1. Un nouvel engagement :Un nouvel engagement :
lala prise en chargeprise en charge
des mutilationsdes mutilations sexuellessexuelles
au CHU de Rennesau CHU de Rennes
Journée du 23Journée du 23
novembrenovembre
20122012
2. Pourquoi Rennes ?Pourquoi Rennes ?
-une population cible-une population cible : une immigration qui ne cesse: une immigration qui ne cesse
d’augmenter.d’augmenter.
-Un engagement dans la lutte contre les violences faites aux-Un engagement dans la lutte contre les violences faites aux
femmes.femmes.
-Un enjeu de santé publique: prévention de l’excision chez-Un enjeu de santé publique: prévention de l’excision chez
les jeunes filles menacées et prise en charge des femmesles jeunes filles menacées et prise en charge des femmes
mutilées.mutilées.
-En France 15 hôpitaux pratiquent la chirurgie réparatrice-En France 15 hôpitaux pratiquent la chirurgie réparatrice
-En France la réparation est remboursée à 100% depuis-En France la réparation est remboursée à 100% depuis
2004.2004.
3. Un projetUn projet
Pour lPour les femmes victimes de mutilations sexuelleses femmes victimes de mutilations sexuelles (55000(55000
à 60000 en France) à tous les âges de la vie dès la majoritéà 60000 en France) à tous les âges de la vie dès la majorité
InformationInformation éclairéeéclairée sur lessur les complicationscomplications des mutilationsdes mutilations
sexuelles: problèmes de santé chroniques (douleurs,sexuelles: problèmes de santé chroniques (douleurs,
infections), et d’ordre psychologique (tristesse, difficultésinfections), et d’ordre psychologique (tristesse, difficultés
dans vie sexuelle et affective)dans vie sexuelle et affective)
Une prise en chargeUne prise en charge de la douleur latente laissée par lade la douleur latente laissée par la
cicatrice.cicatrice.
La reconstruction éventuelleLa reconstruction éventuelle
4. Une équipeUne équipe pluridisciplinairepluridisciplinaire
3 sages femmes3 sages femmes
Murielle GELIEMurielle GELIE
Patrizia GOUET-MORGANTIPatrizia GOUET-MORGANTI
Cécile PINELCécile PINEL
1 Chirurgien1 Chirurgien
Dr Jean Philippe HARLICOTDr Jean Philippe HARLICOT
1 psychologue1 psychologue
Catherine GUILLARDCatherine GUILLARD
5. Un lieuUn lieu
Le CHU Hôpital sudLe CHU Hôpital sud
Service de Gynécologie du Pr PoulainService de Gynécologie du Pr Poulain
Bâtiment des consultations gynécologiques etBâtiment des consultations gynécologiques et
Bloc opératoireBloc opératoire
6. Le parcours type dLe parcours type d’une patiente’une patiente
consultation le premier mercredi de chaque moisconsultation le premier mercredi de chaque mois
avec une sage femme du projet :avec une sage femme du projet :
Entretien singulierEntretien singulier
Un temps dUn temps d’écoute (1 heure au minimum)’écoute (1 heure au minimum)
Réponses aux questionsRéponses aux questions
Interrogatoire completInterrogatoire complet
Examen clinique de la patiente si elle le souhaite.Examen clinique de la patiente si elle le souhaite.
Autant de consultations qu’il le faut avec les SFAutant de consultations qu’il le faut avec les SF
7. Le parcours type dLe parcours type d’une patiente’une patiente
Informations éclairées sur l’anatomie, laInformations éclairées sur l’anatomie, la
chirurgie, le post-opératoire, les grossesseschirurgie, le post-opératoire, les grossesses
ultérieures et la qualité de la sexualitéultérieures et la qualité de la sexualité àà
retrouverretrouver
Si une reconstruction est souhaitéeSi une reconstruction est souhaitée : RDV après: RDV après
délai de réflexion avec le Dr Harlicot.délai de réflexion avec le Dr Harlicot.
Consultation de la psychologueConsultation de la psychologue proposéeproposée avantavant
la reconstruction.la reconstruction.
Suivi régulier et personnalisé dans la périodeSuivi régulier et personnalisé dans la période
post opératoire .post opératoire .
8. La chirurgieLa chirurgie
Une chirurgie simple , bienUne chirurgie simple , bien
« standardisée »« standardisée »
11 interventions depuis 1 an environ11 interventions depuis 1 an environ
Pas de complications gravesPas de complications graves
2 patientes à revoir pour douleurs2 patientes à revoir pour douleurs
importantesimportantes
1 hématome vulvaire post opératoire de1 hématome vulvaire post opératoire de
résolution spontanée.résolution spontanée.
9. La chirurgie 2La chirurgie 2
La technique de base évolueLa technique de base évolue
progressivement .progressivement .
Bons résultats anatomiquesBons résultats anatomiques
Résultats « fonctionnels » difficiles àRésultats « fonctionnels » difficiles à
évaluer actuellement.évaluer actuellement.
Un service hospitalier qui s’habitue.Un service hospitalier qui s’habitue.
10. Bilan à un anBilan à un an
Depuis leDepuis le démarrage du projet, novembre 2011:démarrage du projet, novembre 2011:
Environ 50 consultationsEnviron 50 consultations (pré et post opératoires)(pré et post opératoires)
11 opérations11 opérations
Profil de nos premières consultantesProfil de nos premières consultantes
40 ans, avec enfants40 ans, avec enfants
Excisions de type I et II,Excisions de type I et II, pratiquées vers 5 à 7 ans.pratiquées vers 5 à 7 ans.
Provenance: Afrique de l’Provenance: Afrique de l’Ouest essentiellementOuest essentiellement
Femme intégrée dans la société françaiseFemme intégrée dans la société française
Informée par leInformée par le bouche à oreille, les médias.bouche à oreille, les médias.
Désir d’intégrité corporelleDésir d’intégrité corporelle
11. Le projet à moyen termeLe projet à moyen terme
Meilleure prise en charge post opératoire:Meilleure prise en charge post opératoire:
Prise en charge de la douleurPrise en charge de la douleur
Coaching sexuelCoaching sexuel
Evaluer l’amélioration de la qualité de vie à moyen et long termeEvaluer l’amélioration de la qualité de vie à moyen et long terme
(scores de satisfaction)(scores de satisfaction)
• Faire connaitre largement notre activité médicale (médias,Faire connaitre largement notre activité médicale (médias,
plaquettes, conférences…)plaquettes, conférences…)
Fiche dFiche d’information et site internet avec forum local ?’information et site internet avec forum local ?
Créer un espace dCréer un espace d’échange entre les patientes elle-même (opérées’échange entre les patientes elle-même (opérées
ou non) et les patiente et l’équipe médicaleou non) et les patiente et l’équipe médicale
Tisser des liens avec les autres centres, projet multi-facettes,Tisser des liens avec les autres centres, projet multi-facettes,
collaborer avec les associationscollaborer avec les associations
Etendre notre action en Afrique?Etendre notre action en Afrique?
12. conclusionconclusion
Ces consultations sont toujoursCes consultations sont toujours
l’occasion d’échanges enrichissantsl’occasion d’échanges enrichissants
avec des femmes qui trouvent le courageavec des femmes qui trouvent le courage
de parler d’un sujet intime et délicat,de parler d’un sujet intime et délicat,
de prendre en charge leur destinde prendre en charge leur destin
et de s’engager sur la voie de la restaurationet de s’engager sur la voie de la restauration
de leur identité féminine.de leur identité féminine.
15. L’histoire de la journéeL’histoire de la journée
Un partenariatUn partenariat
Mairie de RennesMairie de Rennes
ACZAACZA
CHU RennesCHU Rennes
Des projets locaux et à l’étrangerDes projets locaux et à l’étranger
Le programme choisi:Le programme choisi:
Le projet en Afrique de l’association ACZALe projet en Afrique de l’association ACZA
Un éclairage « juridique » avec Maitre Linda Weil-Un éclairage « juridique » avec Maitre Linda Weil-
Curiel, avocateCuriel, avocate
Présentation de l’unité du Dr Mathilde Piketty àPrésentation de l’unité du Dr Mathilde Piketty à
TrousseauTrousseau
L’accueil des femmes au CHU de RennesL’accueil des femmes au CHU de Rennes
Le spectacle de la compagnie Corps Ivoire de MarthaLe spectacle de la compagnie Corps Ivoire de Martha
DiomandéDiomandé
16. 18/06/13
PrésentationPrésentation
Elle consiste en l’Elle consiste en l’ablation partielle ou totaleablation partielle ou totale desdes
organes génitaux externes de la femmeorganes génitaux externes de la femme
généralement pratiquée sur des fillettes entregénéralement pratiquée sur des fillettes entre 0 et0 et
1212 ansans
dangereuse, voire mortelle, source de douleursdangereuse, voire mortelle, source de douleurs
pratiquée surtout dans certaines communautéspratiquée surtout dans certaines communautés
d’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orientd’Afrique sub-saharienne et du Moyen-Orient
mais aussi au sein desmais aussi au sein des communautés d’immigréscommunautés d’immigrés
à travers le mondeà travers le monde..
actuellementactuellement interditeinterdite dans la plupart des paysdans la plupart des pays
européens et condamnée par un grand nombre deeuropéens et condamnée par un grand nombre de
gouvernements africains.gouvernements africains.
17. 18/06/13
Afrique Sub-saharienne et du Nord-est
Asie : Indonésie, Malaisie, Inde
Péninsule arabique : Yémen, Oman, Syrie, Emirats, Arabie saoudite
Amérique du Sud : Pérou, Brésil
Europe occidentale et Amérique du Nord à cause des mouvements migratoires
Notas del editor
En italique les modifications que je suggère.
L’ordre suivant des vues me paraît plus judicieux : 2) un projet. 3) un lieu. 4) Pourquoi Rennes. 5) Une équipe pluridisciplinaire.