3. Net ralentissement dans
la zone euro
Résilience en Belgique
Croissance de l’économie mondiale
au plus bas depuis la crise
4. 5
Sources: BCE, CE, CPB.
Commerce international
(taux de croissance annuelle en volume)
L’activité et les échanges internationaux ont décéléré dans les
principales économies
PIB
(taux de croissance annuelle en volume)
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
Monde États-Unis Zone euro Chine
2017 2018 2019
-2
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
Monde États-Unis Zone euro Chine
5. 6Source: Refinitiv.
1 Sur la base des mentions dans la presse et sur internet.
Évolution de l’investissement
(moyenne mobile sur quatre trimestres, pourcentages de variation annuelle en
volume)
L’incertitude élevée a pesé sur les investissements …
Incertitude relative à la politique
commerciale américaine1
(Indice 2014 = 100)
0
500
1000
1500
2000
2500
0
1
2
3
4
5
6
7
2017 2018 2019
États-Unis Zone euro Chine
6. 7Source: Refinitiv.
1 Les indices PMI varient entre 0 et 100. Une valeur supérieure à 50 signale une hausse de la production, tandis qu’une valeur inférieure à 50 indique une baisse.
Taux de chômage
(pourcentages de la population active)
… et sur l’activité manufacturière, tandis que les services ont mieux
résisté et ont soutenu les marchés du travail
Indices PMI1 pour les économies avancées
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
0
2
4
6
8
10
12
14
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
2019
États-Unis Zone euroIndustrie Services
7. Net ralentissement dans
la zone euro
Résilience en Belgique
Croissance de l’économie mondiale
au plus bas depuis la crise
8. IT
DE
Zone euro
BE
FR
FI
AT
NL
EL
ES
PT
8
10
12
14
16
18
20
22
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
Croissance du PIB en 2019 (pourcentages de variation)
9
Sources: BCE, Eurostat, BNB.
Dans la zone euro, les pays où l’activité industrielle est intense ont
été les plus touchés
Part de l’industrie manufacturière dans le PIB
(pourcentages)
9. Net ralentissement dans
la zone euro
Résilience en Belgique
Croissance de l’économie mondiale
au plus bas depuis la crise
10. 11
En Belgique, la détérioration du contexte économique international a
affecté la confiance et le commerce extérieur
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
10
2015 2016 2017 2018 2019
Indicateur synthétique de conjoncture des entreprises
Indicateur de la confiance des consommateurs
Indicateurs de conjoncture
(soldes des réponses aux enquêtes de la Banque, données normalisées
par rapport à la moyenne sur la période 1995-2019)
0
1
2
3
4
5
6
2015 2016 2017 2018 2019 e
Exportations de biens et de services
Importations de biens et de services
Marchés à l'exportation de la Belgique
Sources: BCE, ICN, BNB.
1 Les données des exportations et des importations de la Belgique en 2016 et en 2017 ont été expurgées des effets de la réorganisation des activités d’une entreprise du secteur pharmaceutique.
Échanges extérieurs et marchés à
l'exportation de la Belgique¹
(pourcentages de variation annuelle, en volume)
11. 12
Sources: Eurostat, ICN, BNB.
En 2019, la croissance du PIB s’est affaiblie en Belgique, mais moins
que dans la zone euro
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
2014 2015 2016 2017 2018 2019
Belgique Zone euro Allemagne
Croissance en volume du PIB
(pourcentages de variation annuelle)
12. 0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
2015 2016 2017 2018 2019
Demande intérieure
2,0
1,5
2,0
1,5 1,4
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
2015 2016 2017 2018 2019
PIB
13Sources: ICN, BNB.
1 Hors opérations spécifiques.
La demande intérieure a été le principal moteur de la croissance en
Belgique
Évolution du PIB et de la demande
intérieure
(pourcentages de variation annuelle en volume)
Consommation privée
Dépenses publiques
Investissements des entreprises¹
Investissements en logements
1,5% 1,1%
1,8% 1,4%
1,0% 5,9%
3,9% 3,0%
(2018 2019)
13. 14
L’offre de logements s’est récemment élargie
Évolution de l’activité de construction et des
investissements en logements
(indices 2008 = 100)
Évolution des prix et de l’offre de
logements
(indices 1991 = 100)
Sources: ICN, Statbel, BNB.
1 Déflatés au moyen du déflateur de la consommation privée.
80
85
90
95
100
105
110
115
120
125
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Investissements en logements
Valeur ajoutée dans la branche de la construction
100
130
160
190
220
250
100
101
102
103
104
105
1991
1994
1997
2000
2003
2006
2009
2012
2015
2018
Nombre de logements par ménage
Prix immobiliers réels¹ (échelle de droite)
14. 15
Sources: ICN, BNB.
L’emploi a continué de croître fermement en 2019
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019e
Emploi PIB
Évolution de l’emploi et du PIB
(pourcentages de variation annuelle)
74 000
nouveaux
postes
15. 16
Sources: Eurostat, BNB.
Les réformes ont de l’effet:
le fonctionnement du marché du travail s’est amélioré
Taux de chômage
(pourcentages de la population active âgée de 15 à 64 ans)
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
1983
1985
1987
1989
1991
1993
1995
1997
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
2019e
Taux d’emploi
(pourcentages de la population âgée de 20 à 64 ans)
66
67
68
69
70
71
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019e
16. -1
0
1
2
3
2015 2016 2017 2018 2019 e
Salaires et traitements bruts
Revenu des indépendants et excédent brut d'exploitation
Revenus de la propriété (nets)
Transferts courants (nets)
dont: Éffet du tax shift
Revenu disponible en termes réels (pourcentages)
17
Sources: ICN, BNB.
L’augmentation du pouvoir d’achat a été la plus élevée
depuis plus de dix ans
Contributions à la croissance en termes
réels du revenu disponible des ménages
(points de pourcentage, sauf mention contraire)
dont: Effet du tax shift
◆ Progression soutenue de l’emploi
◆ Augmentation plus importante des salaires
(accords sectoriels)
◆ Allègement de la pression fiscale (tax shift)
◆ Diminution des prix de l’énergie en 2019
17. 18Sources: ICN, BNB.
1 Pourcentages de la population active.
2 Pourcentages du PIB.
Principaux résultats économiques pour la Belgique
(pourcentages de variation, sauf mention contraire)
2016 2017 2018 2019 e
PIB en volume 1,5 2,0 1,5 1,4
Inflation 1,8 2,2 2,3 1,2
Emploi 1,3 1,6 1,4 1,5
Taux de chômage harmonisé1 7,9 7,1 6,0 5,4
Solde des opérations courantes avec le reste
du monde2 0,6 1,2 -1,0 -1,4
18. Gros plan sur le soutien monétaire dans la
zone euro
20. Fonctionne-t-elle encore ?
Cette impulsion n’induit-elle pas
une prise de risques excessifs ?
Environnement de taux bas et
autres défis structurels pour
le secteur financier
Pourquoi une impulsion monétaire de cette
ampleur ?
21. 22
Sources: BCE, Eurostat,
Réalisations et prévisions d’inflation
(pourcentages)
Un train de nouvelles mesures monétaires en septembre, inspiré par
la faiblesse de l’inflation dans la zone euro
-1,0
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
Inflation totale Inflation sous-jacente Projections de l'Eurosystème de décembre 2019
22. 0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Marchés financiers Enquêtes
23
Sources: BCE, Bloomberg.
Attentes d’inflation à long terme dans la
zone euro
(pourcentages, taux annuel de croissance)
Pourquoi l’inflation est-elle demeurée faible en 2019 également ?
◆ C’est l’évolution de l’activité, de l’emploi et de la
demande qui soutient l’inflation
◆ La demande intérieure s’est montrée robuste,
en dépit des incertitudes planant sur
l’environnement international
◆ par la voie des retombées sur les attentes
d’inflation …
◆ … vers un « nouvel ordre » régi par une inflation
faible et… des taux bas ?
Le ralentissement de la croissance a pesé
sur la progression de l’inflation
La faiblesse de l’inflation peut devenir un
mécanisme auto-alimenté
23. 24
Taux réel d’équilibre (r*) en baisse à cause de facteurs structurels
◆ Taux réel d’équilibre (r*) reflet de l’équilibre entre offre et demande de fonds prêtables
◆ En baisse pendant les dernières décennies
Facteurs structurels poussant simultanément l’épargne à la hausse et l’investissement à la baisse
◇ Exemples: vieillissement des populations (Occident et Asie de l’Est); montée des incertitudes;
aversion pour le risque depuis la crise financière; inégalité croissante au niveau mondial, etc.
24. 25
En quoi est-ce un problème ?
Inflation, taux d’intérêt réel d’équilibre et marge de manœuvre
Taux d’intérêt réel d’équilibre (r*) plus élevé Taux d’intérêt réel d’équilibre (r*) plus faible
2%
1%
2%
1%
Inflation plus élevée Inflation plus faible Inflation plus élevée Inflation plus faible
◆Une inflation plus forte va entraîner le taux d’intérêt nominal à la hausse et dégager davantage de
marge pour des réductions de taux d’intérêt
◆L’environnement de taux d’intérêt faibles fait peser moins de risques sur la stabilité financière
◆La marge d’inflation est d’autant plus importante que le taux d’intérêt réel d’équilibre est faible
25. 26
La faiblesse du taux d’équilibre est l'un
des points de départ de l’évaluation de
la stratégie de politique monétaire
◆ Lancement en janvier 2020
◆ Dernière évaluation en date: 2003
◆ Formulation quantitative de la stabilité des prix
◆ Efficacité et effets secondaires potentiels des instruments
de politique monétaire
◆ Autres considérations: stabilité financière, emploi et
durabilité environnementale
◆ Modes de communication
◆ Approfondissement, ouverture et inclusion
◆ Consultation publique par la BNB
Quand?
Quoi?
Comment?
26. Fonctionne-t-elle encore ?
Cette impulsion n’induit-elle pas
une prise de risques excessifs ?
Environnement de taux bas et
autres défis structurels pour
le secteur financier
Pourquoi une impulsion monétaire de cette ampleur ?
27. 28
La baisse sensible des taux d’intérêt sur les prêts aux ménages et aux
entreprises a soutenu l’évolution du crédit dans la zone euro
Source: BCE.
1 Taux moyen sur les nouveaux crédits dont le taux a initialement été fixé pour une durée supérieure à dix ans.
2 Taux moyen sur les nouveaux crédits d’un montant compris entre 250 000 et 1 million d’euros et dont le taux a initialement été fixé pour une durée supérieure à dix ans.
Taux d’intérêt
(pourcentages)
Évolution du crédit au secteur privé
(pourcentages de variation)
0
1
2
3
4
5
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Taux sur les prêts hypothécaires aux ménages¹
Taux sur les prêts aux sociétés non financières²
-4
-3
-2
-1
0
1
2
3
4
5
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Croissance des crédits aux entreprises
Croissance des crédits hypothécaires
28. 29
Sources: ICN, BNB.
Les charges d’intérêts de la dette publique de la Belgique ont reculé
(pourcentages du PIB)
0
1
2
3
4
5
6
7
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019e
29. Fonctionne-t-elle encore ?
Cette impulsion n’induit-elle pas
une prise de risques excessifs ?
Environnement de taux bas et
autres défis structurels pour
le secteur financier
Pourquoi une impulsion monétaire de cette ampleur ?
30. -8
-6
-4
-2
0
2
4
6
8
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Ménages
Sociétés non financières
Écart crédit/PIB
31Source: BNB.
1 Différence entre le ratio crédit/PIB et sa tendance de long terme.
60
65
70
75
80
85
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Ratio crédit/PIB Tendance de long terme
L’accélération du cycle de crédit en Belgique requiert la constitution
préventive de coussins de fonds propres contracycliques
Ratio crédit/PIB
(crédit au secteur privé non financier, pourcentages du PIB)
Écart crédit/PIB1
(pourcentages du PIB)
31. 0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019H1
≤ 80%
]80%; 90%]
]90%; 100%]
]100%; 110%]
> 110%
32
Source: BNB.
Ratio loan-to-value (quotité)
(nouveaux crédits hypothécaires par année d’émission,
pourcentages du total)
Attentes prudentielles pour les nouveaux prêts
hypothécaires belges
De nouvelles attentes prudentielles visent une amélioration de la
qualité des prêts hypothécaires tout en maintenant l’accès au crédit
◆ Points de repère pour l’octroi de crédits
hypothécaires: seuils et marges de tolérance
◆ Quotité (LTV) et crédits présentant une combinaison
de risques spécifiques (poches de risque)
◆ Limites flexibles, visant à garantir l’accès aux
emprunteurs solvables:
◇ 35% des prêts aux primo-acquéreurs peuvent dépasser le
seuil de 90% de LTV
32. ◆ Politique monétaire –
conditions économiques et
financières pour l’ensemble de
la zone euro
◇ Ne peut souffrir de
différenciation entre les États ou
entre les segments du marché
financier
33
Politiques monétaire et macroprudentielle : un dosage schizophrène ?
◆ Il en va autrement pour la politique
macroprudentielle
◇ Elle peut endiguer les effets secondaires
de l’environnement de taux bas grâce à
des actions ciblées
◇ Elle permet à la politique monétaire de
se concentrer sur les effets
macroéconomiques de son impulsion
◇ Elle veille à la robustesse du secteur
financier de telle sorte que le canal de
transmission de la politique monétaire
reste intact
◆ Si les risques pesant sur la stabilité financière sont largement répandus, la
politique monétaire a bel et bien un rôle à jouer
◇ Rien n’indique que tel soit le cas
33. Fonctionne-t-elle encore ?
Cette impulsion n’induit-elle pas
une prise de risques excessifs ?
Environnement de taux bas et
autres défis structurels pour le
secteur financier
Pourquoi une impulsion monétaire de cette ampleur ?
34. 35
Sources: BCE, BNB.
ATBE
BG
CZ
DE
ES
FR
UK
EL
HU
IE
IT
LT
NL
PT
SE
UE
0
2
4
6
8
10
12
14
16
40 45 50 55 60 65 70 75 80
Ratio coûts/revenus
Profitabilité et coûts des banques
européennes
(2019T2, pourcentages)
Le secteur financier belge reste solide, mais l’environnement de taux
bas et d’autres évolutions structurelles posent des défis croissants
Défis structurels
◆ Environnement de taux bas
◆ Numérisation et BigTech
◆ Cybersécurité
◆ Incidence du changement climatique et de la
transition énergétique
◆ Blanchiment de capitaux
Rendement des
fonds propres
35. 2015
2016
2017
2018
2019T3
2015
2016
2017
2018
2019T3
0
2
4
6
8
10
12
14
16
50 55 60 65 70 75 80
Ratio coûts/revenus
Quatre plus grandes banques Banques (d'épargne) plus petites
36
Source: BNB.
Les caractéristiques propres aux banques jouent également un rôle
important en Belgique
Profitabilité du secteur bancaire belge
(pourcentages)
Rendement des
fonds propres
36. Se mettre en ordre de marche, pour que
l’économie de demain soit forte et durable
37. Des défis importants pour
les finances publiques
S’inscrire dans un contexte
changeant
Mobiliser les entreprises et le
capital humain
39. 40Sources: ICN, BNB.
1 Il s’agit des dépenses hors charges d’intérêts.
La situation des finances publiques belges s’est détériorée en 2019
(pourcentages du PIB)
2016 2017 2018 2019 e
Recettes (a) 50,7 51,2 51,4 50,3
Dépenses primaires1 (b) 50,4 49,6 50,0 50,1
Charges d’intérêts (c) 2,7 2,3 2,1 1,9
Solde de financement nominal (= a – b – c) -2,4 -0,7 -0,7 -1,7
p.m. Solde de financement structurel -2,4 -1,7 -1,8 -2,4
Dette publique 104,9 101,8 100,0 99,1
Le déficit budgétaire structurel
s’est creusé, s’éloignant encore
plus de l’équilibre
Avantage temporaire au niveau des
recettes de l’impôt des sociétés
41. AT
CY
EE
FI
FR
DE
EL
IE
IT
LV
LT
LU
MT
NLPT
SK SLES
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3 4 5 6
Dépenses
primaires
Investissements publics
-1
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019e
Transferts courants et en capital
Investissements
Subsides aux entreprises
Rémunérations et acquisitions
Prestations sociales
Total
42
Sources: CE, ICN, BNB.
Dépenses publiques primaires
(points de pourcentage du PIB potentiel, variation par rapport à 2000)
À l’inverse des autres dépenses primaires, les investissements publics
n’ont pas progressé et restent relativement faibles en Belgique
Dépenses publiques primaires et
investissements publics
(pourcentages du PIB, 2019)
42. Oui:
◆ Taux de référence des obligations à dix ans: 0,19 % en 2019
◆ Le poids des charges d’intérêts est revenu de 3,5 % du PIB en 2012
à 1,9 % en 2019
Mais (l’argent pas cher ne signifie pas de l’argent gratuit):
◆ Cette marge a déjà été utilisée
◇ Détérioration du solde primaire
◆ Le niveau de la dette reste élevé, ce qui rend les finances
publiques belges vulnérables
◇ En cas de ralentissement conjoncturel
◇ En cas de hausse des taux d’intérêt
- Les taux ne vont pas rester à leur niveau actuel indéfiniment
- La prime de risque pourrait, en cas de progrès insuffisants,
augmenter rapidement
43
Les taux d’intérêt bas n’offrent-ils pas de nouvelles marges de
manœuvre budgétaires ?
-1
0
1
2
3
4
5
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
Évolution du taux de marché à long terme
(OLO à dix ans)
43. Des défis importants pour les
finances publiques
S’inscrire dans un contexte
changeant
Mobiliser les entreprises et le
capital humain
44. ◆
◆
Tensions sur le commerce
international
Révolution numérique Vers une économie neutre
pour le climat
S’inscrire dans un contexte changeant
45
45. 46
Source: FMI.
1 Moyenne pondérée du contenu en valeur ajoutée de pays tiers dans les exportations d’un pays et de la valeur ajoutée
d’un pays incorporée dans les exportations de pays tiers, pourcentages du total des exportations brutes mondiales.
Les échanges internationaux se modifient en profondeur
◆ …des nouvelles technologies sur les
chaînes de production …
◆ La mondialisation marque le pas ◆ Influence des tensions commerciales …
◆ … et des contraintes environnementales
30
32
34
36
38
40
42
44
46
48
50
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Participation moyenne à la chaîne de valeur mondiale¹
47. Vers une économie neutre pour le climat
◆ Les pays de l’Union européenne se sont engagés à la
neutralité climatique en 2050
◆ Cela nécessite une adaptation majeure des modes de
production et de consommation
◇ Renoncer à terme à l’utilisation des énergies
fossiles
◆ Il convient d’opérer la transition de
manière efficace
◇ Maîtriser les hausses de coûts
◇ Minimiser l’incidence sur
le potentiel de production
◇ Tenir compte de la
dimension sociale
48. 0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
2010 2018 2010 2018 2010 2018 2010 2018 2010 2018 2010 2018 2010 2018
Bio-énergie Géothermie Hydro Solaire photo-
voltaïque
Énergie solaire
concentrée
Éolien offshore Éolien onshore
5ᵉ-95ᵉ percentiles Coût moyen
Zone de coût des carburants fossiles
49
Source: IRENA.
Un facteur positif: les filières bas carbone sont de plus en plus
compétitives
Mais problème d’intermittence de la production
Coût moyen de production d’électricité
(dollars par kWh)
-17% +50% +27%
-77%
-46%
-20%
-34%
49. Comment réussir une transition difficile ?
◆ Rôle de pilotage des pouvoirs publics dans
un contexte technologique incertain
◇ Cadre réglementaire stable et prévisible
(sinon risque d’actifs échoués)
◇ Approche cohérente
(fiscalité, subsides, normes, …)
◆ Encourager les comportements qui
favorisent la durabilité
50. Des défis importants pour les
finances publiques
S’inscrire dans un contexte
changeant
Mobiliser les entreprises et
le capital humain
51. ◆ Développement et diffusion de
l’innovation
◆ Renforcement qualitatif et
quantitatif du capital humain
◆ Réallocation aisée des activités et
des compétences
Un ensemble d’actions pour
s’inscrire dans l’économie de demain
52. L’essoufflement de la croissance de la productivité belge s’accentue
53
0
1
2
3
4
5
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
2015
2020
Belgique Zone euro États-Unis
Source: OCDE.
Croissance de la productivité apparente du travail
(pourcentages de variation annuelle)
53. Une éducation initiale de qualité et
inclusive est indispensable
460
470
480
490
500
510
520
530
540
2000
2003
2006
2009
2012
2015
2018
Moyenne de l'OCDE
Communauté flamande
Communauté française
Évolution des scores PISA en lecture
Source: OCDE.
54. 55
Source: Eurostat.
La proportion d’inactifs reste élevée dans chacune des régions
(pourcentages de la population âgée de 15 à 64 ans, 2018)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
SE UE BE BRU VLA WAL
55. 0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
BE DE FR NL BE DE FR NL BE DE FR NL
56Sources: Eurostat, ICN.
Secteur des entreprises
Préserver la compétitivité, alors que les coûts salariaux sont plus
élevés que dans les pays voisins
(coûts salariaux horaires en euros, 2018)
Industrie manufacturière Services marchands
BE BE BE
56. 57
Source: ICN.
Croissance de la valeur ajoutée par région
(pourcentages de variation annuelle moyenne, en volume)
Les écarts de performance entre les régions restent importants
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
2004-2015 2016-2018
Bruxelles-Capitale Flandre Wallonie Belgique
Valeur ajoutée et revenu disponible par
habitant
(Belgique = 100, 2017)
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
Valeur ajoutée brute par habitant Revenu disponible par habitant
Bruxelles-Capitale Flandre Wallonie
57. Conclusion
58
Conclusion
ÉCONOMIE
DURABLE
DE DEMAIN
Politique monétaire
Finances publiques soutenables
Secteur financier sain
Entreprises
agiles
Autorités
comme
catalyseur des
changements
Capital humain
en phase avec
les
compétences
requises
Établir des bases
saines en Europe et
en Belgique …
… pour construire
de manière durable
l’économie de
demain
58. Questions ?
2 mars 2020
Rapport annuel 2019
Gouverneur Pierre Wunsch | Namur