresa (2005)
                                                                    • Royaume-Uni Edinburgh’s Hogmanay (1992,1995,2000,2001,2007)
Les créations                                                                     Wow on the Waterfront Cardiff festival (2007)
                                                                                  The Stockton International Riverside Festival - Stocktonon-Tees (2000)
 1984 GIGANTOMACHIE au Festival de Saint Jean de Braye                            Greenwich + Docklands festival - London (2004, 2007)
 1988 KIRKENES
 1990 CETTE ANNEE-LA... D’après « Le Combat de Tancrède et          • Roumanie festival International de Théâtre de Sibiu (2008)
      Clorinde » de Claudio Monteverdi
                                                                    • Suisse      festival La Plage des Six Pompes (2008)
 1993 NUIT SAINT GEORGES
 1994 L’APPRENTI-SORCIER en co-production avec le F.A.U.S.T.        • Pays-Bas    festival Cultura Nova (2005, 2008)
      de Toulouse
 1995 EZILI                                                         • Canada      festival Juste pour Rire de Montréal et Festival d’été de Québec (2006)
 1997 DON QUICHOTTE                                                 • Australie   festivals de Sydney, Melbourne et Perth (2000)
 1998 LES OGRES
 1998 NGALYOD - Création en Australie                               • Venezuela festival international de théâtre de Caracas (2002)
 2001 SIMURGH inspiré du conte persan écrit par Attar
                                                                    • Mexique     festival Internacional Cervantino de Guanajuato (2003)
     (XIIIème siècle) «Langage des oiseaux».
 2002 LA FIANCEE DU DRAGON pour Expo 02 en Suisse.                                festival cultural de Zacatecas (2003)
 2002 PERLE
 2002 MOON (PECHEUR DE LUNE)                                        • Brésil      festival de Belo Horizonte (1998)
 2003 DETOURS D’EXPEDITION                                                        festival de Sao Paulo (1995)
 2004 LA 8ème MERVEILLE
 2006 BABILONIA                                                     • Taiwan      festival de Taipeh (plusieurs éditions)
                                                                    • Corée du Sud festival de musique et de théâtre de Uijeongbu (2006).
42
Créations spéciales, commandes, grandes occasions...
                                                     (quand l’imagination et la créativité de la compagnie se mettent au service d’une
                                                     réalisation globale)



                                                 Clôture des Jeux Olympiques de Barcelone avec la compagnie Els Comediants (1992)
                                                 Ouverture des Jeux Méditerranéens avec Jérôme Savary (1993)
                                                 Inauguration du tunnel sous la Manche (1994)
                                                 Opéra Mundi Um Sonho Bom avec la Fura del Baus et Els Comediants à Rio de Janeiro (1994)
                                                 Participation à la parade de Saint-Denis Coupe du monde de Football (1998)
                                                 Spectacle d’ouverture du championnat du Monde de Cyclisme à Maastricht (1998)
                                                 Ouverture des Jeux Paralympiques de Sydney (2000)

Clôture des Jeux Olympiques - Barcelone 1992
                                                 Création pour la Fête de la Lune à Taiwan (2002)
                                                 Parade du centenaire du Tour de France à Paris (2003)
                                                 Créations pour le Carnaval de Nice (2005– 2006- 2007)
                                                 Perle à Chongqing en Chine (jumelage Toulouse–Chongqing) (2005)
                                                 Pêcheur de Lune pour le 800ème anniversaire de la ville de Dresden (2006)
                                                 Parade pour l’Ouverture de Luxembourg, Capitale culturelle européenne (2006)
                                                 Création pour l’inauguration d’une grande avenue de la ville d’Alaquas en Espagne (2006)
                                                 Création pour les 50 ans du stade Camp Nou de Barcelone (2007)
                                                 Festa Tolosa! Lancement de la candidature de Toulouse 2013,
                                                 Capitale culturelle européenne (2007)
                                                 Spectacle d’ouverture de l’Expo 08 de Zaragoza avec le Groupe F (2008)


 50 ans du Stade Camp Nou - Barcelone 2007

                                                                                                                                         43
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  • 1. BgBg.v8.200810 Big Bang Présentation du projet de création De la ronde éternelle, arrivée et départ, Le début et la fin échappent au regard. D’où venons-nous, où allons nous ? Jamais personne N’a dit la vérité là-dessus quelque part. Omar Khayyâm (« Rubaiyyat ») www.plasticiensvolants.com - plasticiensvolants@plasticiensvolants.com Usine de l’Emancipation - 81300 Graulhet - France - Tel: +33 (0) 563 342 098
  • 2. Big Bang Raconter l’histoire de l’univers, du Big Bang jusqu’à l’homme.
  • 3. SOMMAIRE Le projet ..................................................................................................................................................... page 5 1. Le sujet 2. L’écriture : en images et en musique 3. L’interrogation de la recherche fondamentale : un enjeu autant philosophique que scientifique 4. Le théâtre de rue et le savoir-faire de Plasticiens Volants Le spectacle................................................................................................................................................ page 7 5. La mise en scène page 7 6. L’histoire page 11 7. Le scénario page 13 8. La scénographie, et le dispositif scénique, les techniques sollicitées page 26 9. Ateliers (workshops) avec comédiens locaux page 31 La création .................................................................................................................................................page 33 10. Défis et enjeux page 33 11. Calendrier et Lieux page 35 12. Partenaires page 37 13. Budget (voir en annexe) En tournée ................................................................................................................................................ page 39 14. Intervenants, technique, logistique 15. Représentations La compagnie Plasticiens Volants.............................................................................................................page 41 16. Marc Mirales, directeur 17. Marc Bureau, metteur en scène 18. Marc Mirales, directeur 19. L’histoire n’est pas terminée : d’autres émotions attendent !
  • 4. 4
  • 5. Le projet 1. Le sujet : raconter l’évolution de l’univers à partir du Big Bang jusqu’à l’apparition de l’homme, sans didactisme, poétiquement. Il ne s’agit pas de reproduire, et encore moins d’expliquer. 2. L’écriture, visuelle et sonore : pas de texte, une bande-son enregistrée, peut- être des poèmes qui serviraient de repères comme des étoiles dans un ciel nocturne, des personnages minéraux, végétaux, animaux, humains, volants, courants, tour- noyants. 3. Pourquoi ? L’homme s’interroge, il a besoin de connaître le monde pour se connaître lui-même. L’époque, comme dit Jean-Pierre Luminet, semble « Dire que les images de la science nourrissent l’imagi- favorable aux cousinages heureux entre la science et l’art. Le L.H.C. (Large Hadron naire des artistes est un lieu commun. Il en a toujours Collider), le grand collisionneur de particules, qui démarre ces jours-ci, est sensé ap- été ainsi au cours des siècles, mais à des degrés divers. porter des réponses aux questions irrésolues de la physique. Comprendre le monde, Certaines époques sont plus propices que d’autres aux entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, en passant par le temps…Un enjeu cousinages heureux entre la science et les diverses formes d’expression artistiques. » autant philosophique que scientifique : une folie à l’image des question- nements actuels et des folles réponses envisagées. Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, « Les poètes et l’univers » 4. Le théâtre de rue et le savoir-faire de Plasticiens Volants Cela peut sembler une gageure que faire de ce sujet plutôt rébarbatif un spectacle vivant. Mais, la rue s’y prête par son espace, le grand visuel s’impose pour baigner le public dans cet univers, le gonflable aérien est une clef technique merveilleuse pour l’évoquer. Cette histoire est donc dans les « hyper cordes » de Plasticiens Volants. 5
  • 6. Galaxie du Tourbillon Robert Smithon, Spiral Jetty, 1970 6 Courrier Inte rnational - d u 3 au 9 juillet
  • 7. Le spectacle 5. La mise en scène Pas de didactisme mais pas de contresens scientifique non plus, pour que le spectacle puisse être un tremplin à d’autres réflexions. Pas de réalisme mais des repères identifiables facilement pour que tous les spectateurs puissent suivre le cheminement. Ce sera un spectacle sans texte ou, en tout cas, avec peu de texte, ce qui ne veut pas dire sans écriture : celle-ci découlera des propositions visuelles et musicales, comme un poème. Le challenge est d’insuffler un peu d’humour et sur- tout beaucoup d’émotion sur ce sujet ni chaud ni froid. Coeur d’ammonite Alexandre Calder, Soleil, lune, mer et spirales dialoguent, 1974 Crosse de fougère scolopendre 7
  • 8. Gaston Bachelard, dans L’Air et les Songes - essai sur l’imagination du mouvement : « On veut toujours que l’imagination soit la faculté de former des images. Or elle est plutôt la faculté de déformer les images fournies par la perception, elle est surtout la faculté de nous libérer des images premières, de changer les images. » « La fascination pour un nouveau sujet de recherche est une forme particulière de rencontre amoureuse. Tout y est : le premier contact, la tentation, l’attirance. Comme dans une soirée, je suis d’abord attiré par un regard puis, intrigué, je jette à nouveau un œil, sachant qu’il est déjà trop tard : je me sens défaillir. Je flirte ensuite un moment avec le sujet et – ce qui est pire – le sujet flirte avec moi. Le tout me turlupine, me poursuit sans relâche. » David van Reybrouck, archéologue, philosophe, historien, dans « Le Fléau », Actes Sud, mai 2008 Recherche sur le personnage gonflable à transformation 8
  • 9. Le spectacle Le parti pris du metteur en scène En plongeant dans le sujet, j’ai été étonné de la fascination qu’il pouvait appor- ter. Le côté un peu rébarbatif pour le « candide » que je suis ne provoquait pas de lassitude mais plutôt une envie de connaître la suite, comme dans une bonne fic- tion. J’ai été également interpellé par le besoin d’images qu’ont les scientifiques pour nommer ou rendre accessibles théories ou découvertes. On parle ainsi de «quark étrange», de «quark charmé» ou de «quark beauté», on nomme de façon imagée constellations et nébuleuses… Des noms qui donnent envie d’en savoir plus… J’ai été aussi très surpris du nombre de citations poétiques ou philosophiques dans les ouvrages de vulgarisation, qu’Hawking mette en avant l’idée du temps pour parler physique quantique, qu’il veuille aussi expliquer la complexité dans un livre pour enfant, que Luminet établisse un lien aussi fort entre la poésie et l’astrophysique… A travers tout cela, on ressent une réelle volonté des scientifiques d’être compris par un maximum de gens, de ne pas rester enfermé dans leur chapelle. Du coup il m’a paru intéressant qu’en tant qu’artistes nous fassions le chemin inverse, que la poésie nous mène aussi au rationnel : croiser des chemins, disons grossière- ment du scientifique vers le poétique pour les uns, du poétique vers le scientifique pour les autres. La réflexion de Gaston Bachelard confirme le point commun entre artistes et scientifiques : l’imagination. Si celle-ci n’a pas le même but dans les deux professions (l’un déforme le réel pour en créer une vision poétique, l’autre déforme une apparence qui paraît être le réel pour découvrir un réel plus « vrai » ou plus « juste »), on peut imaginer que ces deux buts répondent à la même quête : connaître et comprendre le monde. 9
  • 10. Varech primordial lourd des poissons futurs Le pêcheur d’étoiles enivré de nuées Passage de femmes dans un ciel froid Immersion du moi dans la cosmique immensité Univers je remonte en toi, et longue est ta légende. Michel Cassé « Varech primordial » Nébuleuse Oeil de Chat 10
  • 11. Le spectacle 6. L’histoire. Raconter l’univers, du big bang jusqu’à l’homme, voire après… En évoquant poétiquement : il ne s’agit pas de reproduire, et encore moins d’expliquer. Dans l’histoire que l’on raconte, on distingue quatre grandes périodes : l’avant, la matière, la vie, l’après. Le fil conducteur sera le temps. Pendant la durée réelle du spectacle (environ une heure), la grande aiguille d’une horloge effectuera 12 tours de cadran : ce parcours correspond aux quelques 14 milliards d’années, et figure l’écoulement du temps, le mouvement réel des aiguilles accélérant ou ralentissant au fil des tableaux, la focalisation sur sa présence ponctuant la narration. Un personnage omniprésent se balade, observe : un œil ? Des yeux ? En tous cas un personnage volant très mobile (conçu de façon à ce qu’il ne puisse y avoir d’ambiguïté : il n’évoque pas une quelconque divinité, ni Dieu) ; il représente le regard que l’homme a porté jusque là, il n’agit pas, c’est juste un témoin. Il peut marquer de l’intérêt, sa pupille se dilate, il cligne, frôlant par moment l’épilepsie, au fil des scènes : •l’avant a. Le rien ? En préambule •la matière b. La matière. Explosion initiale c. Supernova : un amas informe grossit d. Soleil, étoiles, planètes, comètes, astéroïdes •la vie e. La terre, la vie primordiale. L’eau, le foisonnement f. Diversification du vivant. g. L’homme •l’après h. L’après. L’avant ? L’homme est important, non pas en tant qu’être suprême au sommet d’une pyramide de perfection, mais en tant qu’observateur fragile de la beauté du monde. Il ne s’agit pas, bien sûr, de reconstituer les 14 milliards d’années d’évolution dans le détail des connaissances scientifiques actuelles, mais seulement d’évoquer cette évolution dans sa dimension poétique, de montrer la beauté de ce voyage dans le temps et dans l’espace ; et d’entrouvrir des portes vers les fantastiques questions que cela pose à toute pensée. 11
  • 13. Le spectacle 7. Le scénario a. Le rien ? En préambule, on joue quelques secondes avec le temps : visuellement, musicalement ? b. La matière. Explosion initiale, naissance de la lumière, le plasma des origines, la naissance de la matière dans l’infiniment petit, les premiers atomes… Des formes quel- conques puis des sphères de tailles différentes (de la balle de ping-pong au gonflable volant de trois mètres en passant par le ballon de foot). Imbrication si affinité… b. L’assemblage des premiers éléments 13
  • 14. c. Le dialogue des étoiles 14
  • 15. Le spectacle 7. Le scénario (suite) c. Supernova : un amas informe grossit (une sphère est gonflée à vue), enfle ; autour, un dialogue s’établit entre les étoiles (clin d’œil à la théorie des cordes qui suppose que les particules élémentaires sont liées entre elles par des vibrations) : dialogue lumineux qui s’étend aux comédiens et à la musique pour en- vahir tout l’espace. Autour du cœur, les mouvements s’accélèrent pour ne laisser que quelques sphères très blanches et lumineuses circulant autour du centre. Le cœur rougit jusqu’à la déflagration. d. Le soleil occupe majestueusement le centre, autour, les étoiles sont devenues planètes. Comètes, astéroïdes, et autres météorites permettent à l’édifice de la vie de se construire en transportant dans le cosmos les éléments primordiaux : jeu théâtral, escadrilles de comètes, les comédiens s’inspirant autant du Baron Rouge, de Tanguy et Laverdure, du kamikaze aux commandes de son Zéro, ou de d. Soleil, étoiles, comètes, astéroïdes Papy Bodington. c. Supernova
  • 16. e. La vie - croquis de recherche autour de la forme de l’ammonite 16
  • 17. Le spectacle 7. Le scénario (suite) e. La terre, la vie. L’eau (évoquée par la bande son sans être figurée). Une pre- mière forme surgit, petite, par exemple l’ammonite avec sa structure en spirale, puis une autre et d’autres encore, l’espace se remplit de ces formes, qui se diffusent dans le public. Sur la fin, peut-être le jeu des attirances sexuelles. Projet de manche à air - Diversification du vivant 17
  • 18. 18
  • 19. Le spectacle 7. Le scénario (suite) f. Diversification du vivant. La variété devient reine. Ils sont tous extrêmement différents. Ils interagissent les uns avec les autres, se dévorent, copulent, s’igno- rent. Nous assistons petit à petit à un grouillement grandissant. C’est une jungle en évolution où l’horreur produit du mieux. Représenter une spirale d’ADN se construisant petit à petit en projection. Finalement, un oiseau, peut-être un autre animal évolué réel ou imaginaire, prend forme ou surgit. 19
  • 20. Finalement, un oiseau, peut-être un autre animal évolué réel ou imaginaire, prend forme ou surgit. g. Totem en construction 20
  • 21. Le spectacle 7. Le scénario (suite) g. L’homme arrive. La pendule signale 11 h 59, les dernières secondes vont s’écouler (quelques millions d’années dans la réalité, plusieurs minutes dans la durée du spectacle), dominées par la fulgurance de l’homme, sa frénésie et, peut- être, la brièveté de son existence. Le feu, le travail collectif, ça frappe, ça cogne, ça grimpe sur des échelles branlan- tes, ça scie, ça coupe, un monde industriel est en marche. Au milieu, s’élève une forme qui se révèle finalement humaine. Autour, l’agitation des hommes se transforme en conflit qui les sépare en deux camps : ceux qui veulent abattre l’icône contre ceux qui veulent l’embellir. g. Hommes et Totem 21
  • 22. e Huet 26 Août 2008 - Futurs - Sylvestr Libération - Mardi 22
  • 23. Le spectacle Temps ! Espace ! 7. Le scénario (suite) Seules divinités qui maîtrisez le monde !... Je me révolte contre vous ! h. L’après. L’avant ? L’abolition du temps et de nos repères évoquent les interro- Filippo Tommaso Marinetti « Les licous du temps et de l’espace » gations de la recherche et de la compréhension du monde. Entre la recherche, rationalisme qui certainement trouvera de nouveaux chemins à explorer grâce aux outils récemment mis en œuvre, et l’anthropie (à ne pas confondre avec l’entropie), belle idée poétique qui ramènerait à une lecture magique du monde, et qui s’exprimerait ainsi : « le monde est comme il est pour permettre l’existence de l’homme qui s’interroge sur le monde…» (cf article page de gauche). La boussole du philosophe se contor- sionne ! 23
  • 24. Une vision surréaliste du monde 24
  • 25. Le spectacle 7. Le scénario (suite) Quoi qu’il en soit, nous aboutissons à une vision surréaliste du monde, au sens d’au- delà du réel. Mélangeant l’infiniment grand et l’infiniment petit, le vivant et la matière, la folie et la raison, tous les éléments réapparaissent, jouent ensemble. Des miroirs renvoient des images inversées du réel. Les horloges sont multiples, folles, elles dansent à des rythmes variables, en sens inverse… Le temps n’existe plus ! Une folie féérique, un bouquet sans feu d’artifice. 25
  • 26. Extrèmophiles Prototypes demanches à air 26
  • 27. Le spectacle 8. La scénographie, et le dispositif scénique, les techniques sollicitées. e. Lumières : en symbiose avec les projections, elle sera par moments elle- a. L’espace scénique l’évolution du monde, modifiantun centre qui des choses, même acteur de doit représenter l’univers. Avec l’apparence expulse et attire. Ce centre n’est jamais le même, c’est le point originel d’où tout nombre d’in- les transformant pour le regard. L’impossibilité matérielle (budget, est parti, c’est le noyau de l’atome, c’est l’étoile, c’est le trougonflables nécessite de réaliser tervenants, quantité d’hélium) de tout réaliser en noir au cœur des galaxies, c’est l’homme du association avec le jeu théâtral de comédiens. des scènes en point de vue de l’homme… Mais un lieu central avec un déga- gement sur l’arrière : une presqu’île, l’isthme servant de coulisses. Raconter cette histoire en déambulatoire semble difficile, un spectacle en fixe s’impose afin que Costumes : façon garçons de piste, des personnages au service d’une le filf.ne se perde pas. histoire mais pas dans l’histoire. Des servants. Excepté pour la période évoquant l’homme : chaque intervenant pourrait alors endosser un costume b. Gonflables : portés, volants, fixes, organiques (à transformation), particulier. roulants, rebondissants, supports de projections. Ce seront les personna- ges principaux de l’histoire. De l’informe aux structures élaborées du vivant, en g. Musique : un seul morceau tout en évolution. La composition se compli- passant par le sphérique : on s’inspirera des extrèmophiles, formes de vies exis- tantes dans des lieux improbables, par exemples animaux des abysses, survivants que en même temps que se complexifie le monde. Avec des plages que l’on peut des mettre en boucle afin manque d’oxygène, ou venant des liés au spectaclesecs. grandes chaleurs, du de se prémunir des aléas de tempo déserts les plus en exté- Et l’on neIl ne s’agit pas d’avoir une ligne mélodique tout du long : bruitages, musique rieur. s’interdira pas d’en inventer. « improvisée » limite free jazz, permettront de souligner les évolutions du monde. Percussions pour signifier l’aspect tribal (période humaine), une trompette ou c. Peinture : une évolutionsouffle deet blanc (gris) au début, au foison- autre instrument à vent, le du noir l’homme… nement surréaliste. De l’absence de couleurs, mais aussi de regard pour les admirer, de l’absence de vie des espaces intersidéraux et quantiques (infiniment grands et infiniment thème d’improvisation : attraction, répulsion. L’amour im- h. Théâtre : un petits), à la façon folle, inimaginable, apparemment irration- nelle, en tout cas au-delà pour son petit noyau, lesvie libertine des éléments en cas de modéré de l’électron du réel, avec laquelle la chercheurs essayent de décrire le monde. chaleurs, les attirances suicidaires de la matière et de l’antimatière, la fa- grosses çon qu’a une planète de tourner autour de l’objet de son désir qu’est l’étoile avec d. Projections pas y toucher, la à l’extérieur, le monde du vivant… Le jeu peut cet air de ne : à l’intérieur, sexualité dans ponctuelle, sur les person- nages, sur l’environnement, voire surhumaine », être ledoivent préciser la aussi apporter une émotion plus « les fumées. Elles médium entre le propos si image et le public. les images pour d’autres scènes, telles des grande besoin, ou démultiplier miroirs actifs. 27
  • 28. L’évolution procède comme le boléro de Ravel. Elle commence doucement et lentement avec les organismes unicellulaires, suivant une longue série de variations quasi imperceptibles sur un même thème qui ne cesse de revenir nous hanter. Le tempo s’accélère au fur et à mesure que le temps passe, et l’explosion des formes du vivant à la période du cambrien est semblable à la variété des instruments qui font progressivement leur entrée dans le morceau de Ravel. Mais l’unité de la vie est toujours présente, comme le thème sous-jacent du Boléro qui se fait constamment entendre. Jusqu’au crescendo et à l’apothéose, où tous les instruments jouent de concert dans un maelström de notes, comme le miracle de l’émergence de la pensée et de la conscience. Trinh Xuan Thuan, Origines, la nostalgie des commencements 28
  • 29. Le spectacle e. Lumières : en symbiose avec les projections, elle sera par moments elle- même acteur de l’évolution du monde, modifiant l’apparence des choses, les transformant pour le regard. L’impossibilité matérielle (budget, nombre d’in- tervenants, quantité d’hélium) de tout réaliser en gonflables nécessite de réaliser des scènes en association avec le jeu théâtral de comédiens. f. Costumes : façon garçons de piste, des personnages au service d’une histoire mais pas dans l’histoire. Des servants. Excepté pour la période évoquant l’homme : chaque intervenant pourrait alors endosser un costume particulier. g. Musique : un seul morceau tout en évolution. La composition se compli- que en même temps que se complexifie le monde. Avec des plages que l’on peut mettre en boucle afin de se prémunir des aléas de tempo liés au spectacle en exté- rieur. Il ne s’agit pas d’avoir une ligne mélodique tout du long : bruitages, musique « improvisée » free jazz, permettront de souligner les évolutions du monde. Per- cussions pour signifier l’aspect tribal (période humaine), une trompette ou autre instrument à vent, le souffle de l’homme… h. Théâtre : un thème d’improvisation : attraction, répulsion. L’amour im- modéré de l’électron pour son petit noyau, la vie libertine des éléments en cas de grosses chaleurs, les attirances suicidaires de la matière et de l’antimatière, la fa- çon qu’a une planète de tourner autour de l’objet de son désir qu’est l’étoile avec cet air de ne pas y toucher, la sexualité dans le monde du vivant… Le jeu peut aussi apporter une émotion plus « humaine », être le médium entre la grande image et le public. 29
  • 30. Projet de gonflable - Diversification du vivant 30
  • 31. Le spectacle 8. La scénographie, et le dispositif scénique, les techniques sollicitées. (suite) i. Effets spéciaux : éviter la pyrotechnie pour des raisons de scénographie (un espace central nous obligerait à des distances de sécurité exigeant des sites énormes et très rares). La minuscule pyrotechnie reste toutefois possible, mais restreignons-la au minimum si elle s’avère indispensable. Des fumées, lourdes ou volatiles… j. Collaborations artistiques et techniques : projections, musique et bande son (peut-être un musicien contemporain aimant les aventures originales, par exem- ple François Rosset, ancien élève d’Olivier Messian, avec qui nous avons travaillé pour le spectacle « La Belle et la Bête » pour le Grand Angle à Voiron), un chercheur enclin à la poésie (plutôt astronome ?), un spécialiste en projections, … 9. Ateliers (workshops) avec comédiens locaux. Pour réaliser théâtralement certaines scènes sans augmenter le nombre de comé- diens en tournées, nous travaillerons avec des comédiens du cru, encadrés par des acteurs de la compagnie, pour parvenir à douze ou dix-huit personnages au sol. Nous avons l’expérience du travail de stage qui permet en quelques jours d’arriver à un résultat spectaculaire. En plus, ce genre de travail crée un lien très fort entre notre équipe et celle du lieu qui nous accueille, et on aime ça ! 31
  • 32. Tous ces quasars dans les fins fonds de la cervelle Prêts à surgir en rugissant Pour dévorer le peu de ciel qui nous incombe Nous les avons créés en les nommant Tout comme Dieu le cancer et la bombe Alors que nous n’en sommes qu’à nous supposer. (…) Nous rêverons jusqu’à la fin D’un excellent du subjonctif Qui courberait l’espace-temps Jusqu’à ce qu’il morde sa queue Alors les galaxies qui s’engouffrent Dans le crématoire céleste Lasses de s’entredéchirer Refluerait vers nous comme Des banquises d’aubépine Et nous entendrions nos mères Depuis si longtemps mortes Nous appeler pour la soupe. Jean Rousselot « Poèmes en espoir de cause » 32
  • 33. La création 10. Défis et enjeux A travers cette histoire, Plasticiens Volants traite d’une de ses matières premières essentielles, l’hélium : matière primordiale pour la compagnie qui est née d’aventures aérostières, et matière primordiale de l’univers. D’une certaine façon, cette création pourrait être un hommage à ce gaz inoffensif et merveilleux, apparu dès les premiers instants de l’univers et toujours au cœur de la vie des étoiles. Mais ce spectacle est dans la lignée des créations de la compagnie : différents niveaux de lecture doivent être possibles. Si tout le monde peut être séduit et emporté par la magie des gonflables volants, certains sauront voir au-delà des images l’invitation à appréhender les questions métaphysiques liées au sujet, à condition que ces images soient suffisamment lisibles. Pour y arriver, le savoir-faire de Plasticiens Volants dans le domaine des gonflables est une base solide, et notre expérience dans le domaine des projections tout-terrain un bon point d’appui. Mais pour relever le défi du sujet, il va falloir aller au-delà des acquis, trouver de nouvelles techniques liées aux gonflables pour jouer avec la matière, ses transparences, travailler les métamorphoses… Des projections de grandes dimensions avec un système léger ont déjà été mises en œuvre en spectacle, mettre au point les différentes façons de les utiliser en déplacement sera aussi un gros travail. La bande-son devra faire l’objet d’une création originale, dont la logique devra s’articuler autour de la narration et de la scénographie, comme dans un opéra. Il est important de concevoir ce continuum de façon assez souple pour qu’il puisse s’adapter aux aléas de la représentation en plein air, dans l’espace public, sans perdre de sa force. Le franchissement de ces frontières sera une nouvelle étape déterminante dans l’histoire de la compagnie. 33
  • 34. 34
  • 35. La création 11. Calendrier et lieux Préparation, recherches de partenaires et financements : fin 2008, début 2009. Création courant 2009, début 2010 : selon possibilités, en fonction des tournées des autres spectacles, et aussi notamment par rapport au lieu de répétition final. La conception, les fabrications, les essais, les répétitions partielles, tout cela peut se faire dans les ateliers de la compagnie, à Graulhet, ou dans des salles que la ville pourra mettre à notre disposition pour l’occasion. Cependant la mise au point finale d’un tel spectacle serait grandement facilitée si l’on pouvait répéter plusieurs jours d’affilée dans un lieu couvert, protégé des contingences inhérentes au spectacle en plein air : météo, gardiennage, etc… Mais l’espace requis est rare, de l’ordre de 1500 m2 minimum, avec environ 20 mètres de hauteur libre, sans piliers (ou suffisamment espacés) : nous avons déjà vu des espaces adéquats à Duisburg dans une ancienne aciérie de la Ruhr réaménagée en parc culturel, à Rome dans le Palazzo dei Congressi, nous imaginons qu’il y en a dans la région toulousaine dans l’industrie aéronautique (ce serait plus commode et moins coûteux)... S’insérer dans l’activité habituelle de tels lieux pendant quelques jours (une semaine ?) ne sera pas une mince affaire ! A moins de trouver une friche industrielle disponible ? 35
  • 36. Ouverture du festival Cultura Nova* - Heerlen (Pays-Bas) - Août *Le personnage volant a été créé à l’image de la peinture murale réalisée par les artistes brésiliens de Saõ Paulo «Os Gemeos». 36
  • 37. La création 12. Partenaires envisagés : Cité de l’Espace à Toulouse Institutions et entreprises impliquées dans la recherche astronomique ou spatiale Cultura Nova (Heerlen, Hollande) L’Athanor - Scène Nationale d’Albi Office de Tourisme de Leucate Port Barcarès Le Grand Angle - Scène Rhône-Alpes Voiron Théâtre Jean Lurçat - Scène nationale d’Aubusson Les festivals de théâtre du rue en France et hors de France Graulhet et Gaillac - villes du Pays des bastides du Gaillacois et du val Dadou Le Chaînon Manquant - FNTAV Le lieu de création Les partenaires seront impliqués dans le processus de création en tant que conseils et regards extérieurs ; ils pourront accueillir les premières représentations du spectacle. Des modalités particulières peuvent être envisagées selon leurs besoins. La participation peut aussi consister en un apport en nature : lieu ou partenariat de compétence. 13. Budget : Le budget de création inclut les premières représentations. (En annexe) 37
  • 38. 38
  • 39. En tournée 14. Intervenants, technique, logistique 24 intervenants de Plasticiens Volants participeront aux représentations. La compagnie devra arriver sur place la veille de la représentation. L’installation pourra se faire le jour du spectacle, sauf peut-être les éléments nécessitant le noir de la nuit pour effectuer les réglages et qui seraient montés la veille. Le transport nécessitera 2 véhicules (un bus et un utilitaire). Par avion, on prévoit environ 25 m3 à transporter (soit 4 tonnes). 15. Représentations En fixe sur une grande place (par exemple 40 x 80 mètres) ou en intérieur dans de très grands bâtiments, de nuit uniquement, chaque représentation durera environ une heure, et pourra accueillir 5000 spectateurs. 39
  • 40. Babilonia - Toulouse 2008 (Festa Europa) Perle - Montreal Juillet 2006 (Festival Juste pour Rire) 40
  • 41. La compagnie Plasticiens Volants Plasticiens Volants est une compagnie de théâtre de rue, basée dans le Tarn. Pour la compagnie Plasticiens Volants, le théâtre de rue, c’est grand, poétique, visuel et pour des foules nombreuses. Marionnettes volantes géantes, comédiens-manipulateurs : la compagnie Plasticiens Volants est constituée par une équipe rôdée par une longue expérience de créations de spectacles diffusées pendant plusieurs années, ponctuée par la participation à des créations éphémères pour des contextes exceptionnels comme les cérémonies des Jeux Olympiques, par exemple. Les comédiens-manipulateurs des personnages volants évoluent parmi le public, dans une très grande proximité. La configuration scénique frontale n’existe plus. Le spectateur peut chosir son point de vue, il est mobile et dans ce sens, acteur. Marc Mirales, directeur : dans le théâtre de rue depuis 1976 année de la création du « groupe Julie », a collaboré avec le groupe « Theatracide ». Installation dans le Tarn en 1985. Il y dirige depuis la compagnie Plasticiens Volants. Personnalité de la vie culturelle régionale, il a récemment participé à la direction artistique des événements programmés dans le cadre de la candidature de Toulouse pour être capitale culturelle européenne. Marc Bureau, metteur en scène : avant, il s’est formé avec Théâtre à louer, puis a travaillé au Théâtre de l’Unité, et avec le Groupe Ephémère (artifices de création, précurseur de Groupe F). Comédien dans la compagnie depuis 1991, il a dirigé pour Plasticiens Volants les créations de Don Quichotte (1997) et de Simurgh (2001) avec Marc Mirales, puis celle de Perle, et des créations éphémères. Pêcheur de Lune - Kiev 2008 (Printemps français) 41
  • 42. Les grandes dates Les festivals 1976 Création à Paris du groupe Julie, issu du Théâtracide • France festival d’Avignon (final 1983 avec Ephémère et Els Comediants) Première intervention avec une montgolfière dans le festival de Chalon dans la rue (final 1991 y 1993 avec Els Comediants) cadre d’Aix ville ouverte aux saltimbanques festival Viva Cité à Sotteville lès-Rouen (ouverture 2003) 1980 Participation à La Falaise des Fous (Jura), un des premiers festival de la marionette de Charleville-Mezières (2000, 2003, 2006) festivals de théâtre de rue festival Au Bonheur des Mômes au Grand Bornand (2006) 1985 Installation et structuration du groupe à Lavaur (Tarn) • Espagne Forum 2004 La compagnie prend le nom de Plasticiens Volants Barcelone festival de Tarrega (plusieurs éditions) 1999 Installation de la compagnie à Graulhet (Tarn) dans une festival La Merce à Barcelone (1991) ancienne mégisserie Mediterrania Fira de Manresa (2005) • Royaume-Uni Edinburgh’s Hogmanay (1992,1995,2000,2001,2007) Les créations Wow on the Waterfront Cardiff festival (2007) The Stockton International Riverside Festival - Stocktonon-Tees (2000) 1984 GIGANTOMACHIE au Festival de Saint Jean de Braye Greenwich + Docklands festival - London (2004, 2007) 1988 KIRKENES 1990 CETTE ANNEE-LA... D’après « Le Combat de Tancrède et • Roumanie festival International de Théâtre de Sibiu (2008) Clorinde » de Claudio Monteverdi • Suisse festival La Plage des Six Pompes (2008) 1993 NUIT SAINT GEORGES 1994 L’APPRENTI-SORCIER en co-production avec le F.A.U.S.T. • Pays-Bas festival Cultura Nova (2005, 2008) de Toulouse 1995 EZILI • Canada festival Juste pour Rire de Montréal et Festival d’été de Québec (2006) 1997 DON QUICHOTTE • Australie festivals de Sydney, Melbourne et Perth (2000) 1998 LES OGRES 1998 NGALYOD - Création en Australie • Venezuela festival international de théâtre de Caracas (2002) 2001 SIMURGH inspiré du conte persan écrit par Attar • Mexique festival Internacional Cervantino de Guanajuato (2003) (XIIIème siècle) «Langage des oiseaux». 2002 LA FIANCEE DU DRAGON pour Expo 02 en Suisse. festival cultural de Zacatecas (2003) 2002 PERLE 2002 MOON (PECHEUR DE LUNE) • Brésil festival de Belo Horizonte (1998) 2003 DETOURS D’EXPEDITION festival de Sao Paulo (1995) 2004 LA 8ème MERVEILLE 2006 BABILONIA • Taiwan festival de Taipeh (plusieurs éditions) • Corée du Sud festival de musique et de théâtre de Uijeongbu (2006). 42
  • 43. Créations spéciales, commandes, grandes occasions... (quand l’imagination et la créativité de la compagnie se mettent au service d’une réalisation globale) Clôture des Jeux Olympiques de Barcelone avec la compagnie Els Comediants (1992) Ouverture des Jeux Méditerranéens avec Jérôme Savary (1993) Inauguration du tunnel sous la Manche (1994) Opéra Mundi Um Sonho Bom avec la Fura del Baus et Els Comediants à Rio de Janeiro (1994) Participation à la parade de Saint-Denis Coupe du monde de Football (1998) Spectacle d’ouverture du championnat du Monde de Cyclisme à Maastricht (1998) Ouverture des Jeux Paralympiques de Sydney (2000) Clôture des Jeux Olympiques - Barcelone 1992 Création pour la Fête de la Lune à Taiwan (2002) Parade du centenaire du Tour de France à Paris (2003) Créations pour le Carnaval de Nice (2005– 2006- 2007) Perle à Chongqing en Chine (jumelage Toulouse–Chongqing) (2005) Pêcheur de Lune pour le 800ème anniversaire de la ville de Dresden (2006) Parade pour l’Ouverture de Luxembourg, Capitale culturelle européenne (2006) Création pour l’inauguration d’une grande avenue de la ville d’Alaquas en Espagne (2006) Création pour les 50 ans du stade Camp Nou de Barcelone (2007) Festa Tolosa! Lancement de la candidature de Toulouse 2013, Capitale culturelle européenne (2007) Spectacle d’ouverture de l’Expo 08 de Zaragoza avec le Groupe F (2008) 50 ans du Stade Camp Nou - Barcelone 2007 43
  • 44. www.plasticiensvolants.com - plasticiensvolants@plasticiensvolants.com Usine de l’Emancipation - 81300 Graulhet - France - Tel: +33 (0) 563 342 098