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Le rôle de l'Open Access dans le paysage de l'IST

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Le rôle de l'Open Access dans le paysage de l'IST

  1. 1. Le rôle de l’Open Access dans le paysage de l’IST Journée d’étude Cultivons l’information 22 mai 2018 Françoise Gouzi, Direction en appui à la Recherche (DAR), Université de Toulouse Jean Jaurès
  2. 2. Plan 1. L’open access : enjeu éthique et politique 2. Enjeux économiques 3. Enjeux institutionnels 4. Enjeux de visibilité pour les chercheurs et jeunes chercheurs 5. Enjeux juridiques 6. Enjeux sur les métadonnées et la qualité éditoriale
  3. 3. Pour commencer… une vidéo très pédagogique sur l’open access !
  4. 4. 1/ Enjeu éthique et politique « libre-accès à la matière première qui fait progresser la science » (A. Elbakyan) « impératif éthique » (A. Swartz) « Il faut nous emparer du savoir, où qu’il soit, effectuer des copies et les partager avec le reste du monde. » (A. Swartz) La recherche scientifique publique est un « bien commun » qui doit être accessible à tou.te.s. « Un savoir enfermé est un savoir stérile : subir ou agir » (B. Rentier)
  5. 5. En route vers l’Open Science  BSN -- > CoSO Comité pour la Science Ouverte : l’Appel de Jussieu (10/10/2017)  Signataires : organismes de recherche français et étrangers, éditeurs, spécialistes de l’IST (Ligue des bibliothèques européennes de recherche), …  8 engagements  Favoriser un modèle de libre accès qui ne soit pas fondé sur une approche unique de transfert des abonnements vers les APC  un AMI = impliquer la communauté ESR dans le Comité pour la science ouverte Article Le Monde (11/2017)
  6. 6. Voie dorée : publication (gratuite pour l’auteur) dans des revues en libre accès (gratuite pour le lecteur). Abonnement des bibliothèques Voie verte (auto- archivage) : dépôt des articles par les chercheurs dans des réservoirs dédiés (archives ouvertes) Voie hybride ou auteur-payeur $ publication (payante pour l’auteur/l’institution) dans des revues en open access (gratuite pour le lecteur)
  7. 7. 2/ Enjeux économiques  Hausse déraisonnable des coûts de l’information  Marchandisation du savoir  Une recherche à 90% publique qui ne revient pas au public
  8. 8.  Le prix de l’augmentation annuelle imposée par les éditeurs = 3 postes de chercheurs perdus chaque année.  Contexte national et international de concurrence accrue (pression sur les budgets et sur les postes).
  9. 9.  Dépendance (lecture et publication)  Réputation et légitimité  Publier dans de bonnes revues vs publier de « bons articles » !  Revue « non for profit »  Publish and perish -- > Edit or perish !
  10. 10. 3/ Enjeux institutionnels  Recherche d’une meilleure visibilité par les institutions (ANR, Europe, AERES, laboratoires)  Aide à la gestion des publications  Recenser la production scientifique du laboratoire  Augmenter la visibilité du laboratoire  Exporter listes de publications (rapport quinquennal, …)
  11. 11. HAL, plateforme centrale et nationale : focus régional  UT3 https://hal-univ-tlse3.archives-ouvertes.fr/  UT2J https://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/  ENAC https://hal-enac.archives-ouvertes.fr/  INSA https://tel.archives-ouvertes.fr/INSA-TOULOUSE/  Mines Albi https://hal-mines-albi.archives-ouvertes.fr/  LAAS-CNRS https://hal.laas.fr/  NB : Les dépôts de l’IMT (https://hal-univ-tlse2.archives-ouvertes.fr/IMT) et de l’OMP (https://hal-obspm.ccsd.cnrs.fr/) sont comptabilisés dans le portail HAL UT3 et accessibles via des collections ou portails HAL spécifiques.
  12. 12. E-prints : archives institutionnelles  Toulouse 1 Capitole publications http://publications.ut-capitole.fr/  ISAE : archive ouverte OATAO https://oatao.univ-toulouse.fr/  INPT et ses 6 grandes écoles : archive ouverte OATAO https://oatao.univ- toulouse.fr/
  13. 13. Visibilité mondiale : production scientifique et politiques OA  Directory of Open Access Repositories – OpenDOAR (+3500 ds le monde)  AO d’universités, d’écoles, d’entreprises, thématiques, centrales, européenne,…  ROARMAP : politiques en faveur de l’open access (structures de recherche, universités et agences de financement de la recherche). France = 23 politiques recensées.
  14. 14.  Visibilité dans les moteurs de recherche (Google, Google Scholar)  Communication scientifique directe  Jeune chercheur : diffusion de ses travaux, se faire connaître  Charge de travail minimale  Datation des dépôts (anti-plagiat et validité scientifique)  Pérennité, citation stable  Services en plus (CV HAL, plugin HAL-Wordpress, …) 4/ Enjeux de visibilité pour les chercheurs et jeunes chercheurs
  15. 15. Métriques et Altmetrics
  16. 16. APC = 1495 $ Le chercheur au centre d’une multitude de plateformes de diffusion + 62 M. d’inscrits + 15 M. d’inscrits APC = 300 $
  17. 17. Plateformes d’auto-publication (évaluation ouverte)
  18. 18. Self Journal of Science
  19. 19. Les Réseaux sociaux de Recherche (RSR) Commercial Accès restreint Droits de PI (auteurs/éditeurs) ? Médadonnées pauvres Stockage non pérenne Référencement et visibilité contestés
  20. 20. Modèle économique des RSR  Sociétés commerciales « for-profit »  Exploitation / réutilisation des contenus déposés  Services payants à l’avenir  Rachat de Mendeley, BePress, SSRN par Elsevier  Academia souhaite devenir « un éditeur scientifique à part entière »  Offre premium (Academia)  Offre à destination entreprises (RG) Témoignages de chercheurs : Upon leaving Academia.edu (G. Geltner) - système « pay to play » - introduction en bourse ? My problem with ResearchGate and Academia.edu (Thomas Arildsen)
  21. 21. Usages des RSR  Trouver des experts  Trouver des articles pertinents  Promouvoir ses recherches Gérer / partager sa bibliographie Échanger à travers des groupes Valider des écrits (peer-review, co-écrire) Partager des informations Suggérer des collaborations Participer à des travaux collaboratifs
  22. 22. Recommandations CNRS  Si vous êtes utilisateurs d'Academia.edu ou de Research Gate, nous vous conseillons de déposer vos fichiers sur une archive ouverte comme HAL et de faire ensuite un lien vers ces fichiers depuis l'un ou l'autre de ces réseaux sociaux. Préférez le lien vers vos publications déposées sur Hal plutôt que le dépôt sur le site du réseau social.[…]  Utilisez les réseaux sociaux pour leurs fonctions sociales uniquement et HAL pour la pérennité des données et le libre accès !! Source InSHS (Odile Contat)
  23. 23. Liens et sources vraiment utiles ! • « #DeleteAcademicSocialNetworks ? Les réseaux sociaux académiques en 2016 », Aline Bouchard, 2016 • Academia, ResearchGate… : atouts et enjeux des réseaux sociaux académiques, A. Bouchard, 2017 • Être visible sur internet : l’identité numérique du chercheur, A. Bouchard, 2018 • « Les réseaux sociaux académiques entre éditeurs et chercheurs : quelles stratégies et quelles pratiques ? », Chérifa Boukacem- Zeghmouri, 2016 • « Réseaux sociaux académiques en bref », https://openarchiv.hypotheses.org/4137, F. Gouzi, 2017
  24. 24. 5/ Enjeux juridiques Cadre européen Cadre national Complément au droit d’auteur (licences Creative Commons)
  25. 25.  « En 2020, tous les articles scientifiques seront librement accessibles en Europe. Les États membres entendent ainsi optimiser la réutilisation des données de la recherche ». (UE)  Open Access Guidelines for ERC funded researchers  ERC grantees are free to choose the repository in which they want to deposit their publications (institutional repository or Zenodo.)  H2020 : « Each beneficiary must ensure open access (free of charge, online access for any user) to all peer-reviewed scientific publications and research data relating to its results». (H2020 Model Grant Agreements: H2020 ERC MGA, octobre 2017) https://erc.europa.eu/funding-and-grants/managing-project/open-access
  26. 26. Loi pour une République numérique (7/10/16) « Lorsqu’un écrit scientifique issu d’une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics, par des subventions d’agences de financement nationales ou par des fonds de l’Union européenne est publié dans un périodique paraissant au moins une fois par an, son auteur dispose, même après avoir accordé des droits exclusifs à un éditeur, du droit de mettre à disposition gratuitement dans un format ouvert, par voie numérique, sous réserve de l’accord des éventuels coauteurs, la version finale de son manuscrit acceptée pour publication, dès lors que l’éditeur met lui-même celle-ci gratuitement à disposition par voie numérique ou, à défaut, à l’expiration d’un délai courant à compter de la date de la première publication. Ce délai est au maximum de six mois pour une publication dans le domaine des sciences, de la technique et de la médecine et de douze mois dans celui des sciences humaines et sociales. » (Loi n° 2016-1321 art.30) Sources : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/10/7/ECFI1524250L/jo/texte ; https://www.ccsd.cnrs.fr/fr/2016/10/vos-depots-dans-hal-ce-qui-change-avec-la-loi-pour-une-republique- numerique/
  27. 27. Ce qu’il faut retenir de la loi  Concerne que les articles de revues (pas les chapitres d’ouvrages ni les ouvrages)  Y compris en cas de contrat exclusif passé avec l’éditeur  Dépôt du post-print (et non de la version publiée de l’éditeur) à compter de la date de publication : 1. sans embargo si votre article est déjà en accès gratuit sur le site de la revue 2. avec embargo max. de 12 mois pour les SHS  S’applique également sur les contrats étrangers.  S’applique à partir du 7/10/2016 ; la loi ne serait pas rétroactive (?)  La loi étant intégrée au code de la recherche (chap. 3) -- > exigez auprès de votre éditeur la version post-print de votre article En savoir plus : https://openarchiv.hypotheses.org/3881
  28. 28. Le dépôt en archives ouvertes GARANTIT  protection juridique à ses travaux  conservation des droits d'auteur et datation certifiée : paternité du document (identifiant unique )= PAS DE PLAGIAT  conservation à long terme et pérennité des fichiers
  29. 29.  Faire évoluer une œuvre et enrichir le patrimoine commun (les biens communs ou Commons).  Autoriser gratuitement la reproduction et la diffusion (sous certaines conditions).  Accorder plus de droits aux utilisateurs en complétant le droit d’auteur qui s’applique par défaut.  Ne se substitue pas au droit d’auteur.  Partager et faciliter l’utilisation des licences CC par d’autres.  Économiser les coûts de transaction éditoriaux. Les licences sont non-révocables. Si plusieurs auteurs, avoir l’accord des co-auteurs. Appliquer une licence Creative Commons : à quoi ça sert ?
  30. 30. ATTRIBUTION : Le titulaire des droits autorise toute exploitation de l’œuvre, y compris à des fins commerciales, ainsi que la création d’œuvres dérivées, dont la distribution est également autorisée sans restriction, à condition de l’attribuer à son l’auteur en citant son nom. PAS D’UTILISATION COMMERCIALE : Le titulaire des droits autorise toute exploitation de l’œuvre pour toute utilisation autre que commerciale, à d’autorisation préalable. PARTAGE DANS LES MEMES CONDITIONS: le titulaire des droits autorise les autres à reproduire, diffuser et modifier votre œuvre, à condition qu’ils publient toute adaptation de votre œuvre sous les mêmes conditions. Toute personne qui souhaiterait publier une adaptation sous d’autres conditions doit obtenir votre autorisation préalable. PAS DE MODIFICATION: le titulaire des droits autorise la reproduction et la diffusion uniquement de l’original de votre œuvre. Si quelqu’un veut la modifier, il doit obtenir votre autorisation préalable. Combinaison de 4 options pour 6 licences
  31. 31. Un document non publié (doc. que vous ne prévoyez pas de soumettre, être titulaire des droits)  Un document publié en libre accès (appliquer la même licence)
  32. 32. 6/ Enjeux techniques & qualité éditoriale  Qualité des métadonnées --> Référencement augmenté  Format de structuration simple des métadonnées : Dublin Core  Favoriser l’interopérabilité entres portails de données : protocole OAI PMH (www.openarchives.org)  API des plateformes en LA pour pouvoir réutiliser, interroger les corpus DOAJ = répertoire des revues électroniques (peer-review) en libre accès (54 critères de qualité éditoriale)
  33. 33. Les référentiels nationaux (professionnels)  IdRef (ABES) :  Interroger et consulter les notices d'autorité via l'interface dédiée : https://www.idref.fr.  Rassembler le signalement des œuvres autour d'un identifiant unique (PPN).  Interopérabilité avec HAL et ORCID.  RNSR (MESR) : Répertoire national de référence des laboratoires français. https://appliweb.dgri.education.fr/rnsr/  AURéHAL (CCSD) : Référentiels utilisés dans HAL. https://aurehal.archives-ouvertes.fr/  Bien attribuer les documents au bon auteur.  Enrichir et normaliser l'indexation d'un document pour qu'il puisse être visible pour l'utilisateur.  Faciliter le travail des professionnels de l'information-documentation.
  34. 34. Les référentiels internationaux  ISNI : code international normalisé des noms (personnes et organismes). Il est défini par la norme ISO 27729:2012. (Pour la France, la BnF participe à la création et au maintien de ce référentiel et l’intègre dans ses propres données).  ORCID (non profit/open source project) : identification des auteurs et contributeurs des domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche. Chaque chercheur peut créer, modifier et contrôler les données le concernant, ou déléguer cette gestion à un tiers. ORCID utilise l'ISNI pour l'identification des institutions auxquelles les chercheurs sont affiliés.
  35. 35. Pour vous mobiliser et soutenir l’open Access : Vous pouvez refuser d’évaluer des articles issus de journaux issus des grands éditeurs commerciaux Refuser également les indicateurs simples (H Index) Soutenir des modèles vertueux et innovants de publication Adhérer au DOAJ (pour votre revue) Suivre l’actualité de l’Open Access sur le site toulousain et ailleurs… Groupe de Travail Toul’AO – SICD/UFTMiP. Rejoingez-nous ou contribuez au carnet : https://openarchiv.hypotheses.org/ Contact : gouzi@univ-tlse2.fr

Notas del editor

  • L’open access, permet de rendre disponible et accessible gratuitement et en ligne (sans barrière financière ni technique, c-a-d pas d’accès restreint) à tous, les connaissances et résultats scientifiques.
    Le principe de l’accès ouvert est de permettre que la littérature scientifique soit disponible en ligne sans barrières liées au prix et sans la plupart des contraintes dues à des autorisations. Deux stratégies principales le définissent (historiquement). Source : Peter Suber, Qu’est-ce que l’accès ouvert, Marseille, OpenEdition Press, 2016. http://books.openedition.org/oep/1600

    Un principe d’éthique, transparence, accès au savoir pour tous (scientifiques et citoyens). Combat pour la liberté de l’information et de la connaissance. Ouverture de l’accès aux données (scientifiques, juridiques, politiques).
    Source : Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche (en annexe de la charte) : http://www.cnrs.fr/comets/spip.php?article119
  • Un appel pour en finir avec le modèle dominant de la diffusion des articles de recherche par abonnements. Article paru dans le monde (11/2017) http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/11/06/des-chercheurs-se-mobilisent-pour-un-acces-gratuit-aux-publications_5210895_1650684.html#KdkxmHSXyguLmaii.99

    -Signataires : 59 (France dont CPU et CGE)
    1 signe du MESRI = Marin Dacos (dir d’Open Edition) et Conseiller scientifique « Science ouverte » du Directeur général de la recherche et de l'innovation (Ministère recherche).
    -“L’importance du libre accès n’est plus un sujet de discussion”. Reste à discuter des moyens d’atteindre cet objectif.
    -nouveaux modes d’éditorialisation sur lesquels s’appuieront demain la recherche et l’innovation
    -modèles alternatifs adaptés aux objectifs de la science ouverte en affirmant la nécessité de soutenir l’innovation pour une rénovation profonde des fonctions éditoriales
  • Source article sur Wikipedia Définition « Libre accès (édition scientifique) » Auteur : Marin Dacos

    *la voie dorée s’applique à la publication d’articles dans des revues en libre accès, quel que soit leur mode de financement. Elle correspond à la deuxième stratégie recommandée dans l’Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert : « Revues alternatives : en second lieu, les savants ont besoin des moyens pour lancer une nouvelle génération de revues alternatives engagées dans le libre accès et pour aider les revues existantes qui choisissent d’opérer la transition vers l’accès libre. »

    *la voie verte qualifie l’auto-archivage par les chercheurs ou l’archivage par une tierce personne des articles dans des archives ouvertes. Elle correspond à la première stratégie préconisée dans l’Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert : « Auto-archivage : en premier lieu, les savants ont besoin d’outils et d’assistance pour déposer leurs articles de revues à comité de lecture dans des archives électroniques ouvertes, une pratique communément appelée auto-archivage. »

    *on parle du modèle auteur-payeur quand l’auteur ou son institution d’appartenance ou le bailleur de fonds donne une contribution à l’éditeur pour rendre l’article librement et gratuitement accessible à tout lecteur. Il est opposé aux modèles lecteur-payeur et sponsor-payeur.
  • D’abord les enjeux :
    Hausse déraisonnable des coûts de l’information (coût élevés et droits de plus en plus réduits (plus de propriété sur les années souscrites) -- > marchandisation du savoir et monopole des 4 éditeurs sur la diffusion et l’archivage : l’éditeur Elsevier est le N°1 du secteur, il possède 16% des revues produites dans le monde et si on ajoute Springer Nature, Wiley et Taylor & Francis, on obtient une main mise qui grimpe à 40% du marché mondial.

  • Difficulté à couper les abonnements sauf en cas de volonté politique forte (Ex. Liège) ou si les budgets ne le permettent vraiment plus.

    Difficile pour le chercheur de se passe de publier dans les revues « labellisées » et notamment avec impact factor - (Elsevier – revues qui apportent de la valeur) Notion de marque : Cf « Protocoles éditoriaux », ouvrage d’Olivier Bomsel, Mines Paris Tech

    C’est l’éditeur qui connote votre publication.

    Corrélation entre cout de la publication et le taux de l’IF.

    L’IF ne dit rien sur la qualité de l’article et du chercheur. L’IF n’est clairement pas pertinent. L’idée de publier toujours « mieux » plutôt que « toujours plus »
  • Recherche d’une meilleure visibilité par les institutions soumises à plus grande concurrence – ANR, Europe, AERES – besoin de visibilité pour les laboratoires et pour les structures
  • Six établissements ou structures de recherche utilisent l’archive ouverte centrale et nationale HAL (via un portail ou une collection HAL) développée par le CCSD/CNRS 
  • Trois établissements développent une archive ouverte propre ou archive ouverte institutionnelle (s’appuyant sur le logiciel EPrints).

    L’IEP de Toulouse présente une situation mixte (les publications sont normalement recensées dans l’archive Toulouse 1 Capitole publications mais certains laboratoires comme le LEREPS ont choisi d’adopter HAL pour le dépôt des publications). Toulouse School of Economics pratique plutôt le dépôt de ses publications dans l’archive ouverte RePEc http://repec.org/ largement utilisée et reconnue par la communauté des économistes dans le monde (2.3 M de documents de recherche en ligne).

  • France = + 120 AO

    Registry of Open Access Repository Mandates and Policies : mandat (univ Angers, univ Lorraine, INRA, Ecole des Ponts), Univ de Liège, … (près de 900 politiques OA à l’international)
    Ex: Wellcome Trust (agence de financement au RU)

    PubMed central est une plateforme numérique de libre accès à des documents en texte intégral en génie biomédical et sciences de la vie du National Institutes of Health's & National Library of Medicine (NIH/NLM) aux EU.
  • Savoir distinguer les arguments institutionnels (labo/établissement) et les arguments pour le chercheur :
    - Enjeu de la visibilité du chercheur et de son identité numérique (dans un contexte de réseaux sociaux foisonnants)
    - Dialogue avec la communauté scientifique (pas vrai pour HAL, les chercheurs vont préférer les RSA ou encore des plateformes de publication alternatives permettant les commentaires ouverts ou le mailing intégré)
  • Logiques des metries/métriques croissante, e-reputation

    RG score / AuthorRank et PaperRank (Academia) -- > calcul opaque, pertinence ?

    Dans HAL : chaque visite est comptabilisée, quelle que soit l'adresse IP. Si le dépôt HAL comporte un identifiant DOI, le widget Métriques affiche, quand elles existent, les statistiques d’Altmetrics qui représentent les activités sur les réseaux sociaux.
  • Archives ouvertes généralistes, thématiques
    Revues « gold open access » (différents modèles économiques)
    Plateformes d’auto-publication (évaluation ouverte)
    Réseaux sociaux de recherche
    Carnets de recherche

    Des enjeux, objectifs et fonctionnalités différents. Nécessité de bien connaître les différents outils, leurs fonctions et leurs avantages et limites
    Adopter une diffusion et publication responsable.

    ArXiv.org (Cornell Library University) = math, sc. Physiques, informatique
    RePEc (Research Papers in Economics)
    SJS (Self Journal of Science – Michaël Bon, CEA) : l’ouverture, la transparence (pas d’anonymat et tous les échanges sont publics), l’absence d’autorité structurale et la réciprocité des relations, l’évaluation collective

    Conditions de Fair open access (Leiden Univ, Pays-Bas): - le titre de la revue appartient au comité de rédac - les auteurs gardent leur droits d'auteurs - principe licence CC s'applique - les auteurs ne paient pas les APC - tous les articles sont publiés en OA (pas d'abonnements, pas de 'double dipping') - les APC doivent être raisonnables, transparents et proportionnels au travail de l'éditeur.

    Sci-Post (Québec) : Une solution scientifique de publication (portail) + possibilité de commentaires sur les articles. Idée de scinder les aspects financiers des aspects éditoriaux. Histoire de donner plus de crédit aux travaux des chercheurs. Arbitrage ouvert. Sci Post Physic = premier titre.
  • Plate-forme technique (avec « peer-reviewing ») 
    Faire émerger des « d'épirevues » (revues électroniques en libre accès) alimentées par les articles déposés dans les AO (HAL ou ArXiv) et non publiés par ailleurs.
    Les comités éditoriaux des épirevues organisent l'activité d'évaluation et de discussion scientifique des prépublications soumises ou sélectionnées.
    Les épirevues peuvent ainsi être considérées comme une « sur-couche » aux AO.
    Certaines migrent, d’autres sont natives.
    Apport de valeur ajoutée en apposant la caution scientifique d’un comité éditorial à chaque article validé.
  • Transparence : pas d’anonymat, tous les échanges sont publics.

    Absence d’autorité structurale : un review n’a aucune autorité sur l’article, un auteur n’est jamais tenu de répondre à une critique.

    Le review est soumis aux mêmes critères d’exigence scientifique que l’article qu’il critique

    Un review produit de l’effet si : i) l’auteur le juge bon, ii) la communauté le juge bon. L’auteur peut penser à tort qu’une critique est injustifiée : dans ce cas-là, la communauté, désireuse d’une réponse, peut mettre en avant le review via le système de vote +/-.

    Ouverture : toute la communauté peut intervenir à tout moment dans le débat, en se prononçant sur la pertinence (+/-).

    Réciprocité des relations : (système symétrique), les membres de « la horde » seront un jour en position d’être eux-mêmes critiqués pour leurs propres travaux.
  • Les limites des réseaux sociaux académiques, montrer les enjeux.
  • -Login obligatoire

    - Ref. G. Geltner professeur d’histoire médiévale à l’université d’Amsterdam, a publié un billet “Upon leaving Academia.edu” sur les raisons qui l’ont poussé à fermer son compte sur Academia.edu :

    - système « pay to play » : stratégie de monétarisation (option de renvoyer un papier à ses « followers »)

    -introduction en bourse ? suppose que les nouveaux services d’édition seront financés par l’introduction de frais de publication (APC)

    - « My problem with ResearchGate and Academia.edu” (Thomas Arildsen) : masse critique de données = l’incitation de ResearchGate à faire déposer sur la plateforme des publications déjà en accès ouvert ailleurs afin de se les approprier et les réutiliser.



    Crédits image : https://flic.kr/p/bLxUSH Licence CC BY 2.0 (auteur : Tax Credits)

  • Usages (Pascal Aventurier, Véronique Decognet et Bruno Pierrel. ResearchGate et les réseaux sociaux en recherche. Présentation, 64 p. 10/2014. [en ligne]. Disponible sur : http://fr.slideshare.net/paventurier/researchgate-et-les-rseaux-sociaux-en-recherche)
  • Sources : Aline Bouchard, Cherifa Boukacem
  • -La présidence néerlandaise de l’UE 2016 a publié un communiqué de presse le 27 mai 2016 annonçant qu’en « 2020, tous les articles scientifiques seront librement accessibles en Europe. Les États membres entendent ainsi optimiser la réutilisation des données de la recherche ».

    - the European Research Council:
    • requests that an electronic copy of any research article, monograph or other research publication that is supported in whole, or in part, by ERC funding be deposited in a suitable repository immediately upon publication. Open access should be provided as soon as possible and in any case no later than six months after the official publication date. For publications in the Social Sciences and Humanities domain a delay of up to twelve months is acceptable.

  • La loi n’est à priori pas rétroactive.
    Vous êtes concernés si  :
    vos recherches sont financées pour moitié au moins sur fonds publics
    vous publiez les résultats de ces recherches dans une revue
    Que vous donne-t-elle le droit de faire ?
    Quel que soit votre contrat avec l’éditeur de la revue, vous pouvez déposer dans HAL la version acceptée de votre manuscrit (un fichier auteur, pas la version publiée de l’éditeur) dès la publication
    -sans embargo si votre article est en accès gratuit sur le site de la revue,
    -ou en appliquant un embargo maximum de 6 mois pour les sciences, techniques et médecine et 12 mois pour les sciences humaines.

    Autrement dit, vous pouvez appliquer ces durées d’embargo même si une condition de l’éditeur sur les sites Sherpa/Romeo ou Héloïse impose une durée supérieure.

    Et c’est valable pour tout article publié à partir du 9 octobre (publication date, available online, first online, etc.). A noter que, à ce jour, la loi n’est pas rétroactive.

    - Loi porté par Axelle Lemaire « Lorsqu’un écrit scientifique issu d’une activité de recherche financée au moins pour moitié par des dotations de l’État, des collectivités territoriales ou des établissements publics, par des subventions d’agences de financement nationales ou par des fonds de l’Union européenne est publié dans un périodique paraissant au moins une fois par an, son auteur dispose, même après avoir accordé des droits exclusifs à un éditeur, du droit de mettre à disposition gratuitement dans un format ouvert, par voie numérique, sous réserve de l’accord des éventuels coauteurs, la version finale de son manuscrit acceptée pour publication, dès lors que l’éditeur met lui-même celle-ci gratuitement à disposition par voie numérique ou, à défaut, à l’expiration d’un délai courant à compter de la date de la première publication. Ce délai est au maximum de six mois pour une publication dans le domaine des sciences, de la technique et de la médecine et de douze mois dans celui des sciences humaines et sociales. »

  • Creative Commons propose des contrats-type ou licences pour la mise à disposition d’œuvres en ligne. Inspirés par les licences libres, les mouvements open source et open access

    Les licences Creative Commons sont fondées sur le droit d’auteur. Alors que le régime du droit d’auteur classique vous incite à garder l’exclusivité sur la totalité de vos droits (« tous droits réservés »), ces licences vous encouragent à n’en conserver qu’une partie (« certains droits réservés »), ces licences facilitent l’utilisation d’œuvres (textes, photos, musique, sites web, etc).

    On ne peut pas retirer l’effet de la licence CC sur les exemplaires de œuvres qui circulent ou auront déjà été distribuées, y compris dans des adaptations ou des collections qui incluent l’oeuvre.
  • -Le protocole OAI-PMH (Open Archives Initiative - Protocol for Metadata Harvesting) est un moyen d'échanger sur Internet des métadonnées entre plusieurs institutions, afin de multiplier les accès aux documents numériques.
    Il permet :
    d'accroître la visibilité des collections numériques sur Internet,
    de reconstituer virtuellement des corpus à partir de ressources accessibles sur différents sites,
    d'alimenter des portails thématiques.

    -Le DOAJ repose sur une communauté d’acteurs (éditeurs, profesionnels de l’IST, chercheurs), repose sur un système de donations
    - Interface de programmation applicative (souvent désignée par le terme API pour application programming interface)
  • IdRef (Identifiants et Référentiels pour l’Enseignement Supérieur) est une application Web développée et maintenue par l’ABES, qui permet de :
    créer et enrichir les notices d'autorités à partir des outils de signalement collectif gérés par l'Abes (Sudoc, Calames, Star)
    Les identifiants IdRef sont uniques et pérennes, ils s'appuient sur le n° PPN à 9 chiffres de la notice Sudoc.
    PPN : Identifiant pérenne utilisé dans certaines bases informatisées (en France : Sudoc et IdRef).

    Activé pour Sudoc , Star , Step et Calames , IdRef a pour vocation d'interagir avec les autres applications documentaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Afin de développer les échanges entre les référentiels respectifs des institutions partenaires, l'Abes travaille en étroite collaboration avec :
    la Bibliothèque Nationale de France (BnF), gestionnaire du site data.bnf.fr
    le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD), gestionnaire de l'archive ouverte HAL
    ORCID
    Une notice d'autorité peut décrire un sujet, une personne, une collectivité, une famille, un nom de marque, un nom géographique ou le titre normalisé d'une œuvre. La notice d'autorité sert ainsi à identifier de manière univoque le(s) contributeur(s) et le(s) sujet(s) d'un document catalogué.

    RNSR : Il référence les structures de recherche publique, y compris associant recherche publique et recherche privée. Il est administré par le Ministère chargé de la recherche.

    AuréHAL :
    Les référentiels disponibles dans AURéHAL sont les suivants :
    les «formes» auteurs
    les structures de recherche
    les disciplines
    les revues
    les projets ANR
    les projets européens


  • Pour l’utilisateur final, il est possible de visionner la bibliographie signalée dans les catalogues et liée à la notice d'autorité (thèse, livres, articles, cours …), en consultant par exemple cette notice d'autorité également visible sur Theses.fr .
    Des données personnelles peuvent être présentes dans certaines notices d'autorités décrivant des contributeurs d'un document catalogué dans le Sudoc (date de naissance, forme de nom, nationalité par exemple). Si vous ne désirez pas voir exposées des données personnelles vous concernant, merci de contacter directement la bibliothèque ayant créé cette notice via le bouton Signaler une erreur. Ce formulaire enverra la demande au correspondant autorités de l'établissement concerné, qui devra vous répondre en mettant l'Abes en copie.
  • L’ISNI est un code international normalisé servant à identifier de manière univoque, sur le long terme et à l’échelle internationale, les personnes et les organismes. La BnF participe à la création et au maintien de cet identifiant et l’intègre dans ses propres données.
    Il permet d’identifier au niveau international les identités publiques des personnes ou des organismes impliqués dans la création, la production, la gestion et la distribution de contenus intellectuels et artistiques ou faisant l’objet de ces contenus. Les personnes identifiées peuvent être, par exemple, l’auteur, l’éditeur, le traducteur, l’illustrateur ou le sujet d’une œuvre. L’ISNI se révèle particulièrement utile pour différencier les homonymes.

    ORCID : Open Researcher and Contributor ID est structuré conformément à la norme ISNI et les deux organisations ont signé un accord pour asseoir et améliorer leur interopérabilité. Ainsi, ORCID utilise l'ISNI pour l'identification des institutions auxquelles les chercheurs sont affiliés.

    Sources : https://hal.archives-ouvertes.fr/cel-01314562/document
    http://www.inist.fr/?Glossaire

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