Et si le marketing était la solution? Entre vendre et se vendre, la différence n'est pas grande.
Les méthodes marketing sont largement utilisées en recherche d'emploi: CV, lettre de motivation, entretien, contact et identité numérique...
2. LE
MARKETING
AU
CŒUR
DE
MON
APPROCHE
EMPLOI
Ainsi,
après
bien
des
années,
je
me
retrouvais
chez
moi.
Kundera
DO
UT
DES 1
Pour
celui
qui
analyse
les
réalités
de
notre
monde
de
consommation,
la
notion
d’échange
est
sans
aucun
doute
le
concept
le
plus
difficile
à
appréhender.
Ce
principe
est
pourtant
depuis
toujours
la
base
du
troc
:
tu
me
donnes
quelque
chose,
et,
en
contre
partie,
je
te
donne
quelque
chose.
Le
client
paie
pour
recevoir
un
produit
;
L’avocat
cède
pour
obtenir
;
L’électeur
vote
pour
être
représenté
et
le
croyant
prie
pour
son
salut.
Cette
règle
de
rétrocession
s’adapte
à
chaque
échange
humain.
Les
éthologistes
nous
expliquent
qu’il
en
est
de
même
dans
le
règne
animal…
Le
recruteur
n’échappe
donc
pas
à
ce
principe.
Il
est
le
client
:
il
vous
achète.
Il
vous
acquiert
pour
son
entreprise.
La
question
sera
:
qu’attend
t-‐il
en
échange
?
Les
plus
naïfs
vous
persuadent
qu’il
s’agit
de
vos
compétences
et
de
votre
expérience.
Détrompez-‐vous,
c’est
bien
plus
complexe.
La
vérité
ici
se
niche
aux
confins
du
monde
du
travail,
de
celui
de
la
psychologie
et
du
marketing.
1
Cette
expression
latine
consacre
les
rapports
qui
lient
le
romain
à
ses
Dieux
:
«
je
t’offre
afin
que
tu
me
donnes
».
Ce
concept
a
régit
l’ensemble
des
règles
des
orateurs
et
des
commerçants
de
l’antiquité.
Plus
d’info
:
C.
Grotanelli,
Il
sacrificio,
Roma-‐Bari,
1999
3. À
95%
INSCONCIENT
Marketing
:
ces
9
lettres,
elles
seules,
font
vendre,
font
élire,
sauvent
ou
condamnent
;
elles
permettent
de
défendre
des
causes,
de
renverser
une
opinion
ou,
plus
simplement,
de
vous
fidéliser
à
votre
margarine
ou
à
votre
enseigne
«
préférée
».
Nous
sommes
tous
des
consommateurs
idéaux
:
persuadés
de
maîtriser
nos
achats,
nous
sommes
des
proies
faciles.
Faciles
à
convaincre,
facile
à
faire
passer
à
l’acte.
Nous
achetons
quotidiennement
sans
comprendre
le
pourquoi
de
nos
décisions.
Les
enjeux
sont
trop
importants
pour
laisser
le
hasard
ou,
pire,
le
libre
choix
influer
sur
elles.
Le
marketing
dispose
de
techniques
à
la
hauteur
de
ses
objectifs.
Les
méthodes
sont
devenues
de
redoutables
armes.
Elles
créent
le
désir
;
elles
installent
la
dépendance
et
cristallisent
la
fidélité
aux
marques.
L’usage
est
de
reconnaître
que
95%
de
nos
choix
d’achats
sont
inconscients.
Nous
ne
maîtrisons
que
5%.
Posez-‐vous
la
question
:
vous
est-‐il
possible
d’expliquer
votre
dernier
achat
sans
avoir
recours
à
des
affects2
?
J’aime,
je
préfère,
cela
me
plait,
cela
me
va,
j’adore,
c’est
tout
moi…
L’inconscient
se
loge
là
où
vous
l’attendez
le
moins
:
dans
votre
caddy.
2
Selon
Wikipedia
:
«
L'affect
correspond
à
tout
état
affectif,
pénible
ou
agréable,
vague
ou
qualifié,
qu'il
se
présente
sous
la
forme
d'une
décharge
massive
ou
d'un
état
général.
L'affect
désigne
donc
un
ensemble
de
mécanismes
psychologique
qui
influencent
le
comportement.
On
l'oppose
souvent
à
l'intellect.
»
4. CHÔMEUR
PACKAGING
Tel
le
client
perdu
dans
un
rayon
des
yaourts,
le
recruteur
est
également
dans
un
processus
de
choix.
Les
mécanismes
sont
identiques
:
le
client
juge
son
produit,
évalue
son
prix
et
l’achète.
Pour
le
recruteur,
«
c’est
tout
pareil
».
Nous
retrouvons
chez
lui
les
mêmes
comportements
d’acheteur.
Ils
régissent
sa
prise
de
décision
(Ce
sera
ce
candidat),
ainsi
que
les
processus
qui
lui
permettent
d’effectuer
la
balance
entre
la
qualité
subjective
du
candidat
et
son
prix
(vous
êtes
trop
cher),
et
son
passage
à
l’achat
(veuillez
vous
adressez
aux
RH
pour
votre
contrat).
Cet
ouvrage
tentera
de
répondre
pratiquement
à
ces
questions
:
Qu’attend
le
recruteur
?
Qu’a-‐t-‐il
à
acheter
?
Qu’avez-‐vous
à
«
marchander
»
?
Quel
produit
?
A
quel
prix
et
qu’attendez-‐
vous
en
échange
?
Nous
allons
reprendre
ce
que
les
méthodes
de
marketing
et
de
publicité
ont
de
plus
efficaces.
Elles
ont
été
adaptées
à
la
recherche
d’emploi.
Vous
allez
devoir
accepter
d’être
un
produit
pesé,
emballé,
présenté
et
vendu.
Trop
de
candidats
ne
sont
pas
à
la
hauteur
d’eux-‐mêmes
:
mauvais
CV,
piètre
lettre
de
motivation,
stressés
au
téléphone,
et
inexistants
en
entretien
d’embauche.
Ce
livre
a
un
objectif
:
que
vous
soyez
aussi
bon
à
l’extérieur
que
vous
l’êtes
à
l’intérieur.
Que
serait
Nutella
sans
son
emballage
et
son
marketing
?
Rien.
5. Un
produit
non
acheté,
n’est
pas
un
produit.
Une
marque
qui
n’est
pas
connue
n’est
pas
une
marque.
Un
chômeur
qui
n’est
pas
engagé
n’est
pas
un
travailleur.
DE
MAUVAIS
CODES
La
recherche
d’emploi
n’est
pas
l’emploi.
Il
faut
dissocier
ces
deux
étapes
et
surtout
ne
pas
les
confondre
:
les
objectifs
sont
différents
et
les
codes
distincts,
l’approche
doit
donc
également
différer.
Il
faut
des
méthodes
spécifiques
pour
trouver
un
emploi.
Celles-‐
ci
divergent
de
ce
que
vous
avez
connus
sur
vos
précédents
lieux
de
travail.
Trop
de
demandeurs
d’emploi
sont
encore
de
gentils
ingénus.
Ils
confondent
efficience
professionnelle
(quand
vous
travaillez
pour
une
firme),
et
efficacité
dans
leur
recherche
d’emploi
(quand
vous
voulez
vous
faire
engager
dans
cette
même
firme).
Cette
efficacité
est
brutale3
:
soit
vous
êtes
engagé,
soit
non.
Ils
racontent
de
trop,
ou
disent
trop
peu
;
ils
comptent
sur
leur
diplôme,
leur
années
d’expériences
ou
leurs
compétences
techniques…
Alors
qu’ils
devraient
être,
à
l’instar
de
Nike
ou
de
L’Oréal,
dans
la
séduction.
En
entretien,
nous
rencontrons
également
beaucoup
de
«
candidats
familiaux
».
Ceux-‐ci
se
présentent
tel
qu’ils
sont.
Ils
mettent
en
avant
leur
honnêteté,
expliquent
leurs
limites,
et
leurs
faiblesses.
3
La
compétition
à
l’emploi
est
dite
booléenne
:
il
n’y
a
pas
d’échelle
d’évaluation.
C’est
un
«
oui
»
ou
rien.
6. Ces
candidats
sont
rejetés.
Le
recruteur
ne
retient
que
les
défauts,
les
risques…
Il
préfère
le
candidat
qui
le
rassure.
Ces
«
candidats
familiaux
»
sont,
de
plus,
souvent
mal
habillés,
ont
une
mauvaise
élocution
en
entretien,
«
ce
n’est
pas
ça
qui
est
important
»,
et
n’arrivent
pas
expliquer
leur
plus-‐value,
«
c’est
écrit
dans
mon
CV
».
Qui
achèterait
une
lessive
dans
un
emballage
«
année
70
»,
lessive
qui
de
plus
vous
expliquerait
que
pour
le
noir
elle
n’est
pas
idéale,
et
qu’au
dessus
de
60°
les
couleurs
passent.
Les
codes
qui
régissent
la
recherche
d’emploi
ne
sont
pas
des
valeurs
:
il
n’y
a
ici
ni
éthique,
ni
morale.
Juste
du
profit
et
des
risques.
Ces
profits
et
ces
risques
doivent
être
partagés.
L’entreprise
et
le
candidat
doivent
chacun
être
gagnant
et
nécessairement
accepter
les
risques,
risques
liés
à
son
engagement
pour
le
demandeur
d’emploi,
et
risques
associés
à
ce
recrutement
pour
l’entreprise.
AVANTAGE
ET
POINT
GAGNANT
Nous
sommes
encore
beaucoup
à
croire
que
les
recruteurs
sont
formés.
Il
n’en
est
rien.
La
majorité
fonctionne
de
manière
intuitive.
Ils
se
fient
à
leurs
expériences,
leur
bon
sens,
leur
connaissance
de
leur
entreprise…
Ils
sont,
tout
compte
fait,
pareils
à
nous
quand
nous
passons
les
barrières
d’entrée
de
notre
supermarché…
des
consommateurs
idéaux.
7. En
entretien
d’embauche,
vous
n’êtes
ni
en
famille,
ni
chez
le
psy,
ni
même
en
entreprise,
vous
êtes
au
mieux
en
entretien
de
vente.
Mais
…
L’idéal
serait
d’accepter
que
vous
êtes
en
tête
de
banc.
Ceci
admis,
toutes
les
techniques
s’offrent
à
vous.
Le
marketing
regorge
d’instruments,
d’astuces
et
de
méthodes.
Il
ne
reste
qu’à
les
utiliser.
Votre
avantage
:
être
mieux
formé
que
le
recruteur.
Votre
point
gagnant
:
être
engagé
dans
l’entreprise
qui
vous
convient,
se
retrouver
enfin
chez
vous.
L’EXEMPLE
À
NE
PAS
SUIVRE
IVAN
L.
s’est
inscrit
à
une
formation
CV.
Il
se
tient
en
retrait.
Après
une
matinée,
il
avoue
n’avoir
rien
compris.
L’important
n’est
pas
la
forme
du
CV
mais
son
contenu.
Nous
lui
expliquons
que
le
contenu
doit
pouvoir
être
lu
et
compris.
Il
doit
donc
être
bien
structuré.
De
plus,
son
CV
le
représente
également
:
si
son
curriculum
est
professionnel,
le
recruteur
se
construira
une
image
professionnelle
de
lui.
Il
se
lève,
un
instant
d’hésitation
puis
il
pose
les
deux
mains
sur
la
table
et
se
penche
en
avant.
Cette
position,
il
a
du
souvent
l’utiliser
en
réunion
pour
imposer
ses
idées.
Mais
elle
donne
à
l’assurance
de
l’ingénieur
une
toute
autre
signification
:
elle
exprime
de
l’agressivité.
Calmement,
il
nous
dit
alors
:
«j’ai
jamais
eu
de
CV,
pourquoi
en
aurais-‐je
un
aujourd’hui.
J’ai
mon
diplôme.
Je
suis
Ingénieur
».
8. A
RETENIR
• Les
candidats
restent
peu
préparés
à
leurs
démarches.
• La
recherche
d’emploi
nécessite
des
méthodes
adaptées.
• Le
marketing
et
la
vente
disposent
de
ces
outils.
• Le
recruteur
est
peu
formé
à
ce
type
d’approche
:
l’avantage
est
d’autant
plus
important
pour
le
candidat.
AVANT
DE
CLORE
CE
CHAPITRE
:
MON
SECRET
L’amitié,
c’est
ce
qui
reste
quand
vous
avez
le
dos
tourné.
Ne
jamais
sous
estimer
vos
adversaires
:
ne
parler
pas
trop
de
vos
opportunités
ou
des
postes
que
vous
briguez,
choisissez
bien
vos
alliés,
et
méfiez-‐vous
toujours
de
ces
amis
qui
vous
soutiennent,
vous
plaignent
ou
vous
flattent.
En
commerce,
comme
en
recherche
d’emploi,
il
est
bon
de
cultiver
une
certaine
méfiance.
9. LA
FICHE
TECHNIQUE
DE
VENTE:
CONNAÎTRE
&
SE
CONNAÎTRE
Savoir
se
vendre
nécessite
de
se
connaître.
Tous
vous
le
disent.
C’est
pourquoi
les
spécialistes
du
marché
de
l’emploi
aiment
à
vous
aiguiller
vers
des
bilans
de
compétence,
ou
des
séminaires
de
plan
professionnel.
Un
bilan
bien
effectué
doit
aiguiller
le
candidat
vers
un
projet.
Exprimer
celui-‐ci
doit
pouvoir
se
résumer
en
3
clefs
concrètes
:
1. Le
secteur
dans
lequel
vous
désirez
travailler
;
2. Le
poste
ou
la
fonction
que
vous
visez
;
3. Le
statut
sous
lequel
vous
souhaiteriez
être
engagé
(ou
«
vous
réaliser
»
en
tant
qu’indépendant).
Ceci
est
la
base
de
toute
recherche
d’emploi
et
malheureusement
la
plupart
des
candidats
(même
ceux
qui
sortent
de
ces
bilans
et
autres
séminaires
d’orientations)
ne
savent
pas
répondre
à
ces
3
questions.
Savoir
se
vendre
impose
également
de
connaître
ses
clients.
On
vous
l’explique
régulièrement
:
documentez-‐vous
sur
l’entreprise,
son
histoire,
ses
marchés,
ses
produits
et
ses
concurrents.
Vous
pouvez
faire
mieux
:
comme
l’entreprise
connaît
généralement
son
présent
et
son
passé,
étonnez
le
recruteur
en
engageant
la
discussion
sur
son
futur.
Quel
avenir
pour
ses
produits,
ses
marchés
et
ses
clients
?
Renseignez-‐vous
donc
également
sur
ses
objectifs,
sa
stratégie
et
l’évolution
des
marchés
qu’elle
vise.
10. Ceci
s’applique
autant
pour
des
professions
tertiaires
que
pour
des
professions
moins
qualifiées.
Le
soudeur
pourra
commenter
les
nouvelles
techniques
de
soudure,
ou
le
boulanger
expliquer
la
concurrence
des
grandes
enseignes
et
de
la
manière
d’y
faire
face.
Cependant
pour
les
professions
à
valeur
ajoutée,
il
convient
de
distinguer
4
niveaux
distincts
:
la
stratégie,
la
prospective,
le
militantisme
et
la
réactivité.
1. La
stratégie
désigne
la
volonté
de
l’entreprise
d’atteindre
des
objectifs
qu’elle
s’est
fixés
et
de
se
doter
des
moyens
nécessaires
à
ceux-‐ci.
2. La
prospective
analyse
les
évolutions
du
marché
à
3,
5
ou
10
ans.
Le
but
est
de
préparer
l’entreprise
à
ces
mutations.
3. Le
militantisme
est
l’acte
par
lequel
une
association,
une
ONG
mais
également
une
entreprise
refuse
une
réalité
sociale.
Elle
se
fixe
des
objectifs
et
se
dote
des
moyens
nécessaires
pour
les
atteindre.
4. La
réactivité
est
un
processus
court
terme
qui
oblige
l’entreprise
à
réagir
à
une
modification
brusque
de
son
marché
ou
de
sa
clientèle.
11. LA
FICHE
MARKETING
:
ENGENDRER
L’ATTACHEMENT
Ne
jamais
dire
merci
au
recruteur,
ni
plus
tard
à
l’entreprise.
Comme
nous
projetons
des
comportements
et
des
émotions
humaines
sur
notre
chat
ou
notre
hamster,
nous
reproduisons
ce
processus
sur
l’entreprise.
L’entreprise
n’est
pas
une
personne.
Elle
n’a
pas
de
sentiment,
ni
d’émotion,
encore
moins
d’empathie.
Nous
avons
tous
ce
défaut
qui
nous
rend
dépendant
de
nos
employeurs.
Nous
sommes
liés
affectivement
aux
sociétés
qui
nous
emploient.
En
marketing,
CHETOCHINE4
a
formalisé
cette
tendance
à
investir
les
émotions.
Il
explique
comment
l’attachement,
le
plaisir
et
l’anxiété
permettent
de
lier
durablement
le
consommateur
à
son
produit.
C’est
le
même
procédé
qui
est
de
façon
inconsciente
mise
en
œuvre
par
l’entreprise
pour
aliéner
ses
employés.
Ainsi
la
majorité
des
personnes
qui
perdent
leur
emploi
traversent
une
phase
dépressive…
comme
si
elles
avaient
perdu
une
personne
ou
un
objet
auquel
elles
étaient
attachées.
4
CHETOCHINE,
Le
marketing
des
émotions,
Eyrolles,
2008
12. Anxiété
Plaisir
Attachement
Figure
1
:
le
triangle
de
Chetochine
Légende
:
c’est
parce
que
les
émotions
nous
touchent
là
où
nous
ne
possédons
pas
de
défense
qu’elles
sont
efficaces
en
vente.
Comment,
en
recrutement,
utiliser
le
triangle
de
Chetochine
à
votre
avantage
?
Comment
persuader
votre
patron
qu’il
ne
peut
se
passer
de
vous
?
Comment
lier
affectivement
l’entreprise
à
votre
personne
?
Nous
reprenons
ici
la
méthode
UTI.
Cette
technique
vise
à
renforcer
les
liens
entre
l’acheteur
et
le
produit
en
jouant
sur
3
tableaux
:
l’angoisse
de
morcellement,
la
recherche
de
maîtrise
et
le
sentiment
de
puissance.
Le
produit
(ou
la
marque)
joue
le
rôle
de
catalyseur
:
il
offre
au
client
ce
qu’il
recherche
inconsciemment.
Il
est
de
même
pour
vous
en
tant
que
candidat
:
vous
devez
rassurer
le
recruteur,
lui
donner
l’impression
qu’il
vous
maîtrise
et
que
votre
plus-‐value
renforce
-‐
l’entreprise
:
celle-‐ci
ne
peut
-‐
se
passer
de
vous.
13. En
pratique
:
1. Unifier
le
moi
qui
achète
:
l’entreprise
doit
être
persuadée
que
vos
compétences
ou
(plus
généralement)
votre
personnalité
vont
unifier
ses
équipes
ou
donner
corps
à
sa
stratégie.
En
pratique
:
• Présenter
vous
comme
la
personne
qui
comprend
toutes
les
parties
de
l’entreprise
;
• Valoriser
le
rôle
de
chacun
;
• Insister
sur
vos
capacités
de
communicant
:
vous
pouvez
parler
à
tous
et
établir
des
liens
entre
services
ou
entre
professions.
2. Totaliser
le
moi
qui
achète
:
l’entreprise
doit
pouvoir
se
retrouver,
se
projeter
dans
le
candidat
idéal.
Il
doit
rassembler
à
lui
seul
toutes
les
caractéristiques
de
son
employeur.
En
pratique
:
• Connaître
l’histoire
de
la
firme
et
de
ses
produits
;
• Avoir
une
vision
stratégique
à
moyen
terme
et
une
analyse
prospective
à
long
terme
;
• Connaître
la
culture
de
l’entreprise,
y
adhérer
et
la
personnaliser
?l’intégrer
?;
• Avoir
une
connaissance
quasi
exhaustive
de
son
fonctionnement
et
de
son
«
knowledge
management
».
3. Intensifier
le
moi
qui
achète
:
le
candidat
doit
persuader
le
recruteur
que
son
engagement
va
renforcer
14. l’entreprise.
Elle
sera
plus
forte,
meilleure,
plus
compétitive
ou
plus
efficace.
En
pratique
:
• Mettre
en
avant
vos
forces
et
transformer
vos
faiblesses
en
qualités
:
«
stressé
»
deviendra
«
dynamique
»,
«
maniaque
»
sera
«
organisé
»
et
«
agressif
»
se
transformera
en
«
décidé
»
;
• Identifier
les
faiblesses
organisationnelles
de
l’entreprise
:
vos
compétences
interpersonnelles
doivent
y
apporter
une
réponse
;
• Persuader
le
recruteur
que
vous
êtes
(ou
apportez)
la
solution
sans
le
lui
dire
:
cette
vérité
doit
lui
apparaître
comme
une
évidence
et
non
comme
de
la
vanité.
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d’info?
http://livre.fnac.com/a2827715/Francois-‐Meuleman-‐Se-‐
vendre-‐efficacement