SlideShare una empresa de Scribd logo
1 de 185
TRAITEMENT DE LA
  TUBERCULOSE

        Dr. HENZAZI hind.
         CHUN Fann, DAKAR
          CES pneumologie
            2ème Année.
PLAN
I- GENERALITES:
    1.1. Définition.
    1.2. Intérêts.
    1.3. Rappels.

II- TRAITEMENT CURATIF:
    2.1. Buts.
    2.2. Moyens.
    2.3. Indications.
    2.4. Surveillance, évolution, pronostic.
    2.5. Résultats.

III- TRAITEMENT PREVENTIF.

IV- CONCLUSION.
I – GENERALITES:
1.1. Définition :




La tuberculose est une maladie infectieuse à
transmission interhumaine, évolutive, à tropisme
respiratoire prédominant, souvent due aux
mycobactéries du complexe tuberculosis.
1.2. Intérêts :
► Près 1/3 tiers de pop mondiale (2 milliards), infecté par
  BK :    - 8 millions développent une TB évolutive/an.
          - 2 millions en meurent.

► > 90% décès survient dans les PED où 75% des cas
   concernent sujets économiquement productif.

► TB fait perdre en moyenne 3 à 4 mois de travail à un
  adulte, soit une perte de 20 à 30 % revenu annuel.
1.2. Intérêts :

► Co-infection par VIH accroît le risque de développerTB.

► Parallèlement, le dvloppmt des Rces multiples, dû à la
  mauvaise conduite Ttt, pose un problème préoccupant.


► OMS a déclaré en 1993 que la lutte antiTB était une
  urgence mondiale.
1.2. Intérêts :

► TB : mldie curable par les moyens actuellement
  disponibles.

► Ttt correct : guérir mldes + interrompre la
  transmission des germes.

► Principes thérapeutiques : stratégie PEC de TB par
  l’OMS.
1.2. Intérêts :

► Risque de souches résistantes justifie les 4 principes
  fondamentaux du Ttt standardisé:
      – Choix initial d’une association thérapeutique.
      – Ttt prolongé.
      – Choix d’associations médicamenteuses fixes.
      – Contrôle assidu de l’observance.

► Prévention repose sur :
      ● Dépistage des cas contacts.
      ● BCG.
      ● Ttt correct des nouveaux cas TPM+.
1.3. Rappel historique :

►Médecins archaïques: prières, « Saints Guérisseurs »,
  Rois à pouvoir "de toucher" capable de guérir.

►Dès l’Antiquité, Moyen-âge et Renaissance: médications
  végétale, animale ou minérale : le régime lacté++,
  purgatifs, diurétiques, opiacés.

►19e siècle : « sanatorium ».
Photo :

transfusion de
lait de Chèvre
(Document paru
dans "Réalités
Médecine" 1968)
1.3. Rappel historique :

► Collapsothérapie :
  FORLANINI en 1882.

► Thoracoplastie : si échec
  collapsothérapie.
1.3. Rappel historique :

► 1944 : Waksman découvre la streptomycine.

► 1945: P.A.S et 1ère utilisation antituberculeuse de
   streptomycine.

► 1952: INH …. permet de réduire l'ampleur de la
   maladie et le nombre de décès.
1.3.2. Rappel bactériologique :

Caractéristiques du BK:

   ● BAAR.
   ● Aérobie strict.
   ● Immobile.
   ● Acapsulé.
   ● Non sporulé.
   ● Multiplication lente : en moyenne toutes les 20h.
1.3.2. Rappel bactériologique :

3 types de mycobactéries :

  ● Mycobacterium tuberculosis (BK) +++.
  ● Mycobacterium bovis.
  ● Mycobacterium africanum.
1.3.2. Rappel bactériologique :


Trois populations bacillaires:


Extracellulaires (film liquidien de surface des cavités) :

       - Population : 108 bacilles/foyer.
       - Multiplication active : toutes les 20 heures.
       - pH neutre.
1.3.2. Rappel bactériologique :

Extracellulaires (foyers caséeux solides) :

       - Population : 104 à 105 bacilles/foyer.
       - Multiplication lente voire intermittente.
       - pH neutre.


Intracellulaires (macrophages):

       - Population : 104 à 105 bacilles/foyer.
       - Multiplication très lente.
       - PH acide.
       - Rechutes.
1.3.2. Rappel bactériologique :

Présence mutants résistants avant Ttt = Rce Iaire

● Par phénomène de mutation chromosomique si population
  bacillaire importante (cavernes+++)

● Caractéristiques de cette mutation:
   - Spontanée: sans contact ant avec antiTB, ou Ttt < 15 j.
   - Rare et spécifique: R: 1/108. H et S: 1/103. Z: 1/104
   - Héréditaire: Transmise à tous BK issus de
  multiplication du mutant résistant.

         Association d’antituberculeux+++
II- traitement curatif
2.1. Buts :


► Guérir le malade.

► Supprimer le contage.

► Éviter et/ou traiter les complications.

► Éviter les rechutes.

► Éviter la sélection de bacilles résistants.
2.2. Moyens :

2.2.1. Mesures hygiéno-diététiques :

- Alimentation suffisante et équilibrée hypercalorique &
   hyper protidique.

- Arrêt de intoxication alcoolo tabagique.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► ISONIAZIDE : (rimifon*)
              INH ou H.

Généralités :

-   Hydrazide de l'acide isonicotinique.

-   Bactéricide sur les BK au moment où ils se répliquent.


-   Actif sur BK des cavernes et à un moindre degré sur
    intramacrophagiques. pas d'activité sur BK du caséum.
► ISONIAZIDE :
Pharmacocinétique :

Absorption : tube digestif.

Pic sérique : 1 à 2 heures (40 à 60 fois > CMI).

Diffusion ubiquitaire.

Demie vie : <1 heure et > 3 heures.

Métabolisme : acétylation hépatique (génétique+++).

Excrété dans les urines (métabolites inactifs).
► ISONIAZIDE :

Galénique :

  - Cp à 50 et 150 mg.
  -Sol inj à 26 mg/ml en ampoule de 2 ml.
  - Poudre pour Ttt local.


Posologie : 5 mg/kg/j, sans dépasser 300 mg/j.
► ISONIAZIDE :

Effets indésirables :

Troubles neuro : neuropathie périphérique, rarement
  névrite optique, psychose et convulsions.

Toxicité hépatique : ↑ transaminases ou hépatite dose
  dépendante. ( alcool et l’association INH RMP+++).
► ISONIAZIDE :

Effets indésirables :


Rarement : hypersensibilité (urticaire, fièvre,
  hyperéosinophilie, choc anaphylactique), lupus induit
   syndrome épaule-main, arthralgie, arthrite,
  anomalies hématologiques (agranulocytose,
  thrombopénie, anémie microcytaire), gynécomastie,
  effet antabuse, sécheresse de la bouche.
► ISONIAZIDE :

Interactions médicamenteuses :

↑Concentrations plasmatiques de la phénytoïne et de la
  carbamazépine .

Hydroxyde d'aluminium empêche l'absorption de l‘INH.
► ISONIAZIDE :

Contre-indications :

• Hypersensibilité connue.
• Maladie hépatique évolutive.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► RIFAMPICINE : (Rifadine*,
       Rimactan*) : RMP ou R.
Généralités :

- Dérivé semi synthétique de la rifamycine.

- Bactéricide en inhibant la synthèse d’ARN chez un
   large éventail de microbes pathogènes.

- Seul antiTB actif sur toutes les populations de BK
   (cavernes, caséum solide et intramacrophagiques).
► RIFAMPICINE :

Pharmacocinétique :
Absorption : tube digestif.

Pic sérique : 2 à 4 heures. (50 à 100 fois > CMI).

Diffusion : tissus et liquides organiques.

Demie vie : 2 à 3 heures.

Métabolisme: entéro-hépatique, désacétylation.

Excrétion : rein (20%), bile et selles (80%).
► RIFAMPICINE :

Galénique :

- GLs ou cp à 15O et 300 mg.
- Forme inj IV : flacons à 600 mg.


Posologie : 10 mg/kg/j, sans dépasser 600 mg/j.
► RIFAMPICINE :

Effets indésirables :

Cytolyse hépatique : transitoire et sans signification clinique.
  hépatite dose dépendante rare.

Phénomènes immuno-allergiques (thrombopénie, anémie
  hémolytique, IRA). surtout si prises discontinues.

Coloration excrétas en rouge orange (larmes, urines, sperme).
► RIFAMPICINE :

Interactions médicamenteuses :

La rifampicine est un inducteur des enzymes hépatiques :

► Augmente l’hépatotoxicité de l’isoniazide.

► Augmente le catabolisme de certains mdcts métabolisés
  par le foie (cortico, hypoglycémiants, anticoagulants,
  phénytoïne, cimétidine, quinidine, ciclosporine,
  digitaliques, benzodiazépines et barbituriques,
  anesthésiques généraux, contraceptifs stéroïdiens).
► RIFAMPICINE :

Contre-indications :

 • Hypersensibilité connue.
  • Dysfonctionnement hépatique.
                     • Porphyrie.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► PYRAZINAMIDE (pyrilene*)
        PZA ou Z.
► PYRAZINAMIDE

Généralités :

Analogue de synthèse du nicotinamide.

Uniquement actif sur BK intramacrophagiques : activité
  bactéricide forte, détruisant les bacilles quiescents,
  évite donc les rechutes.
► PYRAZINAMIDE

Pharmacocinétique:

Absorption : digestive.

Pic sérique : 2 heures.

Diffusion : tissus et liquides organiques.

Demi-vie : 10 heures.

Métabolisme: foie .

Excrétion: urines.
► PYRAZINAMIDE


Galénique : Cp à 500 mg.

Posologie : 20 à 30 mg/kg/j. sans dépasser 2 g/j.
► PYRAZINAMIDE

Effets indésirables :

Hépatotoxicité : cytolyse, ictère, rarement hépatite.

Hyperuricémie : souvent asymptomatique. Parfois
  arthralgies. Rarement goutte (allopurinol).

Photosensibilisation .
► PYRAZINAMIDE

Contre-indications :

 • Hypersensibilité connue.
 • Insuffisance hépatique grave.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► STREPTOMYCINE : SM ou S.

Généralités :

Aminosides dérivé de Streptomyces griseus.

Bactéricide sur BK extracellulaires dont elle inhibe la
  synthèse protéique.
► STREPTOMYCINE :

Pharmacocinétique :

Absorption : IM.

Pic sérique :1 heure.

Diffusion : extracellulaire (cavernes++).
  Méninges--.

Demie vie : 2 à 3 heures.

Excrétion : urines (inchangée).
► STREPTOMYCINE :



Galénique : Ampoule de 1 g en poudre.


Posologie : 15 mg/kg/j, sans dépasser 1 g/j
dose cumulée ne devrait pas dépasser 120 g.
► STREPTOMYCINE :

Effets indésirables :

Atteinte de la VIIIème paire crânienne : 

  ● vestibulaires : vertiges, ataxie, nystagmus.
                    ● cochléaires : surdité totale, bilat,
  définitive.

Néphrotoxicité tubulo interstitielle, réversible.

Anémie (hémolytique, aplasique) , agranulocytose,
  thrombopénie et réactions lupoïdes : rares.
► STREPTOMYCINE :

Interactions médicamenteuses :

CI mdcts ototoxiques ou néphrotoxiques :
  aminosides, amphotéricine B, céphalo, cisplatine,
  ciclosporine, acide étacrynique, furosémide.

Potentialise l'effet des inhibiteurs neuromusculaires
 (anesthésie).
► STREPTOMYCINE :



Contre-indication :

 - Grossesse.
                - Insuffisance rénale.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► ETHAMBUTOL (myambutol*,
   dexambutol*) EMB ou E.
► ETHAMBUTOL

Généralités:

Dérivé de l’éthylène diamine.

Bactériostatique sur les BK des cavernes et des
  macrophages .
► ETHAMBUTOL

Pharmacocinétique :

Absorption : digestive.

Pic sérique : 2 à 4 heures.

Diffusion : tous les tissus.

Demie vie : 3 à 4 heures.

Excrétion : urines ( inchangées et inactifs).
► ETHAMBUTOL


Galénique :
           ● Dexambutol* : cp à 250 et 500 mg.
           ● Myambutol* : cp à 100 et 400 mg.


Posologie : 20 à 25 mg/kg/j. sans dépasser 2 g/j.
► ETHAMBUTOL

Effets indésirables :

Névrite optique rétrobulbaire +++ : dyschromatopsie,
  baisse de l’acuité visuelle. cécité si Ttt non
  interrompu.

Neuropathies périphériques.

Goutte.
► ETHAMBUTOL

Interactions médicamenteuses :

Topiques gastro-intestinaux.
► ETHAMBUTOL

Contre-indications :

 • Hypersensibilité connue.
 • Névrite optique préexistante.
 • Inaptitude à signaler d'éventuels trbles visuels (enfant).
 • Clairance de la créat < 50 ml/min.
DOSES JOURNALIERES
ISONIAZIDE     5 mg/kg/j,    (300 mg/j).

RIFAMPICINE    10 mg/kg/j,   (600 mg/j).

PYRAZINAMIDE   20 à 30 mg/kg/j.    (2 g/j).

ETHUMBUTOL     20 à 25 mg/kg/j.    (2 g/j).
c. associations a doses fixes :
c. associations a doses fixes :
► INH + EMB :
     - Cp. 150 mg     +     400 mg

► INH + RMP (rifinah*) :
     - Cp. 150 mg      +    300mg
     - Cp. 75 mg       +    150 mg
     - Cp. 150 mg      +    150 mg (3fois/sem)
     - Cp. 30 mg       +    60 mg

► INH + RMP + PZA (rifater*):
           - Cp. 75 mg + 150 mg + 400 mg

► INH + RMP + PZA + EMB:
           -Cp. 75 mg + 150 mg + 400 mg + 275 mg.
c. associations a doses fixes :




Avantages :
  ● Coût moins cher.
  ● Moins de médicaments à prendre.
  ● Simplicité d’emploi.
  ● Plus grande compliance du malade.
  ● Moins d’erreurs de prescriptions.
  ● Moins de risque de résistance+++.
c. associations a doses fixes :



Inconvénients  :

    ● Ajustement des posologies difficiles.
    ● Modifications thérapeutiques non aisées si EI.
.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► AMINOSIDES :
● Kanamycine (Kanamytrex*) : KAN.

- Inhibe la synthèse protéique bactérienne.

- Bactéricide (CM1 de 0,5 à 2 ng/ml).

- Diffusion : extracellulaires, liquides.

- Élimination : rein.

- Posologie : 15 mg/kg/j.

- EI : cochléo-vestibulaires et rénaux.

- Résistance croisée avec SM.
► AMINOSIDES :



● Amikacine (amuklin*): AMK.

      - Posologie : 7,5 mg/kg/j.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► ACIDE PARAMINOSALICYLIQUE 
              PAS :

- Bactériostatique.

- Activité très spécifique contre M. tuberculosis.

- Absorption digestive.

- Pic sérique à 2 heures.

- CM1 de 0,1 à 1 kg/ml.

- Demi-vie est d’environ 1 heure.
►  PAS :

- Élimination : rénale à 80 %.

- Galénique : Cp à 500 mg et 1g.

- Posologie : 150 mg/kg/j.

- EI : digestifs (anorexie, nausées, épigastralgies,
   diarrhées), allergies (fièvre, malaise, éruption),
   hématologiques, surcharge sodée.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► RIFABUTINE (Mycobutin*): RIB.


- Dérivé de la rifamycine.

- Très actif contre M. tuberculosis.

- Galénique : gélule de 150 mg.

- Posologie: 5 mg/kg/j.

- Mêmes types EI que les autres rifamycines.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► CYCLOSERINE (Seromycin*) : CYC.

- Bactériostatique.

- Rapidement absorbée,

- Pic sérique : 3 à 4 heures.

- Élimination rénale.

- Galénique : gélules à 250 mg.

- Posologie : 15 à 20 mg/kg/j en 2 prises.

- EI : neuropsychiques (excitation, dépression,
anxiété, confusion, vertiges… épilepsie). epidermolyse
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► POLYPEPTIDES :

● Viomycine : VM.

- Inhibe la synthèse protéique de M. tuberculosis.

- CM1 de 3 à 10 ng/ml.

- Absorption, distribution, excrétion = aminosides.

- Inj IM de 25 à 50 mg/kg → pic sérique en 2 heures.

- Résistance croisée avec capreomycine.

- EI : allergies, atteintes rénales et 8ème paire crânienne.
► POLYPEPTIDES :
● Capreomycine (Capastat*) : CM.

- Propriétés pharmacologiques = VM.

- Administrée par voie IM.

- CM1 varie de 1 à 2 ug/ml.

- Posologie : 20 mg/kg/j.

- Résistances croisées avec la KM.

- EI : auditifs, rénaux et allergiques.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► CLOFAZIMINE : CFZ.

- Agit en se liant à I’ADN bactérienne.

- Absorption : voie orale.

- Galénique : Cp à 50 et 100 mg.

- Posologie : 15 mg/kg/j adulte.

- EI : gastro-int (entérite éosinophilique),
  pigmentation rouge de cornée, rétine et peau.
  ichtyose.
2.2. Moyens :
2.2.2. Antituberculeux :

Antituberculeux de 1ère ligne :    Antituberculeux de 2ème ligne

a. majeurs ou bactéricides :            AMINOSIDES 
                                        PAS
ISONIAZIDE                              RIFABUTINE
RIFAMPICINE                             CYCLOSERINE
PYRAZINAMIDE                            POLYPEPTIDES
STREPTOMYCINE                           CLOFAZIMINE
                                         FLUOROQUINOLONES


b- mineurs ou bactériostatiques:

ETHUMBUTOL
► FLUOROQUINOLONES : FQ

- Dérivés fluorés de l’acide nalidixique.

- Absorption : digestive.

- Diffusion large : macrophages.

- Usage dans Ttt antiTB n’est pas codifié.

- EI : digestifs (nausées, vomissements, diarrhées,
  dls abdo), neurologiques (céphalées, agitation,
  insomnies, vertiges) et allergiques (éruption,
  photosensibilisation, anaphylaxie).
► FLUOROQUINOLONES :

● Ciprofloxacine (Ciproxine*) : CFX.
     Galénique : Cp à 250, 500 et 750 mg.
                  Solution pr perf 2 mg/1 ml
     Posologie : 8 mg/kg/j


● Ofloxacine (Tarivid*) : OFX.
     Galénique : Cp à 200 et 400 mg.
                 Ampoule de 200 mg/40 ml.
     Posologie : 5 à 7 mg/kg/j.
► FLUOROQUINOLONES :

● Sparfloxacine : SFX :
    Galénique: Cp à 200 mg.
    Posologie : 3 à 4 mg/kg/j



● Levofloxacine (tavanic*): LFL.
       Galénique : Cp à 250 et 500 mg.
                Flacon pr perf à 100 ml de 5mg/ml.
       Posologie : 10 à 20 mg/kg/j
► FLUOROQUINOLONES :

● Moxifloxacine (proflox*), (avelox*)

    Galénique : Cp à 400 mg.
                Flacon pr perf à 400 mg/250 ml.
2.2.3. Ttt de TB en dehors des
       antiTB : (stade expérimental)
Renforcer les défenses immunitaires par des Ttt à effet
immunostimulant : l’INF•, l’INL 2 et l’anti­TNF­ & .

Effet favorable sur la guérison bactério, cliniques et
radiologiques de tuberculose (sujets co­infectés par le VIH+).

Action inhibitrice sur la formation des granulomes qui
protègent les mycobactéries de l’action des mdcts antiTB.

NON ENCORE recommandé dans la pratique clinique.
2.2.4. Autres moyens :

► Chirurgie:

PEC des complications tardives :

  - Hydrocéphalie.
  - Séqlles invalidantes: décortication, pneumonectomie.
  - Greffe aspergillaire.
  - Péricardite constrictive.
  - Atteintes neurologiques du mal de pott.
2.2.4. Autres moyens :

► Corticothérapie.

► Vitaminothérapie B6.

► Kinésithérapie respiratoire.

► Immobilisation articulaire (corsets…).
2.3. Indications :

2.3.1. Bilan pré thérapeutique :

Interrogatoire – Ex physique – Paraclinique

NFS avec taux des plq.

Bilan hépatique : transam, PAL, bilirubine et •GT.

Bilan rénal : créatinémie et uricémie.
2.3. Indications :

2.3.1. Bilan pré thérapeutique :

Glycémie à jeun.

Examen ophtalmologique si EMB

Audiogramme si SM.

Sérologie VIH : souhaitable après accord du patient.
HOSPITALISATION: non obligatoire et non
 nécessaire

  * TB importante, contagieuse.

  * Comorbidités médicales ou psychiques importantes.

  * Prise médicamenteuse incertaine.

  * Hémoptysies++, épanchements pleuraux mal tolérés.


          Traitement ambulatoire
2.3.2. Traitement  par antituTB:
2.3.2.1. Principes du traitement :

Prise unique quotidienne, à heure fixe, par VO à distance de
  tout repas ou prise mdcteuse

Durée suffisamment longue voire prolongée.

Association de plusieurs antiTB :
             - Éviter sélection mutants résistants.
             - Action sur différentes pop de BK.
2.3.2. Traitement par antiTB:

2.3.2.1. Principes du traitement :

Bien expliquer au patient pour une bonne observance.

Adaptation posologies : fctions rénales et hépatiques.
2.3.2.2. Pratique du traitement :

OMS : rôle directeur dans lutte antiTB à l’échelle
mondiale,depuis 1990. mise en place de programmes
nationaux de lutte antiTB appropriés.

UICTMR : Union Internatnle Contre TB et Mldies Resp.
ATS : American Thoracic Society,
CDC : Centers for Control Diseases,
IDSA : Infectious Disease Society of America,
BTS : British Thoracic Society,
SPLF.
Schémas normalisés
Chaque pays choisira nbre limité de schémas normalisés en
  fction de ses moyens, de l’efficacité, de l’applicabilité du
  Ttt.

Avantages :

- Réduisent risque d’erreur de prescription (pharmacoRce).

- Facilitent l’estimation des besoins en mdcts ainsi que
   l’achat, la distribution et la surveillance.

- Simplifient la formation du personnel.

- Réduisent les coûts.

- Favorisent un approvisionnement régulier en mdcmts
   lorsque des patients se déplacent d’une région à une autre.
2.3.2.2. Pratique du traitement :

Plusieurs protocoles ont été validés.

Choix de l’association mdcteuse et du schéma
thérapeutique = caractéristiques du cas à traiter.

Caractéristiques pour identifier la catégorie de Ttt :
         ● Site de la tuberculose.
         ● Sévérité de la maladie.
         ● Présence M. tuberculosis à Culture.
         ● Histoire d’un Ttt antérieur.
● Site de la tuberculose

- TB pulmonaire = parenchyme pulmonaire.

- Epanchmt pleural, TB ganglionnaire (hile ou médiastin) =
   TB extrapulmonaire.

- Atteinte pulmonaire et extrapulmonaire = TB pulmonaire.

- Atteinte de +ieurs sites extrapulmonaires : l’organe le
   plus sévèrement atteint définit le site de mldie.
● Sévérité de la maladie :

Dépend du lieu anatomique dont l’atteinte représente:

 – Risque vital (péricarde) et/ou
 – Risque de handicap sévère (TB spinale ou méningée).

Formes extra-pulmonaires sévères sont: méningite,
  miliaire, péricardite, péritonite, épanchement
  pleural bilat, TB vertébrale, intest et génito-
  urinaire.
● Présence M. tuberculosis à la
             Culture :
- TB certaine : présence en culture de M. tubeculosis.
  si culture non possible : présence de BAAR à
  l’examen micro + signes cliniques et/ou RX compatibles
  avec TB et la décision de Ttt d’un clinicien. ►TPM+


- TB probable : clinique et RX assez caractéristiques
  pour qu’une décision de Ttt soit prise, même si examen
  direct et culture négatifs. ►TPM-
● Histoire d’un Ttt antérieur :

- Nouveau cas : patient qui n’a jamais reçu de Ttt
  ou qui a pris des antiTB pour une durée < 4 sem.


- Rechute : cas qui a été déclaré guéri après un Ttt
  complet et qui redevient + à la fin du Ttt.


- Échec thérapeutique : cas qui reste ou redevient
  + au 5ème mois du Ttt.
● Histoire d’un Ttt antérieur :

- Reprise après interruption : cas où le Ttt a été
  interrompu pendant 2 mois ou plus avant la fin du Ttt.



- TB chronique : persistance de BK après un reTtt
  entièrement supervisé. (multirésistant+++).
a. Catégorisation des patients (OMS 2003)

 Catégorie I :


 - Nouveaux cas de TB à frottis positifs.

 - Nouveaux cas de TB à frottis négatif avec lésions
    parenchymateuses étendues.

 - Nouveaux cas de TB extra pulmonaire grave.
a. Catégorisation patients (OMS 2003)

 Catégorie II:


 - Rechute.

 - Échec thérapeutique.

 - Reprise après interruption.
a. Catégorisation patients (OMS 2003)

 Catégorie III :


 - Nouveaux cas de TB pulmonaire à frottis négatif
    (autres que ceux de la catégorie I).

 - Nouveaux cas de TB extra pulmonaire dans les formes
    moins graves que ceux décrits dans la catégorie I
    (ganglionnaire, cutanée, osseuse).
a. Catégorisation patients (OMS 2003)

 Catégorie IV :


 - Cas chroniques.
b. Codification des schémas
           thérapeutiques :
Exemple 1: 2 SHRZ/6 HE.


Phase initiale : 2 mois.
Ttt quotidien avec SM, INH, RMP et PZA.

Phase d’entretien : 6 mois.
Ttt quotidien avec INH et EMB.
b. Codification des schémas
           thérapeutiques :
Exemple 2: 2 SHRZ/4 H3R3.


Phase initiale : 2 mois.
Ttt quotidien avec SM, INH, RMP, et PZA.

Phase d’entretien : 4 mois
Prise trihebdomadaire d’INH et RMP.
c. Schémas thérapeutiques :

Catégorie I  :


2 RHZE/4 RH       ou      2 RHZE/6 EH.

Méningite : 2 RHZS/4 RH      ou    2 RHZS/6 EH
c. Schémas thérapeutiques :

Catégorie II  :


2 RHZES /1 RHZE/ 5 RHE
c. Schémas thérapeutiques :

Catégorie III :



2 RHZE/4 RH   ou   2 RHZE/6 EH

2 RHZ/4 RH    ou   2 RHZ/6 EH
● Selon le PNLT Sénégal :

 ► Catégorie I et III : même protocole

 ► Rechutes, reprise : 2RHZS/6 RHZE

 ► échec ?
c. Schémas thérapeutiques :

Catégorie IV : (Résistances+++).

Monorésistance :
Résistance à 1 seul antituberculeux.


Polyrésistance :
Résistance à au moins 2 antiTB, sans autre précision.
Multirésistance :
Résistance à 2 antiTB majeurs, l’INH et la RMP.


Multirésistance primaire :
Résistance chez un patient qui n’a jamais été traité par
chimiothérapie.


Multirésistance acquise ou secondaire :
Résistance chez des sujets préalablement traités
(pendant au moins un mois) par des antiTB.
Ultrarésistance :
Résistance au moins à l’INH , la RMP, à n'importe quelle FQ,
et au moins un des 3 mdcts inj de 2ème ligne (capreomycine,
kanamycine, amikacine).


Résistance naturelle :
Résistance de toutes les souches d’une espèce à l’égard d’un
ATB donné (ex : résistance de M. bovis au PZA).
Résistance additionnelle :
Extension de Rce acquise à un nouveau mdct par suite
de l’adjonction isolée de ce dernier à un régime d’ATB
inopérant.


Résistance croisée :
Rce des germes à 1 ou +sieurs ATB découlant de leur
   Rce
à un autre, elle est souvent due à même mécanisme
d’action des divers produits de la même classe chimique
(ex, résistance croisée entre diverses rifamycines).
Schémas thérapeutiques en cas de
              résistance :

► Résultat de l’antibiogramme non
 encore connu :


On administre empiriquement 4 mdcts supposés actifs
  en cas de faible suspicion de multirésistance et 5
  mdcts en cas de forte suspicion.
► Résultat de l’antibiogramme connu :

- Monorésistance pour H, R ou E :

Phase initiale : prescrire 3 mdcts de 1ère ligne encore
  actifs.

Si lésions étendues, déficience immunitaire et rechute:
  associer FQ (ou AMK) à ces 3 produits.

Phase de continuation : 2 mdcts actifs sont suffisants.

Durée Ttt : 9 mois.
(phase de continuation prolongée . phase initiale 2 mois).
- Polyrésistance sans multirésistance :


Phase initiale : au moins 3 mdcts supposés actifs parmi
  lesquels le PZA. (mdcts de 2ème ligne : FQ, AMK).
Si données ATBgramme élargi disponibles : Ttt adapté.

Phase de continuation: 2 mdcts actifs

Durée Ttt : 18 mois.
Ne pas passer à la phase de continuation que si
ATBgramme élargi connu avec bne évolution clinique
et bactério.
- En cas de multirésistance confirmée :


Phase initiale : 4 mdcts supposés actifs.
PZA fera toujours partie du schéma thérapeutique.
Mdcts de 2ème ligne (préférence aux plus actifs et
  moins toxiques et, en cas de rechute, à ceux qui n’ont
  pas été administrés avant).

Lorsque le résultat de l’ATBgramme élargi est connu:
  Ttt adapté (4 produits actifs dans phase initiale et 3
  dans phase continuation).
- En cas de multirésistance confirmée :
Présence d‘une évolution défavorable : ne pas ajouter
l’un après l’autre de nouveaux produits au schéma.
            (résistance additionnelle)

Phase initiale et phase de continuation : prolongées.

Phase initiale ne peut être clôturée que si résultats
ATBgramme élargi connus et démontrent que patient a
reçu 3 antiTB actifs. avec évolution clinique favorable et
au moins 6 bacilloscopies, espacées de (3 j), soient -.

En général, phase initiale : 6 mois et phase d’ entretion :
  12 à 18 mois.
Résistance RMP + INH
SM + ETA + FQ + PZA+/-EMB
Phase I: 6 mois; phase d’E: 12 – 18 mois sans inj.


Si sensibilité des mdcts inconnue
Remplacer SM par Kanamycine


Résistance RMP + INH + ETA
Moxifloxacine + aminosides ou capréomycine + PZA+
  EMB ± cyclosérine
Durée totale : 1 an après négativation.
Résistance RMP + INH + SM
PZA + moxifloxacine + éthionamide + EMB + amikacine ou
  capréomycine
Durée totale : 12-18 mois.


Résistance RMP + INH + EMB + SM
PZA + moxifloxacine+ amikacine ou capréomycine +
  éthionamide + cyclosérine ± PAS
Durée totale : 1 an après négativation.
Résistance RMP + INH + PZA + EMB + SM

Moxifloxacine + aminosides ou capréomycine + éthionamide +
  cyclosérine + PAS
Durée totale : 1 an après négativation.
OMS : 2 phases (I: 6 mois; E: 18mois sans inj.)
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
             particulières :

a. Maladie hépatique :

PZA ne devrait pas être prescrit.
INH, RMP + 1 ou 2 mdcts non hépatotoxiques tels SM
ou EMB peuvent être utilisés pour une durée de 9 mois.

Si hépatite aiguë associée : combinaison SM et EMB pour
une durée max de 3 mois est possible si Ttt ne peut être
différé. ensuite INH et RMP pour 6 mois.

                    3SE/6RH.
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
             particulières :

b. Insuffisance rénale :

SM et EMB : évités, ou doses réduites en fonction de la
 clairance de la créat :

- Clairance de la créatinine > 30 ml/min, Ttt standard
   recommandé ; l’EMB utilisé dans la fourchette basse
   de poso (15 mg/kg/j)

- Clairance < 30 ml/min : réduire poso d’EMB (7-10
   mg/kg/j), PZA (15 mg/kg/j) et INH (3-4 mg/kg/j)
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
              particulières :

b. Insuffisance rénale :

Chez les patients dialysés : administrer le Ttt
  3fois/sem, après chaque dialyse.

L’EMB ne sera utilisé que chez sujets bacillifères et à la
   poso 10 mg/kg/j après chaque dialyse.
poso RMP et PZA inchangée, poso INH de 3 à 4 mg/kg/j.

Dosages sériques recommandés.
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
             particulières :
C. Grossesse et allaitement :

●Grossesse :
FQ, SM et KM : menace otovestibulaire pour fœtus.


●Allaitement :
SM a une ototoxicité : à proscrire.
Allaitement artificiel impératif si prise de PZA et
     thioamides.
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
              particulières :

d. Tuberculose de l’enfant :

Ttt recommandé : association INH, RMP et PZA.

Utilisation de l’EMB réservée aux cas riches en BK ou
  suspect de résistance.

Chez enfant < 2 ans : INH à la poso de 10 mg/kg/j
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
              particulières :

e. Sujets âgés :

Rien de particulier, sinon tolérance au Ttt plus difficile.

Vigilance toute particulière sur hépatotoxicité de l’INH.
2.3.2.3. Situations thérapeutiques
              particulières :
f. Patients VIH+ :

► VIH+TB ayant débuté un Ttt par saquinavir ou
  ritonavir et qlq soit CD4 : Passer à l’indinavir et
  remplacer rifampicine par rifabutine.

► VIH+ avec Dic récent de TB, CD4 > 200 et n’ayant
  pas encore reçu d’inhibiteurs de protéase : s’abstenir
  d’introduire inh de protéase tant que les 2 mois (ou 6
  mois) de Ttt à rifampicine ne sont pas terminés. Les
  autres mdcmts antirétroviraux (analogues nucléosidiques
  et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase
  inverse) peuvent être utilisés pendant les 6 mois de Ttt.
► VIH+ avec Dic récent TB CD4 < 200 et n’ayant pas
 encore reçu d’inhibiteur de protéase. 3 options :

 a) débuter par 2 mois deTtt quadruple contenant RMP,
 suivis de 4 à 7 mois de Ttt par INH et rifabutine,
 l’indinavir étant ajouté après les 2 premiers mois.

 b) commencer l’indinavir en même tps que schéma antiTB,
 mais utiliser la rifabutine au lieu de RMP pendt les 2 mois
 de Ttt quadruple, et continuer ensuite avec rifabutine et
 INH pendt les 4 à 7 derniers mois.

 c) commencer par 2 mois d’un Ttt quadruple contenant de
 la rifampicine, suivis d’un Ttt de 10 mois par une
 association triple sans rifampicine, l’indinavir étant
 instauré après les 2 premiers mois.
2.3.3. Autres moyens thérapeutiques :

a. corticothérapie :

Indiquée dans:
- Cas graves TB cérébrale ou méningée avec signes HIC.
- TB bronchiques sténosantes, notamment chez l’enfant.
- Péricardite.

N’a pas fait ses preuves en cas de pleurésie TB.

Si indication : augmenter doses cortico de 30 à 50 %
  (induction enzymatique par rifampicine).
2.3.3. Autres moyens thérapeutiques :

b. Drainage pleural :
Épanchement pleural important pour éviter séquelles.


c. Supplémentation en (vitamine B6) :
Limiter la toxicité neurologique de l’INH chez dénutris.

d. Traitement orthopédique : immobilisation
  plâtrée, arthrodèse, corset…
2.4. Surveillance-évolution-pronostic :


2.4.1. Surveillance de la maladie :

► Clinique: toutes les 2 sem pdt phase initiale puis
1 fois/mois au minimum jusqu’à fin du Ttt.

● Amélioration symptômes (SF, SG, SP) : en 2 sem.
● Contagiosité : nulle en 2 sem.
2.4.1. Surveillance de la maladie :
► Rx thorax : n’est pas indispensable.

        Avant,      à 2 mois,      en fin de Ttt .

Les modalités évolutives  :

● Résorption infiltrats, atténuation 1ère des opacités les
  plus floues.
● Disparition nodules après +sieurs mois ou calcifications en
  qlqs années.
● Tendance à la rétraction des cavernes.
● Fibrose rétractile (sommet) sans conséquence fclle.
2.4.1. Surveillance de la maladie :
► Bactério++: 2 échantillons crachats.

a. nouveaux cas      de    TPM+ (catégorie I) :
       fin 2ème ,   5ème   ,et dernier mois Ttt.

● Si Frottis - : Preuve de progrès satisfaisants.

● Si Frottis + au 2ème mois:
  Prolonger la phase initiale d’un 3ème mois.

● Si frottis tjrs + à la fin du 5ème mois = échec Ttt.
passer à catégorie II (culture + ATBgramme) puis Ttt.
► Bactério++:
b. Catégorie II :
     fin 3ème mois, 5ème mois, et fin du Ttt.

● Si frottis + fin 3ème mois : prolonger RHZE 1 mois.

● Si frottis + fin 4ème mois :faire culture + ATBgramme
  et commencer la phase d’entretien.
 ► Si ATBgramme absent, poursuivre Ttt jusqu’à la fin.
 ► Si ATBgramme montre Rce à au moins 2 des 3 mdcts
  passer aux antituberculeux de 2ème ligne.

● Si frottis + fin du 5ème mois : Échec du retraitement.
► Bactério++:

c. TPM- :

Poids = indicateur utile des progrès du Ttt.

Frottis fin 2ème mois pour 2 raisons : suivre la
  progression de mldie, et dépister un faux - initial.

● Si patient TPM- au début et traité dans catégorie III
  donne des frottis + (2 frottis au minimum) à la fin
  2ème mois, le placer catégorie II et traiter.

  - Explication : Ttt initial comme échec.
► Bactério++:

d. Résistances :

Au moins 1fois/sem jusqu’à 6 ex -, espacés d’au moins 3 j.

Cultures chaque mois pendant la phase d’isolement puis tous
  les 2 mois.
2.4.2. Surveillance thérapeutique :

Prise effective des médicaments (DOT: direct observed
  Treatment)

Consultations: Effets secondaires des médicaments.

PARACLINIQUE orientée par les signes d’appel :
       - NFS, plaquettes.
       - Bilan hépatique, rénal, uricémie.
       - Bilan ophtalmologique.
       - Bilan ORL.
2.4.2. Surveillance thérapeutique :

DOT: Ttt sous surveillance directe

patient avale Cp sous yeux d’un témoin
spécialmt formé à cette fction (moniteur de
Ttt). Ceci implique rencontre régulière entre
patient et moniteur.
Usage DOT recommandé dans situations particulières :

- Pdt phase initiale du Ttt, au moins si cas à frottis +
   et pdt phase d’entretien, lorsque le schéma
   thérapeutique comprend RMP.

– Communication difficile ou impossible (sujets âgées,
  mldes psychiatriques).

– Sujets instables socialement (SDF, réfugiés) ou
  individuellement (abus d’alcool ou drogue, adolescence).

– Ttt est administré de manière intermittente.

– ReTtt ou de Rce mdcteuse.

     Initier le DOT dès le début de PEC +++
2.4.2. Surveillance thérapeutique :
► Biologie :

 - Transaminases: 2 fois 1er mois puis tous les 2 mois

 - Créatinémie.

 - Uricémie.

 - NFS plaquettes 8ème jour puis tous les 2 mois.

 - Proposer une sérologie HIV.
2.4.2. Surveillance thérapeutique :

► Bilan ophtalmologique :

Avant le traitement, le 2ème mois puis 1fois/mois.
Vision des couleurs, acuité et champ visuel.
Chez l’enfant : PEV.


► Bilan ORL : Audiogramme si SM.
PEC DES EFFETS SECONDAIRES DES
        ANTITUBERCULEUX:
► Hépatotoxicite :

Éliminer autres causes d’hépatite (cause infectieuse+++).
mdcts hépatotoxiques : PZA – INH rarement RMP.

- ↑ asymptomatique des transaminases :

< 10 fois la normale : pas d’interruption du Ttt.
> 10 fois la normale : Ttt interrompu jusqu’à
   normalisation des tests hépatiques.
Même schéma réintroduit progressivement, en
   commençant par le moins hépatotoxique jusqu’à
   introduction de tous les antiTB.
► Hépatotoxicite :


-   Si hépatite avec ictère clinique :

Interruption, puis attendre la disparition de l’ictère et
  la normalisation des enzymes hépatiques.

Si dosage impossible : attendre 2 sem après disparition
  de l’ictère avant de reprendre le Ttt.
► Hépatotoxicite :

- En cas d’hépatite médicamenteuse sévère
   symptomatique :

Interruption définitive.
On suggère un Ttt quotidien empirique comprenant 3
mdcts sans toxicité hépatique (SM, FQ et EMB) pdt 2
mois, suivi bithérapie orale pendant 10 mois, complété si
possible par l’administration prudente de RMP au cours
des 2 premiers mois.
► Réaction cutanés :



● Prurit sans lésion cutanée visible : Ttt symptomatique
  par antihistaminique sans modification
  thérapeutiques.

● Lésion cutanée visible : interruption et réintroduction
  progressive après disparition des lésions.
► Troubles cochléo-vestibulaires:
    Arrêter la SM et remplacer par l’EMB



► Troubles visuels : Arrêter l’EMB
2.4.3. Pronostic :

Facteurs pronostiques :

► Terrain :
     ● Niveau social et psychologique.
     ● Existence d’une pathologie associée.

► Age : Polypathologie du sujet âgé.

► Sensibilité des souches.

► Qualité du traitement +++
2.5. Résultats :

► Si tuberculose à bacilles sensibles :

  ● Découverte précoce : guérison sans séquelles.
  ● Découverte tardive : guérison possible avec
  séquelles.

► Taux global d’échecs thérapeutiques et de rechutes
  est plus élevé avec 2 RHZE/6EH (11 %) qu’avec
  2 RHZE/4RH (5 %).
III- TRAITEMENT
   PREVENTIF :
3.1. La prévention primaire :



- Prévention de la transmission, et enquête autour des
   cas de tuberculose contagieuse.

- Vaccination par le BCG

- Respect de dispositions légales (déclaration obligatoire
   de la maladie).
3.1.1. Prévention de transmission :

a. Évaluation du risque de transmission :


Évaluation systématiquement de 3 types d'éléments :

   - Cas contagieux et ses caractéristiques.
   - Environnement.
   - Type de contacts entre le cas et son entourage.
► caractéristiques cas contagieux :


● Présence de B.A.A.R à l’ex direct : contagiosité maximale.


● Ex direct - , avec présence BK à la culture : contagiosité
  potentielle mais réduite.

● Ex direct et culture - : contagiosité négligeable.

● Contagiosité nulle : >2 sem après début Ttt efficace.

● Multirésistance allonge période de contagiosité.
► L’environnement :



Lieu fermé partagé par le malade contagieux et son
   entourage : L’aération+++.
► Type de contacts entre cas et son
               entourage :

●   Contact étroit : personnes habitant sous     même
    toit ou personnes partageant même pièce pendant de
    nombreuses heures par jour.

●   Contact régulier : personnes partageant
    régulièrement même lieu fermé.

●   Contact occasionnel : personnes partageant
    occasionnellement même lieu fermé.
b. Mesures nécessaires pour
   s’opposer à la transmission :

- Identification des sources d'infection et Ttt
   (interrompre chaîne de transmission).

- Crachoir avec fermeture étanche + eau de Javel.

- Mouchoir devant bouche et nez au moment de la toux.

- Port de masque : personnel soignant.
b. Mesures nécessaires pour
 s’opposer à la transmission :

- Chimioprophylaxie primaire chez sujets fragiles
   (enfant < 4 ans non vacciné, VIH, sujets âgés) en
   contact avec un sujet contagieux.

         INH 3 mois,
         prolongé de 3 mois si l’IDRT devient (+).
Masque de soin:
Protection du soignant
ou du visiteur contre
les aérosols émis par
le patient.
3.1.2. Vaccination par le BCG :

BCG : souche vivante atténuée de bacille tuberculeux
bovin qui existe sous formes fraîches (validité 8 à 15 j)

et lyophilisée (validité   12 mois) qui doit être conservée
à +4° C et à l’abri de     la lumière.

Efficacité limité à la protection contre l’évolution mortelle
de TB, (méningite TB et miliaire..).

Effet protecteur, surtout chez Nss, moindre chez enfant
plus âgé, minime chez l’adulte.

Durée de protection : à 15 ans.
3.1.2. Vaccination par le BCG :

Technique :

- Inj strictement intradermique et de préférence dans
région du muscle deltoïde (bras gauche).

- Selon le producteur : dose à administrer différente
selon l’âge (se reporter à la notice d’emballage).

- Lésion suintante couramment observée au site d’inj
dans 2 à 4 sem après. couvrir avec pansement sec.
3.1.2. Vaccination par le BCG :

Test tuberculinique avant vaccination :

Chez enfant < 12 mois : ne doit pas être pratiqué.


Test tuberculinique après vaccination :

Absence de corrélation entre effet protecteur du BCG
  et résultat du test rend la pratique de ce dernier
  inutile et son résultat illusoire.
3.1.2. Vaccination par le BCG :

Indications:

Recommandée chez les N-nés et enfants < 12 mois.

Revaccination n’a aucune utilité démontrée et par
  conséquent n’est pas indiquée.
3.1.2. Vaccination par le BCG :

Contre-indications (rares) :

  . Maladie infectieuse.
  . Lésion cutanée suintante.
  . Déficit immunitaire.
  . Mldies auto-immunes évolutives.
3.1.2. Vaccination par le BCG :

Complications vaccinales :

Adénite locorégionale avec risque de fistulisation.

Exceptionnellement bécégite, surtt en cas
  d’immunodéficience.
13 mars 2007




                      BCG inefficace
     Les membres d’une équipe internationale de chercheurs
     dont fait partie Marcel Behr de l’Université McGill ont
     conclu, aux termes d’une enquête génétique, que la
     bactérie couramment employée dans le vaccin a
     énormément évolué depuis sa 1ère utilisation en 1921
     la virulence amoindrie du vaccin serait attribuable à des
     facteurs génétiques comme la disparition du système de
     sécrétion de protéines ESX-1.

                   Proceedings of the National Academy of Sciences
                   McGill Reporter
3.1.3. déclaration obligatoire :
Déclaration obligatoire permet :
- Au niveau national : suivre tendances de mldie et
   l’évolution des caractéristiques des groupes à risque.
- Au niveau départemental : réaliser investigations
   autour d’un cas, de mettre en place mesures pour
   contrôler la transmission de mldie, et d’orienter la
   politique vaccinale et actions de lutte antiTB.

Actuellement, doivent être déclarés :
• TB-maladie : Cas confirmés et Cas probables
• TB-infection latente (PIT) chez un enfant < de 15 ans
3.2. Prévention secondaire :

Ttt correcte des cas confirmés de TB afin d’éviter la
survenue de complications.
3.3. Prévention tertiaire :


Ttt des séquelles.
IV. CONCLUSION :

Affection fréquente.

Recrudescence avec VIH.

PEC nécessite coopération du malade.

Non respect règles de prescription entraîne résistances.

Ttt des Rces: coût, disponibilité des produits, durée ttt.

Requiert du domaine du spécialiste.

Prévention +++
Traitement de la tuberculose

Más contenido relacionado

La actualidad más candente

Dg et CAT devant une hémoptysie
Dg et CAT devant une hémoptysieDg et CAT devant une hémoptysie
Dg et CAT devant une hémoptysieDr. Kerfah Soumia
 
Guide des antidotes d'urgence
Guide des antidotes d'urgenceGuide des antidotes d'urgence
Guide des antidotes d'urgencePatou Conrath
 
Syndrome de condensation pulmonaire
Syndrome de condensation pulmonaireSyndrome de condensation pulmonaire
Syndrome de condensation pulmonaireMehdy Wayzani
 
Médicaments de l’hémostase
Médicaments de l’hémostaseMédicaments de l’hémostase
Médicaments de l’hémostaseEmna Jaoued
 
Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalents
Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalentsExam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalents
Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalentsMehdi Razzok
 
Maladie de hirschprung
Maladie de  hirschprungMaladie de  hirschprung
Maladie de hirschprungHana Hanouna
 
Les dermatoses chez l’enfant
Les dermatoses chez l’enfantLes dermatoses chez l’enfant
Les dermatoses chez l’enfantkillua zoldyck
 
Bronchopneumopathies aigues bacteriennes
Bronchopneumopathies aigues bacteriennesBronchopneumopathies aigues bacteriennes
Bronchopneumopathies aigues bacteriennesMehdy Wayzani
 
cat devant une brulure
cat devant une brulurecat devant une brulure
cat devant une brulureSarra OUBAHI
 
Le syndrome cavitaire
Le syndrome cavitaireLe syndrome cavitaire
Le syndrome cavitairehind henzazi
 
Conduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une SplénomégalieConduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une SplénomégalieManal Rouidi
 

La actualidad más candente (20)

Dg et CAT devant une hémoptysie
Dg et CAT devant une hémoptysieDg et CAT devant une hémoptysie
Dg et CAT devant une hémoptysie
 
Guide des antidotes d'urgence
Guide des antidotes d'urgenceGuide des antidotes d'urgence
Guide des antidotes d'urgence
 
Maladie de Behçet
Maladie de BehçetMaladie de Behçet
Maladie de Behçet
 
Syndrome de condensation pulmonaire
Syndrome de condensation pulmonaireSyndrome de condensation pulmonaire
Syndrome de condensation pulmonaire
 
La syncope
La syncopeLa syncope
La syncope
 
Embolie pulmonaire
Embolie pulmonaireEmbolie pulmonaire
Embolie pulmonaire
 
Médicaments de l’hémostase
Médicaments de l’hémostaseMédicaments de l’hémostase
Médicaments de l’hémostase
 
Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalents
Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalentsExam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalents
Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalents
 
Maladie de hirschprung
Maladie de  hirschprungMaladie de  hirschprung
Maladie de hirschprung
 
Les dermatoses chez l’enfant
Les dermatoses chez l’enfantLes dermatoses chez l’enfant
Les dermatoses chez l’enfant
 
Etats de choc
Etats de chocEtats de choc
Etats de choc
 
Bronchopneumopathies aigues bacteriennes
Bronchopneumopathies aigues bacteriennesBronchopneumopathies aigues bacteriennes
Bronchopneumopathies aigues bacteriennes
 
cat devant une brulure
cat devant une brulurecat devant une brulure
cat devant une brulure
 
Etat de choc
Etat de chocEtat de choc
Etat de choc
 
Coeur pulmonaire chronique
Coeur pulmonaire chroniqueCoeur pulmonaire chronique
Coeur pulmonaire chronique
 
Le syndrome cavitaire
Le syndrome cavitaireLe syndrome cavitaire
Le syndrome cavitaire
 
Sarcoidose
SarcoidoseSarcoidose
Sarcoidose
 
Conduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une SplénomégalieConduite à tenir devant une Splénomégalie
Conduite à tenir devant une Splénomégalie
 
La miliaire tuberculeuse
La miliaire tuberculeuseLa miliaire tuberculeuse
La miliaire tuberculeuse
 
Toa
ToaToa
Toa
 

Destacado

Traitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculoseTraitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculosehind henzazi
 
Programme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculoseProgramme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculoseMehdi Razzok
 
La tuberculose de l'enfant
La tuberculose de l'enfant La tuberculose de l'enfant
La tuberculose de l'enfant Nouhoum L Traore
 
Programme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculoseProgramme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculoseMehdi Razzok
 
Tuberculose pulmonaire-commune
Tuberculose pulmonaire-communeTuberculose pulmonaire-commune
Tuberculose pulmonaire-communebelaibzino
 
La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08
La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08
La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08raymondteyrouz
 
diagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en charge
diagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en chargediagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en charge
diagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en chargeUniversité de kinshasa
 
La Tuberculose
La TuberculoseLa Tuberculose
La TuberculoseGreenFacts
 
Programme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculoseProgramme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculosebelaibzino
 
Les médicaments pour traiter la tuberculose (French) Symposia
Les médicaments pour traiter la tuberculose (French) SymposiaLes médicaments pour traiter la tuberculose (French) Symposia
Les médicaments pour traiter la tuberculose (French) SymposiaThe CRUDEM Foundation
 
Syndrome cavitaire
Syndrome cavitaireSyndrome cavitaire
Syndrome cavitaireimma-dr
 
La primo-infection-tuberculeuse
La primo-infection-tuberculeuseLa primo-infection-tuberculeuse
La primo-infection-tuberculeusebelaibzino
 
Les anti bacillaires
Les anti bacillairesLes anti bacillaires
Les anti bacillairesHamza Falah
 
LIVRET "C' MON TRAITEMENT"
LIVRET "C' MON TRAITEMENT"LIVRET "C' MON TRAITEMENT"
LIVRET "C' MON TRAITEMENT"soshepatites
 
Manifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaire
Manifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaireManifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaire
Manifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaireFahd Ida
 
Clinical features,diagnosis and treatment of tuberculosis
Clinical features,diagnosis and treatment of tuberculosisClinical features,diagnosis and treatment of tuberculosis
Clinical features,diagnosis and treatment of tuberculosisdocpiash
 
Programme national de lutte contre les infections respiratoires aigues
Programme national de lutte contre les infections respiratoires aiguesProgramme national de lutte contre les infections respiratoires aigues
Programme national de lutte contre les infections respiratoires aiguesMehdi Razzok
 
Basic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku Joseph
Basic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku JosephBasic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku Joseph
Basic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku JosephDr.Tinku Joseph
 

Destacado (20)

Traitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculoseTraitement de la tuberculose
Traitement de la tuberculose
 
Programme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculoseProgramme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculose
 
La tuberculose de l'enfant
La tuberculose de l'enfant La tuberculose de l'enfant
La tuberculose de l'enfant
 
Programme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculoseProgramme nationale de lutte contre la tuberculose
Programme nationale de lutte contre la tuberculose
 
Tuberculose pulmonaire-commune
Tuberculose pulmonaire-communeTuberculose pulmonaire-commune
Tuberculose pulmonaire-commune
 
La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08
La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08
La Tuberculose Pulmonaire Fxl 12 02 08
 
diagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en charge
diagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en chargediagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en charge
diagnostic du Mésothéliome pleural malin et stratégie de prise en charge
 
La Tuberculose
La TuberculoseLa Tuberculose
La Tuberculose
 
Programme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculoseProgramme national de lutte contre la tuberculose
Programme national de lutte contre la tuberculose
 
Les médicaments pour traiter la tuberculose (French) Symposia
Les médicaments pour traiter la tuberculose (French) SymposiaLes médicaments pour traiter la tuberculose (French) Symposia
Les médicaments pour traiter la tuberculose (French) Symposia
 
Anti tb drugs
Anti tb drugsAnti tb drugs
Anti tb drugs
 
Syndrome cavitaire
Syndrome cavitaireSyndrome cavitaire
Syndrome cavitaire
 
La primo-infection-tuberculeuse
La primo-infection-tuberculeuseLa primo-infection-tuberculeuse
La primo-infection-tuberculeuse
 
Les anti bacillaires
Les anti bacillairesLes anti bacillaires
Les anti bacillaires
 
LIVRET "C' MON TRAITEMENT"
LIVRET "C' MON TRAITEMENT"LIVRET "C' MON TRAITEMENT"
LIVRET "C' MON TRAITEMENT"
 
Manifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaire
Manifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaireManifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaire
Manifestations radiologiques de la tuberculose pulmonaire
 
Antitubercular drugs
Antitubercular drugsAntitubercular drugs
Antitubercular drugs
 
Clinical features,diagnosis and treatment of tuberculosis
Clinical features,diagnosis and treatment of tuberculosisClinical features,diagnosis and treatment of tuberculosis
Clinical features,diagnosis and treatment of tuberculosis
 
Programme national de lutte contre les infections respiratoires aigues
Programme national de lutte contre les infections respiratoires aiguesProgramme national de lutte contre les infections respiratoires aigues
Programme national de lutte contre les infections respiratoires aigues
 
Basic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku Joseph
Basic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku JosephBasic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku Joseph
Basic concepts in treatment of Pulmonary Tuberculosis - By Dr.Tinku Joseph
 

Similar a Traitement de la tuberculose

PHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptx
PHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptxPHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptx
PHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptxjoelamefiam
 
clostridium difficile
clostridium difficile clostridium difficile
clostridium difficile Patou Conrath
 
COURS-CANCEROLOGIE.ppt
COURS-CANCEROLOGIE.pptCOURS-CANCEROLOGIE.ppt
COURS-CANCEROLOGIE.ppttaoufikakabli1
 
18 therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)
18  therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)18  therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)
18 therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)Patou Conrath
 
Traitement de la leishmaniose 2014
Traitement de la leishmaniose 2014Traitement de la leishmaniose 2014
Traitement de la leishmaniose 2014jihene11
 
Les principales ordonnances en mycologie et parasitologie
Les principales ordonnances en mycologie et parasitologieLes principales ordonnances en mycologie et parasitologie
Les principales ordonnances en mycologie et parasitologiemai13
 
Protozoaires opportunistes au cours du sida
Protozoaires opportunistes au cours du sidaProtozoaires opportunistes au cours du sida
Protozoaires opportunistes au cours du sidakarimabdk
 
Cours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.ppt
Cours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.pptCours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.ppt
Cours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.pptaffoueawaAngeMireill
 
HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)
HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)
HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)Claude EUGENE
 
Synthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdf
Synthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdfSynthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdf
Synthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdfabderrazzaqchakour
 
Le kyste hydatique
Le kyste hydatiqueLe kyste hydatique
Le kyste hydatiqueS/Abdessemed
 
Paludisme (vue de l'Algérie)
Paludisme (vue de l'Algérie)Paludisme (vue de l'Algérie)
Paludisme (vue de l'Algérie)Elias Akhamouk
 
oncologie protocoles de chimiotherapie
oncologie protocoles de chimiotherapie oncologie protocoles de chimiotherapie
oncologie protocoles de chimiotherapie Patou Conrath
 

Similar a Traitement de la tuberculose (20)

PHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptx
PHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptxPHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptx
PHARMACOLOGIE ANTIBIO-ANTINFLAMMATOIRE PPT.pptx
 
clostridium difficile
clostridium difficile clostridium difficile
clostridium difficile
 
Cat colite grave
Cat colite graveCat colite grave
Cat colite grave
 
COURS-CANCEROLOGIE.ppt
COURS-CANCEROLOGIE.pptCOURS-CANCEROLOGIE.ppt
COURS-CANCEROLOGIE.ppt
 
La goute 2
La goute 2La goute 2
La goute 2
 
18 therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)
18  therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)18  therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)
18 therapeutique (residanat-dz.blogspot.com) (1)
 
Traitement de la leishmaniose 2014
Traitement de la leishmaniose 2014Traitement de la leishmaniose 2014
Traitement de la leishmaniose 2014
 
Les principales ordonnances en mycologie et parasitologie
Les principales ordonnances en mycologie et parasitologieLes principales ordonnances en mycologie et parasitologie
Les principales ordonnances en mycologie et parasitologie
 
Protozoaires opportunistes au cours du sida
Protozoaires opportunistes au cours du sidaProtozoaires opportunistes au cours du sida
Protozoaires opportunistes au cours du sida
 
Cours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.ppt
Cours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.pptCours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.ppt
Cours de pédiatrie médicale Tétanos néonatal.ppt
 
HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)
HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)
HEPATITE MEDICAMENTEUSE (foie, médicaments, plantes, compléments alimentaires)
 
Synthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdf
Synthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdfSynthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdf
Synthèse TTT 2020 - 1 (ATB; anticoagulants; AINS; corticoïdes).pdf
 
Le kyste hydatique
Le kyste hydatiqueLe kyste hydatique
Le kyste hydatique
 
Paludisme (vue de l'Algérie)
Paludisme (vue de l'Algérie)Paludisme (vue de l'Algérie)
Paludisme (vue de l'Algérie)
 
oncologie protocoles de chimiotherapie
oncologie protocoles de chimiotherapie oncologie protocoles de chimiotherapie
oncologie protocoles de chimiotherapie
 
Antiparasitaires
AntiparasitairesAntiparasitaires
Antiparasitaires
 
Antibiotiques
AntibiotiquesAntibiotiques
Antibiotiques
 
Chimio oc 13 06 17
Chimio oc 13 06 17Chimio oc 13 06 17
Chimio oc 13 06 17
 
bon usage des antibiotiques (avec mp3)
bon usage des antibiotiques (avec mp3)bon usage des antibiotiques (avec mp3)
bon usage des antibiotiques (avec mp3)
 
guillain_barre
 guillain_barre guillain_barre
guillain_barre
 

Más de hind henzazi

Syndromes mediastinaux
Syndromes mediastinauxSyndromes mediastinaux
Syndromes mediastinauxhind henzazi
 
Syndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleurale
Syndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleuraleSyndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleurale
Syndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleuralehind henzazi
 
Syndrome d'epanchement liquidien
Syndrome d'epanchement liquidienSyndrome d'epanchement liquidien
Syndrome d'epanchement liquidienhind henzazi
 
Pneumothorax spontane
Pneumothorax spontanePneumothorax spontane
Pneumothorax spontanehind henzazi
 
Pneumothorax spontane
Pneumothorax spontanePneumothorax spontane
Pneumothorax spontanehind henzazi
 
Diagnostic des allergies respiratoires
Diagnostic des allergies respiratoiresDiagnostic des allergies respiratoires
Diagnostic des allergies respiratoireshind henzazi
 
Anatomie du médiastin
Anatomie  du médiastinAnatomie  du médiastin
Anatomie du médiastinhind henzazi
 
Anatomie du mediastin
Anatomie du mediastinAnatomie du mediastin
Anatomie du mediastinhind henzazi
 
Syndrome d'apnee obstructive du sommeil
Syndrome d'apnee obstructive du sommeilSyndrome d'apnee obstructive du sommeil
Syndrome d'apnee obstructive du sommeilhind henzazi
 
Diagnostic des tumeurs médiastinales
Diagnostic des  tumeurs  médiastinalesDiagnostic des  tumeurs  médiastinales
Diagnostic des tumeurs médiastinaleshind henzazi
 
Diagnostic des tumeurs mediastinales
Diagnostic des tumeurs mediastinalesDiagnostic des tumeurs mediastinales
Diagnostic des tumeurs mediastinaleshind henzazi
 
Oncogene & oncogenese
Oncogene & oncogeneseOncogene & oncogenese
Oncogene & oncogenesehind henzazi
 
Oncogenes & oncogenese
Oncogenes & oncogeneseOncogenes & oncogenese
Oncogenes & oncogenesehind henzazi
 

Más de hind henzazi (15)

Syndromes mediastinaux
Syndromes mediastinauxSyndromes mediastinaux
Syndromes mediastinaux
 
Syndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleurale
Syndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleuraleSyndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleurale
Syndrome d'epanchement gazeux de la grande cavité pleurale
 
Syndrome d'epanchement liquidien
Syndrome d'epanchement liquidienSyndrome d'epanchement liquidien
Syndrome d'epanchement liquidien
 
Pneumothorax spontane
Pneumothorax spontanePneumothorax spontane
Pneumothorax spontane
 
Pneumothorax spontane
Pneumothorax spontanePneumothorax spontane
Pneumothorax spontane
 
Abces du poumon
Abces du poumonAbces du poumon
Abces du poumon
 
Abces du poumon
Abces du poumonAbces du poumon
Abces du poumon
 
Diagnostic des allergies respiratoires
Diagnostic des allergies respiratoiresDiagnostic des allergies respiratoires
Diagnostic des allergies respiratoires
 
Anatomie du médiastin
Anatomie  du médiastinAnatomie  du médiastin
Anatomie du médiastin
 
Anatomie du mediastin
Anatomie du mediastinAnatomie du mediastin
Anatomie du mediastin
 
Syndrome d'apnee obstructive du sommeil
Syndrome d'apnee obstructive du sommeilSyndrome d'apnee obstructive du sommeil
Syndrome d'apnee obstructive du sommeil
 
Diagnostic des tumeurs médiastinales
Diagnostic des  tumeurs  médiastinalesDiagnostic des  tumeurs  médiastinales
Diagnostic des tumeurs médiastinales
 
Diagnostic des tumeurs mediastinales
Diagnostic des tumeurs mediastinalesDiagnostic des tumeurs mediastinales
Diagnostic des tumeurs mediastinales
 
Oncogene & oncogenese
Oncogene & oncogeneseOncogene & oncogenese
Oncogene & oncogenese
 
Oncogenes & oncogenese
Oncogenes & oncogeneseOncogenes & oncogenese
Oncogenes & oncogenese
 

Traitement de la tuberculose

  • 1.
  • 2. TRAITEMENT DE LA TUBERCULOSE Dr. HENZAZI hind. CHUN Fann, DAKAR CES pneumologie 2ème Année.
  • 3. PLAN I- GENERALITES: 1.1. Définition. 1.2. Intérêts. 1.3. Rappels. II- TRAITEMENT CURATIF: 2.1. Buts. 2.2. Moyens. 2.3. Indications. 2.4. Surveillance, évolution, pronostic. 2.5. Résultats. III- TRAITEMENT PREVENTIF. IV- CONCLUSION.
  • 5. 1.1. Définition : La tuberculose est une maladie infectieuse à transmission interhumaine, évolutive, à tropisme respiratoire prédominant, souvent due aux mycobactéries du complexe tuberculosis.
  • 6. 1.2. Intérêts : ► Près 1/3 tiers de pop mondiale (2 milliards), infecté par BK : - 8 millions développent une TB évolutive/an. - 2 millions en meurent. ► > 90% décès survient dans les PED où 75% des cas concernent sujets économiquement productif. ► TB fait perdre en moyenne 3 à 4 mois de travail à un adulte, soit une perte de 20 à 30 % revenu annuel.
  • 7. 1.2. Intérêts : ► Co-infection par VIH accroît le risque de développerTB. ► Parallèlement, le dvloppmt des Rces multiples, dû à la mauvaise conduite Ttt, pose un problème préoccupant. ► OMS a déclaré en 1993 que la lutte antiTB était une urgence mondiale.
  • 8. 1.2. Intérêts : ► TB : mldie curable par les moyens actuellement disponibles. ► Ttt correct : guérir mldes + interrompre la transmission des germes. ► Principes thérapeutiques : stratégie PEC de TB par l’OMS.
  • 9. 1.2. Intérêts : ► Risque de souches résistantes justifie les 4 principes fondamentaux du Ttt standardisé: – Choix initial d’une association thérapeutique. – Ttt prolongé. – Choix d’associations médicamenteuses fixes. – Contrôle assidu de l’observance. ► Prévention repose sur : ● Dépistage des cas contacts. ● BCG. ● Ttt correct des nouveaux cas TPM+.
  • 10. 1.3. Rappel historique : ►Médecins archaïques: prières, « Saints Guérisseurs », Rois à pouvoir "de toucher" capable de guérir. ►Dès l’Antiquité, Moyen-âge et Renaissance: médications végétale, animale ou minérale : le régime lacté++, purgatifs, diurétiques, opiacés. ►19e siècle : « sanatorium ».
  • 11. Photo : transfusion de lait de Chèvre (Document paru dans "Réalités Médecine" 1968)
  • 12.
  • 13. 1.3. Rappel historique : ► Collapsothérapie : FORLANINI en 1882. ► Thoracoplastie : si échec collapsothérapie.
  • 14. 1.3. Rappel historique : ► 1944 : Waksman découvre la streptomycine. ► 1945: P.A.S et 1ère utilisation antituberculeuse de streptomycine. ► 1952: INH …. permet de réduire l'ampleur de la maladie et le nombre de décès.
  • 15. 1.3.2. Rappel bactériologique : Caractéristiques du BK: ● BAAR. ● Aérobie strict. ● Immobile. ● Acapsulé. ● Non sporulé. ● Multiplication lente : en moyenne toutes les 20h.
  • 16.
  • 17. 1.3.2. Rappel bactériologique : 3 types de mycobactéries : ● Mycobacterium tuberculosis (BK) +++. ● Mycobacterium bovis. ● Mycobacterium africanum.
  • 18. 1.3.2. Rappel bactériologique : Trois populations bacillaires: Extracellulaires (film liquidien de surface des cavités) : - Population : 108 bacilles/foyer. - Multiplication active : toutes les 20 heures. - pH neutre.
  • 19. 1.3.2. Rappel bactériologique : Extracellulaires (foyers caséeux solides) : - Population : 104 à 105 bacilles/foyer. - Multiplication lente voire intermittente. - pH neutre. Intracellulaires (macrophages): - Population : 104 à 105 bacilles/foyer. - Multiplication très lente. - PH acide. - Rechutes.
  • 20. 1.3.2. Rappel bactériologique : Présence mutants résistants avant Ttt = Rce Iaire ● Par phénomène de mutation chromosomique si population bacillaire importante (cavernes+++) ● Caractéristiques de cette mutation: - Spontanée: sans contact ant avec antiTB, ou Ttt < 15 j. - Rare et spécifique: R: 1/108. H et S: 1/103. Z: 1/104 - Héréditaire: Transmise à tous BK issus de multiplication du mutant résistant. Association d’antituberculeux+++
  • 22. 2.1. Buts : ► Guérir le malade. ► Supprimer le contage. ► Éviter et/ou traiter les complications. ► Éviter les rechutes. ► Éviter la sélection de bacilles résistants.
  • 23. 2.2. Moyens : 2.2.1. Mesures hygiéno-diététiques : - Alimentation suffisante et équilibrée hypercalorique & hyper protidique. - Arrêt de intoxication alcoolo tabagique.
  • 24. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 25. ► ISONIAZIDE : (rimifon*) INH ou H. Généralités : - Hydrazide de l'acide isonicotinique. - Bactéricide sur les BK au moment où ils se répliquent. - Actif sur BK des cavernes et à un moindre degré sur intramacrophagiques. pas d'activité sur BK du caséum.
  • 26. ► ISONIAZIDE : Pharmacocinétique : Absorption : tube digestif. Pic sérique : 1 à 2 heures (40 à 60 fois > CMI). Diffusion ubiquitaire. Demie vie : <1 heure et > 3 heures. Métabolisme : acétylation hépatique (génétique+++). Excrété dans les urines (métabolites inactifs).
  • 27. ► ISONIAZIDE : Galénique : - Cp à 50 et 150 mg. -Sol inj à 26 mg/ml en ampoule de 2 ml. - Poudre pour Ttt local. Posologie : 5 mg/kg/j, sans dépasser 300 mg/j.
  • 28. ► ISONIAZIDE : Effets indésirables : Troubles neuro : neuropathie périphérique, rarement névrite optique, psychose et convulsions. Toxicité hépatique : ↑ transaminases ou hépatite dose dépendante. ( alcool et l’association INH RMP+++).
  • 29. ► ISONIAZIDE : Effets indésirables : Rarement : hypersensibilité (urticaire, fièvre, hyperéosinophilie, choc anaphylactique), lupus induit syndrome épaule-main, arthralgie, arthrite, anomalies hématologiques (agranulocytose, thrombopénie, anémie microcytaire), gynécomastie, effet antabuse, sécheresse de la bouche.
  • 30. ► ISONIAZIDE : Interactions médicamenteuses : ↑Concentrations plasmatiques de la phénytoïne et de la carbamazépine . Hydroxyde d'aluminium empêche l'absorption de l‘INH.
  • 31. ► ISONIAZIDE : Contre-indications : • Hypersensibilité connue. • Maladie hépatique évolutive.
  • 32. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 33. ► RIFAMPICINE : (Rifadine*, Rimactan*) : RMP ou R. Généralités : - Dérivé semi synthétique de la rifamycine. - Bactéricide en inhibant la synthèse d’ARN chez un large éventail de microbes pathogènes. - Seul antiTB actif sur toutes les populations de BK (cavernes, caséum solide et intramacrophagiques).
  • 34. ► RIFAMPICINE : Pharmacocinétique : Absorption : tube digestif. Pic sérique : 2 à 4 heures. (50 à 100 fois > CMI). Diffusion : tissus et liquides organiques. Demie vie : 2 à 3 heures. Métabolisme: entéro-hépatique, désacétylation. Excrétion : rein (20%), bile et selles (80%).
  • 35. ► RIFAMPICINE : Galénique : - GLs ou cp à 15O et 300 mg. - Forme inj IV : flacons à 600 mg. Posologie : 10 mg/kg/j, sans dépasser 600 mg/j.
  • 36. ► RIFAMPICINE : Effets indésirables : Cytolyse hépatique : transitoire et sans signification clinique. hépatite dose dépendante rare. Phénomènes immuno-allergiques (thrombopénie, anémie hémolytique, IRA). surtout si prises discontinues. Coloration excrétas en rouge orange (larmes, urines, sperme).
  • 37. ► RIFAMPICINE : Interactions médicamenteuses : La rifampicine est un inducteur des enzymes hépatiques : ► Augmente l’hépatotoxicité de l’isoniazide. ► Augmente le catabolisme de certains mdcts métabolisés par le foie (cortico, hypoglycémiants, anticoagulants, phénytoïne, cimétidine, quinidine, ciclosporine, digitaliques, benzodiazépines et barbituriques, anesthésiques généraux, contraceptifs stéroïdiens).
  • 38.
  • 39. ► RIFAMPICINE : Contre-indications : • Hypersensibilité connue. • Dysfonctionnement hépatique. • Porphyrie.
  • 40. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 42. ► PYRAZINAMIDE Généralités : Analogue de synthèse du nicotinamide. Uniquement actif sur BK intramacrophagiques : activité bactéricide forte, détruisant les bacilles quiescents, évite donc les rechutes.
  • 43. ► PYRAZINAMIDE Pharmacocinétique: Absorption : digestive. Pic sérique : 2 heures. Diffusion : tissus et liquides organiques. Demi-vie : 10 heures. Métabolisme: foie . Excrétion: urines.
  • 44. ► PYRAZINAMIDE Galénique : Cp à 500 mg. Posologie : 20 à 30 mg/kg/j. sans dépasser 2 g/j.
  • 45. ► PYRAZINAMIDE Effets indésirables : Hépatotoxicité : cytolyse, ictère, rarement hépatite. Hyperuricémie : souvent asymptomatique. Parfois arthralgies. Rarement goutte (allopurinol). Photosensibilisation .
  • 46. ► PYRAZINAMIDE Contre-indications : • Hypersensibilité connue. • Insuffisance hépatique grave.
  • 47. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 48. ► STREPTOMYCINE : SM ou S. Généralités : Aminosides dérivé de Streptomyces griseus. Bactéricide sur BK extracellulaires dont elle inhibe la synthèse protéique.
  • 49. ► STREPTOMYCINE : Pharmacocinétique : Absorption : IM. Pic sérique :1 heure. Diffusion : extracellulaire (cavernes++). Méninges--. Demie vie : 2 à 3 heures. Excrétion : urines (inchangée).
  • 50. ► STREPTOMYCINE : Galénique : Ampoule de 1 g en poudre. Posologie : 15 mg/kg/j, sans dépasser 1 g/j dose cumulée ne devrait pas dépasser 120 g.
  • 51. ► STREPTOMYCINE : Effets indésirables : Atteinte de la VIIIème paire crânienne :  ● vestibulaires : vertiges, ataxie, nystagmus. ● cochléaires : surdité totale, bilat, définitive. Néphrotoxicité tubulo interstitielle, réversible. Anémie (hémolytique, aplasique) , agranulocytose, thrombopénie et réactions lupoïdes : rares.
  • 52. ► STREPTOMYCINE : Interactions médicamenteuses : CI mdcts ototoxiques ou néphrotoxiques : aminosides, amphotéricine B, céphalo, cisplatine, ciclosporine, acide étacrynique, furosémide. Potentialise l'effet des inhibiteurs neuromusculaires (anesthésie).
  • 53. ► STREPTOMYCINE : Contre-indication : - Grossesse. - Insuffisance rénale.
  • 54. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 55. ► ETHAMBUTOL (myambutol*, dexambutol*) EMB ou E.
  • 56. ► ETHAMBUTOL Généralités: Dérivé de l’éthylène diamine. Bactériostatique sur les BK des cavernes et des macrophages .
  • 57. ► ETHAMBUTOL Pharmacocinétique : Absorption : digestive. Pic sérique : 2 à 4 heures. Diffusion : tous les tissus. Demie vie : 3 à 4 heures. Excrétion : urines ( inchangées et inactifs).
  • 58. ► ETHAMBUTOL Galénique : ● Dexambutol* : cp à 250 et 500 mg. ● Myambutol* : cp à 100 et 400 mg. Posologie : 20 à 25 mg/kg/j. sans dépasser 2 g/j.
  • 59. ► ETHAMBUTOL Effets indésirables : Névrite optique rétrobulbaire +++ : dyschromatopsie, baisse de l’acuité visuelle. cécité si Ttt non interrompu. Neuropathies périphériques. Goutte.
  • 60. ► ETHAMBUTOL Interactions médicamenteuses : Topiques gastro-intestinaux.
  • 61. ► ETHAMBUTOL Contre-indications : • Hypersensibilité connue. • Névrite optique préexistante. • Inaptitude à signaler d'éventuels trbles visuels (enfant). • Clairance de la créat < 50 ml/min.
  • 62. DOSES JOURNALIERES ISONIAZIDE 5 mg/kg/j, (300 mg/j). RIFAMPICINE 10 mg/kg/j, (600 mg/j). PYRAZINAMIDE 20 à 30 mg/kg/j. (2 g/j). ETHUMBUTOL 20 à 25 mg/kg/j. (2 g/j).
  • 63.
  • 64.
  • 65. c. associations a doses fixes :
  • 66. c. associations a doses fixes : ► INH + EMB : - Cp. 150 mg + 400 mg ► INH + RMP (rifinah*) : - Cp. 150 mg + 300mg - Cp. 75 mg + 150 mg - Cp. 150 mg + 150 mg (3fois/sem) - Cp. 30 mg + 60 mg ► INH + RMP + PZA (rifater*): - Cp. 75 mg + 150 mg + 400 mg ► INH + RMP + PZA + EMB: -Cp. 75 mg + 150 mg + 400 mg + 275 mg.
  • 67. c. associations a doses fixes : Avantages : ● Coût moins cher. ● Moins de médicaments à prendre. ● Simplicité d’emploi. ● Plus grande compliance du malade. ● Moins d’erreurs de prescriptions. ● Moins de risque de résistance+++.
  • 68. c. associations a doses fixes : Inconvénients  : ● Ajustement des posologies difficiles. ● Modifications thérapeutiques non aisées si EI. .
  • 69.
  • 70. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 71. ► AMINOSIDES : ● Kanamycine (Kanamytrex*) : KAN. - Inhibe la synthèse protéique bactérienne. - Bactéricide (CM1 de 0,5 à 2 ng/ml). - Diffusion : extracellulaires, liquides. - Élimination : rein. - Posologie : 15 mg/kg/j. - EI : cochléo-vestibulaires et rénaux. - Résistance croisée avec SM.
  • 72. ► AMINOSIDES : ● Amikacine (amuklin*): AMK. - Posologie : 7,5 mg/kg/j.
  • 73. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 74. ► ACIDE PARAMINOSALICYLIQUE  PAS : - Bactériostatique. - Activité très spécifique contre M. tuberculosis. - Absorption digestive. - Pic sérique à 2 heures. - CM1 de 0,1 à 1 kg/ml. - Demi-vie est d’environ 1 heure.
  • 75. ►  PAS : - Élimination : rénale à 80 %. - Galénique : Cp à 500 mg et 1g. - Posologie : 150 mg/kg/j. - EI : digestifs (anorexie, nausées, épigastralgies, diarrhées), allergies (fièvre, malaise, éruption), hématologiques, surcharge sodée.
  • 76. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 77. ► RIFABUTINE (Mycobutin*): RIB. - Dérivé de la rifamycine. - Très actif contre M. tuberculosis. - Galénique : gélule de 150 mg. - Posologie: 5 mg/kg/j. - Mêmes types EI que les autres rifamycines.
  • 78. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 79. ► CYCLOSERINE (Seromycin*) : CYC. - Bactériostatique. - Rapidement absorbée, - Pic sérique : 3 à 4 heures. - Élimination rénale. - Galénique : gélules à 250 mg. - Posologie : 15 à 20 mg/kg/j en 2 prises. - EI : neuropsychiques (excitation, dépression, anxiété, confusion, vertiges… épilepsie). epidermolyse
  • 80. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 81. ► POLYPEPTIDES : ● Viomycine : VM. - Inhibe la synthèse protéique de M. tuberculosis. - CM1 de 3 à 10 ng/ml. - Absorption, distribution, excrétion = aminosides. - Inj IM de 25 à 50 mg/kg → pic sérique en 2 heures. - Résistance croisée avec capreomycine. - EI : allergies, atteintes rénales et 8ème paire crânienne.
  • 82. ► POLYPEPTIDES : ● Capreomycine (Capastat*) : CM. - Propriétés pharmacologiques = VM. - Administrée par voie IM. - CM1 varie de 1 à 2 ug/ml. - Posologie : 20 mg/kg/j. - Résistances croisées avec la KM. - EI : auditifs, rénaux et allergiques.
  • 83. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 84. ► CLOFAZIMINE : CFZ. - Agit en se liant à I’ADN bactérienne. - Absorption : voie orale. - Galénique : Cp à 50 et 100 mg. - Posologie : 15 mg/kg/j adulte. - EI : gastro-int (entérite éosinophilique), pigmentation rouge de cornée, rétine et peau. ichtyose.
  • 85. 2.2. Moyens : 2.2.2. Antituberculeux : Antituberculeux de 1ère ligne : Antituberculeux de 2ème ligne a. majeurs ou bactéricides : AMINOSIDES  PAS ISONIAZIDE RIFABUTINE RIFAMPICINE CYCLOSERINE PYRAZINAMIDE POLYPEPTIDES STREPTOMYCINE CLOFAZIMINE FLUOROQUINOLONES b- mineurs ou bactériostatiques: ETHUMBUTOL
  • 86. ► FLUOROQUINOLONES : FQ - Dérivés fluorés de l’acide nalidixique. - Absorption : digestive. - Diffusion large : macrophages. - Usage dans Ttt antiTB n’est pas codifié. - EI : digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, dls abdo), neurologiques (céphalées, agitation, insomnies, vertiges) et allergiques (éruption, photosensibilisation, anaphylaxie).
  • 87. ► FLUOROQUINOLONES : ● Ciprofloxacine (Ciproxine*) : CFX. Galénique : Cp à 250, 500 et 750 mg. Solution pr perf 2 mg/1 ml Posologie : 8 mg/kg/j ● Ofloxacine (Tarivid*) : OFX. Galénique : Cp à 200 et 400 mg. Ampoule de 200 mg/40 ml. Posologie : 5 à 7 mg/kg/j.
  • 88. ► FLUOROQUINOLONES : ● Sparfloxacine : SFX : Galénique: Cp à 200 mg. Posologie : 3 à 4 mg/kg/j ● Levofloxacine (tavanic*): LFL. Galénique : Cp à 250 et 500 mg. Flacon pr perf à 100 ml de 5mg/ml. Posologie : 10 à 20 mg/kg/j
  • 89. ► FLUOROQUINOLONES : ● Moxifloxacine (proflox*), (avelox*) Galénique : Cp à 400 mg. Flacon pr perf à 400 mg/250 ml.
  • 90. 2.2.3. Ttt de TB en dehors des antiTB : (stade expérimental) Renforcer les défenses immunitaires par des Ttt à effet immunostimulant : l’INF•, l’INL 2 et l’anti­TNF­ & . Effet favorable sur la guérison bactério, cliniques et radiologiques de tuberculose (sujets co­infectés par le VIH+). Action inhibitrice sur la formation des granulomes qui protègent les mycobactéries de l’action des mdcts antiTB. NON ENCORE recommandé dans la pratique clinique.
  • 91. 2.2.4. Autres moyens : ► Chirurgie: PEC des complications tardives : - Hydrocéphalie. - Séqlles invalidantes: décortication, pneumonectomie. - Greffe aspergillaire. - Péricardite constrictive. - Atteintes neurologiques du mal de pott.
  • 92. 2.2.4. Autres moyens : ► Corticothérapie. ► Vitaminothérapie B6. ► Kinésithérapie respiratoire. ► Immobilisation articulaire (corsets…).
  • 93. 2.3. Indications : 2.3.1. Bilan pré thérapeutique : Interrogatoire – Ex physique – Paraclinique NFS avec taux des plq. Bilan hépatique : transam, PAL, bilirubine et •GT. Bilan rénal : créatinémie et uricémie.
  • 94. 2.3. Indications : 2.3.1. Bilan pré thérapeutique : Glycémie à jeun. Examen ophtalmologique si EMB Audiogramme si SM. Sérologie VIH : souhaitable après accord du patient.
  • 95. HOSPITALISATION: non obligatoire et non nécessaire * TB importante, contagieuse. * Comorbidités médicales ou psychiques importantes. * Prise médicamenteuse incertaine. * Hémoptysies++, épanchements pleuraux mal tolérés. Traitement ambulatoire
  • 96. 2.3.2. Traitement  par antituTB: 2.3.2.1. Principes du traitement : Prise unique quotidienne, à heure fixe, par VO à distance de tout repas ou prise mdcteuse Durée suffisamment longue voire prolongée. Association de plusieurs antiTB : - Éviter sélection mutants résistants. - Action sur différentes pop de BK.
  • 97. 2.3.2. Traitement par antiTB: 2.3.2.1. Principes du traitement : Bien expliquer au patient pour une bonne observance. Adaptation posologies : fctions rénales et hépatiques.
  • 98. 2.3.2.2. Pratique du traitement : OMS : rôle directeur dans lutte antiTB à l’échelle mondiale,depuis 1990. mise en place de programmes nationaux de lutte antiTB appropriés. UICTMR : Union Internatnle Contre TB et Mldies Resp. ATS : American Thoracic Society, CDC : Centers for Control Diseases, IDSA : Infectious Disease Society of America, BTS : British Thoracic Society, SPLF.
  • 99. Schémas normalisés Chaque pays choisira nbre limité de schémas normalisés en fction de ses moyens, de l’efficacité, de l’applicabilité du Ttt. Avantages : - Réduisent risque d’erreur de prescription (pharmacoRce). - Facilitent l’estimation des besoins en mdcts ainsi que l’achat, la distribution et la surveillance. - Simplifient la formation du personnel. - Réduisent les coûts. - Favorisent un approvisionnement régulier en mdcmts lorsque des patients se déplacent d’une région à une autre.
  • 100. 2.3.2.2. Pratique du traitement : Plusieurs protocoles ont été validés. Choix de l’association mdcteuse et du schéma thérapeutique = caractéristiques du cas à traiter. Caractéristiques pour identifier la catégorie de Ttt : ● Site de la tuberculose. ● Sévérité de la maladie. ● Présence M. tuberculosis à Culture. ● Histoire d’un Ttt antérieur.
  • 101. ● Site de la tuberculose - TB pulmonaire = parenchyme pulmonaire. - Epanchmt pleural, TB ganglionnaire (hile ou médiastin) = TB extrapulmonaire. - Atteinte pulmonaire et extrapulmonaire = TB pulmonaire. - Atteinte de +ieurs sites extrapulmonaires : l’organe le plus sévèrement atteint définit le site de mldie.
  • 102. ● Sévérité de la maladie : Dépend du lieu anatomique dont l’atteinte représente: – Risque vital (péricarde) et/ou – Risque de handicap sévère (TB spinale ou méningée). Formes extra-pulmonaires sévères sont: méningite, miliaire, péricardite, péritonite, épanchement pleural bilat, TB vertébrale, intest et génito- urinaire.
  • 103. ● Présence M. tuberculosis à la Culture : - TB certaine : présence en culture de M. tubeculosis. si culture non possible : présence de BAAR à l’examen micro + signes cliniques et/ou RX compatibles avec TB et la décision de Ttt d’un clinicien. ►TPM+ - TB probable : clinique et RX assez caractéristiques pour qu’une décision de Ttt soit prise, même si examen direct et culture négatifs. ►TPM-
  • 104. ● Histoire d’un Ttt antérieur : - Nouveau cas : patient qui n’a jamais reçu de Ttt ou qui a pris des antiTB pour une durée < 4 sem. - Rechute : cas qui a été déclaré guéri après un Ttt complet et qui redevient + à la fin du Ttt. - Échec thérapeutique : cas qui reste ou redevient + au 5ème mois du Ttt.
  • 105. ● Histoire d’un Ttt antérieur : - Reprise après interruption : cas où le Ttt a été interrompu pendant 2 mois ou plus avant la fin du Ttt. - TB chronique : persistance de BK après un reTtt entièrement supervisé. (multirésistant+++).
  • 106.
  • 107. a. Catégorisation des patients (OMS 2003) Catégorie I : - Nouveaux cas de TB à frottis positifs. - Nouveaux cas de TB à frottis négatif avec lésions parenchymateuses étendues. - Nouveaux cas de TB extra pulmonaire grave.
  • 108. a. Catégorisation patients (OMS 2003) Catégorie II: - Rechute. - Échec thérapeutique. - Reprise après interruption.
  • 109. a. Catégorisation patients (OMS 2003) Catégorie III : - Nouveaux cas de TB pulmonaire à frottis négatif (autres que ceux de la catégorie I). - Nouveaux cas de TB extra pulmonaire dans les formes moins graves que ceux décrits dans la catégorie I (ganglionnaire, cutanée, osseuse).
  • 110. a. Catégorisation patients (OMS 2003) Catégorie IV : - Cas chroniques.
  • 111. b. Codification des schémas thérapeutiques : Exemple 1: 2 SHRZ/6 HE. Phase initiale : 2 mois. Ttt quotidien avec SM, INH, RMP et PZA. Phase d’entretien : 6 mois. Ttt quotidien avec INH et EMB.
  • 112. b. Codification des schémas thérapeutiques : Exemple 2: 2 SHRZ/4 H3R3. Phase initiale : 2 mois. Ttt quotidien avec SM, INH, RMP, et PZA. Phase d’entretien : 4 mois Prise trihebdomadaire d’INH et RMP.
  • 113. c. Schémas thérapeutiques : Catégorie I  : 2 RHZE/4 RH ou 2 RHZE/6 EH. Méningite : 2 RHZS/4 RH ou 2 RHZS/6 EH
  • 114. c. Schémas thérapeutiques : Catégorie II  : 2 RHZES /1 RHZE/ 5 RHE
  • 115. c. Schémas thérapeutiques : Catégorie III : 2 RHZE/4 RH ou 2 RHZE/6 EH 2 RHZ/4 RH ou 2 RHZ/6 EH
  • 116.
  • 117. ● Selon le PNLT Sénégal : ► Catégorie I et III : même protocole ► Rechutes, reprise : 2RHZS/6 RHZE ► échec ?
  • 118. c. Schémas thérapeutiques : Catégorie IV : (Résistances+++). Monorésistance : Résistance à 1 seul antituberculeux. Polyrésistance : Résistance à au moins 2 antiTB, sans autre précision.
  • 119. Multirésistance : Résistance à 2 antiTB majeurs, l’INH et la RMP. Multirésistance primaire : Résistance chez un patient qui n’a jamais été traité par chimiothérapie. Multirésistance acquise ou secondaire : Résistance chez des sujets préalablement traités (pendant au moins un mois) par des antiTB.
  • 120. Ultrarésistance : Résistance au moins à l’INH , la RMP, à n'importe quelle FQ, et au moins un des 3 mdcts inj de 2ème ligne (capreomycine, kanamycine, amikacine). Résistance naturelle : Résistance de toutes les souches d’une espèce à l’égard d’un ATB donné (ex : résistance de M. bovis au PZA).
  • 121. Résistance additionnelle : Extension de Rce acquise à un nouveau mdct par suite de l’adjonction isolée de ce dernier à un régime d’ATB inopérant. Résistance croisée : Rce des germes à 1 ou +sieurs ATB découlant de leur Rce à un autre, elle est souvent due à même mécanisme d’action des divers produits de la même classe chimique (ex, résistance croisée entre diverses rifamycines).
  • 122. Schémas thérapeutiques en cas de résistance : ► Résultat de l’antibiogramme non encore connu : On administre empiriquement 4 mdcts supposés actifs en cas de faible suspicion de multirésistance et 5 mdcts en cas de forte suspicion.
  • 123. ► Résultat de l’antibiogramme connu : - Monorésistance pour H, R ou E : Phase initiale : prescrire 3 mdcts de 1ère ligne encore actifs. Si lésions étendues, déficience immunitaire et rechute: associer FQ (ou AMK) à ces 3 produits. Phase de continuation : 2 mdcts actifs sont suffisants. Durée Ttt : 9 mois. (phase de continuation prolongée . phase initiale 2 mois).
  • 124.
  • 125. - Polyrésistance sans multirésistance : Phase initiale : au moins 3 mdcts supposés actifs parmi lesquels le PZA. (mdcts de 2ème ligne : FQ, AMK). Si données ATBgramme élargi disponibles : Ttt adapté. Phase de continuation: 2 mdcts actifs Durée Ttt : 18 mois. Ne pas passer à la phase de continuation que si ATBgramme élargi connu avec bne évolution clinique et bactério.
  • 126.
  • 127. - En cas de multirésistance confirmée : Phase initiale : 4 mdcts supposés actifs. PZA fera toujours partie du schéma thérapeutique. Mdcts de 2ème ligne (préférence aux plus actifs et moins toxiques et, en cas de rechute, à ceux qui n’ont pas été administrés avant). Lorsque le résultat de l’ATBgramme élargi est connu: Ttt adapté (4 produits actifs dans phase initiale et 3 dans phase continuation).
  • 128. - En cas de multirésistance confirmée : Présence d‘une évolution défavorable : ne pas ajouter l’un après l’autre de nouveaux produits au schéma. (résistance additionnelle) Phase initiale et phase de continuation : prolongées. Phase initiale ne peut être clôturée que si résultats ATBgramme élargi connus et démontrent que patient a reçu 3 antiTB actifs. avec évolution clinique favorable et au moins 6 bacilloscopies, espacées de (3 j), soient -. En général, phase initiale : 6 mois et phase d’ entretion : 12 à 18 mois.
  • 129. Résistance RMP + INH SM + ETA + FQ + PZA+/-EMB Phase I: 6 mois; phase d’E: 12 – 18 mois sans inj. Si sensibilité des mdcts inconnue Remplacer SM par Kanamycine Résistance RMP + INH + ETA Moxifloxacine + aminosides ou capréomycine + PZA+ EMB ± cyclosérine Durée totale : 1 an après négativation.
  • 130. Résistance RMP + INH + SM PZA + moxifloxacine + éthionamide + EMB + amikacine ou capréomycine Durée totale : 12-18 mois. Résistance RMP + INH + EMB + SM PZA + moxifloxacine+ amikacine ou capréomycine + éthionamide + cyclosérine ± PAS Durée totale : 1 an après négativation.
  • 131. Résistance RMP + INH + PZA + EMB + SM Moxifloxacine + aminosides ou capréomycine + éthionamide + cyclosérine + PAS Durée totale : 1 an après négativation. OMS : 2 phases (I: 6 mois; E: 18mois sans inj.)
  • 132. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : a. Maladie hépatique : PZA ne devrait pas être prescrit. INH, RMP + 1 ou 2 mdcts non hépatotoxiques tels SM ou EMB peuvent être utilisés pour une durée de 9 mois. Si hépatite aiguë associée : combinaison SM et EMB pour une durée max de 3 mois est possible si Ttt ne peut être différé. ensuite INH et RMP pour 6 mois. 3SE/6RH.
  • 133. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : b. Insuffisance rénale : SM et EMB : évités, ou doses réduites en fonction de la clairance de la créat : - Clairance de la créatinine > 30 ml/min, Ttt standard recommandé ; l’EMB utilisé dans la fourchette basse de poso (15 mg/kg/j) - Clairance < 30 ml/min : réduire poso d’EMB (7-10 mg/kg/j), PZA (15 mg/kg/j) et INH (3-4 mg/kg/j)
  • 134. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : b. Insuffisance rénale : Chez les patients dialysés : administrer le Ttt 3fois/sem, après chaque dialyse. L’EMB ne sera utilisé que chez sujets bacillifères et à la poso 10 mg/kg/j après chaque dialyse. poso RMP et PZA inchangée, poso INH de 3 à 4 mg/kg/j. Dosages sériques recommandés.
  • 135. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : C. Grossesse et allaitement : ●Grossesse : FQ, SM et KM : menace otovestibulaire pour fœtus. ●Allaitement : SM a une ototoxicité : à proscrire. Allaitement artificiel impératif si prise de PZA et thioamides.
  • 136. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : d. Tuberculose de l’enfant : Ttt recommandé : association INH, RMP et PZA. Utilisation de l’EMB réservée aux cas riches en BK ou suspect de résistance. Chez enfant < 2 ans : INH à la poso de 10 mg/kg/j
  • 137. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : e. Sujets âgés : Rien de particulier, sinon tolérance au Ttt plus difficile. Vigilance toute particulière sur hépatotoxicité de l’INH.
  • 138. 2.3.2.3. Situations thérapeutiques particulières : f. Patients VIH+ : ► VIH+TB ayant débuté un Ttt par saquinavir ou ritonavir et qlq soit CD4 : Passer à l’indinavir et remplacer rifampicine par rifabutine. ► VIH+ avec Dic récent de TB, CD4 > 200 et n’ayant pas encore reçu d’inhibiteurs de protéase : s’abstenir d’introduire inh de protéase tant que les 2 mois (ou 6 mois) de Ttt à rifampicine ne sont pas terminés. Les autres mdcmts antirétroviraux (analogues nucléosidiques et inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse) peuvent être utilisés pendant les 6 mois de Ttt.
  • 139. ► VIH+ avec Dic récent TB CD4 < 200 et n’ayant pas encore reçu d’inhibiteur de protéase. 3 options : a) débuter par 2 mois deTtt quadruple contenant RMP, suivis de 4 à 7 mois de Ttt par INH et rifabutine, l’indinavir étant ajouté après les 2 premiers mois. b) commencer l’indinavir en même tps que schéma antiTB, mais utiliser la rifabutine au lieu de RMP pendt les 2 mois de Ttt quadruple, et continuer ensuite avec rifabutine et INH pendt les 4 à 7 derniers mois. c) commencer par 2 mois d’un Ttt quadruple contenant de la rifampicine, suivis d’un Ttt de 10 mois par une association triple sans rifampicine, l’indinavir étant instauré après les 2 premiers mois.
  • 140. 2.3.3. Autres moyens thérapeutiques : a. corticothérapie : Indiquée dans: - Cas graves TB cérébrale ou méningée avec signes HIC. - TB bronchiques sténosantes, notamment chez l’enfant. - Péricardite. N’a pas fait ses preuves en cas de pleurésie TB. Si indication : augmenter doses cortico de 30 à 50 % (induction enzymatique par rifampicine).
  • 141. 2.3.3. Autres moyens thérapeutiques : b. Drainage pleural : Épanchement pleural important pour éviter séquelles. c. Supplémentation en (vitamine B6) : Limiter la toxicité neurologique de l’INH chez dénutris. d. Traitement orthopédique : immobilisation plâtrée, arthrodèse, corset…
  • 142. 2.4. Surveillance-évolution-pronostic : 2.4.1. Surveillance de la maladie : ► Clinique: toutes les 2 sem pdt phase initiale puis 1 fois/mois au minimum jusqu’à fin du Ttt. ● Amélioration symptômes (SF, SG, SP) : en 2 sem. ● Contagiosité : nulle en 2 sem.
  • 143. 2.4.1. Surveillance de la maladie : ► Rx thorax : n’est pas indispensable. Avant, à 2 mois, en fin de Ttt . Les modalités évolutives  : ● Résorption infiltrats, atténuation 1ère des opacités les plus floues. ● Disparition nodules après +sieurs mois ou calcifications en qlqs années. ● Tendance à la rétraction des cavernes. ● Fibrose rétractile (sommet) sans conséquence fclle.
  • 144. 2.4.1. Surveillance de la maladie : ► Bactério++: 2 échantillons crachats. a. nouveaux cas de TPM+ (catégorie I) : fin 2ème , 5ème ,et dernier mois Ttt. ● Si Frottis - : Preuve de progrès satisfaisants. ● Si Frottis + au 2ème mois: Prolonger la phase initiale d’un 3ème mois. ● Si frottis tjrs + à la fin du 5ème mois = échec Ttt. passer à catégorie II (culture + ATBgramme) puis Ttt.
  • 145. ► Bactério++: b. Catégorie II : fin 3ème mois, 5ème mois, et fin du Ttt. ● Si frottis + fin 3ème mois : prolonger RHZE 1 mois. ● Si frottis + fin 4ème mois :faire culture + ATBgramme et commencer la phase d’entretien. ► Si ATBgramme absent, poursuivre Ttt jusqu’à la fin. ► Si ATBgramme montre Rce à au moins 2 des 3 mdcts passer aux antituberculeux de 2ème ligne. ● Si frottis + fin du 5ème mois : Échec du retraitement.
  • 146. ► Bactério++: c. TPM- : Poids = indicateur utile des progrès du Ttt. Frottis fin 2ème mois pour 2 raisons : suivre la progression de mldie, et dépister un faux - initial. ● Si patient TPM- au début et traité dans catégorie III donne des frottis + (2 frottis au minimum) à la fin 2ème mois, le placer catégorie II et traiter. - Explication : Ttt initial comme échec.
  • 147. ► Bactério++: d. Résistances : Au moins 1fois/sem jusqu’à 6 ex -, espacés d’au moins 3 j. Cultures chaque mois pendant la phase d’isolement puis tous les 2 mois.
  • 148. 2.4.2. Surveillance thérapeutique : Prise effective des médicaments (DOT: direct observed Treatment) Consultations: Effets secondaires des médicaments. PARACLINIQUE orientée par les signes d’appel : - NFS, plaquettes. - Bilan hépatique, rénal, uricémie. - Bilan ophtalmologique. - Bilan ORL.
  • 149. 2.4.2. Surveillance thérapeutique : DOT: Ttt sous surveillance directe patient avale Cp sous yeux d’un témoin spécialmt formé à cette fction (moniteur de Ttt). Ceci implique rencontre régulière entre patient et moniteur.
  • 150.
  • 151. Usage DOT recommandé dans situations particulières : - Pdt phase initiale du Ttt, au moins si cas à frottis + et pdt phase d’entretien, lorsque le schéma thérapeutique comprend RMP. – Communication difficile ou impossible (sujets âgées, mldes psychiatriques). – Sujets instables socialement (SDF, réfugiés) ou individuellement (abus d’alcool ou drogue, adolescence). – Ttt est administré de manière intermittente. – ReTtt ou de Rce mdcteuse. Initier le DOT dès le début de PEC +++
  • 152.
  • 153. 2.4.2. Surveillance thérapeutique : ► Biologie : - Transaminases: 2 fois 1er mois puis tous les 2 mois - Créatinémie. - Uricémie. - NFS plaquettes 8ème jour puis tous les 2 mois. - Proposer une sérologie HIV.
  • 154. 2.4.2. Surveillance thérapeutique : ► Bilan ophtalmologique : Avant le traitement, le 2ème mois puis 1fois/mois. Vision des couleurs, acuité et champ visuel. Chez l’enfant : PEV. ► Bilan ORL : Audiogramme si SM.
  • 155.
  • 156. PEC DES EFFETS SECONDAIRES DES ANTITUBERCULEUX: ► Hépatotoxicite : Éliminer autres causes d’hépatite (cause infectieuse+++). mdcts hépatotoxiques : PZA – INH rarement RMP. - ↑ asymptomatique des transaminases : < 10 fois la normale : pas d’interruption du Ttt. > 10 fois la normale : Ttt interrompu jusqu’à normalisation des tests hépatiques. Même schéma réintroduit progressivement, en commençant par le moins hépatotoxique jusqu’à introduction de tous les antiTB.
  • 157. ► Hépatotoxicite : - Si hépatite avec ictère clinique : Interruption, puis attendre la disparition de l’ictère et la normalisation des enzymes hépatiques. Si dosage impossible : attendre 2 sem après disparition de l’ictère avant de reprendre le Ttt.
  • 158. ► Hépatotoxicite : - En cas d’hépatite médicamenteuse sévère symptomatique : Interruption définitive. On suggère un Ttt quotidien empirique comprenant 3 mdcts sans toxicité hépatique (SM, FQ et EMB) pdt 2 mois, suivi bithérapie orale pendant 10 mois, complété si possible par l’administration prudente de RMP au cours des 2 premiers mois.
  • 159. ► Réaction cutanés : ● Prurit sans lésion cutanée visible : Ttt symptomatique par antihistaminique sans modification thérapeutiques. ● Lésion cutanée visible : interruption et réintroduction progressive après disparition des lésions.
  • 160.
  • 161. ► Troubles cochléo-vestibulaires: Arrêter la SM et remplacer par l’EMB ► Troubles visuels : Arrêter l’EMB
  • 162. 2.4.3. Pronostic : Facteurs pronostiques : ► Terrain : ● Niveau social et psychologique. ● Existence d’une pathologie associée. ► Age : Polypathologie du sujet âgé. ► Sensibilité des souches. ► Qualité du traitement +++
  • 163. 2.5. Résultats : ► Si tuberculose à bacilles sensibles : ● Découverte précoce : guérison sans séquelles. ● Découverte tardive : guérison possible avec séquelles. ► Taux global d’échecs thérapeutiques et de rechutes est plus élevé avec 2 RHZE/6EH (11 %) qu’avec 2 RHZE/4RH (5 %).
  • 164. III- TRAITEMENT PREVENTIF :
  • 165. 3.1. La prévention primaire : - Prévention de la transmission, et enquête autour des cas de tuberculose contagieuse. - Vaccination par le BCG - Respect de dispositions légales (déclaration obligatoire de la maladie).
  • 166. 3.1.1. Prévention de transmission : a. Évaluation du risque de transmission : Évaluation systématiquement de 3 types d'éléments : - Cas contagieux et ses caractéristiques. - Environnement. - Type de contacts entre le cas et son entourage.
  • 167. ► caractéristiques cas contagieux : ● Présence de B.A.A.R à l’ex direct : contagiosité maximale. ● Ex direct - , avec présence BK à la culture : contagiosité potentielle mais réduite. ● Ex direct et culture - : contagiosité négligeable. ● Contagiosité nulle : >2 sem après début Ttt efficace. ● Multirésistance allonge période de contagiosité.
  • 168. ► L’environnement : Lieu fermé partagé par le malade contagieux et son entourage : L’aération+++.
  • 169. ► Type de contacts entre cas et son entourage : ● Contact étroit : personnes habitant sous même toit ou personnes partageant même pièce pendant de nombreuses heures par jour. ● Contact régulier : personnes partageant régulièrement même lieu fermé. ● Contact occasionnel : personnes partageant occasionnellement même lieu fermé.
  • 170. b. Mesures nécessaires pour s’opposer à la transmission : - Identification des sources d'infection et Ttt (interrompre chaîne de transmission). - Crachoir avec fermeture étanche + eau de Javel. - Mouchoir devant bouche et nez au moment de la toux. - Port de masque : personnel soignant.
  • 171. b. Mesures nécessaires pour s’opposer à la transmission : - Chimioprophylaxie primaire chez sujets fragiles (enfant < 4 ans non vacciné, VIH, sujets âgés) en contact avec un sujet contagieux. INH 3 mois, prolongé de 3 mois si l’IDRT devient (+).
  • 172. Masque de soin: Protection du soignant ou du visiteur contre les aérosols émis par le patient.
  • 173. 3.1.2. Vaccination par le BCG : BCG : souche vivante atténuée de bacille tuberculeux bovin qui existe sous formes fraîches (validité 8 à 15 j) et lyophilisée (validité 12 mois) qui doit être conservée à +4° C et à l’abri de la lumière. Efficacité limité à la protection contre l’évolution mortelle de TB, (méningite TB et miliaire..). Effet protecteur, surtout chez Nss, moindre chez enfant plus âgé, minime chez l’adulte. Durée de protection : à 15 ans.
  • 174. 3.1.2. Vaccination par le BCG : Technique : - Inj strictement intradermique et de préférence dans région du muscle deltoïde (bras gauche). - Selon le producteur : dose à administrer différente selon l’âge (se reporter à la notice d’emballage). - Lésion suintante couramment observée au site d’inj dans 2 à 4 sem après. couvrir avec pansement sec.
  • 175. 3.1.2. Vaccination par le BCG : Test tuberculinique avant vaccination : Chez enfant < 12 mois : ne doit pas être pratiqué. Test tuberculinique après vaccination : Absence de corrélation entre effet protecteur du BCG et résultat du test rend la pratique de ce dernier inutile et son résultat illusoire.
  • 176. 3.1.2. Vaccination par le BCG : Indications: Recommandée chez les N-nés et enfants < 12 mois. Revaccination n’a aucune utilité démontrée et par conséquent n’est pas indiquée.
  • 177. 3.1.2. Vaccination par le BCG : Contre-indications (rares) : . Maladie infectieuse. . Lésion cutanée suintante. . Déficit immunitaire. . Mldies auto-immunes évolutives.
  • 178. 3.1.2. Vaccination par le BCG : Complications vaccinales : Adénite locorégionale avec risque de fistulisation. Exceptionnellement bécégite, surtt en cas d’immunodéficience.
  • 179. 13 mars 2007 BCG inefficace Les membres d’une équipe internationale de chercheurs dont fait partie Marcel Behr de l’Université McGill ont conclu, aux termes d’une enquête génétique, que la bactérie couramment employée dans le vaccin a énormément évolué depuis sa 1ère utilisation en 1921 la virulence amoindrie du vaccin serait attribuable à des facteurs génétiques comme la disparition du système de sécrétion de protéines ESX-1. Proceedings of the National Academy of Sciences McGill Reporter
  • 180. 3.1.3. déclaration obligatoire : Déclaration obligatoire permet : - Au niveau national : suivre tendances de mldie et l’évolution des caractéristiques des groupes à risque. - Au niveau départemental : réaliser investigations autour d’un cas, de mettre en place mesures pour contrôler la transmission de mldie, et d’orienter la politique vaccinale et actions de lutte antiTB. Actuellement, doivent être déclarés : • TB-maladie : Cas confirmés et Cas probables • TB-infection latente (PIT) chez un enfant < de 15 ans
  • 181.
  • 182. 3.2. Prévention secondaire : Ttt correcte des cas confirmés de TB afin d’éviter la survenue de complications.
  • 184. IV. CONCLUSION : Affection fréquente. Recrudescence avec VIH. PEC nécessite coopération du malade. Non respect règles de prescription entraîne résistances. Ttt des Rces: coût, disponibilité des produits, durée ttt. Requiert du domaine du spécialiste. Prévention +++