2. 2
L’environnement
économique est demeuré
robuste en 2018…
◆ Poursuite de la phase de croissance économique
◆ Dans le monde, dans la zone euro, en Belgique
... mais la conjoncture s’est
détériorée à la fin de l’année
3. Croissance de l’activité dans les principales zones
économiques
(PIB en volume, pourcentages de variation annuelle)
3Sources: ECB, Eurostat, IMF.
2016 2017 2018 e
Économies avancées 1,7 2,4 2,3
dont:
États-Unis 1,6 2,2 2,9
Japon 1,0 1,9 0,9
Zone euro 2,0 2,4 1,9
Royaume-Uni 1,8 1,8 1,4
Économies émergentes 4,4 4,7 4,6
dont:
Chine 6,7 6,9 6,6
Inde 7,1 6,7 7,3
Monde 3,3 3,8 3,7
p.m. Commerce mondial 2,2 5,3 4,0
4. Dans la zone euro, la phase d’expansion s’est poursuivie
grâce à une demande intérieure robuste
4
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
2013 2014 2015 2016 2017 2018
Consommation privée Consommation publique
Formation brute de capital fixe Variation des stocks
Exportations nettes PIB
Sources: BCE, CE.
Contribution à la croissance du PIB de la zone euro
(points de pourcentage)
5. La conjoncture s’est affaiblie à la fin de l’année
Confiance des chefs d’entreprises
(indicateurs PMI)
PIB trimestriel
(pourcentages de variation annuelle)
-2
0
2
4
6
8
10
40
45
50
55
60
65
5
Sources: BCE, CE, Institute for Supply Management, Markit Economics.
6. Normaliser la politique monétaire dans la zone euro
de manière très progressive dans un contexte d’incertitudes
croissantes autour de l’économie mondiale
6
7. Les salaires augmentent, mais le soutien de la politique
monétaire reste nécessaire pour atteindre l’objectif d’inflation
7
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
Inflation totale
Inflation sous-jacente (hors énergie et produits alimentaires)
Mars 2018
Décembre 2018
Projections d’inflation
de l’Eurosystème
Source: BCE.
Inflation dans la zone euro
(pourcentages)
9. -60
-40
-20
0
20
40
60
80
100
120
Avant le Conseil de juin 2018
Fin janvier 2019
Taux de la facilité de dépôt
Taux du marché monétaire au jour le jour (Eonia)
Trajectoire
anticipée pour le
taux au jour le jour
Le rythme de la normalisation dépend des perspectives
économiques
Source: BCE. 9
Taux d’intérêt réalisés et anticipés
(points de base)
10. En Belgique aussi, la reprise économique s’est poursuivie
en 2018
10
PIB en volume
(pourcentages de variation annuelle)
Sources: Eurostat, ICN, BNB.
-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Belgique Trois pays voisins Zone euro
1,7 1,41,5Croissance annuelle du PIB en Belgique:
11. Principaux résultats économiques pour la Belgique
(pourcentages de variation, sauf mention contraire)
11
Sources: ICN, ONSS, SPF ETCS, BNB
1 Hors opérations spécifiques.
2 Pourcentages de la population active.
3 Pourcentages du PIB
2015 2016 2017 2018 e
PIB en volume 1,7 1,5 1,7 1,4
dont:
Consommation privé 0,9 1,7 1,1 0,8
Investissements des entreprises1
3,6 5,4 5,5 2,3
Exportations 3,5 7,6 5,0 3,5
Imporatations 3,4 8,5 4, 3 2,8
Inflation 0,6 1,8 2,2 2,3
Emploi 0,9 1,3 1,4 1,2
Taux de chômage harmonisé2
8,6 7,9 7,1 6,0
Solde des opérations courantes avec le reste du monde3
-1,0 -0,6 0,7 0,1
12. 25 000
14 000
-19 000 -26 000 -28 000
-30 000
Chômage
La croissance économique s’est accompagnée de nombreuses
créations d’emplois en Belgique, soutenues par les politiques
de ces dernières années
-15 000
20 000
41 000
59 000 65 000 59 000
Sources: ICN, ONEM, BNB.
9 000
33 000
21 000
33 000 37 000 28 000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 e
Emploi
Population active
12
Un élargissement de
l’offre de travail peut
s’accompagner d’une
baisse du chômage
13. 13
Nouvelles embauches¹: caractéristiques des emplois
(pourcentages du total correspondant)
Embauches Emploi total
20182 2014 2008 2017 2008
Type de contrat
Permanent 54 60 66 90 92
Temporaire 46 40 34 10 8
Temps de travail3
Temps plein 69 73 76 75 78
Temps partiel 31 27 24 25 22
Source: Statbel.
¹ Emplois occupés depuis moins de douze mois.
² Moyenne des trois premiers trimestres.
³ Salariés et indépendants.
14. Les salaires bruts dans le secteur privé ont davantage
progressé
(pourcentages de variation par rapport à l'année précédente)
14Sources: ICN, ONSS, SPF ETCS, BNB
2014 2015 2016 2017 2018 e
Salaires horaires bruts 1,3 0,3 1,3 1,7 2,3
Adaptations conventionelles réelles 0,0 0,0 0,0 0,2 0,4
Indexations 0,8 0,1 0,5 1,6 1,7
Glissement des salaires 0,5 0,2 0,7 -0,1 0,2
Cotisations patronales -0,1 -0,1 -1,5 -0,4 -0,6
Coûts salariaux horaires 1,1 0,2 -0,2 1,4 1,7
15. 15
Ralentissement de la consommation privée
Sources: ICN, BNB.
¹ Soldes des réponses à l’enquête mensuelle agrégés en données trimestrielles. Données corrigées des effets de calendrier.
-30
-20
-10
0
10
20
-2
-1
0
1
2
3
4
5
Consommation privée (échelle de gauche)
Indicateur de la confiance des consommateurs (échelle de droite)¹
Consommation privée et confiance de consommateurs
(données trimestrielles en volume; pourcentages de variation par rapport à l’année précédente, sauf mention contraire)
16. 16
Les parts de marché sont restées quasiment stables1, 2
(pourcentages de variation annuelle, données en volume corrigées des variations saisonnières et des effets de calendrier)
-4
-2
0
2
4
6
8
10
12
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 e
Exportations de biens et de services Importations de biens et de services
Parts de marché Marchés à l’exportation de la Belgique
Sources : BCE, ICN.
1 Marchés à l’exportation calculés sur la base des dernières estimations disponibles de la demande d’importationsdes partenaires commerciaux.
2 Hors effet de la réorganisation des activités d’une entreprise du secteur pharmaceutique durant les années 2016 et 2017.
17. L’assainissement des finances publiques de la Belgique ne
s’est pas poursuivi en 2018
(pourcentages du PIB)
17Sources: ICN, BNB
2015 2016 2017 2018 e
Recettes (a) 51,3 50,6 51,3 51,6
Dépenses, hors charges d’intérêts (b) 50,7 50,2 49,7 50,0
Charges d’intérêts (c) 3,0 2,8 2,5 2,3
Solde de financement (= a – b – c) -2,5 -2,4 -0,9 -0,7
p.m. Solde de financement structurel -2,3 -2,3 -1,3 -1,5
18. La dette publique ne reflue que lentement, tandis que son
niveau demeure élevé
(pourcentages du PIB)
18
50
60
70
80
90
100
110
120
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
2018e
Belgique Zone euro
Sources: CE, BNB.
19. L’économie est confrontée à des freins croissants
◆ Foyers extérieurs d’incertitudes
◆ Freins sur le potentiel de croissance
19
20. Risques dans l'économie
mondiale : politique budgétaire
et commerciale aux États-Unis
Source: Peterson Institute for International Economics.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
Machines à laver et panneaux solaires
Acier et aluminium
Chine
Automobile - Menace
Chine - Menace
Mesures de rétorsion 20
Tarifs douaniers américains, menaces et mesures de rétorsion
en 2018 (milliards de dollars des États-Unis)
21. Risques en Europe:
Brexit
Source: Bisciari P. (2019), A survey of the long-term impact of Brexit on the UK and on the EU27 economies, NBB, Working Paper 366.
21
Coûts économiques à long terme en
cas de brexit «dur»
(perte médiane sur la base de sept études;
déviation par rapport à un scénario selon lequel le
Royaume-Uni reste dans l’UE)
25. … et la vigilance
reste de mise
face aux
nouveaux risques
◆ Endettement du secteur privé
◆ Cybersécurité
◆ FinTech
◆ Incidence du changement
climatique et de la transition
énergétique
◆ Blanchiment de capitaux
25
26. En 2018, l’économie belge a été confrontée de manière
croissante à des facteurs de frein
26
Difficultés de
recrutement
pour les
entreprises
Gains de
productivité
limités
Carences des
infrastructures et
transition
énergétique
Vieillissement de la
population
Technologie -
Numérique
Changement
climatique
27. Une appréciation quantitative et qualitative de l’offre de
travail entraînera une capacité de production accrue et
une plus grande cohésion sociale
27
28. Frein sur le marché du travail: tensions dans le recrutement
Importance croissante des emplois vacants par rapport aux emplois disponibles
(Taux de vacance d’emploi, pourcentages)
28
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Belgique Union européenne Flandre Wallonie Bruxelles
Source:s Eurostat, ONEM.
29. Un taux de chômage variable selon les régions et un taux d’inactivité
élevé de manière générale en Belgique
(pourcentages de la population âgée de 15 à 64 ans, sauf mention contraire)
Taux de chômage1
29
Taux d’inactivité
15
20
25
30
35
40
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
0
5
10
15
20
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
Belgique Bruxelles Flandre Wallonie UE p.m.: Suède
UE
SE
Source: Eurostat.
1 Pourcentages de la population active.
BXL
BXL
WAL
WAL
UE
SE
BE
BE
VLA
VLA
30. Stimuler l’orientation des études vers les filières porteuses et
la participation à la formation continue
Diplômés du supérieur dans les filières
porteuses1
(pourcentages des diplômés du supérieur âgés
de 30 à 34 ans, 2017)
30
Participation à l’éducation et à la formation
(pourcentages des personnes âgées de 25 à 64 ans, au
cours des quatre dernières semaines)
0
5
10
15
20
25
30
35
DE
FI
SE
FR
DK
BE
NL
BRU
VLA
WAL
Hommes Femmes
0
5
10
15
20
25
30
35
SE
FI
DK
NL
FR
BE
DE
BRU
VLA
WAL
2017 2000
Source: Eurostat (EFT, microdonnées).
1 Formation en sciences, en mathématiques, en statistiques, en TIC, en ingénierie, en industrie et en construction.
31. Entreprises - augmenter la productivité:
une question d’innovation et de mobilité des ressources
31
32. Des gains de productivité limités
Croissance de la productivité totale des facteurs
(pourcentages de variation annuelle, données lissées)
32
-1,5
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
2014
2016
Belgique UE États-Unis
Source: Conference Board.
33. La recherche et l’innovation sont des atouts, mais leur
diffusion reste trop limitée
Forces Faiblesses
Pénurie de diplômés
techniques/scientifiques
Diffusion limitée à
l’ensemble des
entreprises
Dépôts de brevets
internationaux modestes
Commercialisation
limitée de nouveaux
produits
Dépenses en R&D
Attractivité des pôles de
recherche
Partenariats
public-privé/
PME-Universités
Qualité du système
universitaire
33
34. Technologie numérique, faibles gains de productivité et
fortes créations d’emplois: un paradoxe?
Certains emplois disparaîtront, d’autres se
développeront :
Le solde d’emplois peut être positif, à condition
d’armer les personnes de compétences leur
permettant de participer à la transition numérique
34
35. Les ressources ne se déplacent pas assez facilement des
activités moins productives vers les plus productives
Taux de création d’entreprises1
35
Taux de disparition d’entreprises2
0
2
4
6
8
10
12
Belgique Pays voisins Pays
nordiques
UE
2008 2016
0
2
4
6
8
10
12
Belgique Pays voisins Pays
nordiques
UE
Source: Eurostat.
1 Nombre de créations d’entreprises en t divisé par le nombre d’entreprises actives en t, en pourcentage.
2 Nombre de disparitions d’entreprises en t divisé par le nombre d’entreprises actives en t, en pourcentage.
37. Carences dans les infrastructures
◇ Saturation du transport néfaste à l’activité et à
l’attractivité du pays
◇ Révision et adaptation de l’offre de transport –
intermodalité
◇ Contenir la croissance de la demande de transport
37
◇ Répondre aux défaillances apparues dans
l’approvisionnement électrique
◇ Faire évoluer le système énergétique en adéquation
avec les objectifs de long terme
Nécessite la coordination de dispositions multiples relevant de
différents domaines et compétences
Mobilité Énergie
38. Sur le marché de
l’immobilier également,
des tensions se
manifestent
Prix de s te rrains e t coûts de construction
(indice s 19 73 = 10 0 )
38
0
250
500
750
1 000
1 250
1 500
1 750
2 000
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
Prix des terrains à bâtir Prix des logements Indicateur des coûts de construction
Prix des terrains et coûts de construction
(indices 1973 = 100)
Sources: ABEX, BNB
39. La promotion des investissements publics doit constituer
une priorité budgétaire
(pourcentages du PIB)
39
SE FI LU DK NL FR AT UK EA DE BE ES IT PT IE
-1
0
1
2
3
4
5
6
Formation brute de capital fixe Formation nette de capital fixe
p.m. Moyenne 2000-2007
Sources: CE, BNB.
40. Développer une vision
intégrée des questions
de mobilité, d’énergie,
d’occupation de l’espace
◆ Shift dans les dépenses publiques
◆ Mobilisation de l’épargne et de
l’expertise privées
◆ Incitants appropriés
◆ Coordination entre les domaines de
politiques et entre les niveaux de
pouvoir
40
41. Nous sommes en eau turbulente.
Notre vision doit déterminer notre orientation.
WAT E RFOT O T OE VOE GE N
41
42. Vers une économie dynamique et durable, au bénéfice de
tous
Capital humain
Dynamisme des
entreprises
Infrastructures et
transition
énergétique
Coordination à travers
les domaines de
politiques économiques
et entre les niveaux de
pouvoir pour un cadre
cohérent!
42
Finances
publiques