Publicidad
Publicidad

Más contenido relacionado

Publicidad

Et le français dans tout ça #4

  1. L’homophone grammatical a/à II a (avait) une solide formation à l'informatique. La préposition « à » « À », écrit avec accent grave, est une préposition, utilisée pour introduire un mot ou un groupe de mots : un infinitif (« à voir »), un nom sans déterminant (« à gauche ») un nom avec déterminant (« à mon avis »), plus rarement un adverbe ou un nombre (« à combien ? », « à deux ou trois »). « À » peut aussi introduire une proposition (« contrairement à ce que tu penses »). Ce groupe prépositionnel assure les fonctions suivantes : • complément d'objet indirect d'un verbe : « il demande à voir » ; « travailler à loisir » ; « elle pense à son examen » ; « il donne un livre à l'enfant » ; « je pense à ce que tu m'as dit » • complément de certains noms (avec des nuances de sens fort diverses) : « une condamnation à mort » (but) ; « le recours à la force » (objet) ; « une glace à la fraise » (caractérisation) ; « un pull à trois cents euros » (prix) ; et dans un emploi très familier, populaire : « un cousin à moi » (appartenance : un de mes cousins) • complément d'un adjectif : « c'est agréable à entendre », « difficile à réaliser » ; « il est fou à lier » • complément d'un adverbe : « conformément à la loi » ; « contrairement à ce que tu penses »
  2. • complément circonstanciel de temps : « je viendrai à quatre heures » ; « à demain ! » • complément circonstanciel de lieu (indiquant la direction ou la position) : « je vais à Toulouse » ; « le train va de Bordeaux à Lyon » ; « il vit à Paris » » • complément de but, de conséquence : « voici une lettre à poster » ; « il court à perdre haleine » • complément de manière ou de moyen : « il est venu à pied » ; « il se déplace à moto » ; « il vit à l'aise » ; « il parle à la légère ». En outre, ces mots introduits par la préposition « à » peuvent marquer : • la progression (entre deux chiffres ou données) : « il avait de douze à treize ans » ; « cela coûte de cent à deux cents euros » ; « passer de vie à trépas » • l'appartenance : « ce livre est à moi » ; « c'est à vous de jouer » ; « à nous la liberté » La préposition « à » se retrouve dans un certain nombre d'expressions imagées. « Au lieu de te mettre au travail, tu préfères te lancer dans des conversations à bâtons rompus avec tes collègues. Tu passes pour un bon à rien ! Tu as d'ailleurs eu plusieurs fois maille à partir avec ton chef de service. Mais on m'a dit que tes parents étaient riches à millions et que tu passais chez eux des vacances à l'œil en buvant à tire-larigot. Dans ces conditions, je comprends que tu en prennes à ton aise et que tu t'en donnes à cœur joie. Mais le patron va bien finir par te tomber dessus à bras raccourcis... Alors, à tout prendre, je préfère ma situation à la tienne. »
  3. Le verbe « avoir » À la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif - il a -, le verbe avoir ne se distingue de la préposition « à » que par l'absence d'accent grave. On peut aisément le reconnaître en modifiant la personne : il a / nous avons, ou le temps : il a / il avait. ATTENTION ! Avoir + groupe nominal attribut du sujet : « II a l'air souriant, le teint frais et les yeux grand ouverts. » Ce groupe - le teint frais, les yeux grand ouverts - s'analyse comme attribut du sujet quand il est introduit par le verbe avoir, mais il peut aussi se construire comme une apposition, entre virgules : Cet homme a (avait) l'air souriant / Cet homme, à (avait ?) l'air souriant,... C'est donc la construction de la phrase qui permet de choisir entre « a » et « à », entre le verbe avoir et la préposition, et non la substitution par un autre temps du verbe avoir, possible dans les deux cas apparemment. La locution « il y a » et ses variantes (il n'y a qu'à, y a qu'à), peuvent introduire un complément circonstanciel de temps (« il y a trois jours, il faisait encore froid ») ou un sujet réel (« il y a trois enfants dans la cour »). Si la formule est suivie de la préposition « à », il faut être attentif à la repérer : « il y a à boire et à manger. » De même dans la formule courante : « il n'y a qu'à recommencer » et dans sa version plus familière : « y a qu'à bien se relire ! » Les locutions avoir mal à, avoir à, en avoir à peuvent, elles aussi, prêter à confusion : « il a mal à la tête » (il souffre de) ; « il a fort à faire » (il est très occupé) ; « qu'a-t-il à pleurer ainsi ? » (pourquoi pleure-t-il ainsi ?). La dernière locution : « à qui en a-t-il ? » (contre qui est-il en colère ?) se présente toujours à la forme interrogative.
  4. NE PAS CONFONDRE AVEC les deux interjections suivantes, qui ne s’utilisent pas dans les mêmes circonstances. Ha marque la surprise, l’étonnement : « Ha, c’est toi ? » Ah est réservé aux autres emplois : « Ah, vivement les vacances ! » ou « Ah, vous m’en direz tant ! »
  5. Vous souhaitez approfondir vos connaissances ? Au bonheur des Mots délivre des formations de remise à niveau en français. www.aubonheurdesmots.com http://leblogaubonheurdesmots.typepad.com
Publicidad